Oeuvre

Date : [1790]. / Geneviève comtesse de Brabant, vient de décacheter la missive fatale et se pâme de douleur sur la table qui supporte le casque et l'épée de son époux. Derrière elle, à dr., le berceau où son fils dort. En marge les armoiries royales séparent le titre en lettres blanches" / Geneviève de Brabant vouée à la mort, et l'Innocence reconnue ; estampes gravées par lui. Il demeure en 1790, rue S. Julien le Pauvre n° 18" / "Mercure", Juillet 1790, p. 47" / "M. Augustin Legrand" a fait paroitre l'an dernier une Estampe dont le sujet est tiré de la Romance de "Geneviève de Brabant", et que nous avons annoncé avec éloge ; il mettra au jour demain 2 Juin, deux Estampes formant la suite complète du même sujet ; l'une faisant pendant à la précédente, représente l'instant où "Geneviève Calomniée reçoit les reproches du Comte, l'arrêt de sa mort et de celle de son fils", et l'autre, destinée à former le milieu, est l'innocence de Geneviève, reconnue par son mari, qui, poursuivant une biche qu'il a blessée à la chasse, aperçoit avec surprise, dans la forêt, sa femme et son fils. Ces deux Estampes se trouvent chez l'"Auteur", rue Saint-Julien-le-Pauvre n° 3" / La première Estampe de ces deux Suites, d'après "M.lle Gérard", peintre aimable, est remplie d'expression et d'intérêt, et l'autre, d'après "Schall", a beaucoup d'effet, et le sujet en est fort intéressant. "Journal de Paris", 1.er juin 1790, p. 612 / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.