Titre
LETTRE DU ROY, Ecrite de la propre main de Sa Majesté, en réponse à la Lettre de M. l'Archevêque de Paris.
Titre d'après la table
Lettre du Roi à l'Archevêque de Paris,
Fait partie d'une livraison
Fait partie d'une section
Page de début
487
Page de début dans la numérisation
66
Page de fin
488
Page de fin dans la numérisation
67
Incipit
Mon Cousin, j'ai vû avec joye par la Lettre que vous m'avez écrite le 8. de ce mois,
Texte
LETTRE DU ROY ,
Ecrite de la propre main de Sa Majesté
en réponse à la Lettre de M. l'Archevêque
de Paris.
Mque vous m'avez écrite le 8. de ce mois ,
On Coufin , j'ai vû avec joye par la Lettre
des
preuves de la fageffe de votre conduite & de
votre fermeté dans le gouvernement de votre
Diocèle , mais en même -temps j'ai vû avec indignation
488 MERCURE DE FRANCÊ.
gnation ce dont j'étois déja informé , que des
perfonnes , qui par leur caractere & par le miniftere
qu'ils exercent , font obligées de feconder
votre zele & d'affurer par leurs inftructions &
par leur exemple le fuccès de vos vûës , font celles
qui fe portent fans regle & fans meſure aux
démarches les plus capab es d'empêcher le bien
que vous cherchez à procurer. La charité qui
Vous fait efperer encore qu'ils changeront de fentimens
& de conduite & qui vous engage à folliciter
ma clémence en leur faveur , eft infiniment
louable ; mais fi vous perdez par malheur toute
efperance de ramener par la douceur ces efprits
opiniâtres , foyez affuré que je vous foutiendrai
de toute mon autorité , fur ce je prie Dieu , qu'il
Vous ait , mon Coufin , en fa fainte & digne garde.
A Marly le 15. Fevrier 1730. Signé , LOUIS.
Et au dos eft écrit , A mon Coufin l'Archevêque
de Paris.
Ecrite de la propre main de Sa Majesté
en réponse à la Lettre de M. l'Archevêque
de Paris.
Mque vous m'avez écrite le 8. de ce mois ,
On Coufin , j'ai vû avec joye par la Lettre
des
preuves de la fageffe de votre conduite & de
votre fermeté dans le gouvernement de votre
Diocèle , mais en même -temps j'ai vû avec indignation
488 MERCURE DE FRANCÊ.
gnation ce dont j'étois déja informé , que des
perfonnes , qui par leur caractere & par le miniftere
qu'ils exercent , font obligées de feconder
votre zele & d'affurer par leurs inftructions &
par leur exemple le fuccès de vos vûës , font celles
qui fe portent fans regle & fans meſure aux
démarches les plus capab es d'empêcher le bien
que vous cherchez à procurer. La charité qui
Vous fait efperer encore qu'ils changeront de fentimens
& de conduite & qui vous engage à folliciter
ma clémence en leur faveur , eft infiniment
louable ; mais fi vous perdez par malheur toute
efperance de ramener par la douceur ces efprits
opiniâtres , foyez affuré que je vous foutiendrai
de toute mon autorité , fur ce je prie Dieu , qu'il
Vous ait , mon Coufin , en fa fainte & digne garde.
A Marly le 15. Fevrier 1730. Signé , LOUIS.
Et au dos eft écrit , A mon Coufin l'Archevêque
de Paris.
Signature
A Marly le 15. Fevrier 1730. Signé, LOUIS.
Lieu
Date, calendrier grégorien
Langue
Vers et prose
Type d'écrit journalistique
Courrier des lecteurs
Faux
Mots clefs
Domaine
Constitue la réponse à un autre texte
Est adressé ou dédié à une personne
Est rédigé par une personne
Provient d'un lieu