Oeuvre

Date : [1777]. / Au milieu d'un joyeux cortège, soutenu des par Satyres, Silène ivre et à demi-nu avance / Sous le titre, de part et d'autre d'un cartouche aux armes : "A Son Excellence Monsieur le Baron de Schimelmann // Seigneur de Luidenbourg...". (2 lignes de titres). "Par son... J. H. Eberts. // Associé honoraire de l'Académie Imp. des Beaux-Arts." / Au centre : "Le Tableau original appartient à Monsieur Du Tartre, à Paris." / "Il existe, aux Gr. S.n.r. une planche semblable à l'état décrit, mais portant au bas du cartouche : Impr. Lambureux r. S. Jean de Beauvais, 12 Paris.". Il s'agit sans doute d'un retirage plus tardif / N° 306 du Salon de 1777 ("Livret", p. 52) Estampe annoncée au "Journal des Sciences et Beaux Arts" du 1.er mars 1777 (p. 448), au "Mercure" de Mars 1777 (p. 194) et aux "Annonces, affiches et avis divers" du 12 mars 1777 / Le tableau original est à Londres, à la National Gallery [information 1973] : cf. Max Rooses : "L'œuvre de Rubens" (n° 680). C'est cette gravure qui fit agréer Nicolas de Launay à l'unanimité" / Le fleuron et les armoiries sont de Moreau le jeune ; on en trouve un tirage à part en Ef. 58 rés., fol. 47" / "Mercure de France" Mars 1777, p. 194. "Marche de Sylène... Gravée par M. de Launay de l'Académie Royale de Peinture d'après le tableau de P.P. Rubens Prix 8 liv. A Paris, chez de L., Graveur du Roi rue de la Bucherie, la porte-cochère après la rue des Rats". Suit la description de l'estampe / Dans les "Mémoires secrets..." de Bachaumont, publiés à Londres en 1779, au t. XI, p. 58, on trouve cette note sur les œuvres de Delaunay exposées au Salon de 1777 : "M. de Launay, dernier Agréé, sans avoir un burin aussi hardi (qu'Arange), l'a fécond et étendu. Sa "Marche de Silène", d'après "Rubens" est une preuve que les grouppes multipliés ne l'embarrassent point, qu'il a de la gaité. Son Endymion et sa Leda sont d'une grande correction de dessin. On trouve un faire dans le moëlleux dans sa "Complaisance maternelle", et son "Heureuse fécondité" d'après H. Fragonard : Ses "Ruines Romaines" sont frappantes, attristent par une grande vérité et ses divers sujets pour la "Nouvelle Héloïse", pour le "Télémaque" et le "Roland furieux", sont pleins d'esprit..." / Une épreuve de cette estampe, avant la lettre, figurait au n° 46 du catalogue de la vente Cochu, 6 mars 1798 / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.