Type de notice
Prénom
Pierre
Nom
Plancher
Lieu(x) et date(s) d'exercice de l'éditeur
Paris : 1814-1824. - Rue Serpente, n° 14 [1814-1817]. - Rue Poupée [1815]. - Rue Poupée, n° 7 [1818-1820]. - Quai Saint-Michel (, maison neuve des Cinq Arcades ; maison de la lingère) [nov. 1820 - 1823]. / Rio de Janeiro : 1824-1833. - Rua do Ouvidor, n° 80 [juin 1824]. - Rua do Ouvidor, n° 95 (, 1° andar) [1827-1834].
Année de naissance
1779
Année de naissance supposée
Faux
Année de décès
1844
Année de décès supposée
Faux
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Notice de la Bibliothèque nationale de France
16501129
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Vrai
ISNI
0000000119007446
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Autre(s) graphie(s) : Plancher de Lanoë. - Libraire, éditeur et pamphlétaire ; à Rio de Janeiro, libraire de S. M. l'empereur du Brésil (1826). - Natif du Mans, fils d'un procureur au présidial de la ville et avocat au parlement de Paris. Compagnon fondeur de caractères à Paris chez Joseph Gillé (1798), puis compagnon typographe et prote de plusieurs imprimeries parisiennes successivement, il s'établit libraire à la faveur de la Première Restauration (1814), demande un brevet de libraire dès juin 1816 mais ne l'obtient que le 21 juin 1820 après enquête. En démêlés avec la police royale, en particulier du fait de la diffusion clandestine du "Cri du peuple français" (nov. 1815). Publie notamment de nombreux écrits politiques, ainsi que les œuvres complètes de Voltaire en 44 vol. (1817-1822). Rédige plusieurs mémoires à l'occasion de procès de librairie. Se démet en faveur de Félix Bellavoine, breveté le 11 mai 1824, avant de s'embarquer pour le Brésil qui vient de proclamer son indépendance (1822). Établit dès avril 1824 à Rio de Janeiro une maison d'édition et une imprimerie ; pratique également l'importation de livres et d'autres marchandises en provenance de France. Fonde le "Jornal do commercio" (1825), libéral, devenu en 1827 le "Spectador brasileiro". Revend en 1832 sa maison de commerce, son imprimerie et son journal à deux associés français établis au Brésil, Réol-Antoine Mougenot et Junius Villeneuve, et continue à travailler avec eux pendant un an. Retourne en France avec sa famille en fév. 1834. Décédé à Paris en sept. 1844. Sa femme Jeanne Seignot (1781-1840) a obtenu un brevet de libraire sous son nom patronymique le 22 sept. 1821 et semble l'avoir exploité plusieurs années, quai Saint-Michel, parallèlement puis à la suite de son mari, avant de rejoindre celui-ci à Rio en 1826 ; elle exerce à nouveau à Paris en 1834, après son retour du Brésil.