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Page de début
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Page de début dans la numérisation
120
Page de fin
113
Page de fin dans la numérisation
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Incipit

On s'est plaint que mes Nouvelles estoient seiches & avortées

Texte
On s'est plaintquemesNouvelles
estoientseiches &avortédj
quo'n les vouloitétoffées,
nourries &c. J'ay déjà prosité
de cet avis, & dans la
fuite je les nourriray encore
plus de détails &de circonstances;
mais jamais de reflexionsnide
raisonnemens
politiques. Un particulier
qui ne voit que le dehors de
la machine politique sans en
connoistre les ressorts cachez,
ne peut jamais raisonner
solidement.
On s'est plaint aussi de
machanson contre lePays
Normand,dont j'ai dit:
N'en attendez ni bon njinf
ni franchise.
Je fais reparation d'honneuraux
Normands;ils excellent
en prudence & en
force d'esprit,& s'ils pêchent
un peu en sincerité, c'est
un pêché originel qui est
commun à toutes les
Nations. Ainsi dés qu'on
aura planté des vignes en
Normandie, je feray volontiersNormand,
&jeme
dédiray de tout ce que j'ay
dit dans ma Chanson.
Je me dédis aussi paravance
des choses les plus innocentes
que je pouray dire,
& dont quelqu'un se choquera
par malice.
Tout homme qui jetteraune
pierre en l'air dans
les ruës de Paris ne peur
pas jurer qu'elle ne blessera
personne, par exemple tous
les Amantsinconstants doivent
estre choquez de la
Chansonqui suit.
Genre
Collectivité
Faux
Langue
Vers et prose
Courrier des lecteurs
Faux
Mots clefs
Est rédigé par une personne
Fait partie d'un dossier
Soumis par lechott le