[Planches pour : Restif de La Bretonne. La Malédiction paternelle...] : [estampe] (1780)
Données de base
Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [Planches pour : Restif de La Bretonne. La Malédiction paternelle...] : [estampe] (1780) Mention de responsabilité: [Louis-Sébastien Berthet]Adresse: [Imprimé à Leipsick], [par Büschel]Description matérielle: 3 est. ; eau-forte, burin.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44532485, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb445324859Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de FranceRelations
Remarques et validité
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1780]. / Éd. : 3 vol. in-12" / "La Malédiction paternelle" porte le millésime de 1780, mais elle parut l'année précédente. Grimm l'annonçait en effet à la fin de juillet 1779. : "La Malédiction paternelle..." C'est encore une nouvelle production de la plume intarissable de M. Restif de la Bretonne, l'histoire d'un homme précipité par la malédiction de son père dans tous les désordres... du libertinage. Ce roman est idans le genre du "Paysan perverti", mais il offre des mœurs plus dégoûtantes, avec des caractères moins piquants et moins vigoureux. Cependant il faut dire de ce nouvel ouvrage ce qu'on a déjà dit des autres ; quelque révolté que puisse être le goût et du sujet et du coloris de ces peintures, on y aperçoit toujours un coin de vérité ; des traits de force d'âme et d'originalité. Ses héros et ses héroïnes sont toujours des Julies et des Saint-Preux de la rue Saint-Denis." / Selon Paul Lacroix ("Bibliographie et Iconographie de Restif de La Bretonne", p. 159), "les plus jolis dessins que Binet ait jamais faits se trouvent dans ce roman ; ils égalent ceux de Marillier et peut-être ceux de Moreau. Il est vrai que Restif n'avait pas encore troublé l'esprit de son dessinateur ordinaire et extraordinaire, en le forçant à représenter des femmes "féiques" [le mot est de Restif], c'est-à-dire avec des tailles et des pieds impossibles. Ce sont aussi les figures les mieux gravées que l'on doive au burin de Berthet. Restif s'est plu à faire une longue description de ces trois charmantes gravures, au verso du titre du premier volume." / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.
Mentions dans d'autres contenus
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