Titre d'après la table
Glossaire en neuf Langues, &c.
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Fait partie d'une section
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91
Page de début dans la numérisation
114
Page de fin
95
Page de fin dans la numérisation
118
Incipit
GLOSSARIUM Enneasticu, seu Dictionarium novum, &c. c'est-à-dire, Glossaire
Texte
GLOSSARIUM Enrzemticitm m4 Dictia-î
rmrium nez/nm , 0c. dest-à-dire , Glasmi
re- en neuf Langues, ou Dictionnaire nou
ycau pqur. lïntclligenceïde neuf Lan-f
. . _ E vj gues ,
9s.» MER CURE DE FRÂNCE
l
gucs , ÿçavoit : le Latin , le François , PIS‘;
talien , l’Anglois , ‘lilzspagnol , l’Allc——
mand , FHebreu , le Grec Littoral et le»
Grec Vulgaire , disposé suivant une Mé
thode qui forme pour ces neuf Langues
soixante et douze Dictionnaires complets
et. très-utiles , non-seulement aux gens
(le Lettres , mais aussi âceux «qui n’ont
aucune teinture de Latin , comme les
femmes et toutes les autres personnes qui
«par leur éducation et par leur état se
\
trouvent bornées a leur Langue mater
nelle : Ouvrage postume du R. P. Cas
sien , Capucin. . .
sCct Ouvrage est annoncé au Public. par
un Programme Latin et François , impri
’mé en 1731, qui ‘n’est venu que‘ depuis
à notre connaissance. lîsuraisons qui ont porté l’AOutneuyr àtrcooumve
poser cet Ouvrage; la maniere dontil a
eré distribué et dont il doit être imprimé ,‘
suivant l'étendue‘ et Perdre du Manuscrit
de l’Auteu-r. _
L’Auteur du Programme passe ensuite
au dessein et à la division de l’Ouvrage s
il fait remarquer jusquï‘: quel point ce
Dictionnaire se multiplie par le moyen du.
Latin , et quelle est son utilité. Il donne:
une idée generale des 72 Dictionnaires
que ces neuf Langues fournissent, et que
ce
4 4 k Ë
Î JA.N'V I E R.‘ 1733.‘ d 9g‘
ce Glossaire explique dans route leur‘
êtenduèäfll fait voir la difietence de cet’
Ouvrage d’avec les autres Dictionnaires
en plusieurs Langues : il donne ensuite le‘
Prospectus de POuvrage et de ses parties ;
après quoi il fait quelques remarques qui _
servent à entendre Pample détail qu’il‘
donne enouize de ces Dictionnaires , qui;
montent jusqu’â 144.. Il y a joint une‘
Méthode en faveur de ceux qui ne sça
vent pas le Latin , quoique le Latin soit
la clef de ce Dictionnaire , pour qu’ils
' puissent s’en servir utilement à apprendre
es Langues qu’ils veulent sçavoit. _
-» On y trouve enfin dans la Conclusion
du Programme un ex osé de la capacité
du Pere Cassien danslp
Eanguts, papacité que quelques Curieux
ont trouvee msques dans le nom de ce
Pere. Les Approbations terminent le Pro
gramme.
» Voilà, pour ainsi dire, une Esquisse du
Glossaire , disons quelque chose des ce
que le Programme rapporte en détail.
Nous y apprenons que le R. P. Cassien
plein d’un zele ‘tout-âfait loüable , réso
lut de donner en faveur de ‘ceux qui pot-i
tent parmi les Nations la prédication de
lOEvangile , un Dictionnaire qui pût leur
a connoissancc des
faciliter la cqnnoissance des Langues , qui.
