Type de notice
Prénom
Hippolyte-Louis
Nom
Guérin
Lieu(x) et date(s) d'exercice de l'éditeur
Paris : 1718-1765 – Rue Saint-Jacques (, vis-à-vis Saint-Yves ; vis-à-vis les Mathurins) – À Saint Thomas d'Aquin
Année de naissance
1698
Année de décès
1765
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Notice de la Bibliothèque nationale de France
12356985
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Vrai
ISNI
0000000080021338
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Autre(s) graphie(s) : Guérin l'aîné – Imprimeur-libraire ; imprimeur de la police (1750) – Fils aîné et successeur en 1719 du libraire parisien Louis Guérin. Reçu libraire le 22 fév. 1718 et imprimeur le 18 mars 1752 en succession de son frère puîné Jacques Guérin (1699?-1752). Épouse le 31 janv. 1723 Madeleine-Catherine Osmont (1701? - 13 fév. 1736), fille du libraire parisien Charles II Osmont. De leurs trois enfants, une seule survit, Catherine-Françoise, née le 13 août 1727, qui épouse le 18 mai 1752 l'imprimeur-libraire Louis-François Delatour. D'après l'"Historique des libraires..." de l'inspecteur Joseph d'Hémery, Hippolyte-Louis Guérin est dit, à tort, âgé de 50 ans au 1er janv. 1752 ; "c'est un homme de merite et qui est fort riche. M. Berryer [lieutenant général de police de Paris] en fait beaucoup de cas, et lui a fait avoir en 1750 la place d'imprimeur de la police que M. Mariette a quitté[e]. Il est beaucoup lié avec les Jesuites, et ne vend que de bons livres dont la plupart sont de ces peres". En association avec les libraires Gabriel Martin, Jean-Baptiste III Coignard et Pierre-Jean Mariette, il acquiert en 1735 un important fonds de livres de l'Imprimerie royale et de l'Académie royale des sciences. En avril 1745, avec les mêmes libraires, il rachète le fonds de Pierre-Alexandre Martin pour 60 000 l. Développe le commerce avec plusieurs pays voisins dont l'Angleterre, les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie. Il aurait refusé d'entreprendre l'édition de l'"Encyclopédie" de Diderot et d'Alembert, mais aurait reçu plusieurs fois à la fin de sa vie Jean-Jacques Rousseau dans une maison de Saint-Brice-sous-Forêt (Val-d'Oise), proche de l'Hermitage où l'écrivain lui aurait présenté l'"Émile". Bien qu'il n'ait été ni adjoint ni syndic de la communauté des libraires et imprimeurs de Paris, il jouit d'une grande réputation dans le métier et Lottin note à son propos : "Je lui dois tout ce que j'ai pu sçavoir de bibliographie ; aussi conservé-je précieusement ses cahiers". Décédé à Paris en nov. 1765 – Travaille en association avec son frère puîné Jacques Guérin de 1722 à janv. 1752 (lui succède à cette date comme imprimeur) ; avec son gendre Louis-François Delatour de 1752 à 1765.