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530
Incipit

LETTRES DE M. L'ABBÉ DE *** A SES ELEVES. A Paris, chez Claude Hérissant,

Texte
LETTRES DE M. L'ABBÉ DE *** A SES
ÊLEVES . A Paris , chez Claude Hériſſant ,
rue neuve Notre-Dante , à la Croix d'or &
aux trois Vertus , fecond volume. in- 1 z.

On a rendu compte dans le Mercure
de .... 1752 , du premier volume de ces
lettres imprimées à Paris en 1751 ; chez
la veuve Colombat.
L'auteur avoit promis feize lettres . Le
premier volume en contient dix , & le fe
cond préfente les fix dernieres , dont l'ob
jet eft de prouver l'existence des termes
énigmatiques & généraux dans les ouvra
ges prophétiques , & de faire fentir qué
leur intelligence eft néceffaire pour entendre
parfaitement le fens littéral hiſtorique
des Prophetes , des Pfeaumes , de Job , des
Cantiques , & de quelques autres prophé
ties répandues dans l'Ecriture Sainte .
Ainfi la premiere lettre de ce fecond
volume , qui eft la X I dans l'ordre des
feize , eft employée à parler du ftyle prophétique
& des raifons de fon obfcurité ;
& depuis la page so jufqu'à la page 70 ,
où finit la lettre XI , l'auteur commence
à faire un effai fur une partie des termes
énigmatiques qu'il doit traiter dans la lettre
fuivante.
La XII lettre entre tout-à -fait en
matiere ; on y voit quantité de paffages
64 MERCURE DE FRANCE.
с
des livres prophétiques , développés relativement
au fens littéral exigé par l'hiſtoire ;
mais l'auteur ne fe contente pas de morceaux
détachés , qui pourroient ne pas
fatisfaire , faute de liaifon avec ce qui précede
& ce qui fuit. Il prend donc une
prophétie entiere , l'une des plus difficiles
qu'il ait pu choifir. C'eft le chapitre 14
d'Ifaïe , depuis le premier jufqu'au 22
verfet inclufivement. Cette lettre étoit
trop longue pour ne la pas divifer en deux
parties. La premiere contient deux avertif
femens ; l'un traite des quatre termes énigmatiques
, dont l'intelligence eft abfolument
effentielle à la lettre hiftorique de
cette prophétie d'lfaïe. Le fecond avertif
fement contient fept remarques grammaticales
, fuivies d'une obfervation fur l'u
fage de la profopopée dans les faints Livres.
Après les deux avertiffemens on trouve le
précis de la prophétie : elle regarde , dans
le premier fens littéral , la chute de l'empire
de Babylone ; on paffe enfuite à une
double verfion latine , dont la premiere
conferve fes termes énigmatiques , & la
feconde les développe : une verfion françoiſe
dans le même goût fuccede à la latine.
L'Auteur termine cette premiere parrie
par quelques remarques fur le peu d'ordre
avec lequel on a traité jufqu'ici ces
MAR S. 1755. 65
vingt-deux premiers verfets du chap. XIV
d'Ifaïe.
La feconde partie de la XII lettre comprend
les notes indifpenfables à l'intelligence
d'une pièce auffi difficile , quant au
fens littéral de l'ancien Ifraël ; mais afin
qu'on ne croye pas que cette explication
puiffe nuire au fens de l'Eglife chrétienne
attaché néceffairement à ce texte d'Ifaïe ,
l'auteur préfente d'autres notes relatives
au nouvel Ifraël ; elles font fuivies d'une
double verſion françoiſe , mife au - deſſous
de la verfion littérale relative à l'ancien
Ifraël. Cette lettre finit par une courte
réflexion fur la ſurpriſe que pourra cauſer
à quelques perfonnes l'établiffement d'un
double fens littéral , dont cependant les
preuves font dans les Peres , les Théologiens
, & les plus habiles commentateurs.
