N° 142. Combat et victoire d'Aboukir en Egypte... [1.er novembre 1799] : [estampe] (1791?-1817?)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: N° 142. Combat et victoire d'Aboukir en Egypte... [1.er novembre 1799] : [estampe] (1791?-1817?) Mention de responsabilité: [eau-forte par Jean Duplessi-Bertaux]Édition, état: [Pl. terminée, avec la lettre et les signatures : "Duplessi-Bertaux inv. aqua forti Dupréel sculp."]Adresse: [S.l.]Description matérielle: 1 est. ; eau-forte ; 18 x 23,5 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44554410, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb445544109Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [entre 1791 et 1817]. / Cette pl. se retrouve, sans le numéro d'ordre, dans "le Précis historique de l'Expédition d'Egypte joint aux Tableaux historiques des Campagnes d'Italie", éd. de 1806. Elle n'est pas sans analogie avec l'estampe que Duplessi-Bertaux fournit en 1802 au "Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de" Vivant Denon (pl. 90). C'est la même scène qui est représentée à g. sur les deux planches. "Bonaparte, explique Denon dans son ouvrage (p. 260), m'ordonna de dessiner la bataille, et je me trouvai heureux de pouvoir donner une image vraie du théâtre de sa gloire : Je choisis pour le moment de la scène celui où le pacha [d'Anatolie, Hussein Mustapha], prisonnier, fut amené au général." Il dit ailleurs (p. XXVII de "l'Explication des planches" : "J'ai pris le moment où, les ennemis en désordre, on voit encore quelques fuyards qui sont poursuivis par la cavalerie ; la grande masse, jetée à l'eau, cherche à regagner la flotte, dont elle est repoussée à coups de canon et trouve en retour les batteries à mitraille et notre feu de file ; les drapeaux, les trophées rapportés, tout offre l'image d'une victoire complète. Bonaparte avec son état-major se trouve en ce moment au poste des fontaines, qu'on venoit d'enlever aux Turcks ; le pacha blessé et prisonnier, est amené devant lui." Ce commentaire s'applique également à la présente estampe" / Cette victoire est la seconde bataille d'Aboukir. La première, qui avait eu lieu le 1.er août 1798, s'est terminée par le désastre naval que l'on sait. En réalité, le seconde bataille d'Aboukir fut livrée près d'Alexandrie, et Bonaparte ne lui donna le nom d'Aboukir que pour effacer ce souvenir de la défaite navale subie l'année précédente dans ce lieu mémorable / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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