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1797, 06-09, t. 29-30, n. 28, 30-36 (28 juin, 18, 28 juillet, 7, 17, 27 août, 6, 16 septembre)
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N*. »8.
' ¿‘t > f
**Trw, .· □ MERCURE FRANÇATS·
Dec a tu 10 MzssidüM J'dnmpjdfnu de la République*
( Mercredi «S "Juin
LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE.
Flk’ Dialogue dramatique , intitulé ; ArfAUTiatt
a f-ut s LA moit.
( Deux joutf ¡¡prit. )
■ CAROLINE G., GUILLAUME.
Guillaume.
iSi o n , charmante Caroline , je ne vous obéîi point:
je vOm suis , malgré votre défense. Ï1 faut absolument
quejc sache [a cause de ces larmes, de ce raécb
mente ruent. Je vous plie , je vous conjure dé me
la faire connaître.
Caroline,
Vous pouvez le demander encore ! G U t L LA U M E.
Et qui le demanderait »5 ce n’est moi ? mai que le
lort vous destine, moi qui vous adore, qui suis assez
heureux pour avoir obtenu de vous Uaveu d’un
tendre retour.
Caroline ( avec le Un de V amertume ).
Et qui vraisemblablement reprendriez volontiers
votie coeur,... Qui déjà prut-itre l'avez reprît I
Terne %XIX.t
Digll'jeed L· Co glc ünqinftl frnm
NEW YORK PUB UC LIS
, ’ V , 11'94 "J
h
Guillaume.
Caroline , ce itJttpçOq *** . s
C A F. 3 L I K L
Ali ■ quel autre en est la cause que von s-même ?
quel autre fait couler mes larmes? — Mon , Guüliiiine
i, je le vbîs trop clairement , vous ne ai'aimcz
plut.
‘ G u_i l i a u m e ( avec chaleur }.
.Je ne joui aime plus !
C A R O L i H g.
Pourquoi, ai vous m'aimez encore^ apportez'voua
de* obstacles à notre union ? une possession prompte
ti'est-cile puce que vouj desirez le plutvous autre*
homniei? la moindre retardement·n'est- il pas ce que
vous craignez le plus ? et vous , maintenantL.. Vous
GuillsumeL.
Guillaume. ( embarrassé )
Et moi maintenant ? — Eh bien ? moi ?
C À IÛ L1 N L
Non, monsieur, cela ne a« peut supporter: votre
silence vajuiqü’à l'impudeur. Plus de déguisement î
Mon pçrç m'a toüt appris. Je latl que vous seul resàrdeeAoirc
union, que vous lui av« fait la demande
formelle d'un délai.
GuiIlaUMî ( plus fflnfoJirfu J.
11 vous a dit cela !
Caroline,
Expliquez-vous t inomitUr : qui peut vous avoir
Dr ^ral lr--i
w ïcr JHRAfir
inspiré cette conduite extraordinaire ? — Vous me
voyee,vous me recherchet, vous me poutrorv« avec
Emportement. Votre hypocrisie a tellement le cam .·
tere de la véritable paît ion , qiTà h fin j'en suis touchée.
Vous obtenez Ja parole de mon pere , vous
obtenez la mienne. Votre famille se réjouit de votre
choix. Vous ne pouvei être assez iàttancé,vous ne
pouvez voir fixer à un terme assez court linstant de
notre union. Et quand tout vit arrangé suivant votre
désir,quand nous ne sommes plus qu à peu de jouis
de dis tante de celui de votre prétendu bonheur
VOUS vend, avec un visage contraint, avec l'accent
de l'embarras; vous conjurez mon pere,d'un air rayi-
Atrieux , de retarder encore de quelques semaine»
l'instant du maria je.—_ïl veut échiicir le motif de
votre procédé ; vous lui répondez par des énigmes ;
vous alléguez un chagrin profond qui vous rendrait
incapable, dites-vous, de goûtetvotre bonheur comme
il le mérite· ■—■ En un mût, vous cherche! des défaites,
les meilleures que vous pouvez. — N’ave (’Vous pas
fait tout cals, monsieur ê
Guillaume.
Rica n'est plus vrai-
C A s o li n s f aetc ¿es rtçafii qui Aient /»
piur en plut. )
Et cependant vous ne vous Êtes pas sans doute
imaginé que vous noui persuaderiez des fables .si ridicules
? — Pourquoi ne pas »vouer sam détour que
voue voue tepentez de votre premier pas ? que votre
coeur eet infidèle, et votre bouche parjure ? Le méchant
qui J'est à découvert reste , il est vrai , tc*u-
N «
NEW YORK PUBLIC LTBRARY
. < . *
jours un méchant ; mais il est cent lots moins dan*
gorenx,il est cent fois moins détestable que l’hypocrite.
— Oui, monsieur, oui l je vous ai aimé-, de*
torrem^e larmes expieront cette honteuse faiblesse t
mais je vous k déclare,je suis guérie ; Dieu merti ! je
ne vous aime plus. — Vous m'avez donné cette bague
comme Je témoin , comme le gage de vos promesses *
je vous rends ici tout ensemble, et vos promesses et
votre bague.
Guillaume.
Non Caroline ! trop est trop. J'ai laissé le champ
■ libre à votre juste sensibilité : j’ai Laissé s'exhaler vos
plaintes, tant que je les méritais, tant que je croyais
mériter cent fois davantage- — Mais je voua conjure
maintenant de m’écouter ; vous ne sauriez rejctttr
- nu justification sans L'entendre *, si ce n’est pour moi,
que ce soit du moins pour vous-même.
k C A S Û L I N £.
Et d’çi pouvez-vous la tirer?infidèle ! — Parjure!
Guillaume.
Oui, je L'avoue , infidèle; oui, parjure ; mais non
envers Caroline- — C est envers une infortunée qui
fut digne d'être votre amie, votre sçcur, et qui maintenant
est digne d’etre votre ange tutélaire. — O
‘ Caroline, la terre n'a jamais produit un homme plus
coupable ; jamais le toieil n’a lui sur un être plus
perfide et plus inconstant. —- Le sang n'a point à
.la vérité touillé çes mains : mais mon acij est oppressée
de la mort de l'innocence, de la malédiction
attachée aux rueurtikri.
■ -i i ri firm
NEW YORK PUB UC LIBRA
( »97 >
■ * 1
CilOLIKl / i( figurât d'un ail jixe il tffrayi t tilt vtul Juir ), h
Monsieur, laissez-moi. — Si vous parle* sérieme- ment...., '
Guillaume.
Je ne iui* plus digne de tester terni vos —
N’cit'il pas vrai? c’est ce que roua voule* dire? et cependant, chere Caroline , c’est en grande partie pour vous,que je suis devenu ce que me voilà meiti- tenant. **
‘ C a » c 11 x e.
Pour moi?,., vous mepiouvez déplus es plus, monsieur, qu’il est dangereux de rester seule avec voys.
Guillaume. 1 ■ ■
Je vflin entends. Mai· je vous le jure , □ la plus parfaite de votre sexe, jamais je ne fus plus accablé du regret de mes U«tes ; jamais je ne fui plus loirï de pouvoir les aggraver ejicare. ■—Permettez-moi de vous le dire s j ai liru de m'étonner que vous ne compreniez pat le sens de mes paroles ; elles me rem b lent u claires, Labscâ-moi donc vous tout expliquer en peu de mots ; et quand vous m'auret entendu, maudisSez-mcd. Chassez-moi dé"votre présence si vous me jujetaussi criminel que je méjuge moi-mime.
— Avant qnc je vbus dusse vue , charmante Caroline, avant que j'e.asic mine entendu pidir de vous, je connaisiaii une autre jeune Elle, votre égale tu beauté, en esprit, e· vertu, Je l'aimai : je l'enlevai au séjour paisible des champs , je recherchai mo cceur, je l'obtins- et je lui promis une éternelle N 3
■ Google
DrUpniJ from
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
... 1 fidelité» — Bientôt aptxs je vous vi*., Caini inc ; j'oubliai mes serment, et j'abandonnai cruellement fin- fortunée.
Cabowkh f avec un nuli dfimburrai ).
Inhumain ! et vîhjs èi« eneo« à mes genoux ! et tous hésites eu tare ? Éluignei-toiu ; ¿Iqî^quz-
vous tout-i-lheure ; ces eicu«j doivent s'adresser à votre malheureuse victime« et *oa pas à moi,
G tri l î ait me. ‘ '
J*" . ■
Hélas ! elles seraie·s »riper fl no». — Cette vertueuse fille est tombée rportçÜeinent mjds.de ; ..elise n'est plus ! 11
Caroline. ‘
O Dieu ! ■ 1 .’ :
. G Ui LL A.U M Ei|
Elle ea.t morte avant-bien La miti dtrrdenJ , j'ai Ytt son ombre » elle m'a pardonné« ■
La voix dt Louise.
* I . ;
Et dans te moment, elle te pardonne encore. .
G n t L l a uit i ( un pin iurprii "). ' '
Ah ! tu viens te maaufester içi de nouveau ! ,
' C* I Ò l’t !f ï f ixH'ûniirtsnt ejfrayit. ·}
Q mon Dieu ! mon Pieu ! qui viens je d eutendrç ?
L'ombri ieLoUt»fn Tcni&ritvìsiblià ette de Gujilau m eJ.
Ta rivale autrefois^ aujourd^ui ton amie.
C A s CL!N t ( tombant en dt/ail tance / .
Oh çiel 1
Go ^le
NEW TOflK PUBUC UBHARf
,
Louise ( file la ioxcht et l· ruttimi- )
Berne il··toi. ( Elis j'incline , (ï lui Ì4Ù4 légèrement le front.) Je te donne Je bai 1er do paix » «fia que U frayeur j’appaùe, ¡ü&(i que m rcgndc» tu twpr ivee conlùnce. Jc fus ie que tu es ; je suis ce que tu ictaî : bonheur à toi il tu le deviens compì ette tuent !
G LU L L AU H Ü,
Moi* qui u rauteiui en cet lieux, ombre bienbetir ie use?
L QU ï SB.
Mou amoqr pour toi ; car il ne s'éteint pas eniltte* meut 11-bapt' — Map ne crains riep , Caroline : je ne viens point te l'enlever; je viens seulement le rendre plus digue de tou coeur. — 11 ne but quç cette grande leçon pour lui fifre connaître, pûuduj rendre haïssable sa légèreté. Scs aveux, son reperì' tir, ta süumfriion à nies conseils me re.cpQcilietaiçnt avec lui, ti epa inori ne l'avait déjà fait, 77 Adieu 1. vive? bfpieux ! pia mhsiptt est remplit, — IJ dépend de vous de mt revoir dap» un uiqb^c meilleur t ci alors, clic re Caroline , le baiser arpt lequel je te recevrai« te tembler? quelque çlwiq de plus qu'un léger souffle, f Elle disparaît. )
GüllLAUMi ( aprii Mi langu e pause ).
En croîs tu ce témoin? est-ce envers toi que j éôii infidèle ?
C A t O t I N L
Ah ! plût à Dieu que tu ne l'eusses jamais été à tinse de rupj ! ,
N 4
*■ Google
NEW ÏDRK PUBLIC Ll
t
G C 1 L L A U M l,
Eh bien , Caroline ! allons, tèpienoni courage : tachons de mériter je baiser de réception que cet ange boïii promcL Pardonne moiL! - ■
C a s Û 11 NI.
Ne pal te pardonner après un pareil tableau ( riijilfaisant qvíc tendresse J : à mon Guillaume ! q mon biex.ainié ! apres" six morí de deuil sais mtin tépoux chéri,,,. Je suis à toi. .
* ■“ - « 1 i ’’
t *-----------------------------—----------
LI NÉGRILLON,
■ -| il
Complainte par Djtid Sti, traduction de rang lais,
HCTt DIS IÏDACTEI'IJ, Ïjn 17'91, il y avait à Londres nn prince ntgre de la côte d'Afrique, dont on était fort curieux de voir la personne et de recueillir Jet discours. Sa cou reinan ce était mélancolique * et h teinte de tristesse répandue sur son visage paraissait augmenter isbrivent, a la vue d’une très-belle montre dont il était possesseur. Cette remarque n’avait point échappé à teiiiqûile voyaient 1« plus fim¡librement. IJn jpuTijn lui demanda de qui et comment il avait netteté '¿être' montre?— D'un barbare européen, répoqdp-iJ... Et un prix que je ne donnerai plus désormais pqur quoi que ce soit tu monde. — Tel est le sujet de 1* complainte suivante.
. . * * * ■ .
Quand att fois l'avarice s est emparée de l'une,
Got gle
I
( «« )
ti que le ctiid égoïsme est seul ¿conté, l'homme
devient une bête féroce pour Sdu semblable; ci le
11 ag et la dévastation suivent par-tout ses paa'
Hélai ’pouf ce misérable jouer, jè □‘ai pas craint
de livrer irion frere... un pauvre petit Négrillon !
L’espoir de Son pere déjà vieilli, le doux orgueil'
de fia tendre mcrc, quoique noir il était charmant.
Je l'arrachai de leuri.brai, wnl la moindre pitié, et
je livrai «a faible enfance à une horde de brigands,
à cet ednemii du genre humain qui viennent nvagei
Je« eôtêi de tAfrique/ *
Hélajf i je leur vendis cet innocent et malheureux
Négrillon !
r ■» -
j·
Arraché de son pays, séparé de ses petits amii et
¿ciesparens inconsolables, je vis charger de charnel
1rs faibles membre·;je remarquai les angoisses de
son jeune tæur, et je le vis, entraîne sut les va gués,
disparaître au bout de T h à ris ou :
misétâble jouet, que j'ai livré lé pauvre Négrillon,
lïngloïtant et'noyé de larmes ! ' '
, i· ‘ - . ' ■ ■ , ’ ë
<■'■*11 . " i1
J'ai condamné" ce malheureux enfant à vivre dans
dent; esclave misérable, sans appui, soumis à toutes
la insultas l espece de bétt de somme que les Chrétiens
achètent et vendent 1
Les crucia ! ils asservissent à leurs besoins, à leur»
désirs , à leurs c apnee» ì>h»h«ì, les malheureux enfans
de l'Afrique ! Oh combien le pauvre Négrillon
u'i t-il point déjà souffert ’
Originili inir
NFW ÏDM.K PURI IC LIBRARY
<*?*·)·
Le P g-te mi te* parc asdéio lés verseront des larme» amerts; foug terris leurs t cgi rds iront, chaque jour » le redemander à iimmtnsç étendu a de l'Océan» dans l'idée trompeuse que ses vagues.peuvent enfin le ramener« —- A^.is Espérance* et, leurs soupir» tnnt vains ! _ , „ ,
Hélas ! ils ne reverront plus leur pauvre çt tant pleure petit Négrillon ! ,
, , . i '■■. ■ 'J 1' ■ J f « · I I ■- 1 1 ■ J
Sous les ordres cruels d’un tyran il cçnsuip^ Jet ^eanx jours de sa jeunesse i séparer par de long» intervalles de l’heureux pay* de ta naissant^ » il etc étranger et tans < on solution , tut le *oj dévorant qu'il habite. Aucune doue«.image ne vient ranimer ton cct jr, . ■
Hélas pauvre infortuné ! pauvre déhiaiéNégrilloQ 1
r- - ■ 4
Mais celui <|ui marche sur d« vents; ^onv
la voix ce fait entendre au nulîçu des tonnerres loiji? tains ; qui lance la foudre à travers la profondeur de# ci eux , et gouverne la fureur de la tempête ; celui-là compte les Larmes de l'infortune, il tient note des crimes de la tyrannie.
Ji viendra, tôt du tard» il viendra» je n'en. saurais douter, Iç jou; où sa main veagere^e,.auéanüra Içj» opprristun du Npÿ.Tc malheureux J . f v
Lwiària , Mtotrk 1791.
e . r .
- · ‘ *
. ■! ■ - I- - ■ . ’ -
< ! . ■ . ■ . 4 ■
Gck gîe
flrlg!·«]!
NEW YORK -FUEL IC I IRRARï
( )
G R A M M A-I R E.
Tl j □ dis cas dans toutes les langues, et c'est nne erreur de croire qu'il ny en a point dans les noms français* Ouvrage lu et soumis à l'institut national par J. &r Sa rTr^a'jj, membre du Ljcei des Arts^et directeur d’une
1
tnailois.-d'iducaïiom In-8’. de 56 pages* jÎ Paris, chti Pauteur^ rue Dominique, n". s <8, 2» F.
X-j’otivuai que nous arin<inqQn» ·* été véritablement soumis v ayant rîmpre^iQnt à la Classe de Liv- té ratière et Beaux-ArU de l’institut. Elle a üpaftmè pQur l’examiner , et pour lui eu faire ujl «apport . deS ccGipaïüaiTCs, les citoyens Damiergue , Andtioui cl SicarcL Ce rapport a été fait, et la premier« lecture et a etc donnée à la CU{îr. E|1e allait procéder à la jeep ode lecture, à celle,, que chaque iutmbrè peut Lncertûrnpre pour faif'e des objections et des Corrections, lorsqu'elle a appels que le cit. Beitrand at|tt fait imprimer son Mémoite. CofrfortntmeEtt £u& ré^iemens de llnttilut, qui s est ip tordit (eut jugement sur des ouvrages îiw^msmG parce que. l’impwM don m a tendu le public J4gq naturel, la Qlafift ne s’est plut occupée du Mémoire sur det
tôt dam la langue Jrpeçaiset 1|, es» inutile d\p- prendre au public, dans Je Iroutispicc dn ce Mémoire, qu'il a été lu et rinn^ir. à l'Iuaticut national < puisqu' au ne peut lui apprendre, le tétuhat. de <«tl< UltrajjiiTii Beaucoup de gens seront dupes de cettt petite dut ri al an ne rie, et en tondu ci a ut qux I4 troi-
GOi ’gle
ItWVÜfiK PUB UC LtBRJWf
1 .
Sterne Claut de l'institut a été du même avis que
l'autenr du Mémoire jjjuffitj à son jugement, Mail
le rédacteur de !cct aftîcle leur apprendra que toute
la section de grammaire , que les autres littérateur*
de la troisième Cluse ont levé l’équivoque sur laquelle
est établi tout le Mémoire du cit. Bertrand ,
et que le rapport de la commission contenait une
réfutation formelle et motivée de l'opinion de ca
citoyen,
= ·-, ? - 1 I ’ ’ 1 f 1 · Nous n'avous plus qu'à énoncer notre opinion iut
ce Mémoire, et à faire quelques rébellions sur le stylo
dont ilett écrit, puisque nous avons annoncé le juge.
ment présumé des littérateurs de l'institut, sur le
~ fonds, jugement que fauteur n'a pas attendu. Voici
cepeqdanL La maniéré dont il termine son ouvrage.—
m C’est maintenant à l'institut deprononcer, Je ne
rr demande point qu’il déclare que c’est faciliter
» t’euteignement et l’étude des langues, que d’adis
mettre des cas i c'est à l'expérience à le décider,
m et je sais ce qu elle1 m’en a appris, f Quelle rete»
n nue de h part du cit. Bertrand , dont le public
h lit ¿aujourd'hui,pour h première fois, un ouvrage
si s.nt la grammaire ! ) J e ne demande peint non plus
y» qu’il détermine le nombre des cas îdj'aï avancé
u que j’en admettais six avec Sancttut, et si j'en ai
rt donné les rÀ'rtdtis , je n’ai pas prétendu peur cela
n démontrer cette vérité jusqu i l'évidence : mats
il j’ar entrepris de combattre ceux qui avancent qu'il
w 'n'y a point de1 cas dans le» langiinS modernes ; et
il me bornant à ma proposition , Je demande que
l'institut reconnaissant qu’Harris s’est trompé, et
s» que d’Qlivet a été induit en erreur , déclare qu'il
üriqtnsr frnrr -
’ NfISf YORK PUBLIE LIBftARÏ
( Î6S )
■i y a des ca* dam les noms français j déclaration h importante sous plusieurs points de vut.u
Le mot latin ers; us , d'où vient le français rai, « deux significa lions absolues , diis« et dtâttat. La lignification ¿hûte, considérée reh rivement au* nom*, est particularisé* par k mot disisieitce, lib-er, iib ri t üb-ro , iifc-rum- L'acception circenstancf est exprimée par ces locutions françaises, qui sont dçi traduction«, des mêmes mots latins.., le livre, du livre , au livre-, donner k livre. Les grammairiens modernes ont cru, d'après Verrou, que les Latins avaient de* est, c'est- v à*dire d<a désinences variabka : Smb# declinati ann , dit ce Romain , ni tf qui de altère diceret , dûttitguCTC poati , fuùm vocaret, quùtn ddret, ^uûnt accusaret. « 11 y a de« cas qui sont déclinés, afin que celui qui parle d'un autre, puiue faite sentir, quand il appelle , quand il donne , quand il accuse. >■ Ce passage parait formel; cependant le cil. Bertrand 1« commente ainsi. — Varrcm ne dit point, mur intrari ccuu, il les reconnaissait comme formés des mains de h nature; il dit, cm ks a décliné«, iuni dedfhat* iditu : de sorte que, Suivant lui s la désinence de* noms n’est point ce qu’on appelle car, mais bien $ ¿ccHnatranj et il prend le mot cojhs précisément dan* h sens où nous prenons en français le mot ms, lorsque noua disons en feutras, c’est-i-dire avec ¡‘idée d'ac- sidtitf.
U interprète encore ailleurs Varron dan* le même sens, — ■Qu’on demande à Vairon ce qu'il entend par cas nominatif, il vous répondra que c’est la circonstance nù Ton fait connaître le sujet d’une propû- Uiiou, k ta» de le nommer : tfwsintsndi cocus. Main-
i
Gcx glc
NEW YORK PUBLIC I IBRARY
! * { ÎOfl )
tenant qu’on traduise sa téponte ; ne SîgTiifie-tellt pas que h crricnrÎLiftci de noramer t'appelle le ci« nominatif? Non pas , dirent les novateurs : cîjkj î HfirePidhdï ne veut pas dire le cas de nommer , c’est la cAût* de nommer, Né voili-t il pas une heureuse découverte , ou plutôt une belle chute
Noûi observons d'abord que cette belle chûte n’est pis une plaisanterie de bon goût, et que de plus elle rappelle trop, sans l'indiquer, la rfii/e du sonnet et, h réponse du muant tope. Nous ayouernns ensuite / Sfttc ¿c rïnvosMw* de nommer n’étant pas une loctt- don française, pis plus que la chûie de ntmmer , l’au- itor et les novateurs (licettx-ci avaient employé la demie re locution )’ n'iursîent tien à >e reprocher* Mais les novateurs sachant bien que tell? locufioq latine, composée de deux mots seulement, ne peut être exactement rendue en fiançait que par une IccmioD composée de plusieurs mou , à cause de» formes propres à chaque langue , ont traduit casas tuminandi , la désinence affectée i Vénoncialîoii des caml· C'est donc d’après son système que le citoyen Bertrand traduit ici caius par cire cnit ante.
Quoi qu’il en soit, l'auteur s’étale d’un passage de Vitruve, tocandi cosuj ,· et d'un autre deQuin tilien, îjjhj daJintrs. ■—H’ràduirons-nous, dit-il, le cas d’ap- peLkr, ou la chûte d’âpptllcr; le cis de donner, ou J a. chûte de donner ?...,Nous lui répondrons, ni l'un, ni l'autre, citoyen ,perce que ces locations ne sont pus françaises.
i Mais, die Pftacicii ( lib. 5 J, ceiui r^ntndn trûfis, sed signtficittionis : la diversité des cas n’affecte pas les jasoti, mais la signification. Ce passage a paru si
Goi >gk
Original fnrr
NEW ÏDM.K PUHI IC LIRH.ARY
( ■<*? )
ciiir et si favorâblé au aystéme du cit. Bertmnd, qu’il l’a pria pour épigraphe. Il L’oppose à Vairon, comme qù moyen victorieux. D’un autre tôté, le partage dt Varroa, cité pim haut, ne lui a pas paru dans sa Préface (carte petit écrit en a une) aussi favorable i ton opinion, qu'il l’asiare à la page IX 11 s’explique en effet ainsi dans son Introduction. <— Je le dît franchement| je ne reconnais plus là le dialecticien profond i ni le plut »rivant des Romains. C'est un homme qui suit la routine, et qui se sert d'expression! mitées avant lui, sans. examinerai elles disent*- bien« qu’il veut exprimer, et s’il n’enfreint pal !e précepte qui défend d’employer dans La didactique un mot mrignîfùnt OU équivoque : dhitin dartriwii L vrri^um efitHum dut eétcurw.
Il est facile de combattit le système du cit. Rer- tiand, relativement à l’existence des car proprement dits chez les Latin1!- Nous lui dirons que ce peuple avait , i** des eus ou d&ùtOK0, qui étaient parti* culitri à ta langue ; car toutes les langues n’en eut past V. dei car Ou des énonciations de circoniiaitcti, qui se trouvent danstoutesles langues, parce qu'elles en Sont l'anse. Cette distinction bien établie , où voit qcc VarrüA a parié de la première tîptce de cm ; et Pristien, de ia^ecAndt. Au reste, ConnneütFauteur pçut*jl opposer P ose i en, qui ne vivait que dans le six s me siècle de Père vulgaire, à Vairon qu’il· appelle le cpfttewrf erern ff Terni particulier de Cùi'ron ? Y a-t-il égalité de force entre ces deux témoignages ? Que l'on te rappelle enfin que Priicien écrivait dans un ternit où les sophistes avaient dénaturé tous J es piiu- ciptt par Leurs vaines subtilités.
Gük gîe
nrig- Yii-n ■ti
NEW YORK ■kLJEL IC I IRRARï
: ( «0» )
N oui ne nous arrêterons pas à rechercher avec l'auteur *1ü doit y avoir six cas, ou davantage- Lem ■ nombre dépend du génie d'une langue et des formes qu’elle a adoptées. L'arabe est aussi exact avec trois cas -, que le lapon avec quatorze.
Venons actuellement à notre langue. Depuis long- tems an l’a débarrassée des cas ou dùintntfi variables. On ne voit en effet aucune variation dans les désinences du moHinrr, soit qu’on le nommt, soit qu'on le donne, etc. Cependant il faut enteodré avec quelle ^hauteur k cit. Bertrand gourmande à ce sujet le savant d'Oüvet. — Il y a, dit-il , prés de trente ans qu'on a fait k procès aux cas dans notre langue , et que d’Oiivct les a condamnés en plein tribunal â l'Académie. u Que la langue française, dit-il ( Etsdii st dr Grammaire,-1767 J, A- l'exemple de la latine , si connaisse des génitifs, datifs, etc., c'est un préjugé » dont il me semble qu’on estasse; revenu aujour- » d'hui t pour qu'il ne soit plus nécessaire de k si combattre. ** Voilà la sentence prononcée , ratifiée par 1e silence de nos académiciens : que dis-je ? consignée dam leur Diftknnairc , signifiée à toute la France, publiée dans toute l’Europe, Faudra-t-il t’y soumettre et imposer silence à la raison? Non , sans doute , jamais celle-ci ne perd tes droits ; et quoique personne alors, ni depuis , n'en ait appelle en son nom, j'ai cru devoir rechercher set titres;et muni des pièces de ce procès grammatical·, je viens aujourd’hui J es soumettre à l'institut,. et k prier de revenir sur ce jugement....
Le _c.it« Bertrand se serait-il exprimé d'une maniéré différente, si d'Olivet eût nié l'existence des tas de circonstances,
GOi igïe
ünqinal Irn
NÉUVIfClRfc PUBLIC LtUH^RT
I
.. . . ( -- ~ tticoniunéc», c’est-i-dire fai incitée des locution* énonciaiivct dt> divetses circonstances? d'OUvel c’en fait aucune lucoiion. Bien plu* , ici oecri gcbifr/i et dutift qu'il emploie dans ce passage filent Périt de la^ question, et la rcitrcigrenl iuï cal, OU désinence* , telles que les avaient les Latin*, sati» rien préjuger iur J'cxiitencc de l'espece plus générale du cal. Il étaÎLtrop bon dialecticien pu tir ignorer que, d une langue peut exister t?nï variation d ini lei déûnencéi' dcjuOTuf | elle ne Serait Cipcild uit qu un astemblagé de nomt et de verbes dépourvus de toute liaposf
■ ’ * ’ r . * ■ · * '
darri le Ca» où elle manquêjait dis moyens d’expri-' mer let mu dite atiüiit de» diverses circonstances/' ' + ifi- . ■ j + , “ · | f rj 1
Cft(e distinction si simple et si naturelle, jend i notre lingue la faculté dexprïip.çr iouics les circonstances, maia à l’aidé tics préposiitons , et non' en changeant les désinences dé s, noirs. Nous n'avonS plus besoin de 1 échafaudage nô'uvead que ïc citoyen Bertrand veut iübitituer ju njffljnitÿ*, au ginilif., etc; et'qui eu composé du de Vapoiiroph^tif y
du pvtstuif, de YÔbjetiift du (ti minât if et de J'émq-
. - 1 *1 ■ ■ ■ ■ ■ - * J
natif. Ges *** mots expriment, suivant lui, toute* Ici relation· de circonstances dont les mots fiançai*1 sont iusccptiblés. Nous' ne nuui ar'iêterans pas ' à prouver que bien loin de suffire, les six cal dfe l’auteur devraient être suivis d autant d'autres cas qu’il y 1 de prépositions, et même qu'il y à d’accepticii* différente! pour 1« mêuaçs prepOiilions. [1 demeur« donc constant que noue, langue supp ée, par l'emploi de se* prépusitioni devant ¡et Domi.iui désinence* Vatiahlcs des mêmes nom!, que les Latin* appelbicnt wttj. On peut donc dite que /il y » de» tai en Inûï»
Terne XXJX. O
Go -gle
fienCct-, mais descarter, ex pressions de circonstances.
ïout l’écrit du cit. Bertrand porte sur une équi»
vôque facile à lever, s’il l'eût voulu. Il aurait naîetii
fait de bien établir les diverses acception» du wor
française , et de donner quelque développement à
h théorie des edi, qui paraissait en avoir encore besoin.
Ce développement, s'il eût été bien fait, aurait
mérité d'être placé sous les yeux de l'InititUt; parce
que cette société a été établie, par la coniututioia,
pour ks progrès des sciences et des arts. Elle eût applaudi
à un travail qui aurait.facilité les travaux des
rpah'téi et des éleve» de grammaire.
Au lieu de Cette marche sage et éclairée, le cît
Bertrand a sommé RInstitut,non pas seulement d’eiaminer,
mais de prononcer en faveur de son système.
-—Je demande, dit-il, que l'institut, te connais saut
qü'Hûm s'est trompé , et que d'Olivet a été induit
en erreur, déclare' qp'il y. a des cas dans les noms
français;.déclaration importante sur plusieurs points
de vue , etc. etc.,.. Voilà une sommation forcorelle , ci l 'on si'cn s pas attendu le résultat !
\ Passons au style. Le »Lyl< du cita Bertrand n’est
y; ■ t , .. l· 11 ·■ * *1 ‘ ■*. ‘ _
point proportionné au sujet· Une discussion grammaticale
doit être écrite d’un style simple et çorJ
rect. Celui de PauteuF est souvent précieux ; et l'or^
I ■ ■ , , a a B O B i -J y trouve des formes ambitieuses. En voici quelquer
es. —‘Mais viens-je donc dépriser ici 1
des Cicéron et des Virgile ? veux-je imiter CCI fili
de bannis , qui , <léa qu'ils se sentent des forces ,
shaiidonnent et délaisseiit la merc qui le« a nourris.
Go< >gte ünqinal lr:n
NÉUVtÛRIC PUBLIC LtUH^Rï
{ tu }'
[tméprntntJe lein qui le» 1 ajlailés? Nûn T je n'tmi- mai point ces inscAiéa qui, parer que h langue la« ioe n'est plus vivante·, la repoussent comme un ca- h rte, Je »si» que j niques dans son tombeau elle fait tviïrt les plus beaux modelés de ¡'antiquité; je re» »Maisqtu* c’est à juste titre qu'elle est de nos,jour* tvéïçç et cultivée jusque» dans ka p>y* rntme uA muait ks aigles romaines n'ont porté leur vol, et e publie que la gloire tic. notre langue c’est de 1 avoir Mai mere,.,. Quelle· enflure ! ■ - ■ ■
— Malheur à une langue qui serait priver de* cas i LEIe ne pourrait jamais présenter de tableaux a chérit et déterminé*.Que dis-je ?Elk ne pourrai r même lu faire distinguer dans une préposition ia clitKç livre l’effet, Je nom d’avec l'sipiHtropitav Le dim<i, ri h posât talon d'avec l’émana tien et U privation^ ;n un mot, une langue qui »’aurait point de cas n< mil pas une langue* Ainsi, un peuple peut bien hanger &a psononciatibii -, toucher à la masse deï nota, »bandonatt tes uns, en altérer d'autres ; en jimet, ou en crnpiutftei sans cesse dr uuveaux ( bis attaquer les fùndemens dç la grammaire, briser t micb aniline des cal J te lirait vouloir rompre lé ■esttut de U nature* et troire pouvoir arri terls court ii tetni.fr En vérité, ou peut dit* ici de la nalurt tî du itnii ; ■
|
... On ne »’attendait guère
A voir Ulysse es cette affaire.
Nom citeiom encore un paisage qui «il ds pim. Iïuvih goût. —- Saiictîui avait donc rail an de tou* tenir que les Grecs avaient l’ablatif, Celui qui lésait
□ «
Go< *gle
NEWYflflKPirBUC UBRARY
désormais d’un avis contraire, ferait bien de ne :
ic faire cognai tic f car les filoux le croyant h cnn
de bonne foi, pourraient bien aller Le yoler, u
même prétendre à des rente rue me ns de sa par
pniique, suivant luiil y ^tirait identité de: en* eu
être ntpouillé d onc chose , et être gtud£é «Tu
chose- ■ 1 ' ■ - . ’
il sienctibli depuis le 9 thermidor une mode ci
certains écrivainv ; ceux qui ont été tourmentés
incarcérés réu* le re^nt affreux de la terreur, ne p
blient pas un ouvrage, nous ne disons pas-deqm
qtt étendue^ mai* meme de tent pages, sans y pari
de lotir incarcération. Voyages., histoire, grammaii
histoire naturelle, vers, prose, etc., qruel que *<
enfin La sujet que l’on traite, on apprend toujor
aux lecteurs que J’oh 1 été une des deux cents nul
VKtimet de la tyrannie rçrbejjpierrienne, il sejnt
que cet écrivains croient damier un luitre à le
ouvrage, ou qu'lis espeunt:se.rendre Ic.La&em I
vocable,«*· lui parlant de L cm*: chaîne*. Qiifllt q
*oit ropidinn politique de. celui-ci, il voit q
- l'objet dom le livre, traite , et. nc cherche pas
à savoir:*! l'écrivain a été Btupsisenné , qu'à cj..
mitre le -tém* qu’il a mis à composer un ouvfi^
La note suivante du ci U Bertrand, nous .a fart not
ces réflexions. — n L'auteur, iors d’une requis 11^
« de tous les célibatiircs qui n'avaient pas atta.
»» quarante ans , faite par des représentons en rnj
su ipa, avait été réclamé par Les autorités, vont
w tuéés, comme étant utile iUlhtim* ytwr l’éduÎ
n-tionL II instruirai t en effet pLi* de pen sic priai
>««■1.« :■=* Google NfW ydf,k: pljhj.ic ljbraiw
( tsJ )
|m cbe/|ui, que le« huit proie «saurs du collège enp
itmhlc n’avaient d'élevés. Aussi fut-il exempté ,
|k iindii que ceux-ci , quoique foncrionnaites pair
blict , furent obligé» de partir pour le» armée»,
Îi Cette confiance marquée fut un titre plus tard
i pour le faire ¿¿dater luipect dans Je comité de
i surveillance , dit ( du moins par eux) des amis de
j» la patrie. ït -
I Nous terminerons cet extrait en disant que si l'on
if trouve .des formes un peu dure» et xéveres^ art
doit tersppeïler avec quelle dureté l'auteur a atra·
qucVuron, d'Oliver et Harris, savant tréaestirna files.
I LÉGISLATION*
û
frfilitiqut dÀRiSTore , ou ta&ience des Gûuvermmtns,
i traduit du grec t avec des noies Àtsiorigutt et
critiques ; parle cit. CHAserdaNS, Strideur de flnr/itui
. dà boursiers du college de l'Égulilé, Deux uatawsin-H*.
Prù, 8 litk A Paris , chct LstiSN , libraire, palais
igaliii; et Bâillevl, imprimeur, rut Neuve~Augusttn.
V ' . ,
■lions avpn* rendu compte ,dans un de nos précé-
•erw numéro·, de la nouvelle traduction delà Fc/irt?
iu {Aristote. Nom allons en rapporter un morceau
tyui doit intéresser tous ceux qui savent observer. Ce
hameau, qui eu écrit il y a plut de deux tnille ans,
upproché de la situation actuelle des choses en Eusop<
, offrira aux esprits raisonnables, mi amis des
boonnei et de la liberté, le véritable fondement de
lûmes le* ctpéiincesali montrera peut-être aussi.à
O 3
Cliig· v|i n.vq
MFW ÏORK P LISI IC URRÀ
quelque» hommes pttsionné» et irréfléchi», que et» bornes, qu'ils soient il êmurdiment pouvoir rets« 1er, ont été élevé«· pic fiction lente et ioiensibl» de» Wms; qu'elle» tiennent yla ni Lu te immuable du chose», à b marche progressive de 1a société ; que bon itn», lorsqu'il ne donne lut; une rai s au
■ imtr , apprend du oiüiui à h» voir, à les mesurer! □ l'y Ttiigner; enfin,, comme on sc lésigut à un phi'- Domenb physique , dont on ne lent ¿'abord que Fi^ cenvenient; que b vanûéj^ut l'en irriter, maii q-i 1 ciiriyagance eu révolte l'y Lutt^
De la rlasit tntyeftM dani le rapport du ¿cniocrncm^^ ( Liv. IV, chip. XI, de b Pfitâpr* <T Ariana. ) |
n Toute société pc Inique je divise en ttoi» ellissi le» ridirtele» pauvres, et le» citoyens ailés qui M mmt la classe intermediaire. S il cil vrai que la didcrité ou Le moyen terme ejr le point de h pfi‘ ^ection , b médiocrité de richesses et de prosperi^ Itn dritte le bien le plut désirable. Du moins comtint que l'homme, dans cette polïlïop, est tfClj /disposé i suivre h sagesse.
. ■ m Vnyc&rhomme fier de sa beauté, de »es Foretti d* ta. naissante ou de set ri ch os ici ; voyes le p»«vl1 accablé parbjnijere^ le début rie moyenr «L rbumf iration i tous dru» »sot souvent sourds atr cri 11 raison- Le» premici· ioni inioien* , cl tant loi d»*1 les grandes ailairei ; les autre· deviennent fourbi’ ** Jripcm dan» les petites choses. De Là mille ir^ustir*’ résultat «¿cernire de 1* tromperie et de l'irijuio«1' Egalement déplacés daf.i un conseil «I d*tu llit
l’rO glc
B.ii
‘ ( «M ...
Itihu , 1» uni et les entra tout très-dangeteu* dam sue cité. Ajoutai que Ici hotnnKi pniiHDipir Itufi tichestei, leuri force*, leu ri irai» t et Tint d'autre* moyen), ne veulent ni ne lavent obéir- Ils lucerjt
* . - A « * -i -'-J**‘*
l'indépendante avec Je lait. Elevés au i<jn de tout« tes jonitimcei^ ili commencent dès l'école à mcpiie ter la voix 6c l'autorité. Le» pauvre», au contraire , obsédés par Ja détresse, perdent tout icoiitucnt de dignité. Inc i pib le J de commander, ils obéissent en rs cia tes T tandit que lei riches , qui &* savent pa? Obéir, commandant en deipoiei* La cité n'est alors qu'une »ggrégjtietù de maître· et d'esclave». Tl n'y a point là d'homaiti libres. Jalousie d'un côté , mé- pus de l'autre | oà trouver l'amitié , et cette bienveillance mutuelle qui est l'aroe de la société? Quel voyage avec un compagnon qu'on regarde citntmç Un ennemi !
Ti Une cité, d'après Te v«u de b nature «doit, être composée d*éU mens qui >e rapprochent le pim possible de l'égalité· Or, telle est b cb»r intrrmtJiàiri f elle est l'élément que la nature destine à ta compo- titiou de h cité; c'est par elle que la cité sera bien gouvernée ; c'eut encore cette chlle moyenne dont ledit ente cit la plus assurée. Elle né désiré pas le bien d'autrui comme les pauvres ; sa foi tune n’est pai convoitée comme celle des riches' Elle ne conjuré peint, on ne compile point contré elle, dh vit dap* me profonde securité.
n Oui, l) est VTitquc b dasse moyenne est la hast h pim sûre d'une bonne organisation sociale. Il est Wai qu'une titc aura néccMiurtmèiïl uo bon gouvernement:, ù dette classe ■ lit prépondérance sur 1er v ' r O4
Goi gfe
'era pencher l'équilibre, et empêchera l'un ou l’autre
eu une Oligarchie despotique, eu bien une fpugueuiç
démagogie,. Or, quel que soit le parti dominant,
T em petitement de la démocratie, ou la morgue ôli·*
—- gitchiquc, ¿enduisent droit à lit tyrannie, La d»»<
moyenne est bien moins expotée i tou» ce! excèi.
Autre avantage inappréciable de la classe interme;
diaîrc , c’est qu elle seule ne l’insurge jamais ; P’*- ■
tout où elle est en majorité , on ut connaît ni tel
inquiétude», ni ces reactions violentes qui ébranlent (
Te gouvernement. Les grandi Ètatt sont jnoini expoté
■ aux mouvement populaire! ; pourquoi ? parce que
la classe moyenne y est nombreuse. Mais lés petite»
* . « . . t e Jr ■. * tl J ■ ’ — -a »«
li C’est dette cl/tse moyenne qui assure aux démocrades
un à plomb et une durée que n'a pas le rcÇime
oligarchique ; elle est ordinairement nombreuft
dans le» démocraties; elle y parvient aux honneurs
7 r t ■ moyenne ne croisse dans la même piopçtüon , le
cor pi politique éprouve des convulsion» qui Je.con·.
duïsçnt bientôt à la mort. ’
Orlgi'.il Itff’n
NFW YORK FUEL IC I IR L'iqiLxt Got igle ■
If
. ΐ «7 J
Nous appuierons encore Sur un fait; tel législateurs
les plue tagt·, Solon, qui noue l'apprend dans
les vers, Lycurgue, qui n’éiait pas rot, Charflndaj *
enfin, presque tout étaient de la chut moyenne«
h Ce* développemens nous conduisent à l origine
des Causes qui ont introduit dam h plupart des cite·
Fùügarcïiie ou la démocratie, Lorsque la chss^
moyenne sc trouve en minorité , les riches et les
pauvres ètabl iss eut une lutte pour s'emparer du gouvcwciiseat.
La classe qui-dépasse le moyen tertnfl
établit la démocratie ou l'oligarchie. Eu effet , le
parti qui l'a emporté ne reste pas le .maître Sans rê-
>i[tance. Il se garde bien d'établir une constitution
suivant Je juste équilibre de l’égalité. Le Tainqueut
regarde le gouvernement comme le prix de la vielaite;
il lui donne les livrées de Sun parti,
o.Voicj encore une cause qui influe Sur l'espece
dugotivcrnernent. Les peuples qui ont tenu alternative
m tnt l'empire de la Grèce ont voulu propager le
■pleine de leur organisation politique : ils ont donc
CtabÎi pu l'oligarchie , on la démocratie, pour leur
propre intérêt, et celui des. peuples n’y entrait pour
rtrn. voilà pourquoi on ne trouve que bien, rarement
cç gouvernement d'équilibre qui s'appelle lÎépuMrjtic.
H De tous ceux qui Ί dùns les teras reculés, ont
cisreé Fiuiorité suprême, il ne s’est trouvé qu'un
Itnl homme qui ait établi cette combinaison politique.
Aujourd’hui , nous ne connaissons que les
ertrémes : personne ne veut l égalité j on èst décidé
ée part et d’autre i être le ma Lire, ou bien-à subir le
soit du vaincu.
r " ' " · ■ I
n. L prpece de République qui s'approcherait plus
Dri.jr^l Γγ.ίπί
ifW ÏCRK. PUR I JC : IBRÂFlï
. . tf*8> ,
du no yen ternie seta la meilleure'/celle qui t'en
¿cariera lé plu», séra la plus mauvaise. *<
HISTOIRE.
. ·. h. i
lérrg» 4ii Hommes illutifts ¿e PtyTJ^pi , 4 A
la Jeûnent;par le cri. IcjJfÎ. Ift-it. Premier vota«*.
Ou ava dans eeJoTjrnalfannoticedes decicàhiert
qui composent la premier volume de cet ouvrage.
Nons croyons devoir y revenir pour en faire mîeui
connaître futilité-Vauteur s’est proposé de resserrer
les douze'volume*des traductions desHommar tïiuirrtr
en élaguant tout ce qui pouvait être retranché, aani
nuire à l'intérêt et à ¡a vérité. C'est un service rendu
à la jeunesse que les longs ouvrages eEraîeut, et qui
trouveront dans celui-ci les grands exemples de cou*
rage et de vertu que Plutarque a recueillis, mais qu'il
a souvent surchargés de discussion* historique» qut
distraient l’attention , et font perdre de vne le sujet
principal, -Ce service est important, sur-tout en ce
moment où l'éducation , depuis si long-rems négligée
, commence à prendre un nouvel essor par l’ét*- ;
blisseiueut des Écoles centrale*.Les élément de* connaissantes
humaines s'étudient ¿jn* les livres, mai* ■
la connaissance des homme* i’-acquiert par celle de
fleuri actions, et c’est la meilleure leçon qu’on puis«
donner aux élevés.
Le cit, Acher ne Les! pas borné à abrégerPlùlarquct
ttn donnant. jormue ce dernier, ta comparÎison d’un
■ hqros gtec avec uh ri>raaiü * il y a ajouté des réftexioûs,
. * - “
NDV YORK PUBLIC U0RARY
( «9 )
dont h b?t eit de faire conruitrecei hommes illustra*
avec tel vices qxi terniweut quelquefois leur gloire.
On pourra juger de la manière de l'auteur par le passage
suivant, tiré de ia camp a rai ion d« Thésée wv*c
Rom u las. \
Apréi «voit dît que Thésée, en te livrant» mt h
in de va carrière, i de· rapti de séduction ou de vio*
tente , a fait ditpataîtTe le grand homme aux yeux
de ses coxrcitoyeas, qui n'ont plus vu en lui qu'un
Litanie ordinaire, dont ¡a gloire éclipsée ne méri*
tait pim letiradmi ration, il ajoute ; m Romains a fa if ’
n fsire aussi ienlevement des Sabine·, en Ici aiti*
t· »nt dans un piège sous l'appât d’une fét*| ainsi,
h c’eit un prétexte religieUK qu'il a employé pour
» couvrir une violation du droit de·' gens, une vio*
ii lencç qui a porté la désolation dans une niu! ri
« tilde de fatnillei, qui a forcé de jeunes coeurs é
h sacrifier leurs penchant en se livrant à des hommes
h quj leur ¿trient inconnu· , et que cette action
n laéme devait leur rendre odieux. En vain pour la
rt justifier, dirait-on , comme Romains aux SabiM »
h que leur refus de l'allier à ses sujets l’a contraint
>· à recourir à la ruse· Cette raison est celle d’un h ri*
M gand qui met un poignard à la place de ta prière, '
tr En vain dirait on encore que les filles, ravies ont
m consenti 4 leurs «mfiagei. Il fallait bien qu’elles
ii y comcnttuent lorsque le mal était nu remcdc ,
t» et que la naissance d« eniant sollicitait la teû-i
n dresse maternelle en iSveur des perei coupables.
Mais on ne noua dit pas’quels ont été* au premier
* instant, kl pleurs, lei^ sanglote 'innocence·*
h timide, luttant contre le désir aihéné d’un tçld»H £
i
f tifl )
i) et d’aillcut*, cnmbie· de flot! desingonr coulé
, h pour venger cet attentat, qui a justement irrité les
t* nations voisines ? Romulus, d est vrai, en a triomsi
phê, et ce· mêmes nations sc sont réunie· depuis
h aux Rcuujîhs pour leur avantage commua. San*
t> doute unm chiavtljite féçt e.’a que le crime heu·
tt reux devient légitime. Mais loin de nous cetfft
H maxime des tyrans qui insulte à l'humanité, et
n qui à fait gémir tant de malheureux jouet* d'un
tt caprice masqué souvcnîde ¡intérêt d'Etat; <t **il
"7s faut en croire quelques, autéufl· qui prétendent
»1 qu1 Ht railla , échue en partage A B. o mu lui , était
ti mariée, il aurait, été le plus coupable de» ravisn
$eurs ; et qui sait si ce n’est pas ta passion aduL·
s» tire qu'il a vonlv^astouvir, en l'enveloppant-du
11 voile spécieux de piocurer des alliances à set
s» sujets. t* 1 .
, Cependant, continue le dt, Acher, Romului a été
dèi&é.par ceuxdi même qu'il avait iati^uét de «on
despot s me dans les dernier! jours de tort règne ; et
ut, comme Thésée , il a laissé le
toüv.enlt dè belles actions ; et que les grand*, qui
l'avajent sacrifié à lewr ressentiment, ont aisément
persmdc a et peuple , que celui à qui il devait son
bonheur était plus qu'un homme. On layait vil eu
cFct'avec une troupe de vils esclaves, ou de vaga*
bond*vaincre des ennemis puions et belliqueux,
dont il a su ensuite faire 1« sujet» ; on l'avait vu
dans un siècle encore barbare, et, par une aorte
d'instinct qui semblait lui révéler l'avenir , donner
des lois qui ont préparé la grandeur de Home , et
dorit plusieurs ont été inscrites dans le code des na-
Got $le . hvll-
NEW YORK PUnilC [ IBR
( I
tiens Les plut civilisées. Il, faut aaiii doute excepter
de ces lois celte qui · donné droit de vre et de mort
hiï pertt sur leurs enfam ; loi qui révolte La naturet
Et qui te ressent des premières impress ont d’un
ho rame qui avait passé sa jeunesse au milieu (tel
bnjands. Mail La Loi qui a tempéré l’autorité louve·
rame par le conseil d'un sénat étîbli pour coucou*
lit au gouvernement ; msis la loi qui a mis en hùn^
neur l'agriculture, comme le principal joui tin dei
États; nrak la loi qui a prescrit fa décence «ter«
ht femme*, pour les accoutumer eiks-tnêmes à 1»
pudeur, qui est le plus bel ^pp.magc de leitt test j
h loi enfin , qui leur a fuit un devoir rigoureux de la
tdélité conjugale-, comme étant le lien ie plus lacet
de La jockté : voilà certainement ¿ci lob jsges et
digne* d'un régné policé. I t si l’on y joint Ici vue*
profondes de ta politique à L'égard des peuples qu'il
l'est attachés par leur réunion à sa colon, e; ckstlà,
en mettant de.tôle le ridicule de 1 spnthéose^c «t-ià
ce qui Lui a justement nccpiis le turc de ¿ratid Àtmrui.
