Oeuvre

Date : [entre 1737 et 1741]. / Celle-ci, en pleurs au pied du rocher que couronne son palais, essaie de le retenir, tandis que des deux compagnons pressent Renaud de partir / En marge, de part et d'autre d'un cartouche aux armes, la dédicace sur deux lignes : "A Monsieur le Comte d'Argenson Conseiller d'État..." et quatre vers dédoublés : "Non la gloire n'ordonne pas...." / Cette gravure reproduit un carton de tapisserie exécuté pour la fameuse tenture "Fragments d'Opéra", Tissée par les Gobelins de 1733 à 1741, et dont les quatre sujets sont empruntés à deux pièces de Quinault, une scène de Roland et la Noce d'Angélique et trois scènes de "Armide et Renaud :"L'Évanouissement d'Armide, La Destruction du Palais d'Armide et le Sommeil de Renaud. Trois tableaux de Coypel reproduisant les épisodes de cette suite furent exposés à divers Salons : "Roland et Angélique", en 1737 (N° 7), "La destruction du Palais d'Armide", en 1738 (n° 2), "Le Sommeil de Renaud", en 1741 (n° 1) / La tragédie lyrique d'"Armide et Renaud", dont les paroles sont de Quinault et la musique de Lulli, fut d'abord accueillie avec froideur, mais eut bientôt un grand succès qui se prolongea durant 80 ans. Mariette, "Notes mss.", II, fol. 379 v°, n° 41 / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.