Personne

Imprimeur-libraire et éditeur ; imprimeur en taille-douce ; graveur et fondeur de caractères ; "imprimeur des Lois" ; imprimeur de la préfecture [de la Gironde] ; de l'Académie royale [de Bordeaux] ; imprimeur du Roi (1830) – Fils de l'imprimeur-libraire Jean-Baptiste I Pinard, avec qui il travaille en association à Bordeaux, de 1779 au début du XIXe siècle, sous la raison "Pinard père et fils". Initié à la franc-maçonnerie le 29 juin 1781 (loge "La Française"). En 1794-1795, les Pinard rachètent l'imprimerie des frères Labottière. Au début du XIXe siècle, Jean-Baptiste II Pinard dirige l'entreprise. Représente aussi la maison Firmin-Didot à Bordeaux. Sous la Restauration, il est autorisé à imprimer à Bordeaux une feuille hebdomadaire d'annonces de commerce en langue anglaise. Également "marchand et fabricant de papiers". Serait venu à Paris dès 1818 (peut-être chez les Firmin-Didot : Ambroise Firmin-Didot témoigne de son habileté et fait son éloge dans son "Essai sur la typographie", 1851). Attesté à Paris en tant que libraire à partir de 1820. S'y établit imprimeur sous la raison "J. Pinard", grâce à son protecteur A. Firmin-Didot qui lui fait obtenir un brevet d'imprimeur en lettres, le 9 avril 1823, en succession de Nicolas-Vigor Renaudière. Breveté libraire le 16 sept. 1828. Lors de la crise de la librairie de 1830, un prêt lui est accordé en vertu de la loi du 17 oct. 1830. Sa fille Catherine-Anaïs Pinard est brevetée en sa succession le 29 déc. 1831 – Pinard père et fils sont associés aux frères Labottière (Jacques et Antoine) dès 1789 à Bordeaux.