On trouve à la fl ri du velu me des aotïoni sur J'ért
des Greci^ef"3ci ÏT&mains. l.’auteur annonce qu’il
les a insérées pour mettre, le* élevés à portée de tournure
les dates des principaux événement, selon la
manière -de compter les armées chez cri peuples,
Plutarque ne donne pûqnKCts dates, dan! ion ouvrage-;
et c’est un nouveau service que rend k jit*
Acher qttr, Je» rapproche de à’ért chrétienne «viotni
DQinéiaut pLus familière |Eil fait remarquer fUjinême
Itmi que Fête française , qui a filé chez noua]« com*
me ne «nent de l'amie« ;.u s« »eprembre, épaqqe de
li fond Ultra de la République , a été prise de» JÈ^yp(
M· >
tierrt pour la Exatkn des mois en Je joürs égaux t des Grecs y peur la division des mois en trois décades; et c'est d'après ica Romains que l’on a institué des fêtes dans quelques mob pour célébrer, ou Ici ¿îéueoiens remarquables de notre révolution , ou le* bienfaits de la nature dans les taisons qui les produisant, eu les vertus qui relèvent la dignité, dç l'homme dans les différées âges de sa vie.
Ou ne peut qu'inviter l’auteur à continuer un ou, vrage aussi intéressant, et qui deviendra très «utile Vil le pente au point de perfection qu'il paraît a voit envie ¿’éteindre. ,
J*f. Æ. Le prix du volume fit de 5 iïv. pour ceux qu.i n’ont pas souscritet de î liv. 5 saut pour les souscripteurs. Les perjonnfj qui prendront quatre exemplaires, en s’abcminTiit pour le telle de l’ouvrage t jouiront de 11 remise accordée aux souscripteurs. On pourra sc procurer cet ouvrage eu s'adressant à Beauvais cher l’autent, ancien premier commis dei fi ri suées ; « A Pâtis, cher Dupcmt, rue ds H Loi, è*. ib.1l, où cher Debray f palai· Egalité , na, 1)35.
------—-----
il E L A N G È s.
L fi S . FILLES DU D E S T 1 S.
£?di traduit/ de t ancien danois
Dans le onïïeme&ieile.Sigurd, comte des Orcadcs, vint en Irlande avec une flotte considérable et une irritée nûrnhreuàe au sctùurS dt Sictryg 1 la barbe blanche , qui' était eu gueirp avec Brian , roi de Dublin: Le comte et toute son aimée furent taillés en
Go gle
Dn/pM Ir.irt-i
FifW YORK PUBl 1C LIRF.ÂFIY
f «3J
pi«ei , et Sïrtryg fut en danger d’une dibite to* tallt tnjîi l'ennemi éprouva une perte plut coniîdé-. Rbk par h mort de Brian , leur roi, qui tomba dans la bataHle. Le jour de cette hataille , un habitant de Ctilhneii en Écoue, vit à une certaine diitvn« un nombre de pcrionnes i c lie val, qui couTaicnt à bride abattue vers une montagne, et qui semblaient y entrer, Jl 1er suivît par curiosité 5 et regardant au tri-·, vert d'une fente de rocher , il vit douze femmes dt «tilure gigintetque, et auyré» d élit« ¿du« chenus noirs sellés et brides. Elle* travaillaient toutei Iüt mi métier, et en travaillant elles chantaient 1 Ode efrayinte dont je donne ici la traduction. Après avoir fini leur ouvrage , elles déchirèrent la toile en douu partiel égales , et prenant chacune leur morceau , pfoppcreni six vers le nord, et six verj le sud.
Cette Odrse trouve conservée dans [es Orcadtt de Thormodui Torfeus , et dans l'ouvrage de T. Bar- tbolim . ; ,
LES FILLES DU DESTIN. ‘
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O D 1«
Dljjv forage au loin murmure , Déjà k* darda lilHent dans l'air , Ikji U nuit est plu» obscur« j Formons le Liai a Je fcpier,
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Frenûni la Unce cüncelaote ,
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Prénom li îi_l«' du ttépiv .
Il lors OU· la trame sanglante Qui &xc le io»r 4«« «vmbau.
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( «4 )
■ i - i .« I
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Mili déja k trame taraje« ,
Hato di íe dtitih d« guerritii
Deja-, dcj· ¡a. mqrt aVlfeace ;■ ‘ , ■
J $m(udj| Jienti^r Its noirs toutútri. .
* * +..
Des flcL-htj de saug dtgaiunici *
Le fer EdiJait d’üi® roí viídcu ,
Out disidí t lio· tuniti püiistñtei,
Risserríul 1'iu.kínal tíssu. '
. _ * . * 1 J - '
4 . . . * .*. * ■
r· - ; j i ‘.j ■ .* .
Mes Ktiri.mei strut* büeulit Ji^loire
Co u ron pera nos grinds trivin* | 1( .
Ales sayrí, tnes-s^uii, que taviciolre
Marche tn tout Jieux soua nos drapeau* 1
. . % -J ■ ■ ■ <' 11; I -> ■ .
. . r . * * :
Deja les casque! reteutMieut
Sopi leí coupi dei fers nmiHrér» 1
Déj^ Jtsjrtards liffhTKjmjj’ifMpu! ’ i ;
Le jdaivc fend les bouclieu I
* - O J
* * *
, 7’:r[ j;:,J i- -
Que sour no-i piedi grande Tora je I
Faíionr briller coi feri veriscors 1
. r ■ ■ t* -r «if .
Votan# rin lei champs <ta Carnage !
Votan» veri nos amis viíuqu tura!
* * *
* * *
Tandil que d'urf pai in trepide
Nous íoutans Leí chamas de lá raort, *
Mes scriirs, couvrei diTvotfi'iftiie
V ’ , - l· £ · J 1-> · - Le roí que menace le i&rt ]
i . '·
Q-Iui·!^ ri<?-n
MfWVORK PUBLIC LIBRARY Go >gle
4
C«lni <pe notre miin puiaiait*
Protese au milieu dei.com b iti ,
Brive 1 din» il plaine HuglMte I
El Ici dan géra et k (t«p»v !
.· ■* ;·
Ceux ^ue la mer rikatùmk
Renicrme dîne *«i Qo:v Ibp^uxux ,
Bkh<qi fur li piai ie ubjndiite
Eitodiout leur empiie heureux 1
• * *
Vn biron metpv b terre >
Jt tombe <■ brave au premier ran£^
Bieaiû un toi mord h pou iti ere !
H d>;« , il nxge daor ion ung !
U
a a *
Ritinti pleure ta mpit cruelle!
Eirinn perd le tneilhur dei roi* !
D'uü Skalde la voix JoittLcitaUe
Cèlebre iti fameux exploit! 1
» ‘ · · *
' Del itole de 1XP( couvrent h piai lì«
Que remplit mi.e lombte horreur !
Et k tauri dio» » rap entraide
Et ki vaincu* et ici riinqueciTj ! -
Me
Ceuom ks ctuuk ».cejiaijj l'orale l
Tnumphcx, guerrieri ncncrrinc 1
Rcndoui, xeuduQi, rtndpm honuiag«
Au jeune roi viitorj^ux 1
fret XJUX,
Gu gle
(
· · *
M*S stmrs, que notre· vuijt tonti aule
hi agirle au loia dina Iti valloni !
Irfenceurs, que t'Écone rremblante
L’tjiiiende roukr iut ce* rumy !‘
r > *
Mei saturi, qut no· bras te don tal· le 5
5’irnient du g.Jaive du ircpu !
Montani noi coni rieri indumptabks !
Volon* , volo»· dini le* cosnbc.li !
Par C< Mtva(S jilt, dan^Ìs.
. POÉSIE.
APOLOGUE ORIENTAL
I li I T t D £ IA1* D ï.
tu* de Malignici ' disciple* de Bramii
Sì de h vérité le tek «rai enflamme ,
Si VOUS lintel· encor Celui qui. vous lima t
Saady parle ; écouter des oreilles de l'irat.
Quküd L’Etemel , dei deux peupla i’iLULuensuc ,
Quand de l'aitre du jour il trac a la carriere ,
Sur ce globe , i grand· flots t il viri* la Lumiere ,
Il ouvrit les irti ors de la fécondité.
Bientôt, pour en jouir, du couchant À l'aurore ,
Sa bonté deux i deux dispersa le* humains :
Jotnsiee , leur dii-jl, dei fruits q^i vont éclore ; -
La terre fienrira eons vos heureuses maina :
Ajmeî-vqus T aidea^vnus, vive* comme des frerri.
Vous êtes tous égaux ; ieyex toujour* unit ,
4 '
□roiral front
NtW ÏÛfiK. PUBLIC LI&KAKT Go igle
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t b^nlieuT vous »ttcnd i Ici tigre*, les panthère* , lini leur sainte union re,pecieront ™ci £b.
L'bofflnit de [Sterrici oublia la pjjok- ebmnrlf itéré murpe le pouvoir g ¿teruitudc aaât'i la libeTii t'e ovale 5 abicnlàr le plu* fort , au Faible qu'il immoï« /jDjotij ku mi liant fili un bouteur devoir.
Dr »an itoti* éclatant pané wr le* otii^ei ; Dits Jd^oe sa ruQnirtt noe ictoiide Foi* ;
■.appelle lu fiif , « du teiu det oilga* ,
Ft'M^r.jqder t «n ces moti , t* foudre de sa *oik :
1 uOnidiiîlk ! voü» profane mon ouvrage,
IDaptcie racial brité le dent* lin· ,
Eu Fniaot de nte* don» un 1 negai partage :
Vins voilà rauembléi en grand* peuple» : eli bien ! btcourei-vcnu L'en I autre , et iDyei-voot utiles t 3xbet pii j ibi e me ni échanger *0* bÂoint ;
Srif-tidr 1j laiton le» lumières tranquille* j
Glicft Isoyet vutveui; peupk» ! soyet dorile»;
1 Et le bonheur encor courouurr* vot soint. h Lhjtnaie de l· Eternel oublia lai paiole».
spl<i, ibet» , louL te crüat ; Lput *e hait ; de» ¡Serveri hnjtni l’humanité dan» It »ang , dam Ici Cm , tutoie , on *■ dé truie pour de» causai frivole», ¿KCfde triomphe , cl jiuqücf tm deux pôle» , sifïcbe»de La guerre embiàveïu l'taniver*· t<b», chargé» du poich de I* magititutte 1 traité fatale a tracé eu tableau* ;
t trioar sur vcmj-rticmc en vulve la peinture ; puÎEHDce ¿niante tou» Ita uun· t r'niiwtpouvoir lei peines ri*»recel.
’'■> tt-moi t Ju ru un de ! en pistent |ei douceur^
ptei ! chef» ! magistrali ! descende* datti VOI cauri ! r^TtetrouTCT*! ce· pai oli» grafie*.
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PL'Bl I·
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- X stB ) ' ;
Séverej pour joui-ratmi , iqd^ljtns pour autrui ,
Que vos pas toi eut tuqjouts marquai pu h justice,
Prencï li toi pour juidr tl non pas le tapiicc ;
Ptûtçi à h faiblesse tun genéteux appui ;
¡tcdouiea du Qsueut le vcnloeux litsgage 4
Eloigne; ¡'insensé, rapprochez-vous du cage ;
S ut-tout n'xlkt jamais d'un ton injurieux
Rrponner du malheur la plainie”lf fptjme t
Elle vû1< , franchir tous le· têtus , louajti lieux ,
tl tôt au tard la voix du ju»e qu'on opprime
Tenue rot ropgrtiieur et venge la vicun«.
Ah ! plutôt, de la paix ¿éfenreutr sauverai ai, '
' Ereuee Mit te* esprit· J'Mrentlant do exemple ;
Eclairez, désarme» , rallier, les hum ai tts :
Servir ¡'humanité t’éll métiitr des temples.
La CriAkEAUilJrkt.
£ Al G ,M £.
DIGN1 fille des Dieux pour et baa Mtniapbiere ,
1,, . ,. 17, ■ 1 ■ ■ J ■ ' ■ · ‘ ■
J'ai quitté sans regret le céleste séjour :
Par usai, n’en doute* pas, 1er htu^iiu» savent plaire ,
J'iospire la tendrme et me suit p·* raasÀpT.
i fl G Û G R 1 f II £.
ltmutt, de «rtliüt michiwe
Qui ne rend jamais que du »du,
Kelrtnthét un pied sia» façon,
Kt bientôt vous pourrit avoir de ta tenue.
’· t.?' · ’i - ■ .-- - · *
Explication tk fÉnigmc et Logogripbe du N°, tj.
Le mot de l'Énlgme est 1er Plwiw;, ou prierait ; celai
Lo^ogriphe est tbcrfçv, dan· iequ'el ott tfouveir, tnjfe'.
Gch ^Ic
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LàW.hi·
NOUVELLES ÉTRANGÈRES.
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T ÜB .Q, U 1 E* « "
. . ■; ï? sUl· —1 r > ' 11 ! .
. . Dt Ctnttfiniinàpit, Je jo mai 1797.
Ni ·%I «" K pTTS ciil· ée\ , e nV, p ÿ é J p, B u s l it , a. c u h ; tr , __
iftïlîii loi aù^Ptjncç dugriu^-sej^ucuj; il avait eu ?ti|'dé j^ùrs ¡^tiparavant, c.ell^ dy grancL-visi/, ainsi.
ùs c‘est /usages Ç.tiaflue djapjjemt^ tjc regnei et' ji a ¿té retonnu envoyé^e.*tnordîpaire ç t.jnj.nispd plénipotentiaire idc l’cmpeTEUr^P^ul. l’5> ;.U. féréniotj nie a été selon l'ciiqucttc (Tusa^e.^topi IçsbâtiraenA rùsses qui sont dans 1e poit étaient pavoises, e: ont salué avec leurfl canons. r
M. de KotsCtiuLdi avait reçu, peu de jour!auparavant . la nouvelle que le comte de Beîbout>dk& , iùil Oncle, avait été élevé à la dignité de prince de RuS,ie’ f f ■ -1' S '■ V’! ‘ 1 ’ ’ 1 ■· ' 1 ' '
Lé truité de pü* entre Ji cour dcDaneïwrck et 11 régéiiçe de Tripoli a été signé par Jes plénipûtm1·. tiaiiei rçspectifs.. P^çgard pouf, la médiation du, câpitanpac ha, la rége^p'de Tripcdi s'c$t désistée, dei 11 demande qu1ellp Ltjpaq d'une somme çcirtiidérabiot, Mais! a médiation du pacha ne pouvant être gratuite,< pn dqiite que Ja cour de Danpmlick gagne beaucoup 4 ce désistement. b . _L L , *
Le pacha de Belgrade passe cola n>è me ..qualité dans LaHomanie. Çe nouveau poste l'ék.ve au-dessus de tons ses collègues. . ■ ■ . : 1 ?■ :
Quoique répôqric où; le capitan-par ha tfait -. dans ^Archipel b tournée annuelh qu un iop^ esagea ccmsaeiée ( soit .celle où eej am^r^l . te^aitiilc. plu» d'honneurs , où il ejiétte la puissance la plus érçj. duc, et où il'ücqujert de plus grandes ikhesses, P 3
*
Dhldl« b, GOUglC
□rtgmii from
NEW YORK PUBLIC UBHARY
i
( s3o )
Ilusipn pacha, toujour^ ffddç à Ses principes d'ordre,
rl’é certi Otai e et de banne administration et toujotas
guidé par i’inttrêt.dc son pays , us-towi» paint tent
année. Outre Péccnoroie des frais immenses que
(tellement à augmenter l’activité des travaux du port,
et à hâter-1‘achèvement dit bassin dont la construction
est dirigée par M. Radis,ingénieur suédois,plein
de connaissances pt de talens. On t arme seulement,
un vaisseau dç 74, destiné pour Alexandrie; deux
frégates dfsjiiees p O ur'D a miette , ètüéc èottile de
■îx corvettes toutes neuves, toutes doublée»*?·
cuivre, et dont jleys portçnt dq jfe.iS, j>fï
armement rtt p)tis que sùiïisaut pouf eu impose^ ^uiç.
bey·, ie’tDÉme qtil prit 3es dtuk coiiuiçp maltolsJ’jtnA
née dernière; et 'qui "a été élevé ¿u. grade de gypprajdes
galères; Ces1 difféfetu a'rmrmeni lyyfUQqt’à la
voile aü pïcmièrjôar· ' ■...........
A L L £ Μ A G N E.
i)f Hambourg , le t5 Juin"
Des lettres de Berlin nous apprennent
dans celte capitale de L'ambassadeur de ia Parue *
A/ii-Effe urli·. -C'ett un homme à ,1a fleur <le Page*
plein de connaissances ; erpaHdnt tr|s-bien français.
Le jour de son a udiente n’est pas encore fixé. La;
porre Lui a alloué pour son traitement 400 njilif ^p’".
lina, non compris 40 antres mille pour son equip^··,
ment, et iâ mdle à tino de frais de voyage, U nouï;
r appris uot nouvelle aiset extraordinaire , l’établis·
¡tçtncnt dune gaaeite turque, modelée sur celles qui
viennent du dehors, et tiotamment de France. Ella
s’envoie en Pene çt juiàu'àji Chine, où Les Mandarini
b font traduite dans leur langue. C’est aux
dernier* ambassadeurs de Frante que le public de
Canitantmople doit cet établisse ru eut,
Coi -g le NEW YORK PUBLIC LIBRARY
J
Paul !*** ut attivi de MsicoU à Crocino lo i^dtl·
nioii. Uà dà eo putir le i5 pour M rendre di «e tene
oi à Pétettbourg p»r Wiliu et Muuu,
Le jour du couronne meni, cc princq et son épouse
déposèrent tur l'autel de la Viçrgc i à Merco u * un ,
acte par lequel ih établissenr l’ordre de luçqcMÎQn [
au Itone de Rusric. Ih ont mil cet acte jsuï lu Jur*
wihanc« de lenri de Dieu. Jnsqu'àpKéfént 1 atqpereur
régnant pouvait nommer son njcceiseur ; miii par cet _
acte l’hérédité est cubile de façon que 1< trône de
Kutiie appartient au Lia aîné T et à toute ta jsoatétité
inàlei apré* l'exiinction de celle-ci s eu (çcî>u4 &!*-:
et à sa ponimi mêle ; et *u défaut de mêle*, ipx ■
cuiau ou descend au* de* fçmellci du monarque dé* „
funi. Lei motif* qui ont déterminé te. mode de s-uc-
CClfion font ciprirnés dan* l’acte mtine· i-s* Abu? p 1
h ert-il dit. ont l’Empire ne »oit jarp^h hé ri«
n loir, afin qu'il ne puisse jamais s’élève r le moindre »
ii doute sur le droit d'un successeur au tr^nc. etc. h
Si l'hérédité ert dévolue à un rejcUcm fflcnelle qui
pourrait déjà (léger rue un trône ¿t^nger, (1 dépÇod
de cette héritière d'accepter la couronne en enabras- ,
tint la croyance de VEmpire,.pourvu qu’elle d^po« -,
Usîcqüc : H elle * y refuse . la perioui>e 11 pi[approchée
du trône après elle doit y monter^Dani une
minorité, ii,y a une régence i cbaqcn^Hioarqut doit
nuairper à ton successeur un tqtcurou un régent $
s'il ne l’a pat fait, fi'eif la me rc ou le paient le plu* j
proche qui cit régent- La majorité e*t Rséeiif i*t*■
tandis que pour les personne* de* deqn 1*111 qII? ue r
l'est qu'à vingt. On dopnc m réçcnt,un, conseil coût- ,
posé de sis personnes, devant Lesquelle* tputwle* „
membres du conseil, etc. etc, . *
Nous devions au repos de l'Empirp ( disent leurs
majestés dans la co Dclusiou de l’acte J d'établi r . par
des lois fracs, la succession su trône t.nqut detironj
qfle cet acte soit pour le monde entier* mie preuve,
tris tinte de notre itucberpcnt à noue atrie de
Go* gle
-, < ’3*1
nôtre1 siti «'tir conjugal, et de notte tendrejflllicîtnde
pour ods enfin» et pour notre postérité. Cet atte ,
qui avait déjà été1 fait par lcit>s majestés avant leur
■véùeifleiH atï tifrtie * 90113 U daté (±04 janvier 17SA,
vient d étte-publié1 comme loi fopdairiciitile de
1 Empire·"' .· ■ · I
? 1 ■ ■ ■ ' «
Pi Fïanefbrt-sttr-lt-MtiH , fi
l’frti n’4a point erirote le mot deTénlgiftie quepré1-
ientenr-auitL abïeTv^reurs politlqnçi lès préparatifs ■
ndlrtiwer di j'prirAipai es p¥rts»anceJ' de’l'fl UejnagEtè, 1
eir les - précaution» que prennent les‘Répnb'lfòjÀs
- Français poùr'sûuteTiïHèiïis avantagés, et minte en
obtenir dé houwaijx· Onse’pcrâ en’ cbnjetftrteï,
dàni fcneiine:ni paraît probable; On iéaft dit que
les Ahtriehfehï1 deViitnr se'rétircr en Bohême. lh
irtftnt enJ iilfetna^ne'; ils gardent ktïri pointons,
lei rortffieftfi et-def secours considérable»^«! *rrite-
ht -de' la •Hmijife·« du «titre-dts Etat» hétéditairts.-
l;j/ Jìiirtìànon d'une arrttet prussienne en
Vi/eitphiiiiÉ nkàf^lAü doyrfase.1 Elie seri conimandte
pii1 Jfr wtfc de BruriivuteLt, tpr'est déjà mivé à Min<j<n
t>eédèi gêtiétatiit dé toéisgiade». Des magari n» tbn*
1 »idi ri l»l es seÎormésif à Wesel/à Ham,etc, Plusieurs
réèiwiêh*'¿e·cavalerie vienueliï dé se mettre" ch
tnatché', ainsi ïffcif beauté à p^d-înûrtterîe’ ribigirm- '
joui de Bétliiïtet 'de PoLidatri. Otr croit qhp l'armic
dont il s'igŸtf »-iN-futt de tio niiHe heûnaaet d'élite ï
elle'sera tellement rassemblée· sur les bord» dû
Wéber veti Haditi de ■«' mois .'Tout est également et .
arnie»darti"la’,ïlild'e< dai+h lés Etat» du hùdgtat'e de
Htshs-Cafseli-tes 'Frarujais, de 'leur côté , forment’
urt camp’ d mrlarrteé gauche du Rhin i -
et sïiVlcs 'bCrt’ds-'ii'e· la' Rbêr, et utt attire pi K de
Luxembourg· ■ ' -
- ■' I * '
. , Su ISSU Di Salit„ It j 5 jitH.
Des lettre» de' S situ-Gali annoncent qa,e le» trouble»
XTiieût diinsé , din» le"cours de lélc (brniér, le» habitait! Jr
Pabbaye dé et nom1? et qui aviicot etc appaiit» par U »JË*
L'abbé, de $*iùi-Ç*ll , d’aprti ¡a dcciiiqii dei médiateurs,
tttTMi payer mi partie dei fuis que la querelle vair oc-
] jjcpMrijiion qui avait ¿ti faite , >1 l’cM trouve qn; le peuple
tmait payer, k C<tw* rirçowttrt<* et quelque» autre»
qqt amené dr nouvelJç» ctìTilfititioiii-, le* deux parti», dilj- ■:
tinnire« par Le» nova de» D"} et des MtU, en sont veuuf '
ibi maini en d ilici ta s endroits, *nr-aout ,i Goiuu, où il.y a
eu deux pMfanno tué»· et jjuiicii7i autre» dmgeretijiement p
hleuée^. On,e»ptr* que lo cantoni vaiai·*» interpol eremi .
kutaìatqi ofiïcEi pour empêcher |'efu>ioq d* JJÛS et i’ecîat
dope tçvolutiqo comitale. L’ifferMictnf· «i mopke
tel point que , d*ui m pay* »oumi» i l'atbe de Siint-Cxll , r „
en ru park d* riïn moins que de duutr ci ptékrei d «tabhr ,
uge ripudi iqoe d tricot rauque* . _ * .
J( * dctruiKk dci lrpapc» aux, qiMl/t cimuod» voiiiiw,, ,
Zurich , Lucerne , Schn^tj et Glari». On dit que la ganvtr- *
nttdeuc de Zutieh lui > fait une repoote l»tôtable T tuai» que'i
kl aunes canton» n'otitpas. acquiescé A sa demande, Auimif » .
.·» 4 Li'.-1 J - f-Î — iJ-.«
Or» M louvient de la ètnuttauo^ 1 laquelk demos h»U,
eatrt k»Suiixse*ei Ir» générao» frati j» k dr l'anace d Li^Uc,
U navi«tiott du l*c de |*u^aiio. Qpdqties barque» cationi
Bit ns h annuiti ^ouritire pi omenti ut ce Ipc, occmìoh-
■e«dÌ cetre c ori leniti on. Oa iccua le» Francai* J‘»vtur violi
li neutralik l^lvéiique , et ì on tojj* ce» bai quei canaria*
hitrei d filai uper dei rivietijuiiie» qu'cljci »vaimi ahcndts.
Le» cosmand*m'FrutjiU.de la Lqrub»id«rickmertnt A ktir ■
laur cantre ce| arie de violenti·, et prète ridirmi que lei
Sìiìhci ut vcmiaieut etnpéchet rene cmisirTC que pour Eavoriirr
Vivi<ioti de» priìOonieri auirìrlutiu , lina qn'anc pr<<
tenóne coffe spendane e »e e rette qui , di’* era, ex'uiait alors
tutte intoui» d- Vienne ei de Tnrin. Qn iviù menile de
fhumeur de pari et d antre ; c e pendant, Fri pi li con ciliare ut
de jmrrul KUmiiut , qui cornatati dii reta Lombardie, rio uff*
celie espi ce de querelle dèi son oriniti«. ■>.
Biiùniparte , iloti oc rupe de m dernìerei vk taira ei del
plos pian di intéri u de l’Europe. n'eur poi ut coun »iimnc e
de ce diti trend, Aajourd'hui qiit JJuonapaiie ut de retour A
bhhu , tt Quelli Suiss _s paranem perii- iti à interdire avi
C.o·· >gle
. . J ·34 ' . ..
Tnnçtïr li libre nivigirion do isc de Lugtüo t te général t
i Ttrolu dc soLtimir de lui-méaic le droit orfon'Ifrar cowtitt.
Il ■ comme erré par déclarer aux Suisses q^en vertu'des droit* '
de 11 Lombardi- sut Ir lac de Lngsnb, le» Français1 potivrienr
ybiaviguer libiement,' tint qu'il· o; cupe raient ce pajfs ; qm
■ JtPrefo* qu'on kuren avait fait était rtné riolatian minifesre '
de c*a droit* ; qu'il éiaif informé que îotjqud l*on et pub a le*
brrques canonnières pbtir la'preirtiere fois , on a’était permù
d'irijtiTÏei les officiers français qui Ici cûtaméndaietu , etd’oùtriger
le pivükrn triccJor dontelks élaiittit ûriiiett infin,
rjà'ilalfait rétablir crtw croisière srir te lie 'de Lugano 5 qo'ella '
recevrait l'ordre d'en parcourir Louee h «utfifct, ce qu'au premier
obstacle qu'elle rt oc outrerait, lu-prèmictcintrage qu’oti
L oserait lui flirt, l'armée française étah là peurrenger ITiim-'
tJ-*· - nenr national, -- - ■ - : “■ i’·"1 - ;·■,.■■. ' . ■
Ces premier es «Cùïces-oùi donné Km J de nouvcHei etplie
allons, dan* lesquelles les cantons ont'ttu devoir dontltmér:
âf conLéittr aux Français, ainsi qiféux Lmnhurdj t1· u*-„
vrgfcirori do hc. Ôet entêtement 1 donné de l'hucneur 1 '
Bnit>r7p3fle : il 1 fini par déclarer buk député* helvétique»
qu’il ÿijpit bien que leur p-sys étirt influencé par le* enne*-
rnis de la France ; que plusieurs rantoii* avaient en pstâm ment
muniksté leur haiie potm l-a révbluilcfn ·, qu'ils rn avaient
protégé tei ennemis, et que ki RépubWque irait bien d'autres
griefs à leur reprocher. Il 1 particulière me ni désigné le cantcbi
de Berne eünrme le plus grand erinertii de* Républicains
Fnnçidl. Il »déclaré que si les Efoti hekétiqiiw ne tenaient
une conduite pins amicale tnters knu andens’tffideles alliés
, il cnvçrniit Mat des ¡relou de» de son armée eu Suisse
p<5iir les v con iraiüdre par la force.J - -
Cette menace a jette J'alaciiH dam plosieurt e»iic*ira et
sur-tout dans celui- de Berne. Les magistrats et les riche* habitons
semblent se préparer à 1» guerre , et déclarent hiv terne
ni qui il* a’enseveliront sOus Les ruines de leur pays; ivÀüt
. qte d’y laisser pénétrer les Fnnçni,
Cependant les Suisses Ont envoyé nfie nouvelle dcpUtïtioTl
auprès de B non a parte j. <in espcTt qu'elle parviendra plus iicileuient
que Le* premières i l’adoucir,
Italie, De Turin t le Ôjuhi,
. Une vive fermentai] on commence 1 se faire s· ta tir à Turin
et dans ks ïitlek voisines., Le» Piémotuis , naguère*
le. peuple k plus sdumis de l Euiope , expriment haute-
□riqlfuii intr
NFW ÏDM.K PUBLIE LIRFiARÏ
•itat leur* opinioni acr le» opération* du g-onvernemenr,"
déclarent qu'il taci rature un tenne 1 ^arbitraire , et ¿an»
ploiieur* ruditui* Ici percepteur* d'impôt, ·'liant périma dei'
venationi „ r>fit «lê viole acie ut repou *ié i. Dti dtucht meni
de lûlibtl qui uuvaient pont *oine.tsircdui-ci ont éprouvé ie
airtsc aort. Il aérait difficile Je privent encore jvstfn'pô *·■
pÿrinoqi,«* premier» ert!»;· mai* quell* habileté net«!-
draw-il pu iu gouverne ment pour inaiti tenir dan) le reppa t*i
upiiu artlcni* , ¿thanfien*par les toccò de leurs frdre» le-i.rtv
aiuti en nai ri? J de QenM.et.de Milan*, et tartuséi qn secret
par fespéraacti d’être proitges par l'armée lflHfli*<- ■■ t'ü ’
De JfiMv/ïc ijnm. L'oIifïTcbie guuiic fappbndiiauie delà
victoire «eût remportée tur la pirue mat -iti
untati» d<G'nc*..eii tTEunlòi ch irboo nieri rie» portrCaii,j „
« la populace la pim inerrcnnrt et la plu» atuo.se„ et «'
engigiaDt le cmnMt cotre ce* trompe · digue» ¿'elle et no
certain nom lire de jeune» impiudrin.r -taam^Ort· triosnpke û 1
pu été de tourne durée, L'indignaiicm d*· clasiei bonnet·»
ifl pu mde à, éclater* Irritée· de voir la viîit en proie 1
it» horde* uni fretu, elles se »ont ■ tllet'ODl fait
d^nflflj^rçuiti p?troihjllw , et put fqrcé le g*nv·rnetnent^à
f)i/e do· procUnutions perur désarmer le* milite* de l oligar-·
rl)je fi arretri Jo* dòpidie·*
il A h craintif qi/ini p init être nltgnche» I· ré relu lien des
chiaq corara*rç»iiw* et propriétaire) , qtri rannitnrnt proprement
I« peuple génois-, **eit jointe I* mrnit du rc*senuntm
Je* Françai·., dont plusieurs Gril péri dairt la prétendue
contre-rtvfll»ti<Hi du -a 5, sam avoir prit îucitne part «iF
itéuemen >, et donc le ministre a éié in tu l te cl me mer , aprèr
rÈioiutioo tLrtWïoyer une <te put* trou à B nom s parte , pont1
jostihe* Ht, conduite cl prévenir le juste rein intime or de*r
Fiançais, , '
■'Mais et génitif ayant eu le teins de s'informer ç)e iqut «
ni^lrii pané il Gênes', tenait d'y envoyer un Je triiidu-.
dv taiqp aréc Lut lettre pour le
Mandait an gouverne meni génois , cù^tme condition pùli-
■inairc, l0* FéLcgiuement de cou» le* Français tt da^ dédomm^
ctneni i ceux qrû ont fié pillé) ; t4< te dìurtnenjeat
du peuple ; 3*, le chitimeor de ceux quj'oni udté te peujifj
rotule Je* Fnn^aii* * , : ,
L'qIÏ gj rç Jij e avait Lit ré papere que Buon apure c'avait pas
Go» gle
. fl
.... . . ( «5« J .
njmt voulu eotqndi'e 1*4 députés de* patriote* gin ou , et qy il s ei*ii déclaré ■ hautement «a (avenir du gouverne- . mepru . ' , ■ ■ ' -
sLe* J.eruandsi qda lu rüiimîri Faypôuh avaatordi* de faire, dç 1a rtiapieie. la plus péremptoire * fur*ut peur «Ile un coup de foudre. Leicoilit; ta du gouvetueneut u osèrent répondre s*n* cousulter ie petit conseil. , ■
. Apïfli de Icm^debét*, le* deux piemiereifleiïiïn.deB furent - tftprdeeà; siu la troisième riefnaâde, if répondit qde le*perL Bonnes dcsigtiée* comme 'ayant entité Je-peuple contre I»)f Frantjïis , n’étaient pa* coupable* de ce délit t d’ipréa tCui* Ici fi^pcits par I* gouvernement.1 1 f
i Le ministre dq France insista ,*ur 4a tioisiense déni iode , etj _ dérliri qu il partirait à sep* heure* eu ci* de refutl llir. ev effet l toute*. *e* disptniiüoiaj- pour parti* '’«'1* plupart deP Iiunçii* qui tsout.encflte. i Gë*e* *e préparèrent à le luiwc-1
i Le p*<ïvrTii«®<*t envoya;t«ii députés lu enitiijtre , qui étaient aiiimisés d consentir à FiTreiution de deux inqrnb- teu*»d Em, Fiiudo Grimaldi, François Spin oh et du ntdde tBrnncn.CMhneo. - ' ' \ '' ' <
- Pendant cette négociition , ■une’fdîyle i'mthense , oOi d« ehirbonniért, de por triait. eu., maîi de gêna desdiise* le* plus h on néu*, s’riait rasïemhlrt eut la place de France· Plusieurs étaient diipq*ç* à *'appeler ip-dipaft fh>ffliniitrf , i se porter üsll palaiipapr demander *u ve.ro t me ut d’éy*-:
ter npg rnpimpavep h République Fsitifjjee. . ■ ■ . t· t
Dtigue l'on sur que ItjOiinistre nepitDit pim, lu* pl^ vif* apptsuJiiscmen* *e firent «airpdre, et loua 'Je* *pccu- tcur* montrereut la glu* grande alhgressa, □ , . s
Le cil. Faypruilt parul.au. b*l<ûP
Gitaif ! xifiir ït.F/uplf Friait ! Il dit ans député*.génuù qs* éianut aupte* Je Lui : Vau* entende* le vceu du peuple d* Céiit*. i .s...
Lti demande* *ccOïdée* n’éiaTU que, préliminaires. It eo*j- versement songea aux moyens denj preuepi* g.aiitççi *S Jifc-toùt d'empteher l'urrivc· d’un corps de troupe* quüU dîiiii'dfja·'eu rnafeïc; ; _ „ , , ., , n ,. .p.
pan» «ite'vue il autorisa .i y s’, député* i dire *u mi-, nist'ré fraïïciîs qnéle gouvernera eut était. di*pp*é i dousrti, pleine éxecution â<i décret fait la lundi gq , par lequel il l’j*. tait etlgàgé 1 consentir aux ch ange métis que le peuple désirait; il prit aussi h fésoluiion. tf envoyer ces mêmes dcpmii *u fémcnl Buoijtipzrte . pdur lui- faire put de cet même* di*- posiiion*, et couve·)* itec lui et avec le miiitftrc FaypmiH
Go» >gle
WYOHKPU0HC L'-HRAR
i
( s37 )
( gui doit i cet effet se rendre auprès du géncril ) des bâts* principales de la réfoirtie du gouvenicmini.
■ La conférence aura lieu probablement A Tort on«, oj Blio- uapartc va se rendre, .< ,
Quoique k· affaire» de Gênes paraissent devoir l'arranger delà maniéré Ja plus pacitique, il est'probable qu'un corps de troupes françaises ira ta tu per prés de Gênes ; Icur prestnie est uécessute pLour toute ni r Jet deux partis t etc.
Du io- Le sénat de Gêne·, forcé de céder A la volonté du peuple, a dépose son autorité le j t du mois dernier.
Le peuple a déjà choisi Linemumcipahic provisoire, qui se charge de gerer Les aSairri de t'Eiai.
Ou i nommé un cumîic pour trat'iiller à rétablissement ■ d'une eonslittilion représtnt.iiive ; la noblesse est pour tOUj __- ·
josri abolie , et le clergé doit supporter les nitmei chafgcc que les autre· cliSses de citoyens. ,
. Buonaparte a promis appui et proie ci ion à la i ¿publique démocratique de Gènes , et lui a garanti son intégrité. Ton» kl fiefs d’Êmpire enclaves dan» son territoire , et qui sont ’ * trèj*C0zi»îdérabkl , lui seront incorporés ; mais elle renoncera A nur pviie de la rivière du Fourni, en faveur delà rnur de Turin.
Voici la transacLion qui a été conclue entre Buonapatte <l te»députés génois, A J+woiebello : .
!·. La religion catholique sera exclusivement m»intenue dans, le pays de Géoti’, lésant tes religion» iercmt seulement ' tolérée« cocu nie par le passé. , "
2°. La république de Gênes formera un Etat séparé et ÎB- .dépendant, qui sera augmenté par l’inctjrpdialiou des liefï ¿’Empiré; ‘ ” ................ ' ' ' ', ..........,
3°. La constitution iris roc ra tique actuelles si abolie.
4°. On tiommera un gouvernement déru orra tique provi- Scire , composé de citoyens da tant état, saur distinction , jusqu’à ce qu'on puisse présenter et faire agréer au peuple une jjouvell* constitutioa modelée mi celle de la France.
5·. La République Française garantira cette contrit un on , fu même terni que' l’iuttgirri de la république de Gcnei.
4
De Rûttit, If Le pape a recouvré la sant^. Mercredi
malin il donna audience à l’éminence cardinal François- Antoine de Loreniana, archevêque de T oit de, et 1« rtfut avec
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Oriqlnniinir
NEW ÏDM.K PI.JHI IC LIRR.A.RY
{ <38 )
tou tel le» déniQustrïlionî d’earime etd'ïfftdjon. Le tir dm il
ali» eniuke/airr vtutf an cardiaal-secrétaire d'Etal, et crudre
visite i lotit· Ifelicti collège et aux maiicui» jbrftuirrrj.
Sa aairttetç voulant donner à te» bdeles sujets de» fiODca-
JatitMia spiritLieF!«s, a remii à dimanche procbaiùla bent'-
dicLÎun papale qui devait je donner je jour de l'AîcenjiotU
A CEt tiret, de* décotilfons t* p repart ni iur le grand barc-on
du Vatican ; et une proclamation aecorde plénum
Lâ ceux qui siiisterout d cette céicmotiie. La troupe fera Ja
parade sur la grande place de Saint-Piei reL La procesiio*
â je 5ûuH*Mnrih ta Vtlùfltat pour véntnripa re-
Lq ues de1 Sailli-Philippe de Ne ri , est ttmiac i Ob autre
telES· ‘
■ On dit que le cardinal Lotentann fera ion entrée publique
le Il de ce nnïl. et qu'il y aura, mercredi « Un consistaire
lOlerpnel pour encrir lu koveht ci donner le chapeau à ceti·
émince ce- Use tiendra aussi un consistoire serrei pour nommer
à dume siégea épiscopaux vacant· dam k royaume
d’Lspagnt.
Lundi dernier, le due Bratchi, neveu du pape, piriit
pour aa terre de Ne lui ; on dit qu'il in ensuite ali* Maraii
Fontin». , ·
i Douée stuttei do Mutée du V|âcMi, placée) aur autant de
cliarriui!, cl cent dix chevaux, oui eié expédies pcurBotogue ,
aux termes du traité de paix.
léwite, It S7 war. La nouvelle municipalité t expédié dea
drcnlaiies sur La 1 erre-Férule d'Lirie et d'Albanie, en Bal·
rallie et dans le» isles du Levant, pour annoncer par-tout Je
nouvel ordre de» choses , préparer le* peuples à ia fortuation
des départ«mem futurs , et aux assemblées primaire», p«ur
nommer Jeu» députes ali prochain grand conseil, qui dewrjnai*
tepréjiùitra la ré publique, .
JJu 31 mai, Il paraît que le général Buonaparte n’tit pal
content drsopératiojii de notre gouverne me ni ; c’est ce qu'on
peut conjectjjt et de la lettre nivinte écrite reeerauieut par le
génçritl Victor à la municipalité de Padou-e 1
c< Lit images de Saint-Marc sorti encore debout sur tout
i, votre territoire , et leurs adtnini si iaieur£ se ber cent de lest
» poir de vuu.» forger de noüvelles cbaîuct. La municipalité
ii de Venise , malgré la pompe qu'elle ailette de mettre darf
>> ses infestes , espere d'exercer encore une £dli , a ne
»» l'hottaïqe honnête et probe , le» fui-eur-s de ri&quisition-
Oiiglnnilmr
WW rORfi.PUBLIE II!
i’M ·
ii File vient d’ériger une espece de go.rrverneraent, de·ni I41
n prtniicTj pas. portent Je camcjuiji de. ■ct. machievéïisine
i* auquel vous veritx, avec i aïnou , de vous soustraire. Averti
foin vos ccnciïyyçus de CE* intrigues cOntre-rivuluüüO-
’i sûre* : dittE-leur de. ne pi* s'adiigcr b- ditcs-ltur que Buor.
ii napart* e*t là pour d, jouer leurs projets* Or don net qu·
i> toute· (es ¡¡nages et les si*lata de Saitii-Mtrc *oièiit>tnéa·!-
>i des sur-le-champ , afin qu'elle* nepuissent jainsir tioublct
rr ]i iranquilité des homme* libres. t» . .,
Salut et fraieruité. , V1 croit.
Quatre heures après, tou* les Saint-Marc et lent* hou»
fureur porté) sur la place, et le peuple en fit un auto-da-fé,
au eus mille fait répétés de fier in dfmitraiû l i î*j l'rZigtTCÎif
! ■ .' i - ' - ■
Ler premières procLmSitid ii s de b municipalité de Venise
Ont daünt lieu i des interpTetaûoni que trile-ci a cm devoir
désavouer par une dé dirait du dont voici l'extrait :
■ t Nom déclarons aux municipalités de T erre-fer tnt nt>*
meurs, que, pénétres des principes de 1* plut pure déiïtotruie,
DUO* n avons jau.ais eu J'inreutlon d'avoir aucune soqveraitjeté
jurlespeiipk5 qui se soûl insurgé* contre le despotisme
de l'ancien gouvernement. Nous n'avons jamais prétendu
que Yeuist dût être la capitale de tourei les ville* de
notre patrie -, elle* ont tou rts Ici meules droits à la soureriineté
, puisqu'elles pruicasebt 1er mtmtl prnldpes ; nüLi*
déclara us donc , en présenté de tous les peuples libres de
le terre , que le choix de la ta pi cille de I* république dé*
pendra uniquement de la vol ont* du peuple lauverain , qui
nri le droit de décider â ce sujet ce qu'il jugera le plu* con-
Vrnable au bien commun ; et nous invitons tomes les ville*
libres de Terre-Ferme , d'envoyer i Milan leurs député* pour
prendre les mesures les plus convenable* au salut public, et.
1 fixer un lien central, après a'en eue entendu avec le général
en chef Biwnapitte , etc., etc. ti
J>a «juin. La soleïTini te de l'erertlon de l’arbre de la liberté*
qui devait avoir lieu hier, a été différée de quelque* jour ■. U
parait que l’on attend l’arrivée du général Buonaparte. D'apret
lerpTeparants que l'ougfjitprmr celte cérémonie , cl le sera de*
plus brillantes. L'on construit sur la place Samt-Marc quatre
balcon* pour les musicien*, et trois grande* galerie* pour le*
jptetareuri* Il y aurai la maisou de ville un repas de 400 periMinei.
Tan* les Vénitiens, en état de porter le* armes, ses ont
tnnts, c* formeront un corps de 40 mille homaiti.
Bn.ÿn.i| itnm
NfWyCKK P'.IFÜ CÎIR^Aflï
■ .( *
Noire muaicipalitè provisoire continue de faire des dis^eji- titmi conformes au nouveau syncxne qui a été adopté :dlci créé un comité de saint public , qui sera particulière ta* ai chatgé des objets politique* ; les ministres traugeri , ii'ei· ception dé celui de la cnur inapcriiic et roi sont déjà mirés et» relation avec çe comité. Il vient aussi d'éire nommé dès i a - i ■ -* i
juge*· (Je pïi*. ■ ■ .
Le cit. Miriotto » remplacé l'amiral Condulmrr dans le ' cûtu mande me tilde nos forces n avales, ce drruier'syani donné sa dcmissioti. Le nouvel iminl doit se concerter avec fe ¡fanerai Saraguey-d'Hillicr pour l’ariBEmsut des barques ci- . bannières- . ‘ ' , l
L'on est occupé â démolir lu prisoui d'Etat·
RÉPUBLIQUE B AT AVE.
J)i la Hsje, le 15 jfup 1T£I7.
La coastitution bitave est maintenant imprimée. Déjà Ils opinions Se prononcent pour ou cou lie raccepralion. : ün ne peut se di^airouler qn’tm certain parii, qnj t Vil uè vent pas de trouble* , Semble an moins tic pas les rcdouieé auei, travaille i la faire rejetter. Mais ¡1 y a tout lieu dé croire que la taajurjié du peuple bits ce stutya A combien de dangerr l’expoierait le rejet de cette coniiitution , et ' qu elle se de ter mm ers pour lacccptirion· ■
Voj c 11 j p roc Lüià iloti que l’Asiern bl le flaii anal e a fai t p ubliet i ce sujet : '
de f/iremMle natfasiafa en ptnjtli istavt. Atriii*
/4 -ïéiSBcr sïu.g.
Batave*, ppnrrieï-vou» encore douter que le soleil de le liberté ae toit levé au milieu de vous? pouiriex-vous encore douter que VCme soviet plscéi su nombre des peuples fibres ?
Voici le projet de constitution que vont nous avez chargé de vont présenter : nom le soumenons J votre examen ** A votre déditoa. Lev.ee la ■ctc-avec fierté t et dites A tan'.de peuple qui vous entourent : u Malheureux qui dever obéir i la volonté de vu» maîtres , bous vivrons détonnais sous QM* propres lois : nous io®Mtj libres ! >1
Quelle est mtéresunte 1’épgqu-e où bous vivonl ! Hc hs ! il nos atrcëîres, qui luttèrent jadis pendant pins de deus Mfedn corme b puissance espagnole peur U liberté, et q1!ï depuis euTertcontiauellement, dans des alternatives de bonne et de mauvaise fortune^ Je· yeux fixés sur elle ; si tons cet ' ' ■ * héros
Google
■·
Originu rrrim
NEW YORK P
■LÆLIC UBRARY
(H1 »,
îcfôi de b finie qui sodf nioiu pour Ja liberté., <r dont noir« trnuùrs conserve la c*ndfr, pnovaieot, du sikace det io*b- jcaux, rou* voir occupés, à ce grand oov· âge, de uaus donner mt cpnitiiqfion , que * accein d'4kg,iessc , cei ancêtres qui jprrcfent a pré· cttlt Époque , roui ne I* virent point, mêle- nent-îli eux icclamaliont de joie da Jeun deiiendstis plut icoretiK „ qui vont recueillie k* fruits si désirés de leur« zETorti, en érahliisanl des! ois fondamentales, mis mi lenqueilci. ïs se jjoiiverneToni cux-mémes par Irurs irpéifirUtia.
Qu'jcîh taise le partisan insensé de I iimen couvernement, ^ueUei que »oient k* discorder civil''* qui noue îisnlttïtJ usqn'i-présent, i| nt t'icit p'tu de disputer w tin (onvemc- nent aristocraiique j»rc du «an* ctailiftmler ç si racal plus jncition de lune entre des sjiand* an rïticim qui ae dnpuient tMr’tnic « qu'i's ont enie·»e aux (Loh* de* citoyens i il t'agit le l'intérêt général d» peuple, del ilbiic tir ion«, <tr I Merci« e tel de* diüiu inné* de l'homme i droits cltrneli tnt le* yrant met on naissaient , ruait dnni on jouit loin l'influence aîen&iiante de la liberté i il a'agit de concricter entre noua egiawrl pacte social 1
En vain a· nommeriient-üs Battre· „ 1er homme* qui pour- lient chercher leur ulul ditit ta tûnfmioLi et 1er [roubles; 1* ne le t<|Ti|ptuEn vain ceux qui désirerait«: i voir pro onger a durée du gouvernement provisoire *an* ceue chaocelani , .appellementJI* «mis de laliberiét ils ne le sont pas. EL· 1 itnm»m pourraient«¡la être amis de leur patrie t ceux qui le voyant reposer le gouverne«eut iméiicur, que sur Ica lise* ici plus fragiles, chaque jour ervitre 1rs mur mure* T et t mécontentemont s amoocelrr par defaut de principe* fon- latncntaiix cl unifortnei, peuvent désirer la pri'lurigiiio-n de' :et état rtiillicMrcux , ci n'aspirent pas avec avidité i te retn- ifacer puf un gouvernement îiable et régulier? Foutraient- i ètfc a mi s de h patrie les hommes qui soiiffri Fuient que ta t;mc peuple, Joriijadis lebras putuant disige pirun Ruyter, l·Penseur glorieux de I* liberté des met*, antié?|iiit les flottes hgliïaca, et mit Chatam en leu , qui. «oui radmitiislralioti
□n de Wïtt, força le plus peinant «fr ■ Louis 1 s'arrêter d···’ e rôtir* de s· gloire , p&itt dans ht inaro I* clef qu» ouvrit le liûd. étonüi l'Europe et en fut respecte, telle pki fouets* dan* h profond abaisse ment oà il oh msipimint plongé ? iôu ! le* amn de la batiic sont ceux qui Htlttuem une coni- uatieq fondes sur t(e bou* principe» tepublicaini t afin que «s Bilaves reprenant par elle leur ancien t*a< pat mi k* i-npk« > puissent offrir A leur* Ferrai les Frimais i accolade
r«« xxnc · ’ o
Go $le
. (»*>)’
fraternelle , pour la liberté qu'ils ont reçut de leurs tunm ; afin qu« le· ikuves, nrta avoir ainsi couvert leur hotii d* lauriers, voient revendiques leurs intéièli , lorsque 1 on liT.en le pied sur lequel la paix sera reudue i’TEuirope.