La XIII lettre roule fur les termes gé
néraux ou indéterminés , qu'il faut reftreindre
aux fignifications particulieres
exigées par les vues du Prophéte . On donne
en preuve les deux petits Cantiques
contenus dans le XII chapitre d'Ifaïe . Deux
fimples notes de l'auteur développent en
très- peu de mots le double fens de cette
prophétie , quant à l'ancien & quant au
nouvel Ifraël . On trouve enfuite l'examen
de plufieurs termes généraux du Pleaume
66 MERCURE DE FRANCE.
XXXVI . Heb. XXXVII , Noli amulari , &
d'un affez grand nombre d'autres , & furtout
des mots mifericorde & vérité qui ,
reftreints à leur vraie & exacte fignifica
tion , jettent un grand jour fur les paſſages
où ils fe rencontrent.
La lettre XIV eft une fuite du traité des
termes généraux .L'auteur apporte en preuve
le Pf. 1. Beatus vir , &c. qu'il regarde comme
un tiffu de termes indéterminés qui
reftreints au fens exigé par le Prophéte
s'entendent d'abord des Apoftats du tems
de la captivité de Babylone , & enfuite
de ceux de l'Eglife chrétienne ; des notes
étendues fuivent le texte , & nous paroiffent
comme démonftratives.
La X Ve lettre eft uniquement occupée
à prouver que les termes énigmatiques &
généraux qui font en ufage dans les li
vres prophétiques , entrent auffi dans la
compofition des Cantiques du N. T. On
en donne pour exemple le cantique Bene
dictus Dominus , Deus Ifraël.
La XVI ne contient point le Pf. LXVII .
Heb. LXVIII . Exurgat , Deus , promis dans
le volume I. Ce chef-d'oeuvre de la poëfie
des Hébreux , accompagné de notes , eût
donné trop d'étendue à ce fecond volume.
L'auteur à donc prié quelques - uns des
éleves qu'il a formés , de fe charger de
MARS. 1755. 67
"
l'édition de ce Pfeaame . Mais pour mieux
entendre tout ce que ceci veut dire , il eſt
néceffaire de fçavoir que depuis plus de
dix ans , il fe forme parmi les RR. PP.
Capucins de la rue faint Honoré , un petit
nombre de gens de lettres qui fe font
confacrés à l'étude du double fens litteral
de l'Ecriture Sainte . L'auteur de ces lettres
a tellement goûté leur maniere de travailler
, qu'il leur confie non-feulement fon
Exurgat , mais auffi Pexécution entiere de
fon plan , dont on lit l'efquiffe aux pages
454 & 455 de ce volume. On voit dans
cette X V I lettre , les avis qu'un pere ,
non-feulement tendre , mais éclairé , donne
à des enfans pleins d'un amour inaltérable
pour l'Ecriture Sainte , d'un courage à
toute épreuve & d'un travail infatigable.
Ils vont feconder dans peu les vûes de
leur maître , puifqu'ils donnent inceffamment
quatre volumes in- 12. pour commencer
l'exécution du travail qu'il leur
remet entre les mains .
Tel eft l'extrait du fecond volume des
lettres de M. l'Abbé de *** à fes éleves.
Quoique le mérite de cet ouvrage ne puiffe
être apprécié dans toute fa valeur que par
ceux qui ont fuivi & qui fuivent encore
fes leçons publiques ou particulieres , toujours
gratuites , il eft cependant aifé de
68 MERCURE DE FRANCE .
fentir que fon plan eft établi fur les folides
principes qu'il a puifés dans les premieres
fources pendant près de cinquante
ans d'étude.
ODES D'HORACE traduites par feu M.
l'Abbé Desfontaines , in - 12 . petit format ,
1754. A Paris , chez Chaubert , quai des
Auguftins ; avec approbation & privilege
du Roi. Nous avons vû des exemplaires de
cet ouvrage , qui au lieu de Paris portent
le nom de Berlin ; mais ils font f
femblables la forme & les caracteres ,
pour
que nous ne doutons point qu'ils ne fortent
de la même preffe ; la feule différence
que nous y avons remarquée eft que
dans les exemplaires de Paris on a retranché
les odes qui ne fe lifent point dans les
Colléges , & qu'elles fe trouvent dans ceux
de Berlin , au frontifpice defquels on lit
une épigraphe qui fait honneur aux fentimens
du Libraire qui diftribue les uns &
les autres , & à laquelle nous foufcrivons
volontiers.
Quis defideriofit pudor aut modus ,
Tam cari capitis. Hor. Od. XXIV. 1. I.
