[Marie-Antoinette, reine de France] : [estampe] (1776)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [Marie-Antoinette, reine de France] : [estampe] (1776) Mention de responsabilité: [Louis-Charles Gautier-Dagoty]Adresse: [Paris]Description matérielle: 1 est. ; manière noire ; 63,8 x 53,5 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44560021, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb445600213Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Concerne une personne:

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1776]. / Debout, en pied, en robe de grand apparat sur laquelle est jeté un manteau fleurdelysé, la main dr. appuyée sur un globe terrestre posé sur une table qui supporte aussi une couronne fermée et voisine avec une harpe. Au fond. à g., sur un socle, une statue de Minerve assise porte sur ses genoux le portrait de Louis XVI dans un ovale et reçoit des rayons de lumière / L'original, peint à l'huile, se trouve au château d'Efferding (Autriche) [information 1968] / Manière noire avec retouches à la main consistant en rehauts de gouache et application d'une teinte rose sur certaines parties des draperies et du vêtement. Avant toute lettre. La figure et les bras sont indemnes de toute retouche au pinceau, fait à signaler, puisque la collection du baron Edmond de Rothschild possède la même estampe avec encrage en rose à la poupée aux bras et au visage. A côté des épreuves tirées en noir, comme la présente estampe, il en existe aussi d'imprimées à la poupée en deux tons, noir et ocre [Note Inventaire collection De Vinck] / Annoncé au "Mercure" d'octobre 1776, 2.e partie, p. 223. Annonce analogue, suivie d'une longue description, au "Mercure" de novembre 1776, p. 180. Un collaborateur du "Journal de Paris", dans le N° du 5 janvier 1777, se montra moins admiratif que l'auteur du second article du "Mercure" (lequel, bien entendu, était l'artiste lui-même) : "Il paraît une Estampe en manière noire et très-noire, représentant le portrait de la Reine, peint par M. Dagoty. Tous les Français connaisseurs regardent cet ouvrage comme un crime de lèze-majesté. Ils demandent que comme il n'était permis qu'au seul Appelle de peindre Alexandre, il soit défendu à l'ignorance de défigurer si maussadement les grâces et la beauté de leur aimable souveraine." / Le père de l'artiste fit passer, au numéro suivant du même "Journal", une protestation véhémente / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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