SATIRE Contre les Maris. / SATIRE.
Données de base
Fait partie d'une livraison: MERCURE GALANT. / JANVIER 1714. (Gallica)
Titre: SATIRE Contre les Maris. / SATIRE.
Incipit: Non chere Eudoxe, non, je ne puis plus me taire,Page(s): 121-168
Page(s) dans la numérisation: 151-198
Texte (OCR):
Mots clefs: Maris, Époux, Femme, Amour, Coeur, Laquais, Victoire, HôpitalSATIRE
Contre les Maris.
Preface.
Quelque chose que je
dise contre le Mariage,
mon dessein n'est pas d'en
détourner ceux qui y font
portez par une inclination
naturelle; mais feulement
de faire voir que les dégoûts
&…
Contre les Maris.
Preface.
Quelque chose que je
dise contre le Mariage,
mon dessein n'est pas d'en
détourner ceux qui y font
portez par une inclination
naturelle; mais feulement
de faire voir que les dégoûts
&…
Résumé:
Le texte est une satire contre les maris, présentée sous forme de dialogue entre l'auteur et Eudoxe. L'auteur précise que son but n'est pas de dissuader ceux qui sont naturellement enclins au mariage, mais de montrer que les désagréments et les chagrins du mariage proviennent souvent des maris plutôt que des femmes. Il espère obtenir le soutien des dames pour éviter les critiques. La satire met en garde contre les dangers et les contraintes d'un mariage hâtif. Les femmes y sont décrites comme des victimes innocentes des lois et des maximes injustes qui les soumettent à des maris trompeurs. Le texte critique les maris, souvent pardonnés et soutenus par la société malgré leurs défauts. L'auteur illustre ses propos par divers exemples de maris avares, joueurs, volages ou jaloux, qui causent du malheur à leurs épouses. Il décrit des situations où les maris ruinent leur famille par leur avarice, leur passion pour le jeu ou leurs infidélités. La satire se termine par une réflexion sur la jalousie excessive et destructrice de certains maris, qui finissent par causer leur propre malheur et celui de leurs épouses. Le texte décrit également une scène tumultueuse et chaotique, où un homme, après des efforts violents, est submergé par des vapeurs mortelles et retombe dans un réduit. Le jour venu, des témoins découvriront les excès de la nuit, observant des comportements insolents et honteux. Un homme est porté près de sa femme, charmé par cette femme malgré le chaos. Le texte critique ensuite les comportements des maris et des pères, soulignant leurs défauts tels que la brutalité, la négligence, la débauche et l'ombrage. Il oppose ces comportements à ceux d'un amant sincère et complaisant, qui prouve constamment son amour. L'auteur conclut en affirmant que pour se faire aimer, il faut se rendre aimable. Il invite à éviter les portraits négatifs et à vivre dans le repos, rejetant les martyres du mariage. En référence à Juvenal, il conclut que celle qui repousse un homme est plus folle que lui. Le texte se termine par les initiales J. L.D.L.
Provenance
Signature:
Est rédigé par: Jean-François Regnard
J. L. D. L.
Langue et genre
Langue: FrançaisVers et prose: VersType d'écrit journalistique: PoésieCourrier des lecteurs: NonGenre littéraire: SatireAutres relations, titre dans la table des matières
Fait partie d'un dossier: Colloque sur Dufresny : communication de Léa Kipfmüller et Timothée LéchotTitre d'après la table:
Satire contre les Maris.
Remarques et validité
Remarque:
Cette satire qui prend les maris pour cible précède immédiatement l'annonce d'un mariage. / Dans l'exemplaire consulté, la numérotation des pages saute de la page 144 à la page 121.
Mentions dans d'autres contenus
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