REFLEXIONS sur la Question proposée dans le Mercure de Mars dernier. Pourquoi a-t'on plus de peine à pardonner à ceux qui prennent plaisir à voir les personnes calomniées, qu'à ceux qui sont Auteurs de la calomnie.
Données de base
Fait partie d'une livraison: MERCURE DE FRANCE, / DÉDIÉ AU ROY. / JUIN. 1733. / PREMIER VOLUME. (Google Books)
Fait partie d'une section: PIECES FUGITIVES, en Vers et en Prose.Titre: REFLEXIONS sur la Question proposée dans le Mercure de Mars dernier. Pourquoi a-t'on plus de peine à pardonner à ceux qui prennent plaisir à voir les personnes calomniées, qu'à ceux qui sont Auteurs de la calomnie.
Incipit: Il est naturel de pérvoir que l'on pourroit douter du fait énoncé dansPage(s): 1136-1142
Page(s) dans la numérisation: 103-109
Texte (OCR):
Mots clefs: Calomnie, Question, Personnes, Mal, Pardonner, Vol, ImaginationREFLEXIONS sur la Question proposée
dans le Mercure de Mars dernier .
Pourquoi a- t'on plus de peine à pardonner
à ceux qui prennent plaisir à voir les
personnes calomniées , qu'à ceux qui sont
Auteurs de la calomnie.
Lest naturel de prévoir que l…
dans le Mercure de Mars dernier .
Pourquoi a- t'on plus de peine à pardonner
à ceux qui prennent plaisir à voir les
personnes calomniées , qu'à ceux qui sont
Auteurs de la calomnie.
Lest naturel de prévoir que l…
Résumé:
Le texte publié dans le Mercure de France en juin 1733 aborde la difficulté de pardonner à ceux qui prennent plaisir à voir les personnes calomniées par rapport à ceux qui sont auteurs de la calomnie. Cette observation semble paradoxale, car la calomnie est un crime grave. Cependant, la haine, une passion violente, peut obscurcir la raison et rendre difficile le discernement. L'auteur ne généralise pas cette observation et suggère que la difficulté de pardonner dépend du caractère des personnes et des circonstances. Plusieurs raisons expliquent pourquoi certains trouvent plus difficile de pardonner à ceux qui se réjouissent des calomnies. Premièrement, les calomniateurs ont souvent un motif personnel, tandis que ceux qui se réjouissent des calomnies agissent par pure malignité. Deuxièmement, si les personnes qui se réjouissent des calomnies sont des parents ou des amis, la colère peut être plus intense. Troisièmement, la victime peut blâmer ceux qui donnent crédit aux calomnies, car cela permet à la calomnie de se propager. Enfin, la calomnie, une fois approuvée, se divulgue et s'amplifie, causant des blessures plus profondes. L'auteur conclut que la plupart des gens qui se réjouissent des médisances le font par légèreté et un penchant naturel à critiquer les autres, sans se rendre compte de leur déraison. Il ne cherche pas à excuser ces personnes, mais à expliquer pourquoi elles peuvent sembler aussi coupables que les auteurs de la calomnie.
Provenance
Signature:
Lieu: HeurgevilleProvient d'un lieu:
S. L. SIMONNET, Prieur d'Heurgeville.
Langue et genre
Langue: FrançaisVers et prose: ProseType d'écrit journalistique: Jeu d'esprit / QuestionCourrier des lecteurs: NonAutres relations, titre dans la table des matières
Constitue la réponse à un autre texte:
Titre d'après la table:
Refléxions sur la Question, Pourquoi a-t'on plus de peine à pardonner à ceux qui prennent plaisir à voir les personnes calomniées, &c.
Remarques et validité
Mentions dans d'autres contenus
Aucune mention.