Données de base
Fait partie d'une livraison: MERCURE GALANT. / DEDIÉ A MONSEIGNEUR / DAUPHIN. / JANVIER 1685. (Google Books)
Titre: Abjurations, [titre d'après la table]Incipit: Si l'Abjuration de Monsieur Vignes, Ministre de Grenoble, a faitPage(s): 157-168
Page(s) dans la numérisation: 176-187
Texte (OCR):
Mots clefs: Abjuration, Monsieur Vignes, Seigneur, Noblesse, Dauphiné, Religion prétendue réformée, Roi de Navarre, Maison d'Arbaud, Charges, Église catholique, Archevêque, Duc de Noailles, Honnêteté, Conversation, Pasteur, Erreur, ComplimentsDomaine: Théologie, religion, Sciences politiques, HistoireSi l'Abjuration de Monfieur
Vignes , Miniftre de Grenoble,
a fait grand bruit dans le Dauphiné
, celle de Monfieur d'Ar
baud , Seigneur de Blanfac, originaire
d'Arles , n'en a pas moins
fait dans le Languedoc . Ce Gentilhomme
, qui…
Vignes , Miniftre de Grenoble,
a fait grand bruit dans le Dauphiné
, celle de Monfieur d'Ar
baud , Seigneur de Blanfac, originaire
d'Arles , n'en a pas moins
fait dans le Languedoc . Ce Gentilhomme
, qui…
Résumé:
Le texte relate l'abjuration de Monsieur d'Arbaud, Seigneur de Blanfac, originaire d'Arles, qui a marqué le Languedoc. Ce gentilhomme, issu d'une ancienne famille noble, résidait à Nîmes et pratiquait la Religion Prétendue Réformée, comme ses prédécesseurs établis dans la région depuis un siècle. Son aïeul, initialement catholique, avait changé de religion en rejoignant le parti du roi de Navarre, devenu Henri IV. La famille d'Arbaud, respectée à Arles et en Languedoc, avait laissé des marques de sa piété dans les églises locales. Monsieur d'Arbaud, unique survivant de sa maison après la mort de son frère aîné au service du roi, était épris de belles-lettres et avait acquis des connaissances appréciées par les membres de l'Académie Royale d'Arles, qui souhaitaient l'y associer. Cette perspective, ainsi que les encouragements de l'archevêque d'Arles et de l'évêque de Mirepoix, l'incitèrent à reconsidérer sa foi. Lors d'une visite à Montpellier pour rencontrer le duc de Noailles, il eut plusieurs conversations avec des prélats qui le convainquirent progressivement de la vérité de la foi catholique. Après deux années de réflexion, il annonça son intention d'abjurer sa foi réformée et de se convertir au catholicisme. Il informa l'évêque de Mirepoix, le cardinal de Bonzy et l'intendant de sa décision. Il se rendit ensuite à Arles pour en parler avec l'archevêque et le coadjuteur, avant de se rendre à Montpellier où il abjura publiquement en présence de l'évêque d'Uzès et de l'évêque de Mirepoix. Cette conversion fut accueillie avec joie par les catholiques et avec consternation par les réformés, qui voyaient en lui un leader respecté. Monsieur d'Arbaud espérait également convertir ses dix enfants, plusieurs d'entre eux étant déjà catholiques. Il reçut des honneurs à Nîmes et à Arles, où toute la noblesse et le peuple vinrent le féliciter pour son retour à l'Église catholique. L'Académie Royale d'Arles exprima également sa joie d'accueillir un nouveau converti parmi ses membres.
Provenance
Langue et genre
Langue: FrançaisVers et prose: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire, Relation / Nouvelle politiqueCourrier des lecteurs: NonAutres relations, titre dans la table des matières
Fait partie d'un dossier: Au sujet de la Religion prétendue réforméeTitre d'après la table:
Abjurations,
Remarques et validité
Remarque:
Plusieurs numéros de pages (160-161, 164-165) sont par erreurs répétés, mais le texte est complet et suivi.
Mentions dans d'autres contenus
Aucune mention.