Bal de S.t Cloud. : [estampe] (1760)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: Bal de S.t Cloud. : [estampe] (1760) Mention de responsabilité: St. Poussin pinx. / St. Fessard Sculp. 1760.Adresse: A Paris chez l'Auteur à la Bibliothèque du Roi rue de Richelieu // Joullain fils Quay de la Megisserie // La V.e de F. Chereau rue S.t Jacques.Description matérielle: 1 est. ; gravure en taille-douce ; 32,3 x 43,3 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44556231, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb445562316Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1760]. / En marge, de part et d'autre d'un cartouche aux armes : "A Monseigneur Le Duc de Chartres Prince du Sang. // Par... Fessard, // graveur du Roi..." / Estampe annoncée au "Mercure" en février 1761 (p. 176) / Les Goncourt, qui ont connu cette estampe, en attribuent la composition à Augustin de Saint-Aubin : "Il serait de toute justice disent-ils, de restituer à Saint-Aubin une gravure [lire une peinture], gravée par Fessard cette... année 1760. C'est une intéressante représentation du "Bal de Saint-Cloud", avec ses arbres qui sont enguirlandés de festons de verdure et de lanternes de couleur. Tout seul le "faire" de Saint-Aubin porterait à croire que le nom de Saint-Poussin, nom d'un artiste inconnu, mis au bas, est une erreur, et cette erreur est confirmée par l'indication de la marge qui indique que la gravure se vend chez l'auteur, à la Bibliothèque du Roi, et Saint-Aubin y habita plus de quarante ans..." ("L'Art du dix-huitième siècle", p. 384, note, éd. in-4°). Il y a lieu de faire observer à ce propos que jamais Augustin de Saint-Aubin n'a eu à la Bibliothèque du Roi autre chose qu'un atelier. A la vérité, il a multiplié les démarches pour y avoir un logement, mais n'a jamais pu l'obtenir. L'adresse de "l'auteur, à la Bibliothèque du Roi, rue Richelieu" est tout simplement celle de Fessard, qui d'ailleurs l'a fait figurer sur maintes de ses estampes. La composition du "Bal de Saint-Cloud" n'est donc pas d'Augustin de Saint-Aubin, qui en a tout au plus gravé l'eau-forte. On ne peut pas davantage l'attribuer à Gabriel de Saint-Aubin, comme l'ont fait par exemple le rédacteur du catalogue de la vente Sardou (Estampes, 5-8 mai 1909, N° 650) et Bourcard dans la "Cote des Estampes" (p. 721). Si les Goncourt s'étaient avisés de traduire les lettres "St." qui précèdent sur l'estampe le nom du peintre par "Stephanus", forme latine du prénom Étienne, ils n'auraient pas inventé un "Saint-Poussin", "nom d'un artiste inconnu" (et pour cause), mais ils auraient pensé qu'il s'agissait évidemment d'Étienne Lavallée, dit Poussin. Et c'est bien de lui qu'il s'agit en effet / L'original, une peinture non signée, se trouve au Musée de Carcassonne [information 1962]. Un tableau reproduisant exactement et dans le même sens la gravure de Fessard passa à la vente Sedelmeyer (Paris, 16-18 mai 1907, N° 241, avec reprod.) sous le nom de Gabriel de Saint-Aubin, ce qui est faux. Il fut payé 2.000 francs par Fischoff / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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