' Telles doivent tire i, citoyens, ks tuiUs caJuuint d'une bonne eonstitmioa. Tel était lutsï, saur doute, voue but, ] O laque vous nous avez chaînés d'etl présenter le projet- Loin de nous la pensée de nous rtpaudre en 'éloges sur celui ijle nous vous prise (Huns mainte liant, d« préconiser a vos oteilk* délicares notre propre ouvra·«. Mous rôtis bornons A le soil·; nieiiTc i votre decision. Notre lâche était de foiiuer un projet) c'est À vous qu'il appartient de l'examiner et de prononcer sur notre lavail. Nous vous ofiions k résultat de pos k ligues, difficul ufus:i et fatigantes dclibéia lions t c'tji à vous 1 peter notre Ouvragé d'après vûi véritables intérêt* , et les ptimipei snr kiqttels tout s bonne ton s lit lu ion doitllrc fondée- Ost i vont qu'il app-rtknt de décider m^lnlcuam d*ns votre souve- -raineté, après iïii eximer caliùc, si vous accepte! gu rejet!«* ta nattire du sujet ne permet j oiiit de recevoir d'observation s tir des points particuliers. Lf apres le réglement, suivant kqud nütis avait: dù tiavailkr, vous a* vous êtes réserve autre ttmsi qu'une approbation ou un rejet pur et «impie. Aucun ehro- getnent ne ptut donc être fait dans ce projet ; rau> un oui tu un non positif, une déclaration simple d'approbation on di rejet, doit décider du rorr d* ce pn jet chus son entier. Vo« porta ai néanmoins continuer vos dilibêtaïujns et vos juge·31™ sur notre ouvtage dans la plus gi Inde libérer. Coni tjiuniqurÉ vous A ect égard VOS Opinions avec autant de franchise cl Î publicité que vous le trouvtrer bon.' ' ,
Nous avons fixé le 8 août pour tel miner cette impôt*·01 ■ affairé, Ed conséquence , nous convoquons pour le jour 1·*“ tou* les ayant droit de mitage dan* leur» asjeiiiblées pr’ mairct ; et Ce tnéme j«ur, les voix émises dan* l*S l'-serntnrJ. primaires , soit pouf1, soit contre k projet, ierûül TCi^C'l^' par les autorités.constituée* supérieures de chaque pîOviPc* pouf nous k* envoyer dans les quiuae jours sur VS pu.
A k g lete b ai* Dt Ltfnim, le t,] juin. }
* l '
Le cûuriet* arrivé de Panintardi dernier, ■ apporte pisse*port du ‘Directoire pour l'ambassadeur qui doit al négocier à LilW1 sue pain ¿epatii avec k Fiance.
Malgré h .répugnance vraie ou ibunc q[b'a mouléée k !*> Malmesbury pour accepter cclté tuiïsiuu , U est nia·331“
Güt >gle
WÏOHK Pi. TU IC LI0BAR
f }
tTfi-c^rtaÏQ que c'est lui qui « été défiinii. ventent nom rué p«t
notre gtMi'vefnemeal. .
Il sera accomp.igné par te lord. Morpeth , jeune hem me de
la plus grande espérance. ' ■ ’
Ces iuoh , paix si^Tcr ■, ont ûccasiontç une bai?3f çinsl-^
dérablc dans les hindi public! , cL jetté ütie grande inquié1·
iude dans les esprits. . >
■ Oci se demande quel peur être le ieoj d'une expreetirï
dont riiiiei'prëtatLûp la phi)favüTabi e il est pas capable Ji
rassurer sut k prorapt ictaur de la paix. - 1 ■ !
Le Directoire entend-il que [es négociirettta ne s'pctaipep
ront que des ebjets qui iniéiessent les deux nations anglaise
et frir^aise exclusivement ? euteud-il qn il ne sera nulkm«4
qacsûon de* alliés feinecHfs Je laïrauce et de EAujiltien*· ? -
ou enfin entend ci que la France et scs alliés , y compris k
Hollande et l'Espagne, imiteront avec l'Angleterre sêparift'rni
, ^eSt^kdke qne ¡'Angleterre ti'i pourra faire en lift
dans la négociation rien de ce qui peut avoir rapport A la
gratuite qiie/tiùfi de la balance ficuciali de I E'rrûpei, Ô'i'àux
ilitérèLi particuliers liu seul et Ltialhcâb euK allié.qui lui reste,
le Portugal ? . . )
En attendant la lolutioti de ces questions , on se livre 4
des piiisan ter ces sur l'envoi du lord Mstniesbury : on dit qu'il
n’a accepté qii'd condition qu'on lui dûtfnsraif un a'siortimeht
complet de rouritrs , et qu'il aurait la liberté d'en envoyer
U)*ti souvent quille jugerait touvenable, ■ ’
. J . . - ■ .-■ 1
Le capitaine' Fisher est arrivé avant-hier dc3heernes«^
comme exprç^ _<Je h part de *rr Charles Grey qui cqmqiandq
dans ce port, avec l'agréable nouvelle que ie fameux Pirjcetf
£ résident du cojnîté 4?) délégués , et. sou collègue Davis, tou*
:S chitbC délégués du vaisseau 1* ÎaaditfitÀ , ont «té arrêl41| ef
taindut* à Shterucjs. '
Sir Chartes, Grey avait reçu avis, dés te malin du tqi, que
1'é\Ju 1 page du Î ai; a tu te A était disposé A ïiver Parker et à i*
iotmeklrekii Vit an donnant à ta démente de sa rüaj^tté. '1
Là ■dessus , on envoya un détachement de soldais £ WAt
Je- et vaisseau, auquel l’rquipage Livra Parker ri son collègue.
Quelques heures après le .Van récti Vc A appareille, et fit Voiltf
pour te port tJayant un pavillon Ll«ni- à la tête de sort naâf
de misaine ; et lorsqu'il fut entré , son équipage amena' i
ttrre ving^denx délégués de la flotte qU ëiàlent restés 4 bord.
Le nombre de* révoltés ,· livré) par Le tira rzatnarsdei', l^1
tuom« drj» J plus de trois ptntra*
Got gle lEWŸÜftK PU H UC
. (’44 )
t-'Jnfîexilîf , Te .lio-nfai'jv et le Îrffif Itcs* OnUiÜvi it pTTl
îe Ja’iJwK'l- Le premier est celui qui « tenu J* ptai longttBlf.
Le fletti du lord Bndpoit o’i mouillé qv’un initant 1
Tcirbry. Elle a remit i la volta < apre, avoir fait de l'eau *t
prît quelque·, provi«tout fraîches ï il lembi« que ect tre ir il
craifùe Le séjour dii porti , « b proximité de
Stese, car depuis trois jtìari il u’a pas quitté Les environs de
Flymouih*
Le Pompée de 74 et la frégate la Midnn soni en tris hier i
Portsmouth. Le premier, pour <p tirer son équipage que i’cm
dit etra dans les pins mauvais«· diipOütÎQQS. La. Médine eit
venue dépoter une quai aniline dj matelots du Pampit qui
- avaient for»* Le projet, de conduire ce vaisseau i Bien.
RÉPUBLIQUE FRANÇAIS I.
CORPS LÉGISLATIF.
y
Uantfj dti deux Conseils , du 15 prairial au Snemdtr.
Gibert-Desruolierei ch lient h parole au nom de
la commission des finances* Un bon système de finances
* dit-il, repose sur trois bâses, la prévoyance i
i'ordte et récouoniic. Jusqu'à ce moment t le Corp·
légistatif n’a connu les besoins qu’au moment oà il*
ce taisaient sentis, et Celte imprévoyance a forcé de
tecûürîr à des mesures extiacidinatret. Il répond
ensuite aux assertion» du Directoire, en convenant
néanmoins qu'il y a un excédent de ai millions sur
les dépenses qu’il attribue cp partie à la foule de
commis qui encombrent les administrations, il *st
amené par son sujet i dire un met de l'instruction
publique- U ta trouve dispendieuse, et presque sans
Utilité , puisque dans quelques Ecoles centrales il f
a plus de proies semi que d'écoliers,
Gibert pense qui! faudra établir quelques contributions
indirectes, et il propose à cet effet deux cin-
□Iqll-iîCïl t
Original Item
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( «45 )
de reienae sur les leace» perpétuelles, et mti dixièmes sur les rentes viagères.
Stn projettera imprimé, et la discussion est ajout- née ipiéi la dutrihution-
BailleuJ croit devoir, le lendemain t J , ramener fatteniion du conseil ,mr le discours de Dcimo- lierei. Ce n«t pas, dit-il, un rapport qui a été fiilj test une diatribe contre le gouvernement. Le Directoire avait demandé des ressources « et On ne lui- répond que par des injures. Ce n'est pas eu inculpant Jet fou miss eu ri, eu voulant convertir lents créances tn intcnptipui, qu'on leur fera faire k service. A quel piopos, lorsqu’il CK question de finances, venir * critiquer 1 instruction publique, parler de religion ? Ttut’ûü faire de nous des soldats du pape ? pourquoi tei déclarations prétendues pacifiques? est-ce P»ur renouvelles tes ancienne» intrigues sur la paix , contre lesquelles le Directoire a lutté avec tant de sseci* ?
Gibcrt répond à ces différentes inculpations, et le tonieil passe ensuite à l’ordre du jour.
Après qvoir totendu Tarbé, il rapparie de neu- «su la loi du 5 pluviôse, en ce qui concerne Icn- de comtniisaires aux isies de France et de la ■c union.
Muguet ouvre, le sS, comme rapporteur, ta dis- cmnou »ur un projet relatif au jugement de 11 comptabUiié intermédiaire, c’cir-i-dirc des recettes et dépenses, depuis le mois de juillet 1751, jujqu’l *mue cp activité delà constitution. On appelle 1a comptabilité courante celle qui part de cette datt Jtuqu’i présent ; et comptibiliié arriérée , celle de au mois de juillet 1791. Il avait été déjà propose, tus la comptabilité intermédiaire, une ré »du- 1,011 que le conseil avait repoussée,
Muguet prélente UD nouveau pkn qui en attribue = Jugement i un bureau particulier , formé soûl 'nipcctitn des commissaires de 1« trésorerie.
Ludoç parle contre : il ne lui paraît pas que lei «oaunitiiirei de h trésorerie, déjà si occupés, puis- l«l suivre ce travail ; fl exigerait plut de Jo aoit £a
Q,*
Gck gle
( M« )
nouveau projet lui paraît contenir, à peu iis chose»
prés i Ici disposition! et les vices du premier, 11 <03
un autre : il établirait un bureau composé de cinq
snembres, nommés par Je Directoitc exécutif. Ce
bureau jugerait la comptabilité intermédiaire , sauf
Fa vérification de* commissaiies de la trésorerie et
de la comptabilitét $e$ décisions seraient exécutées
pr ûvl soi r entent. ' '
Portier [ de l'Oise ] combat aussi le projet de
Nuques. J
La discussion est interrompue pat Gib.ert, qui observe
qu i! est instant de s'occuper des trois projet»
de résolution qu'il· a présentés, au nom de la com-'
jâiïisîpxi des finance!, dans h téauce du î6. Il donne
lecture du premier de ies projets,
Quirot Iç combat : il demande qu'au moins on ne
Iirécipite rien-1 voit le plus grand danget à soustraire
es négociations de la trésorerie à la surveillance du
ministre des finances1, à détruire ainsi la responsable
lité du. gouvernement, et à s'abandonner à des com*
missaires rie b trésorerie, qui ont été si grièvement
inculpés dan* le conseil, et qu'il Faudrait au mciinÿ
Îtigcr ÜVSdt de les îrfvcitiT d'une si grande c on liante,
l désirs que tous les memhres du eonteii pesent céi
iéflexions. On n’a déjà que trop statué rie confiance
tu.r. Jet projets de finance. C'est ainsi qu'on a tué lesairignati,
puis les mandats, ensuite les restriptions ,
cr que les sources se détruisent» ' 1
' .Gibert s Le projet ne Fait que ramener la trésoreïiç
à îil. responsabilité et aux règles ccinstitutiennellesdont
oh »‘était écarté. C'est quand la trésorerie agit
sous l'autorisation du ministre , et celui-ci sous l’approbation
du Directoire, qu'il n'y a de retponsabi-.
Es le pour personne ; chacun s’en rapportant i Fuséafttnent
et à l'examen qu’il suppose que les autres on»
£jit, Le ministre deshnancts est très 'Satisfait de ce
F rpjer ; et quand il ne le serait pas, la trésorerie
tant créée indépendante pat la constitution, ii faut
la rendit à cette indépendance : c'est la plus $âre
garantie de Usage disposition des Fonds et de hlibetté
UIqiL* Got >gle
( w 1
fmblit]ut. Au reste., Gibert ne s’opppSt pas àfce que j discussion soit continuée à demain.
Le conseil des . Anciens s'est occupé , dani ses icances des i6 et tj, de la résolu non concernant les élections du département du Lot. Après une longue et vive discussion , oü beaucoup d'orateurs ont été entendus pour et contre, et oit des inculpations , qui paraissent dirigées par Crenicres, rapporteur de la cortiiuÎMion , contre Marbois , ont amené une explication entre eux, la résolution a été approuvée.
Dupont a fait, te 18 , le rapport sur la résolution concernant les dépenses nécessaires à l'administration de la trésorerie nationale. Il en a relevé plusieurs vicej. Pour ne pas néanmoins condamner les ent- plcyés de cette administration à mourir de faim, LL a conclu à l'adoption; ce qui a été approuvé.
Camille Jorda n çstappebé, par l’ordre d u jour du, 19 du conseil dés Cinq cents, pour faire , au nom d'arit commission spéciale , un rapport sur la police des cultes.
. « Toutes les religions, dit-il, n'en déplaise à la raulïi t »de , doivent être s apte es pour le législateur. Ce qui Ici concerne doit être examiné et discuté avec autant de prudence que dimpartiaigtê. Le rapport et le projet Sont tout entiers de la commission dont je rte suis qtie J drgaiie ; mais si dans la rédaction que fil faite de l'un é.t L'autre, il m'échappait quclqu'ex- pression indiscrète , tout le blâme devra retomber sur moi.
Un organe êto ufft, une langue empilée a empêché f orateur de se faire bien entendre, <Ju a été presque obligé de deviner que l'opinion de la commission et la sienne était que ¡exercice de la religion devait être tlOU-seulettient permis, mais favorise ; qu'il était précieux que les religions existassent et exerçassent leurArurcutr iujîuewf ,■ que 1 habitant de la campagne 1 qui nous devons la fécondité de nos champs, était trouvé par-tout joignant te$ mains suppliantes pour qu'il Lui fût permis d'aller dans un temple rendre g race i h Divinité dus bénédictions qu'elle répandait sur la teir*.
<1*
Güt Tgk
( )
Quant bus ministre* du culte ; il faut les surveiller fini doute ; mais c'est sur Ici principes religieux euz- mimes que l’on doit appuyer la loi sur la police de· culte!, et l'une des précautions qua doit sur-tout prendre le législateur, ç*«t de renverser Je mur de s épar a tien que voudrait élever Je fanatisme des différent cultes, en opposant les prêtres inscrmemés aux prêtres *ermeûtes. Un des grands rtmcdeu qu'il est aise d’emplcyet,c'est de dispenscrlti ministres de ctî Serment qui, n’ayant été décrétés que pour eux , ont détruit l'égalité qui fait une des bases de la constitu* tien, et qui a alaimé les conscience·. En exigeant d'eux des sermens, des déclarations auxquelles ris se refuseront, vous leurôttl IcUi! temples public* ; âlotl "ils se réfugieront dans les forêts, dans les carrières , dans les cavernes et c’est précisément ce qu'il faut éviter. A quels excès ce* mesure* ne paarroicnt-clles pas conduire ? Dêj* à Louvain la force armée a disputé au peuple te* prêtres qu'il regardait comme saintement cksafcéi.ssans, et le sing a coulé. Luisict donc au prêtre ¡1 conscience, et au peuple ses ministres et ses temples 1
Quant à h convocation pur le son des. cloches nout pensons, malgré la défaveur dont celte opinion peut Être accueillie, qu’elle doit çtre permise. On les 1 défendues 1 elle* son ne ut par tout. Ellej sont cftertr au ptaple, mais aucune religion ne domine par elles, par elles aucune insurrection n’éciaie.
L’orateur termine par p;ésrnter un projet de rcSCr Jntion basé sur les principes énoncés dans son rapport. Ce projet, qui consiste en vingt-huit aitidci, est divisé en ciûq paragraphes i i°. des attributions et garantie des cubes; s°. de* prêtres ou ministre* ; 3°> de la garantie de l'exercice de* tuiles; 4'*. de h garantie contre les abus ; 5°. de* peine· à infliger contre ceux qui ¡'en rendront coupables.
L'impression du rapport, à six exemplaires pour chaque membre, a été ordonnée.
Les' négociation» de la trésorerie continueront-elles de se faire sous la surveillance du Directoire et de ica ministrei i ou »oui l«t seule responsabilité de* com-
Got ÿk'
Pi'plMl ftffll
NfirïYQRK PUBLIC LIBfUUt
■iuaîici , lani-Tintetventioo dei premier! ? Telle «e h q-ieltiôn proposée le jp au conjçiJt et qui y a. Clé livement agitée.
Quelque» oiiteunont vu dans le projet de Îacom- miijion de touitraire i l'inspection du Directoire ce» négociation!, le deiir de le priver de fond» „ et de le mettre ainsi dam la néc»3thé de conclure au plutôt Il paix.
Ce projet, qui était une branche de celui piéiemê par.Deimolierct, a été défendu par Madkr; Tarbè > Vaubhnc,
Tallien J*a combarha. Le Corpi léjithùf et le Dï- rt cio ire doivent , dit-il, marcher constamment sur h niinc ligne. U faut environner celui-ci d'untT"~ gtiadc connance. Socigcoui qu i! l'agit de la paît arec l’Au^leterre , et que ce n'en pat à genoux que le gouvernement fiançai» doit l'obtenir du gouvernement britannique.
Lï diicuision »t fermée , et le conseil abroge la loi du 3 Frimaire qui permettait Cei négociation» sou» l autorisation du Directoire„ et accorde aux cc-tomii* Mit« de la tktortiic La faculté de k» faire tous leur propre responsabilité.
Le conseil de» Ancien» a approuvé, le ip, la ré- loktion qui fait ecuer kl fonctioni de» agçni dtl Directoire mi ides de France et de la Réunion.
Maudin a fait le rapport lur h réiolutian relative ¡tu poitet. La commîision a ptnîé que la régie lq- lt renée était un mode vicieux dadministration, un mauvais palliatif. EILctat d'ivis qu'il fauL en revenir à mettre ki poitescn ferme, et tfic propose k rejet <k h résolution-
Impreüion et ajournemtn t.
Le contai! de» Cinq-ctntt a ftnouveüé toti bureau le i*r. messidor, Henri La rivière est preiiden t. Le! itcrëiairci sont; Vil laret-Juyc use , J, Aimé. Jourdan Îde» Bouche».du'RhôneJ et Dchhïye [de l’Aimé]·
On lit.h rédaction de la résolution prise hier sur les négociation» de la trésorerie.
Ltckr demande et obtient la parole ; il propose tappoiter cette résolution. — Des murmure» ac-
Goe gle
( 1
Cu ci Ut « telle proposiiion- — L'orateur dit que h résolution dont il· s'agit a été prise en un instant, fans discussion, sans avoir été annoncée, et qiiàfid on savait que. divcji irumbiçi étaient abstût- — Les murmures auitntt’.ten'.
Vauvilliers et plusieurs autres retiennent h parole, f i vont vers la tribune.
L'orateur continue ; 11 dit que depuis long-tçms une lutte l'est établie eutïe la commision des finances et Je Directoire ; que La résolution prise hier est un acte ¡ai iralo, et qu'elle est déshonorante pour le conseil.
Ici ki murmures éclatent de toutes parti avec la plu· grande violence ; une foule de membres sont à la tri- Jjune ; des disputes particulières très-chaudes s'engagent; Malés et Laliaye [ de la Seint-iufcrieurc pe Ïirésinent au corp:;ûn grand nombre de membres quitte cuti places, et courent vers la tribune : le bruit et le désordre sont au comble ; des cris d f Âbbrj« se font entendre ¡.on demande que La séance sent levée,; le président se couvre.
Enfin, Le calme le rétablit, et ¡'orateur continue: Tl dit que la rtsolulinn détruit toutes les espérances de paix t et ici, ajoute-t-il, je ne suis que I interpritt d’un grand nombre de Républicains qui ont conçu les plus vives inquiétudes. —Ou muunore-
C'est vrai ! c'est vrai ’ crient plusieurs üitmbfH.
L'opinant demande enfin le rapport de la résolution, et une nouvelle diictissitni trois, jours après la disiributîon du rapport.
Ou demande 1 ordre du jour : cette pioposion cil adoptée-
pastoret attaque., le a, dans une motion d'ordre, les arrêtes pris par le Directoire, relativement nuit Etats-Unis d’Amérique. Il les régairck comme inccmt- titutioDnels , parce qu'en cas d’hostilités |ôn. devoir était d’en informer le Corps législatif. Il n'approuve pas néanmoitu k traité de commerce du cou^rèsavtc l’Angleterre ; mais il pense qu une puissance i.ndf^ Îiendante est libre de conclure ks cngagemtns uj semblent convenables.. IL demande, 1°. la formation d’une commission pour examiner les arrêtes du Di*
Go< gle
nsw ronft puf: ic i .hrî.pv
( «5« J
rettoire relatifs aux Etats-Unis < t”. qu'un message
soit fait au Directoire pour l’inviter à rendtecomptff
de fêlât actuel de nas rapports politiques et cotomerci
lin avec ce gouvernement ; 3°. qu’une autre com'
mission soit chargée de préparer une loi' organique
dt l’art»'■CCCXXVII1 et suivant de la constitution
sur les relations extérieures.
Ces propositions tout renvoyées à une commis’
lion. ’
Philippe Delville rappeliant avec douleur ce qui
ftit passé dans la séance d'hier, attribue ces désordres
intérieur* à l'inefficacité du reglement. Il demande
qüfe la partie relative à la police et à'Tordre
des délibérations * soit renvoyée à l'examen ’d'una_
cemtnissioru
Il faut espérer , dît Madier, que lorsque vous ne
serti plus vêtus eomniE des Jockeis, vous n'en pren-F
drez plus les maniérés. Madier de tire que la en ni*
mission des costumes faste promptement son rapport.
Sa proposition et celle de Delville sont adbpfek
. . ’
La séance du *·», messidor du conteil des Ancien*
1 été employée au renouvellement du bureau.
Bernard Saint-Afrique est président. Fteurieu ,
Lbomont, Giraud et Porcher, secrétaires.
L'ordre du jour du i appelait la discussion de lu
THülution qui autorise te Directoire à donner à Fen*
titprisc la formation des sels dans Ici salines natiq-
Piks.1 -
Dégrevés et Barbé-Marbois combattent la résolu-
•¡on comme peu avantageuse à 1a nation,dangereuse
dans ses effet* , et propre à faire altérer le* «els,
Ajournement.
Pu secrétaire donne lecture, dans la séance du 3
du conseil des Cinq-cents, d'une foute depéiitiom
tendantti i obtenir le rappel des prêtres déportés.
Les pétitionnaire* prétendent que leur rentrée est
«ne conséquence de la liberté de* cultes,
Renvoi à la commission.
Organe d’une commission spéciale, Bonaventure
^üente un projet de résolution relatif à la liquidpt-
NEW TQHI PUBLIC I.' DRAR.V
( J
tion de» créances affectée* turici biens nationaui
de la Belgique. Il propose un délai Je troia mai) aux
«éancters pour envoyer leur» titres T fins quoi il*
seront déc h un.
Giberî-D e smollerei obtient que la corn mi si ion te
concerte avec celle des finances pour cet oojet.
L'ordre di^ jour étant le projet de la commissioit
de* colonica sur 1 envoi de nouveaux a geo» à Saint'
Domingue,
Dacrac pense que cettç mesure ne tend qu'l prolonger
dan* les colonie* le régime p roto ut alai re.
11 préféré d'y faire mettre b constitution en activité.
_ Vlibret-Joyeuse, Boiiiy ttTarbé ont appuyé II
£" rejet de Vaublinc qui a été adopté eu e« terme* t
C Directoire ttt autorisé à envoyer à St. Dominguc
de nouTCaux agent. Ce* âge us seront au nombre de
trois, et la durée dç leur* Fonction* ne pourracxcédtt
dix-huit moi*.
Imbert Cdombès a dénoncé . le 4 , la violïtiondu
tetret del lettre». Il dit qu'en exécution d'un arrêté
du Directoire, le» commissaire* du Pouvoir exécutif
sont ïutorîféj à ouvrir lei lettre* venant de l'Espagu*
et de l'Italie^ ou envoyées de France dan* de* cofl*
tréci , et demande qu’il »oit défendu d'ouvrir ltl
lettre! »Ou* quelque prétexte que CC »OÎ.t.
Renvoi A une commission.
Debonniere» bit un rapport tur Le» créancier! dit
¿migré» déclarés solvablei, et il propote de déclarer
qu’il* n’ont pim d'actions contre lenti caution*
lirnplc* on solidaires, h nation étant chargée de
paye* Je» dette* des émigré».
Imprestion et ajournement, -
Les Anciens s’occupent de la résolution »ur les
transaction* entre particulier». ■
Dimoiarci, dan» la séance du 5 du tonie il des Cinq*
cents a
m La Renommée a publié dans toute ¡’Europe la
révolution de Venise, Nos troupes y sont entrée* i 1*
tmrine est en notre pouvoir. Le plus ancien de*
touvernemens de ¡ Europe p'est plust il reparaît tou*
des formes démocratique!. C’tstàvom à· examiné
Go igle
(t53)
li le Directoire n'a pas violé li constitution ; si en
termes déguisés il n’a pas fait de son chef ia paix,
la guerre, et peut-être des traités dont il ne vous a
donné aucune connaissance. Qn a'cil essayé sur Vtniic.
Ou vient de Faite >ui Gêne· une tentative autü
heureuse, et l'on annonce une rupture avec les caototii
helvétiques. Lirévolutioe feta-t-elk donc le tout
dn globe? et ¡e rêve de Cioott se vérifierait-·] ? »
Dumoiard demande le renvoi de ces observations
i la commisfion chargée de Faire un' rapport sur uoa
relation! avec les Etats-Unis d'Amérique, erqu iiioit
fait un ménagé an Directoire sur cet objet.
Gfirran-Couion, KaiJieui et Guillemard se sont élcvês
contre .cette motion insidieuse et inconvenant«.'
Néanmoins, la premier« partie delà proposition a été
adoptée.
Dauchy a fait prendre , au nom de la commission
des finances, une résolution portant que le 3*. cinquiemç
des contributions sera mis en recouvrement.
Le conseil des Anciens a approuvé lu téiolutiott,
portant établissemeut d'une échelle de.dépréciation
du papier-monnaie. .
PA R 1 S. ffonidi, g Mtiiidor, l'an V ¿t la Rtyubliqvt,
Il vient de se forflier, rue de Lille , à l’ancien h6<el de
MunirnoTtnci, une rétraron de citoyen!, sons h déiioniination
de Ctrtlt CwiHitHiinnrL. II faut que celle idc icic cauie
Dît furieuee inquiétude à nos bonsaoiï· le* royalistes, jAiisque'
burs jiinriiauv ne cUSCbt de I honorer de IturkitrjuTe* , et
qo'ils ont senti J» besoin de Faire croire que r'êtaitnn c-onei-
Jubile de jdrüéinf et di farrvriïta; rat eu doit savoir que tout
imidu gouvernement, de il comniucion et de la république,'
mi un véritable iaeebia. Gei meule un l'ont ainsi décidé dan*
,lw vocabulaire.
D aprèi l'esprit bien connu qui dirige la plume dî tes iertttint,
il «ait permis de douter de l'exacdiude de leurs rtnseiçnemerts,
et même de prendre de cette société une idée
UW-l-dàil Opposée à celte qu'ih en domirmlj
in effet, elle est cQwpgnéc de cilOptU qui ua-craign«i4
JlUll·“
Dr gir.nl lr--i
NEW ytflKPUBUC LiBFIA
.r- ( ■?*} ' . - ■
point qu’on le* confonde ivec le* pirtium rfe FitLiTtLie, ni ^u'ùq tint de* dauteriur la pureté de leur* inientioni. £1« • ni an' grand tort sans iIùüec , c'esE de ûiaüiCesier leur *iu- chfmtnt a L· liberté et J h va ni titubait dtl’in III , d'aimer ('ordre , de respecter'les lois, et de «'être pas dispoiéi 1 Consentir j Ja contre-révolution 1 laquelle OD «ut E)OU1 éondunc avec une rapidité effrayante , si une audace qu’on ne prend plus la peine de cacher , mime dans le tcniedde» Cinu-ccMi.
il faut k dire , jamais l'cxislence de !» République n'a éli •lenatée ,, de la pari des ennemis ietéricMri, ¿‘un danger plut Cre*«"l- Jamais les Répubticùni n'onl terni plus utfeneet Je eloin de *c rallier ri de défendit h conitituriun. Il n'wtpet- ktonq( qui ne soit effrayé de la. l ^rntirC que prend 1· cbpK publique depuis le r*’. pralipL lies mutieos d'ordre les plu alum-nlt* qui M mcctdeht avec précipitation , des cojnrijj· »ion» s o m poser j dans le sent qui u inspiré·«* mu ¿oui , de* ^rcrieit de résolution désasiieus tvi k* tinance* , do priiposl- tLûrii Jès plii* tnediutHutianrif Itet* l'iuteuiion tien pibnoprré d snlsvet au gOdterntmeot to-ufe cbptcé de rennuict, ffe» dCflOrtilations jomnalictrs cbutic le Dlrtfloirt et tbntrt I» iértrriw qiti ont Je mien* mérite de I* patrie, lé pruftl bauiemint annoncé de meure incesianiTneni le Diteiitute *fr «ccuution ; I* rentrée de· ètuigréi eides prêtres depor es qui »‘effectue de lODiu parti-; IrnratmgcQietu et la ptoictuuu que leur ptomet J» disposition des esprits day* la majoTiié d» cOfBtil de* Cinq c-«ti, la pmuance *acerdotaie pïètr 1 * relever et 1 servir d'avant-cont*ur i nu* autre puissante V** uiyifu odieuse i tonie* k» soumet dr l'opinion corronap’·“ paf des npllfotf de journaux qui ne gar^vlzp·** aucun* sptitire ; l'influence bsbifenstulunéirifce du COacDUf* toutes cf*· tircoustuce» *u> kt prochaines d*
Angleterre, et cetIta qui tout déjà entamée» ¿vt5 Apirichf ■ Voali notre ritoaiioi» présente , et elle n'est J-fl*. *riH* q*>* .d* quatre déeade· ! Que! avenir elle ryaus pi »t*f 1 * 'si J'cipnipublicDE stréieilk. ii l'opinic» de* boni citoyens 111 s’oppoie i qc torrent, qui non* Mttun, *j lafermtié-eife usasse du co a se il de* Anciem. ne »art de barrit ie j copte· jet» <1 Vérle m e 01C Ôa tre -rcvnl tttionn lires.
Si |s société appeliée le Ctrclt CtntttttiiâMnl jhbi cdMn-' i réchauffer t’wprii publie, J rallier te« boni eitoynl i la constilutiers, i répandre quelque» lumières sur des du- epsilon* politique s, démasquer la fietion royaliste qui objtde
Go gle
( )
une partie du c'tticïl des Cinq-cents , élle pourras« tonstjler des sarcas me s et d« iajures cp’oti lui prodigt» ; elleaiir* bien mérité de ceux qui ont prit pour déviât : Ctitstrt'tr et ne fiar ¿ifruirt r e+Cte d*vïle ttt* celle de tou J les Friil^ait.
La Ânu de U paix ciaigocDt fort que le choix du nègo- ci aie in u’aniionce, dans le Kuuve merasut in^ial^des intcii- ùons jésuitique» ; qui»! qu'il tn soit , le lord Malruesbury i* rend 1 Lille , tl jf ¡irrivera bientôt, Je compagne du lursL ilarpcth, jeune LouuSi plein de ialtcj,
l_ç ministre des. relations extérieure· vient de faire fiAppet. JifFcretij sceau x pour dos commissaires à tes conférences, et l'ûu mute que en co m lu issai i es sont partii le S de ce moi* pour ta comiaupe où elles doivent se teuir, "“*
On ma ml* de Toulon ,'le 24 prairial, que le 19 de ce moi»,' iie; la commune de JnlIiErg, le cit. Andié Ériiiol, pire dé _ brtitle , revenant de sa campagne , fut assailli par deux sec-J : Initî, qui l’tassent laissé sans vie, si des voisins ne se fuaïdnt
Hits de venir à bâti Recours. L'homme blrssé fui porté J si Jvf'de ( 1 de mi-tuOrt ; mais bientôt je forme rt)i bande de' Jcutres gens. Sur 1er dix heure» du soir, ils al rivent auprès de b maison , J* chew is« hors de lu culotte , un mouchoir sur lé risage, armés de sabres de poignards. Ils enferment dan» inee pièce isolée toute* le», petonnes qui entourent le malade, FittwheuI des bras de sa femme , le trflioeniau bas de l'éjca- J ütr, et le mettant en» hu.beaux, hiuj ennm jt>r ifj aniiriM 1 outitafcs ent fait art (ter les- teupabies, tiens dri-on ; /’«lit di favi. Les auteur» de ect attenta! n'oirr obietlit que deB éUgef et tous Us Re publics tu» de notre comtée-vont TDEUïél, -
* I
lébfciîdlej tur fuQnafiqrtt·.
QpantJ RiKinSparle tv était encore que çi h irai d’attiîlçrïs, #t qu’il >c trouvait dans îles environ» dé Monaco, il a liait «□vent À une indienne tour où César délibéra s if pisserait la Hubkatt. Son livre favori, et qu'il porte toujours sur lui, ■ont îei poésies d'ilsirau. . ' .
Au morne ai oh il allait prendre le co mm au déni eut général de l'armée française , un de ses amis lui représenta qu'il était encore bien jeu ne „et qu 'il avait atfâirÿ an:« généraux les plu» sxpérimentéi de l'empereur. Bu on aparté répartit : Duiij in «jestrsi tuer;, onjt ¡tmi an tdrui ÿtniral.
£>laiiM- n-i.rn
NFW TOUS PUH; IC MH RAPA'
Google
( B6 1
¿vraiM - niai la paix ? uursnf - nexi U flfTTf ? Tel fit le titre d'une brochure d*n* [aqu-ellc ou encourage tout) le* MwalUte* à espérer, et tel est le texte d’iprés lequel plusieuri de tios nouvel line» s'évertuent i ne ndu* annoncer rien moiri» qu'une prochaine rupture avec h tvnr de Vienne- 11 faut qu'il* aient une bien faible idée de h tuunt-foi de» roi» , pour te re fuser ai opiniiiremem à croire i de* préliminaire* cotOÉtim cependant en termes aussi absolu* que tes bàjei général et d'un usité peuvent l'être ; il tant que celte paix rscut ì leur* ytnxhien affiigeanie , pùut ne pouvoir s*cn consoler Îue par l'espoir de la perfìdie, comme ils doutaient naguère* a celle avec l'Espagne , jusqu'au traité d'alliance consommé , comme ils nous parleraient euçuie de leur* doutes Sur celle avec la PtiHse , si des propLéiies depuis si lung-tttm déçues ( nt nous auto rît areni 1 être aussi me redole* à l'égard de leur* sinistre* visiona, qu'il* le sont pour lo* objet* de no* plpérances, . .
Us publient qu'un eouriet de l'eit>perenr est arrivé , ariHOD- ç*tn que ■ celui-ci ne feiait la paix que conjointement avec ¡'Angle te rie ; « de là i grandes joies et grand tntprtïiemctn d'en temei cire qu’uns nouvelle campagne va s'ouvrit. Nou», - *ocn mes fiches de porter atteinte aux don ce i ütusiutis de ce* imititi alio iiü an ti-pacifiques i il le faut pourumt, car il faut dire la vérité. Le courier dont ita ont apparemment acuta la conti’ dents, n est point arrivé ; le fine çuû *un pour nue négociation commune aver l'An ;k tette , n'a point été propose, liule- ment, il puait qui T empereur s’en tient i attendre peur lt traité définitif, le congres dont l'ctablissenen;a été convenni jfar les premiers arrìde* des prelinnnaitea- ■*
Qiiant aux préparatifs que l'on us cesie d'annoncer de la part de l'Autriche , il est certain qu'on le» s beaucoup exagérée il est meme con*Tarn, que les levée* eu Bohème ie sont extrêmement ralentie*. Il* doivent donc nous inspirer d’autxnt moins d'inquiétudes, qu'il n'y a pa* de raison pour les croira dirigé* contre nous, à moins qu’il* ne soient Es simple pia-· tique de cette maxime devenue vulgaire en Europe î Si von*
1 votile* la paix, pméparu-vouf à fa guetTe. j
1 ■ [ Zxfreil du Rédacteur, j
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LrjiOïk-LAP.ûCHi , Bédaeffflt en tktf.
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NEW YORK PUBLIC UBHARY
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N’. 30.
MERCURE FRANÇAIS.
Décabi 5o MrssiDOK J’an citîÿnimf de la République. j Mardi 18 Juillet 1797 , vituX Style. )
LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE.
Fin tfu nouveau Système de Bboivæ. if*. .■
L’hÊMothaoïe ayant donc pour cause la faiblesse , futilité de la glace dans son traitement paraît facile’· nient explicable à Fauteur. L’ciFct de l’application du froid sur Le corps vivant së réd uit, suivant sa ma - mitre de voit, i Faire cesser le stimulus de la cbùleur, dant lç froid n’est que La privation ; or+ ¡’action trop cti nsi dé rabk de ce stimulus produit la faiblesse iu- directà.· Ainsi , le froid peut être considéré, dan« certaines cite cuistances , comme tonique ou corro- borim, non qu'il jouisse directement de la Faculté ce litre'.suppose, tuais parce qu’en écartant, rom rut il vient d’être dit, le stimulus de la chaleur, il permet à Finittaiib^ , dont il se faisait jusqu'alors inc trop grande consommation, de s’accumuler tranquillement t et par-là les fibres., indirectement allai· bues, reprennent ube plus grande vigueur, ou ùnt plus grande puissance d’incitation. Que si l’appli-
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cation du froid est trop long-teins eûqtJnuiie, ou son aqtan trop forte , il enlevé le stimulus au-deU de ce qui convient, et fait tomber le corps dam une fai' Îhu XXIX. x
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blesse directe Telle est la cause de la gangrène qui mit une forrfc congélation dus membres,
' Ou peut observer en outre , que T effet du froid· est beaucoup plus grand sut 1a peau à laquelle il s'applique, que sur les autres parties du corps; parce qii cmportatit plu» de chaleur de la superficie «avec, laquelle il est en contact, que des parties interne), les solides élémentaires de l'extrémité des vaisseant
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se rapprochent et se resserrent par la soustraction de la came rarrictntr. Dans cet état, le· vaiiseatu ^reçoivent une moindre quantité d'humeur* , ils 4i- mintient de volume, la peau devient pâle ; en ua mot, toutes les parties dont elle est formée K contractent, sans pourtant que le froid jouisse d’un« vertu véritablement astringente*
Par le moyen de sa tbéotic, Brown croit pouvoir expliquer aussi 1'alternative du sommeil et de h Veille , phénomène bien remarquable en effet, *1 dont il est très-utile pour le traitement dt plusiïim maladies de te faire une idée juste.
Voici sa doctrine sur cet objet.
L'extinction totale de l'incitation par h destruc- tïon irréparable de rincitabilité, ou par son «ces· sive accumulation, amené la mort : la diminution di i'jnfiidttiu, par Fane on par l'autre cause , produit le SOmmeiL
Le sommeil n'cit doue que l'effet des opération* stimübntes diurnes, qui ont conduit le corps *u pqint qu'il rte jouît plut du dégré d’incitation nécessaire pour la veille. Ainsi, la chaleur, l'impie** siûp des aliment ou, pour mi eux dite, tout exercice quelconque des faculté» du corps ou de l'esprit ,
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dèlErmioe* le sommeil , p&orvu toutefois que c« iitrtice ne soit psi trop violtHt, car «& causait une eitr^mt hihleïse indirect*, dans ce dernier cas , il prcdtiicaiï plutôt une insomnie maladive, «mme cela t'observe dàni les fortes débauches, dans les vives artrrt jo*s de l’ame, dans les exercices du corps po u , iu-dela de* bornes couvrttablct. '
1 ïn cosséquençe, la veille datera , darts l'état de jaaté , tant que la continuité d’at lion de la part des st ire ulus n'eura pat réduit !e corps à « degré de faiblisse qui produit le sommeil ; iuaii h vtiile &eTa naladivc quand la trop grande action du stimulus tort causé ont faiblesse indirecte , en outîe-passant Jt poiBt juste oà le iQmmeil doit être produit. D'où ¡¡Suit que le c**aou l’état soporeux, cousutant dans un degré dé faiblesse doux, il sera beaucoup moins tlstigerepx durant le coors des ma ladies avec rtisom- nic maladive . laquelle provient d’une faiblesse et-· cessive.Des diverses conditions dans lesquelles peut Je irouTtr le corps, relativeaent au aoaameil et à la Veille , dépendent 1*4 cSéts divers que produit l'opium lur-le aime individu- Aitwi , par exemple , Ipisque le corps jouit d'wit. jnctinbütie éloignée du point qui détermine le sommeil, l’opium, par sa vertu uirtmlantc , ¡’amené h ce point de faibleiic , et le sommeil a lien. PxieiüeiBeiu, lorsque le corps se treave dans cet état d’eicessivc ^übltaie qui cause l'insomnie malxdsve, l'cpiami, pu la même vertu itî- inühnte développawt , ramené le corps
icet état déterminé de faiblesse dans lequel Brown i dit que venait te placer le somoteil : par-là l'on doit concevoir çlairemcqt, selon lui , pourquoi l’o-
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NEW YORK PUBLIC LIBRARY
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(i) Meditaiioni suit' u'Omo cùbIico ri su lia duqvb daetriua médita di Brown, di francerco Vanta Brrlinghitri, profenore d’elT njriveîiik*diFi*a» Pis*, ijg5. fn-S°.
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prnm, hoijsde ce» circonstances t produit la veille.
Il peut paraître singulier, ajeutc-11, que ¡’opium., comme toutes les autrej puisiaoccî existantes, tantôt occasion rtc La faiblesse , et tantôt la dissipe. Mail cette contradiction.apparente vientdc.ee que non* connaissons mal Faction des principes vivans. Un Fait constant, c’est que toute partie exposée à la continuité d'action des stimulus, finit pjtr tomber dans 1« faiblesse , et que toute partie affaiblie recouvrit sa vigueur parle secours de non veaux.stimulas». . 'Tel est le.plan général du système de médecine de Brown. En partant des principes ci-dessus, il réduit donc à deux classes toutes les maladies ; savoir, celle* du tou augmenté ou maladie» siAraf^utr , et celle· du ton diminué ou asthéniques.,· c'est d'après ce* vue«, qu'il dirige tous les traite mens particuliers.
Je pt le suivrai point dam ces détails internvi- arables, et qui d’ailleurs sont étranger» il’esprit de ce journal.
Nous sommes maintenant en état de "mieux entendre le* objections deBerlinghieri. Il les a resserrées dam les trois propositions suivantes i
l·. uincitabilité n’est pit toujours la même dans ioutfci les parties,
î°. L'action des stimulus différé , nou-ieulcment par le dégré? mais encore par la nature et l'espece.
3°, Les maladies lentcsne connsteat pas seulement dans une excitation, ou plus grande » ou moindre que l'exige le main rien de la santé (t).
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Rien de plus juste que les objections dé Ber- lingMeri ; plus on les suri dans les appliraiiom par- rictliçics, plus élites acquierrtnt de faite et de poids.
Sûrement rinciubiiitê/suivant le sent-que Brown . attache A fie Mot , différé beaucoup dans les diven organes ; et quoiqu’il existe dés rapports directs du tout avec les parties, et de* parties entre elles.» tes rapports ne sont pas tels que Brown les établît dogma- tiguemeut, Les patdcs, à raison de leur organisation partieuliifié, de leur sensibilité propre', des fane- ttoru qu’elles exécutent-, agissent très’diversetntnf où Sur je syttitue entier; tur tel on tel brgwe spé-' cjal. Les sympathies ne sé ressemblent même paa dans les divers tempérante ns aux différentes' époques de U YÎe, dans les diffère ras états de maladie et de Un té.· ■ '■■..■
•Il est également certain , que tous les remedet ne peuvent pas être rapportés à ces deux seules clàlléli dt s tinta latis et de caïmans·1, ou de toniques 'et de idàchans. Ce# propriétés simple* n'agissent d’vno maniéré curative que darts certains cas de maladie ¿gaiement très-simpleu , où le phénomène dorninant est en effet l'excès ou le dé Faut du ton. Mais le traitement du plus grand nombre de maiadiei exige des considérations beaucoup plus étendues; etïou-' ’’•tt même Bon ne dôît tenir presqir’aucun compte daCelle-14;' quoique je ne nite point qu’on la iton- ttinire fréquemment dans la pratique· Est-Ce comme excitant ou comme edtnant qu^ le mercure guérit la rér^le ? et pourquoi les autres exclurai, ou les autre* caïmans; ne la guérissent-ils pas aussi bien que fai ? U quel]« qualité les préparation» d1 antimoine font-,
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«Ilei vìa pi ir? et tic quali té, qui daris l'fcypotbete de Brown ne peut óitt quietile d’exciter eu de cairn#;, étant une foi* reconnu«, comment se fait-il que les a turet substances qui b potsedeak, se prp^nhent pai l*s wernes effets, nu, produiseat méwc «ouveut d» con tra irci? d'oi Vientf .pjr eteqip4fl1qube u diieplit- tien dt tatlttt s^ilb sérqua dans ceriaj&e* ckéopautn^U pt-ul la ite q a iter tq couvain», mimr J>nt««aac d»e ani mal mortane produit-il pa< lepku lég£i ügtfri'ir- r italien dans l'oeil vivait, lequel i &*n ifQu? ejl d iqrtument afTecle par humide· lai pii» dnu^r dóni à top tour restüntic en*,support« , inaÌ4
ite b et ohe métte avidcwnt 1*4 ira pressi quii ? : ci pour ne pas naui perdi« dani lei flutti .‘ÌP* *d Pf^' tentent en foule., pourquoi pimitut£riphi,tanoet agissent-elles paritcnfittcment sur tel ou tel qrganc, rcyvent aiiffic suc ntc Ofg^M dés-éloi [il·« dt ce'ui qui. reçoit leur application, unmédiaic ? poucqpoi, par exemple, Ici catharldcitoit qu'on Je a prenne intérieurement, soit qu'on te borne à les appliquai £wrlap*au „ von he 11*1 ri fréquemment affecter d'use rçamerc rpttialc U vewie ce wut le 1 y* téme utl· noir* ? r ■ .
. Ei»£n , ici maladies lente 1 sont bien loin de pou' voir k»ui«i te ranger tou> lo deux cbeil de stW- nôjutr etd’a-rJAddÿiiej. Car c'est dm» cas ru biadici que Je génie propre à chacune a plus le temi 4b « déve* Jopper et de te manifester par.tu irrita dÎMirg cùftt c'cit aussi pour leur traitement qu'il faut envployer le plus de moyens cliver«. Le scorbut est fiapi doute du genre des aiiKiniquii i et pendant il s'tn manque beaucoup que tout le» stimulam y réujiisscat *, fou
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ne guérit-même pas toutes les especes de scorbut
avec ks' mêmes remedes. On avait beau connaître
des sttmubm et des corroboraos ; avant la découverte
du quinquina, l on n’arrêtait presque jamaislesfievres
intermittente» malignes : aujourd'hui, les médecins
doués de quelque sagacité les guérissent presque
ioujour», lorsqu'ils sont appelles à terni.
Mais Ici maladies aiguës ont aussi leur rt étr**, le
dhiinunt quid dont parle Hippocrate; et non-Seule*
Kent ce qui convient à un fébricitant ne convient
pas à l'autre , ce qui réussit au début, ne réussit
plus dans lVfat ou sur le déclin; mais encore ce n'eit
pis des stimulans ou des relie han s en général, qu'il
y faut mettre en usage, c'est tel remede ou telle suite
de remedes : car un traitement est une série systématique
d'impressions attificiçlles, dont chacune s’as*
rocíe à celle qui précédé, prépare la suivante , et1
pour ne par tout intervertir, doititte mise exactement
tu ion lieu.
Les observations de Beilinghieri sont donc, je le
répété, fort justes : maij ce ne sont pas les seules que
Suggere l'ouvrage de Brown.
1} abord, quoique dans les mouvement de Féconomie
animale, tout doive être ramené à un seul principe,
la sensibilité physique ; quoique l'irritabilité
musculaire , qui cependant quelquefois survit un
teins considérable à la conscience des impressions,
mit .évidemment le produit îmmédint de la, sensibilité
; il est néanmoins indispensable Je distinguer
de» forer s- qui se manifestent par des phénoménal
li divers, qui ne sont paj toujours mises en action,
îu réprimées par les memes cames, et qui détec-
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minent des effets «n quelque sorte contraires· Dan* l’état actuel de nos connais lances, pour avoir une idée de certaines opérations physiologiques , dé certains changemens que la maladie y peut apporter, de l'action que certaines substances exercent sur Je corps, nous sommes encore forcés de distinguer les deux propriétés fondamentales du système yi- vatit 5 et c'est sur-tout Lorsqu'on veut faire à La prïf tique de l’art de guérit l'application des vues théoriques, que ï’on sent bien fortement la nécessité de cfctie distinction. D'ailleurs, Brown en comprenant les forces nerveuse et musculaire tous le nom commuti dinciMbt/jfi, <orj, fond/d'une part, avec cette faculté de la vie , Les stimulus qui la mettent en ac- rnn -, car plusieurs de cef stimulus résident dans La sein du sysiême nerveux : et d autre part, en rangeant parmi les stimulus extérieur*, déterminau* de ■ l’ytcilabilitt, le sang et 1rs autres humeur?, auxquels ses dogmes semblent atttihuer une puissance indé* pendante , il assigne pour la cause des actes de cette faculté, ce qui n'en est véritablement que le produit, ce qui réagit sans doute sur «Ile , mais qui, hien loin de pouvoir être considéré comme un rentable principe d'action, ne fait réellement que la mppoier, la manifester, et donner la mesure de son. degré d'énergie-De ce ne double confusion il seforme dam La nouvelle docrine anglaise tin labyrinthe mitaphy- nqu'e absolument inextricable. ’
En second lieu, rien n'est si facile dans Les science* que de tout rapporter à des principe* simples, pour peu qu'on se dorme la peine désordre 1rs fait» de détail : mai* alors en résulte-til une véritable utilise ?
