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Type de notice
Type de document
Titre
Marie Antoinette // Archiduchesse d'Autriche, // Dauphine de France : [estampe]
Mention de responsabilité
[P. Croisey]
Édition, état
[2.e état (rare), avec le visage modifié pour plus de ressemblance : il est allongé et affiné ; quelques différences dans le ruban de cou et la bretelle g. du corsage, davantage plissée]
Adresse
A.P.D.R. // A Paris, chez Croisey Graveur Quay des Augustins à la Minerve
Date de publication ou de création
1770
Description matérielle
1 est. ; gravure en taille-douce ; 32 x 21 cm.
Numéro de la notice
44544119
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Vrai
A pour auteur une personne
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Date : [1770]. / En buste, de tr. q. à g., dans un médaillon ovale, orné de lys et de roses à sa partie supérieure, de deux amours à sa base. Fond rectangulaire, comprenant une tablette centrée d'un double écusson armorié / Au-dessus du tr. c., à la pointe : "inv. & fecit ornamenta" / Sous sa première forme, ce portrait fut annoncé au "Mercure" en mai 1770 (p. 205). "Cet artiste a copié ce portrait d'après les tableaux originaux qui sont dans les appartemens de Sa Majesté..." (il s'agit vraisemblablement du portrait peint par Ducreux à la cour de Vienne et rapporté par lui en France au mois de novembre 1769)" / Croisey avait présenté son estampe au Dauphin le 9 mai 1770. Il est probable que le visage de la future dauphine ne fut pas trouvé très ressemblant. En tout cas, peu après, les gazettes annoncèrent un nouveau tirage du portrait modifié. Ainsi, le 20 août 1770, "l'Avant-Coureur" faisait savoir que "ce portrait a déjà été annoncé dans une de nos feuilles, n° 19 ; mais le sieur Croisey, n'ayant pu alors le faire éxécuter que d'après des peintures infidèles, il auroit été difficile de lui donner cette ressemblance qu'il a aujourd'hui, par les soins d'habiles artistes..." Le 3 septembre, les "Annonces, affiches et avis divers" publiaient l'information suivante : "Portrait de Mad. la Dauphine gravé de nouveau sous les yeux des plus célèbres artistes en ce genre, exempt des défauts du premier et beaucoup plus satisfaisant pour la ressemblance... Prix, 3 liv. en feuille et 6 liv. monté sous verre blanc, avec bordure dorée." / L'encadrement de cette estampe serait de Queverdo" / Le dessin qui servit de modèle au graveur est de Gabriel de Saint-Aubin. Il a été décrit par les Goncourt ("l'Art du XVIII.e siècle", I, p. 426) et reproduit par Dayot ("la Révolution", p. 83). Il fut exécuté en 1770 (en même temps qu'un dessin du dauphin, destiné à lui faire pendant, mais qui ne fut pas gravé). S'il porte la date du 16 janvier 1776, c'est de toute évidence surcharge d'une date antérieure. "Pour mettre son dessin en harmonie avec les évènements, l'artiste a surchargé le mot "Dauphine" pour le transformer en "Reine" et les armoiries de la Dauphine pour en faire les armes de France, et transformé le sommet du carquois qui séparait les deux écussons en une couronne royale ; enfin, suivant son habitude, il a daté ses retouches : "16 janvier 1776". (E. Dacier, "Gabriel de Saint-Aubin", 1931, n° 220)" / L'original de Ducreux est aujourd'hui perdu [information 1939] / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.
Soumis par lechott le