Titre
NOUVEL AVIS. Suites acoustiches.
Titre d'après la table
Nouvel Avis.
Fait partie d'une livraison
Page de début
15
Page de début dans la numérisation
18
Page de fin
18
Page de fin dans la numérisation
21
Incipit
Monsieur Duguet a trouvé depuis peu le dernier degré de
Texte
NOUVEL AVIS,
Suites acoustiches.
Monfieur Duguet a
trouvé depuis peu de dernier degré de perfection ,
pour des lunettes d'Opera ,
& des acouſtiches d'Opera
jointes enſemble.
Il a trouvé que l'acouſti
che & la lunette pouvoient ne faire qu'un feul
corps , & qu'en portant
l'œil à l'objectif de la lunerte la jonction de l'acouſtiche s'ajuftera de lui- mê-
* MERCURE
me à l'oreille , enforte que
par la réunion de ces deux
machines qui n'en compoferont qu'une , on doublera de force les objets àl'œil,
&les fons à l'oreille.
Aux femmes nous don
nons avis ,
Decraindre a
l'Opera ces
oreilles poftiches ,
Et de parler plus bas de
peur que leurs maris
N'ayentrecours aux acou
ftickes.
Ilferoit à fouhaiter qu'on
trouvaft
GALANT. **
trouvaft quelque machine ,
qui en augmentant les fons
des voix de l'Opera , puft
en même temps diminuer
celles de Meffieurs du parterre , dont les uns racontent trop haut les parties
de plaifir qu'ils ont faites ,
& les autres faiſant en faux
bourdon l'office de la ritournelle annoncent à
leurs voisins tout ce que
vont chanter les Acteurs
& continuant à chanter
avec eux , & fouvent plus
haut qu'eux , empêchent
d'entendre ce quals vous
Juillet. 1712.
B
18 MERCURE
ont an
Suites acoustiches.
Monfieur Duguet a
trouvé depuis peu de dernier degré de perfection ,
pour des lunettes d'Opera ,
& des acouſtiches d'Opera
jointes enſemble.
Il a trouvé que l'acouſti
che & la lunette pouvoient ne faire qu'un feul
corps , & qu'en portant
l'œil à l'objectif de la lunerte la jonction de l'acouſtiche s'ajuftera de lui- mê-
* MERCURE
me à l'oreille , enforte que
par la réunion de ces deux
machines qui n'en compoferont qu'une , on doublera de force les objets àl'œil,
&les fons à l'oreille.
Aux femmes nous don
nons avis ,
Decraindre a
l'Opera ces
oreilles poftiches ,
Et de parler plus bas de
peur que leurs maris
N'ayentrecours aux acou
ftickes.
Ilferoit à fouhaiter qu'on
trouvaft
GALANT. **
trouvaft quelque machine ,
qui en augmentant les fons
des voix de l'Opera , puft
en même temps diminuer
celles de Meffieurs du parterre , dont les uns racontent trop haut les parties
de plaifir qu'ils ont faites ,
& les autres faiſant en faux
bourdon l'office de la ritournelle annoncent à
leurs voisins tout ce que
vont chanter les Acteurs
& continuant à chanter
avec eux , & fouvent plus
haut qu'eux , empêchent
d'entendre ce quals vous
Juillet. 1712.
B
18 MERCURE
ont an
Langue
Genre paratextuel
Vers et prose
Courrier des lecteurs
Faux
Mots clefs
Domaine
Est rédigé par une personne