Conversation espagnole : [estampe] (1769)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: Conversation espagnole : [estampe] (1769) Mention de responsabilité: Dessiné et Gravé par J. Beauvarlet Graveur du Roy d'après le tableau peint // par Carle Vanloo Chevalier de l'Ordre du Roy et son premier Peintre.Édition, état: [État décrit dans l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle]Adresse: A Paris chez l'auteur ; Rue du Petit Bourbon attenant la Foire S.t GermainDescription matérielle: 1 est. ; gravure en taille-douce ; 51,3 x 40 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44531410, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb445314105Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1769]. / Un jeune seigneur (à dr.) s'entretient avec une jeune femme assise dans un fauteuil, un cahier de musique sur ses genoux ; une petite fille se tient auprès d'elle ; derrière, une autre jeune femme, vue de dos, joue du luth" / "Catalogue du fonds de Basan", n° 1807 : prix, 12 livres" / Au Salon de 1765 (n° 247), Beauvarlet exposait "deux desseins d'après les tableaux de feu M. Carle Vanloo ; l'un la conversation espagnole, l'autre la lecture". Diderot les apprécie ainsi : "Mous de touche, et les caractères des têtes honnêtement ratés. L'artiste pouvait se dispenser d'avertir qu'ils n'étaient pas originaux." ("Salon de 1765"). Ces dessins passèrent en vente après la mort de Beauvarlet (n° 85 du catalogue.)" / La gravure fut terminée en 1769 : dans une lettre adressée, le 8 décembre, au chevalier Hennin à Genève, Beauvarlet informait son correspondant que "La Conversation espagnole" d'après Vanloo et fini ["sic"]." ("Revue de l'Art français", 1885, p. 142.)" / L'estampe figurait d'ailleurs au Salon de cette année : "La Conversation de M. Beauvarlet, d'après M. Vanloo, est d'une grande beauté et d'une taille très spirituelle, on n'en sera point étonné en voyant les desseins de ce habile graveur, dans ceux qu'il a faits d'après Teniers et M. Boucher ; il a sçu conserver tout l'esprit et la finesse de sos originaux ; malgré le fini précieux qu'il leur a donné, rien de froid, rien de sec ne s'y fait remarquer ; la manière correcte dont ils sont traités, lui donnent un grand avantage sur beaucoup de ses confrères qui négligent peut-être trop la partie la plus essentielle de leur art, le dessein." ("Mercure", compte-rendu du Salon, octobre 1769, tome II, p. 196). Beauvarlet exposa de nouveau la "Conversation espagnole" au Salon de 1771 (n° 309)" / Entre temps elle avait été annoncée dans la "Gazette de France" le 31 août 1770, puis dans le "Mercure" en octobre (tome I, p. 174) : elle se vendait 12 livres" / L'original avait figuré au Salon de 1755 (n° 18, sous le titre : "Une Conversation"). Voici l'origine du tableau : "L'amour des Arts a inspiré à une dame qui les aime pour eux-mêmes une idée qui peut être utile à perpétuer les succès de la Peinture. Ennuyée de ne voir que des Alexandres, des Césars, des Scipions, des Héros grecs et romains, elle a proposé aux artistes qu'elle accueille en amis... de chercher dans les habillements européens quelque sujet qui pût faire effet ; en vain lui a-t-on objecté que la plupart de nos habits courts ne drapant point, ne pouvaient pas prêter au pittoresque et à la liaison nécessaire dans un tableau : elle a levé elle-même la difficulté en engageant M. Vanloo à traiter pour elle le sujet espagnol, qu'on voit si agréablement rendu et dont les ajustements ne paroissent pas à beaucoup très désavantageux. L'assurance de voir passer ce trésor dans des mains dignes de le posséder n'a pas peu augmenté ma satisfaction ; c'est avec douleur que je l'aurais vu livré à ces tyrans des Arts, que leurs richesses mettent en état d'envahir tout pour avoir le plaisir de le rendre inaccessible." ("Lettre sur le Salon de" 1755, "adressée à ceux qui la liront", Amsterdam, chez Arkstée et Merkus, 1755, in-12, p. 29-32.) Pour Grimm, ce tableau, qu'il intitule "Comtesse flamande", est "le meilleur que nous ayons du pinceau de ce peintre." ("Correspondance", novembre 1754, Impr., Z. 15479, p. 248.)" / La première pensée de la "Conversation espagnole", un dessin à la plume, a passé en vente avec les dessins de la collection Norblin en 1860 et fut vendue 126 fr. ("Gazette des Beaux-Arts", VI, p. 58) / Pendant de la "lecture espagnole" (IFF18, BEAUVARLET (Jacques-Firmin), 71) Voir la note de l'IFF18 BEAUVARLET (Jacques-Firmin), 71 / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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