Titre
ODE TIRÉE DU PSEAUME 45. Deus noster refugium & virtus, &c.
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Page de début
23
Page de début dans la numérisation
345
Page de fin
30
Page de fin dans la numérisation
352
Incipit
Puisque nostre Dieu favorable
Texte
ODE
TIRE'E DU PSEAUME+f.
Deus noster refugium &
virtus, &c.
-. pPUisque nostre Dieu
Nous affure de son secours,
Il nest plus de revers capable
De troubler la paix de nos
jours,
Et si la nature fragile
Estoit à ses derniers mcu
mens,
Nous la verrions dun ceittranquile
S'écrouler dans ses fondemens.
Par les ravages du Tonnerre
Nousverrionsnoschamps
moissonnez,
Etdes entrailles de la terre
Les plus hauts monts deT
racinez,
Nos yeux verroient leur
masse aride
TraansiporrréesauTmioliemu de-s
Tomber d'une chute rapide
Dans levaste gouffre des
mers.
Les remparts de laCité
fainte
Nousfont un refuge assuré;
Dieuluy-même dans son
enceinte
A marqué son séjour facre.
Uneonde pure & délectable
Arrose avec legereté
Le tabernacle redoutable
Où repose sa Majesté. ,"
Les Nations à main armee
Couvroient nos fertiles
sillons;
On a vû les champs d'Idumée
Inondez de leurs Bataillons.
Le Seigneur parle, & l'infidelle
Tremble pour Ces propres
Etats,
Il flotte, il fc trouble, il
chancelle,
Et la terre fuit fous ses pas.
Venez Nations arrogantes?
Peuples vains.,.voisinsjaloux
,
Voir les merveilles éclatantes
Que. (a main opere pour
nous.
Que pourront vos ligues
formées
Contre le bonheur de nos
jours?
Quandle bras du Dieu des
armées
S'armera pour nostre. secours.
Par luy ses troupes infernales
A qui nos champs furent
ouverts,
Irotnat dleeleusrs flâmes fa-
Embrazer un autre Univers.
La foudre prompte à nous
deffendre
Des médians & de leurs
complots,
Mettra les Boucliers en
cendre,
Et brizera leurs Javelots.
Arreste, peuple impie,
arreite,
'- Je fuis ton Dieu, ton Souverain
,
Monbras est levé sur ta
teste,
Les feux vengeurs sont
dans ma main.
Voy le Ciel, voy la terre
& l'onde!
Remplis de mon immen^
site,
Et dans tous les climats
du monde,
Mon Nom des peuples
exalté.
Toy pour qui l'ardente
victoire
Marche d'unpas obéissant,
Seigneur! combats pour
nostregloire,
Psotege ton peuple innoitcent,
fais que nostre humble
patrie,
Joüissant d'un caloae promIS,
Confonde à jamais kfurie
De nos superbes ennemis.
TIRE'E DU PSEAUME+f.
Deus noster refugium &
virtus, &c.
-. pPUisque nostre Dieu
Nous affure de son secours,
Il nest plus de revers capable
De troubler la paix de nos
jours,
Et si la nature fragile
Estoit à ses derniers mcu
mens,
Nous la verrions dun ceittranquile
S'écrouler dans ses fondemens.
Par les ravages du Tonnerre
Nousverrionsnoschamps
moissonnez,
Etdes entrailles de la terre
Les plus hauts monts deT
racinez,
Nos yeux verroient leur
masse aride
TraansiporrréesauTmioliemu de-s
Tomber d'une chute rapide
Dans levaste gouffre des
mers.
Les remparts de laCité
fainte
Nousfont un refuge assuré;
Dieuluy-même dans son
enceinte
A marqué son séjour facre.
Uneonde pure & délectable
Arrose avec legereté
Le tabernacle redoutable
Où repose sa Majesté. ,"
Les Nations à main armee
Couvroient nos fertiles
sillons;
On a vû les champs d'Idumée
Inondez de leurs Bataillons.
Le Seigneur parle, & l'infidelle
Tremble pour Ces propres
Etats,
Il flotte, il fc trouble, il
chancelle,
Et la terre fuit fous ses pas.
Venez Nations arrogantes?
Peuples vains.,.voisinsjaloux
,
Voir les merveilles éclatantes
Que. (a main opere pour
nous.
Que pourront vos ligues
formées
Contre le bonheur de nos
jours?
Quandle bras du Dieu des
armées
S'armera pour nostre. secours.
Par luy ses troupes infernales
A qui nos champs furent
ouverts,
Irotnat dleeleusrs flâmes fa-
Embrazer un autre Univers.
La foudre prompte à nous
deffendre
Des médians & de leurs
complots,
Mettra les Boucliers en
cendre,
Et brizera leurs Javelots.
Arreste, peuple impie,
arreite,
'- Je fuis ton Dieu, ton Souverain
,
Monbras est levé sur ta
teste,
Les feux vengeurs sont
dans ma main.
Voy le Ciel, voy la terre
& l'onde!
Remplis de mon immen^
site,
Et dans tous les climats
du monde,
Mon Nom des peuples
exalté.
Toy pour qui l'ardente
victoire
Marche d'unpas obéissant,
Seigneur! combats pour
nostregloire,
Psotege ton peuple innoitcent,
fais que nostre humble
patrie,
Joüissant d'un caloae promIS,
Confonde à jamais kfurie
De nos superbes ennemis.
Langue
Vers et prose
Type d'écrit journalistique
Courrier des lecteurs
Faux
Genre littéraire
Est rédigé par une personne