Personne

Imprimeur-libraire ; à Montauban et à Beaumont-de-Lomagne, imprimeur de la République – Natif de Vaissac, près de Montauban. Professeur à Paris à partir de 1785. Écrivain politique jacobin ; volontaire de la garde nationale parisienne ; rédacteur du périodique "La Lanterne aux Français" (1790). S'établit imprimeur à Montauban en fév. 1794, avec son frère cadet Jean-Charles Baillio ; se transporte dès juin 1794 à Castelsarrasin, avec, au printemps 1795, une annexe à Beaumont. De retour à Paris en l'an IV (1795-1796). En 1798-1799, publie aussi sous la raison : "Imprimerie des Affiches du jour". Encore en vie en juillet 1824 d'après le "Journal de Tarn-et-Garonne", après s'être retiré de la librairie en 1800 et avoir beaucoup voyagé à travers le monde. Probablement à rapprocher du "Baillio" qui aurait été imprimeur au Cap-Français (aujourd'hui Cap-Haïtien) en 1791 - déc. 1792 et aux Cayes en Haïti en 1804-1810 puis imprimeur du gouvernement de Simon Bolivar en 1810-1816 à Caracas et pendant l'expédition navale de celui-ci à partir des Cayes sous le nom de "Juan Baillio" ou "Bailio" ; ce Juan Baillio, dont on perd la trace en juillet 1816, après la défaite d'Ocumare, est dit alors âgé de 64 ans (cf. Paul Verna, "Tres Franceses en la independencia de Venezuela", Caracas, 1971) – En 1795-1797, à Paris, imprimeur associé au libraire Dominique Colas (fils).