[Décoration du Palais d'Armide] : [dessin] (1779)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [Décoration du Palais d'Armide] : [dessin] (1779) Variante du titre: Autre décoration pour le même opéraMention de responsabilité: [Charles de Wailly et Louis Félix de La Rue]Description matérielle: 1 dessin ; Dessin à la plume et à l'encre de Chine et lavis bistre ; 35 x 49,7 cm (f.).Matière: Palais, Décors d'opéra, Rotondes, Illusion, NatureBibliothèque nationale de France: Notice no 45045808, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb450458085Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Si ce dessin concerne aussi l'Armide de Lully, alors ce palais constituait le décor de l'acte V de l'opéra "Armide" par Lully et Quinault, tragédie en musique en cinq actes et un prologue par Jean-Baptiste Lully, composée en 1686 sur un livret de Philippe Quinault. Le sujet est emprunté à la Jérusalem délivrée (Gerusalemme liberata) du Tasse. De Wailly copie ici, avec quelques petites variantes, son décor de 1756 (dessin en coll. part, expo De Wailly 1979, p. 39) / Il s'agit du palais enchanté de la magicienne Armide, expliquant le décor foisonnant accumulant coquilles, fleurs et végétaux symbolisant la nature génératrice que contrôlait la magicienne. Au centre, une rotonde avec sous un baldaquin des statues de divinités féminines soulevant Amour avec un arc. Les statues encadrant l'allée sont dans l'attitude de la Vénus pudique. On peut aussi noter que l'intérieur, avec sa coupole et ses décors, évoque Saint-Pierre-de-Rome par le baldaquin du Bernin et les piles de la coupole percées de niches accueillant des statues / Dans cet acte, subissant l'effet de la magie d'Armide, Renaud brûle d'amour. La magicienne redoute pourtant l'amour de Renaud pour la Gloire. Laissé seul en compagnie des Plaisirs, Renaud est sorti de ses illusions par ses compagnons, Ubalde et le Chevalier danois, grâce à un bouclier de diamant lui présentant son reflet. Armide reparaît et supplie Renaud de rester mais s'évanouit. Revenue à elle, elle ordonne à ses démons de détruire son palais enchanté puis fuit sur un char volant / Sur le dessin est inscrit "De Wailly f. 1779" mais la notice de Theatrum mundi indique 1760.


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