[Planches pour : Cassas. Voyage pittoresque de la Syrie, de la Phœnicie, de la Palestine et de la Basse-Égypte] : [estampe] (1798)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [Planches pour : Cassas. Voyage pittoresque de la Syrie, de la Phœnicie, de la Palestine et de la Basse-Égypte] : [estampe] (1798) Mention de responsabilité: [Pierre-Gabriel Berthault]Adresse: [Paris], [Impr. de la République]Description matérielle: 13 est. ; eau-forte, burin.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44532442, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb445324421Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [an VI (1798)]. / Éd. : 3 vol. in-fol., dont deux de pl. / Il est à noter que dans l'ex. du Cabinet des Estampes aussi bien que dans celui du Département des Imprimés les pl. sont avant la lettre. Toutes ces pl. sont gravées d'après les dessins de Cassas" / C'est l'un des grands "Voyages" qui parurent à la fin du XVIII.e siècle et au commencement du XIX.e. Artiste doublé d'un voyageur infatigable, Louis-François Cassas (1756-1827), après avoir parcouru toute l'Europe, du Nord au Midi, porta sa curiosité vers le Levant. Son but était "d'y arracher, pour ainsi dire, à la destruction, ces superbes monumens que le fanatisme et l'ignorance dégradent chaque jour". Au cours de l'expédition, que le "Journal de Paris" annonçait en 1787, Cassas fit une ample provision de dessins en vue de la publication projetée, qui devait paraître en l'an VI (1798). Choiseul-Gouffier, qui avait déjà financé le "Voyage de Grèce", fit encore les frais de l'entreprise. A sa mort, survenue en 1785, ce fut Anisson-Duperron, directeur de l'imprimerie du Louvre, qui en prit la charge, jusqu'à ce qu'enfin le gouvernement de la République en fit sa chose. Ledit gouvernement, lit-on dans le prospectus imprimé en l'an VI aux frais de la République, "secondant les efforts de l'auteur et voulant tenir avec lui les conventions successivement faites par les amateurs dont on vient de parler, a voulu fournir à toutes les dépenses exigées pour la plus belle exécution des gravures de cet ouvrage... Le papier d'Annonai superfin est tout prêt pour l'impression ; déjà plus de cent planches sont terminées et deux cents autres sont préparées à l'eau-forte par les plus habiles graveurs, qui tous ont été et sont encore employés à cette entreprise..." Une note de la p. 6 confirme que "le gouvernement, convaincu de l'utilité de cette entreprise pour le progrès des arts et de sa liaison intime avec l'enseignement de l'architecture et les intérêts du commerce, l'a encouragée avec persévérance au milieu même des crises de la révolution, en ordonnant à ses frais la gravure des planches et l'impression du texte". La préparation de ce texte avait été confiée aux "citoyens" Ginguené, membre de l'Institut, pour la partie historique et la rédaction du voyage ; J.-G. Legrand, architecte, pour la partie théorique et descriptive de l'architecture, et Langlès, membre de l'Institut, pour la partie des langues orientales et des inscriptions. L'ouvrage parut, à partir de 1798, par livraisons mensuelles (ou à peu près), comprenant chacune dix planches avec leur explication. Le prix en était de 35 francs, 30 francs seulement "pour ceux qui souscriront dans le courant de l'année à partir du mois de mai prochain ("vieux style"), ou 1.er prairial de l'an 6... Indépendamment de cet avantage, on distribuera gratuitement aux souscripteurs, à la fin de l'ouvrage, six grandes vues formant un supplément et propres à mettre sous verre : elles représenteront l'ensemble ou la vue générale des villes de Constantinople, d'Ephèse, de Smyrne, de Malte, d'Athènes et de Spalatro" / Le graveur Tilliard fut chargé de l'impression des planches et de la direction des gravures. On tira "un très-petit nombre" d'exemplaires avant la lettre, dont le prix fut fixé à 55 francs (à 45 pour les souscripteurs de l'année). La souscription était ouverte chez l'auteur (Cassas), quai Malaquais, n° 3, chez Tilliard et chez d'autres. En l'an X (1801), une annonce insérée dans les "Annales des Arts" de Landon, nous fait savoir que "vingt-trois livraisons ont été déjà publiées, et composent les deux tiers de l'ouvrage. Les autres livraisons se suivront régulièrement". On souscrivait alors chez l'Auteur, rue de Seine, n° 46, "où l'on peut voir les objets relatifs à cette entreprise", qui comprit finalement 3 volumes in-fol., dont un de texte / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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