BIBLIOTHEQUE HISTORIQUE ET CRITI
QUE DU POITOU , contenant les vies des
MARS.
1755. 69
fçavans de cette province depuis le troifiéme
fiécle jufqu'à prefent ; une notice
de leurs ouvrages , avec des obfervations
pour en juger , &c . A Paris , chez Ganneau
, Libraire , rue Saint Severin , à S.
Louis & aux armes de Dombes. 1754 .
Cinq gros vol. in- 12 .
:
Il y a déja du tems que cet ouvrage a
paru cependant comme les Mercures précédens
n'en ont point parlé , nous nous
faifons un devoir de l'annoncer aujour
d'hui. Il feroit inutile d'entrer dans aucun
détail fur la forme que l'auteur a jugé
à propos de lui donner , ni fur la façon
dont il s'y eft pris pour le traiter. Le
compte exact qu'on en a rendu dans la
plupart des Journaux doit fuppléer fuffifamment
à notre filence. Nous obferverons
feulement que fi dans le nombre des
fçavans qui trouvent leur place dans cette
bibliotheque , il y en a qui fe font fait un
nom fameux dans la république des lettres ,
il s'en rencontre beaucoup auffi dont la
réputation ne paffe point les limites du
Poitou .
LA VIE DES PEINTRES FLAMANDS , ALLEMANDS
ET HOLLANDOIS , avec des portraits
gravés en taille-douce , une indication
de leurs ouvrages , & des réflexions
70 MERCURE DE FRANCE.
fur leurs différentes manieres. Par M. J. B.
Defcamps , Peintre , membre de l'Académie
royale des Sciences , Belles- Lettres &
Arts de Rouen , & Profeffeur de l'Ecole
du deffein de la même ville . A Paris ,
chez Defaint & Saillant , rue Saint Jean de
Beauvais ; Piffot , quai de Conti ; Durand
, rue du Foin , en entrant par la rue
Saint Jacques , la premiere porte cochere.
1754. Tome fecond , gros in-8 ° . Il y a
lieu d'efpérer que le public ne fera pas
un accueil moins favorable à ce volume
qu'à celui qui l'a précédé.
LE CALENDRIER DES LABOUREURS ET
DES FERMIERS , contenant les inftructions
néceffaires la conduite & pour le
pour
maniement d'une ferme dans tous les mois
de l'année ouvrage néceffaire aux per
fonnes qui vivent à la campagne , & à celles
qui font valoir leur bien. Traduit de
l'Anglois , fur la fixième édition de M.
R. Bradeley de la Société royale de
Londres , & Profeffeur de Botanique dans
l'Univerfité de Cambridge . A Paris , chez
Briaffon , Libraire , rue Saint Jacques , à
la Science. 1755 , vol. in- 12.-
ANALYSE DES DISSERTATIONS SUR PLUSIEURS
MATIÈRES MEDICO - PHYSIQUES . Par
MARS. 1755. 71
M. Olivier de Villeneuve , Docteur de la
Faculté de Médecine de Montpellier ,
Doyen des Médecins de la ville de Boulogne-
fur-mer. A Utrecht , 1754 , petit in-
12. 100 pages.
. DEMONSTRATION DE LA QUADRATURE
DU CERCLE ; par M. le Chevalier de Caufans
, ci - devant Colonel du Régiment
d'Infanterie de Conti . A Paris , chez Delaguette
, rue Saint Jacques , à l'Olivier ;
·in-4°. 22. pages.
On a toujours été jufqu'ici perfuadé
& non fans raifon , de l'inutilité des efforts
que l'on voudroit employer pour parvenir
à la découverte de la Quadrature du
cercle . On s'eft réuni à en regarder la démonftration
, non feulement comme impoffible
, mais comme impliquant les contradictions
les plus évidentes en géométrie .
Il n'eft donc pas aifé de détruire un préjugé
qui paroît fi bien fondé. Cependant
M. le Chevalier de Caufans, fans s'effrayér
des difficultés qu'on peut lui oppofer , n'a
pas laiffé de tenter la chofe en queftion .