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Il connaissance de ce* principe! dilpemî-VeHe ¿'¿J
todier chacun de ce* faits psrtîculieri, *i toute foi*
on veut arriver à des nouons exactes, 1 do résultat*
certain* ? Pour l'ordinaire , l'esprit infatué dé ¿ei
idéti générale», si larisfaisantes pour Pamo ut-propre 1
si coin mode* pour la parent , ne *e donne guert^
la peine d'en vérifier l’application | et lorsqu'elles
ic rapporte ni à des icieutes dosH î* pratique in téreste
de prêt la vie et le bien-être des hommes, ce
o'ejtpat iculendot une Murçe'ïntimuble ¿erréun,
c'est Due source crue lie de désaitfrt. 1 ' . ·
‘l’être terminé : nous avons encore bien des expé^
rit ne es i-revoir. La saine iogiqüe non* défend donc
de tracci un système général ; ai le* effort* prematuri
qu'on tente pour cela , ne peuvent, comme deux
dei le moment où i on ieri viritiblcujtht ce état
tarions de Brcwn „ nous y trouveront beaucoup dé
chose* vague», incompktie* , et quelquesjudh
inexactes ou même erronée», f ‘ 1
11 n’esr p**vtaj que faction répétée de* * li muîus
tn affaiblisse toujours TacLÎcn s il y * de» cat au
contraire où lei ili mutui n'agissent profou dé méat .
*i ve meut, facilement, que par l'habitude.
L’eirèi de stimulu*. ou faction surabondante* de
h sensibilité i peut énerver 1« forces musculaÎTes,
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1
( 33o ) - (
Hen loin que l’incïtabilité augme'ate en proportion de.1 inactivité des stimulus . elle se détruit au contraire par leur inertie; et sa force se.proportionne ,a leur énergie et à la régularité de leurs ¡mpicstianl* Dans les cas d'épuisement ou de fatigue, de» 1Û- mulut nouveaux raniment, il estvrii, quelqucfoii les forces d'une manière surprenantej mua c 'est en imprimant une nouvelle série de mcuvtmctiJ, c'est en excitant les fonctions de certains organes tombé» dans la langueur , en ranimant par leur sympathis le tou du système t en déterminant anç nouvelle direction et une nouvelle distribution des farce**, U “ i. ■ .· lu 1 . . ■ L , i . ·„.; r J - .
popi semble t^ue ce phénaipene s'explique trer vaguement et nès-j»parfaitement .par la théorie de Brown. .
—
·* I 1 ■■ 1 F *·.*’■ ■ J- I. r ■ . F f* ■ i * 1 ■
v L’ëuergiede la contraction muscplajrç dépendu^ doute de çellp de l'incitation i rnaji elle u est pu toujours proportionnée à celle des stimulus, du moim desipmulu» iCfliitifs,1.« cas d'e.xfrifnf inscnsibili^ * · ■ ' I ", ■ ■ J -» I ■ . ■ ■ » u - - -.w . . . bl
tout précisément. ccqx où se. développent Jcs; plul grandes forces musculaires. .
Ceu^ qui considèrent 1« maladies convulsé* , comme toujours produites par l’excès de ton T « trompent tans doute; et le système antiphlogistique qjii paraît les mitiger d'abord , tes aggrave le piüî ■puv£Qt dans h suite. Il y a pourtant des conviil* aions qu’il faut traiter par les saignées éi les.rc^-
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cjians, que çes moyens guérissent seuls, et guérisse“1 d’une maniéré radicale. _ . , ,
J'avoue que l'cxplicatien du froid fébrile.et 4e chaleqr qui lui auqtt^e, attribués l u» et l'autre à 1* '^lêmq ^iicoasuuc^js laisuppression (te la transf
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lion in tend 81e , tue puait aucûre plat rague qn'à· Jauicur. L/aimoipherc halitueiiiç dont «pût «a*î> toüflii le* corp* qui tranipirent, caleve b thkUui tien 141 n de b COMerÿe* : *1 U ntcûiion du nJb> tique tou« b peau^ par U CQastjküoa de· pott*v ttt *M *r*M chimcre, La chileut ¿'cabale i trmrsîett j?OI*J de fer, *t il» ¿ont pourlmt un peu pi·« tené» que tout de J4 pcaUt mdiufl ihm le itw de b fit» I<in<U <;on*tritÜOA fébrile/Si Brwn veutdibe rpui iwilt pfeMKU Ci^uily « moi« dcchtlooi pwMuùef mu utrimiM* cut**ét»i, ei que datai le aecatid ufe* due productrice de la châle ut e'y trouve rcteir» * «cüokuHt t à 11 bonne heure i nuit adcrtacltrt de lien djrf. * * ■ · t r. . : r
. Il ci* encore pLui dàÆirilc.de cortcivedr cd qufc Irttwn entend par sa m^rirTt diiirdkd^t, <t parl'eifbit de volonté qu'il admet pour catoe de* commitkritj L'existence d'u«e matière âne n'jf peut Îlec îdnp* Çcioéç avec fondement, qoe dam cenaîB* eanquî tic •ont pi* le« plut commu«s cttofi activité n'eicaiciM nen o»ni quévidente, quoique chei quelque» nijctr il laqué j de convuiaicut, il *e maptictia de* dégtué’. ritiom acide« dant Ici premières voict, -
Le* bon· obiervaiEurt Üe tous Jet rieples ont-noti la trifFérepce radicale qui existe entre certaine» maladie* dont la phénomènes semblent aüafoguef an premier lyupd'ocil, lia ont vu,par exempt· , qw* de* aiettior» qui parait te ni inlbutoiatoire» » «ont sg- Jtlvic» pst un traitement inliphlaginiquc t Ifebdn que Iw <va<uan« de» priroierej voies ka cmpfrTtcsf touveai d'emblée « et .que différente! *ip£co*> d*? uim uhijs aidept la nature k’çn déJîlicr p1» dqs alfM>
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Hjccettwcj | maii il ne stnsuit pas de là qu'il y ait deox ge tires d’inilam mat ion, dont la de raie te tienne à la faiblesse.
Les injections sanguines de certaines pirtiesqui ' ■le tencontrent dans 1« cadavres à la sujte des fanslcJ , inflammation« „ ont pu sauvent causer la MéplÏHI mais cet état organique n'est paj toùjouri à-beau- coup près l’effet -d’une diftthese inflammatoire,' A* : fait, il n’y z'qu'vu seul genre d'in&ammxûoï, et l’On doit en diriger le tni terne ut c^aptèt iwte'ïeai· .) Méthode , modifiée^ suivant las drconetaiKci propie* à chaqüe tas partie blier-’ :■ -: .■·■'··■■
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Ont rbyai t heaucu up trop 4 s a n s d ont e,au tt e fo » -i 1* nécessité de la saignéet et du régime antiphkrgobqu* daqi Ie.'traite ment kloi hémorragies rnûf il nea pat swiru contraire à la bonne observation de ica déduire " Ç
tOQtcl de la faibiciB4-T et-à iaine pratique déuhlir qu’élit jexigent toytrs destoviqilBi ou de! stimdanf. 3Æutpavt Brawa, lo froid q’e&t point tonique, il c l »v ïGdtea ire débilita ne du lédatif ¡lapiuiu à son.tout n’eat pal sédatif tfm®( OE Ip suppose dans les théo- : riM' tç^ues I· il est uniqnement stinrmlant.
' Ces deux moyens'petiViMli , - il est vrai, produire ’ dés effie.ta Opposât ; ¿ottni'ia- manière dont on Ici | emploie ç et-par ptfrrtftbt'àé^ Isp doctrinede Brown J ntl tiisjnrsuffisanté pour' en; donner ¡'explication 1 mais malgré-sa décision positive , le froid n’en resté» ■ pis erwint UA rks plus puions roniqifies ■ .et'I’opiu’ï' ! le plut Wu> sédatif que iànVticre méditais fpottedr· Quihd on saura les appliquer à propos et av<< mi- thildé , Ife nfc manque rouf point leur effet à ce thre- Mlmttuftit <pie Brown ose mettre en- usage l’opium
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dinïtous les cas qui, selon jui-mème / demandent
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' des ititnulaus , et le froid dans tous ceux qui exigent des débi liians ou sédatifs ; il verra ai h succès de u pratique ten d’accord avec les promesses de U liléoiie. Ce n'est pas qu’un habile médecin ne puisse quelquefois se servir utilement et du froid et dt ¡opium dans des maladies au genre deàquellc*
' ils ne sont pas naturellement appropriés.: mais c'ext i ordioairenient perur remplir des vues papticulteret ! de circonstance , pour assurer l'effet des autres re- fnedes, pou »préparer ou pour terminer U curation;' U ks motifs des réglés d’aprè» lesquelles il doit te diriger alors sont ce qu'il y a de plu? difficile à bien sàiiî en médecine ; comme la justesse de l’applica-
■ iwb pratique de ces deux remèdes est ce qui dc- □unde ]e plus de tact et de jugement.
i Qaclquet effets de l'opium se rapprochent de ceux Gu vin et. des autres liqueurs fermentée»’ et le froid.
j ressemblé rtx antres sédatifs ou débilitant, en c* ' que ici effets extrêmes tendent également à suffoquer la vie : mais Cela n'empêche pas que dans kl ta» de faiblesse excessive ûn n'emploie le froid avec le» plus étonnans succès pour ranimer h puissance siale î et dans les cas d'exaltation désordonnée de· îotcîîdans ceux où les sédatifs produisent seul· de» effets utiles , l’opium est souvent le plus utile de tous. · . - ’ . .
L'excitation trop considérable de» mouvemen» «b- pêtbe le sommeil i la grande faiblesse peut aussi ¡empêcher quelquefois : cela est très-vrai. Mais cc n’est pal une vérité nouvelle ; or, il n'y a rien de plu* dj b s la théorie du sommeil de l'auteur : expri-
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' ’( »4 I .
mer eu termes scientifiqucs^des choies déjà connues, Ct presque triviales, ce n’es t p&iflire de* création·;, et s'il peut résulter de la manière dont on les présente ■ des vues fausses et dangeretiue· peur fa pratique, ce j n’est pas avoir rendu des services à L’art»
Enfin , pdur terminer ce long extrait » Brown ef| >ani d-Oute uû homme de Savoir et de talent s c’est us de ces génies cïitreprenaju qui aspirent à le frayer des seulitri nouveaux? c'est un de ces'esprits gtnt· rullmeurs qui systématisent toujours Jeun idées, et 'e'eiioiccit de le» rattacbcr i quelques piiatipt* >in>p!ei. Mail en fournissant pendelte à la scient- ¿Ci vue* originale^ et heure nies , les écrivainr et cette trempe arrêtent souvent ses progrès ; ib lui font 4 ou vent prendre de fausses joutes. Ce ta ratter d’esprit qui paraît le plut wste , le plus impoinU, nu presque toujours au tond le plus borné de tons: . 4i grande prétention Ht en effet de remplacer Je*~ ctsniiai^tancej réellei de détail par des rétu Liais 109· j maires qui, mime en les supposant pur» àypo-i theset, ne donnent gueret que les idées qiion *j d’avance, et ne sont bien entendus que des ptr-' acumei qui saveur déji beaucoup» -
■ Quant au reprech« fait tu système de Brown d'éff*i ucrtimple réchmiffc du méthodisme, je ne fais point· ihiEcuIté de convenir qu'il me semble exagéré. Il f avait dans Ica idées des méthodistes des cirostS -Tïain qui Se ce trouvent dîna tous le* lys té me S- fifaw les dogmes de Brown ne sont pat ceux deThéroitoti; iis st sont pat »émue ceajx de Proiper Alpin , dtji ruodi&éi par la physique naissante du seule me sieck- tepcndiBi qu’entre la nouvelle doctrine am
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jbise et celle de Biglivi , d'HofFmana, et sur-tout 6* Culkn , il est difficile <W ne pas trouver de· poiais lunch ment ait» de resâcmbhtïce-, et Si cçï doctrine· différent , c’est assurément en ce que celle-ci, déjà trop susceptible de fausset ipplit*- Boni, entre ni· ri moi ni bien mieux darrt les vues dhne saine pratique.
INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES II ARTS.
Ltciuta dans la ¡tana publique^ de riiuiiiul dee
l5 mander dx K
Cil. tFilftETOK , Cil. Mû N CE Z , Cit. Phonï,
Cit ÎAoipint, Cit. R Stonte,
Cit. Mongiz ,
Malia dei Mentirti A la t\ Clojse, Maia da Mfawirci de la 3*. Classe, /¿'»lift du M ¿mòrti mathimttifun, Notici dei Mémoirtr de ptyique, * Jtd^perf cnncintdnt Iti ¡H/maèru p ritentò du concows jur h jnes- J ri ontT Èco namicp«bìrque et DA veloppemem du program tue.
Entrati de la Itttrt dee commisi atra patir la ree fiere he des monuntem tn Jttlie ; mf iti prdcanticnj ¡ju'ih «ni pròti pavr le trampert deai
navtfneni,
Cit. Monvbl, FflMr tjifjftiii'r, FAutruche ti TOi- seta du Para dii.
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Cit. fTæLLE¥£ànd , JÙJdi s»r les avantages à retirer de
Cit. Citi,
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Notice sur la vit et, les. ûuvrofti d'Olivier de Serre/
Notice des travaun de lu Clam de Littérature et Beaue-
. *
Arts de l'institut, pendant le troisième trimestre dt fdn y ; lut, à la séance publique du 15 mmt'der T p&T Mqkgei f un des Secrétaires de cette Classe.
Cit. LanglÌs,
colonies nouveitts dav lu rirettf· lances présentes.
Traduction d'an conte persan dt Saadj.
Cil. GiLtiitT,
Mémoire sur la tonte du troupeau de race espagnole établi àRambouiiltt, tt sur la vente ¿esproduits deettu tonte.
Cit. LtGGlvÎ,
Traduction libre et abrégée du I*f* chant de la Phariak.
était l’étendue daM® ri», appelié siimpro prtmtni lac ? N'occupatt-il que le Inc A’ern , Mtnê dam le Fdïutn,autre fois la province d'Arsiûoé, comme tin l’a cru jutqu'à ce »tdc ? Faut il plutôt le chercher dan» le sud du. Friant f Et le Bark.Rathen en J , j.
offre-t-il les ri lies, corarpc l’ont pensé Sicard et Danville ? Croira-t-on enfin avec Gibcit, que le Mcchi subsiste encore tout entier, et qu'on 1« retrouve dans un Canal ctéi-long , mai» fqrt étroit , appelle Barh-JouseJ f Hocre confrère David Leroy a discuté ’·E combattu cea trois opinions. Appuyé snr de» tentes
Go* 'gle
f
NfW ÏCRÎL PUBI ¡C LIBRARY
( H; J
précisd'Hérodpt« < de Diodcrrt de Sicile« de Strabofi,
dt Pline et de P toi cm cc·, il a rcadu ïu Mot» son
incicqrsc éundue* Il paraît coaiunt qu'il était com>
poli de deua partiesi d'an lac t ouvrage de la nature,
¡¿grandi par l'arc, et d'un canal immense creusé ¡^ar
l'ordre d« tq r * d'Êgyple, Hlrcd'i te du une a ce» deux
cavrags* réunit une longueur de 3,Goo stade» t ou
de 58 nsyriametrel, Je stïdc étant de ibî métrai an
5do pieds* Deux embouchures pratiquées dant le
Nil, Tune m md, l'autre au nord t recevaient et
tendaient le» eaux de ce grand fleuve ; qui p»c cette,
dcrtvattoo fertilisait cent dix lieue» d'un pays aride
ci desséche pir les feu du ioJcjI, tou in des tra*
Le cil? Ameilhon , occupé de recherches sur l'art
du foulage des anciens, a fait.voir, t°. que le diputtw,
notre chardon-À-foulon , quoique cQnüu du üml dd
DiuKoride et de Pline , ne terrait point encore i
hinet les étoffes, et que l’on employait pour cette
manipulation ^e* peaux de hérisson, ou le* épine»
u'utte plante appelles kippcphait et hipptphtitt*, sur
la nature de laquelle on ne trouve rien de précis. Il
a montré, t°. que le» ancien» employaient pour blanchit
lia toiles et les étoffes, une plante appelles
itrulkiufn< qui avait ton» le» ciracteici de notre ta poulie
e. , . 1 *
LaFefihfut fArinott est l’objet constant de» médi-
Utioni du cil* Bitmbé. Il a lu uo second mémoire
sur cet «uvrage qui devrait être le manuel deilégiahleurs.
Son mémoire est divisé « troi» partiel i
'Cfsrmuneuté dt tcutci thotti , telle que Platon voulut
] établir ; ComijttuioHK' du iwhJ ; farta^j demrtrïf
tirar XXIX. Y
Go< glc
Plus éclairé que tefl législateurs et Ici philosophe!
qui l’avaient précédé, Arirtote «nbratia U négative
aur cci chiner« philantropique». A l'égard dupirtage
der terres, le cib Bitaubé frit une obiervitio»
digne de remarque ; c’^if que les anciens patamîicirt
idolâtre« du principe de l'égalité, et qu'ils lai étaient
cependant très-infidelej. Le partage égal de* rétro
n'avait Lieu en effet que pour une d me qui l’attribuait
cxcluiiVemcnt le titre de erteyen. Les propriétaires
trouvaient par ce moyen beaucoup de bras qui
■ travaillaient pour eux; ce qut ne»était pa» arrivé, >i lt
partage eit été égal entre tous les habitai)!.
■ Le crt. Noüï de Wiilty a discuté plwsreun articlfl
de 1a nouvelle Encyclopédie aur l’ellipse grtutaty·
ticale, sur tes régimes, les complémens 4t Ici pronoms.
Tl a frit voir que les suppiémem employé» dira
ces articles, pour expliquer les phrases elliptiquri,
aturt trop Iod(! , et plus obscur» que le texte des
phrkie» latine» et fnrnquies qu'il» se propoieat d’ci-
{risquer.... que leur doctrine sur 1« cotupléoecn* et
le» régimes est contraire à Tus âge; et qu’en fat, si elle
était vraie, ou ne pourrait plus , ni en latin , ni tfl
français, changer les verbes actifset» verbes passifs·
L’hiitoirç d’Athcne» pendant rfrgne du fût de
ton plo» erucl ennemi , d’Alcxawdrt-le-Grand , K
trouve éparse dans les écrivains grecs. Le cit. Dutheil
eu ra»semblant ces divers passages, les a éclaircir. U
A réuni aurai tous les faits qui concernent la vie ri
les ouvrage» de P rot agent, peintre célébré dorstl'M·
teSer fut respecté par Démétrius Foliocrtte, qui
aima mieux lever le siège de Rhode$, que de fcrtei
'ûettç ville en incendiant te quartier où travaillait h
Google Qiigihà· ftpn·
NEW YORK PUBLIÉ U0 R£R
■ . ; < «9 )
rival d'Apeîl'e. les recherche» de noire confrère l'ont
conduit à h connaissant«· des moyen» d’économie
politique qui fournissaient iui Athéniens une mâtine
toujours formtiiable. IL n'a pas oublié dans sort
travail Ir -FaftïLus , ce navire qui, échappé seul Î la
défaite d’Jirier-/JOf<s>?n3J, fat consacré aut cérémoniel
ûyilts et religieuses*
Le même écrivain, le Clt. Dutheil, a lu des fwgineni
d'une traduction de Feirflur, auteur aussi difli*.
die à traduire qu'utile à connaître, parce que l'on
trouve dam se* écâts les details de h vie ptifée de s
ÆûmainS, * , '
La classe a entendu la Lcctùre d'une pièce de vers
du tir. Colin Harlevijle, intitulée , U Poilt ti ¡ûn Jardiûr,
dialogue. Elle a entendu aussi ¡1 l«4nte de»
fri gm en s de La traduction eu vers du 1*^. chaut de
lu fharisle t par le cil. Legouvé , qui les xé citera dur»
cette séance·
Le ctt- Camus a lu H notice d un manuscrit dû
quinzième aïe de, contenant un abrégé chronologique
Jr l'Hfitpifé UTwerrjdfi, Sa forme est ce qa'il offre da
plut remarquable. C'est un rouleau,ou ufliuwtn,compose
de pluaifejiri peaux de parchemin forma ni Uns
longueur de mètre* ou ôo pieds, sur 7 décimètre^
oq 1 pouces de largeur. Il <st écrit d'un seul cfité sue
plusieurs colonnes , et orné de miniatures en médaillon
». L'ouvrage ne renferme que d« inepties et
des fables. Mais en les parcourant, on est frappé de
la position sî différente où se trouvaient les irai*
tcurs de h lecture dans 1e quinzième xiecle,.at dr
ütllt des lecteurs dp dix-h^itiemt. Les premiers rie
frais un nu*
Y t
Go< g le □nqinnl frcrri
NfcW ÎDHIC PUBLIC LIBfijO
(34*1 .
nuscrit qui ne leur offrait, tout le titre pompeux
d'Ha taire utïivtTifiliy qu'une mauvaise chronique, Les
autres plu» heureux ac qui errent, dit le cit, Camus
peur \ine modique somme, Je Dittùun de Saiimi mr
Clii¡taire ünivtnelltt -
Des traductions de Ceuta persans et de» OEuvrer rf*
Saady ont été lues par le cit. Langlé«. Il en lira aujourd'hui
un fragment,
dos forêts. Ces plaintes seraient en partie mal fondées,
si iesarcbhect« français du dernier siècle eussent
étudié les charpentes des grand* édiÊcej dcVenut,
Le ch· Raymond les a examinées et mesurées avec
soin, et il emploie avec succès, depuis quelques années
, des moyens semblables. Il a lu à la Çlasie un
mémoire sur la coupole de la Madonnu délia Sainte de
Venise, et il en a fait le parallèle ayec celle du dôme
des Invalides, La coupole de ce dôme est plus large
de s 8 décimètres ou 8 pieds 6 pouces, et plus élevée
de 49 décjmefres ou ii pied;, que celle de l'église
vénitienne, La ctafpente des Invalides a consommé
Ê,4&4 pièces de bois de chêne; celle de 11
Salait a été construite seulement avec' l,3&g piefes
de bois de sapin, qui est beaucoup plus léger que k
chêne. Ainsi, Maniard aurai· t pu ' épargner■' , s’i■ l eâi
connu les procédés'de BaJdatiaro ^Longhena, sculpteur
et architecte de la fia/uft, 5si15 piecea de boiu
Cette économie aurait de plus allégé la charpente*
du dôme des invalides de huit mille huit à a<uf.
cents livra*, et aurait exigé moins de matériaux pour ■
la construction des piliers et de la tour du dôrfte- * .
L’église de 5aiut Augustin de Plaisance, bât je pat
L'igiLxt Cot gle
( 34' ) _
l'abbé Bagaroiti , prélente «uni de»4procédé» ¿t
charpente» »impie», solide» et économique». Le cil.
Jaymoad te propose de le» faire connaître.
Au reste , ce n'était pas feulement le» architecte»
vénitien» qui auraient pu instruire Maniard mr car
objet*Un Français qui vivait »ouaHenri IV, Philibert
Delorme , avait inventé de» moyen» de charpente
Jcg-cça- et économique». Mai» ion ouvrage précieux,
en rené dan* l'oubli ju»qu'en »}8t,que le» citoyen«
Legrand et Mohno» l’ont fait revivre, et ont employé
»te »uccêi te» moyen» à la Halk’aui'bled», «t dan»
(TiLtreJ édifice! public» et particulier».
Le rit. François (de Ncufchâtcau), associé à la Bectrou
de Poésie , a publié un ouvrage intitulé dmf/rô*
rniofif dont la paix ¿oit être f époque.
Le rit. Mcnvel a lu une fable intitulée iMutrucéi
ci I’Oijmb du Patadiit qu’il récitera dan» cette séance*
Cette lecture ■ rappel lé à h Classe la perte du cit.
itmonnitr, ■»toriè à la lectioq de Poérie , que U
«□fl venait de lui enlever à Page de 7610», Des fable»
bien pensée*, écrit« avec facilité, dialogué«» avec
«aîvetéf »ont le premier de te» titre» à U gloire litténïrc,
Le second eit lan» doute b traduction fidele
ti élégante de Tfrtnetf cet écrivain bsia-, qui »ut le
premier donner à Thalie de b décente ei de la diguïavec
une marche régulière. LemoDtriçi titdusaÎE
laui heureusement le rigide ami de la vertu, far*
¿eut enoeini du vice, Feue;
*
Qji dan» 1*1 vers obscur* , mm serré» et prestau»,
Afcua d'eufermer mcius de mût* que de «en» !
* I ~
Quelque» conte» écrit» avec &ne«e et de» places
Y 3
f«Î0f1 *’il c*c perrai9 d'employer une expreuion b*·
dina de Voltaire, en parlant d'un écrrvsio dent b
gaieté cl l'enjouement formaient le caractère dil·
<1 actif·
La finesie naturelle au paya qui Vivait vu naître, la '
ci-devant Normandie, ajoutait quelque choie de piqua
ut à la naïveté qui règne dam te* poésie·. Il lernbkit
cacher, inui le* apparence! de h boiihommie « de!
trail* digne* de Muot et de Rihtkit. Lorsque dsi
tenicun craintifs ou atrabilaires enchaînaient h peu*
•Ut, F un d'eun refuia ton approbation à nae dit
fables de Le tu cm nier, A propoi d'un cheval qui et- .
pirait tout une charge icohlant« , le poète failli·
voir combien était nul entendu le Calcul des ptittrt* 1
qui écrasaient leurs
enceitift. IJ ajoutait :
' Ce que je vous dis |j , je la dirüt « ni.
Le censeur ruyi ce vert) le poète le défendit;
il fut ob^gé de céder à l'obstination dç l'Ariijatq?;-
April avoir fait quelque pat dans la rue, LcrnQqPJtr
renne en récitant ce nouveau vert:
_ ‘ -I r ■. ■ +
c* quF j-ç vrç1“ d·* iv iç1' dirais > * ■ >
Le changement fut approuvé, et le censeur ne l'apperçut
pat que le trait «lyrique u’en était dcvCPf
que mirui acéré. ■ ;
Avec cette haine pourlei abus, Lemonnïer vïtaW<
joie commencer une révolution qui en prumettiit h
téfoimq. Les habita^ du village dqnt il était curé.
»vjicDC trouvé dan» lui , jusqu'à ce jour , un pett
tendre, compatissant, généreux, nié eut avec profs*
Go* igk y i c
( M)
lion ; îlt trouvèrent alors an juido prudent et éclairé»
M»îi h terrent qui a« respectait ni tilcns , ni,v»ttus,
le jcttl pendant dri-kuit mois dan» une pti wa, d’n à
il ne ferait totli , sans le g thermidor » que püur
ewnter sur un échafaud. Cependant > et ce aéra 1*.
dernier trait de ion éloge , il en »orlit lutn avoir vu
affaiblir ion amour pour la Bépublique.
Notice dei Mtr*« irti de physique pritntü à la ClaJft dit
Scinte* pkpiçau et teuthémtiques deChùtitut fldriiwé,
par w «mlrn ti assetiti , depuis le 15 f »fflikdf
n F, jbjfu'du »5 neutder dr la mimi dnilt1» ; lu pat
LActtiDt., ivn iti utritaires ; dm» la sianct publique
da 15 fttcrjtdon
■ i - r a ■
VvrJ dei premiers objets del recherche* cous actées
tua sciences physiques par les membres de l'Îiutitnt,
a été Fut de guérir.
. Le eu, La»$ui, dans un mémoire eu» l'opium, ceti·
¿abitane? lì souvent employée par la médecine , et
cependant redohLie sur presque tout le globe, et qai
lairaiït I* pré pi rati on et sa qualité, peut étr? un
(aimant agréable ou un poiiOD ruotici, a montré le»
tfliti, ptetqu’ineonniu avant lui, que produit ceU·
tûititre daugereuta, lorsqu'elle est prise en trop
grande abondance ; et il a déterminé Je liège principi!
où l'taercc sa pujisauce délétère.
Le cil. Sabathicr, après avoir traité dans un n·1*
ttoite pailiculier, de* différente» laulcl qui pro,
diliscai les fractures do srerngji· t et des divers
moyens que l'on peut employer pour le* (Délit, *
ï 4
Go· >gle
f?44 ) j
Occupé la Cia ne t d'une des plus horribles mabdïti auxquelles Feipece humai oc ait été condamnée. 11 l’a entretenue de la rage . cette affection si effrayante par *e* symptômes et si funeste par ses effets. Corn- ' roençaut pal donner l'histoire des personnes mordues par des chiens enragés, et dont il a suivi on dirige le traitement, rapportant. les époquet au*· quelles les ac eide ns te cri blés qui caractérisent la rage, se surit manifestés dans ce* divers individus, tonparant te· époques avec les places de* mnisute*, déployant 11 chaîne des lignes affreux qui se *UC* et dent, qui se réunisaent, ut se terminent par la mort,
montrant enfin Fétat intérieur des cadavre* des tristes victime* de la rage-, le cit, Sabathier a exposé *c* vues sur les moyeu» de préserver de « mai redoutable , ceux qui ont eu l^e malheur d'étre mordu* par de* animaux enragés , et 11 a fait voir que les prçSOTïip-
ti{tn* le* plus forte* in diqu lient comme opération* préservatrice*, l'amputation ou ta cautérisation ete·.' ployces à iims sur la partie du corps * imprégnée de virus hydophobique.
Pendant que les cil. LaSsui et Sabuthier hâtaient les progrès de la médecine, le cit. Tenon travaillait à ceux de ranitomie comparée; celte utile'adirée de Fait d-ç guérir. Ficlcle au plan de recherche* qu'il
s'est Uacé, il a voulu connaître l'état des os des ati-
choires des animaux, aux différentes époques de leur vjt ; et aydht d'abord observé avec un très-grand soin, les effets de 1 accroissement de* dent* molaire*, dans plusieurs chevaux de différons âge*, il est parvenu à découvrir dans les formes Muxc**iv& que présente h structure des mâchoires du cheval, dej
■ ■·■· Gû< gle
QriDinsI Iran
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( 30 )
Lits tréj-impcitanj par ici application! que l'on peut en faire, . »
Le cit. Huîard , après avpir rapproché pluiieun observations faites par lui, par le cit. Gilbert, et par d autres physiciens, sur de» veaux restés dans le corps de leur mere, plusieurs mois apiês le tems ordinaire du vêlage, a parlé des causes, de la niturç, et des effets de ces phénomène», et en a déduit des conséquences utiles. , i
‘ Le cit. Cuvier a répandu une nouvelle lumière sur Il conformation intérieure de la famille d’aniraxlix , qui comprend les plus grandes especes, sur celle des cétacées. Il a examiné sur tout les organes de leur» sens , et il a présenté particulièrement dé» ob- HrHtîont curieuses sur La disposition des narines du marsouin et du dauphin , fur la forme de Leur pbarinx , et sur la faculté dont ils jouissent de lancer l'eau de la mer à une hauteur plus ou moins finde,
Mais le* animaux n'ont pas été les seul» êtres or- ptrisés dont se soient occupés les membres de la d;sie. Le rit. V entenat ayant eu sous les y eux lampante, ei une autre plante rare qui a fleuri, ainsi que la première, dans lejitdtn du cit. Gels, a re- cpûtiu leurs caractères, déçût leur forme, indiqué leur paya natal , et assigné leur place sur le tableau général d« production» végétale».
Le cit. Goulomb, en annonçant des phénomènes que lui ont piésenté* le mouvement de la teve, ainsi qae l'a5cens!en d'un fluide; aé/iformc dans PintcrîcmL du arbre», et qui avaient échappé jusqu'à ce mo- »tnt aux naturalistes T a ouvert un nouveau chE.mp
Digli
Google
D-nqinnl frairi
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( >4»)
Je recherche* i ceux qui étudient h physique de*'
pliâtes.
Le cii. Celi entretensm st* coüftefe*, dei cannes
i »ne» cultivée*, *o·* le b cm dei de Nice, par 1«
cil. Bermond qui y éleve »veczele plusieurs plante*
étrangères, et particulièrement celle» qui donnent
dans lis colonie* ]« récoltes les plus précieuses,
1 dit comment ou pourrait reconnaître la maturité
> de» différentes parties des végétaux. Conduit par te*
fîincipc», il a craint que le climat de h France ne
pas aux Catsnç* à lucre de mûrir, et il a ter*
miné SQu travail par de* idée* générales sur la formation
de la tige dan* la famille des graminées ainsi
que sur l’avo rte ment de· graines ou d’autre* parties
de II fructification de plusieurs végétaux*
Le rit. Préaudau Cheaailly a discuté-, dans tinmé'
moire étendu, les avantage» que les cultivateur*
doivent retirer de la clôture de leurs champs; elle
eit. Te*lier a commencé un grand travail sur un de*
objet* le* plu* digne» d'attention dans l’art de l’agri·
culture , dont il a entrepris d'ailleurs de tracer et
d'accroître le perfectionnement en France , par tes
Annalet qu’il publie avec le rit. Labergcric. Le rit·
Tessier a déjà exécuté la partie de son phn , dans
laquelle il s'était proposé de déterminer l’étendue
de terre in , la variété de récoltes t et le nombre d’ïaimaux
utiles qu’une ferme birn composée exige
relativement à l'industrie du cultivateur · ila disposition
des champs , A la nature du sol, et A la température
du climat.
Les membres de la classe ont a uni travaillé au pdfecnoqricnj
carde la thymie et de* art* qu'elle é claire.
Go* >gle Onqindl It:o
NtUV ÏÜHX PUBLIC UHHAHY
■
( ?4Z 1
lli ont cherché dap* plusieurs subi taures mîuéraler^
l'fipEce de terre nourelie meut retoacue, à Laquelle
om donné le nom de JftpntfOMs et dont le célèbre
Kliproth de Berlin a découvert upe cpmbinaíio^
rai apporté de P easy lviniç. Le cil. Guy tou ï trouvé
également celte combinaison natptfUe de jtiQntiape-
; 11 l’a extraite d'ua culfatc de baryte que fou
avait envoyé détaxé; ft le cit* Pelletier a retiré nue
. »ter grande quantité de mu lia te de itraniiane, du
baryte.blanc opaque du Hartz çt de la pierre pelqulc,
: connue tou* le nom dq pierre de Bclojne.
^yprès avoir confirmé dans un antre travail Ici
: expériences du tnÉmç chymiitc Klaproth , sijj 1J f·"
cubé ivec laquelle l’étain peut, à la maniéré de*
acide*, t'unir aux alkalis fixes , le est. Çuytorj prouvé
’ que ce n’est pat la suroxigénation de ce métal dan*
: certaine* mines, qui s'oppose à<a dissolution dans le)
acides, mais uniquement Pétai d'sgrégafiou dq cet
oiide, force qui résiste à des affinités très-puis sa ntej^
et qu'il est d'autant plu* importaiit de recqnn^ltre ,
qo'tlie nuit souvent au succès desanalyses de* corpj.
Le cit. Guy tou donne aussi, dans un troisième tn4w
moire , b maniéré d'employer le calcul rapproché
d’effet* thymiques très sensibles, à vérifier et à perfectionner
le* tables si utiles que I on nomme tqblrf
di cûntpÿfitiÿn des 3tll, f
ILc cit. Vauquelin a examiné, ion* de nouveaux
rapport*, une mbits n ce nécessaire à presque tous
1-S ans; il a montré la véritable nature de l’alun· II
<t prouvé non-seulement que la préjencç de h polüie
détermine la Cristallisation de ce sel , majs en™.
¥ Qflfî*wlhWi
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- ( M }
tore qtie cet afeali entre dans sa compositifln. Il a
fait voir comment k sulfate de potasse , que Ton a«
procure avec tant de facilité, peut être substitué avec
Mva»Uge dans la fabii cation de l'alun, à la potasse
même quj est toujours obéré , et sauvent impure. Il
demie des moyens simplet de corriger les mauvais
effets de remploi de certaine· matières dam la cristallisation
du sel dont il traite , il apprend aux chefs
des manufactures à mieux évaluer les effets de ce
composé, sur les corps avec lesquels iis l’associe a i. -
et il arrive i ce grand résultat que tous les minéraux
dont on"relire, par l’acide sulfurique, l'alun cristallisé
et solide , cpniienneut de la potasse ou de FaiLali
»ppellé jusqu'à présent végétal,
Khprcuh avait annoncé que le feuciii ou grenat
blanc des volcans contenait cette potasse dans la
proportion d'un cinquième. Lecît. Lelièvre a développé
devant la flasse les idées de savant de Berlin ;
et le cjt. Vauquelin a vérifié la decouverte de ce
chimiste allemand ; il a retrouvé cette même potasse
dans les laves qui reuferment le grenat blanc; et les
divers travaux du cit. Vauquelin ne permettant plus
de douter que l'alkali, nommé jusqu’à ce moment
végétal, ne soit en grande quantité dans plusieurs
minéraux alumineux, dans le grenat bl;mç, et dans
les laves qui contiennent ce grenat, il a jetté un nouveau
jour non-seulement sur ks causes des phénomènes
que présente l'intérieur du globe J mais encore
sur la nature des ïlkalis fut«, et même sur celle
des végétaux qui vraisemblablement recueillent dans
le sein de la terre cette potasse dont en ne cherchait
Ver i glu c cpe dans leurs organes- '
NEW YORK PUBLIC LIBRA
( *40 )
Le levtiti, qui venait de servir i des re cherches fi
importante», devait être l'objet d'une curiosité partiediert.
Aussi , le même jour où Ici citoyens Lelievre^
ri Vauquelio ont mit ica principe* thymiques sous
le i y eu * de h classe, nu heureux accord a fait que
Icdt. Hatiy a dévoilé la structure de cette substance^
et que le cit* Dolomieu a donne ton histoire.
Le cit Haiiy « par un emploi habile de ta théorie,
a fait voir que, quoique ks cristaux de iéucîte préuntassent
vingt-quatre façnt et qtre kursjcnnt» naraxel*
fussent parallèles les um aux pat» d'uu prt\
nier, et k* autres à ceux d'un second , cette srructuie
trés'Compliquce conduisait cependant à une
forme de mo lécuk Lrès-sirapk , et n'exigeait qu’une
loi régulière de déeioiiieme'ht.
Le cit, bolomicu a parlé de l’origine du le U cite ,
de sa nature, de ses rapports, de ses variétés, de sa
situation au milieu des produits de* volcans, de la
résistance qu'il a opposée à l’action de« feux wu-
Ertnini, de son gis «cru en rparmi des substance« non
TolcjQ)iée»x _ .
Appliquant dans un autre mémoire, les connais*
unces du ininéralogùtc à des procédés uop ignorés,
il a déciit l'art de tuilier les pierres À fusil, h nature
du silex dont On tire ces pierre«, scs caractères, ses
principes, les endroits de France où on k trouve, ia
maniéré dont il est placé an milieu des autres mioé-*
ri tnt, les instrument avec lesquels ou k divue, et kl >
opérations qui k façonnent.
Mais avant de terminer cette notice * apprenons
axs amis des lettres, qui ne l'entendront pas sam in*
tèrrt, quel heureux (eueours de savant répandus
{35b)
dans Ici contrées du globe les plut éclairées psr h lumière de la science, * rendu le» derniers terni qui Viennent des'éçouler, jusrementméiecrabks et cbe« i [Institut. Parmi le« hommes qui ch« les nitions étrangères cultivent, pvet le plus de succès, les cbn* rtâisjancc» humaine», mit qu’il» habitent en Europe 1» contrées les plus méridionales , ou Les plus vol* aines du poJe,qu'ils ajoutent à la gloire de l'Espagnii où à ¿elle du Dancmarck ou de la Suc dé, qu’iiMC· croissent h splendeur littéraire de ['Italie, de Genève, de la Suint,de I Allemagne ou de la HoUaade, où soit qu'il* donnent un nouvel éclat à la terre qd # reçu les cendres de FrancLIin, prctqde tout se sont tmpressés de témoigner à L'Institut un sentîmcrit honorable d’affection et d^estime; et associant ku*1 fetherche* aux siennes, lui ont'transmit les cuvugt* qtl’il* venaient dé publier, ét même leurs produc* lions encore manuscrites. La liste de ces" savant cA
1 lebrét est trop longue pour être déroulée ici ; la ri" éOhnïîiiance de Pljiitiiut la placera dans le recueil de tes travaux. Qu'ih sachent cependant ceux qui chérissent les lettres et l'huminité, que oosdeaff tirent dés individus isolés , que non seulement des réunions nombreuses d'hommes éclaires, maisencore 1 des gouverne mens étranger», et notamment retm d'Espagne, ont donné de nouvelles preuves d'estime à la nation française , en réclamant sur pluskun objel» de sciences ou d'art), Favit de Flnuitut, Qu'il» tachent qqe la guerre elle-même n'a point arri^ l empreîstment de ce* hommes dont l'Europe i*ho- note , et que la patrie de NcVvton ■ vu plusietiti inctnbtti de la société royale , et particulièretncù*
Go -gle
UC
(«i )
itm célébré prê/tdcnt, chercher à tempérer par ce»
cramunications vraiment fraternelle·, les horreur»
du fléau qui prie depuis trop long-teoii tut deux
grande! naiiotti. Grâces en soient rendue· au génie
de la science, qui est aussi celui de la nature, de
la paix et de la vertu ! Puisse Celte alliance louchante,
cette union sacrée de tous ceux qui *e sont voués au
culte ¿et lettres, te resserrer chaque jour de plu»
en plu* , et contribuer 1 ramener le calme mt PBu*
repe agitée ! Pnjue la France être A jamaii le centre
de ce commerce paisible , utile et glorieux 1 Après
âv»ir reçu tant de lauriers des mains de la victoire «
qu'elle ne montre plus aux nations que l’olive de
! Minerve ! Qu’elle n'ambitionne plus d’aûtr«· cotrquête
· que celles du travail sur le tcmi, de l'intelîi-
■ gen.ee sur l'espace , et de l’atE tuf la nature f
TYP0Û6APH1É.
LtUrt a* ri/. i. J,, gu» daw lr Mercure de France «
siïtiii dit planta ««Kl d/ Lrsf#iS « aux Ins?
T
J'ai lu avec k ptus grand intérêt votre lettre insérée
duu un N»^3u dt PfMu qui m'est
tûrubé eatic )t· maabi. Jt croie twnBt row, citoyen*
que ks Capitales dMwnt. foire dtrtiwguar à Fceü
certains mon que dans le style oratoire, poétique,
et même dans h Cûrivcrtaticn , FinBexion de la voix
marque i lUreifte. J’ai ti%mvé la preuve dé vütré
auertion dtM un Cirirris in'· 4*';, £iuuir\ i66t. Cei
V (.«» )
1,31*3 ns Imptimeuti ont mis engtandcs et petites Cs»
pitïki, ainsi qu’en, italique, non-seulement des mots,
mais des passages entière sur lesquels l’Omteur Rç- i
main avait vraisemblablement voulu fixer l’ait en· '
lion- *
Fcrte! a donné des Ttgles sur l’emploi des Majul· |
¿■nies. Ses préceptes sont bons à beaucoup d'égards, i
Cependant pojar les avoir suivis trop à la lettre, il ■
cm est résulté que les mon qui devaient présenter '
i l'oeil une distitKtiott, se sont trouvés confondus '
dans que infinité d'autres inférieurs qui n'eu méritaient
pat; et l'effet que devaient.produire les Cspi*
taies essentielles a été affaibli, En voici de un exem- 1
pies tirés, l'un^'iut RfcuiîZ de Potsiei imprimé à Paris I
eu 174^ r l'autre, d’une Introduction à ta Phiimtyldi
aussi imprimée à Pari· m 1754 :
si Des Astres trop connu! n'obscrvtuu plus la route,
si L’A or 5 du grand César, Astre plus radieux
» Répand set feux brillsns sous Ta céleste Voûte«
■ ) Sûui l'aspect bienfaisant de xe Signe propice.. «ra
t» Auront encor des fruits pour nos derniers Nevemt·
ii De* Grottes d’Amphyiriie ,
ïi Climcne eatcud la voix ! (
11 Le mois des Fletirs t invite
>t A feutrer dans nu* Roi*. t<
h A figirdde la Nature Buivecsdie , l’Homme u’estpa
>t Grand par les Choie* qu'il sait „ ib EOtitraire il est Petit i
n cuis il est Grand par les Chose* qü’ii soupçonne-rs .
Pour éviter ce défaut, on eit tombé dans un dé-1
faut contraire ; on a ■supprimé toutes Us Capitales
excepté aux noms propres et au commcement d’iuat
NEW YORK PUR UC I IPfUWtï
1
( 353 ) péricdc. Ce n'a point été, comme vous 1c croyet, citoyen., parce que depuit la Rérolutioù ta màin- CiFtilfff ayant vdïii , tma trouvé plus coirmiiitttmoinf thu de supprimer les Capitales; ç’a été pour faire dis- pirattre une irrégularité occasionnée par l’inatten- lîon de plusieurs compotiieurt, qui, occupés soi le aime ouvrage, né s'accordaient pas sur remploi ■>* des Majuscule». Cette luppression en antérieure à il· J'ai îOu» les yeux, le féntlon in-411. imprimé en S 7 ditx le tit. Didot aîné , où Ton n’a employé Ici Capitale» qu'aux deux cai ti -desiut, 1E appartenait peut- " este à.cet Artiste qui a opéré dans L'imprimerie uni ri heureuse révolution en faveur dû goût , il appar- ifQïit^ dis-je, à cet homme, justement célèbre , de lier le véritable emploi des Capitales,
C’est sur-tout dans la Poé&ik, ainsi que tous l’ob- )Eivez, qu’elles sont indispensables pour faire rel> 1 sortir certains mots que le Poète emploie comme lubttantifs personnels. Quelques exemples ajoutés à celui que vous avei cité, convaincront mieux que. ions les raisotnerpeus de h vérité de ce que vou> ce mci nous avons dit t
«t La Discorde tu. sourit, et la suivant de» yens iî Va itiiquc» dan,» Citeau.it réveiller la Mollette,.,, h Les Plaisirs nonchalant folâtrent à l'eutotir,,.,
Li Volupté la sert aveo de» yeux dévot»,
Et tôujuuri tr Servent’! lui verse des pavots..,
■ >> O Nuit que m’ai-iu dit ?
La Piété iinctre injt Alpes retirée.....
La roi d'un pas cettsiu devant elle cbetuiue,
11 VEspc rance au front gai l'appuie et la conduit, 11 El la bourse i la main la Chanté la tuit,
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To*t XXIX.
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Ur-î-rjl irai
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( 354 ) ;
)* De Cf piy* Ti Jtîne ut h Sottîia. ■ ■
De Ligua***«« elle «it, dit-Crt*,. la fille-
V Pria de (fin:trâne est M, «an« ËuniUe ;
H Le fol Orgueil, VOpiniâtretê,
>r Et kfirme et fa Crédulité...', it La Fourberie eitaon ministre avide. 0.
On ternira aisément que si Ton supprimait lu Capitales aux mots que je viens de rapporter, ce ne : jetait plus de J personnages agissant { maïs seulement ' des substantifs généraux sans mouvement et sans vie qui ne frapperaient plus l'ciprït des lecteurs.
Effrayé des abus que faisaient naître la liberté de t> ptcfjef dont le moindre était la négligence dans l'impression des ouvrages ),j'aî dit en gt qu'elle en deviendrait le tombeau. N'ivcz-vnus pas eu la même crainte, citoyen, lorsque vous avez vu nttt tourbe étrangère à la Typographie, ignorant les premier* élément du français, se précipiter dans üne carrière illustrée parles Étienne, tes Éhtvirs t les jÿdr&iu. les Baiki ville,, les Ibarra, les Didot, les Beldoiü ! Plus, avides d'argent que de gloire, ces intrus ont vendu leurs pretics aux diverses factions; et l'art typographique , qui semblait ne devoir servir d’interprète qu'à b Sagesse et à la Vérité* a été exercé pendant quelque tems pour l'intrigua et le Menaoirge. L ‘ Heureusement l'imprimerie parait vouloir1 sortir dç la fange ou l'avait plongée des Ecrivains révolutionnaires. Quelques*uns des nouveaux*venus annoncent de la prétention au beau. Mais dtrpui» huit ans le nombre des ouvriers s'est tellement accru qu'il cm impossible d'exiger de b majorité des con-
Go i<jle
Pi^ihiI ham
N?fï YORK PUni iC [ lFlH.il RT
uaissaüccs qui né i'ac qui errent, que par un exêrcicé long et varié. H faut donc ytnjr jj leur secours ; il faut jtcoeder les efforts de ceux qui veulent sortir de la ftiule : c’est ¡à quoi je vous engage, citoyen , ainsi que tous ceux qui, comrtie Vous, peuvent, par leuri lumières, contribuer aux progrès d'un art, le toasti^ viseur de tous les autres. '
Nous n’avons d'ouvragé élémentaire sur l'imprimerie que la Science pratique., publiée en t?«3; Car le i improprement nCurprné typographique, de
Fournier , ne corven^^des préceptes que pour l'art de graver et de fondre les caractères, est peu connu des Imprimeurs auxquels il n’eit pas rigoureusement utile; mais Ftrtet a jûpriÿ de* exemple s, lüitinc le pût de ion tems, qu’on ne peut plus suivre aujourd'hui. Instruit par le« Rira 1er us du <it. 6te»pt^ ched lequel j’ai resté lent «os, j'avais cokiçu le projet de flirt à cét ouvragt prêcteu^ ( devenu très-rare) îc> change me ns que le nouveau goût rendait Méccs- iiircs, Je m’en occupai dans mes morne ns de Idî- àn; et mon travail était fort avancé , lorsqu’on évé^ cernent désastreux i’a entièrement anéanti. Depuiat 1er circonstance* août devenues si difficiles, que je l’ai eu ni k tems ni le couaagt de le rt continences J ai appris âÿéejaif tfücf le cît Bailly s’occupait do »iaie objet. Il ch à dcidrer cuit ce «avant P roté fipd Ücrubi paraître Mk ouvrage , affn- d'ttmpichcr la mauvais goût d'élCndrc ica progtèa ; car jamais ok üï tu tarit d’ignoranicç << de préiomptiû-n. Le dit« Bailly est pluî que tout autre en état de rendre ce< nnpnruriE service i la Typographe s il joint < I* >dence manuelle de lTm primé rie , uti g&tftsrftr ét d<f
3 *
Go< gle
NEW TOUS PUF: IC l .HRÎ.P.V
f«6J connjHimcei ¿ttûdacj co littérature et en b/blio- graphié* , .
Admirateur des ch cfi-d'oeuvres de noi maître·, et délirant le· égaler, je recevrai les conseils de tous les gens instruits 5 et lut-tout ie$ vâtnÜ, st vputyflulri vous dépouiller de l’anonyme en ma faveut. Loin d’ilfe jaloux de tel qui ferait mieux que moi , je redoublerais de soins et d’cffbrist car, entre Artistes, il ne devrait exister qu'une noble émulation qui nous excitât â vaincre nos rivaux sans ectitr de nous pu faire estimer. O
POÉSIE.
/
Couplet* thanlts à Éfrtnai, dotu la jite Je ¡'Agticufturt. It n mijrid<?r an V. (t).
r ’ '
Sac l’itir d* in M antillais.
A. llonS , imï> du labourage,
Pouiiti le sot avec vigueur t .
