Tombeau de Maître André : [estampe] (1729?-1732?)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: Tombeau de Maître André : [estampe] (1729?-1732?) Mention de responsabilité: Gillot inv. / Huquier Sculp. ex.Adresse: A Paris chez la veuve de F. Chereau rue S.t Jacques aux Pilliers d'or avec privilege du Roi.Description matérielle: 1 est. ; gravure en taille-douce ; 16,2 x 21,2 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44568523, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb445685233Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [entre 1729 et 1732]. / Arlequin, coiffé de trois chapeaux superposés, danse entre Pasquariel à g. et Mezzetin à dr. / En marge, un quatrain, dédoublé : "La mort de Maitre André pour nous si formidable..." / Populus, n° 344 : "... Le sujet de cette estampe est tiré de la 1.re scène de l'acte II de "La Fausse Coquette", comédie en 3 actes jouée par les Comédiens Italiens le 18 décembre 1694. Cette pièce attribuée à Brugières de Barante, est contenue dans le "Theâtre Italien" de Gherardi. Mais il est probable que c'est à la suite d'une représentation de cette pièce par les Marionnettes du theâtre de la Foire, que Gillot a exécuté son dessin, et vraisemblablement à une époque plus tardive, vers 1710 ou 1715. Voici le résumé de la scène représentée : Arlequin, Pasquarie et Mezzetin pleurent la mort de Maître André, cabaretier. Arlequin paraît, ayant "trois chapeaux pointus sur sa teste" et tire de sa poche trois papiers. Il en donne un à chacun de ses compères et garde le troisième. Puis il explique que ce papier, c'est un "tombeau", c'est-à-dire une pièce de musique en l'honneur du défunt. Alors les trois amis chantent ce morceau funéraire, en s'accompagnant d'instruments imaginaires." / La gravure est en sens inverse du dessin original de Gillot. Ce dessin, à la plume, lavé de bistre, est au Musée du Louvre (n° 4194 du cat. de Guiffrey et Marcel) [information 1970]. Il est reproduit dans l'article de M. Émile Dacier cité à l'IFF18 HUQUIER (Gabriel), le père, 756 ("Revue de l'Art ancien et moderne", janvier 1924, 46). L'estampe est faussement intitulée "Le Tombeau de Maître André". Les auteurs du catalogue des dessins du Louvre ont conservé au dessin le titre de la gravure. "L'erreur est manifeste, dit M. Emile Dacier, mais on peut dire à la décharge de ces deux auteurs qu'ils ont péché contre la lettre et non contre l'esprit, puisque... la scène de la "Fausse coquette" dessinée par Gillot et gravée par Huquier contient en quelque sorte le prologue du Tombeau de Maître André." / Il en existe une copie allemande en sens inverse, publiée à Augsbourg par J. G. Böck (Populus, n° 344 A, p. 202) / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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