[Enée sauvant son père Anchise] : [estampe] (1737)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [Enée sauvant son père Anchise] : [estampe] (1737) Mention de responsabilité: Charles Vanloo pinxit. / N. Dupuis junior Sculp.Adresse: A Paris chez Dupuis graveur du Roy rüe de la Vannerie à L'Ange St Michel.Description matérielle: 1 est. ; burin ; 37,6 x 30,3 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44554880, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44554880kSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1737]. / En marge, de part et d'autre d'un cartouche aux armes. A Monsieur De Jullienne Ecuyer Chevalier de l'Ordre // de St Michel. // Par... ... Nicolas Dupuis. Suivant 6 vers de Moraine, dédoublés : "Quand tu sauves la vie à l'auteur de tes jours..." / L'estampe fut annoncée au "Mercure" en novembre 1737 (p. 2474) / Le 28 septembre 1737, Charles Dupuis avait offert 2 épreuves de cette estampe à l'Académie au nom de son frère. "La compagnie, après l'avoir examinée, l'a jugé[e] digne de paroître au jour sous sa protection, pour faire jouir l'exposant des privilèges accordés à l'Académie par l'arrest du Conseil d'Etat du 28 Juin 1714" ("Procès-verbaux", V, p. 217). Dans la suite la planche fut achetée par l'Académie, qui la paya 320 livres (Fontaine, "Collections de l'Ac.", p. 236 et 245). Elle est aujourd'hui à la Chalcographie du Louvre (Angoulvent, n° 1298) / L'Académie vers cette époque agita la question de savoir s'il était possible d'imiter avec le burin la touche légère et pittoresque de l'eau-forte. Dupuis essaya de résoudre le problème et grava cette estampe. "Quoyque cette gravure soit entièrement au burin, on croit y reconnaître l'esprit, la légèreté et les saillies heureuses d'une pointe exercée. On y remarque aussi la chaleur, l'expression, le caractère et les formes sçavantes de l'original." Gaucher / L'estampe fut plus tard exposée au Salon de 1751 (p. 31 du livret)" / Le tableau fut peint par Carle Vanloo en 1729. Au XVIII.e siècle, il passait pour le chef-d'œuvre du peintre, et son prix montait à chacune des ventes où il passait. Il parut d'abord à la vente La Live de Jully, le 5 mars 1770 (n° 88) et fut payé 2000 livres par Louis-Michel Vanloo, à la vente duquel on le revit en novembre 1772 (n° 67) : "Ce superbe tableau a été fait en Italie et est assez connu pour ne pas entrer dans un plus grand détail sur son excellence ; il vient du cabinet de M. de la Live. Il y [en] a l'estampe gravée par Dupuis". Il fut payé 4020 livres par le prince de Conti, qui le conserva quelques années. Il passa à sa vente, le 8 avril 1777 (n° 710) : "... Ce tableau est sans contredit, le "nec plus ultra" de ce maître ; [tous les Connoisseurs en conviennent ; Vanloo l'a peint à son retour d'Italie... Il vient en dernier lieu du Cabinet de M. Louis-Michel Vanloo... Dupuis en a gravé une estampe." Acquis pour le roi, au] prix de 7225 livres, il était autrefois au Musée du Louvre (Villot, n° 328)" / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


Mentions dans d'autres contenus

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