SQÏXÎ
n
,4. MERCURE DE "FRANC!
sont les plus étenduës dans Plîurope.‘
Comme il les possedoit parfaitement , il
résolut d'abord de donner un Dictionnai
re en six Langues , sçavolt le Latin , le
François , l‘Italien , l’Anglois , le Grec
Littcral et le Grec Vulgaire. Ce Diction
naire devoir par le moyen du Latin Four
nir jusqifä trente Dictionnaires: en effet ,1
il le composa et en» fit même imprimer;
le Projet: il en ajoûta ensuite trois autres,‘
sçavoir l’Hebreu , l’vAllemand et l’Es a
gnol. Pour l’Allemand il en a acheve le
premierxDictiontiaitc , quiest de l’Alle
mand en François et en Latin ; mais pour
le second qui est celui du Latin en Fran
çois et en Allemand ,il ne pût Fachever,
prévenu par la mort.
M. de Vogel, à la sollicitation du Pere
Urse Capucin , a suppléé à cette perte ,
et c’est à ses travaux que le Public est re
devable de la perfection de ce Diction-q
mire. L’Ouvrage est divisé en deux par
tiez. : dans la premiereJes mots latins sont
expliquez dans les huit autres Langues g
dans la seconde , les huit Langues séparé
ment sont traduites en Latin. Or , en
multi liant les raports avec lacs Langues qu'ondeecxepslieqxupeli,caettiodnes
ces Langues les unes avec les autres , on.
montre que ce Dictionnaire qui fait envi...
. Ion
JANVIER} .1733." 9;‘
ron deux volumes In folio , tient lieu de
r44. Dictionnaires , dont l'acquisition se
roit impossible à bien des personnes. De—'__
là on apperçoit facilement l'utilité et tout
l'avantage de ce Glossaire. Il sufiira pour
faire connoîrre le mérite de cet Ouvrage
de faire remarquer que M. l’Abbî- Renau
a6: , qui ,' comme l’on sçait , avoir des
connoissances si profondes et si étenduës
sur les Langues , en fit Péloge dans Pap
probation qu'il donna àPAuteuren 171 r.
rapportée à lafin du Projet.
Nbublions pas d’avertir les Libraires
q-uo le Programme détaille en particulier,
la maniere dont ils doivent im rimer ce
Dictionnaire , et la forme qu’i s lui doi
vent donner _, eu égard au nombre et à la
grandeur des volumes dans lesquels ils le
distribueront. Le Programme se trouve
à Paris chez le sieur LangloisJm primeur,
ruë S. Etienne d’Egrès , au bon Pas:
tout.
rmrium nez/nm , 0c. dest-à-dire , Glasmi
re- en neuf Langues, ou Dictionnaire nou
ycau pqur. lïntclligenceïde neuf Lan-f
. . _ E vj gues ,
9s.» MER CURE DE FRÂNCE
l
gucs , ÿçavoit : le Latin , le François , PIS‘;
talien , l’Anglois , ‘lilzspagnol , l’Allc——
mand , FHebreu , le Grec Littoral et le»
Grec Vulgaire , disposé suivant une Mé
thode qui forme pour ces neuf Langues
soixante et douze Dictionnaires complets
et. très-utiles , non-seulement aux gens
(le Lettres , mais aussi âceux «qui n’ont
aucune teinture de Latin , comme les
femmes et toutes les autres personnes qui
«par leur éducation et par leur état se
\
trouvent bornées a leur Langue mater
nelle : Ouvrage postume du R. P. Cas
sien , Capucin. . .
sCct Ouvrage est annoncé au Public. par
un Programme Latin et François , impri
’mé en 1731, qui ‘n’est venu que‘ depuis
à notre connaissance. lîsuraisons qui ont porté l’AOutneuyr àtrcooumve
poser cet Ouvrage; la maniere dontil a
eré distribué et dont il doit être imprimé ,‘
suivant l'étendue‘ et Perdre du Manuscrit
de l’Auteu-r. _
L’Auteur du Programme passe ensuite
au dessein et à la division de l’Ouvrage s
il fait remarquer jusquï‘: quel point ce
Dictionnaire se multiplie par le moyen du.
