Personne

Imprimeur-libraire et journaliste – Établi en association avec l'imprimeur Jean-Baptiste Cérioux dès le mois de mai 1792 et jusqu'en avril 1793 au moins ; impriment ensemble à partir de juillet et jusqu'au 22 sept. 1792 le "Journal du soir de la rue de Chartres, n° 67" de René Legrand, périodique concurrent du "Journal du soir" des frères Chaignieau, puis, après une brouille avec le rédacteur, la continuation apocryphe de cette feuille, le "Journal du soir de la rue de Chartres, n° 86". Imprime en déc. 1792, avec René-François Lebois cette fois, une autre édition du "Journal du soir de la rue de Chartres, n° 86". Imprime en association avec Berthelot à partir de 1793 et jusqu'en sept. 1795 le "Courrier de la Convention et de la guerre". Interpellé en tant que rédacteur du "Courrier de la Convention et de la guerre" en oct. 1793 pour un article publié le 23 sept. 1793. Imprimeur et propriétaire du "Courrier national" en 1797 et de son éphémère suite, la "Feuille du jour". Arrêté et détenu en mars 1810 pour avoir publié des pamphlets royalistes, son stock de livres est saisi et mis au pilon le 3 avril 1810. Breveté libraire le 1er oct. 1812 (brevet renouvelé le 30 mars 1820). Sa demande de brevet d'imprimeur en 1823-1824 est rejetée. Condamné à 50 000 francs d'amende le 5 janv. 1825 pour avoir publié en 1824 des "Mémoires de Joseph Fouché" en faisant croire que Fouché en était l'auteur. Se démet de son brevet de libraire le 3 mars 1828 en faveur de sa femme Alexandrine-Marie Wolff, qui poursuit l'activité de libraire jusqu'en 1834 sous la raison "Lerouge-Wolff". Décédé à Paris en août 1833, dit alors âgé de 67 ans dans son acte de décès – A travaillé en association avec Jean-Baptiste Cérioux de mai 1792 à avril 1793 ; puis brièvement avec René-François Lebois en déc. 1792 ; avec Berthelot de 1793 à sept. 1795.