Un grand nombre de perfonnes qui ont de
la peine à s'imaginer qu'elle foit traitée
férieufement, n'auroient pas manqué d'imputer
les tentatives de M. le Chevalier à
un pur jeu d'efprit.; il a pris la fage pré72
MERCURE DE FRANCE.
caution de leur ôter cette penfée , en propofant
la foufcription de la fomme de dix
mille livres à quiconque prouvera géométriquement
un paralogifme dans fa prétendue
quadrature du cercle qu'il s'efforce
de démontrer dans le petit ouvrage que
nous annonçons. Le prix confidérable attaché
à fa réfutation devoit néceffairement
attirer fur les bras de M. de Caufans
de puiffans adverfaires , qui fe difputaffent
à l'envi le mérite ( fi toutefois c'en eſt un )
de ruiner les conféquences fur lefquelles
il l'a bâtie ; mais il ne s'étoit peut- être pas
attendu à voir dans la foule des concur
rens entrer en lice une perfonne d'un ſexe ,
qui femble moins faite pour fe livrer à des
études épineufes & abftraites que pour
s'occuper des matieres d'agrément. Mlle
Le Mire , choquée de l'injufte prévention
où l'on eft contre les femmes , a été ja
loufe de l'honneur de les juftifier , en montrant
que leur efprit eft capable d'atteindre
aux vérités géométriques , fur lefquelles
il leur arrive de raifonner plus conféquemment
que bien des hommes. Elle a
donc jugé à propos de fe mettre fur les
rangs ; & pour cet effet elle a cru devoir
rendre public le fruit de fon travail , qui
paroît fous ce titre Le Quadricide , ou Paralogismes
prouvés géométriquement dans la
Quadrature
MARS. 1755 .
73
Quadrature de M. de Caufans. Par Mile
L.A. Le Mire , veuve J ... in- 4° . 28 pag.
chez Delaguette , & c.
Le long féjour que M. Galland a fait
dans les Etats du Grand Seigneur en qualité
d'Interpréte du Roi pour les Langues
orientales , l'a mis à portée de travailler
pour l'inftruction du public , en lui apprenant
ce qu'il a eu occafion d'y voir de plus
curieux. Comme il s'en eft rendu les langues
familieres , il n'a pas cru inutile de
commencer par la traduction de trois petites
pieces écrites par divers auteurs Mu
fulmans , dont les deux premieres tendent
à donner une idée des rits & c'es cérémonies
qui fe pratiquent au pélerinage de la
Mecque , des points fondamentaux de la
religion mahométane , & des obfervances
qu'elle impofe. On fe propofe dans la troifieme
de faire connoître la maniere dont
les Turcs cultivent les fciences. Cet ou
vrage de M. Galland eft compofé de cinq
morceaux différens , qui forment un recueil
qu'il difpofe en cet ordre. 1 ° . Rits & cérémonies
du pélerinage de la Mecque , fuivant
lafelle de l'Imam on Docteur Chafei ;
traduit de l'Arabe du Cheitch el Imam el
Aalim , & c . 2° . Catéchisme Muſulman , traduit
de l'Arabe du Cheitch on Docteur Aly
D
74 MERCURE DE FRANCE.
fils d'Iaakoub. 3. Traduction d'une differtation
de Zebny Effendi fur les fciences des
Turcs , & fur l'ordre qu'ils gardent dans le
cours de leurs études . 4° . Relation de l'ifle
de Chio , faite fur le lieu par l'auteur. 5º.
Autre relation de la Marche de la Sultane
Efma , fille de Sultan Ahmed , lorfqu'on la
conduifit à fon époux Iaakoub Pacha , grand
Maréchal de la Cour de Sultan Mahmoud ,
le 27 Février 1743. Cette relation termine
ce livre , qui fe vend à Paris , chez
Defaint & Saillant. 1754 , in- 12 . 214
pages.
COLLECTION DE DÉCISIONS NOUVELLES
& de notions relatives à la Jurifprudence
préfente ; par M. Denifart , Procureur
au Châtelet de Paris . A Paris , chez Savoye
, rue S. Jacques , à l'Eſpérance , audeffus
de la Fontaine de S. Severin ; & Le
Clerc , grande Salle du Palais , au fecond
pilier , 1754.
