Personne

Imprimeur-libraire ; imprimeur du Roi et du collège d'Alençon (1770) ; de monseigneur l'évêque de Sées ; de Monsieur [frère du roi] (1776) ; de l'Assemblée provinciale (1788) ; du département de l'Orne (1790-1791) ; imprimeur (et membre) de la Société des amis de la Constitution d'Alençon (1790) ; imprimeur des autorités constituées (1795) ; seul imprimeur de la préfecture de l'Orne (1800) – Fils de l'imprimeur-libraire d'Alençon Louis Malassis dit (déjà) le jeune (1714-1764). Succède à sa mère, veuve de Louis Malassis. Reçu imprimeur par arrêt du Conseil du 19 fév. 1770. Dès déc. 1767, il aurait travaillé pour l'imprimeur-libraire de Saint-Malo Louis-Philippe-Claude Hovius, alors interdit d'exercice. Imprime à nouveau pour lui en 1770-1771 la réimpression du "Procès instruit extraordinairement contre MM. de Caradeuc de La Chalotois et de Caradeuc..." Arrêté sur dénonciation le 7 mai 1771, emprisonné au château de Caen, ainsi qu'Hovius et le libraire de Caen Jean-Jacques Manoury, et transféré le 21 mai à la Bastille, dont il sortira le 14 ou 17 juillet suivant. Franc-maçon. Imprime et dirige le premier journal d'Alençon, les "Affiches, annonces et avis divers de la province du Perche" à partir de janv. 1788. Aurait imprimé dans un atelier clandestin situé dans sa cave, en 1789, l'"Histoire secrète de la cour de Berlin", libelle en 2 vol. in-8° attribué à Honoré-Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, et condamné par arrêt du parlement de Paris du 10 fév. 1789. Imprime le "Journal des administrations" (1789), le "Journal pour le département de l'Orne" (mars 1790 - 1791 puis à nouveau à partir de 1803) et travaille au "Journal de Mortagne". Juge au tribunal de commerce, administrateur des hospices, membre du conseil municipal d'Alençon. Père de Louis-Charles-Jean-Baptiste Malassis (1768-1799) dit "Malassis fils du jeune", qui exerce comme imprimeur de 1791 à sa mort en oct. 1799. Jean-Zacharie Malassis est breveté imprimeur le 15 juillet 1811, libraire le 1er janv. 1813 (brevet renouvelé le 27 juillet 1818). Devenu aveugle, il se démet le 28 oct. 1816 de son brevet d'imprimeur en faveur de son petit-fils Jean-Zacharie-Augustin Poulet-Malassis, breveté en sa succession le 27 mai 1817. Se démet de son brevet de libraire en faveur du même, breveté en sa succession le 27 nov. 1827. Décédé en nov. 1828 – Travaille en association d'août 1809 à 1813 avec son cousin François-Charles Malassis de La Cussonnière (1743-1829), puis à partir de 1813 avec le fils de celui-ci, Marie-Joseph Malassis de La Cussonnière.