Type de notice
Prénom
Charles Frédéric
Nom
Perlet
Lieu(x) et date(s) d'exercice de l'éditeur
Genève, Paris : 1780-1782, 1789-1798 ; 1802-1807 – (Hôtel de (ou : Maison) Châteauvieux,) Rue (Saint-) André-des-Arts (, n° 41), Rue de Tournon (, n° 1133, hôtel Brancas), Rue de Tournon (, n° 6 ; n° 7)
Année de naissance
1759
Année de décès
1828
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Notice de la Bibliothèque nationale de France
12271617
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Vrai
ISNI
0000000049265158
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Imprimeur-libraire ; imprimeur du tribunal de cassation (et des tribunaux des 1er et 6e arrondissements de Paris) (1791) – Né à Genève, reçu bourgeois de cette ville en 1770 et horloger de formation, il y exerce comme libraire en 1780-1782, puis monte à Paris vers 1783 et y entre en apprentissage de libraire en nov. 1788. Semble s'être établi en qualité de libraire en janv. 1789 au plus tard et comme imprimeur en 1790. Propriétaire fondateur d'un journal législatif lancé à la fin de juillet 1789 et appelé, après plusieurs changements de titre, "Journal de Perlet". De tendance royaliste, il échappe à la Terreur mais prend part aux journées de vendémiaire an IV (sept. 1795). Aurait été condamné à mort à ce titre. Caché à la campagne pendant deux mois, il revient à Paris tenir son atelier. Décrété de proscription après le 18-Fructidor (sept. 1797), il sera déporté à Cayenne en mars 1798, son journal supprimé, son atelier dévasté et ses biens vendus. Rappelé d'exil en mars 1800, de retour à Paris avant mai 1802, il remonte une librairie qui végète. Se met à travailler comme mouchard de la police secrète impériale à partir d'août 1805 et sert d'appât aux agents royalistes à Paris. En faillite en déc. 1806. En 1807, il se retire officiellement de la librairie pour entrer au secrétariat général de la préfecture de police. De mars à juillet 1808, il est envoyé à Londres auprès du futur Louis XVIII et se fait passer pour l'émissaire du Comité royaliste à Paris. À partir de 1810, suspect de double jeu, il est surveillé par la police impériale ; emprisonné en juillet 1813 et radié de l'administration. Libéré le 1er avril 1814, il sera, à la Seconde Restauration, traduit en justice. Auteur à cette occasion d'un "Exposé" de sa conduite, il est condamné le 24 mai 1816 comme "escroc et calomniateur" à 5 ans de prison. Se réfugie à Genève, où il exerce jusqu'à sa mort comme brocheur chez sa sœur – Vers 1790-1792, travaille en association avec Claude-François Maradan.