Chirvier les toins de votre ouvrage ,
Par un chant qui parte du ctrur. ( iû. )
(r) Ces couple» «ontimités, en partie, de deux thausor plltmandri cotnpûtiei par des paysan· auissci du canton d Zirich. .
L,e-diset>nrs, prononcé pour la Jet*,était analogue au suj. de ce> couplera. Chacun d'eux offrait é l'orateur une pa_uae et aux auditeurs très- twinbr eux, un te frein qu'ils répétai« i avec imoriou et esthonsiiime.
*■ .
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Gu iglÊ
■ NEW ŸÛftK PUBLIC U0RA«r ’
Du sein de la caaitton DiiïÙQte , Avoibîwias, l'erpoir icunt j Et iaui ros i»îqi , par-tout fleurit Le campagne reccnnnaiisante.
Aux armet, Laboureur) ! prener votre «Îguilloa.
Mir'che# ( ¿û ), qu'un b«uf docile ouvre un large tillun«
Ou B tDUrm de peine A L’oimage , -
Quand on #’y porte avec gaieté»
Peur le prix'de votre courage ,
‘ Le ciel voua donne 11 m(£ ( Ltf, }
Pour vflu* guider * pour vous wilïUÎTt,
Dieu fil les astres des tabou«» .
Ce que demandent TOr moisteut,
C'ett dam le ciel qu'il faut le lire. .
Aux armer , Laboureur# J prenez votre aiguillon. Hirchea { H1 qu’un beeuf docile ouvre un large tilloq.
Sac# .faite et i#q> vaine opulence T Vous av« les icula vrai# triton· Voua faites germer l'abondance ,
Par voa au: us et par vot efforts. { Bis. )
Travaillez d'une ardeur extrême i
Que vot guère te «oietat toujourt pleîni» Ah 1 le meilleur de loua le# pain#
Est celui qu'on terne toi-^ènae,
Auk armri , Laboureur# ! prenez votre aiguillon. Al arc h et tte), qu’un bdnf docile ouvre un large eîltoa.
En cultivant votre héritage , Songez i no# ht ta dèfenteun,
A qui vqui devez ¡'avantage
D’cucire Gbr ci poste sieurs. ( Mi. )
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:■ Gû< Qle
ïimral lror> ■
NEW YORK PJJBUC LIBR4
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Leur sang conlï pour 1« f mie t .
Pûür elle , versej vos sue lits.
HeureU*e par leurs br^s vengenrj t
Par le* vitre», elle en nouiïie,
ApKtmae'iT Laboureur» ! prenez, votre aiguillon·
Matchet { Wr ), qu'un bceuf docile ouvre an large* lilloç,
Vaut n'alle* plat à la corvée ·
E " * + '
Vous éjpisrr polir nu seigneur,
La gerbe n'eat-pld* enterez -
Sons yo*jreux T par ud eaictenr, ‘ { iis, }
Làchàrrue, eux jrm* de JaTraiice,
Aujourd'hui remise en ïonùeut , '
Vous assure, avec Je bonheur, ' -
La véritable indé^tnd^tice.
A“t iruifS, Labours or» 1 prenez votre *ignil!âv.
JH archet [ Jt» ) , qb un bceuf tîoçile ayvie uu large sillûn^
■4 ' i ‘ ■ .1.
Honneur, la Patrie
Où le <oc * Ctprii Wi droit» ’
Honneur, salut 1 Tin du s trie
Du laboureur, itnl dés lois T ( Air. )
'Che* Ftanpis ! Isa ait» utile»
Des préjugé* JOq| frïotapons,
faite* chérir A vos e nfàtli '
Celui qui ieed l?s chiirijis'feriiles,
Au arme* , Laboureurs ! prenez votre aiguillon.
Mircbe» ( 6ti J", qu'un bu ut docile ouvre un large jilloru
Fîlançoiü ( dt ^fmfihiienv ],
i Go· >gle NEW YORK PUB UC ÜBRARY
( »9) *
È N I G M S.
Dictin comment je ttùi faite.
Sciait peut-étrt uù tenu p*rdu !
Au change naeat ma fçrm-ç ctt trop lujçttri
La mode , ami, Fa prétendu.
Quel q>t tait e&ùh individu >
Ûo me connaît également utile ,
Maie 4«w w ajjrtct différent ,
lut fawn« d* village « darma de U ville ,
h w«t chetid, «et trm froid, lortqu’il fient, ta fait wtH,.
Jkdtut six rosit, qu’au po^te s’eactime ,
ïût-il h plut tare talent,
Jedtfiei mon nom tjtiii adapte une rime.
L O G O G R l P H £<
|uqjqiu’ausji· vïcm que Funireta ,
J’â depui» peu rejn naittMice ; 1
Et mx douce influence (
ïuibeîliî le* valions , Içj hnit ci iti déaertila
déplaçant mou «xur, eu moi l‘oa «tint pànji**
Un bsun , et rare, et précieux.
Eb 1 gum P pewt-on me méconnaître
En ait voyant devant Ira yeux ?
EjJjfif Attntu di J'Énì^c tf Logogriptrç ArN< tq.
L· men d| l'Énipne ut -iiÿrit ; wiità du LojogJaph* cal
ti r, drte lequel wouv» Jtuaé.
Go gic ünqlr.il iT-zrr
NEW YORK PI3BL.it LlBRARr
X<
(
NOUVELLES ÉTRANGÈRES.
+
ÊTATS-’UNJS D’AMÉRIQUE.
* ' 1 ir ■
Dr Jfew-Ytirck , /« «7 «ai 1797.
HjT. séiat des États-Unis se transport^ le s3 chea le
, pour lui présenter Une adresse en répons*
lion discours, M. Adams fit au sénat une it-ponat
terminée par ces mets remarquable« t |i En nous reposant.
humblement sur liDi vins Providence 4 noua
pouvons compter, avec apurante, que tandis que
□ ousaildn* sincèrement renonvcllcT nos ejForll patir
terminer à l'amiable tous nos différend* avec h
France, l'indépendance de no’tre p;iys ne pourra être
altérée , sa dignité avilie, ou «a gloire ternie par une
* MtiOB, ou par aucune coalition de nations amies Ou
ennemies-1> < ,
i ■ ■ ■
A L LE M A C N ï.
De Hzmbûurg ,, le 5 juillet 1797,
*
Le comte de Btrnstorffa succombé , le ti du moi*
dernier, à la douloureuse maladie dont il était
attaque -, î!t était âge de 63 ans. Le prince royal et
tous les Danois regrettent vivement ce ministre, qui
par sa sagesse et sa modération avait su main te bit au
milieu de l’agitation ttniversc.ljç le calme dans le sein
de sa patrie. -
Les mêmes lettres de Copenhague quinous ont
triDimïl cette fâcheuse nouvelle, nous apprennent
que quelques vaiswauï anglais vieunmt, comme l'année
derniere , de s’eqiparcf , tant par ruse quc.pi.r
L'Ii
QtiglNr'ftlini
HEW ÏOM.K PUBLIC 130 RAP,'
‘ . ..
mit conduite dini lç poiï de Chri«ti»oiund, Pour »¿tenir la répétition d’une pareille violation drr droit dts gen», de un de* frégate· qui çpmpoieru h peiiie euidre combinée de Suede et de Danemarck, Tant étfe envoyées sur les côte» de Norweje ; Je» çsiaere autre* aerv iront à convoyer, deux i deux, le· ritncani marctiandj j □•qu'au-delà de* parage· oà ils ont quelque* danger* i courir, ’ .
Non* ivûni en posé n» doute* tur U projet qu· t» prête à l'empereur de Ruitie de tendre à la Pologne son exitteucc politique· Mai* le* puiitance* t*-pa:iïg?anitt poumiem *c voir enlever It mérite ime rejntutipn volontaire, ti, dam la mppoittioc* mer projet exiitcrtir réellement, elle* ne l’eæpre·- uitit paj da l'Mécntcr* il l’eu faut bien que le* Polonais courbent par-tout docilement leur tête »ou* it joug étranger, IJ parait qu'une imuncciinu redou- üiit s organise dan* la Gallicie orientale , et qu elle en iiiimée et dirigée par le général Donibrowiii , 1«, à la tête d'un grand nombre de *e* cDmpa- liicte*, combat maintenant en Italie, tou* letprdre* d; Ruonaparie, pour la cause de ta liberté.
Lempereur vient de faire publier dan* la GalJïct* nitntik un édit, par lequel il c*t défendu , iqui perse d'une amende de 3,ooo florin* d Allemagne , ü (armer de* vau religieux avant l'âge de 14 9tri, Lh individu* , qui jui qu'in ont été accueilli» dan* 1h louve a j avant qu’il* eussent atteint «et âge, pour- lüotenlortir un» qu'il puisse être etigè d'eux aucun tiéiliurwnageinent quelconque pour leur entretien.
D'aprér oe que l'on noui nunde de Comtanti- HpU, lç* nouvelle* ic mauves faite* peur établir en Turquie h tactique européenne, seront auiii infruc> loeuiE* que lu précédente*. Dcpuii quelque iccd* , 1*111 ¿trit on , tout Je* Janhiaite* de celle capitale wmiiiicnt fon tnéfoureas que le gouvernement leur donner de* leçon» de tactique par de» étranger* ; lr*i ttiécooientenieot aient d'érLtert #i* ont de ma ridé îlihcidiemcai que k grand-aeigneur éloignât de Ccnstintinopk eide* province» otiûmizic* , toute* lh troupe* étrangère* jda.i attepiitn : on a**urc que k
CriXgle
(«·) . I çmudl d'Etxt appuie cette demande, et qu'en «n· i idqucticc ou verra bientôt partir d’ici la compignitl· d'arûUcrie valante et la plupart desofficient ¿Uawgerl-.......................................f .. * *
<". I
FrancJort-fur'le-Mtin, le juillet.
On a pùblid à Berlin une proclamation qui , pat b tnanicre dvui éUt c*t écrites, devient dnt nou· wîk preuve de h tnéitnteJligente qui subsiste entrQ U cabinet pruMtC» et la cour de Vienne v«t qui pçq( |£ivir i expliquer 1« iimeiatu dojjt ce» deux puis- ^neer (tant occupées dans un ntonjept <>♦ les nég&- CÛl¡uni pour b paix sont en plpÎQé actfrïf^
'■ Frédéric Gwliinme, par l» grâce de Dits , foi de Phbt, HC> » tic. , il*·. ■ '
ci Suivant ce que nous àpprenons, lt ■ cùpsrii «nlîqtre de Tie ri ne a Bit, émaner, »an» même nous entendre i différa*«^ ■ ¿jfÿodtnsns, par lesquelles , sur la de rit tu de’ dunt partie , et •mi«'«ment i l’avantage dtf phi^nans, an a voulu pronoacw ctHure pwu <i noi droite., détourner nas sujet» de» cblig»+ boni tpi’ili ont tflatraaegg en vira noiw par l* wrjwnt, et ■kèmt. «0»m< forme Ile ment cemc d« l'cnd te ¿quitte de 04 £Q>M 3Sbs regarder ronne leur jtweiÿit. . ■ ..
r. » G»» dont Von fttt lertri, tn Jet imprimai
a t répandant pour ¿garer nos sujet, , soat , . ,
t°. Uo mzndeLdu consilî aolique du ly lïiifS Ty-ÇJ}, H njet de la revendication de tnuverameté de Btandenbourg« çoptie révêflité d'Erflh«adt ; ‘ ‘ ' ,
·*. Un etmcJiTrmn du: conaeïl· abdique du ci 3 ittar», concçipt mot les p ré te ti tien» de touve-rameié dBirandinIjourg, Mtttrt Tordre equettre en Fraticnnie t
S*. Un ¡dm du H avril, etc. contre la fille impérial# ch Vt^eÎHemSoH rit j ;- ■ '
4“- Un ident du 5 mars, etc. coaire ïélecWu'cdg GotagM, •omme j’rMid-tuaitre de l'ordre Teuioninue ;
3*. U» iihm du g mai, etc. r outre ls viK« impéhale de tfcrcHilierg, ■ .
ta Gororne dans affaire» , tl de la mviiere ci-rienut in* diqirr·, même d'apab ce qui prescrivent ht hjn d« L'Empire, pauf ne pouiaimi «ulkntent regarder et ne regarder ods,point 04 diapçaiticLBi camme jqridiquçmeni valables et ojii.igalobflti
omit :■ - r Go< IC NCA1 VOHK PUB : II ' n RARÏ
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{ 36S )
■ m q¡i‘in copfrikr noui dcvouj leí ccu^ilérer «üípí da f^ríuStis tmpttteoiefli iur úci droíu de Kurnihieú, et un{aFirr«flcni mol»itaatm.
i» Eu tQiixqMncf , fian· ivcriiHon» Mrieuisfeitu « gra- neijírxrst, par hpréivnle patente. ctUJ· de i'ordn óquei. m qu¡ t* mnt Ici^ya précéáemrpenr uüx motan· de l'üidrq ■fWre dt lEmpirl, mu qna le· mirai domúilii· ¿api la* t^jatut· ippirt)saneen i l’ordrt ¿qveitre, oi mntdes prMKM «tiles ¡tflpirúlet üu iDu:» propriétaire· ¿traugpt», de oe m UÍMer détourner «u ñm dt trun devoir· da »are mi h ftoiii lia «»nToni qm notre iutemiem a’· jaraxi· ¿id da ttstrejudr· et atuquar Cu prestation· au'il· doivint hiel i lian Hí^netift, et nous pramemmi de lu proicg.fr avi# Utrfie rentre na chicunt en fflín:· ttmi que aow l<»a»er-> 1**hh qü’jl ma procédé de ja maniere Es plim iig*ui**M t ïipjei Ir* loú, «i na· dntiocupn de p «racione , tontee ceux qti pourraient ¿ir« UtUl dr >e loxxreift i ieori da vox· d< ngeü Htvln AOU«. f* ·
thtnní i Berlín, le 14 juillet <797, ,
( L. S. ) Fniniirc.GuiLi.Ay i«. :
FtUltltMSTIl M , AtV tNSLXXÍW, HaiMhIHO, Hauc+ote.
■
U Gauttt Vienne, du 11 du mois dernier,
annonce que cinq compagnie* de uuupea ina.
| pénales sont entrée J , le lodectmnji, dani l'Jstrio péndienu«. U occupation anticipée de cette partie du [lefriioire vénitien parait ivrir eu pour objet apparent j h nêceititÎ de mettre fin i dci trouble* qui le iwtl i é+tvéi entre lei partîiiiu de h démocratie et ceux J de l’ancien gouvernement vénitien.
Phiskuri iqa'giiLrati ont été Bitiliîuéli et d’autres
i ’"t été obligé! de criet 1 Vive St. Marc !
■
Quelques habitant de l'Istrk tout parvenus avec peine jusqu'à Trient, pour y donner avis de «1 malheureux événement t d'autres, qui étaient déji
. piveniM tur le lerritûira autrichien, y furent pourMail et arrêtés par les insurgé) ; c'est d'après «lie '-ouduitc , et en conséquence d une conférence te- ' mue tuLre les généraux Mack , Kknau et Casimir,
1 qn* cinq cbmp agaie* de Stuut«IJordil 1cm entrés duu riitriq véninejitie.
Go gte
ÍRAR1
( *· \ .
Voici h Manifeste que le comte deThumfitpublier
i ceite oc cation :
*4 Nonj , Raimond, comte de Thuin, etc· etc, - .
h Le fnncite botile^ei tentent qu un et prit de dejfiTjattiiaioa
ibiolue produit en ce moment dan» le* différante» pu*
Lie* de J'tta t vénitien, ayant excité avec ni ton l'ait en lion de
, ■» najcité impériale , royale et ipostoliqne , sadiie majesté a
itteutativc à assurer h tranquillité de ses ivjeti, c» mojnlrMitf
le i#t* ordre dam la prûvmtej vaitintt, croirait unanquer i
fiiwpiif/ip-R de ta ¡allidiude paternelle > ai elle diifériit plu»
Ion g-terni de prendre Les me*nres I41 plu» convembJej pour
«et objet ai important dan* Le* etrconsiatitei aetnelle*, ■
n En conte que net , pour préserver la province de ilitrie
de» Lrutei effet» de la mb version totale qui a déjà fait tant de
progrès dans les autre* partie» des Etala vénitien* T et aussi
mortier tu dreifs antifirei et ineenteitab/et, aile a cru
ne pouvoir pas »e dispenser d'y faire entrer ses troupe*·
i* De* habitiua de cette province trouveront »an* dobte
dans l'entrée de* troupes autrichiennes un motif de reçoit^
aaîtsantc «nven sa majesté impériale et royal S , à J» vigilance
de laquelle il* seront redevables de la continuation de
leur tranquillité et de lajouirtance inviolable de leur» pto·
e&niéquence, sa nujeste espere que chaque habitant
ic fer* un devoir de coopérer, autant qu’il sert en son pou·
voir , au niait)tien dn bon ordre, » moyen duquel chacun
recevra de* troupes impériales !» protection, h plut efficace
dans m* bien* etn personne ; mais, d’un autre côté, il ten
infligé Ici peines les plus jevcrei i quiconque osera s’oppo·
MF, en quelque maniéré que ce soit, aux rue jures bit triai·
Lamies de h majesté impétiale.
Donné i Capo-d Iiirii, le 10 juin 1797.
Jifw, RaLjOnp, tante de Thum , fiittwimire tiwf’ériaf.
De Ratiibonne, Le 5 juillet. / ,
Lett du mois dernier la Dicte s'est assemblée extraordi
mitera en t pour entendre te décret de la cûtnmissi
ob imperia Le, relatif à la piix qui était annoncée
. depuis'pluiieuiji jourj , et attendue avec beaucoup J
d'impatience«
' Ce décret pente en substance i ■
«s Qu'après bien de^ difficulté! , l’espoir d nos paix flé-
Goi -gle Dnqinal tr:^
NÉUV ÏÜFtfc PUBLIC UUH'VH
( 5M ]
dirait pour l’Empire , rat enfin i ta veÜie de it réaliser ;
,i Que lors de L· signature des préliminaires entre F empereur et la Fiance , sa majesié impériale t'est-occupée de pré· parer t# p?ix generale de l'Empire , tu conséquence du «■- ckfbs* de iaD.eie, en date du 3 juillet I?g5 , qui lui remettait le soin rie iairi* i cet égard 1« premières démarché-i^
h Que- dans cri préliminairea , M majesté avait arrêté,pour fonde ruent d'uut pui solide cl équitable , qu'l dater du jour de la dénature , tomes tes !) oui blés crameraient L-ijtre ! Empire d'Alletnagtie ei l*'Rtpublique Ftan^aise; fu'Â serait trn# *™ ctrngft'i par des ^Zéitij.'.Vruljflircj nantmé; rfe part et /foire x «t juc ic traité de pain serait traité et tendu enr iaiân de finttgriti de l'Empirt ;
h Que quant au congrès , les négociation» se continuent pour le choix d'un local favorable; que sa niajeité impériale espère pouvoir bientôt en annoncer l'issue A la Diète generale de 1 Empire , et indiq-uer l'époque à laquelle le* plénipoien· foires des Etats devront être envoyés au heu désigné ; qu'eu iHendaut, 1*1 députés des Etats de i’Empitc prépareront Ici »foires demi ils auront a l'occuper , afin qu'ensnite , réuni» süus leur chef suprême , 'il» puissent procéder au grand ouvrage qui doit assurer pour des siècles, sur la Mit de finlé- ftild de l'Empire t la cousiitulion germanique et la prospérité de rAllrmagnr, etc, n
Ou ne Conclura point de ce décret, que lenjpe- itur veuille laisser concevoir l'espoir que i’Empirc sera rendu pré ci ad ruent à 1k situation où il et lit avant guerre : non; on croit, même ici, que le comté de - Montbéliard, l'évÉthé de Bâle, l'évêché de Liège ,.le* ibbayej de Staveîot et de Malmcdy, tous Etat« de l’Empire en ■ 731 ; que ¡a Belgique qui, îqus le nota de Cercle de Bourgogne,tenait encore à l’Ern pire pur quelque» liens, e» sont irrévocablement détaché»,
Dim la séance de la Dicte qui eut lieu le fl5 du moi» dermer, le ministre directorial de Mayence proposa de fixer à trois semantes I époque à laquelle . les Etat» de TEnipiie liront ce qu'ils auront à dire »ur le décret de la commission impériale relatif à la paix; d'adresser préalablement de» remercie me ns à sa majesté impériale,pour la nouvelle preuve quVUe tient de donner Je u sollicitude paternelle pou^la prospérité de fEmpire germanique, etc. de itcûuinnn-
1 I
Qo< igle
•Ul
( m j
4cr sur-tout à soù attention les te telé? et piyi cjui ¿ tnfm depuis la signature des préliminaires, et malgré leur ttntur txpresst, Je i ne fl fi froi/À d’une maniere
eréj-kospue par les armées françaises, tu priant sa majesté d’intervenir pour qu’ils obtiennent des désiôHi·* magemetit, et soient délivrés au plutôt du fardeau qui pese sur eux, etc.
Ces propositions, qui expriment le vceti de tous le· Eut; d'Allemagne ( grands et petits , seront probablement adoptées par les trois collèges.
Ou attend beaucoup de l interveritioii de Veoripe- jeur en cette occasion { l.i confiance que la plupart dei Etats lui témoignent eit même telle, qu’il est sée ticusEmeUt question de s en remettre entièrement à lui du suit! de discuter et de régler an congrès évçn r t^el les intérêt* dcsdivetg prince» et Etats de l'Etn* pire ; on s’attend ici à en voir faire la proposition par la cour impériale clle-rnême ; ou prévoit cependant qu'il »'en. faudra qu’elle soit adeptée à l'uuani·' mité. ' ■ ■ ■ r
l'fALtfc, De Satnt-Marin , k st juiù<
Quoique 1a ctftiiiïtution de Saittt-Marïa sait démocratique < té (te petite République n'tt étiir pas moins infecte* d’atistn - truie ¡ elfe A le ttia.be tir de confier vingt-cinq i dreitie'fa- euilîts qui se disent nobles, on se sait pourquoi, et qur prétendent fournir la moitié des membre j du conseil lier soixante.
- Cet familles, au corn Sien terne ni de ce sied* , avaient étubfâ une cjpere d’oligarchie, et ütaaiûnnercitt ici troubkji qui foLimitent un prétexte au cardinal Atheioui d’eavabir la République. IL y cul alors une rélorme qui a prévenu dé nouveaux troubles -, cepcndmi |êï Lmilles nobles n’cmt pis Ibîmô d’usurper depuis une.influence mi constitutionnel te. Le penplt üouSriiL ca nlcp«, parce que en n obier wrent de pui'Kaq* .pratecteurx hors de la Républiques Maintenant que Jetar- caaititiceile favorisent, il a résolu de rentrer dm* »esdreit*.- Il pouvait Le faire pat Ital-uiéiie. en ta du »quant l'assemblée géc traie de tout Jet ciLoyena , qu’ou appelle ; mais il a
préféré la.voie la plus douce) il a presenté au conseil une déclaration par laquelle il demande :
l“< L’aboliti&D de lout décret contraire «lue slniuLi ;
G<x igle
üiiqnial Itotti
*“■ 1.» mpprtnioh dr roui titre et marque de aohleiie;
3*. L'vbitrvi iao la plu* parfaite de» loi* fu d dame mal e» et ilaietnTet·
Le »riteil eü occupé 1 délibérer, et l'ou a tout lien de croire que Kl réioiuüau» aeroot cuaforme* au vau de* clcoyttd.
Ce /L frit t i< ] B Juin, Le ijiiitpfrfr ett tekirubé mabidt et jùiilti# dri dünfeur! tfèi-.wve*i Ou prétend que cette rethire * tic occuionncc p*r l'tMngc ijhîiic Jcré du vjh d’£»pa^ne , qui ronvieat i I îçe dt S, 5., mon à ion èut actuel· Le*
crainte* et If* eipériflce* qm allaient qu AjQUI'Jli«*, *0 Dim-· fclICDt de Uiuvliq.
Le tu baria* etc «mus g épar Je defattt de tumi taire a tinrent* •as* lu jiHirr. Le Mont-dt-PLié e»c uuége par le peuple, et r» itH-teHr q«‘on met dan* le* paiaineb* fait cru□ dre qu« wentéi il ai rme plu* rien dut* la raina, La coagré^ttm écnomique dchbert »cuvent ; nul* clic ue trouve aucun» innur**, parc» q-n< le* province« q* «eukut ni b« peuvcal frire dre »aerUicô* pour »ou tenir le trouvera« me ut papal.
Le* trei* coiiimbaaire* ftatiçaû Mon);», Supet ci ILrriUrr* mt parti» μα ut Ntplet. Rien n’annouce en* rupture eatr* U Aepublvtu* Fnncaûa et S. M. «kilitpn·. On uacr· cependant que le ciinitute CzHclau* en charge de demander βτ ιοί lui-même ΓιΙοι^ΠίαίπΛ d'Aceûn tt de* Ibtre* favori* de la reine , l rbr^ite«sent de* pttijjtet dette t* depui* û itng-«ewt, et revctuiion dci Acglai» du port du ropamut.
j&r Fenic, ï* io /tri·. Vu corpi <on*i dé table de troupe* auuLbieaiie* t |ri» p«m*»iou de toute Π*ΐη*. On ue ¿aie quelle petit «Ire L cjuje de ccite iuva»!on îiuiteudue, Quel* qbê* personne» croient que la gucire Va rctoiirniencer entre l'cnij er. ui et la Ri. ublique Française ; piii d'autre» pc nie ni, •v«c bien plu* de fQi'drmem, que cane iuvaiioit e«t uu elfcr dt b CPDV· »lion laite entre ces deux pul*MUU , et que l'empereur Hit di dûjmnaçr de l> perte de la Lymbiriie aux dpe..i de la ti-d vaut République de Venue. Oc dit qu'il· Bccupcauv») leFriuul véniata. Le» effet»de b perte de J’Luri* tcar tarai· uLbi«·» aile entrai·« b ruine de I* publia« naval« iea Vêiû ί α» : cuire h* excellent paru que conlfalkt cette irov ace , elle faurilit tin grand nombre de bon* liutelot», b République de Venin atuii démembrée *cn réduite i une ¡»ti^rnc Liblaiie ,.ee n'aura qn'nne exiitence précaire ; die 1« peur être dédommagée de et* perte» que par la ri union 1 a Répub tique Ciialpiuei ' ■
C>o ^le
Jflti Pu
1 y _ '
t 36S ) , ’
.Pi CiM*, le î6 Juin- L'aciivilé, li femctê «t la diguké
que montre le gouvernement provisoire , k* uiilas crrmiiéi
qu'il i établis. , lei *a%el mesure* qu'il a prise» , lui ont dii«
mirili la confiance et l’ai U( hem eut de la nation. Les nombreuse
» dépuUiicu» de la ville et de l’Eiat qui viennent porter
leur* vceux u gouvernement provisoire et jurer , sur J'iuiel
de h fiaicrnité , la démoeratic ou la mort , présentent utt
Upc click trie u intéressant.
Lé gouvernement provisoire a élu proviso ite ment deux
jngea de pitti, qui seront assisté» d'un issesseuT et d'uu
commis : ils jugetom toutes le» affaire» qui n'tKcedeut pà» la
valeur de (OU livrest cette bienfaisante îustituiion kri bientôt
aeniir les avantairei du nouvel ordre de choses· La chitine
et ta vénalité de U jusiace étiiem nu de* plu« grand» ffexux de
l’ancien régime. .
Le gcuve ritrae ni provisoire a anni injtitlié trae eoamiy
sïo· criminelle compoMt de cinq citoyens probes et éclairés s
cette partit de fadm ini strati on drla justice n'étais pas morii
injette A deiibui cruai g tout crirniùil qui avait les lUOytns]
de dépenser rendait son piocès ¡Dteriuiaable ; il était oublié |
dan* k· prison» , jusqu'à « qu'on put lui eu ouvrir les pertes ‘
lins taire crier k public, nu iî étau condamné i de* peri»*;
non proporllütinéti a» délit, parce qu'avec k tente i'howcirr..
de iou mine »'était affaiblit. .
Le gouvernement provisoire a décrété ta furcftaiioit d'n*
corpi de troupe» ■ oui le noni de gendarme} ie, spéciikrnani
destiné a battre le* chuiriui, A protéger la perception drrl
impôts, et à prêter miin-iorie aux auTorirés constituée· d«M
toute l’énudili de l'Eut ; ceke gendarmerie sera compas'*
de six compagnie» de hommes chic ture- elle un dr1'
ttibuëe dan* les diffcrtnis districts de la République > fQ
niseo de leur population ■ tette institution Ut une des pki' .
uge» et de» pim nécessaires.
Un de» cvcnemeoi les plu»glorieux pour k •*o*ert>ei*e*t
provisoire, et qui montre en rnènie~teini *on énergie ei I» (
confiance qu'il impire , c’en le retour valon taire de la pi·" t
part de» pritourneri qui t’étaient évadés. _ r |
/L* gouvirneuiÉiji, <n exécution de son décret du
par lequel il promettait de traiter avec clémence ceui'q"1 !(
•c conati tueraient dam le terme de viugl-quatTe heur«. *,
décrété :
1°. Qpc tout les détenu» coupables seulement de dc«r[ien
se roui renvoyé s A leurs régimens respectif» | 5
Que tous lei détenus dont le prêtés est cQiïiniefTI· jj
NFW ÏDM.K PUBLIE LIBRARY
' 1369 >.
trtotr ctìtojrét pardcvinr Ih corti miti ioti criminelle, qi^i Ora. idji iipporl k plutei panihle lui ^onvernenjtm provitoiti i ’3·, Qli* tono ctut qui, iu moment de réva-riqu , p'éiaknt pii copjartrùéj i pluf d uu an de prhon , jouìrom ìruuiL- diatenenc d'uùc giic* iLicdue i cepencUnt, tu cu de rie)· citi da ni Iti rtieiim <hlu», i* peine ieri ig^ntét m rabbia de [a «ice doni ih anioni «buie i
4*. L+ co inni ittica iti a uu acconti rippoit iuf le* prircn- sieri qnì ioni iond<HTiiit> i piu» d uo >n de drienuon, afìa Ì^c k jùuv etnemcnl provijuire putite iflliiltór Gire epiauv, Jr ti «fìtti de la cténtnci publiquc. .
Le (olive me me ut provifbìrh ■ cimili bori de idn iein lei Buie eitoycui qui compOieront la {cirnnimlon lé girali ve j 4 lap:i pii y Elite entri r plotìeUii de jcj metubrej. ; dii raisonv de io ut chance j e mh lue ut mttnt l'cci^cft niaid plein de couf itucr dam le* cuoyeni quii a ebobu , et nulkmcnr plou# d'iup meri ter ronr »tarili, li n’a cctkiihi qui le desir de fac· ^ULtlfT dei dtvoìrs qui Ini ioni impOiCIi
Lei mciubit» da la CQtnwiitioa Je^ialative r-iwit : . ■ ■
Pimr fa adir , hi citoyeot Gol fard Solari, Uitron Solari ; TTrque de Noli, Jeau'Bapiui# Serra , l'boali Ina giade , Jtuph Carrignara ;
Pitti la fwitfi dà Ltvaat , Sébaiùtn ^iagini T Nicoli! 14m ¿ini ;
PfVr la rìvirritìii Patititi, Liónard Scorij JohtpULPerirò t Jem-Bcpthte Rebecio |
Pnr fa umnkj^e, Philippe Buffati.
StJiss I, Dt Baili , lt 8 juilhi.
- . . t
Lei bibita ni de ia Ville line »ont louitrait· A li dépe^: dine* rifa Grhons. Ila ont cane et mivuyé ioni les ofliìcn ipi d’iuiint pai dt* paya. Cfette tévotaùou u a bear emetti «di par flit coniti nne goutie de sw.
Lei Grutms le *ortt atltcnei a icori illiéi lei unte (1Tt. Ìli t poor lem dtmindtt afiitunce. Lei ivit dei differì di ^uvttnrmeDi heMùquei lyim ¿té cnvovfal Eurich , iJ mite, dii-ob, quek corpi hehéuque ne jttMpai convenabfa '·« milord* ceitroubfai, mrenduipe fa VilicCine-nefait pia riie integrante dt la Suine. Svieni lai derni««« laurei da ' ire , lei Grifone jrront vraisembfablemeni obilgfa da oncer « k Valichile , qui va devenir » caméqberice uni i’icmbhque libre et in demandante ; a moim quelle re troar»
ÌMU XXIX. A a
Ciò
. . i }
pim convenable de xÈtmir , pot)f apurer sa liberté, à unt
République voisine,
La dicte de Ffâwenfeld est assemblée depuis hunjoun.
Ou écrit que lesséances y sont Irëj*ça1nies , et que I eiptii
d'union et de tnodération , qui sinise en général les Soisiei,
préside à toute! les délibération s. Nos tfcputés, Jeh ou rjutmaître
Buxtoiff et le conseiller Roituburger, y oniuutlqu’in
H «lent et Le cit* Laquianie , premier secrétaire d'amiDatudt
de la "Prince , s’est également rendu â Freweufeld pour
y assister aux délibérations , au nom dp gouverne mênrrr^D-
(ail, comme cela s'est pratiqué autrefois II y ■ été tici-htta
accueilli.
a ■■ * ■<
‘ RÉPUBLIQUE B A T A V E.
■ Vf la Haye, le 4 juiUet.ijgj.
Tomté dis téuupes destinée! à l'expédition qui se prépare
»M Té« I doivent jure embarquées iOm troif 1 quatre jours. On
latpoiK Liicioo hùmtQeb Ce ne «ont que des corps batarei;
il u'y eu 1 point lie français.
Ou est a k trime me ut Hiisfctt d· i'esprii de· éqnipigés· -
■insi que de celui des troupes, lis brûlent d'en venir ¡¡K .
mains. Aussi croit-em que si l'escadre anglaise qui se trouve .
devint ^¡e Téxti ne n retire p a·*, on eu mm eue en par lui 1.
livrer combat en louant. Cette escadre d’ailleur? n’ejt que [
de dix vaisseaux de ligne, et la flotte haravt , compilée eu
tout d'environ cent voiles, en aura vingt-deux. Cette flotte
est une des plus belle* que jajeitii te rte République ait mise
tt mtr; elle est aboo dira ment poorvae de munitions de
toute espeee , vivres , et«- On y embarque 3t>,ûM ftiiSli :
Eofiri , Iss ■ürtures pour la réussite de l’expédiiion sont. 1
teliemeat bien, ctwai biné es , et l’amiral de W in 1er, par s<jn |
activité et ses soins, car tellement parvenu à exciter fenth<
jUkiasrjte parmi Lés équipages et à MUtOïet Jetir haine contre
i’Aiigleteire , que les péri au ta es ¡binée· dans le iees«\ ■
regardent l’expédition comme immanquable. ■
Eu suendAUI, ou ft perd ea majectuée sut la destiaaciO·
de cette floue. Les un ont prétendu qu’elle allait eu Cap,
d’autirs à rlanubcnirg ; nuis l'opinion Je plus EOutentM . «I qui
parait la mieux fondée , c’est qu’elle est dirigée c*nt»
ï'EuHse ou J’irlaudt. Ce qu'il y a de «Cttatu , Cwi que fl
Dr ?ral frarrt
NEW ÏCRK PUBLIC UBRAftY
(î?M
IÉPUBLIQ.UI FRANÇAISE.
COUPS législatif.
Ji'fRcu du dm» CorutiL, du 15 au a5 mciiiJjr,
L'ordre du jour, du conseil des Cinq-cents, du 16,
rumenela discussion sur le projet relatif aux ouvriers1 *
et cultivateurs ¿migré» de» Haut et Bas-Rhin. Baillent
reproduit le! argüTncns prêsçnléa hier par Ville?*
contre Je projet, 11 le regarde comme contraire à la
constitution, qui ne permet par de modifier les loi»
concernant les émigrés, Il dit : L’on parle tous lej
jouet ici de terreur; mais y en a-t-il jamais fru de iem- 1
Nablc 'à celle qui pese aujourd’hui sur la France?
Faudrait-il pour voua en convaincre, apporter sou»
vos yeux ki cadavres des ami» de la République,
asiasîiués de route part? La discussion sera continuée.
Le Directoire envoie un message sur L· situation
de la commune de Lyon , où il semble que le royaume
veuille établir son empire, Renvoi à J* cornmission.
’
La discussion sur les ouvriers émigrés des Haut et Bar-
Rhin reprend le tQuelque» orateurs reproduisent
les niions données de pari et d’autre- On en demande
la clôture. Elle est arrêtée. Le projet est adopté avec
ces deu^ amendement ; i*i qu'un délai deux mois
sst accordé A' ces ouvriers pour rentrer s°( que
par ouvrier’on entendra tou» ceux qui exercent une
î>rftfeâs ¡On mercantUe ou méchanique.
Un me »Sage du Ditfftoire annonce Que le! émipé
» et £es Anglais ont tenté une nouvelle descente '
4 Saint-Domingue ; U> ont été battus sur tou» les
point», ja plus parfaite tnnquilité régné dans lx
colonie, , '
SiuitQn a faif Je iS , un rapport sur h suc ces si b il ¡té
4>| cnfaaj cuiureh. La commission a cru, dit-il · A» 3
( 3n ) devoir tnltetla question sous tou· 11, rapports, qtf el[f
a reniérmés dans lii quatre bàihti sufratü ; i”, quels
tout ici droits des cnhiu nés Lois de mariage depuis
les lois rendues sur cet objet par b Gortvehtion nmtiomleta“.
quels doivent être leurs droitia l'avenir?
quelles sont les conditions nétessaîrei pour, établir
Je diQLt de successibitité? enfin, quels sont les droits
-turc de ce discours a duré près de deux heure». Le
S’oniidl en i ordonné l'impression et l ajonthernttii
u projet, r .
de b patrie.
. Wjl1 ¡ht a Lit je rapport sur l^j mesurés à preftdri
pour compléter f organisation dé la gendarmerie.
Vetninct a propose . L iti ; au conseil des Anciens *
d'approuver Ja résolution qui ordonne qu'il itéra perçu
de au.te un troisième cinquième des cotitribucians de
J'an V kilé est adoptée
Le conseil approuve, le r^, celle qqi autorise lô
Directoire a envoyer d s commissaires à h Guyahnq
£t.au» lslcs'Souî.Tlé-Vcnt. Il rejette h rêsoHrion cou-
Cühan; les déchjrgCi et réductions mi les co nr d butions
de l'an V. fl y u vu des dispositions qui"prêtaient
à 1 arbitraire,
à La discussion s'est ouverte, le t8, sur celle rebtivo lu solde des oWlcierj de santé. Le rapporteur dit
qu'elle et: injuste ; en ce que les médecins* chirurgien*
et > nàr ma riens des hôpitaux, ne sont pas aMtl
payés î et impoiitique, parce que s'il ne faut pas surpayer
* les iftleni et les services doivent neanmoins
obtenir tint récompense justement mesurée. La iésolutioo
n est pas adoptée.
Le rapporieur de la commission des Cinq-cents,
C-hàrijéc de pitsenter tin projet de résolu! loti tendant
au.renQuve]itmcnt des mt ru Lires des buieaux centraùs
établit, le iç, qu’ils ddivent subir Je rpéme renouvelle' r
msui que les autorités constituées. L’srguraent, <rré dà
il Got gle NEW
'(Sïi) .
jiitérititai. Lel fcdminiittatians de déplrtcrtiertt de qui ils érnantnt sont dû choix du peuplé | ainsi U loi doit être cnnsmune à tous deux* Après une ass« longue distusiicn et diverses propositions faites la qn«stion est renvoyée à un nouvel examen de la coinmission, .
Le conseil des Anciens approuve, Je it» , sinj di** CUSmodJï résolution qui déclare que l'armée du nord de Saint-Ûaroingne a bien mérité de U patrie*
fortiér i de l'Oise ) a soumis, le to, à la dixcusiioù du conseil des Cinq-cents, son projet concernant lei fondations de bourses dans les difiéreui cpllégçi de Paris. Il s'agit de leur rendre les biens sur lesquel» elles s dut affectées. Divers membres pensent que i cette mesure doit être généralisée , «t il est résolu que les fonds de bourses de tous Ici collèges seront tendus.
L’ordre du jour appel tant la discussion suç le projet de résolution de Camille Jourdan , sur la police des cultes, le général Jourdan obtient le premier la Îtarole· *i Je »c crois pas, dit-il, qu'su puisse adopter e projet que vous préiente la commission , sans tapoter la cansiitutïcm à être renversée par ses plus cruels enriemis. & moi aussi, je veux h liberté des cuites, mais je n'en veux pas la licence. A Dieu ne E taise que je veuille inculper en rienaucun des mem- fes de la commission^ mais je ne puis m'empêcher de dire et de croire que plusieurs d’çrvr'cux te sont plutôt considérés comme les défenseurs officieux d'uu culte , quecohimc des législateurs-L’Jati inanité, plutôt que I[ justice , les a conduits dans le projet qui la vous ont présenté ; et qui ne sait que l'humanité che* uijjLigt ou un législateur, peut dégénérer en faiblesse ? Or, de quels résulta tj fâcheux cette faiblesse ne ' pûunait-elle pas être suivie, quand oti considéré qa’elleest en faveurd'hommes tout au moins exaltés, qui, )a plupart regardent Louis XVÏ tomme un martyr et un saint ; et les héros morts pour la défense di b République T comme des réprouvés ? four soustraire les prêtres réfractaires àu serment exige plr 1»loi, oh oppose qu^jl eit dç» religion* qui ûs per-
Gov gle
{M ï
Kiettent pu Js terment : cela peut (px ; mate il fa peut y en avoir aucune qui puisse défendre q •e· sectateurs dp promettre obéissance aux lois de Ja République ; et s'il en épitunc, il faudrait chasser , Ses par titans de tputt société* Celui qui refuse de promettre d'obéir, promet tacitement de n'obéit Sa*. En vain tes ptétrei réfractai»« cppoeent l’aiticte :CCUV de l'acte constitutionnel qui prononce la liberté de· cultes, exiger le serment de cepn qui le* professent. Et> ! cû aiment des hommes qui rç- fu*enf 4e la reconnaître , des hommes qui refusent de lui promettre obéissance et fidélité , vietment-ih l’invoquer çn faveur de leur* refus ! Çitoyem Jégis- lateurj , çjhp'-^ser les prêtres réfractaires de la ‘dpr claration exigée par la loi c’est vous montrer non* lentement faibtel, nuit injustes ; caT,de quel dioiç Taurei*vous-eïigc des uns, pour, ensuite, en exempter h* autres? Que de viendront <ux»m émet ces prêtre* ipOn5ti(utiotinçls , ces prêtres qui sç sont ctinitaiiiment montrés obéi^SailS 1 vds lois ? Il ne leur réitéra piq; qu'à fuir devant ceux devant lesquel; vous atuei vous-même; fait plier les lois. On dit encore que cette déclaration trteisc l'égalité des droits , puisque, elle n’est point exigée des autres citoyens , «1 que la constitution ne reconnaissant par de pr/tru „ il; ne sont da,nt l'Eut que de simples citoyens* Oui *, mais on ne peut se dissimuler qu il y a daps «c Etat des -citoyens qui ont sur leurs çon citoyen s une influence que q’ont p j.s les autres, que les prêlies sont de ce nombre ; que le citoyen militaire, magistratt acquéreur de biens nationaux, l'il est catholique^ doit, par «a religion, se faire un devoir d’eu écoute^ te ministre et de pratiquer ses leçons. Que n'aurait donc point à craindre un Eial dan* lequel il $e trouverait dç ççi ministres dpnÇ l'psprit septe Opposé à PeSpiit et aux loi* du gouvernement? Au surplus » quoique La eonidt^V011 n çxig« Pafi de t0HS *ei *-*' £oyen$ la prqmesse d être saurai; ? ses tel*. il nteit e$t pat dont te législateur n'ait le droit de l'exiger, *i le bien général te demande; et je rte crois point ¡ gw’il puisiç f'çn dispenser vii-à-vu de ceux qqi
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fl .·..·!
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*
1
H 37ï J
pruvent svoïr queiqn'influtnce sur les antrei* h
Je Jemande la question préalable sur Je projet 8c h COmmillion , er qut k serment qui est et doit être «ifè de tout prêtre exerçant kl tönet ioni du cuit« catholique /«oit ionçu en cet termes : ' 1
«i Je jure de ne tien dire ou fuite en public ou en 1 1
particulier contre la constitution de l'an 111. s* On de- mtnde rhupremion du discours- Le conicil l'ordonne, <t ajourne la discussion à demain.
‘Ftessinel i la parole après Jourdan- Il retrace Je» nuDi cruel) auxquels le* prêtre* ont été livré· , il dit que leur tenir ce Stri Un) dangen: b République, lr fiant ceint de laurier* et l'olivier i h team , «iwelle ébranlée par quelques mêccnteni ; la constitution ne peut-elle i affermir que parla vio la trou ds pacte social ? ¿et tribunaux ne sont-ils pas pour Ircitrir kt prêtée s qui te rendraient coupable· comme e teile de» citoyens.
Sanj doute h déclaration exigée des prilre* ne k* qoliae pal i abjurer leur religion ; toute religion vint qiron obéisse aux lois. Mau que n'exige-t-ou Mÿj une pareille déclaration de cet patlisan* de l'anarchie qui , jusqu'aux porte* du sénat turnet îc rétablissement de la constitution de Robespierre,
N’eir-c« pas {¡'ait'euri créer une lOftç de délit* , chercher des coupable* , te mettre dan* l'affligeante nécessité de punir ?
Accordez donc la liberté illimitée des cultes. La constitmitm le veuf T s écrie l'orateur i le peuple la trut, il vou* l'arrachEtait , peut-être. ' .
Les boni prêtres prêchent la paix; les mauvais liront puni**;<ii* danger, parcç que le peuple □< verra fliii etc rui de* martyr*, maii des fourbes.
Ftcistpcl prélente un projet de résolution tendant * ce que toute poursuite contre les prêtre* , à raison des loi* sur le* culte*. restent sans suite; à ce que chacun puiite librement exe-cer son cuire ; à ce que les citoyens aient de* lieuxpnui kur* sépultures, etc.] et» lien seraient soumis à h surveillance de* officier» publjc»; tout signe ou costume d uji culte serait
y
oient
Go* gle
jnMrdit 413 publie , etc, etc , etc. La discutaiott.eon* tînueri demain.
Porte i ouvert, le ai , H discussion sur le mémo pbjet. Il de m in de pourquoi eu soumît irait que ici {irftjre* qui doivent l’eseinple aux antre* ( tiavnil· uitiit, par une résilience cripsindle . à renvcrterU EQQMÎlutioth De tels hommes ne sont pas et ne Euventftre les ministre» d'une religion respectable,
. mat des potitnbateurt , d» furieux qu'il üot P»nir,
Lemêrer ic joue dam dei diisertadoiu ibcclo- E'qucf qui pouvaient lire savent«. mai» qui étaient a gués et diffuser, Ap rca avoir prit la religion i ion beicean , et l’avoir conduite jusqu'à ce jour, il conclut qu elle doit être absolument libre, et vole puni le projet de Jordan. , .
BouJct, qui lui a succédé» * parlé dan» un sens opposé.
Tout Cql discours seron t imprimés.
Lecoulteux a proposé , le si, au .conseil dei An, tieBl, d'approuver la résolutidri du 18 messidor sur 1« transferts des inscriptions. Elle porte qu’apréi le 1 , visa de la trésorerie, le* oppositions Ht 1er ont point reçues
Le conseil l'approuve.
Le général Wdlot a rendu compte, le iï»au can- leïl des Cinq-cen's , delà situation de la commun* de Lyon. Il attribue aux membres du bureau central Itis désordres qui l'y Cimmelttnt » *t Upenie que la force armée qui s’y tronve tuffira :i leur rrprev lien , si elle est dirigée par das-agens qui aient la • confiance de leurs concitoyens, et qa'aiota le peuple ne se fera plus justice îui-iBèmc.
Le général Jourdan présente un projet sur leso®· ciera surhurnérarres des armées,
-L» projet relatif au* émigrés de Toulon, par suite d« événement du 3-i mai. a été adopté. La faculté de rentrer leur s été accordée , en faisant les justi' fie» lions portées par les lois des sa germinal et pJ^' ii*l aa III.
Beaucoup do membres nt voulant pas voter
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NETIÏVORK PUnUC IlElRiR
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· : . ,1 3;5 ' - - plii lé H fille.» lorsque le prOjtf a été rAll «nx Vis.
bornée du s3 i été employée à la dhcüstloh lût r projet relatif aux cultes. y
Boitsy-d’An glas se prononce pour le prûjeï. 11* éric qu'éiiger un iérmear oüüne déclaMién dt*. îirrei, c'est rétablir une corpotation dans TEtit'T iire üné clisse dùtiactivê dé citoyiniî, H ajoute poti a fait une expérience aisej funeste dti s ci- »tnt, poyt ue pas courir de riûüVëllti chiuCct à lit égard, .
Quaijt à 1'3 s ôn ri éric dei ilôchfis « tl 11 trâît Cûit- rjkc à là coiijtiiutiüti qui défend tout acte exiôlcdf foi cal tes, -
tse Brisé ri àux regardé Cùnimt un grand màlhtür ta ttCfisité où l'on a mis le Corps législatif dé s’ocrij-, itf dt notiveau'de religion. Il Lui païaît que c'est m piégé perfide dressé par les ennemis de la Ré pu- ilque. 11 dit qu'on demande aujourd'hui les pférreî S Ici cloches t demain ,. les ordres religieux» et en- " laite peut être la royauté.
L’oidrç du si appellent le rapport sur 1er toCÎétu popniaiteà, DupEamier. rapporteur :
îeïAÎlce vouloir lémahiuen de la constitution, le Icnktur du peuplé et la paix intérieute et exté·. ‘ t:ure, que de favoriser les excès que viendraient re- Mwelkc les suppôts de L'aiiarcliie ? Au commence·, nm de la révolution, la nécessité d'activer 1 esprit plie rassembla de* ciroyçns dont le but êuît de ic.ünder le Corps législatil dans le grand ouvrage de
II
régénération, Mais ces réunions devinrent bientôt to foyer tl ambition, Si Les société· populaires ont.
I tendu de grandi servîtes , pir coaibicn de maux né lu ûcn-elles pas fait oublier ?
Duphntier propose de limiter le nombre des sombres de cet sociétés proportionnellement à là î^rihri'iti des communes , eniortc que dans les ' grandes, telles qüe telles dé Paris, il ne puisse trader quarante ;
Que les salies d'assemblée soient ouvertt& au pü- bbc i et kl portes, viîrêçs ;
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n. ·..■ Gûi Tgte
■L'iQirdI Iran
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( n. )
Qu'au-dessus rt sut la pente d'entrée joie une ini-. çrïptjcn qui indique l'objet de h réunion·, .
Et que le Directoire ainsi que les adminiisti’ationi- îient la Fatuité de dissoudre ce$ sociétés 1 i:rsqu ilJ le. jugeront convenable* !
