Événement du 8 Juillet 1789. : Supplice d'un Espion de la Police (1789?-1791?)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: Événement du 8 Juillet 1789. : Supplice d'un Espion de la Police (1789?-1791?) Mention de responsabilité: [dessiné et gravé par Janinet]Adresse: [A Paris], [chez Janinet rue Hautefeuille n° 5 Cussac, Lib. au Palais Royal. N° 7 et 8]Description matérielle: 1 est. ; manière de lavis ; 13 x 8,8 cm (trait carré), 15,4 x 10,7 cm (feuille).Matière: Lynchage, IndicateursBibliothèque nationale de France: Notice no 44569806, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44569806kSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [entre 1789 et 1791]. / En marge à g. : "Supplice d'un Espion de la Police", dans le jardin du Palais Royal, devant la Rotonde (5.ème livraison)" / Cet événement est consigné dans deux brochures intitulées, l'une : "La Mouche écrasée, ou l'Aventure du Palais Royal". Du jeudi 8 juillet. (S. l. n. d., in-8°, 37 p.) [Impr., Lb39 1913] ; l'autre : "Evènement du 8 juillet 1789. Supplice d'un particulier pris pour espion de la Police". (S. l. n. d., in-8°, 47 p.) [Lb39 7357]" / Il s'agit d'un soi-disant espion qui avait arrêté au milieu d'un groupe du Palais-Royal un jeune homme qu'il accusait d'être un repris de justice. Celui-ci se défendit avec tant de chaleur, que le public se méfia. Il s'empara des deux individus et les mena chez le Commissaire de la rue Neuve des Petits-Champs. On les déshabilla : c'était l'accusateur qui avait les épaules marquées. "L'indignation s'empara de tous les esprits ; on se saisit de l'espion, que l'officier de justice tenta vainement de soustraire à la vengeance du Peuple, en l'envoyant en prison... la fureur du Peuple s'accrut, lorsqu'il songea aux dangers que les espions de police lui faisoient courir ; il assomma de coups ce malheureux et le suspendit par le menton à une porte, dans l'intention de l'y faire périr. Quelqu'un proposa de le traîner au Palais-Royal pour y faire "amende honorable" ; on l'y traîna de suite, et après l'avoir plongé à plusieurs reprises dans le bassin, on l'y fit mettre à genoux, et là il avoua son crime et s'en repentit. Après l'avoir retiré de l'eau, on lui fit éprouver de nouvelles tortures, et ce misérable ne fut arraché des mains du Peuple que pour être porté à l'Hôtel-Dieu, où il mourut quelques jours après." Oui, mais... un avis aux souscripteurs, joint à la livraison suivante des "Gravures historiques", informait le Public que la victime, parfaitement honorable d'ailleurs, se portait fort bien ! Cet avis annonçait que le récit erroné serait prochainement remplacé par un nouveau texte. On trouve l'avis en question dans un exemplaire incomplet de format in-8° conservé au Dép. des Impr. (8° Lb39 4469 A). On ne connaît pas de texte où le changement annoncé ait été effectué" / Notice chargée à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle / Modifiée 2020-11-07.


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