[LOUIS SEIZE // Roi des Français. Restaurateur de la Liberté. // Présenté au Roi et à l'Assemblée Nationale. Par l'auteur.] : [estampe] (1790?)
Données de base
Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [LOUIS SEIZE // Roi des Français. Restaurateur de la Liberté. // Présenté au Roi et à l'Assemblée Nationale. Par l'auteur.] : [estampe] (1790?) Variante du titre: Louis XVI (Portrait de)" ; France ; Louis XVI"Mention de responsabilité: [Peint par Callet, Peintre du Roi] / [Gravé en 1790, par Bervic, Graveur du Roi]Édition, état: [1er état, avant toute lettre et avant les bords inférieur et supérieur de l'encadrement, avec la signature autographe de Bervic]Description matérielle: 1 est. ; eau-forte et burin ; 70,8 x 52,5 cm (élt d'impr.), 74,2 x 56,1 cm (f.).Bibliothèque nationale de France: Notice no 44346506, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb443465068Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de FranceRelations
Concerne une personne:
Remarques et validité
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [Vers 1790]. / "Bervic commença en 1785 la gravure du portrait de Louis XVI, par Callet, qui se trouvait alors chez le comte de Vergennes. On avait songé un moment à le charger officiellement de cette besogne (on avait aussi pensé à Müller). Au nom du Comte d'Angiviller, Pierre engagea des pourparlers avec le graveur et lui soumit un projet de contrat : Bervic toucherait une somme de 12.000 livres en argent et recevrait en outre 334 épreuves, estimées à 18 livres chacune, soit 6.012 livres. On mettait pour conditions qu'il n'y aurait point de souscription et que l'adresse de la vente ne figurerait point sur la planche (Correspondance de Pierre avec le Cie d'Angiviller, 14 septembre 1784 - 30 mars 1785, dans les Archives de l'Art français, 1906, p. 68, 91, 101, 104, 106-108, et 1907, p. 134). Ces conditions n'agréèrent point à Bervic. Il tenait à la souscription, qui lui semblait mieux sauvegarder ses intérêts pécuniaires. Il reprit sa liberté. "Il m'a paru, note Pierre, non sans quelque mélancolie, qu'il prenoit le chemin de l'un des graveurs marchands et à spéculation" (16 mars 1785). Finalement Bervic grava pour son propre compte le portrait du Roi. Le 6 août 1785, il fit insérer au Mercure (p. 45) le prospectus suivant : "Portrait de Louis XVI... Ce portrait, qui est proposé par souscription, sera gravé par Ch.-Cl. Bervic... M. Bervic a sollicité et obtenu l'honneur de multiplier par la gravure le portrait en pied du roi, peint par M. Callet... La planche sera de même grandeur que celle du portrait de Louis XIV par Drevet... Elle sera terminée dans le courant de 1787. Le prix de chaque épreuve sera de 24 liv. pour les souscripteurs et de 32 liv. pour ceux qui n'auront pas souscrit. MM. les souscripteurs payeront 12 liv. en souscrivant chez M. Hogguer trésorier du Salon des Arts, au Palais Royal, maison du Caveau, n° 9. Les fonds resteront en dépôt chez M. Hogguer jusqu'à la livraison des épreuves ; cette souscription n'ayant d'autre objet que de fixer le nombre des estampes. La souscription sera fermée au premier janvier 1786..." En fait, le portrait ne fut terminé qu'en 1790. L'annonce de la mise en vente parut au Journal de Paris le 2 septembre de cette année (p. 163). L'estampe fut exposée au Salon de 1791 (n° 434)" (IFF18, 1933)" / "Et maintenant commence pour la planche une existence mouvementée. Sous la Terreur les épreuves subsistantes furent déchirées et le cuivre brisé, en des circonstances d'ailleurs diversement racontées. Selon Quatremère de Quincy, qui écrivait en 1823, Bervic "averti qu'on feroit chez lui la recherche [de la planche],... n'osa ni la cacher ni charger tout autre de ce soin périlleux, il brisa son cuivre..." C'est possible ; mais il existe une autre version, qui semble plus proche de la vérité et dont Renouvier s'est fait l'écho (p. 279) : soucieux de donner une preuve de civisme, Bervic aurait brisé "son cuivre du portrait de Louis XVI dans une des séances de la Société populaire des arts", dont il faisait partie, et aurait été "nommé par elle membre d'un comité d'instruction." Quoiqu'il en soit, Bervic, en homme prudent, garda les morceaux de son cuivre. Quand vint la Restauration, il les souda, afin de tirer de sa planche, ainsi rafistolée, de nouvelles épreuves. Une annonce parut au Journal de Paris dès le 7 juillet 1814 : "Portrait en pied de Louis XVI... estampe gravée d'après le tableau de M. Calais, qui a servi à M. Bervic... On le trouve chez M. Ponce, graveur ordinaire du Cabinet de S. A. R. Monsieur,... cul-de-sac des Feuillantines, n° 10, faub. St Jacques. Prix 3 fr. et 6 fr. avant l'adresse." Danlos en tira une dernière mouture sous la monarchie de juillet. Le tableau de Callet figurait au Salon de 1789, sous le n° 63 : "... Ces deux tableaux [le portrait du Roi et celui de Monsieur] ne paroîtront pas dans les premiers jours de l'exposition." (IFF18, 1933)".
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