L'Auteur nous apprend dans la préface ,
que cet ouvrage fera compofé de cinq ou fix
volumes , dont il vient de mettre les deux
premiers au jour. Nous lui fouhaitons tout
le fuccès que l'importance de fon travail
paroît mériter. Nous ne pouvons même
nous empêcher de dire que M. Denifart
eft digne d'éloge , en ce qu'il a pris foin
MARS. 1755. 75
de développer aux yeux du public cette ingénuité
de caractere qui fied aux auteurs
libres de préjugés. On doit lui fçavoir
quelque gré de ne pas témoigner les effets
de la prévention outrée qu'on a d'ordinaire
en faveur de l'état qu'on exerce.
Il avoue que les maximes renfermées dans
le recueil qu'il publie , n'étant annoncées
que par un fimple Procureur du Châtelet
perdent beaucoup par là de la confiance qu'el
les méritent. Ce font les propres paroles de
M. Denifart , aufquelles il ne nous appartient
pas de répliquer , puifque c'eft une
perfonne de la profeffion qui fait cet aveu .
Nous ajoûterons feulement que fon exemple
eft une preuve qu'il fe trouve des Procureurs
qui ont fincerement en vûe le bien
-public.
ORAISONS CHOISIES DE CICERON ,
traduction nouvelle , avec le latin à côté ,
fur l'édition latine de Grævius , & des notes.
A Paris , chez Jofeph Barbou , rue S.
Jacques , près la fontaine S. Benoît , aux
Cigognes. 1754 , avec privilege du Roi.
2 vol . in- 12.
A juger en général de cette nouvelle
traduction , elle paroît avoir le mérite de
la fidélité. C'eft le côté par où il faut apprécier
le travail de l'auteur , puifque c'eſt
Dij
76 MERCURE DE FRANCE.
particulierement le but qu'il a cru devoir
fe propofer dans l'exécution ; il a pris la
précaution de nous avertir qu'il n'a eu
d'autre deffein que de travailler pour de
jeunes écoliers de troifieme , d'humanité ,
ou tout au plus de rhétorique.
C'eft pourquoi il s'eft attaché à rendre
mot pour mot le fens de l'Orateur latin.
On peut dire que le traducteur qui avoue
s'être borné à cet unique foin , a rempli
fon objet . Il a joint à fa verfion françoile
quelques notes dans les endroits où elles
lui ont paru néceffaires.
TRAITÉ DE LA POESIE FRANÇOISE ,
par le Pere Mourgues , Jéfuite. Nouvelle
édition , revûe , corrigée & augmentée ,
avec plufieurs obfervations fur chaque efpece
de poëfie. A Paris , chez Jofeph Barbou
, rue S. Jacques , près la fontaine faint
Benoît , aux Cigognes . 1755 , avec approbation
& privilege du Roi . in- 12 .
Livres que le fieur Barbon , Libraire &
Imprimeur , rue S. Jacques , aux Cigognes,
vient de recevoir de Hollande.
Aufonius , cum notis interpretatione
J. B. Souchay , ad ufum Delphini , in- 4°.
Homeri Ilias & Odiffea Grac . 18. 2 vol.
Recentiores Poëta Latini & Graci feletti
MARS 1785. 77
quinque , curis Jofephi Oliveti collecti ac
editi ; editio auctior & emendatior , in- 8 ° .
Pervigilium Veneris , cum notis Jufti Lipfii
, & Aufonii cupido cruci adfixus . in- 8 ° .
Théologie des Infectes , traduit de l'Al-
· lemand de M. Leffer , avec des remarques
de M. P. Lyonnet , 2 vol. in- 8 °.
Les Euvres de Machiavel , nouvelle
édition , augmentée de l'Anti- Machiavel ,
in- 12 . 6 vol.
L'Efpion Turc dans les Cours des Princes
chrétiens , in- 12 . 7 vol.
Les OEuvres de Rabelais , in - 12 . 6 Volumes.
Sermons de Caillart , in- 1 2. 2 vol .
Rob. Stephani Thefaurus lingua latine ;
in-fol. 4 vol.
Nouvelles difficultés propofées par un
Péripateticien à l'auteur du Voyage du
monde de Descartes , in- 12
Collectivité
Faux
Langue
Vers et prose
Type d'écrit journalistique
Courrier des lecteurs
Faux
Soumis par kipfmullerl le