Latin , et quelle est son utilité. Il donne:
une idée generale des 72 Dictionnaires
que ces neuf Langues fournissent, et que
ce
4 4 k Ë
Î JA.N'V I E R.‘ 1733.‘ d 9g‘
ce Glossaire explique dans route leur‘
êtenduèäfll fait voir la difietence de cet’
Ouvrage d’avec les autres Dictionnaires
en plusieurs Langues : il donne ensuite le‘
Prospectus de POuvrage et de ses parties ;
après quoi il fait quelques remarques qui _
servent à entendre Pample détail qu’il‘
donne enouize de ces Dictionnaires , qui;
montent jusqu’â 144.. Il y a joint une‘
Méthode en faveur de ceux qui ne sça
vent pas le Latin , quoique le Latin soit
la clef de ce Dictionnaire , pour qu’ils
' puissent s’en servir utilement à apprendre
es Langues qu’ils veulent sçavoit. _
-» On y trouve enfin dans la Conclusion
du Programme un ex osé de la capacité
du Pere Cassien danslp
Eanguts, papacité que quelques Curieux
ont trouvee msques dans le nom de ce
Pere. Les Approbations terminent le Pro
gramme.
» Voilà, pour ainsi dire, une Esquisse du
Glossaire , disons quelque chose des ce
que le Programme rapporte en détail.
Nous y apprenons que le R. P. Cassien
plein d’un zele ‘tout-âfait loüable , réso
lut de donner en faveur de ‘ceux qui pot-i
tent parmi les Nations la prédication de
lOEvangile , un Dictionnaire qui pût leur
a connoissancc des
faciliter la cqnnoissance des Langues , qui.
SQÏXÎ
n
,4. MERCURE DE "FRANC!
sont les plus étenduës dans Plîurope.‘
Comme il les possedoit parfaitement , il
résolut d'abord de donner un Dictionnai
re en six Langues , sçavolt le Latin , le
François , l‘Italien , l’Anglois , le Grec
Littcral et le Grec Vulgaire. Ce Diction
naire devoir par le moyen du Latin Four
nir jusqifä trente Dictionnaires: en effet ,1
il le composa et en» fit même imprimer;
le Projet: il en ajoûta ensuite trois autres,‘
sçavoir l’Hebreu , l’vAllemand et l’Es a
gnol. Pour l’Allemand il en a acheve le
premierxDictiontiaitc , quiest de l’Alle
mand en François et en Latin ; mais pour
le second qui est celui du Latin en Fran
çois et en Allemand ,il ne pût Fachever,
prévenu par la mort.
M. de Vogel, à la sollicitation du Pere
Urse Capucin , a suppléé à cette perte ,
et c’est à ses travaux que le Public est re
devable de la perfection de ce Diction-q
mire. L’Ouvrage est divisé en deux par
tiez. : dans la premiereJes mots latins sont
expliquez dans les huit autres Langues g
dans la seconde , les huit Langues séparé
ment sont traduites en Latin. Or , en
multi liant les raports avec lacs Langues qu'ondeecxepslieqxupeli,caettiodnes
ces Langues les unes avec les autres , on.
montre que ce Dictionnaire qui fait envi...
. Ion
JANVIER} .1733." 9;‘
ron deux volumes In folio , tient lieu de
r44. Dictionnaires , dont l'acquisition se
roit impossible à bien des personnes. De—'__
là on apperçoit facilement l'utilité et tout
l'avantage de ce Glossaire. Il sufiira pour
faire connoîrre le mérite de cet Ouvrage
de faire remarquer que M. l’Abbî- Renau
a6: , qui ,' comme l’on sçait , avoir des
connoissances si profondes et si étenduës
sur les Langues , en fit Péloge dans Pap
probation qu'il donna àPAuteuren 171 r.
rapportée à lafin du Projet.
Nbublions pas d’avertir les Libraires
q-uo le Programme détaille en particulier,
la maniere dont ils doivent im rimer ce
Dictionnaire , et la forme qu’i s lui doi
vent donner _, eu égard au nombre et à la
grandeur des volumes dans lesquels ils le
distribueront. Le Programme se trouve
à Paris chez le sieur LangloisJm primeur,
ruë S. Etienne d’Egrès , au bon Pas:
tout.
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