[La déclaration à la Liseuse, ou Le Magister hollandais] : [estampe]

Date : [ca 1755]. / Les deux jeunes gens sont assis contre une table à laquelle tous deux s'accoudent, elle à dr., de face, lui à g., de profil à dr. Pendant qu'elle lit dans un livre, il la regarde d'un œil interrogateur et pose la main droite sur son bras dr." / La gravure est en sens inverse de l'original, qui se trouve au Musée de Karlsruhe (K. Koelitz, "Katalog du Gemälde-Galerie...", N° 262) [information 1968] et ne mesurerait que 440 x 350 m m. Le titre "La déclaration à La Liseuse" est donné au tableau par Koelitz ; il paraît beaucoup plus juste que celui, traditionnel, de "Magister hollandais" / Dans le "Mercure" de janvier 1756, 2.e vol., p. 202-203, Jacques Gautier Dagoty, répondant à une attaque anonyme parue au N° de décembre 1755 et le défiant de nommer des personnes qui goûtent les ouvrages de son fils, écrit : "Les témoins que je produis des éloges des Académiciens sur les ouvrages de mon fils dans le nouvel Art, pour ne rien laisser à désirer, sont M. le Marquis de Marigny lui-même que je prends la liberté de citer. L'amour qu'il a pour les sciences, l'a porté à daigner jeter des regards favorables sur le "Magister Hollandais" et la "Toilette de Nuit", qu'il m'a fait l'honneur d'accepter et d'exposer pendant plusieurs semaines sur la table de sa salle d'Audience, lesquels ont été gravés par mon fils aîné, d'après les tableaux du Cabinet de M. le Comte de Vence [...]." / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.