L’irupresiiou de te projet tmtne use vive dricu-j
tîon. “ ;
Ses partisans conviennent qu'il a besoin d'UtJ
rectifié. |
K Elle est néanmoins ordonnée, '
Su r le rapport de Vasse, le conseil a déçlaté, danti la séance du s5 , la loi du m messidor , renduc-ttii faveur des Bourbon·, veuve Orléans et Contt, çotn-j tonne à la ci-devant duchesse Bourbon. :
On a reprit [a discussion sur h police des culte!· 1
R ara pi U on a combattu le projet de la coramiision. J] pense que ce n est pas le voeq de la majorité dcï Français que relui de Laisser rentrer ]çs prêtres déportés et de sonner les cloches , ci trouve que b. religion romaine a veidu bien cher a un liominei ht consolations qu'ils en ont reçûtes.
Rien encore de décidé* w
Le conseil des Ancien· a approuvé la résolution 3ui suspend la vente des biens a Bec té s au> bGUüt’j e Cous les collèges dç la République,
PARI S, ffonidi, atj Mt}sidûr,ran Vdt ta Ripubliqne,
DIRECTOIRE EXÉCUTIF.
Éxtraiï du petit j’écriai de la liaXce palliée ¿V DirtçiilU «<■ eutif, du î6 un F,
j 1 " i ’
Conformé [tient »Ux dispouticurr de l'iTTCté du Diretttrbc. dp i5 de ce bois , concert mt ta célébration de la Sft <o,p· 1 Bèmorarive de la journée du 14 juillet 1.784 ( c, jt. }, i midi | les sept ministres ae sont réuni?, au palus national du Duet-' So<re exécutif, dans la salle de» jcinues, où ae tjouweaiR* cinq directeur· et 1« secrétaire-général. - .
NfW YQI
Ûl »ff'-il liwn RK PUBLIC LIBRARV
Gok igle
i (SS·) ■ .
Lti Ditrfjbrs* du rorp» diplomttiqu« ie sont ¿uni rendue
llmi il Mile der audicRcc* particulier ci.
| Lçs membre) des différente) autorité) conitituée* d* délunienieot
de b Seine et de la commune de Paris, #e »&□(
brunit p..jriHenient au priai· national du Directoire, dan* la
rié <ks indien«« publiques, ■ . «
Le Directoire , ejtqrté île sa garde à pied , et précédé de
Hi hui 55 J CTS çt tntiHitr! d'Etatj des membre* de* autorité*
rwôtain T des mrmartî du corps di pi uni a ti q u e , de* mioinrer
et du secrétaire-générai , sorti de la salle de *e*
pue*, ets'est rendu dan) la rour intérieure de ion pilait.
Lei disposiiioBi necénairei y avaient été Eûtes. Uu va*t*
lïifihiittiéârre s'élevait an milieu de la cour) il était surmonté
iutt tlatue de la liberté., et orné d* trophée* militaire*..Cinq
lii'it! étaient places au fond de la partie inpérieoM , pour
1rs cinq uiembre* du Directoire ; un sixième était aur le côté
irai, pour le secrétaire-général ; d'autres étaient disposé*
. n.'tkcK estrade* latéral«, pour le* ministre* t c«U destiné·
üimeffibre* du çotpi diplomatique, occupait le* deux côte*
du Joint de l'atuphithéâtre. Lé pourtour était, préparé de
naître J recevoir ciimmodéineut le* raeoihr» de toasts W
irariri* coüjtitüées.
Lu ivant de l'amphiiliéitre, et de chaque côté, étrieot
Irii orchestre* occupé) par le c o n ter valoir e de rtiusiqpe ci
InnukiEA· delà garde du Directoire. ,
la garde à pied cl Acheva! était rangée dans b cour,.
&r( trophée* de drapeaux , élevé» en l'honneur de chi·
«ut des aimée* de b République, étaient «r^brïgû par d·)
rires vs rts et des guirlande* de feuille* de chètte et
¡li-.rjiT. .
i Un nombreux cnn cour* de «piqtateur* gai ni sa ail 1« fetltie*
et Ta. cour du priais. . , . ■„ . ..
i Le Directoire, et tout le cortège ont pris séance mi Lrt
pas préparé* pour le* recevoir.
i Lti chef* de la jarde du Directoire étaient rangés detriezo
.lu rinn membre*. . .
' Une décharge de l'artillerie , placée dan* le jardin du pa!
bit directorial, annonce l'ouverturs de la feu. '
Li musique de la garde et le conservatoire de musique e*Î-
(' cattui suecessitcnient plusieurs symphonie* urde* aire miLir
«en. . '
Le* élevés du conservatoire chantent, ensuite uqe hymne
iinilogue à h fêté. _ _ . J
I tel ipeetaieun y uni applaudi avec transport.
. J35’*
JLé Directoire té levé ·. il se bit un profqndjîjeiic», èj ! piéiidentprononce le'discours suivant ;
. Îl Fl* N ÇAi S , ,
■
0 Combien il est doux de célébrer le Jour qti vit naifrtI liberté ; celte liberté sortie do sein de« otages , pu lente* kniliéu de tant d’é eue île , uneiionnée par tint de vtetûitet cette liberté enfin , que garantit une cons lii union , nouyel! encore , mais déjà, éprouvée pur de -si violentes tttinuH, pi tant -de sourde) mené.) , par de si grands- Sùtxéir 1
' », Quel spectacle sublime,que celui d’un jpeuple qui, iiriifo. at^dedliih pat Une allteusc q Lièvre cii'ilc , ctrii.C sii~dc|iùrjpf les phalange» d'uüe coalition rnCnistruiUltc., n a^int 1 lit ifrppüeCr qn'ün'É jeliiltiSe sans :6Kptriétlce , chasse néaauiL'if ét disperse tous «ri eùitémis , inonde leürs jteopres Eau venge-ütid îpdeptudtnie· /couronne se? triorpphel plt dt irartés honofabtei, et. filpole avec niodératiiïn tur le cheà-d Tûtnittit ses victoire r, tes conditions de la pàlr' Et'da çtpï'' fie FEùto'pe ! Voilà te que peut le pente de Jpi überté’i roi' tee Une peuvent ics'Liat qui renversèrent te Bastille an 1 Julirèi· ■ ' ■ ■ ■ : ■ ■ . ■' K ■ ■ ■ ' 11
■
■» Hearéuxjsi, tandis quête République baissante ëiontte
l’univers par l'éclat de ses armes, de? mtchafis suscités purII pins vller passions , par la iïtcmide, p*t la cupidité , par u iq tte la iteen grau.ee ;J ne se fussent eH or tés l'fejiyi de décima *qu sein I .. . i
H Mais que peuvent ces efforts' convulsif« contre là votent prtibnaleqqi demande un terme à te révolution Inv^’ Vallïauice ïÿ*t faite entré ttenarchie et te despotisme, «p'1 te fertetir ta l’hypocrisie , "entre Louh XVilF et l'ambre d frfarac , pour anéantir le pacte .social dr qj ï ite afr téuslirüt jAfi'pkii 41é dëttuifb pir une tüpîusiùU subite, qü'i ex te un' le projet de te dé moite pièce' i pit.ce. '
*' s/ïtép'YrKicains alitiiiéa sur le sort de la ccnistituiitioi11 r*i|uru-voa> j tien , te libHté ne nérip point ; aou , ce a'«’ ^tüiré Tmb:· ma telle· rÉ&dgraÆi¿¡de le’retenir .nécessaire cet nn byt qpi avait é(ë putie-pas*é. No; légipbteurs situan t‘arrêter îtr point laàrqir'é pat 1a justice ; et cette vigueur te gouvetntiurnt 'qui '* Su'ftm'dio^er l’anarchiç dans sa rsg*' ■jàfiri l’etripéchér de renaître ,tet foudroyer If royalisme à sm tour, il 1' oie lever si tête prose rite ï 1 " '
>» A, mis dt la République, voutei-voqs Jtet^r ï ‘instant d,'>n! fouteiante Jinaïtéraplé ? iloigne; de VOUS ces rçSEes iiïipu” d'ua« secte abhorrée , *« dit ci j te» sanguinaire* de Rol)ti'
A .
Go jgle
( SS3 )
¡rierfe et de Babixuf , qui mêlent insolemment leur txtise ¡a*
¡int à 11 vôtre; renvoyer ces hommes «reees parmi les
HfyalirtU qui le« soudoient j souveneî.voirt que te sont
leurs iciil* excès qui ont donne quelque cousis tinte âft
parti qui vovstemhle.au] ouï d'hui «‘apprêter â rétablirie trône.
Il 11 li’m «eri rien , et je serpent montra dé «on prùpte
Ven tu i La Répubiiqut'1 dltci-vou« , va périr , elle est én,
butte 1 lüüi le« effaru de lu malveillance ; ses cântnti·
tint veut en foule ; le ianatlîtae agitp pe« torches irdenres.
Due« pi ülûl que la comtjlutidn <11 bien forte , pTiisqc’avtc
■ elle Jj République pcuL déjà braver lent d’cTinmtts cotijuréi ,
puisque sa tranquillité intérieure u’en en paj s eu s ¡b Sèment
altérée ; puisqun chaque jour , depuis les vingt-moi' de 16a
Orgliiitaiion i «on son n’a cetsé de l'améiiaricr : puisqu'elle
feupit, ptinqü’e'tîe· prospère , malgré ks clameurs, maigri
la diffumâlhon, malgré I· pénurie, tous, jet tuacei dont as
«htrcli« i i fiouUeéù
j» Que la séparation »’opère d&ae- erthn ■ de la cuise drt
'bops d net délit de» perrvra ■ que nos ennemis soient
c<> triplés et itiir nullité connue. Que mm ce qni est protu,
glMreisk, libre , moral, ami de l'ottke i, tmi des arts , jt
rallie ad pacte de l’in III, aux » unicités qu’il a établies ; que
4oul ce qui est haineux rampant , licencieux, lâche , faux,
dévot, agicUeur, inttigtnr, se range dan» le parti cflntraiieï
d’un côté T cm verra le corps entier de la nation ; de l’antré,
une poignée de- misérable*, voués à Vigneminic , et . qu'il
vuflit d'itvoir'jignajésx· ■' ■ ■
ta Frinpi^ntfi enfin tt>us dire-Républicain*, ose i Etira cauj*
torttnuni avec les Vainqueur* de l’Ecrdpe , vos pires , Va>
hewi et vos -e klaus ; honoret-vou* de te titre sublimé«
Quelle est mu« eonvelk terreur tjiïi- voudrait prostrlre
jusqu'au 'nom de citoyen ? la teri eut ! c'est elle seule qui doit
être bannie du aol de la liberté , qui doit-être réservée *Xiûc
enoeiuis du 'deipt*· ' '
Qiie toute alarme teise, enfin, parmi noUit que éhnpir',
<4 i«cquittait avec fidelité , du tribut que lui tnipore lirbeveto
de l'Etxi, «oit » ur-de soù existence étde tôt propriété»)
<pé celui qei iwpiii de bonne fci jouisse du fruit de iin in«
dustrie T sans crainte d'être- déptJuillé par les plus cruels tir«
bcriûs de la République , «h» crainte-d'être victime de son
fivisue ut de *a_ voulianut dans- lês paroles du léglsExteuV ,
uns crainte d'invoquer in utile menti* charte eonstituticmnelle
qui a faraauî u pqmqssaia ! , . , · . . ■ <
it Fr^iifai» 1 preuwfli iin vfll niptritiui pharvatu^utriletp**
tilt inférrts qui uop* i pprwu«, jusqu’aux pieds de
G U iglÊ NtV; > ÜftK CUtiLiC
< ) * yEurntl, notre hoamiege libre Et pur» que chacun l’sdort i sa maniéré, pourvu que l'ofTiaude commune soit un esprit de concorde et d'amour. Le domaine de* loti cal jrpajé de celui deicontcieucei t la Vraie njlinjtm,quel que suit ton tube, pet ejsentieUemtiii ituit de l’ordre « de l'obéwnce dut nui ru a gtst rail | elle est donc amie de 11 cûüslilUÙOD républicains i elle recommande i'iinour «le les égaux, l'amoQT de l.i pairie , l’araour des vtriuj privées 4 elle e*t donc Amie de la morale républicaine : que tant mi te aoieduuc weeeé libre- ruenl pou* la protection nationale , et qoà lent tour fceUU q*i tLajçurte lüVôqüiicQt pour eux une simple tùltreuct, ne dl· tiennent pie les oppresseurs de leurs c-oji citoyens. .
it Oui , la révolution en terminée | vont que séduit en* core , sont de« poiuts de rue différent , la trompeuse pert- je clive d'ut* mieux imaginaiTi , penence» à du iliugjqm qqi voua rendent mil h eu* eux 1 kbudfliiKfl de» projet» dont Yü tis-m êna e » »tries bientôt le» victime»« 1
l* Le terni de« ciigciatiout est pané ; e* jvcit plds par I c-nthobsiavme qui révolutionné „ c'est pu 1· prudente et par la fermeté qui consolide ni„ que nous pouvons aifuter le* bitrj de noire bonheur« . ,
11 Français , puisse cette conmémor^liciti «le la jotudét ai nous conquît*» 1» liberté, contribuera vqui la rendre plot chere encore i Lcconomie prescrire par Le* circonstance1 « n'a pas permis de Ji céJébfor arec I'c^Isl que 1* pation doit même un jour dan» tes fêtes publique»; sic ni Ions celle-ci pat Un spectacle pim touchant ", plus agréable À La patrie qjir U pompe dm loleumijé» 1 mon irons-lui tau* ses tafia» iéun*f tou* l'cgidy de leur conilitutioD , travaillent à L'affermir datn ce méftie concert auc lequel , à l'époque mémorable que nom célébrons, il* firent lUcniir fur tous le* points'de 1» Traace le premier cri de la liberté. n .
Ce dise cuti est suivi des plus nombreux ipÿlabdiatemenset de* cris répété* de Ow< in Ârpiti/ifsr [ . .
L'trtilkrie d.u jardin y répond par une nouvelle décharge· Le conterv^toire de WMW1» e.xécuie ensuite plusieurs des air» chéris de* défenseurs de la patrie, Q*ux du Cbaui d· DJpfl-rf et de la M^rnilUise excite ut le* plu* vif» trAnsporr».
Le Directoire , descendu de /uuphidieÔtrc, *c. remet es marche dan* Je n*èine ordre qu'il éiatL venu,.«t ïcntri dan)b salle ordinaire de set séance*. -
L'arub* grade tir otiomra est arrivé i Paria, iiicef mit» ,le af , i J1 du matra ; il en logé dans L’hôtel Monaco, f. b. Germain-
LirfoiR-LAüQcHi, JUdattiur ne cktf.
rii.ijili.il Itylf
NEW YORK PURI i C [ IBFÛ
Goî igle
TOME XXX.
■ > J
X P A R I S,
bùrenu ¿u Mercure,
ü°. iÿ.
E R C U R E
FRANÇAIS,
* *
HISTORIQUE , POLITIQUE
ET littéraire;
décadi toi hcrmithr, an àn^aianc
de la République Française.
* . f
( Vendredi lÜ Juillet 17^7, v'cuxuya. )
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rue des Poitevins,
* . < - ’·
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S3~m. «’■
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—in3- i&j. I®
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ïtiJiJ dit Matures LiHirairet du TcuueXXÎX.
j\'ÎÉMplRi3 de Mathématiques, «ce. de 1# Société itt- Jique .............« ,,*.,., .. >. J’agf J -65 h
Me moi t ei ou Estais s^ir la M inique, par (Jrétry, ( second extrait J.. .................................................
lettre imFJuist-enetc gyec etJ’Aristanete [ranfais. Kotice sur 11 vie de Séduine. , v .... ....
CompUmTe de Hrirdlddc-Vailiatii, trad. d1-1 dan cia. Élément raisonot* de h grammaire fraudais«, par
J ■ Roui lé
Cours éléineiüaire de Battra te , par M. Lévesque..
Lcitre coutcjiant une dinomillion Je plusieurl plagiats .J...... a..................................
luvOcStiou de Lucre ce iVenus. par Legiivé..., L’appiriuon après ù mort , dialogue dramatique ,
traduit de Fai! e mu ri d...... ...... ...... ■. » » l ' Notice sur Louise-Elu. LarocliefoucaulL-d ¿Qvjhc. L* vie huçititiç{ikaact! ). par St.-Aof,e< ».. » .· Le Négrillon complainte, traduite de l'inghis de
Samuel...*>*■■■*,.........................................
Il y i de» t4s dans toutes ici langu/i, etc- parjein- Beptiai e Bertrand..,
■ Li Politique d'Aristote . traduite du grec par Champagne, ...........................................................»...
Abrégé des H drames Hlaltrei de Plutarque , par
Acner..............1..,,v ..../.. . . .. ...
Les filles du Deitiu^ o4* 4u. da^cus . pur
Hwdî. fils..................................................................
Apologue orienta],, y niw du Sn»dy
Du nouveaud* ftro.wiu .............îij—3üt-
Voyage en pendant I’imw par A.
Youta g................................ ...............
De 1 usage à faqr, d# s çjtc. par
R*de«r........w-'-**......r“.'- ........«»..
Hymne À Pagriculture , mi« ça mujlqiiè , etc·....
Lecture· faites i Jlnstitut. séance publique dit 15 messidor ...............
Lettre au cît. E. B. qui. e «demi, de^ plaie tex aux gtüf de leltTei et aux imprimeurs.................
Couplets chanté a à Spinal dans h fît· de rAgriritl- titre, par Friitph (.Je NeufchâicauJ ....... I.
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55 J*
356-
NEW ÏOHK Puni IC U0RARY
MERCURE FRANÇAIS.
Décadi iq Thîhmidqr , F an cinquième la République.
( Pendredi t^Juilet 179“, vieux ityle. )
LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE,
Éitowesj je RqsalbA i, eu lt CozfiüMMHii des Pinilfni
. wn traduit de fallait jTJaae RdDCLtrfE , pat
Mctr Gaï f eu.
L'homike de ce stech qu’on peut le moins seupçoitner
d'avoir et) le £oùt des climes frivole*, le
Ttttaeux et tage Tuîgot regardait le« boni roman*
comme la lecture U plu* utile pour 1 étude du ctrur
humain,et pour Je perfectionnement des nttxurs. li
pensait que l'histoire, qui présente souvent des tihleiux
si peu 5deles dr* gotivernemetts et de* na*
tiûfts, fit peint presque jamais 1« individai , et que
te n'est pas l'incertitude des faits qui doit en dégotL·
ter le plus les bon» esprit« , mai* le Vague et le fibuleifc
des tiOtiopS q 11'elle prétend fournir Sur lin«*
tute de l'homme et¿uris utirche de te* pAsiOui. U
pensais sur-tout que feil e^ons de 1 histoire se trouvent
bien rarement applicables aua circom tafttes journa*
litres de h vie , et que teilt s des moralist» dogmas
tiqiürt, abstraite· d» «tempi», qui peuvent sei U le*
rendre sensibles, ne *ônt bien entendues que pit les
personnes qui n’en dit pat besoin ; tandis que d’art«-
A 1
·■ ■' Got igle Oi
■' ( + 1
cbïQl récifs, qui font réiuher ces rnémtj leçons du
développe ru eut naturel des faits et des sentimens,
les fixent uns peine dans la mémoire , les moulent
pour ainsi dire sar les circonstances où se irouvc
chaque lecteur, lui «n montrent expérimentalement
la justesse, et les font passer ripidemeat dans 1e»
habitudes. . '
■ Il est sûr que les nations dont le* romans sont pat*
, venus i notre co no a iss a· ne e,nous sont ciies-mémes bien
mieux connues par ces livresque par leurs histoires. -
L'histoire des Arabes et des Persan» nous peint fort ;
iocomplettemcnt leurs meurt : leurs tonies, au cou*
traire, nous associent, eo quelque sorte, à toutes ici
scenes de letirviepublique et privée | leurmaniere de
sentir,leurs préjugés,leurs goûts dominant la saumure
que les circonstances locales etVédu cation ont donnée .
à leur esprit, tout s’y trouve fidellemept retracé f et
nous suivons ces peuples, □on scultroens dans tous
les actes extérieurs, mais même dan» ceux que le secret
de la famille dérobe, et dont h jalousie au Je
despotisme conjugal font un impénétrable mystère.
11 n’est pas moins évident, en outre , que ce# conteI
ont contribué beaucoup à nourrir les habitudes dont
ils offrent le tableau. Les imaginations vives de Î0-
rifftt, exaltées encore par la solitude et la ccmtcuiplation,
pèsent sur toutes le* impressions et sur tous
les senti me ni ; il leur faut dei écrits qui les leur rfrtracent
»Oui des image* brillantes et furies ; en&n,
par le défaut do communication des btimmea entre
eux, ers livres favoris ex créent une grande influence,
et goûts qu'ils développent deviennent en peu
de te ms entièrement ine fia gable iI
t ' '
NEW W PUBLIC H0RARY
( 5 )
Le« romans qui nom ont été laissés par les Grecs sont peu nombreux : ils portent sur un genre assec itnifûTtne d'èvéncmeris Ci de passions. Ce peuple éminemment sensible, ce peuple organisé si heureu- Hfficm pour les nrts t à qui nOu$ devons les pre- oeieri, et sous plusieurs Yappom, les plus ex et lien s 'modèles dam presque tous les genres de poésie et ¿éloquence , n'a pas eu le teins de perfectionner routes ses créations. Après avoir cherché de doux plaisirs et d'utiles leçons dans les représentations générales de la itatura , il trouva des plaïsira 'plus vifs,desleçotij plus sublimes et plus fécondes dans li peinture d« scènes de la vie, des catastrophe* auxquelles la destinée de l'homme est loumî se, de ces puissantes émotions du Cceur qui peuvent ûu l'embellir, ou fempotsouner. Mais l'utilité politique de leur théâtre, leur goût passionné pour des poèmes qui leur retraçaient et1 la gloire de leurs ancêtres, eties circonstances dout avait déptndu leur liberté, semblèrent diriger le principal effort du génie, vêts ce genre ai propre i k faire briller dans tout son éclat. Les récits feints qui nous retracent ce qu'offre de plus intéressant le cours journalier des choses humain» , ces récits sur tout que le langage plus huai* lier de la prose rapproche encore davantage de trous, ne furent pas dédaigrtés par leurs écrivains : maïs les faits s’en rapportent à un petit nombre de vues ; ce qui dans la vie sociale touche de plus près aux individus T ce qui tient aux diffère ns étau, et peut iufîucr le plus directement sur le bonheur, ne 5*y trouve envisagé que d'une manière superficielle et générale.· U n'eSt pis douteux qu'en observant de plus près,
A S
Goi igle
Pi ,,li,|| hqj, NFViVOKK PUniiC [ lEIRi
r
en pénétrant plut avant le· secret* du caut et de
l'ira agitation , Ici modernes qui produit des clfsts
plus varié» et plui forts; et leurs tomau , QU
peut le dire . sont tréi-supêrienn à tcuï det anci
etu.
Ce fut en Europe un premier* pu ver« ]1améüo-
1 ration des choses, que ka issocialionj particulier
d'ho ram et génère ux armés pour J a défense de l'op
primé, La éhevaleric^qui depuis est devenue la içmrce
d'un nouveau genre d'oppression , fut dans
un véritable Bienfait. EUe dirigea vers un but ulil«
celte indignation que ¡’injustice et la violence, inspirent
toujours , elle consacra Lh dioits.de la £lk
blesse et du malheur, dk exalta par .des serti itueiis
de fraierai ce particulière loua ceux qu'une vive sympathie
, et le respect de soi-ntêroc , fait naître dans
les crtura les plus élevé*. Sçs régies, ses devolx* et
la gloire de quelque* lioraracs qui Je· pratiquèrent
* avec beaucoup de zele qt de courage, ont donné naissance
à un genre de nuu«U qu'd est facile nuinienxrtc
de trouver absurdes, mai* qui concoururent, linguntrimertl
alors lux services quç rendait Ix- çtievaleiie
elleraème, Cea romaaj rué ri le ut d’être lus par
les hotumei qui reniant connaître toutes les maniérés
d'agit sur l’imigination ; il serait udîe decqnsidérrt
cct objet avec plus de profondeur qu’un ne
Ta fait jusqu'à présent; et lej vues littéraires et , philosophiques
qu'il préicDte pourraient être d’un tout
autre intérêt que ces répétitions continue lies de
Quintiliçn et de Rallia dont sont templii presque
roui nos cours de belles-letirti^
Cependant la société faisait des progrès , et U
NEWHJR* PUBLIC'LiB R ARY
( 7 I .
theralcrîe »'écartant dn plus en plus de sud but primitif,
»'était tpûe â la place des tyrannie* quelle1
avait eu d'abord, pour objet de combattre. On ne
«mît passeulement qu'il fallait s'occuper de ré prb
mer ¡es brigindages de cet „ennemi devenu de jour
en jodrplus cruel 4 mais l'affectation des scniimens
et des acte» de vert* dont elle ^'offrait gu près plus
d'exemple , jointe à la forfanterie de ses prouesses
imaginaire, commencèrent à la rendre ridicule. Le
ddicule s’attachait sur-tout aux ouvrages de cbevalerftt
carie» personnes et Je» fait» particuliers prêtaient
moins à rire.
L'cffçt do ce passage long et insensible fut tout*
à-ll· fa t» marque etbilé par un véritable phénoracne ,
par l apparition du don Quichotte de Cervantes qniipérite
dr faire époque dans L'hiatciic de h liïtérature,
et qui coatubua singulièrement i guéri r si
nation d’une manie pour laquelle elle avait un penchant
bien phrs vif et plus enraciné que tous k»
peuples VoitfiU. ‘ _
- A^peu-pri» dans 1$ meme tems, il paraissait en
France quelques romans satyriques et politiques qui
setnbhient devoir faire prendre une nouveUc dicte·
tiuu aux esprits ¡'mais la langue était encore trop iiupatfuiic
pùut qu^ et s premiers essais, dune raison
forte <?t-courugcusc, eussent tout le succès qtiwri
pouvait en aiietidrq. C'est ainsi que ks c&art» de»
proie1 sis ns républicaitjs trouvèrent, dans I'avtugk
tupersiition de ces ternî , un obstacle invincible à
Pctabl isemcht d’un gouvernement libre , dont quelques
grandes âmes avaient ose dés-krj, J ormer l'espoir.
A 4
1 il Google NEW rOFlK PUBLIE LIBRARY
, . ín ■ .
Le mélange de ¡’<jprit chevaleresque , des idées' Superstitieuses dominante! t d'une certaine galant 4* lie affectée que les Italiens portaient dans la pîupait de leurs ouvrage!, et de cette énergie nouvelle que les 'guerre* civiles et l'étude aniduc de l'antiquité développaient même au milieu des iniLÍrations modérait, produisit deux especes de rOmatiS, dont Ici uns donnaient A l'amour toute la teinte d’une dévotion ascétique et minutieuse , renforcée de ce que l'honneur guerrier peut lui prêter de charme <r d’élévation ; les autres associaient les sentiment de l'impur et de l'honneur *ux idées plut fortes de Nautique liberté , transportaient les meeur» modernes dan» les terni ancien», comme pour les aggratsdirtl les consacrer, ou par dp subtiles d iis citations, préludaient à tes peintures plus vraies du coeur humain, que lcurs défauts même ont appris à mieux tracer. La lecture de ce» roman» contribua plus qu’on ne pense à l’esprit du siècle de Louis XiV : elle y contribua bien plus sans dont« que cette ridicule guerre, de la fronde à laquelle heancoup d écïivaina se plaisent à le Apporter , ffiii» qui conçue sans véritable objet public, exécutée sam suite et tans plan, £e termina toujours dans chacune de se» phase» successives, par des iraní action s honteuses tntr»len chefs et la cour, parla distribution de quelques pairies, de quelques cordons, de quelques gouverne- mcaî à ces grands patriotes dont h conscience s’ap- paiuit toujours à te prix.
Ver» U Hn d|t dernier siccle, il parut un roman dont le but avait un tout autre caractère dt-grande ht, La Cyrtyidie do Xênophon en avait pu fourniT
■-"· Goôgte
nrig’jt nva
NEW YORK ffUEl IC I IRRARï
(9)
l'idée; et le» vu« politique» ou morale», le style , le tort en semblaient calqués iar 1« ancien» i mats l'idiuirabk (aient et l'âme plus admirable encore do facile tir L'ont rendu, s’il est permit de l'exprimer ainjj, plut origiaal que scs modèle» eux-rnémef. On voit que je parle du Télémaqua qui doit être cité sur-tout pour son in H Lien ce sur l'esprit de toute l'époque postérieure. Piesqu'aucone des vue» de gouvernement qu'il renferme , n’a pu soutenir un examen réfléchi i ht le» idée» ont fait depuis à cet égard des progrès êlonrians : malt kTélémaque Êt, peut-être Je premier, * cuti r 1 toute» 1« cknet de Jcctcun, la* ■éenafté de surveiller et de censurer midument tous le» actes de l'autorité Souveraine; il leur apprit que k( gouvernetnens sont faits pour ki peuples, et non les peuple» pour les gouvernemeni ; il tourna l'at- izaüoti publique vers les objets d'art social et d'admi- iiiilruion ; et Jei vertus auxquelles l’auteur prête un charme particulier s’y lient toujours aux bonnes lois çci k» font naître, au bonheur public dont elle» sont tcot ensemble et la cause et l'effet.
Mais c est dans le siècle actuel que les romani out Considéré plus directement et plu» *u détail toute· les parties de la morale usuelle; c’e»i aussi dans ce Bcde qu'il» ont le plus influe sur les moeuu : le» roman cicn anglais méritent sur-tout d'être cité» sur ce point , comme de véritables réformateur», les grand» tableaux de Richardson, les tableaux plus familiefi de Fielding et de GuJctsmith , les lubitme» caricature a de Swift n'ont pas uniquement aotasé I Angleterre ; il» en ont encore farteraient modifié les
Coi
W w
goùk et les.uiaget ; il» ont Im< prendre <k» tenu*
nquvcUei aux car.titre·* et aux idée»·
On croît nseï jenérilcmçnt tju! le» françai* dot
beaucoup d'imagination ; il* en ont ju toatrùrc fort
peu; «t la nison, qu'on leur refuse ,e*t cequile·
çiTictédie particulièrement. Alutk randis qu*ib possèdent
grand nombre d’cxeellens ouvrages philosophiques,
n’en irnCol* qu’un trëi-petit de hem roman* ; ■
et ceux-là mine ne p»rainent p^i avoir exercé d’in- i
Euence bits durable *ut b nation, Il faut eicepiu
peutétTe les .tfc^ojrri du comte Gramont , ouvtige
cà le latent le plüt heureux est employé à répandre ;
sur le vite beaucoup de séduction eide grâce i on pcflt :
lui accorder li gloire d'avoir corrompu deux ^énétatjoo*
de tuile dam its cluses supêrîeurei de b
société. Les romans de Crébillon n'ont pas tu»l ton- j
tiiboé non plus à l’iticOLiMgcmeni do* moeurs de soi- ’
données qu'ils retracent ; et quoiqu'on ne puisse pas ■
leur réfuter quelque talent« li le souvenir est piI-1
honorable pour le peintre que peur les r» ode Ici.
Au reste, les mmins de Lengc , ceux de l'abbe,
Prévost, ceux même de Voltaire n'nnt point causé dc.j
Ce* émotiom générale* et prolonde», que tout b,
peuple terrible ressentir à-b-foii, et qui se marquent
par des ebangemem importun* dini kl bibitudcJ.;
maigre le iticcèi prodigieux de tt muudlf HiioW 1
ce u’ett peut-être pas comme ouvrage dramatique
qu'il a produit ici tSct* Ici pim rmnwquablt* <1
les plu* utiles. , h
A laiton de leur praettte mtentif et réfiécVi, de
leur penchant i FenthcuiûiaM: ■ tons_Jc< jenti-
Goi ■gie iTtS
Titc-tJS passionnés , I» Allemand# sont birm pins micepribln
d'être émus par les ouvrages d’imagination.
Sept fin huit Jeunes gens se sont, d a us différa qui
vilki d'Allemagne, donne la marc après h lectuie du
rojniiï de Werther : la représentation de* Voltvs dt
iirfàr a déjà plus d’une fois eugagéde» étudia ni à
ie réunir en bande#, pour aller vivre dans les foré U1
J’*« ni pie de leurs héros, et pour y travailler com km
de tout leur pouvoir à réparti etp^uirJcs iajui*
¿ces de a gOUvnrnemc^S.^gA^iAiqfldroliïM ü'/Z.riJhe/iahs»
quelques nwrcciOKplus court!de
ont beaucoup perfectionné le genre du roman d*n*
ta langue aikmaade t ¿gdiAen et Altibiadf qptmnfrxi
witacré an genre nouveau de roman# hilton que s »
Wilde certains faits généraux (on nue, de c cm in» ci'?
rat te te a détcrtniifés, Ton voit naître une série d’tvé<
Drueus particulier# et de sentimenfi que l'imagina
lion l'auteur y rapporte, çt dont le développement
semble offrir un double intérêt à celui du let*
leur, D'après l'e^tor hardi que J a raisbn çcnfcmctrci à
Iprcndre en Allemagne , on dort croire que Pvkjs·»'
i»w(i) écrit dans le même genre, et dont l'objet eft
de faire lendr ks dangers de ce même pencha·* i
l'tnihüusiusme dont noui venons de parler, «tevtra
d'y briter le seul lien qui puisse arrêter pu
^arer c«> peuples généreux dans h carrière de U
liberté.
Depuis quelques années, le goct des Anglais patte
h» romans semble se réveiller avec plus de force t
p) N^us ïvbps fuit cüQtaMtrc nt encollent »uvrsgc d^o*
in lie ytjj pré ce de ui auoiw».
ils en ont publié coup sur coup un fort grand nom·
brc , parmi Ifjqutli on en remitque qui portent
une véritable empreinte de talent. Le plus distingué
de ceux que ccmnainjns , le plus digue tont-à-hfeis
de fasses limeur des philosophes et du suffrage
des gens de goût, est »ns doute Caltb Witiiami de
Godwîn. Des ho tûmes d’une raison timide ont pa
regarder comme dangereux quelques-uns de >«» principes
politiques ; et des rhétoiiciens , comme p&<
conformes , aux réglés établies , tou plan et tti
moyens d’in té ré <t : mais tant l’ouvrage atteste égale*
ment la haute philosophie et le rare talent de l’auv
te or. Il serait bien à désirer que ïc juste teutimené
de ses forces et de !'utilité dont il peut être par rt
genre d’écrits, i’çn gagea 3 se ne à considérer, comme1
il l’a fait pour la soif exclusive de ia considéïstioé ,
tout les autres sen timens qui, nés d'uti fond louable/
peuvent empoisonner h vfo, et mitne couduirc aux
pins grands forfaits ft). '
(i] Noui ne citoi’s point te Moinr qu'on attribue àuq jeune
inembre du parlerait! tu d'Angleterre. Il y a. nus do me des
peintures fortes et rjat-l^uet déïdoppcnieias hcui rux du ctvur
huaiHtt t mais Irs'.bellcs cbûjEj s'y trouvent A oy ces dans des
, absurdités.Les paere* avec h dj»bte,1« s&rûligei et les apperittoni
de Lucifer en-coràci cc en érgotç reildrnt tel orSvrjgt
toui-à-Jait ridicule ou dipgert’jx. ' i ■
NEW ÏQH.K PLBS IC I 'BR.'.RÏ
Ütnfin,dan6 crt derniers te ms, c'est-â-dire depuis qu*1
le* rommunicatiens avecuns voisins Sont redevenues
pins faciles il a paru trois romans traduits de Fân*
glxis de madame RïH-tliffç ; savoir, ta forêt Sinclair,
let Myjterii d't/dolphf et Éltttnorc de Rûsalba· Tous les
■
t
. (ïil
rroi# offrent des beautés particulier« ; ils sent écrits
dus un gtnre tout tiûüvtiu, dont le château d’Oiranie
de M. Walpoie a fourni le premier modelé.
Malgré L grande sensation que la Fprct a produite en
Angieterrep cet ouvrage , nous J'avouom avec sincé*
rite, nous a semblé plutôt un entassement d’images
tingulieies „ dont la peur et une sorte de superstition
peuvent seules se composer des tableaux terribles,
que ret exposé naturel de faits frappaus et deiscmi'
¡□eus vrais qui font Je véritable charme du rûrastn
Dans IciJlHjJtrres d*Vdÿtyhi, il y a plus de choies obitjvées
sur la nature même t il y a d’ailleurs quelques
Caractères, fût tenue jn t tracés. Mais Èltùtiift tfa
Rtitdba nous parait, sans aucune compirahon, la
',meilleur ouvrage de madame dr Radciiffe.
j Cet écrivain , très Justement: celtrhrp. semble avoir
particulière ni eut en vue de frapper l'imagination par
'une suite non interrompue de peintures tndétermiliiée*;
de produire par des raoyeas , qui ne sortent
'jatniii de fordre de la nature, tous les effets des,
rvénemens juriiaturcli et des idées stipersp rieuses ;
tenir le lecteur dans un élit continuel de laisiste
ment sombre, et pour, ainsi dire d’anxiété, qui as
iui permette pas de peser sur la vérité du récit et
jta senti mens. Elle a bien vu tout le parti qu'on
pouvait tirer des vieux débris, des souvenirs Join-
^ins,déuaiuréiparl’amou t du merveilleux, des grandi
liEleaqi de Ja nature ( mais suf-tout de la solitude
R dej ténèbres de h nuit ; elle fait un usage.hafei-
Lad de tous ces moyens, elle y revient sans cesse ,
et diversifie autant qu'il est possible, et les entasse
Lèvent sans peut-être assez dt choix,
1 i
t f
Dr y ml lr- -i -
NEW ÏCRK PUBLIC L10RAR
;
Dans l'original , ion dernier roman n’est point ïnttCnU Elionori ¿t Rtraléa ; il s'appelle l’ÎMltc*; et ce titre lui convient beaucoup mieux· L'intention de m a dame Radie ifle a été de peindre un de ces carie- te res atroces et perfides que riapuissance de» lois, h police détestable , le despotisme, et la supcnii’ tien ont Jusqu aujourd'hui, développés plua souvent, ea liai ie que par-tout Ailleurs : elle a senti que, pour | completter cc caractère, il fallait y joindre tt qu* l'hypocrisie monacale peut lui prêter de profondeui nouvelle et de fiüide férocité.
* Dr -n’-.-il Ir-·’·!
NEW ÏCRK PUBLIC UBRART
Taudis que quelques législateurs im prude ai seoi" bienr vouloir ranimer, connue à plaisir, parmi nous,J les étincelles pTt&que entièrement éteinte« du fimi- lismej Candi* que, dans leurs Complots insensé*, ÎÈchel apostats de la cause de le raison et de <*U«: des peuples, ne *e proposent tien moins qui <U1 faire rentrer, par l'esprit lacei^otai, 1 la fin duj dix* huitième siècle,, une nation libre dans les iersi les uni et Les autres ne s’apperçoi vent paj que 4kl a changé autour de nous , autant que ncms-cnêmcei que tout ce qu'il y a d'hommes éclairés et .tow*j· geux en Europe, s'arme contre cçi idées perverse1 i dont h tyrannie a toujours emprunté sa principes force ; ils ne s'appelle»;vent pas que l'opinion a fei| peut-être des progrès plus réels chez not voisins i qne le gouvernement et la législation n’tn cmt fait en France, On peut ensanglanter le* révolutions mai* on n’arrète pat la marche des événemen* , 01 n’anéabrit pas des vérités nnf fois reconnues : nt petit nous «plonger dan» Ici hoiTtn« «voiutiott mires, en peut achever d’égorger Félitc de lu gêné
Go igle
( li )
tioû actuelle , tnaïl celle qui lui mccedc la ven·
:rn; et h Fraitce et l'Europe feront libre»·
Gnec· »oient tendue* à madame Raddiffc , pour
mi avoir retracé, avec des couleur) ti virai et si
ippantcs. une partie de) crimes de te régné de)
être*, qui ne Fait p*» seulement vencr à grand* -
Ht le sang des nations, dans des guerres implacu*
et ou sur Te» échafauds d un tribunal froidement
inique ; irraît qui poursuit l’homme dans tous les
details de la vit particulière, lenvironae de fantômes
etueb, porte le désordre et le malheur dans
l‘irîtdricul des Familles , corrompt tout les CCrur·
en ¿garant Itsrmjginaiîon· i lytréme vraiment aptiibdal,
qui ne détruit pas ni oins la nwïale dans le·
dupes que dam le» hommes moins crédules t auxquels
il, donne lui-méme ['exemple de fonder de
grands moyens de richesse et.de pouvoir, sur la
ttcdulité d'autrui, et de dérober une vie de forints
su us l'pffertsiion hypocrite de je ne sais quelle·
chymeriques vertus.
ST l'enchaînement des divers tableaux qu'offre
tiidame Ifadcljffe Ml aSJcz compliqué , son cadre
générât est fort simple- — Le fiis du marquis de
4valdi, grand seigneur napolitain, rencontre. dan·
bc église de hliples, une jeune personne dont la
physionomie modeste et touchante le frappe encore
plus que si beauté. Il U suit au sortir do Féglitc ,
tt tâche de s’en faire remarquer. La jeune personne
ttt accompagnée d'une taule qui lui sert de raere,
Après plusieurs tentatives inutiles, Vivaldi parvient
i I» reconduire dans leur maison , qui est situéq
tins nu i’iuxbourg. 11 de vie ht de plut en plut amou(
16)
rcui Je la nîece , qui s'appelle Êléonore de Rosalbï,
et de plus en plus aiiidu auprès Je la tante, b
iignora Blanchi, Eléonore ne tarde pas à partager
les sentiment de Vivaldi; mai* la famille de ce dernier
tonternira-t-elle à une alliance aussi disproportionnée
? La délicate;*? et le juste orgueil de 1*
jeune personne combattent dans son cteur la puistance
de JPamour-; ils la combattent cuvai!!. La
¿ignora Biancbi * sentant sa Kn qui s'approche ,
engage elle-meme sa niece à regarder Vivaldi désÿrmaii
comme ton epoux , comme son appui·
Cependant le pere de Vivaldi apprend le goût
de son fils, il soupçonne ou plutôt redoute ses îa*
tentions t il lui ordonne de renoncer i un attache*
'ment qui ne peut que flirt son malheur et celui
de sa maîtresse, puisqu'elle tic deviendra Jamais sa
femme. Le marquis est un homme infatué de sa
naissante et Je ses dignité*, emporté dans im '
humeur, opiniâtre dans sei dessertit ; mais franc,
loyal et pere tendre.
La-ymatquise de Vivaldi ne partage des tcntïmen·
de son époux, que ceux qui peuvent mettre icut
Aïs au désespoir : hautaine , vindicative, elle est
én rue me-terni dissimulée, perfide. Rien ne l'arrête
quand il s'agit d aller à ses fins ; et malgré la violence
de se* passion* cruelles, elle peut en couvrir
les projet* d'un voile impénétrable« Le pere Schedoni
, ru oint du couvent ¿il Spifitü Silntt -, est *O0
confesseur, son ami, sou conseil. Ce personnage,
qu'on n'apprend à connaître que dans la suite du
roman , appartient a l'ancienne maitOu de Bruno.
De* penchéris funestes l'entraînèrent dans tous Jcs
désordre* :
dt$drdrc4 : pour épobtçr sa belle-jcéur, Août il était
devenu arnQurtux, il Et périr son frère; le» remords
lu plus cruel» et Je J tourment de U jJouiïc furent
]r fruit qu'il recueillit de iûû forfait. Ütl jour en
fintiafiL chez lui, il trbuva sa femme feule avec un
homme qu'il soupçcünair d'être fini amant i il la
poignarda »ut la place, et «'enfuit pour dérober »
tta ïà ükivê ués lois< ,
Miis son aJtU, devenue plu» SOnibre et plü! firouelle
par tant dé souvitinu inreox ,r uVn resta
pas ¿¡aida dévorfe d üne ambition sarit frein.,Sri
remords, le dtaordrê de son imagntatiqu, les pat-1
siotis furieuses le pbütient dans un cloîtré : il M
¿¡voue à h viè monastique, et forme fur dci plan»
1 ! r · ’ ? 1 . > 1 " ‘ T ’
.(¡‘hyprietisie , dont elle fournil tant de moyeu*
d'usurer le tucçé», l’espoir d'une nouvel^ fortune,
lin jour, dans ln gîtai tiü n que le tableau du passé
fortuit »cuvent dam" ton esprit, il «lia te jetter
Soit pied» duo confesseur des pénitent noirs; il luj
utünta ¡’histoire de sa vie dan* lé monde Le pecc ,
effrayé du tableau, ouvre impétueusement la porte
<h cdnfessjonal , et s’échappe en poussant un Cti-
Le rumine, qui peu tait encore de novice
dd Spirito Santc , se leyfe bien plus justement
effrayé i tandis que ta foule se rassemble autour du
. ' H- >■■- -, r 1 T -
conf-euicnal , il fuit couver: de son capuchon i et
iiiparaî; comme uii éclair.
Voilà l'homme qui dirige t> consciebce et la conduite
de la knarquise.
Le jeune Vivaldi connafriait les dispositions défaroubles
de sa mett à l'égard d’Éléonôre : il javeit,
ou plutôt il sotipçd>nn$;E; ÿ’vfcç beaucoup de ion*
jfsinr XXX. >
NEW TQHI PUBLIC LIBRARY
demeut ' que Sche&w venait chaque jour les fasctenter
par iti avis, qu’il se disposait peut-Être à w>
fonder leur exécution, Il va. trouver k moine pour
éclaircir t« doute» j et dans une scçne où la violence
d'uot part et la plut froide dissimulation de
l’autre, ajoutent de nouveaux traits a.ux deux Cvaq-
■ teics, il lui laisse entendre qu’il le considère comme
le h eros de l’histoire du confessionnal , dont il avt|ji
transpiré quelque chose dans Je monde,,. Josquqsdà
S c ht do ni l'était contenté d'enlever Èiéonort, et dp
la mettre, dans un Couvent dont fa supérieure était
toute dévouée à la marquise : maïs dès ce morDcqt,
il devient l’ennemi personnel , l’ennemi implacable
et de son ama^r: il réioutea
lui rfiime de tirer une vendeuse« cruelle dç tous.lqs
deux, i _
Avant l’enlevement d'Éleonorq,beaucoup d aut.nn
-·. »,····'.··’ ,- ... ...
ebon , •dan.i des ruines près de la demeure de maitresse.
Ceftsitôme, .dont l'apparition donne.lieu à
plusieurs teenes singulières, an,nonce > Vivaldi dîf-
Je rente s ebotesqui doivent arriver« ou nui k sont
déjà i il lui apprend cet enkvemcnt lui mérite,
A force de recherches Vivaldi «parvint à découvrir
ferme Èléohore. Parle Secours d’une bonne religieuse
rjui avaitjris pour elle une tendresse mfrnie^ par celui
d'un jeune moine que Vivaldi gagne à prix d'argent,
enfin , par .l'effet de 1a commisération d'un vifu=t
moine , ÉlépnOJW s enfuit avec ton amant, se réfugie
Cot -gle
' . ( 19 ) ,
mjf qu'dit délire et retarde depuis si loïij-temj.
Afin »n moaitnt où In deux amant sont lui pied»
dti mteh , dam une chapelle solitaire, des archert
vienatnt le* arrêter au nom de la salai e >nqui*rtion,
ÉUonone cil iccuséc d'avoir violé ses vaux de relîjijot
en »'échoppant de ion cloître ; Vivaldi, d'avoir
Cùmznis un SaCriie^e tn enlevant une religieuse : et
It voile >01» qu'Éiéatiarc avait reçu de son amie T
pour favaiifet ta fuite r sett de pièce de conviction.
Jjtlgié la résinante opiniâtre de Vivaldi et du Rdclc
Ptul ion domevique , kl deux imini sont arrêtés et
■si* dânt de ne voiLures. différentes, L'utie conduit
Viv:tdi sur i» route de Rome, et va le livrer à de
véritable· agenr de l'inquisition, qui Je conduisent
dan* le» prison· redoutables de ce tribunal î P autre
i franchit le* Aptnoini, et dépose l'infortunée Éléo- *
! tfore dan* une espece de vieu* château déjer^sur les
bord» de la mtr Adriatique.
Cette étrange habitation ressemble plutôt à un
■ «paire de faite* farouches qu'au dcFruictle pailiblç
de créatures humaine» i la phytiononie du seul
' homme qui l'habite porte l'empreinte du crime, et
si voix rauque a l'accent de la férocité.
C'est le moine Schedoni qui a dirigé tous ce»
coup» ; ce «ont ses agios qui le* ont porté». Pour
1 perdre Vivaldi «ans je compromettre, il Pu dénoncé
» l uiquiiitian : en mtme tems, il a déterminé la
■»arqulse à prononcer la mort de J infoxiynée Éléo-
HOre , ce il l'est chargé, moyennant de» espérances
brillantes de fotsuoe, d'être l'instrument de cet as-
MoïkaU Spaktro ( c'est le nom d* L'affreux concierge,
du cbâtem désert ] pour terminer h choie o'atiend
' Il ·,
C |l> 'gle
a
I I
*
f io ) '
plus que II· présence de Schedonu Ct* aMaSjia subalterne est depuis lonj-tems le- confident et le camp lice de ses crimes t liés l'un i 1 autre par 1 ripât tes afrreux de la scélératesse .la sûreté île tout ki deux leur garantit une mutuelle fidélité : mais Srhe- doni coDserve^ur Spaktro l'ascendant de son génie et de son caractère audacieux. -
Qu'on juge de L'effroi d'Élécnjore au milieu d'une foule d’objets tcrribks, dont la description détaille admirablement tous les efcn. Le poignard et le poi* ton sont toujours devant scs yeux.,.. Son geôlier lui permet de prendre l'air sur le rivage. Elle appeiçoit des pêchçiirs» et forme aussi tôt le pidjfet de s'évader en réclamant leur secours : déjà la demeure de S pilaire et Èpalatro lui-même sont hors de sa vue t qnnnd tout-à-coup un moine d’une stature gîgau- teique et le capuchon rabattu t passe à cûtp d’elle en lui lançant des regards effrayant. C'en Scbedoni. IL passe son chemin , revient sur ses pas ; et dans un .moment où elle tombe à jes genoux , il lui demande d'une voix sombre quel châtiment mérite celle qui a séduit h jeunesse du fi h d'un homme distingué par son rang·. Eléonore voit bien atum q>ie c'est à elle qu'il en veut, er que la perte est jurée. Elle suit en tremblant le moine qui lui ordonne de rentrer dans ta prison.
