[Marchez tout doux, parlez tout bas !] : [estampe] (1782)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [Marchez tout doux, parlez tout bas !] : [estampe] (1782) Mention de responsabilité: Peint à la Gouasse par P. A. Baudouin Peintre du Roi. 1767. / Gravé par PP. Choffard 1782.Édition, état: [État décrit dans l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle]Adresse: A Paris Quay et Bâtiment neuf des ThéatrinsDescription matérielle: 1 est. ; gravure en taille-douce ; 31 x 22,6 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44539916, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44539916jSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1782]. / Sur la tablette, de part et d'autre d'un cartouche aux armes : "A Son Altesse M.gr Le Prince De Ligne et du S.t Empire // Chevalier de l'Ordre de la Toison d'Or... // Par... Choffard." En haut : "N° III. B" / Cette gravure fait partie de la même série que "les Amants surpris" et "les Amours champêtres" (IFF18 CHOFFARD (Pierre-Philippe), 198 et 199). Le titre sous lequel elle est connue lui vient de l'annonce publiée dans le "Journal de Paris" du 19 novembre 1782 : "... Cette estampe... représente un sujet qui rappelle la strophe de la chanson du "Chef-d'œuvre d'un inconnu :" "Marchez tout doux, parlez tout bas". Il semble qu'on pouvait aussi lui donner celui de "L'Eveillée du matin". Elle complète une suite de quatre, d'après les tableaux du même auteur exposés dans les Salons de 1765 et de 1767. Celle-ci est marquée du n° 3, et les autres sont exécutées. Les n. 1 et 4 ont été annoncés dans le "Mercure" d'avril 1768. Le n° 2 a été gravé par le sieur Helman sous le titre du "Jardinier galant"..." / La chanson "Marchez tout doux, parlez tout bas !", à laquelle fait allusion l'annonce du "Journal de Paris" se trouve, paroles et musique, en tête du "Chef-d'œuvre d'un inconnu, poëme heureusement découvert et mis au jour avec des remarques savantes et recherchées, par M. le D.r Chrisostome Matanasius [Thémiseul de Saint-Hyacinthe"]... (La Haye, aux dépens de la Compagnie, 1714, 2 vol. in-12). L'ouvrage eut beaucoup de succès. "Il y a eu une dizaine d'éditions de cette excellente et érudite facétie qu'on réimprimerait encore de nos jours, si elle ne contenait pas tant de grec. Elle est due à la collaboration de Thémiseul de Saint-Hyacinthe, de S.t Gravesande, de Sallengre, de Prosper Marchand et autres qui ont, dans toutes les langues du monde, commenté admirativement une chanson qui commence ainsi : "L'autre jour Colin malade..." et qui a 5 couplets..." (Diderot, "Lettre sur les sourds et muets", dans les "Œuvres complètes", éd. Assézat, I, p. 376). Cette chanson raconte l'aventure du berger Colin qui, malade en effet, mais malade d'amour, s'en fut nuitamment chercher le remède, près de Catin sa bergère. Alors, cédant à la nature, "La fillette fut fragile // Et se leva // Toute nue en sa chemise // La porte ouvra. // "Marchez tout doux, parlez tout bas", // Mon doux ami, // Car si papa vous entend, // Morte je suis..." //. C'est exactement le sujet de l'estampe de Choffard / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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