["Seigneur! Voyez ces yeux" ] : [dessin] (1791)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: ["Seigneur! Voyez ces yeux" ] : [dessin] (1791) Variante du titre: Scène d'une tragédie où l'on voit une reine empêchée de porter une coupe à ses lèvresMention de responsabilité: [Jean-Joseph Taillasson]Description matérielle: 1 dessin ; Dessin à la plume et la sépia ; 32,8 x 39,7 cm (f.).Matière: Décors de théâtre, Illusion, Décoration architecturale, Théâtralité, Gestes, CulpabilitéBibliothèque nationale de France: Notice no 45043767, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45043767xSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1791]. / Le dessin est préparatoire au tableau homonyme conservé au Museum of Fine Arts de Boston, qui représente la fin de la pièce: la scène 4 de l'acte 5 / La composition est typique du néoclassicisme qui se développe à la fin du XVIIIe siècle et dont l'exemple le plus célèbre est le peintre Jacques-Louis David. Ici, la scène tirée de la tragédie de Pierre Corneille Rodogune est représentée comme une scène de théâtre peinte, en suivant les conventions du jeu et de la mise en scène de la tragédie au théâtre: le fond de scène définit un espace théâtral, les émotions se doivent d'être dignes et la gestuelle éloquente afin d'instituer un effet de grandeur chez les personnages et d'édifier le spectateur / Dans cette scène, l'exclamation est prononcée à l'encontre de Cléopâtre par la princesse de Séleucie, Rodogune. En effet, cette pièce centrée sur la mise en scène d'une lutte et des passions pour le pouvoir fait de Cléopâtre une reine jalouse qui tente d'assassiner divers membres de la famille de Rodogune, notamment cette dernière. Ce moment est la dénonciation de son complot, reposant sur la culpabilité ou la méfiance contenue dans le seul regard de la reine dissimulatrice et qui mènera à son repentir sous la forme d'un suicide.


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