[Planches pour : Peintures de la Chapelle des Enfants trouvés de Paris] : [estampe] (1752?)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [Planches pour : Peintures de la Chapelle des Enfants trouvés de Paris] : [estampe] (1752?) Mention de responsabilité: [Étienne Fessard] / [d'après Natoire]Adresse: [S.l.]Description matérielle: 15 est.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44556139, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44556139pSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [ca 1752]. / Suite de 15 pièces, y compris une Vue perspective de la chapelle, d'après A. de Saint-Aubin / L'Hôpital des Enfants trouvés avait été rebâti en 1747 par Boffrand, sur l'emplacement de l'Église Sainte-Geneviève des Ardents. La chapelle occupait le fond du parvis Notre-Dame, entre la rue Saint-Christophe et la rue Neuve-Notre-Dame. Les peintures de Natoire ont disparu quand on a détruit le bâtiment de Boffrand et bâti à sa place le nouvel Hôtel-Dieu. Le Musée de l'Assistance publique conserve toutefois les aquarelles préparatoires de l'artiste [information 1962] / On lit au "Mercure" de juillet 1750 (p. 166 et ss.) la description complète de ce très important ouvrage, où les peintures de Natoire s'inséraient dans un ensemble d'architecture peint en trompe-l'œil par Brunetti père et fils. Le visiteur avait l'illusion de se trouver dans un bâtiment en ruines, par les ouvertures duquel il apercevait, au fond, la Nativité, à gauche, le cortège des Rois Mages et à droite celui des Bergers. Un ciel peuplé d'anges apparaissait au-dessus du tableau central, et un ciel moins surnaturel à travers les poutres d'un toit effondré peint sur le plafond / Dans le "Mercure" de janvier 1751 (p. 123 et ss.), Fessard ouvre une souscription pour la gravure des peintures de Natoire qu'il se propose d'exécuter / La même année, au mois de juin, le même "Mercure" publiait (p. 154) la communication suivante : "A Paris, ce 14 Mars 1751. Le départ de M. Natoire, qui va remplacer M. de Troy à Rome, a fait soupçonner par quelques personnes que M. Fessard pourroit bien abandonner sa chapelle des Enfans Trouvés. Cet habile Graveur se hâte d'assurer le Public, qu'il n'a jamais eu plus de zèle pour son entreprise, et qu'il la suit avec tout le soin et toute la vivacité dont il est capable. Les Curieux, les Souscripteurs surtout, dont nous allons donner la Liste, pourront voir chez M. Fessard, rue de la Harpe, vis-à-vis la rue Serpente, les preuves de son travail." Suivent les "noms des souscripteurs, dans l'ordre où ils ont souscrit" / L'achèvement de la I.re planche fut annoncé en ces termes au "Mercure" de juillet 1752 (p. 154) / Les trois premières estampes de la suite furent exposées au Salon de 1753 (p. 34 du livret) / Natoire ne fut pas enchanté de son graveur. Les peintres ne l'étaient jamais. Dans une lettre datée de Rome le 28 mai 1752, le peintre écrivait à Antoine Duchesne, prévôt des bâtiments du Roi : "Je vous suis obligé du détail que vous me faites au sujet du S.r Fessard touchant son entreprise des enfants trouvé. Cet un garçon dont lardeur luy fait trouver tout facile, mais dans l'éxécution tout s'évanouit, avec toutes ses paroles. Il ne ma encore rien appris de letat ou il en ait dans cet ouvrage, il fuira toujours ceux qui tendront à luy faire connoître sa faiblesse." Et dans une autre lettre au même le 6 février 1754 : "Je suis bien aise que le S.r Fessard fasse son chemin. Je le serois encore plus sil ne mestropioit pas quelques fois plus quil ne le faudroit. Cet un garçon ardent à ce remuer : Il vaudroit mieux quil my une partie de ce tems là a acquérir de quoy ogmenter son talent." Natoire est sévère, mais il ne savait pas que les gravures de Fessard garderaient le souvenir de ses peintures après leur destruction" / La suite complète fut mise plus tard en vente avec le titre suivant, que mentionne Cohen (col. 856) : Recueil complet représentant la vue-perspective de l'intérieur de la Chapelle des Enfans trouvés, en quinze planches gravées, chacun des sujets qui en font la décoration ; peint par Charles Natoire... l'architecture peinte par M. M. Brunetti père et fils et gravée par M.r Étienne Fessard... "Paris, Isabey," 1783, in-fol." / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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