[Projets pour le palais du Buen-Retiro à Madrid] : [dessin] (1712-1715)
Données de base
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Titre et date: [Projets pour le palais du Buen-Retiro à Madrid] : [dessin] (1712-1715)
Mention de responsabilité: [Agence Robert de Cotte]Description matérielle: 25 dess.Matière: MadridBibliothèque nationale de France: Notice no 40262168, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40262168fSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Relations
Remarques et validité
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1712-1715]. / Le palais du Buen-Retiro dont la princesse des Ursins, alors à son apogée, commanda la reconstruction pour le roi Philippe V, se trouvait à l'Est de Madrid ; sa construction remontait à Philippe II et c'est Olivarès qui fit dessiner les jardins sous Philippe IV. Dès 1708, Robert de Cotte fut sollicité pour proposer plusieurs projets ; son dessinateur René Carlier, qui avait déjà travaillé sur le chantier de l'évéché de Chalons, fut envoyé à Madrid pour dresser des plans, notamment des jardins. Le 26 janvier 1713, R. de Cotte reçut confirmation définitive de la commande par le duc d'Antin, mais l'incompétence de Carlier, les critiques du résident de France à Madrid Orry, relatives à l'orientation du palais et au dessin des jardins, empêchèrent le commencement des travaux. En novembre de la même année, le marquis d'Aubigny demanda à R. de Cotte de commander à Guesnon des trumeaux et des dessus de cheminée, à Degoullons des boiseries, à Boulle un bureau et une commode et à Vassé des bronzes pour le nouveau palais ; en mai 1714, ce furent des glaces qu'Aubigny réclama et des cheminées de marbre exécutées par Tarlé. La disgrâce de la princesse des Ursins en décembre 1714 puis le départ d'Orry en 1715 ruinèrent tous ces projets. R. de Cotte tenta bien d'envoyer son fils, Jules Robert, à Madrid avec les deux projets qu'il avait imaginés et que Louis XIV avait approuvés pour essayer de convaincre Philippe V, mais sans succès. Les mémoires des différents fournisseurs requis pour la décoration demeurèrent impayés ; une vente des parquets et des menuiseries fut organisée qui ne produisit que 25 000 l. Seul Carlier parvint à demeurer sur place et collabora plus tard au chantier de La Granja.
Mentions dans d'autres contenus
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