Type de notice
Prénom
Charles-Joseph
Nom
Panckoucke
Lieu(x) et date(s) d'exercice de l'éditeur
Lille : 1757-1764. - Place Rihour. Paris : 1762-1798. - (Rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés,) Rue (et à côté) de la Comédie-Française [1763-1769]. - (Bureau du Mercure,) Hôtel de Thou, rue des Poitevins (, la quatrième porte cochère à main droite en entrant par la rue Hautefeuille) [1769-1787]. - Hôtel de Thou, rue des Poitevins, n° 18 [1789-1790?]. - Rue de Tournon, n° 1126. - Rue de Grenelle, n° 321 (, faubourg Saint-Germain, en face de la rue des Saints-Pères) [1798]. - Enseigne(s) : Au Parnasse [1763-1769].
Année de naissance
1736
Année de naissance supposée
Faux
Année de décès
1798
Année de décès supposée
Faux
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Notice de la Bibliothèque nationale de France
12191986
Dictionnaire des journalistes
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Vrai
ISNI
0000000123209083
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Imprimeur-libraire ; libraire de l'Imprimerie royale (1764-1778) ; libraire titulaire de l'Académie (royale des Sciences et des Inscriptions et Belles-Lettres) (1764) – Né à Paris ; fils du libraire de Lille André-Joseph Panckoucke et petit-fils du libraire parisien Pierre I Gandouin. Tente en vain de devenir ingénieur (1753-1757) puis décide de succéder à son père. Reçu libraire à Lille en 1759, il se dit libraire établi dès 1757. Emprisonné six semaines à Lille pour retrait et destruction d'une pièce du greffe ; en 1760, il fait l'objet d'une saisie. Fondateur à Lille de l'académie du Brunin (1761). Après un apprentissage fictif chez l'imprimeur-libraire André-François Le Breton, il est reçu libraire à Paris le 2 sept. 1762. En janv. 1763, il annonce qu'il succède à Paris au fonds de librairie de Michel Lambert. Gendre de l'imprimeur-libraire d'Orléans Martin Couret de Villeneuve (août 1766). A fondé son premier journal à Lille en 1759 et va constituer le premier "empire de presse" français. Achète en 1778 le "Mercure de France" qui absorbe différents périodiques. Obtient en mai 1778 le privilège exclusif des journaux politiques. Beau-frère de Jean-Baptiste-Antoine Suard. Pendant la Révolution, il possède des journaux aux opinions contraires, le "Mercure", monarchiste, et le "Moniteur universel", "patriote" (qu'il fonde en 1789). Monte sa propre imprimerie en nov. 1790. Entre autres grandes entreprises éditoriales, il publie les œuvres de Buffon et différents dictionnaires et encyclopédies, dont une réédition de celle de Diderot (1768-1777) et l'"Encyclopédie méthodique" (1777-1794). Également auteur de divers ouvrages, et traducteur de Lucrèce, de l'Arioste et du Tasse. À Paris, publie souvent sous la raison "(Librairie de l') Hôtel de Thou, rue des Poitevins" ou "Bureau du Mercure, hôtel de Thou..." Décédé à Paris en déc. 1798 ; sa veuve succède à sa librairie – Associé à partir de 1790 à son gendre Henri Agasse à qui il cédera son fonds et son imprimerie en 1794.