EPITRE A Madame la Marquise de Chabrillan, Niece du Marquis de la Fare, Commandant en Languedoc, par M. de ** à qui cette Dame avoit reproché en badinant, d'avoir dedaigné de faire des Vers à sa loüange.
Données de base
Fait partie d'une livraison: MERCURE DE FRANCE, / DÉDIÉ AU ROY. / MARS. 1730. (Google Books)
Fait partie d'une section: PIECES FUGITIVES, en Vers & en Prose.Titre: EPITRE A Madame la Marquise de Chabrillan, Niece du Marquis de la Fare, Commandant en Languedoc, par M. de ** à qui cette Dame avoit reproché en badinant, d'avoir dedaigné de faire des Vers à sa loüange.
Incipit: Je n'ai pas dedaigné, peu jaloux de ma gloire,Page(s): 437-439
Page(s) dans la numérisation: 16-18
Texte (OCR):
Mots clefs: Attraits, EspritEPITRE
A Madame la Marquife de Chabrillang
Niece du Marquis de la Fare , Commandant
en Languedoc , par M. de **
à qui cette Dame avoit reproché en bas
dinant , d'avoir dedaigné de faire des
Vers à fa loüange.
E n'ai pas dedaigné , peu jaloux…
A Madame la Marquife de Chabrillang
Niece du Marquis de la Fare , Commandant
en Languedoc , par M. de **
à qui cette Dame avoit reproché en bas
dinant , d'avoir dedaigné de faire des
Vers à fa loüange.
E n'ai pas dedaigné , peu jaloux…
Résumé:
L'épître est adressée à Madame la Marquise de Chabrillang, nièce du Marquis de la Fare, commandant en Languedoc. L'auteur répond à un reproche de la marquise, qui lui avait reproché de ne pas avoir écrit de vers en son honneur. Il affirme qu'il n'a pas dédaigné de chanter ses louanges et qu'il n'y a pas de sujet plus digne pour assurer une mémoire heureuse. Il compare la marquise à Vénus, soulignant que tous les attraits divers sont unis en elle, rendant l'objet le moins charmant admirable. Il mentionne le peintre Zeuxis, qui avait réuni les attraits de plusieurs beautés pour peindre Vénus, mais qui n'aurait pas eu besoin de cet assemblage s'il avait pu copier les charmes de la marquise. L'auteur reconnaît que la Nature est avare de ses dons, souvent partageant ses bienfaits entre plusieurs personnes, mais que la marquise possède à la fois l'esprit, la beauté et l'enjouement sans aucun défaut. Il la décrit comme belle sans fierté, sage sans rudesse, accompagnée de bonté et de douceur. Il admet que louer de tels charmes est difficile, même pour l'esprit le plus parfait ou le dieu des vers. Il exprime son inexpérience et sa crainte de l'échec, surtout si l'on ajoute les sujets de louange que lui offrent son oncle, sa mère et son époux. Il conclut en affirmant que cette matière exige un maître et non des écoliers.
Provenance
Langue et genre
Langue: FrançaisVers et prose: VersType d'écrit journalistique: PoésieCourrier des lecteurs: NonGenre littéraire: ÉpîtreAutres relations, titre dans la table des matières
Titre d'après la table:
Epitre en Vers,
Remarques et validité
Mentions dans d'autres contenus
Aucune mention.