' Maintenant il s'agit de consommer le crime. Après ■voir loog tems balancé, Spalatio refuse décidément ■a main. Assailli de remords, de. visions stiperiti- tieuscs , fatigué de 1 empire cruel du moine qui semble ne voir en lui que le jouet coupable d< scs pais ions,-il résiste upc fois il leur* srrits funesLes-
P
Gov glc
nri.Jtwl frnn-i
NfW YORK P'JHIjC I IÏJRAR.Y
()
ÏLhcdcai St détermine donc A frapper lui-mîiue le
coup, Cependant un effroi morne dont il ne peut
te défendre , dp vagues impreisicms de pitié nouvelle
potar ion cetur, l'agit cor, le font chanceler· 11 est
'jupîé-s du fit d'Élèonore qui dort proldmlétuenit t
vingt fois il àppjachc'i il recule autant de fois1,
tnfiû , il prend titre tîeknirre résolution x et dans lé
BCnbetii qu’il éclttt ie tntouch&it dc 11 victtrÙd pC A
lui percer le >êîn , ïl 'apperçoit un portrait qti’eilê
y cache religieuse rbrtltt il rc connaît la femme de son
itère , il propre femme , l’infortunée qu’il a taciifiée
â sa cruelle jalouiit. Il réveille tlénnnr«', i] la
tpreilionne 'itftdité ! én0nt il né douté plus qui
celle dont il allait verser k sang ireïort car
il en avait eu uftë cfe son fatal mariage,
Alnn tous ses projets prennent une nouvelle dT*
«c lion. Il a tr&ubhé ju squ’à-prês en tTuntc n d’èié^
ttore et de Vivaldi : il ne tespiTe que pour en astUnr
le mccè», ftknne lui paraît1 plùs facile/ La coriÈnjcede
h marquise lut en fournira tous Jes'BiOyetis;
et quant â Vivaldi , cn. retirant la' dénonciation^ l'oÀ
ti’mra pas grattd peine1 à Tarrai*hef d« cachots de
[‘aifieux tribunal. Il sé fait connaître a Éléonore pour
lùn pçre, -et' ie1 hâte de l’enléVer dp la demeure de
Spahtio, pôuc 1a reconduire à Naples dans un cou*
Vent dont h supérieure la coonsît dès lonj-tems, et
la chérit Comcnè ¡s fille, , '
La route est mSrquée par quelques évènement qui -
se vqat à développer de plus en plut le caracterè
de Schedonî, IJ s’est élevé quelques querelles entré
lui et Spalatto : il est échappé des menaces à ce der*
bief. Dans les wazarcé d’un vient château délaissé,
* *
KCWYOHK PUBLIC LFBHABT
( ” l·
çp Içtvoyvgcms s'arrêtent un instant pour, prends
du repos, Spahtro, que le moine, avait renroyi ( se
montre tomi-coup Je moine 1« poursuit, et lui tirs
wu epup de. pistolet. tient iJ,.Ifl bl«s>· gs re ve essqt-f
te lendemain avant de Épnj’édiçr spn, gqidc.qm didt
refaire le même chqminit il rîjtpf duri «uic» «rty i
poisonnÉ , pp en frapper Splalu}, le rancori i
et dao) l'espoir qu'il 4« I* !
pit le ^eprede fta ave« le Vri]pM h*
¿çt'it. ., 11f1 ,.· f „ . ■ - ■ .,1
Qu tique j j^urs 1 prit tou s^iyée dfcntle {Of'pPft
(U Napl^j , jjlép^ttle, <Jç ho al y; m d’y voir ¡prijtp ;
;on 4Wiie du pou, y eut des mo^tagnei»' Uoe vieilÎf *
domestique , attache« dis l^ng-tcrns 1 lign^çf
Bianki , recoutrait la rçligieu^^ püçu| la ratrt df sa ■
jeune maîtres^. Les transports dq joie iontextièiHi^ *
de part et d'anLre. SiiyïK dévoile^ it Çiéqapre ttçs criipM 1
^e son depnïqr .épjoirx , Oliqiai le nota de
mctc) lui apprend qu'il ^'çi| parut wn per«v0M9 ■
jpn o^cle. ¿léojtXtf qui,u’a .i^nti pour Iqi. qu’ira !
froid rftpcttjj aijpcj hi^n autant hù tçnh dt pim
|ain. * i . ! . , :
Cependant elle u*<t i*imf reçu.dq nouvelles de lui
depuis soy avivée À .Hiplps.,11 wj?it prrtsnU de Ii4
¿GTÛe^ÇC sifeijr|t itounc Cl contriUa ¿¡lé&nore. tUe
se hasarde, malgré ses exprttsci dffenxet, i faire par*
JVC ni/ UQ'billet au nKiuasccrc ..dtl Sgiritû Sjutio. Ç)n lui
jenvoi,ç soin billet , ti Je çoumbïmÎpqtraire r^jjipOiW
ijue le jnt^üC cK ibactit pour un pèlerinage. , -
Pendant ce tcmsT l'affairt du Vivaldi pie*il une
iïa$utyqfç,iqanivrc clairs le%, pri^^ de J '¡a qui» 4e**
Gûi iilc
. ( «■* )‘. . ■ Jl a trinivi pattai ki familiers du trîbuiial uh autre ancien agent de Schedarli, le mime moine. Îîüf lui &iait dea prèdi et iòni lì justes dan» Ics ruine« ptèn de h màijóii d'Élèbpere. il a crû Je reconnaître, Ìimptiì, ¿‘èÌÌ ainsi qufc sç nómme lë mûiBc T l’a lettoni» hii-mêriie parfaitement.!’ 1 ' . " '
’ itaus hé noui ari Été reni point »urJe iatifc'a'u dès piiióni dé l j'ttqüiiiÎÎoâï lur ceïui de» forme's sub-' bltricdtJ lÀsüËèi', et ¿li f*ippâretï Imposant et ter- ¿bU de 'tèi jùgemèrii :' fil iòni Ira c ci tJé^riiain de* iijlré? Stài* nous Aôüï ’iûtnôris 1 marquer Ta strie ¿éi éyêàeiiréüL ' ■ ti-, ■·
îiitipari né respire "rfiaintènant que" "haine contre. Siïièdoni, II ittnt troùvfcr ÿivaltfi dans'ibti cachot; emploie tous lés ih'oylni piasi tiles pour Trapper ¿agination du ina tH eu reni prisonnier ! etdauiunc espece d apparition nocturne, il lut arçonne , en quelque sorte au nom des pùisMaccs tapiric\ircs Je cféùoncèr Schedarli en citant comme témoinle cbntajtcür des P édite ni boite A qui li farne nie scénç* du etinfe/ifonûii t»é arrivée.1 A-ped^rS? v'^rs41 te' tfiimt redis , il inehrt dins les bûpit'iux. de jloine^ifés liiîtes d'i»nie btalsurt d'atiné à feu, uti taeîitàt’ ipiì^ filtres tevétatioui horrible s: ce scélérat CitSpïlà- iro. Tous ki trim« de Schedooi soiït dcùtftiÌ'éÈV li-foîs et de toutes parts. L‘inquisition lecite'1 ion' tribunal; l’ordre est donné de l'arrêter ? if L«r dans lu taime^prìsóii Où'its furéùr» orit^predÎpft/ Vivaldi. -r - *V ■ h 1
t’instrttçtion de stin àffaïri né piêsehrii pis1 Jîa ¿oindre TÜflltdlté ; fi tiè' éntUrb tfu comte'd^flrùno
; ■ ■ B 4 ■ -
UlqihïMty GOMglC
. E
( H )
i8 déploie devint wi jugos> ç'ejtune jqïu non in· terjUmpue de forfait*. · .· - ,
Jlai$ il a déçûuvçrt £ampart .parmi Les sp^ctatcuis du jugement t il reconnaît sans peine h ïfiïin qui î* copdyil· à h ruinej et dans lo poncent méase où la I en fonce fatale lui a^fo pr'onoycéç , .11 ¡a ^nédifo de bouve!Ifi penge^cei ; »on^^cfere.ira,pl^cb41b »’mï par amolli même pap5 wp yf<*ordj, ¡S^æçp^ant rinitrucyp^ du pwc6, ji-/^Tij Yrojih 1 £ ¿açf» ¿W'· lente de quelque» léjpdfii^ gnç foi**3 map^rr^Lf. L il reprend tout »en cçura^ç Îr?$ V CrQcl,-U}?.poifotl, 'subtil qu’il porte toujours dam le» pli|t dç.içjyyêie« ' inçu», le *0 ultra it à Ja tpçjt i^nopÿiniçu»« de l'.ictf3’ faud trouve atiyj (e qnoy^n d'crppoi»pnner Zam* pari, dont il contemple ftscorç avec ^¿Ijcct l'agep·«, et Itf cçnyuhipnt en, reg.djiju.Jiy-même |e -dejnie^ touffle, L'auteur, a traçç cq.jaldcaijj. d\i}ç.;m^uàere au-dpMni de tout ¿loge. , ' ■' . '
Sur Ce» entrçhitps la marquise meurt. Qapablq.dq, te iau»|r entr^iüct <hp» elle ’·■ JXï.t|9F
, dfon mpportep fo »auyenir, ley agiptioni de la comciente ojùt miué iourderpint (es forces, et l'ont ■ jçtfoe dîM UTO maladie figuë^onç h fin a toute qp* tierç _éR livrée aux terreur« de Ja supeptirian. A^aat d'sapjrq· L elle a f*H au iharqgi* dej révéhtipni af-. irtuif»,, Di)n autre côté, ce dernier ¿toqué de la dis^arutîqn de son Ms, alarmé de sa longue absertcq, < tteMÀ, de voir »e* tort» du rnêiye mil. Ce n'eat pim un Juge lève tet t est un pere tendre , dont Le prey skier .bpsoin est dç retrouver uo enfant chéri, £dcfo PtuL que ion tqailrc à fou ce d'argent a fait ¿vidçr de* priions de l'inquisition, vient apprendre
f
Got igle
{ *5 )
i tt pere dérolé leur» aven turereo corn une». Vnli.lt marquis qnî part, « vole à Rome, muni de tout lu moyen» de crédit et d’argeo: pour ttrachcr m proie lu perfide tribunal.
Mail le coût» naturel de» choie« a plut fuit qne top», »ci effort·. L’innocence dujcuDe Vivaldi est reconnue : il est eut» en liberté. Einapprenaût de lui que la maîtresse en fille \lu comte de Bruno, do ntl II mémoire reste souillée de tant de le trnt-r
qaii réjate plus foiremca» encore au paanaje 4e **»■_ fils avec elle. Un jenüment d'bonnei»r , pim fondé du mc^aj qut ¡'orgueil dd-la mistante « combat unie» kl émût ion* de ion i®ur paternel, et k jeuji< homme est encore prêt qu’muni m^lheureui que dam ton cachpt, Cependant , i p einc »ont-ils arp\ès i. U 3 pic s * que k véritable mystère de La nai’S-mcv d'ÈLéonore se découvre. Tpptet toi difli cubés, qisi. s'opposaient au bonheur de» deua amans sopt apt plan íes : leur amour ast poglacié par Je plus dotai hymen » et il* recueillent e^u le pria de Jeur vertu^ da lç vi cousu oie ci de Içm t épiouvé dan»
de longues et dure* adversité·. /- t f _ ,
Tel est k fond »ur lequel madame RudcliÎTc a su té pan dre une foui« de bc^l+k’d'uii ordre »UpéciçtUi. des descriptions de la nature. riche» tt hrijlantes, des ntuatipti» et ^ti événement de détail Ltéi-aLtacbaasf dci peintures fortes et sombre» ; par-tour un intcilt vif qui n*tt dç la suite de» fàici -> et, et que nous prisons plu» que tout le relie , les traits vigoureuse» ment prononces d’un caractère (celui de Schcdoui} qui ne p¡tttitrai» pas indigne du pinceau du D^ntf , de fiïiakc»peitr ou de Rjclinrdoa.
Gu gle
UC
< *· £ . ■
A tait dt JuWW ilb^es, qu'il sous ^oït permis dt
joindre quelque« remarques; elle* portent peut-être
plutôt fur te geflïe même qrrtt lut l'ei ¿cation dé
l’ouvrage. ' .
- L«J de*ctip tintas iiOql y paraissent ptodi jUén ;
üteutcÆ abuse dt job aW t sfkirJéi btatttÉs M ,
te tiaiure i ich teut «nteiStmeiit n'en aSalblii pssst^
teméut i’ÎBtpîrtsio^ , jl nuit int-raut l là rapidité dd
*é«t rtil'raltrïr, i
La parti« drimnil^ne en «rnttfct fritte t prtsÇaè
feujutiif longMt et ttrjtiïntt.
On a txioin de méhagèr fait* habilement lès ti·
Hraa* «Æaym H ctürii ï qüand Hl tre iont pi*
«ittftiét «vit des tableaux d’nn lotit! Retire , ib ,
»'aftih[iment ttititutUeiftent-, ôu lestent bitiitôt fi* ‘
*àglriïti&n. Ce derhiet sen tnntnt tir celui que ndtrt j
v âratii épranté plWsieuH fèis dàtrt hltc-ture des ttmi
rrq*ahs de tfeidaifat RïiWlii>. - r
qui trait dcà Mces «t:cfa bbjftf
hrtf<Hthhin4s ,.rtt «tiéfte dont bn doit fa'iTC ttfage ·
Wie It pin?» de têtière. <3ei éitelJ, tii quelque ièrfe -
«uper&titieuiT qui sont produits par des Tuoyenâ nimtsis.
jëtwtsf «fiie teinte de puérilité sur tel hêtos ;
dit torts» dont l’imtgîftkiHn s’est hisiée "subjuguer
y>t«ut ; «t quand ler letteur en dècoime la «éritüble
ronKt, il ■détietet presque fttëecrtitent de luijntaè
p&ür les avoir pawtgès. r _
EftfiA, ïious ne croyons pas que les ‘récits rf'évë- t
. ne métis, hors du tours ordinaire des choses, puissent
itte d'un intérêt bien utile et blets durable : ls monte
fart heaueoûp mieux du tableau réel de la vin
humaine t vt s'il faut piusd’nb set vauen,dé ifatluré
( V ) -
« de goût pour 1è tracer. le Jfctelr aussi y rePfoift
tans cesie , et toujours avec un nouveau plaïtiri de
qii tic tau rail avoir lieu pour cds image! forcée»
prises liant une nature pifiqu’awWrtùiaiïl hflâgfr
>»ru. i ,i i- j r- 5iliov ' '-■■■.>
.La tradlitfioü du tOm.iTi qui fait Ifr iijjat <Jt é*
artîdi .TàéthU, soàtplitj d'riM rtppÿtt, IdillÜ I'aüîiF·
fleodu publie. Elle est f>ài*têüi agréable Kt failli I
ttilè e» «diw& qiedq’ütfaw d’tfné1*tlfegâtittf Me tfi
délixatt, (fui dtafti-16 tpj<iuPttur h Mftültlt
la plus heureuM de Wnrii 4 «î quand *d apprend
que ¡M tordil¿leur ïH on<fdltfriW Jelltid nkftible ,
jtrigtTiit aux agaimmi de eAi itfai de dtf ton'¿fÿ*\
tout les tairas qui U* «MbfehikMftt eitoie'i tdn# IA
foits. qoi perpétircm itur piiiiatido t ¡il èn taffog,
•bis qiM Etnrirti 4e> «tte $Oil pli btSU»
«OpDUjMMJi J, ‘ f.‘ .
. ■ t / i'I . i r* t ■ ‘ - ■ ·
------- --------------------------------------------------■ r.
T N i T i T U T H AT 1 Ô tt A t '
,.'·...; , .. ■ <■ : - : - .i. , . ■ ■ - i ■■·
DH SCltKlS B T AWTBi
r , > «. · . · - · r
di lu tlAin dti Sàetcu ntrtUf et j/flitiques, ptnduni
it trimutre de l'an V; Lsbvî<Wf< i
T . : ' 1 Lit cit. De haie de Sales a lu nù mémoire-imitai é >
P« entrai fuiftil marchtr tùui les GountrntMns
fie l'uKÎHT'ii 1
L’atrteur iflort que |i le gtniehiimmi paru jusqu1!
paient mal gouvernai c'wt qui Ici république!, et
ccccxûJ« nrAuirohi·»^ -crut petit primiÿd 4*
Z
^-■’¡Ù'I ■ '""Il
NEW ï ûn.K PUm.lC I HRAFV
{ tS )
*'i*bhr , et qu'plies oxir fait de cet cjo s.mc politi Lpe
}a bâte de leur droit des. gens. · ;
: Cependant coni nie tout les gnuvejriemen» agiaieü
et réagissent nécessaire meut les un» sur les luire*, iti
onttous le devoir commun de concourir au bonheur
général·; c'est cef, qui D'est que l? noratc,
4-JC l’auteur resjaide comme une- re speco de icmom
¿entrai qui He et hit rnarcher ¿toutes les msctan» |
jgobtiques de l’univers. fàe dkigé de
■paniere qu'aina û^tionBepjit jatnirt diuuger cette
Armonie raofs.lc,Hdpf gQU;YCTnedaepr. ' 7 *1 L
r Le cit, Baudin * hi ftDiuémoire styjtot pour titre r
jy< F origini di ialfii^ jt todiijiiMion , dot» différente
finteti » (f du itflt iui tnn/vienb'. r > tt 1 : ;
Le tiL Dttpo&t (de. NemoùrsJ i'cit proposé, data '
un qsé mote», sut 1*· prOpiganood«* bonnes etide| a
mauvaises actions, de prouvci, par 1æ aiaonnemeati
l'observation et Percentif>!e , qu'aucune action u'cit ;
absolument ïsô!£Friqut toutes celtes qùi'ï'iljt bountl
les font, une heureuse suite; d'au très bonnes actions, ]
de même que xelles qui sonr mauvaise* , enfantent
une inévitable série de maux.
Le même membri à lu das observations sur lei
carnei qu'iì croù tte^óir empichcr d obieìiir de Si·*
Dorningue ,des rctaiTrs c ossidi rabici;. Gei deux mop
ceaìit ont eie diapiimés. ■ *
Lei matte/» d'éconóniie poliiique soncceliti qui
■ tmbleitt offrir trn bui d'uii 'iié p oblique pljs direte
Elite inspi reati ce titrt un vii totérét ita classe.
. Le est. Rader» a lu troia tocttot c» qui appartiti*
«ent 4 rette scìeqct ìm portasi le. -Il y mite l£i quel*
■ ■·■· Gùì ^le O'inlMl trem
NEW YORK PU8ÜC LIBRARE
f ’9 )
lions soi vantes. — dis empTWtlf publia
sur tt prix dti marcf^ndùes tl dts saiairti * — {JuiCr Vfni Us tfffis dej tmp*wtà sur lt faux de r intérêt f — Un £f/it dtil-il ni jamais rtmbouritr sts dittei ? '
i Les bornes dansUiq utiles nout tommes obligés de nous je s serrer ut permé tient pi* d'expoier ici vues <t les résultat! de tes trois méinoirei qui seront ton. Ujg plus tard pat la ptibhraliort des travaux de J'iùi* mut,· L'objet particulier du dernier est de réfuter l^spirion de trois écrivains politique», qui, par de* rais q ri s'différentes, ont voulu établir, comme prin- -ipe.q u’un ÊuLjae doit pmaii le libérer de set dette* <oa exigible», nuùl mime qu'il doit souvent emprunter, plutôt qu'imposer, pour payer scs dépense* Qïdiuairet. Gts écrivains sont Cisaûx , Hocart de Çoubroo *C Cranfort. Le CÏt. RtrdeicT, en combat·* tant Ici trieurs su; lesquelles chacun d'eui a fondé la doctrine, recueille en même teoi* et met tn réserve, po*r lu science économique , plusieurs objer-
!.. *■ .* varions propre* i l'éclairer.
La classe a entendu aussi nn cüai du cil* Tayllerand rnr les avantage* à retirer de colonie» nouvelles (Lu* les circonstances présente·. Elle a choisi ce morceau pour faire partie de» lectures de cette séance.
Un Empire immense , dont la puissance et la cüh- sidération récentes épouvantent quelque* nations j qui n'est, pour d'autres, qu'un coiouc qui a plus de
■ .
taille que de ÎOîlC tcellc ; mais qui n'en est pas moins pour 1 Europe nu objet digne d'attention , la Russie, a fixé, depuis un derni-siede » celle des écrivains liinçuù.
Le cii. Lévesque qui a fait une étude profond* d<
Go· 'glç
i'.VTÛSKPLBiJC ÜBRARr
ilwi
pt 1'j ¿criien a to ¿la *1««· tJ· wait
jjKji c tut nqi inc .antics relaiiotif avcc etttc pujfci
stance. 'Aucttne n -Lon 4« continent p'cd a »«¡»J cm
■vec la Francet justp/au rpgne dn Cisr Pierrp ler. Li
4Qpimcifccnt iefc relation* rncdiroci, <i <^i U
s’ar re te Fautfor J J nienaoirc.
,Unq jin jiiiidfi L<4it^ctc a Louis k.-EMbonnaire^
av IX . si«iG> -*r t[ne advance in time, tvaie ewit ,
XI ", lied·. aife.E be qoi de France Henri (·». (jut
<5^0115^ la f>Ue 4’iirl wiavetain. miH, QH%nte>-
(¡MWHit de H-i'lptt ciinjjoeretain WM JdcjuilSL
QflUq.ne (j ace dune if gal ¡too envoy ¿a par Ltnip XJffc
m pern du £tvuwc (Saar Pierre l'T<; yqili taut let
rippotu d.ca «Jeu* vaMop« 4am r«paca d’erwue*
<y>o atxs, . - . . .
La claiac a ent crick cinqn^cmoircedu div Antjutril,
<pi uppurticqntm a UH® (iii* 4« UavaiM.hMl<uiqa«i
doflt 4 s'oeoape, ■ » . -
i Le premier cm w let Gauloi^^les.Govninaj tilt*
1 a /
Francs. ’ .
Lesecand, sur la c aajuration dot Gnccpaee dtim
Us, factions, de Marius, et de Sy 111·
Le traiiieme eji c,o»pusc de nqtet ea^rkiiiaire d*
Suede, ■ ■ ' .
Le qpauieme trait.«,dei. droits de Miiic-THaTese
4'Amrkbc, fcnimc dn LoutsXlV.ctde h.paUd Air
IiaChspelle»
Le dqrnier e.il sox h paljc dc.Ri&widL
■ H y a long-ttiijs qu.oH a pu nbiervor c«oibr» pen
4« fruit 1’oji retire de i’histaijo peur· le gouverwment
des Tja'rtQns, C’cn rana dome cn partic 1* fa“«
4w tMltdtJU 4ui d< ripproc twit pas ajmeJct effew
NEW TOR· PUBLIC LLRRARY
, (31 ’
¿ci ciupet, tt qui m comparent potfii les resultati le rit, Anqiiclil 4 çtmcUé à atteindre tt but eu tav tint le parallele de la fia du XVIIe. sied* tt de 11 fin du XVIIIe. Lei éwénemen» diplomatiques et.mili- uïreide tel deux époques lent d'uwe rcwetqblvic» happant«.'A U fin du XVIIe. sicjzk , tomme i H 6» 4u XVlHrt,hU guerre a conimen.cé eüire 1a Franc« Et l'Europe pir deux c où fède rati an i, dont les.candi? fions frmdamcntnlei ont été tenues fort secrettes , dantUtemi, »avoir b Ligue d'Ausbautgoi 1» toajirioa de Pilniia en 1740.
Pandjnt Ira armées çi-ge-çJ-gV^S-gft et 97 des deux siècles, l’Eurap* a été désolée par la guerre, par tint coaliiiüD. - ..
LouisXIV dirupi» lcpc<ulU4i d’Auibourg e»fiâiMÿ' tint i/piréc avec le duc de Savoie ; 1« pri« fait« par la B ¿public] né Française arec un dei de ce prince a été fune des premier·» dillocutiçnr de ta coalition de Pilnitx.
A h 6n de 16^6 , il ne reitajt plu» de 1« ligua d'Auibourg que f Allemagne et VAuglctene qui sou- timieoi avec quelque vigueur la gutirti contre U Ftanc<> Il en. a été de même tn 17 j6. _
Les rictoirci des fiançai»engagèrent ce» deunpuù« untesi demander un congrès quj »'assembla et» 1697 àRnwkk, et dura six Pipi», L'mteur delire, que lu confé e ite» qui vont »'ouvrir à Lille soient mois« longue·« et piocuitnt une paix plu» solide· C'est 1« vQti de tou*, cem qui aiowt ÙHtcrccMQt P fumati i té et h ELpoblique.
Le ciu buacUç « piòvati. la. classe qu'il y avait dan» h Si.-JMafC L Vcpisa plusieurs
a* 1
Got gk
(ii )
carte» marfusiri tes qui re p ré £ entent JVtit dii coìr* naissancesgéographique*, avant la découverte du cap de Bomie-Esperani c. .
h On tait que 1« Véoîtteüj ont fait" pendant long- tema; et presque seuls,, tout le commerce du Levanti qu ili ont cherché â pénétre;, par tetre, dai» les par-1 lies orientale* de l'Asie où rj était paisible de commercer, ainsi que danî l'in érïeux de l'Afrique dont le commerce a beaucoup coriiiibné t les errichïT-
-
La cil. Busche e» cvdc'ui que Ton pourrait trotate r 1 Venise, soit sur des cffrtei manuscrites , géo·* graphique* ou maritici , soit daut des relations de voyages, des retaleigutniuns iré^précteiix sur i'inté- rieur si peu connu de l’Afrique. ¡¡désiré, pour h propagation des conti absence* utiles, et pour éclairer l’hiitoire, qu'il en soit dcrhindé des coptes ou des calques cxîci*.
' Le cit.DóiJiiaiest, mentire de la premiere classe i donné aussi à la sccoibde des renseigne meus sut d’autres cartes donc il a: eu cpnnaissancE à Venise-
Plusie urs membres de la classé ont publié, pendant Je dernier tri mes üe,de* ouv rage* qu ils lui ont offert'; savoir, Dupont ( de Ncrnouts J sa P kit ampliti de fimi- fin; Kcveillerc Lcpaux, un AÎcrniiirr r-ur tes Cultlt,' lu Cèrimonies civiles ou leeFêles uafit nales; Koch , membre utac|j , VAbrigi de iki> toite des traiti! di pii* enlrt les puissahcei de FEurep e, depuis la paix de 'Wettphalie.
-
Nous devons ajouter à tes anriouces .celle désir- cherches ctiies et intéressantes que'fùnr deujt de nos membres Volley, dal» fAmébique icptentrionale ; et Reinhard , dan» le nord de l'Allemugne. Des dé' loi II· de leurs CO rr capoti Jinctf pd*nBés par Grégoire,
promettent
GO· >gle
. ( JJ )
promettent une rélolle prèti« tue pour le» science!
murales et politique*. -
La ciane a terminé les travaux du trimestre per
l'tunitn de) nrêmoiret envoyés au concours ouvert
iur une questiop d’ironûfHÎ* politique. Rot de ter v*
rtndrt compre da résultat dot et ewitaitn.
POÉSIE.
In not the earth.
Wkh viroiu H*lûj crtlfum,, |h« i-ir
kpltR&h'd , and i:l thru *i ah* tMMHJMi
To renne iw4 play before lh« ? KjaowM thou not -
Tbeii langidaffl and their wiy· ? They *ho know ,
And tcU40 n&l l CMkNOrptlUy 3 with thn«
Fifid pirtnfte,,* hUl. Lô*T+ ifir. Vnr> v. JT«.
hbltsdeMtNCiJVi-NifiKNûis, pubiirit par fauieur * avft
ettlt épigraphe .· ■ . . Ut si otcüpîti pro Fui mus allquid
civibut tiostris j prciimu* etiam, si posiimu*
oüosi. ClCiR- Tuicul. Jib. I, Deux velumtj lù-8*.
Jaifwt tfopaget, tl portrait de fauteur ; prix, broeki*
6 Iru. jî fdrir , de l'imprimerie de DtirtT jeune;
et Ji ireuvt (hei Fvctts* libraire* rue det Mathurim ,
mûri en de Client,
r i 1 M 1 E I l X T l U T.
Lit animant qui ne parai tient exister que pour ta'
plier i notre service domestique , et pour charmer
■01 ennui· , dam le plaisir soit de h chas*? (
Soit de la table ; ¡'Apologue les fait servir à un
but plot relevé, plu* noble, et bien plui utile-,!
Ti« XXX, C
Lihjii .n: fcv
-, . . ■
ftlyî de imîtiî inftraîre, de ijùiis Cofriçtj·, de noiit rendre meUlvuri et plus heureux, Aussi la fontaine, l'homme .du monde qui- mieux que personne cotl· paissait tous ks avantager de l’Apolngue. et peintre , pub|üçaç des ^rurn^tK, connue «depuis BuFon en i
Été rtiistorieni çe peinte fidtk dt Jkprs mceiirs.ds leurs vices, de leurs ruses, de1 leurs passion«, de leurs «ertu+, e'cetwit avec recourra h su rite, en padicr de son invention :
L'Apologue est un don qui vient des inunorteh 1
En essayant de cpuiii la mjmt carrière , le citoyen Ni ver n ois a a&uti toute la lâche qu'il allait s'impo-
L ICI
Je veux initnjjh* eû amusant,
I" partitidfit-jx (■ Pe«I. liy. L J
ajoute-t-iî avec modestie ? et cette crainte n'est pat déplacée. En effet, ?prèi le mérite inestimable des fables de la Fontaine, et le pornbre considérable des autres fables qtji les ont suivies (dix mille peut-être ' aujourd'hui [jjj , il était courageux de hasarder rk nom donner un nouveau Recueil <n douze livres, qui pftl Se faire.lire encore après elles avec intérêt, a r
.■ T , r ¡a . I I··*
(1) Dis 1771 , 1 1» Ên du i· Tablier Français , qü El à* St dei meilleures Edile» depui» la Taquine'1, Pari», Lotun >1 jeune , jj volume in-lf de cette mênit année; on lisait uti analogue de cent fabulistes français. Qu'on ajoute à touttl leutf tables connüas une multitude d'autre» anonyme». ri» pstidups dans les journaux depuq uu «iecle, et l'on ne l'êiei- gntrg pf» du nombre foiifjdérebk que voua arous pu avau-
1 |n id.j
.Go glc
NTiVHJfl» PUBLIC LtBRARY
Lt nouveau bbnlpitt: a inveaté plu* dr li.moitié ieatisijet*. É*op«, Pdpay-âadi. LocLjnm, Leiiia$, jtabilloni lui en ont fourni quelque)-uni , inai* en Eici-petît pombte* Lep’lui ibuvent, t'est un mût de Planque , -d« Cicéron·,’ ¿o idiicAurcle „ Pline , Wuü, du Specííítpr Ân^aii ptd aurçei journiM,etc. qui 1 frit naître à l'auteur 1 idée I* table. ,
Lî Font ai nç avait dit , et pouvait dut tu partant de tûQ terni ; . ,
Ce cliJBrp rte te peut tellement moitwnnet
Q«e lu dricieif venu* n y QOuMtii fc glaner :
U Feinte etltitipay) plein de terrrs drtertci.
Mail aujourd'hui te JaFontaioc revi end rait ¡uJ-mémc qu'il parlerait petit-ítrn dilFôemmeni- Et puis aujourd'hui, que 1* langue Iranqrisej'eit.b&iu.cpqp cent trie et perfectionnée 4 et que plui cOjquctkc.çt plut dédaigneuse , elle rejette 44 nOflabí* da w/vieux non , de ce* ancLcaneJ>tourmuei *i*ku*jeia îttapc , et qui fai (aient un dei principa» nmtmeptd «don te; l'jjuurd'bu), la uj|v«tB du paie de J'ApoLogbe -taan- çaii, trouverait peut-être bien dp* contrariété* dam ctrie carrière uou^eiie eu quelque lotte, alors beaucoup mtsin* icmée ¿¿pitiés cl de iliOEcultéir,C’est -
dani ce* circouttauCei, que notre F^bulütp p|togé-· ■rite, à la prière de ses arçii . qse faijc ipiprimer »n ficcutili et que pouycllc ÇnteUe, tuian^ il *e montre dm« çel^e ïtaac tpér^lf ujc , et y remponc quelque* avantage* iur un nombre d* *e* rivaux. Un nombre de détail* pria {à et 11, ta- ■mt voir «pJC’ta rfto**<Mfli“E»bhuk*ro · ta ron^tawur-
C t
Go gle
PUBl
Dure et lei gricçi du genre; qu’on y trouve de Ii
posait et une morale fine , ingénie ut e et profonde«
— / ·’ * " . · ■
Cm*J1f dit a Ht qui dtmurtfit ww tder dt U ntdNire
du Canimr, ■ ■
Un monarque était pere. Être pere , être roi,
Cene charge n’eat p»> petite : '
ta ce* déni emploi* , telon moi ,
Exercent bien qui l'en acquitte.
t Lie. fl, Jti. 1.
Un *xv»t de P antiquité
Était bouffi de Vanité.
Noua liion* que jadi* en Crece
On *n voyait de cette eipce·.
< · £jv. Xil ,fab. 11.
Un étranger firtmx ,
Vêtu d'un habit ■> mttqain
Cour édita de vire i
’ A le «roquer, coma* é médire ,
lu tel pay* on e»t en clin-
Ma» lui, Pair noble ( et rempli de iigeue ,
Au pied du trône arrive. «..
(1. lù.llljib.r.
f · ■ . *
Il avait {le pere ) la méthode enquiit
De IÜMV frire une x>iti»t,
Sur-tont quand c'était *ou ici yeux :
La réprimandé enruitc a plu de frire ,
El U ItfOn profile mieux-
’>-·■■ ' ‘ lie. xi4jm. ri.
’ e t ■ I * I ·
Bum le* an:nkJWt pûjd^turj, on aime cette double
Go‘ ÿle
ptictur», d’apïéi h nature du singe * et de &o»
mtcurj, 1
I '..u.... h■.-■■
tJFWVCJHK PUBLIC LIBRARY
r ,
Après lui < le Singe, par h ,
Ou plutôt il gesiitula t , .
Fili chacnu la reverente, ,
Apportant lei gratti dt France,
Oa s’ep piquant, du moles* il avari Ih basi airi ,
Figurait quelque* pas de dame,
Penchait la téle de trave«;
Il Joignait »ème avec taçraûieiite... ’
th. n./ti.xjr.
Le cinge français de notre FabuEite me rappelle
Jet genti lie itti du linge italien de Pif flotti, qui ont
leur agrément. Volti un pettate d« Mttt fable italienne
: "
Tafor, gp ïn ca*· il Medirtt apparia
Cod passa grave, c confronte rugo»·
Il traditoti a tin tratto gli ripìa .
L'autore vol partitile* mietiti« , '
■ E gli rapi* ebu Miti· eonttguetu, ' ·
Tutta la graviti , catti· la micnia. -
Bello era pesci* il linimlo orò Ito *
Delia parrucca atta·* , in aria metta
Avvicinarsi al letta dei rdalato« 1
Tastare il petto, e poi crollar li tei Li ;
Farei che * farti ài buon medica eguale —
Mane»»« sol la Laurea Dottorale. 4 . .
Poi, xm/.
Ün atra leur du jardinajc
Était fort manvaii jardinier*
Amxieor, dan* le beau bagage,
X C 3
Go >gle
. Vei* dîje _ ep franc* \ uç-ü^riif
Qui n’i pûiai Liit d'âpprtniijisagE, .
La réflexion, dma/iur daW/i'iino.Asn^sg'E, *tt*.est
excellente.
Dans le début de la fable »uivaûie\ d'ü IiViM h de
; iliVi-U :>îi ’> . ■ : . . . j .i '.
Un Lièvre ¿tait le auiHantuàiaijâ'.l ■ . i .ztf ■ ’ .
Qg\ /ùii rtr Iwtew^ ronde :
Peu d'esprit, maif c« a r loyal ,
■' i 1 mitpn Ut it h! ,·' ’■! -1
J-' 'ti ¡Wil’àrflllilet¿41:1e iw*îftrtr ■ . "!> . ;. P-Jt» j’i-JJ '.,■ -?i!
- 1 BiJoiit'Jcjttiicuii Jbn^ûytis , i./ : , ,j.: . [d 7:
Ce système est pure semist. ♦. ■ ; ■ , ,'il
je crois, pjeferablc i ror'i^lnat anglaial '" ' 1 T
’ ■ , Eii:*· ..It ■ > J- t . . Ju,
friendship ( like loy*t i» . >.,.. ,i 1\ ■
Unless lo one you «itaji*rflatrit,’ . .. ' 1 , . /
The Mi, whom mery.faihtr^tAw:^. l; . , . ’
Haih seldom know* tfiller!iiiftttl r : -i : 1
*Tii ihns in friendships ; yriigr d<pttJ- . .r,., ;
On many, rarely ffientd. ,
■ F<nÀ Ji A I f
st n’a pas su se filer lussent objet. L'enfant de fhiitun pères *
h fliri parJ.ige leur affection tt rte cûjutiiJirtf ¿triai la Un^rejst pasi
iiraeife. Il en e*x de même jsp· ami t lé t ceux qui.pré tendent
ts i plusieurs amis, fareEnuupeD-oJvuD seul- h /
Got ÿk'
1 »il
Danjla fable pti parle, obt an»t te tê&tul··
tiûn du cûnteujl’ ' ' ’
L .
Vaiîi ce C|âc je ne iiin pbînt.
El je laisse <u loeteDT à dêbrwilUi'c^ ■* '
C* que je iiis ·, r’ttt tjiT^ errconi»
-T t
Fout ne pas croire au werveiUrl‘~
Auirts courts détails d'une ïlitttvn pûét-rqnt erpitiü’
■ 11 reïqtte. ■ ' -
, ■· ' . P I ■ , ■ ! ■ | ,.
La fable de la Faisant et de la Perdrix nqui offt^dans
ce gente, les vers lüivani. |
Tont-À-cojap teqcicNrinrtfle , ' . ..
Et triHsunt d’a.ffreuieiclJirté·,· . ■ .
It lante d-ia,-foi3 sur la terre,
Avec les flamme· du tonnerre,
Ctuteiùï d'inégalé sufface.
Qui rous le trlücl·lalll·tfeJ^±lglalc^l
Brisent eo tout «ni lie gndi'tti, '
Ei jonchent de dé bris’la place ’ '
Où eroÎBsiiüTt ldi'ddnr de Cét^s ■ " J j‘
Lrtr. X, JÜ5; tfi
entend ¡ci coup; dej combattant
îfcki; dSéutfCe'rfi sè hit'taieit 1 ‘ <
Égfluk defercç1 atnirbleh- que d’irmdres ;
résoairtii-des coup r·'portaient
.FrüfltcoatrefrçMirct mêklui leur· rmturrt,
. ll» Uji.ert)l)rci>yi*Teiit n bien
»
Qu'ils ü’ttmcEt plus ancuti moyeu I
Gck gle □n.pM Itnm
FÆW YORK PUBLIC LIÇF.AFtï
( 4o )
Pua IVulr^ ■ . . ■ ' . :l
Un |ûep lurvient , fpìtint le boa apétrc, :
JLt te* offrant de les d/ba fraiser. , ....
', lk. XJ7. *
la fable du Coq diplomi nt>n& offte encore « pat*, agréable et pittoresque r ■ ■ -■ ■ 1 1
_ s
Coquelicot disposait à son gré
■ D'un joli ttoupeiu de poulettes ;
. Lune *u piote âge dit pré,, '! .,:, ,■.■·,■ , . .
L'autre SU «Îles d*argent, d'aakeef au col dori ,
Toutes jeunes, douces, propre ne i,
Obêiiiiütej et discrètes, ' J* " ' " '
Près de ce sérail trtipiumé 1 1 '
Un pauvre Coq voisin n’a^it peur içutt p»i|ge
Qu'une fernet, pis davantage. t* -
1 * , lis. JT>k fjr|
Le début de la fable le Naufragi est remarquable par une précision rare, ci à la fois poétique. 1
Ua vaisseau chargé richement ■ ;
Tout prit d'abordts au rirsge1.
S'abîma, )· ne lait comment. .
Neptune eut le irôor, Fintoti prit léquipage. i
Ces Ditux s'amusent trop souvent - . -
i * 1 * Xi
A faire entre «tut ud tel partage.
- Liv.irjùi.IX,'
Passoni 1 h Afara^ qui doit être le principal but ¿e F Apologue* Celle de ce* fables est <ιέι^ρύϊΙρ*ο- P hi que , et profondément pensée. Elle devrait être lue , méditée, et *uMo,ut taise en pratique ; Ici gcu- vtTtiati» seraient plu* sages, plus réservés! et lcâgou.- ' ver nés, plus heureux*
. 1 t
niqlri?rii by
Gu -gk
Otluiiîrilhuri
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
Eh cFet, dan» la fable des Afiutfi« déphisient,
Robin donne cette leçon aux plitcuri pòli tique* *
Votre fermier, pone doubler le profit, -
Noua toaddeux foir parati; voua avez plus d'e laine,
El plu« d écui i tuait tou» > dün efntt plaiiie , .
Raiéi juiqu'À la pera , satu ombte da toiwn ,
Nous y pérâsoni par doutai ce '.
Soma lei rigueuti. de furiere caiaon.
Et ailleurs : ■ ■ » ■ ' '
Conquérant «rsuhant; ménage* *cniujets :
Le faible e»t lonquand oa hjppriiire ! ; ’
Duai la ftibft des Bàtajf Ftìmairt, h tneràic «t ën-
Cûre d’un gtand iem: ,l ' r ' '"' 1 '
L'un périt., l'attire uo». 1- *J 1 1J
La irri diti lin fih, «i fotafc d'apologue :
. t; Ce ipè«itN*n&uiWfettir ' ■■
Dn soit cdmniua de tool navire i
Car c'en Ta» qui lei parte et fu Jet csgfonlif,
Selon qu’il« lanni «icoudqjrjt i
Mettons le peuple 1 la place de l’eau , [ ;
Et Le monarque J ç'dfl-d tlt/VaUftiiu i ,
Voiîlle sort deibUtîÜ^.^d i‘> -
i I ■
Gardea-vous d^diqirer «ridupe.
Le vrai grand hoTume est souvintau ba» rang ;
Et tel autre s,
Que par la. plaça qu'il occupe. -·
Nau* tcrmineionj ici les passages de te genre,
pat la maxim e p bilatophique itlivadte , qui fait le
bophenr de la vicdLi sagYT"
■ I / · 1*
i
L'éclSt attiré L’etavît !
Qui disait, cache is ™·*
Diiait uct mot bien «casé.
*..■·».■ >, Google NÉW YORK PUBLIC £1 SHARI
. (, «s >
On 1« paopfMai* , à h tu de Cf i de
poM»< deu^ fable* eaiierci de ce Recueil ¡, ranj ellct allongeraient irçp «t allait' ¿«c*., ^tppdu ; ne Iri rcn*Gv» dorn* au N’< proc^am. Qi> y joindra ^ntl· quet obiervai^Bne urMiquei^vee dc^rapprotlMiHrt*·* et en cela , aa.imi»flatei: *1 dJej pouvaient ctinuiJ huer en quelque chu Je au direipppesent de lTdrt,
On ne croit par le genre'de fApokjgne difficile, cl «ut fable ut le déjrûner du premier?eJtiAtatedi 1 cependant lie« naît ras nu canjawrl· qn'wc excellente. La» déni/, qû oe bc«ae de laawit dotant. Ix geine d'ea. MUPip oie fi, do u^ze lierai ^ur;H font lire avec intérêt, 10 u Recuçjl méf^l’utfûw· d'un journaliste , et b , recorui^jiç^nco^ du publk> Voilà notre excu» pjtnppjp^àJL^çjidM^ deL'cktraü des deux volumes des fableaduciQMitqctntrNivettiuii·
isn.· i" : ib rfJùi. Bs iL< ■ WJ
<»■
-G
i JT f G M>.'-
U. n> - T ; - . y. . s' a >L;t N ubiil rlrmedt m» ÏLK^ i**ie r
Un Butte dat)j >nu te b prodtit^nian aJiuf ot : Pic un tioirieme enfin m force m'en ravie 1
El cependant je tuij mbi-rflÎ'nlï'uW ¿limette.' *"
J~J',L n 1 : ■ ■ -,
' I . J + l·
f *’.
M
i
r
■
ni
log odii'tn'i.'
pe Ijej^UjCftc-Lat,. on m ceupe en morceaux, ïi mi rite on nie v<jit d*** k-nid d** oiuaax,
—■——r"
Fxpliiaiioiu dr/"Énigme il Lûjjp griphe du N4« *·· Le mot d« rÈnigme ett b tofr·;· ■alui dv JLogop'pt* ut Abi, dan* lequel dû uoaxt«tua r-i, t. 1
f "J . - .
Go gle
(43 )
NOUVELLES ÉTRANGÈRES.,
ÉTATS-UNIS D' A M E R I QU F. . ;
1 D* e ■» Nfw-VI trck” , le 17 mai tigI j. ■ I
« « ■ ■ .
Lxchitmbrs de* feprcaaptmx du coagrêe 4 ^dopLé
plusieurs rûalu irons relative* au* moye a* de deità«,
iircswtíi et de la navigation dei Éru*«-Unii; iéi^
|1^î qipptictlel ioni 1, · , . ,
1·. De toru&cr Les ports et havres des ¿lata-U pi *4 ,
1". D^itigocr de» fonds pour armer nu jî fié gatti,
tagpuvtrnerpcrit, et pour augmenter la forer navale,
tq iclwtpnt cùi frégate* et-de* sl<u)p¡ de guerra, ; ,
Í“· Doutâmes le président de* Étal» à employer J*
fait* nrplç x Ix, protection du commence*
4*-- D.'jugmetuer l’état militajre^n,levait un-nom-·
™· ïépmrnt, un corpi d apilledt Cl degétue, tl
flitticun compagnie* dr dra&oat; T ’
5*. D’autoriser le président à former une armée
jrtnri*oire pojif I vÿticjue du.payi ,-eli empeunter
tue certaine tomme sut Le, crédit dps Etats-Unis t
pour subvenir aux dé ptose J que k| cirro usta ru ci
»■Refont t ■ . * *
6a. De défendre pour un rems l'exportation des
tnici et reu tuli ont de marine et de guerre, -
le CoiïiTC de Sirrta-Clira, gouverneur de ta Haft*
e1 F déclaré ani ¿o mura odati j dei correi re* irán*
fifi qui cioñeút dios ces parages, qi?tl m ri trait éut*
* nt mrietr deî lois de La neutrali té à l'égard' dei bâesciti
chargés pour Ja Havane Ota aOrtanl dû te pOftn.
,i" "■■..■ . ■
ihi 19 MM, CC. Pinckney « icfueltemen* eut
Holiiixie ;,F ranch Dans , chefjuge de 1 ém du Mai-r
fcisWM W-.MmîML evoca! de« Euti-Uuifr &K *■ hv ■ .
Go ’gle
■_ /44)
Virginie, JCmt üftmmts envoyés extrtûrdiliâtret et ' ministres plénipotentiaires pour traiter conjointement ou séparément Avec le gouvernement fiançait, ; itirlei diEetends existànscntreles deux République). ■ On présume qu'ils ont aujii des pouvoirs pour négl· 1 citron nouveau traité d'alliance et de commerce, à ■ la satisfaction de h France et à l'avantage des dtm I
pays. ■ ■ ' \ f '
A L L E M A G N E.
• * I
£>î Hambourg , le 15 juillet 179}. ‘ ;
Lt CÏ-devant rai de Pologne se montre dans ta| . Spectacles dr Pétersbourg. 11 en offre un lui-méme qui avertit sans cessé les hommes ambitieux de lim- tahil ■té des grandeurs humaines. Quoi qu'il en soit, 1 on brûle encore à ses1 pieds quelques grains d’encens, et on lui rend quelques honneurs qui peuvent amuser la vanité d’un vieillard qui ne fut pas doué par la nature d’une grancfc énergie de caractère t <t qui dans {eut le cours de sa vie montra plutôt ta qualités d’un courtisan, qui; les vertus d'un chef de mtrôu. On peut en coriclure que ce n'est que depuù qu’il én détrôné, et qu’il grossit La cour de PaulI*., < qu’il est à sa véritable'place, ■■ ■ 1
-
■ ■ · J ■ I ' > I ,
-
Le commerce russe prend chaq* jour des arcroii*
sertie ns sensibles, et cm s’est fondé i croire que ion* peu d'antiéçs il sera parvenu au plus haut degré de splendeur. ,
1/anéantisrcment du papîer-mcmnaié nepeut s’opérer que successivement. S’il était brusqué,il en résulterait néceîsairenicutuue secousse funeste. C'est avec iipc sage lenteur que fondait portée une main rêfoi” mairicesur tout tje qui jc-térusse U fortune publique- LPaul L“1· parait.fe conduire d'après cç principe- Il met de J'ordre..et de 1 économie dajij toutes les parties de l’administratioti , systerqe lde finances qui j rip'estpaï lé plut seVant, mais qui esrin ton te» table- / rriéni le plus sûr, -11 vient d'envoyer au trésorier dÇ Yfimpire , le baroi’ Jwa*owiu , w «taie qui I* "
Goi rgle
( 45)'
tijoini de tenir on compte cuttt de tous les revenu* de l'Eut î d'ivérer avec toin si J*· recette* et le* dépensri t'ctfecuiem lu tems prescrit; qu'elks loue * ici diverses sources de revenu* , et l'ilt »ont (qui employés conformécuçnt à la destination qu'on leur 1 donnée. Djuj le cil où il observerait des désordres, où H «prouverait des obstatlei, I ukaïc lui prescrit d'invoquer l’appui du sénat , et , li cela ’devenait yêceiuire, de s'adresser! i'tmpereut lui-mcnse.
Nos lettre» de Copeohaguc. on duc' du ii[. juillet, repRrnJCnr le» détail* sui van» :
<i Jeudi demiej1, il est arrive dan» noue tade de U ■ter du Nord, une escadre russe de trou vaisseaux de ligne, deux frégate* et un bricq, tout le cfimcnatide- ioeut du contre-amirai Makerbw.
n Le comte suédois Ribbing , connu pour avoir été. enveloppé dans la de mitre conspirationcoairc Gustare 1]1, et qui, après avoir été banni de M punie, avait acheléjcih superbe campagne d'OIdcrihuüe , ob il a vécu tuiiquLIIement jusqu’ici tou» le nom d'e Fritdristhen, vient de la .vendit pour te retirer en France, où ¡1 a fait l'acquisition de nombre de belle· lcrret.
h Le jour qu'on inhumera le corps du comie de Bcrnitoifï n'est pas encore fixé , vu qu'il doit rester quelque rems exposé sut un litjlc parade. Le* bruit* qui te sont répandu» sur le remplacement de ce ministre aux aiTiirct étrangères , »ont encore prématurés. Un particulier a proposé, dan* nos guettes, de prendre un deuil général à l'occasion de li mort du cortit< de Btrnsiorff. Pour le distinguer de* autre* deuils de famille , on portera le crêpe au bras droit. Un antre a proposé d'élever un mausolée *ux frai* public* ert l'honneur de ce grand ministre t et de transporter ton corps, comme il Pa détiré , 1 côté de celui de » première femme, qui repose dans une de tes terre* du Mecklenbourg, pré* de Lutrow. La place Jfi ce minitire , li juscetnent regretté , n'ett pas ensuite remplit. Le prince royal ne précipitera pat son choix, tu attendant ( an présume que le départcMçnt
( '-0' glc
, f <6 )
des affaires é franger« sera confié à un cdlégE qnM
présidera lui* mêoit: conjointement avec son benfrère
le duc d'Hohrein-Augustinbourg, et qui «u
'coppoié de M. deBlohmc, conseiller intime,:et du
comte Chrétien de Btrmtorff, qui depuis la mort dr
son pere entretient provisoirement les correspoo·
dances politiques au dehors, ' .■
• jj Dans h nuit du mardi au mercredi, nous vont
éprouvé ici une tempête horriblfAccompagnée d'une
pluie extraordinaire, Ce ferais affreux a duré deux
jours et deux nuits consécutifs, et a causé beaucoup
de dommages aux rDuftsons dans toute la Zélande,
4]es chimpi ont été couverts d'eau. r>
Ci Fi'ftrtr/irï-ïter^ii-Afdtft , It t» juillet.
