Titre
ODE TIRÉE DU PSEAUME 18. Coeli enarrant gloriam, Dei.
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Fait partie d'une section
Page de début
31
Page de début dans la numérisation
353
Page de fin
38
Page de fin dans la numérisation
360
Incipit
Les Cieux instruisent la terre
Texte
ODE
,.
TIRE'E DU PSEAUME 18.
Ccclt enarrant. gloriam Det. LEs Cieuxinfiruifent
la terre
A reverer son autheur ; Tout ce que leur globe
i&feçre
Célébré un Dieu Créateur.
Quel plus sublime cantique?
Que le concert magnifique
De tous les celestes corps ?
Quelle grandeur infinie!
Quelle divineharmonie
Resulte de leurs accords!
De sa puissànce immortelle
Tout parle, tout nous
instruit
; Le jour au jour lerevele,
La nuit l'annonce à la
nuit.
Ce grand & superbe ouvrage
N'est point pour l'homme
un langage
Obscur & mysterieux;
Son admirable firuéture
Est la voix de la. nature
Qui se fait entendre aux
yeux.
Dans une éclatante voûte
Il a placé de ses mains,
Le Soleil qui dans sa route
Eclaire tous les humains,
Environné de lumiere
Il entre dans sa carrière
Comme un époux glorieux
Qui dés, l'Aube matinale
De sa couche nuptiale
Sort brillant & radieux,
L'Univers à sa prelènce
Semblesortir du néant:
Il prend sa course
, ils'avance
Commeun superbe Géant:
Bidentostésa m'archie fécon- Embrassè le tour du monde
Dans le cercle qu'il décrit,
& par sa chaleur puissante
La Nature languissànte
Se ranime & se nourrit.
0 ! que tes oeuvres font
belles,
Grand Dieu! quels font
ces bienfaits,
Que ceux qui te sont fideles
Sous ton joug trouvent
d'attraits!
Ta crainte inspire la joye>
EMe assure nostre voye,
Elle nous rend trionv
phans,
Elle éclaire la jeunesse , Et fait brillerlasagesse
Dans les plus foibles ensans.
Soutiens ma foy chancelante,
Dieu puissant, infpiresmoy
Cette crainte vigilante,
Qui fait pratiquer ta loy :
Loy sainte, loy desirable
> Ta richesse est préferable
A la richesse de l'or,
Et ta douceur est pareille
Au miel dont la jeune
Abeille
Compose son cher trésor.
Mais sans tes clartez (àcrées
Qui peut connoistre,Seigneur,
Les foiblesses égarées
Dans les replis de son
coeur:
Prestes-moy tesfeux propices
Viens m'aider à fuïr les
vices
Qui s'attachent à mes pas;
Viens consumer par ta
flâme
Ceux que je vois dans
mon ame, Et ceux que je n'y vois
pas.
Si de leur cruel empire
Tu viens dégager mes.
sens,
Si tu daignes me sourire
Mes jours feront innocens;
—
J'iray puiser sur ta trace
Dans les sources de la
grâce,
Et de ses eaux abreuvé
Ma gloire fera connoistre
Que le Dieu qui m'a fait
naistre
Est le Dieu qui m'a fauve.
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TIRE'E DU PSEAUME 18.
Ccclt enarrant. gloriam Det. LEs Cieuxinfiruifent
la terre
A reverer son autheur ; Tout ce que leur globe
i&feçre
Célébré un Dieu Créateur.
Quel plus sublime cantique?
Que le concert magnifique
De tous les celestes corps ?
Quelle grandeur infinie!
Quelle divineharmonie
Resulte de leurs accords!
De sa puissànce immortelle
Tout parle, tout nous
instruit
; Le jour au jour lerevele,
La nuit l'annonce à la
nuit.
Ce grand & superbe ouvrage
N'est point pour l'homme
un langage
Obscur & mysterieux;
Son admirable firuéture
Est la voix de la. nature
Qui se fait entendre aux
yeux.
Dans une éclatante voûte
Il a placé de ses mains,
Le Soleil qui dans sa route
Eclaire tous les humains,
Environné de lumiere
Il entre dans sa carrière
Comme un époux glorieux
Qui dés, l'Aube matinale
De sa couche nuptiale
Sort brillant & radieux,
L'Univers à sa prelènce
Semblesortir du néant:
Il prend sa course
, ils'avance
Commeun superbe Géant:
Bidentostésa m'archie fécon- Embrassè le tour du monde
Dans le cercle qu'il décrit,
& par sa chaleur puissante
La Nature languissànte
Se ranime & se nourrit.
0 ! que tes oeuvres font
belles,
Grand Dieu! quels font
ces bienfaits,
Que ceux qui te sont fideles
Sous ton joug trouvent
d'attraits!
Ta crainte inspire la joye>
EMe assure nostre voye,
Elle nous rend trionv
phans,
Elle éclaire la jeunesse , Et fait brillerlasagesse
Dans les plus foibles ensans.
Soutiens ma foy chancelante,
Dieu puissant, infpiresmoy
Cette crainte vigilante,
Qui fait pratiquer ta loy :
Loy sainte, loy desirable
> Ta richesse est préferable
A la richesse de l'or,
Et ta douceur est pareille
Au miel dont la jeune
Abeille
Compose son cher trésor.
Mais sans tes clartez (àcrées
Qui peut connoistre,Seigneur,
Les foiblesses égarées
Dans les replis de son
coeur:
Prestes-moy tesfeux propices
Viens m'aider à fuïr les
vices
Qui s'attachent à mes pas;
Viens consumer par ta
flâme
Ceux que je vois dans
mon ame, Et ceux que je n'y vois
pas.
Si de leur cruel empire
Tu viens dégager mes.
sens,
Si tu daignes me sourire
Mes jours feront innocens;
—
J'iray puiser sur ta trace
Dans les sources de la
grâce,
Et de ses eaux abreuvé
Ma gloire fera connoistre
Que le Dieu qui m'a fait
naistre
Est le Dieu qui m'a fauve.
Langue
Vers et prose
Type d'écrit journalistique
Courrier des lecteurs
Faux
Genre littéraire
Mots clefs
Domaine
Est rédigé par une personne