TROISIÈME Lettre d'un Professeur de l'Université de Paris, à un Principal de Province, sur le Bureau Typographique.

Données de base

Fait partie d'une section: PIECES FUGITIVES, en Vers et en Prose.Titre:

TROISIÈME Lettre d'un Professeur de l'Université de Paris, à un Principal de Province, sur le Bureau Typographique.

Incipit: Nous voicy donc enfin arrivez, Monsieur, au plus bel endroit
Page(s): 1092-1108
Page(s) dans la numérisation: 273-289
Texte (OCR):
ROISIEME Lettre d'un Professeur
del'Université de Paris , un Principal
de Province , sur le Bureau Typogra
phique.
Ni
Ous voicy donc enfin árrivez, Monsieur , au plus bel endroit de la Lettre , qui paroît au Buraliste , bien audessus des Vers de M. le…
Mots clefs: Professeur d'Université, Bureau typographique, Société des arts, Collège du Plessis, Académies, Machine typographique, Méthodes, Alphabet, Syllabes, Ecoles d'Europe, Enfants typographes, Précepteurs typographistes, Docteur Abécédiste, BuralisteDomaine: Philologie, connaissance des langues, Pédagogie
Résumé:
Une lettre d'un professeur de l'Université de Paris et d'un principal de province discute du Bureau Typographique, une invention de M. Dumas. Un certificat de la Société des Arts, daté du 17 décembre 1730, loue cette invention pour son efficacité à enseigner aux enfants les lettres, l'orthographe et les principes de base du latin. Les commissaires de la Société des Arts, Messieurs Medallon, Romieu, Degua et Remond, affirment que cette méthode mérite une entière préférence sur les méthodes traditionnelles en raison de son approche ludique et mécanique, adaptée à l'intelligence des jeunes enfants. Le professeur et le principal expriment des doutes sur la rapidité avec laquelle la Société des Arts a évalué et approuvé l'invention, soulignant que seulement 112 jours séparaient la délibération initiale de la Société et le rapport final. Ils remettent également en question la portée du certificat, notant qu'il ne couvre pas l'enseignement du grec, de l'hébreu, de l'arabe, ni d'autres matières. Ils comparent l'invention des lettres et des syllabes, présentes dans tout alphabet, à l'invention du Bureau Typographique, estimant que les premières méritent une préférence. Le texte discute également de l'efficacité de la méthode d'apprentissage de la lecture à travers des bureaux typographiques. Les 'Enfants Typographes,' dirigés par leurs précepteurs, commettent souvent des erreurs orthographiques. Cependant, plusieurs exemples d'enfants ayant appris rapidement grâce à cette méthode sont mentionnés, comme une fille de moins de trois ans chez un marchand de soie et un garçon chez M. Procope. Le buraliste critique les 'nouveaux Méthodistes' qui tombent dans le sophisme de prendre pour cause d'un effet ce qui ne l'est pas. Il cite des exemples comme Don Ventura de Liria et le petit Remilli, qui ont réussi grâce à cette méthode. Le texte mentionne que des personnalités comme Monseigneur le Dauphin et Mesdames de France utilisent cette méthode, bien que le buraliste attribue leurs succès à leur naturel et à leurs instructeurs plutôt qu'au bureau typographique. Enfin, des informations sur l'achat des bureaux typographiques et des maîtres typographiques sont fournies, avec des prix allant d'une pistole à dix pistoles. Le buraliste affirme que l'auteur ne distribue pas ses bureaux gratuitement, contrairement à ce qui a été mentionné précédemment.

Provenance

Nom de l'auteur: Un Professeur de l'Université de ParisGenre: HommeCollectivité: NonProvient d'un lieu:
Paris ? (Capitale d'une entité politique, Google Maps)

Langue et genre

Langue: FrançaisVers et prose: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraireCourrier des lecteurs: Non

Autres relations, titre dans la table des matières

Titre d'après la table:

Troisiéme Lettre d'un Professeur sur le Bureau Typographique,

Remarques et validité


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