[Deux pendants : Ah ! si je te tenois, Je t'en ratisse] : [estampe]

Date : [1784]. / Un vieillard fait un geste à l'adresse d'une jeune villageoise, qui lui répond par un geste de moquerie / Ces deux pièces furent annoncées dans le "Mercure" en janvier 1784 (p. 237-238) : "Deux estampes, représentant un vieillard qui regarde une jeune fille avec un intérêt plus que tendre, en lui disant : "Ah ! si je te tenois ?" Et l'autre, représentant la jeune fille qui, le regardant malignement, en croisant deux de ses doigts, lui répond : "Je t'en ratisse". Peint par Danloux, gravé par Beljambe. Prix, 1 liv. 10 sols. A Paris, chez l'Auteur, en haut de la rue des Fossés de M. le Prince, maison du Ciseleur, vis-à-vis l'Image S. Louis." / Ces gravures furent exposées au Salon de 1793 (n° 442, 446) / Le catalogue Paignon-Dijonval (n° 9557) en mentionne "2 suites avec différences." / Les originaux étaient entre les mains du petit neveu de l'artiste M. Jules Danloux-Dumesnil. "Ces peintures sur bois, modelées comme par un Hollandais, mais bien d'un élève de Lépicié pour l'observation intime, avaient été achetées à Danloux par le fermier général de Préminville à qui les gravures sont dédiées. Signés du monogramme P. D. X., les panneaux sont datés de 1782..." Portalis, "Henri-Pierre Danloux" (Paris, 1910, in-fol.), p. 15 / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.