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Type de notice
Prénom
Claude-François
Nom
Jore
Lieu(x) et date(s) d'exercice de l'éditeur
Rouen : 1725-1734 – Rue aux Juifs
Année de naissance
1699
Année de décès
1780
Année de décès supposée
Vrai
Notice de la Bibliothèque nationale de France
13484489
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Vrai
ISNI
0000000121350868
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Imprimeur- libraire ; imprimeur (-libraire) de l'archevêque et du clergé [de Rouen] – Fils de l'imprimeur-libraire rouennais Claude II Jore. Reçu maître dès le 21 janv. 1701 et formé par son père, après des études au collège des jésuites de Rouen. Son père déchu en déc. 1712 cherche à le faire recevoir à sa place dès 1713 mais un arrêt du Conseil du 9 mai 1714 lui oppose une fin de non-recevoir. Reçu officiellement imprimeur par arrêt du Conseil du 10 déc. 1725, sous le nom et en survivance de son père, rétabli entre-temps. À partir de 1731, il publie anonymement, à Paris et à Rouen, plusieurs œuvres de Voltaire, l'"Histoire de Charles XII", "Le Temple du goust", "La Henriade" et "Zayre". Arrêté pour l'impression clandestine en 1733 des "Lettres philosophiques" de Voltaire, il est arrêté et embastillé du 4 au 18 mai 1734. Après perquisitions, saisies et enquête, il est déchu de sa maîtrise par arrêt du Conseil du 23 oct. 1734. Plaide alors sa cause dans un "Mémoire... contre le sieur François-Marie de Voltaire" (1736) et s'efforce d'obtenir de Voltaire des compensations financières. Ayant quitté Rouen, il séjourne à Paris (au moins en 1742), où il aurait peut-être collaboré avec son fils Claude-François (II) (né en 1725) à des nouvelles à la main, puis devient contrôleur pour le Roi à l'hôpital militaire de Malines (1748). On retrouve ensuite sa trace en Pologne (1755-1756), à Amsterdam (1756-1759), où il fait commerce de baumes et remèdes sous le nom d'un oncle chirurgien militaire, puis à Milan chez le comte Alari à partir de 1768 où, semble-t-il, il donne des leçons particulières de français jusqu'à sa mort (vers 1780). On lui attribue à tort le "Voltariana" (Paris, 1748) et probablement à tort aussi les "Aventures portugaises", publiées en 1756 sous la fausse adresse de Bragance. Son épouse, Catherine-Agnès Herault (170.-1779), fille du libraire de Rouen Eustache Herault, a continué jusqu'à sa mort d'exercer la librairie dans la cour du Palais de Rouen sous le nom de "dame Jore" – Travaille en association avec son père Claude II Jore en qualité d'imprimeur de l'archevêque.
Soumis par lechott le