Personne

En apprentissage dès juin 1612. Reçu libraire le 27 janv. 1622. En fév. 1626, aurait reçu son fils Jean Daubin comme apprenti. Malgré l'interdiction posée par un arrêt du Conseil du 11 janv. 1629, il fait réimprimer Les Mémoires de la roine Marguerite d'Auger de Mauléon de Granier. Poursuivi de ce fait devant la chambre civile du Châtelet de Paris, il est condamné le 15 mai 1629, tout comme les libraires parisiens Pierre Lamy et Gervais Alliot, à verser une amende de 100 l. et à être emprisonné. Fait appel de cette sentence et obtient son annulation. Ferait par ailleurs partie des libraires-relieurs qui, contraints de se retirer dans le quartier de l'Université, auraient néanmoins persisté, en 1649-1650, à estaler à la pointe de l'Isle [de la Cité] devant le Cheval de bronze avecque armes à feu, à dessein par un complot fait entre eux de s'y maintenir par force et auraient menacé le syndic Mathieu III Guillemot. Publie parfois des opuscules facétieux. En activité jusqu'en 1659 au moins. Père du libraire-relieur Eustache II Daubin, entré en apprentissage en juin 1656 chez Jean Le Rond. Beau-père (1663) du libraire-relieur Charles Blosset. Décédé avant sept. 1663 – En 1629-1630, travaille en association avec le libraire parisien Denis de Cay.