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Titre

EGLOGUE.

Page de début
10
Page de début dans la numérisation
18
Page de fin
15
Page de fin dans la numérisation
23
Incipit

Je n'attendray point que vous m'ayez fait connoistre / Assise au bord de la Seine

Texte
Je n'attendray point que
vous m'ayez fait connoistre
le plaisir que vous aura infailliblementcausé
la lecture
de l'Idille de Madame
des Houlieres, employé
dans la premiere Partie de
cette Lettre, pour vous envoyer
un autre Ouvrage
de cette illustre Personne.
En voicy un Pastoral, dont
les Vers aisez, doux & naturels
, vous feront admirer
de plus en plus la beauté
de son Génie.
EGLOGUE.
ASjifi AH berd de la Seine
SurlefAnchtnt d'un CofteAN,
La Bergere Celtmcne
Laisepaijtreson Troupeau.
Il defeend dans /4 Prairie
SeAns quelle daignefinger le Loup peurramanger
SaBrebis la plmchérie.
Lesouvenir d'fin Berger
Jguc la Fortune cruelle
Force à vivre cloiçnê d'¿lic
Dtids un Climat EtfllrJlJr,
Cause la langueur mortelle
-..!!i Iny fait tout né^ligcY.
Tantojl cédantalaferce
Defis amoureux transports,
Elle grave sur l'etorce
Des Arbriffeaux de ces bords,
Puisse durer, puisse croistre
L'ardeur de mon jeune Amant,
Comme feront sur ce Hestre
Ces marques de mon tourment!
Tantost misant sur lefahlt
Le ??cmd'Acar:te & le fien,
Elle trouve infoportable
'u,'$ Zephirimpitoyable
En !/l/!,"t n'en laisse rien.
Quelle cruelle avanrurc,
1/ r A Dit- elle avec un forpir,
Si ce qu'a faitle Zéphir
M'est un veritable augure,
Que de si tendres amours,
Ne dureront pas toújours!
Je briferois ma Musete
S'il estoit un Iin posteur,
Et du fer de ma Houlete
Je me percerois le coeur.
A ces mots, elle repajjè
Dans sen esprit alarmé,
L'eir,A-str,ziis,l'estrit, I.-i
Î)
t,,ace
L'airyles
traits, l'ejlrit, lagrâce
De ce Berger trop atmr.
Les Op/caux de ce Bocare
SSceti,.'i-,iffnntptpootturrécccoouûteterrÓ
Ce qu'UsC'entendentchanter
Du beau Berger qui Rengage.
Ils voudraient le répeter,
Max leurplu& tendreramage
JNe~la fiauroit imiter. cette trijie Amante
Ne voit sur lherbe Îlaj/aldc
ïvlcjth'cr d'heureux Amans,
Qu'eue nesi reprefcote
Combien Cabsence d'Acante
Luycousse de doux immens.
Jamais des Bergersne viennent
De ces bords délicieux
Ou Jes dcfiwsleretiennent7
J$ueson amour curieux
Ne s'informeJices Lieux
OntdesNymphes assez, belles
Pourfaire des Infdclier.
Enfin millefois lejour
Bile veut, elle appréhendé
Tout ce que craiht &demande
Le'(pl)u"s violent amour. doitplaindre uneBergere
Si pÚlc a sdidrm.ir!
Tourqucy du plaisir etaimer
Faut-ilsefaire une affaire?
Jjjhtels Bergers en font autant
Daï;J £heureuxfiecle où nomjomwcs?
Mante quelle aime tant
Elflns -doute un Jnconfinnt
Comme tow les autres Hlmmts.
Genre
Collectivité
Faux
Langue
Vers et prose
Type d'écrit journalistique
Courrier des lecteurs
Faux
Genre littéraire
Est rédigé par une personne
Fait partie d'un dossier
Soumis par delpedroa le