• On commente à ne plus douter que les conÎércccet
qui le continuent à Motitabeilo n'aient un iéiültit
■ prompt et favorable , malgré tons les prêpatatifa gup-
'tiers qui nous opt si vivement alarmés. Le ïuaiq“>*
de Gàüo continue à jouer dans ces conFéredcts u*>
rôle principal· On lui a envoyé six officien pour rem·
1 plir auprès de lui Les fonctions de couriers. On$'*’■
tend à un congrès pour l'arrangement des affaires de
l'Eiiipire. Déj* les plénipotentiaires de l'erp percer
sont désignés; ce sont trois personnes bien cooauw
. dans la carrière diplomatique t les cdmtes^e Ment*·
nich,de Gobent il et de Lehrbacb, auxquels on adjoindra
le baron dp ’VV«tphaien- Le baron de
botirg, alsacien, qui est depuis long-temS au servit«
de la cour de Vienne , et qui, en ce moment, est s&n
'Chargé d’affaires1 à Venise, doit être le secrétaire général
de* cette députation.
On avait proposé à Katijbonne de substituer à otW
députation, de l'Etnpirc un plein pouvoir ù doHoeri
son chef pour tond tire la pàrxavec lajFrance- La cour
impériale a. été irès-nié contente de cette prCqjûsit·01*
que son envoyé avait approuvée. Il est iertatn-ipr*'
sent que, ectirforniémetit a*u rencitiswn de ijfjS, Èe;
sera une députati&ùdfc l’Etnpife qui seïa (hargit ¿s
soutenir -»« ititérètsau efriigtisi :
< 47 » ' * t J
Ut Jfartaiktrg , If 6 JhMH,
Nom a von* pcnië être les témoin« d'un combat *ê· bchi entr# Ift trempes prussienne* et notre milice . bourgeoitc, qui ne voulait point évacuer les casernes situées aur-k Mrriudw dont le foi de Prusse pi étend s'empâter» Un délichemeDl de jjo Prussien* ayjnt . voulu biar matin employer la violence , fut d'anoni Ttpcmssé, Bientôt après cependant le iénat ordonna de capituler. A la nouvelle de cette capitulation , Jet bcmtgtci* etc lo^lc courent au* arme», menacent do ■chasser le* troupe» ptuinenoc». Lp »«gesse du com* [id an Liant prmSicn a prévenu un éclat qui pouvait Iavoir de* suite* funeste *_ Il Peit retiré ivet ¿on dev ischtment. Le peuple,htr de tr léger uiamptie, »«liait encore chasser les Piumen* qui occupaient Jti porte* dei deux fauxbourga. Le ténu le contint, J «ai* en lui permettant de concourir auiii à la garda ■de ce* portes. Nous craignons bie· de n'en être paj ; tarons au dénouement d'un« lutte aussi inégale-On | nous anttonce larriv ée de quelques caaoü* pruliicul.
■ Ci* j jaillit. L'incident qui l’est pasié ici, ce* jours i tlerâicri, à Poccaiion de nos caserne», a prit aujour- u hut une nouvelle tourapre. Le», troupe* pjuuieuue* quittaient dispçiscci dan* no* environ* ctirt ttt rassemblée*, et ce matin,de très-bon ne heure,nous ayons en s'avancer jusqu à no* murs pié» de Îûu hommci : d'iuiantçt^. cinq «»cadrons de hussards, un cliar- dot de poudre et quatre canon» * «sue petite armée , après avoir occupé k* postes extérieur*, a été t'tm- pircr de» deux casernes i notre inianterje dès-lors, , avec quelque peu de cavalerie que non» avion* sur pied, est rentrée en ville. Le magistrat, pour ptéve- ;TMr de nouveaux événemeos que non* poun'on* payer cher, a ordoi^é ctttc reiraitc qui *’c»t effectuée dan* le plu» grand ordre. Eu rntKt tenu , le* Pmsti^nt ont occupé la Ttdoute connue sou* le 710*1 de Utrc*- od )« *cmîc La cavalerie de eott» ville ;
! grande partit de hotre boufgewiire c*t assurément I ■
Got gk
trés-mécontente de ces acte» de faiblesse commandes
i nos magùtra’S par La prudence; pidù il faut bien
{jus nous uo ni rési gniûns à céder à La force, en attendant
tjue, comme ils viennent de nous en donner
l'espoir d jiH une proclamation, le chef suprirnt de 1'£mpire
appuie, avtc l'énergie çtinvenab/e, le jtulf décret renée
U 9 mai dernier, contre la régence.pinnùnnc,
• Suisse. Bs Bâtit, U ri juillet,.
Lct scmets de L dteLe de Frisve-nll· ]rl sont déjà ternûi'ées ; ‘
le cit. LaquiiiLB eii esi levsnu hier, et on atlend aujourÎKui
te remue· des députés de notre canion. On ne connaît'pu
encore ¿e réï.ultat des délité ration s sur la situation politique
actuelle ,de la puisse , 4 lrégard de la France ibr-tout.' On ■
est urt peu phi» lustrait mr les mesures qu'on y a prise; aelitire
ut ux troubles de Saint. Gill et de la Vaildinr. Lei
dcpuicï de) quatre-cantons médiateurs ont réçu l’in urntriim
de coatinuyT le» négociation; entamées ave s le; prépose* dt;
communauté* de l’abbaye de Saiot-Gall, et d’employer lOst'
]*a moyent ^et*u**ifs pour faire coüçfnre un noutcau truie'
entre le ptince-abbc et ion chapitre d'un tôiê , et le p»yi
de l'autre· Ou eipere qu'il; t· réuniront, d’autant plu; que
les ministre* du prinA sont frappe* d’iine salutaire frayrir,
et que ne» antagoniste;, connus bouj le no in des Dan , fout
■ del· propos!Lion; citréiue tneui modérée* pour la ai tu atioti'l·
voTlble dam laquelle ils se trouvent *u ce moment. I.
- Quant au* troubles de la Valteline , il e*t â peu pré* sir
que les Quille* abandonneront ce pays i son sort· Oit apyriuJ
que le* habitaus de la Vaiteline ne veulent plu* formtir105
république indépendant, mai* que fa majorité dr> halùuBs'
> décidé de démauder l’mcorporatioù i |* République Cial·
pine , et qu’ils ont eavoyé dam cette vue trot* depuut *“
gênerai Buoitaparte· -■
. Italie. De Milan , le î8 juin. .
Le* habiiam de la Vakeline ont tenu une grande iisemblic
1 Sondrio , dan* laquelle il* ont pri* des mesure· pour ilsfendre
Jeur indépeodanee et obtenir leur réunion A la République
Cisalpine. L’esprit de liberté s’*st au*» développé A
Charrenna. Dit qti'cuy aappris la révolution de h Validité,
«d a suivi ion exemple· Le* Ckiavetmais ont autsi-tât m*siktùleur
vtau de » réunit i la République Cisalpine· Ils ovi
. ’ ' envrçi
tirerai Iranriv
roRK p'jolfc library
( w ) imveyéi 4ct député* à M^tan ppor.cet objet j il* ont ounert uat »ocirte d'instruction, et font cmiii commune avec ta peuple di la ValtelÎUé. ■ , r
Z)« 3*. Le.général, ea,«bef vint, hier, à Mìbn et alla de*- csudra au palai) national , uil il imtllta tp tatuar tiDuctf- tùirr de fa République Cisalpini : de* CC ]&l>r , cfl· c*t t<- coel·tic par U République Française , gn^i p.>
nut- Le Directoire Citalpta élut wüiic le* f^rnibre*, qgf éeirent .rompo*« r i'adiïiniiL*a'tiou départementale ¿J I41 - putire municipalité*. L’adminiitïBÂOtl eue c oui potée de rit^ metùbrci i et le» montaipaiitéa de >aptcba«un«j Nu** ipiota*» nspatiroi de conaaurt le ch4ta do* dépoté* qui fptcitcrotat ha deux cn*ul*< Il faut eaperir qu'il iyr* «entariUA.d Ç4)liû de« municipali te* oit l'on i^oatc, d’excelle ni pitnpt r* .^>1' Htaiempeut-être plu* utile* dan* tai.deu* conseil*, . ¡,
On parle beaucoup"de la etti* dru liftii , Jootqp
connaît iudireLtetoebt lei principiti· artsala*. Le^.'Cil&yaj^a Canada et Reina ont fait, lur.pliotaur*artici (g. aie*i:<inindf- niÎDu*. qui ineriteoé Jet fixer l’aiientioo du gcctaral et.di* QOr miie remali tuant- ■ * ' ' i n r ■ ! , ' 1 1
Quelque) pmtmaea ptéiefidtint que l'if»pre»aii»Ti^4p ut déjà aniefn t et qu'il *'ih plu* te ms de taire dp^^b^pgiv ■eas f min* c’eit taire injur* au général que de; prétendr·# qu'un pareil motif puîné i'rmfta.ritaT d'adopter 4*· çh*ng*- pans néceseatan, etc. . ;.
2)u i** t'jtnlty, La 'Valteliiie i*t tf poblrceu>*éfr ; ci compte environ rôt· mille habiianjt, et comprend le* *om- aetx tta) montagne* qui dominent l imite au If ord. Le* Yal- tebaa »ont guerrier* et laborieux ·, ils pourront fournit i 1 Italie Jibte deux légtatta de chaaleiv* ou de trüe-per léget**- Ce payt fùramt la barrière naturelle de Fltalie au Ndrd, ta publique Cisalpine ne pourrait faire une acquisition plu» prétieujr. Le* V?!telin* ont prononcé tant v«u ; ili ont ait : Jftvi tfdwiri rt niai ùcitaiti Haut ■»iV d flfaiü. ' 1
Leur députation e*t déjà arrivée i Milan ¡ on y disitagq* le cit. Panbelli, qui unit de grande) lumière* iuft grand «curage; arec une éloquence et Une ferra été digne d'txà Spartiate , il a *u vaincre l’opposittan de* Ligues-Gril ci-
Je vous donnerai bientôt le* détaili rte cette rrTofuUOa.
KÉPUSUÇIUE B A T A V L
D* la Haye, U 14 juilltt I797.
Il »‘était élevé une iqw^eaue la dtaetuoa provtacialq
Ttw XXX. £>
-.
Go< ÿlc
Çli.ijituil faÿfll
MrV/ YQRK PUFIIJ.C LIBR
; V1’0) .
d’Ov'eryssel et la munidpiltté de Cartipefi , qui ifïetiiptt A
troubler la tranquillité de U ptAvince ! J’AstaiabJéb nationile
désirant y me tire un terme, a envoyé unctonimitriria
ivr le» lieux i tette c04iiaiv»iou vient de luï-jhander que
jusqti‘à pï'àirot elle g^vüîi pif réussir à t eiDfilir Je W de -ta
~£nÜH>* , 'et que U voenici paillé de Cüxpeo s'étsil ai tau
«ppos«ri : l* publication dune practauwion qu el·« yxnii
«ivpik ; «( par laquelle elle tquAetttat â ta >décision tas
" tritoyeM s l'ùHaire qui fait Itabjet de h qttentteifrmw la die -
, 'V'prtiM provitfekk et ta municipalité-' . . ■>·■ - ■
-L/Aî se m Irise nattaiiate ¥ sur n» rapport de- FIowktîo-
- AiP&teî v a approuvé ta <o*duile de >a cemmÎMitra , et tii
Ja ordonne de taire- publiât ta peotlamatiou, -et w. cii qne ta
■yn ai t ipa I ri< de Carnet s‘p opposât, de ta publier »' bd«
- dé rAtsemblée uatiun~le tnènie.- ’’Celle«flaire devrait luflm
faiae eaniir i on bien il ut urgent ^ptç: tlflsi ayons
'peottepïtRialir-üheeoimiurion. Cependant:kl deux part»:
efetoéme«^t'pifi)lKnl point eticoie convaiaoef de ente uâ-
-nbtaitr.- ' h" <.c«u ( _ .
En Gucldre T on a tan 3-te ms délibéré tinta publierait le
ds t'ertMofflkni V ta'diienio* prrjvincTile ¿tu ■ Brabant
■tfê IV piriiit enettre ptiM» r; wil est 'bon. d’ob;euisr qui
. tenu qtaléavailleiH i tâte rcjvatr ta consutiHÎo· 'dao* rti
"dirtrt. prêtai U Ce< ta taw*™* trop tmpjiire,, t*Biü| qü'ea ...
. Hollande , ceux qui i&ut également p&ur.^u'elk tint iqjeiue,
pi4we?.lHFrt«#tv .1. t ,1
*?■■>* ! f .. .-L ; ¡J . L .,■ . ., . <
, ■ ; , J p > & ç,jv &. > £>< Madtid t le in ¿ui/fdL .
LrihAn81i’? > aprci\vn;r fletidaat quelque ' jetns bloqué
jy port d* Ça.dki eL> pm ipaota le botubardeinent qyï acoci·
pttpep 4rjuillet. Q y, â eu, datiÿ cetie journée, stit*t.
bomber lancées. Huit teat tombée« dans la uaér qkâtre wc .
erevé enltairî quatre ecutauieut crut ïtistai ]| vifte deux ·,’
jntaar et une itaoee m ont été Ici victiriies. . .
- , Mass^ude/eai montrp cejutir-Ia digne de ta iémulation'. Il
p cq^iizuencé par ceindre le porc (Tutti fi oui Ile de cÎafcmpes T
canonaierça.» [ il craiçnait , non sana raison Jqu'à la &v eur.
du bonpbsi d.c tp e n t, les -fytij» lai s’étalant assert 1 quelques Boulets 1
dans ta port peur incendier ta Boite |. .If a envoyé ensuite „ i
»dus tas; orfhts de <àtavi;£ J.bnç teç£if|<l|cril|ilif 4e <ta- l
taupes vers 1« dépit gaitattp à bombes flue lepAuglati pr^ J
térpieçt de Isàr efite·, par une Bonifie de Cakkiipci à peu pré·
Îftpte farte ; U i’wüvti ■néét*u4rt»rirè*4teir[TftF; Les Hiÿi’
' -■ ■ . 'Jli' X. m « f
. 1
Gût ¿le
I
( MI . e» d'efoitd fÉfrnwpt » min detrt dentari chsfnflp«
irti ni ircrp m«tHi «nt «>uy4 wmu 4« itu dt l’enncmi et
Cdm kuii comftladini , deux oBirieri d'qn arirnl nr»tù.
pel di ni, In Anni*!* M ioni mirti, «I l< fon in barde meni
«far initiroftipu. Il » rtcomtutnci din* fi nuli ¿11'4 iti 5 ,
onis nin pini de facci*.
On A« lùt quel pcui ètte pour lei AHyJi’i'lr fi»1 iTune
upéritiaa qui ile iend qua lamina de qnelqne) mdlheureu*
dubitati! , mai» qui CLe-jJ-curri traiti Iti cttndiiirf i'Is potici-
■ioa d'un pori drfendu par ut)« figlie ho th tre a* e, et égaleneat
regirdé tódm* im preti ubi e, Vimiiil Muslredo
deimudt i grandi Irti à ttniir arce 11 fieni et 1 livTtf
s«mfoat *'■
Un lin meni pu lecaeonire fttoçaii «U irrivi hi*r «oit 1
Douvreii **t* □<» dtpécht» du Diracta.rt , qui ontéié turie^
jMnp pMtiydu ì Loódm. h . " - 1 1 »
• ■ * J M» I · i U" “
M. Ifoirt tit i rnvi de-Liti le, le l i tu njjr t4VfcdeaLdóp«bdK>
de lord Majmeibury, . .. . . .-ri· >
e ►
Od ajiurr qu·* le leaieretio de fichage del kMrn-ide
cttince , lord MilmeLbuty commcmiqul irta pre^Lia· cera*»
w in li re* itiqfù, qui l'wvoyercTir ixjundwr mmi tu I>ic»t·
taire * lequel u'dv^ii pu calore répondu a.vwrt.1* départ da
AL Xxi-
Aprta li re mite du projet. ^uelqtieieaafemnrM ami he*
cependant entre ìc» negpcUkari rcipmifii tt»i d·.ìrns« i
ünt déUAr* 4u'il* luipni pnu ientrer da»» ivm euuqredùruaiion
da cheque pomi que notre ttégociileut ma lirait a*
irmi 4*t -iliclavcneùi dmtri le ferine idiedMiondur*
tirar prcunpitm+at i uac cenduiioa femublt'
_Lts pr>>pix wr I tigne li il partit que le· <4OftmkMÙi*i fu«*
aìi pnocjpdejMni 4 *om X» tapi ¡rutena de loia·
(ipoMeitioot ptiiti par f^iigl«terra J 1* RapnfoLique Fru-
»e dm» lé cour* de h guerre, et la rrililutiQrt de* vir»emK
naiaeiié« <1* TrtiiUr· , m do tnonu une i*de^*tié ili&«*bu.
Ì o\>e p*n (Minile raion de tiroir <U queiit mi™ toc Ioni
daJmeabui'y ■ répondu i et* demi a ilei , ai nivam«iXT i«o*
JW, ion pr&j«* ili xofu par la renai re.
U*1 mai» « 4»nw L<U*1 da paHe frtpd« piflSeiemjtì.
CjOi gle
.( 5· 7 \ Le» 3 pour loo conislidéi «nient HÔoard'bvî i -5> cinq
hiiidtmti n tffet. et l’emprunt de 18 million« À Crehe un quart
de bénéfice.
La flotte anglaise qai bloqua Cadix, tou* le costmande- .
ment de lord Sai n t-Vi ace ni, est de quaranc* vaisseamc de
guerre; uvair, ne de 1 io cianai, deux de tûo , croi* de ç8,
deux de Q· , doute de 74 , va de 64, on de 44 , u* de 3S, .
•iaq de 36 , cinq de 3 ï ( un de «8 , deux de 94, an de ¿0,
un de 18, un de 16 « uà da 14. . .
On vient d’apprendre avec plaisir qu’un» partie de ¡■grande
flotte mu-chande de* Iale*-du-Vent est arrivée , et que 1*
nui dee bâtîmeua qui en dan» le canti ett attendu à chaque
xniMût: et ne fluii« rat de prit de 4oo voilu.
La {*rvene fr»nçme la Aiutine, partie de Brest le 8 mai,
pour l'îik-de-Fi'iucc , ■ été pris* te 31, A la hauteur de
Tinenffe. > .
Il ■ été question, din* b chambre de»pair*, d'un bill pour
Îenuenra aux cathoiiqaa* romains et aux protettati» dhrideoi
a «ervir diruta milice nrppl cene nuire et dan* h cavalerie
. ptffrwoire , min préur Ir jennaÿ du Tttl.
LocdiLenyon. chief-j otti cedo banc du roi, i‘eit opposé
1 à cette meaurt : il 1 dit que ce bill portarti atteinte 1 l'acre
do «ri, qn'on regardait Comme uit dei boulevard* de la
conjERutioti t il en a demandé rajouracment L troï» moir.
L’évêque de R oc Ire »ter 1 déclare aussi qu'il regard ait l'acte
du teit comme un de* boulevard* delà coDitpuiion, qu’uDe
expérience de plu* de cent an» avait prouvé ['utilité de enti
torturi pour «a pré »errer de* itteicie* de· differen» lecture
». ■ ’· ■ _ ■
-Leveque -de Brinai a dit qu'il était ennemi de toute perlé* ,
ration , mai* qu'il croyait que dei rii tri frisar Huent trit-HpénuM,
Jerafw dt> priieipet religieux ¿itimi finenti df leit
nature à lu ccmilitwitva civik d*ita }*?i- 11 ■ ajouté qu’il approuvait
entièrement l’acte du teu , et qu’il »’opposait au
Le due de- Norfolk a appuyé le bill ; il a dit qu’il sertit
injùite d’exdkir* du itrvice de leur ptys -le* catholiques et lei
dil&Idcns, pour cause d’opinioniretigieuiet t et faisant aHaiiou
aux lavanr pré lit* de la chambre il· a ajouié quoti a trop
■ouyent remarqué qu« lonqu’un. pati te ligie ut acquiert du
■ liüt ‘¡¡K’
f (ÎS)
pouvoir, il opprime tour ceux qui sont d'un perd différant,
■ :
Lr lord cbtiUclier i dit que le icrvke dotri il était question
éianr purement temporaire. le bill ne porterait pa·
alitiate >b ramjint exige de« officiers de l'iraiée et de .1*
nuktt tdgjdim. En IpprQUVW li meiur« « ¡1 * vati pour
l'ejouriu tùtae 1 troia caeir
Le bill a été ajourai i Ismijerité de s3 voix contre 6. .
Ou Vient de répandre ici le bruit que le parlement dTrjinde
, qui irait été prorogé d'abord in lOirrïl, a été tatuiti
d inouï;
Troie mil le fabricant de dio atre* , de chiùtira, etc.vion dont
de prétenier dea pétitions i li chambre de· commune· c-ontra
1* taxe piopoiée pir U, Bitl.
La nouvelle «axe tur Ih faille· publique· i déjà encra
mertaé J produire nen l’effet qu'en aitecdiit Je mimi tre, mare
J’eifei 'qu'avait annoncé l’oppciiiion, En diminuant ceti«
branche d'induit rit, elle va diminuer te revenu qu’en tirait
l’Etat. j ’
Le nombre de· feuilles envoyée· par le buretu général dt
la poste lundi 3 , était de 14,000 , et lundi dernier il ifa été
que de 16,ooo ; ee qui fait, tu huit jour*, une düniüuiicn de
préj d'un ritti* .
1 RÉPUBLIQUE FU A N Ç A I S E.
1· " J
CORPS L Î G I 3 L A T 1 F.
tfaniti dés devu Corutïlj, du fcS mrWtiér au 5 rôcrrjwtior,
Rambatir a fait le rapport concernant la violation
du tecret des faire«. Il dit que Je droit de turvEjlhnec
qu'a le gouvernement tur 1er lettres venant de
- l’étranger , ne peut M concilier avec les maxime· de
la cûnjtàuiion , où tout respire la franchise du caractère
national, Il soutient que le secret des lettre«
J titau^ii iin péoérrabic que la pensée , et propose de
: jappofter i'amcli d· code tfa d*ilx* et de» peines
D 1
Drenti Irvi
NEW ÏCRK PUBLIC L10RAHT
' fi**
nrr lequel lr T>ir« rpite a motivé ion art été.Impcti·
»ion ft ajournement*
Jean Débry propose, par motion d’ordre , de re-
Houvdkr Tacifl du Corps légidatifT qui declaie qnc
le» citoyen» de Paris Vainqueurs de là Bastille, ont
bien mérité de la jttRie* Vanblime en prend occasion
de faire l'éloge de Lafàyette rendu i la libellé· Il
rappelle qn’en ctr jour il s'éfatiçs rvie Jorè 'pour
détruire la Bastille , et il propose de remercier par
un décret, le général B-tiotuparîe et le fiirectoire, qui
Ont réclamé son élargissement, «Mai de Bureau-Fuit
<t de Latour Maubonrg* Sa proposition n'a pal ds
•taire. Celle de Jea<i DeXry «4 Adoptée arec r*t»eûdeam
d* GmUntriardiet^ pectani «le mbMitnef 1«
mot» de citoyen* ftançai r t ¿eux de citoye«u de
Paris.
On a etfntlwtié h discussion sût la police des cultes,
T r du il U ekpoie, le 97, pir motidn d’ordre, qtr itm
très-urgent d’e rtfertre fin hune diictiman devenue fa-
«¡gante pour fr peuple, et inurile’pour ici [Opréscntfam,
Déjà six- séances ont été employées à ect objtT,
Cependant l'opinion de chaque biembre est Foiirïêci
f t le teip^ qu'cn employait à convaincre des homme«
qui sont déjà convaincus, errait perdu pour d'aulrti
objet* non moins importa ns. Je demande , dit l'o pi-
IWH ï----------· . .. .........
i’t L» clôture de la discutai™ sur le tout.
B0'. Qjie ftepptopjpskion» »qirai stases »ur-le-thiirp
aux voix :
Le« loijs rénn)utiK>«rt^icet repdrte» contre les prêtre«
tetont-tllet rapportées ? .
Exigterâ-fron de» prÿjret ç« déclaration qui n’jfSt
point exigée de* lutret citoyens.
Edsmery s Je Be m'oppose point directe rite nt ntt
pT&pasiriorti du préopiuanv, mais je tu ptnre pas
qu'il faille futen et abtolumuie une ducussior* de la
< plus haute ittaporlivret , et qui uy dvK que depnii
quatre Jauti. i Grandi murmure*· ) j’avoue que h
drsetrSiiort s, pris une rftarche tréi-enibarramib«-
■ Je ne wmiiiii pa» qu’on divaguât &atis cesse, qu'on
su>u fit dxi-diuom pour tôu* conçu tK^cdof^
OrvMlhm
■jr'.V vonies.l·! 1' l~r.-r. RT
I SÌ )
detti pqtu ne deutons pas : casi quoi bpDAOtti parler
de l'excellence dei icHjioo», do mam quelles* ow ,
faits ? Aurait-on prétendu nous apprendre quelque
chose de nouveau. ? , ■ _ ' J ■
Voici à quds termes je réduis la question principale
: Exigera-t-on d« minfatres des cultes et en,
général cfa tau s 1m instituteur», jnrti tuuicçs ct tQur
individus qui s'occupent de renseignement public ,
une déclaration ferme lie débilitante aux lois de fa
République? En leur garantissant le libre ex'crcico
dti culte!, nt nous garantirent-ils pas leur dbéisnnce
ans ktû. r . '
Je demande qu’on se borne 1 discuter en ce baqntüt
U question de b déclaration-
Le conseil ferme fa dücustion et açcotde fa priorité
au projet présenté par ÏJubcùcL : les irritiez
lutvans lent adopté» : t6. Les lois de déportation et
de réclusion contre les ecclesiastiques assujettis 1 un
itnnent ou à une déclaration, sont abrogées ! »·. lel
lois qui assimilent Ici prttres déportés aux émigrés
1001 rapportée!. ■
On examine ensuite la question de fa décfararioïi
« tQumiwion aux lois. Après une courte discussion;
flic est mise aux vsu. Le président annonce qui fa
négative est pruuoncéel On demande ï'appef homi*
iuL Le président fai».nue „coude épreuve. Il dit
que le résultat est le même. Beaucoup de membre;!
ic porteur'au bureau pour -signer fa demandé' de
¡ippel naroina! ; mai» il levé la séance. :
Sur u pic poil t ion de La mat que , 1er CotrieTÎ or*-
donne, le sii, qu'il sera procédé à l'appel nôrninâl
tar la question agitée hier. L'appel· a lieu. et H
nt décidé à la majoriiê de six voix qu’îl Fera exige
une déclaration des mtnjjtres des culte*. “ , ;
Le contEil des Anciens 1 approuvé , le s6 la réso*
lüiiou qui déclare commune aux fondai! cm bu bourse»
de colfagei h loi qui remet, en possession de heurs
de fa Bamilc.
Le „ fa résolution concernant leidroît) d’eorcpi
ne ment a cte vejeitt*. ' ' ' '
U 4
Goi igle Ûr^nal 'ran-
YORK P'JBLFC LIBRARY
C rc tel qui propose le rejet de la résolution relative
nn transaction» qutre pariituliçii, pendint ladépréfíatiejn
du papier-monnaie. Celle portant Le rendU-
'>chcm0Dt de· bureaux, centraux a été approuvé«
le
' Û a procédé le i". thermidor h 1i nouvelle for
unauondu bureau. Dupont ( de Ncmeuir* ) ertip··
Selle à h présidence ; le» nouveaux secrétaire* sont
hrmoutel , Dutuont Lacbarnaye ; Armand et Boifùu.
1 * ’ ■ ' ■ L- . ' ■
La. dim¡»«fon ou dettiiution des ministres de Tmtérieur,
U poiiceu la guerre , h marine ei de» rehfi
on» extérieures^ et leur rem pi ace ment a ptoduit
dan* le ccmeil.des Cinq-cents une vive commotion^
les deux premiers ont jur-tout excité ici regrets d'une
partie de l'Assemblée- Cet événement a été lié 1
plutîeuri autre* que l'on ■ regardé· comme lessymptômej
d uh-otage prit à éclater. Après ude vive tfileustion,
il a été résolu qti'il ferait demandé crTropie
nu Directoire de h situation de Pari* et de la Répn*
x bdiqùe .
Le bureau a été reno uvellé le i "/thermidor. Duma-
Jird est président ; Vrillot, Bailly, Du pl antier et
Emery aoct sccrctaire». .
Aubry dénonce, lea, lé Directoire qu'il accusé
de fa ire passer des troupes à une distance juo mire de
douze lieue». 11 observe que celle marche de troupes
pat contraire à l'article LXIX de la constitution , et
Îu'aux termes de ]'article DCXX1X du code des
¿W· et de» peines 4 les membres du Directoire bu
le miniitiè qui en aurait donné l’oidie, doivent être
Îunjs de 16 mí defors, Il d emapde que séance tenante
soit fait un message au Directoire peut qu'il e·
rende compte demain- .
Anyourdhui t sur-le-champ, féerie-t-oo : ,
. j*< S'il est vrai que les 4 tí gime ni dont j'ai parlé
«rivent; .
y*, PÂ qui Tordre de cette marche ■ été dotmé ?
et quelles mesure* il a prise» pour en punir les
lUiçüi%t -. *—· t - - .· -*
Goi-iglc Ongihà- -fl-iin»
DEW YORK PUBLIC 130 R
oj :
j LaJ< aûttonee que le pré rident du Ditccteire > i tjvi la commission a été confier *e» alarme*, lui * déclaré que Je Directoire el le ministre de la guerre i^ionnnt le fait, l’ordre dont il s'agit , et letiu- ttius.de l'ordre, mais qu’tl soupçonnait que c'était én générai Hoche qui. avait l'intention dç disposer 6 to troupe*, pour une expédition à Brest, - L· Le txMueil adopte la piopositiou d'Aubry ; il sera dmné communie icationdu message aux Anciens, '.
Le Directoire elttenii d’y répondre séance tenante.- Pithegru a la «parole pont le rapport surlaréorga- station de ia garde nationale. ■ . .
La comntiisïoo a réuni dans un projet en six titres^ tout ccqui est relatif Isa composition, à son service il mx condition) pour y être admis, aux motifs de ditpenie de service. ,. ■' , .
■ Le tétâbinsement des grenadiers et chasseur*, con^ tidésé comme objet d’ému litron , y est formellement contacté, mais jl u*y aurait pas de caaOBUiert. -*
La garde nationale serait formée dan* toute la Képtf- blitjue , tû<u 1· surveillance des administrations im- nkipales, et camp usée de citoyen* depuis 18 ank jmqu’l fe. . , · . ,
Le* officie»serontehoifispar elle-même «â la majorité absolue des suffrages , et le* set gens .et caporaux t la pluralité relative.
Les conseils de discipline s'y trouvent organisé* de maniéré à garantir aux citoyen* tout arbitraire. Impression,
Henry La rivière demande que ce projet toit mis sot-lc-cbimp en discussion. IJ fappuiç mr les danger* qui menacent la patrie | il parle de Symptôme* d'un nouveau 5i mai, d'un renvoi de ministres qui emportent les regrets de la nation , de celui de la police sur-tout, remplacé . dit-iJ, par un homme qui usait Iti mbis de Pari», d'uuc diatribe contre la représenta lie □ nationale ■*«!■ ·
Il avance même que 1e Directoire exécutif est en division , [ bruit ) ; que deux de ses «ombres ont protesté contre les acte* de* noi* autres; qu'ils ont même déclaré que leurs jours étaient eu danger. Il demanda
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fi ¿s y
qae,4*1» tfflt citoomtanç« , le tcmceaL-id*· iAacÜmm •ei t. invité à r erte s ¿san. posta. ■ r.i .
. Atinqhtaro, ie Dirtela«« répond qt'H titvr*i que quatre régimcus da chsnms a ctevil deidttét pcmr dos liens éloignés, aut *iïüûdim à una U eue* de Paris; qiTtLn'ea a. été initiait qu'hïti; qu'il ne peBEc pal que h. m:dv cil! incentrar put à c* tordre de fouie q qu'il ccoitqo’ii fautTutatibncr à i'irukda’crtaiice d^UUCOAiraiMaire dcSgttnrtsi; qu'auinipLafÜ ptendH des iBfornutioat idériraura tt cpie i’ü pl dm ebu- pAbta-r il. ica fera puiir^ qpt c’eut nana doute Ipar trieur, qu'il a été faitMMuriua -da àtri»·*» dai» Je UKjBWgr, . ; 1
3nr t» propCMUran de DaulftL·, qni JKtwtc qu» b ïépeuie du UircCTeiri n’rar rit» nMwt que saiWai- laptc , te cornei I U renvoie isnecrmaiiiiùTr de «uq membre·, cfiaijô de Fenàôrwi^ ai d'én faire bue capperi incertain mettiti. . -
Cetconnaiuairei lirici es citapcnlPicteegm,Wiìlok Doute et, Gaux etLevami a ud. ?
L’ordre du jour du 3 appclh«t ladri tua* tort tur hdUeiêtitpirpalairej, VaubJaac aprenoncé im lonj discours sur le danger de cea sociétés qui m pcrrMl·· ^nrdép d· censurer les restiiuhra rw conseil de* Ciuq-ceaU., cb disaat.qn'd «net Fiatésfct des inancel en oubli devant celui du ianati«me_ JJ.dettando leur
tupprcfCidn^ — . ^ .
LtDiseaurire tcajunuet lecrapport dn attiviti rtfi- ■ùtM de b police sur la situation de Pari*· U en rischi qu4 Paria «1 fratiqvtiit, et quii n'éprcmre dam le MCtoedt qa’tfn fwi su te en eut dieu ■ lapine«·- qui n’eat pas encore tiêesur les chang^mena qn«legoH< WRMnirm vi en id’éprouver- .
La, ctavnisiioOE chargée de Fcuructi da nHHifct du .DirCernir· , enneepna lit le pai*&g< de* troupe* Eri* da Paris + bit sco rapport. Elle ît déjà obiî““ eiucoup»dc reoseignemens , etjregâcde teraroe i«- Tortaci de en renaît re le nom de qui i donné
ardue de ce peuage. .
Un noweMr nKiiRge «cm eu c cratèri en ce adreué «u DêmMife. ■ s . .. ..
Goî igle
Oi.ijllifll IfMfrt
O YORK PUR IJC [ IBRfiR'
La cLievmIm »uj l» icdité; populaire» coatiMM
( *9 )
' Fiisc», 11 petite que la* lûçiétc· populaire», borni** .
' diH* un tenu de ri voluiioq , sont di^^rreuioi apié*
Uublitiement d'un gouvernent«^ constituriunbcl-
Jcan Dcbry fait observer que c'en ruai uîmm.<
que de parler utu ccuc des hmw produit» parle*
tocictèi popuhire*^ et d* ne pu fait« nKQtioa d**
■ ruvire* inportana qu'elle* ont rendu* à h libcix«.
La cotutituùop gauuÜMant aux citoye** h kcuhé
de u réunir, t’ii jr a de* abu*, le* loi* iout là pour
ta iipai«Mr- Aï Ht* , deirégkweni propre* aux >xitlit
populaires lui paiaizxnt in**!, -
Le conreil ferme la diituajion,. ,
Après une tiret vive d<ucus*i(>Q , I* pkiiH M!
■ iM&rdêe au projet de Viublanc. Il ctt néanmoin»
inété ensuite q're la comnaltsion à laquelle Tbibaii'
étau et Vaubluc-WDt adjoint», prerentera un nouveau
projette
Directoire répondant an ntuaag« d’Lirr » dédire
que L'ordre de route de* ttoupce en émané du
<w. Lcug* , tçmmittairt’OrdoBi»a*«u( à Ckîllierïile;
•M» que La commune de U F erré-A bu ot À4*rea*
lieue* de Pari*. . , ,
Û ufreree-Saint-Lé on, rapporte ut delà eonnniiûofi
de lunteïlhnce do la tréiuretie , prêtent«« le 5 , ua
projetât rêiolutioa tendant à luioiiiti l'échange dti
i "«1 data centre de» tàcépUté* lie, 1« trésorerie d<ws
' le délaide quinte jour*. Patsé ce délai « ilr tereui 4*
mille valeur,
lmprêt*ion et ajournement- , - ■ j.
Jnuidjiû j le général! fait adopter un projet peinât
luiptniioti de nomination à nouée* le* place*
"biliaires. jusqu'à l'organisation générale de la<-
■ Me. ,
Willot t par motion d'oFdre, a objtjvé au cpn*«ll
que la vois publique apprend qu· 1$ gé·*«! HqcHc
cm aominé au ruiaiitere de la guerre, quoiqu'il u*pt
Go· 'gle
■ t6°1
'par3* hiù* et que le directeur Barrai jf avait pis 40 ani lorsqu'il 1 été fait directeur. Il demande qn'il icrit fait un message au Dire croire pour avoir dei ren- •eigneruetis sur l’âgp dc-l’un et de l'autre La pré· ntiere patfie de la propositton relative au général Hoche aéré écartée par Tordre du jour, et la deuniertir adoptée. Il a été de plur réiolu qu'une commîjsicn préa enterait un mçde de contra ter iâgfe de» fonction· •aire» publier,
1 Xx projet de Prlhegru sur l'organisation <k la garde nationale a été ensuite discuté et ad erp té ; celui con- é<rpant les sociétés popuhirei, de nouveau ajourné- Le conseil des Anciens ne s’est occupé ces déwien jour* que d’objets d'intérêts particuliers.
r» Nous avons oublié d'annoncer qu’il * approuvé fs léiointi»n qui aWorisé ie Directoire à nommer 16 nembtei des a dm ini si rations départementales et mil- vicipaki, lorsqu'ils iopt tout destitué· qu dénp>- IWAIMim.
-
PARI S. Jfniâi, g Tkarmrdonf an V dt la République-
■
L'ambassadeur ottoman , Ïiseid-Aly-Effendi, dont' noue avoni annoncé l 'arrivée à P s rts dan» le np- précédent, a eu une audietice du ministre de« rebtiotu -extérieures. Il doit en avoir une publique et soltm- neJk du Directoire v décadi prochain. En attendant» il visite les environs de Paris. Il s'est promené long- tems, le >*'■ de ce mois , dans les jardins de Molu-
'«eaHi, -
Il est arrivé, sur 1» sept heures et demie, tt- compagné du cit. Verninac etde son interprète. Après avoir parcouru, avec l’air de la *.it 19faction ta plus vive, ce lieu enchanté, il «'est assis sur un baui et
■
Fumé, en continuant la conversation , une pipe de , plus de deux pieds qui descendait jusqu'à terre. Pc·
«« temsapféi, au morne nr oà k soleil commet1'1 à abandonner F lie» fi son, il s'est fait apporter un voils
-
bordé en pr, que 1'04 a étendu sur le gazon ce forme
1 ·
Goi igle
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
. ’ 1 &1 ’ . .
dp.rapu, tus luqu«l il **eit incliné« tüumë te ri 1'0*^ lient « et a t'ait sa piicre qui a-Juté plut de vingt naj* .. putes. Après avoir baise la terre! quatre reprise* diF- fcrctitÉS, iJ est venu rejoindre sa cOfctqwnoie. Plu- ticuri pcrsnnnes de la connaissance du cit. Ve ruinât, attirées par Ja curioutré , ou qui se trouvaient il par hasard, sont furvetiues. L ambaisadeut hrs a fait prier devancer, a fait apporter des glace» él des rafraîchis- ttmens , et en a présenté lui-^tuètue aux dames avec ' beaucoup de grâces et d'aménité ; il a mime offert, i l’une d'elle , 'de fumer ta pipe ( qui cit une aatqüe d'un grand honneur), elle s'en est défendub m lui faisant comprendre que le tabac rincotntup- " ùii ; il a fort bien reçu ses excuses, et a fait donner ja cit. Vernin jc et autres , des pipes de la mémç grandeur que h sienne , y a mijs lai-tnéme quelque» pastille » qu'il porte toujours sur son »(in, et qui ont répandu une odeur fort ngiéable, . .
Le tit. Vernitiac nous a appris que çe> pastilles se «imposaient dans le sérail même du grandie! grunir, 1 Hü’o* en faisait le plus grand cas, et que cette cou- . hirae était encore une marque ¿ honneur ch« 1er» Orientaux. . ■ ·
Il s’est .opéré uti grand changement dans le mini«- ■ tnt. Le cit. Tilleyrand - Périgord remplace le c'rt* Charles Delacroix, aux relation; extérieure»*, le cit. Plevüle-Pelay, Je cit. Trugueî, 1 là marine i le uL François { de Ntufchâtcau), le cit. Peneteth , à l'in-’ teneur î le général Hochç avait été nommé pour remplacer Je cit. Petietâ la guerre; mais ¡rayant point l’âge prescrit par Ja constitution ..il n‘a pu accepter!, Sur ce refus motivé , le général Scbeicf « été nommé., Le cit Ltnoir-Laryche a été chargé du .ministère <!« h police qu'occupait le cit. Cochon/mais notuappsc-· non« dans 1e moment qu'il ■ donné »a démission· D ru:empiété apj le cl». S»utiu., cQmws^ûre du Di- rçctoire pré» l'administra ho ti départementale de Paria. ;
Nous ne pouvons mieux faire connaître la situ** don actuelle de cette comaïune qu'en tr*n»c ri varie t<>· rapport du miaistre déjà jsoéice , qut leDàuetWa"
■. ’ Gch ÿlc
* kdttitd n Ctfntéil de» CiAq-ceDti Itt 5 de ri
moi».
t* Citoyens dirccteuT»,
m D'aprit le» dm du fOtaltil deeChtq'cenu, du
Sfl Aetsidûr doTnicr , Le Directoire exqtnlif m’a ihlfgt d»
lui présenter uo appcrçu de lintuaiion actuelle de Par j*«
de la R-Épublique.. .
f» La aûiMtùo* de Paru, d'aprH le* rappm<i qui m'ont éw
i&tnu par le but eau te rural , ti otite rien de bien, etjcatielktntùt
différent de ce qu'elle était il j a peu de joute ; «Us
ie laits«' appcTcevciir qu'un balancement d'opulent, rpi.
suivant les îtncrêt* ou le* passions des individus , jrt trauiÎüj
ruent cr inquiétudes, sans amaoncer les lyinpûcDci de
la’ ferme u ta ci pu. La masse du peuple eai calme , tt paraît
disposée à UC tenir aucun compte des ccmteils par lesquel*
on roudrait f éditer* L’iugtuehtatioû des'salaires tst un des
que L'on sumere Ì quelque« onv/iers pouf leur
iiHpiver du mécosEÂirttient. tin nsitttblraeut iflepaienténl
formé hier * été , d l’io stent même , réprimé par l'amstatìflit
d'w parti» du individua qui k composti omiiis Ont été miérrOfé
» iccut3tnnafatoi*c-*'nu pas «■> c«rw4 ermi » é ; il réeaUede*
¿enseignemeus que j'ai pris,que pt>l motif poliliqucoi réitald»
ticmnairen’a déterminé cette réunion. Les ordres sont donnés,
et iti twMtfct pàsci psMjjr.pcéyttïir im coéaéutctf qui polii*
tajt .¿rplMtr D panqullÌité publique , «t jeiu'au qu'l'nj’ipplaudh
du a<le qui paraît iiiittiit- lu rqemhsta du bvreatr
centra! dans Face om plisse ment de leurs devoir·· K:v dat"
été tnsnijfcjtéj pour Taùcién ordre de cheses, j'ai lie» de
«si de tehe-grati Se -comntmae ,'qtre 1* plus ardent dwîr du
^Qtavnrnemenl bu d'y -ta ni meshr le esimè , et de lui assurer
tatù tek wuBUfau tqid ç»*m«tW iaiiK d» ffiuntim de h irti»“
Si-Quia* 41» situitHJB hi tiri ture ile la Jbipiiblìqne , ed
fétwral t ihkyMi :, '1· ccéùtithttiu«: eri dépend de
Eatkntn d arte nbìthudc de pieces■ tusquclles je n‘" pa*
eacore eu It temi de tue Irwrsr, Par Fapper^u qui tti en téle
4*nu , il. s'a^w de faks et de opporti pàrtiels ri disièmititt
«wtniWwàM » qd'il vt difiùlk iFwu rewli1
: ' Gol >glé NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( tì5 |>
su rAu lr»t«ertnit», et [ìui Isipil oB 'puiir* étibiir une «pìaitm.
jyr^. « édairét* .· . . . - .. .
ti Vous me pefitiéltrci , tini doute àe v«t* MÙ£an*
Maini vìi* ( pour ruteni remplir votre dei ir , et entrer divan*
njc dans. If* vue» du Corpjdrgn+ïtiÎ h, ■
Lt minyJrr XeJs ÿrtfr<rfÀ - .
' Ltuot«-L*socHt.
Dans' ta' fffince dû 6 du 'cornei! de» Cinq-cent*
h c!ô ture provisoire de» loriérés qui l'occupent <Tob-
Ets politiques n a été votée â une grande majorité tur
prctpoiiritiri de Situéutii '.■■■■·
On üvàit proposé d’y CMnpïcndrt kl réuukiae
formées par dç| reptdîcntanTsdU ptçrrpk.
L’ortfré du Jour n été adopté, botivi *ur Ce quel t*
t ¿présenta™ du peuple hors de leurs foocüofts sont
fournit lux. fois qui révisent lek autre» citoÿètu.
ètr An(ieni. . . ■„ 1 .. a -■>>■· . ■ 1 ■ '! ‘ , 1 ? · '< , >»· · ' !
Ürlé kltrt dt Baiflf-ÎÎtien> , du qc , tiOUS arittOncfi
tui évinetntrit trés fàcheux arrivé à Paiinpbl.
*^Le cil., Cotougc aiti.é vchlUt de fiire construit*
ttti topnirc^u’il armait ptPUf k» epuraç» de ! * Mrtutlio Lopquü préiK .il .fit b partie de l?ailcif
conduire en rade de Bi t ha t , et d'y inviter seiuoîlw
Oéou i’jî iipuaa beaucoup ; mai) ie tenjjj krthtiu kn depixi, vint à changer au point, .de donner d«
tri avives k qui élude» ; ou eau y» foiaut 1« rastiw*·
vrc» eft ptre^ lin ckcaïuiancc ; nais une nta»oaurt»
busse, up «tri exécutée p«a»-êircn décéda du fort cf»
CflttaLrtt ; il Jut abytaé dîna ]« Ûoti j, «t de 5 c pe*x
jeunes qui étaient à bord, 5 seulement le sehÜaMÎvêti.
On cdmptt pMtfd le» victime» de cet accident u
malhepreuxt .l’armateur du corsaire ,Jes cit^ Lç>ujj|
l.ambcitfih, beboiloche, lepoiuclec T le capitaine
dé ta ttoape rtiHttrflrtèt ÿ?aftnptfL ' '1 1
k LttïtPïenieUttftfreri.st trnu-va'è^acèrtloH déTi-’
v e neuve n t, c t c ut la dotil c tir dérro erpi ri rt oirb’rt u-p e ré
tt ion frété, sans pouvoir Ici sauver , malgré tout $e>
effort! 1 car « fut lui qui »auva le» cinq homme»
Go >gle
(«4 J
échappé* *u naufrig». Lt capitaine a nbt 4nuu
Eê ri aulii, puisqu'on ne le déûgae pi» putai 1m cinq
«uniti »uvçL· h . -
Ambi d' 11 * i i D
Jfatntfaftf , finirti iHf cHtf dt farnie
u Solder» <
t* C«t aujomtTbui l'innh-enidre du 14 V.oqe voyrf
devaut'vpu^ k· ïïû*i de nos, e&mpaghoai d'arjü# juÿrU w
champ d’honneur pour la liberté de la. patrie. JU v*u* nui
donné l'ezeinpie , y oui voua devez tout «aderì A I» Repu«
ttlrque ì voi^ji touj devezi tou^^pt|*n *u bophepr d; tfent»
iuilliorii dé trip (¡«il 1 voti* vout devei temi emiersi li
de l’Europe coiiiaée ioni IL Det moli Untoci noni erpareat
■ dè li Frane'« : vouj : te* fnaclrìriu ivee la npidiré de
Lilfjié * l’H le ftllzii pour marmeuìr la cunttiuirioir j de
fon dr eli liberté ,' protègge li gduvertoelHem' t· lèi Ripe*
btiw··. - r ' ■
■ ■'■•♦l'Seri dati, le gouvenienient ve-ilfe un le dèpfii'des loifeqnt
fcì eii cmGi. Lei rdphitH ,- dèe Hnittniqbl! 1 ie monirertoW,
tért< i*nfe ytoqinéimée , etjnroni jhir Ir;
Wrm furL»*l t*trlr"4 citi eie mrw^eir laiiteeli .
JfebM i*r iw> »utwm ovnu nfnAciÀit iwwiMii ni n RftniiLityLr· ir ni la ccm*Titpt»ow , lift* W» ■ . . ’ M c .. 'I /
' i j ■ .. .......... , . SliOtfMAar*..
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ì? 1 ■ I r < , J» . I I “ L I , '
£üitJTU}f du N°> *g. Àrtitl# Jiiianfr, p*ge aÌd-Mt La
ie eomiuittio» eitWK’inmJ i J'jpiiiiq jàjtril- H
— 4U Leu A"1? » ¿4«:: ^iriénrapit. . . .? (|,„.. ■
kriVÏIlRK PU0! IC LIBRAI1
I W. Ji.
MERCURE FRANÇAIS..
DÊCadl îo Themmiiîor. raitciflpuimi de la République,.
■ ( Lundi 7 Ao'.t 1797 , vfc?x »lÿle, }
ANTIQUITÉSbanian
· la Àiitiquitû du Nard, ti lit uniiennet tangua
¡tp tenir iona Ici; par Chablis In n-tfi 47^3^,
A Parût dieiÎ'avUur^ rue Sain^Thomiu-du-Leui/re^
ti°. i4fi. Jn T. , .
j · -
n L’HJS70?i(N ÎHUD5OPHS sentira aisément corn*,
bien i| importe au* progrès de la viritè d t.tn* point
tirconscrire la connaissance des terni ancien» dans,
une étude plu* ou mains apprafopdie du Ihutpiro:
des Romains et dçt Grecs., Séduit» par le précise«-;
chanteur ( l’auteur a sans doute voulu dire , prestige,
«□chanteur) de leur mythologie T d« leurs art», de
leurs conquêtes« de leur» erreurs naèipf , muj.ou*
liions qu'il est de» peuple» antérieur* aui habita««
d’Athene» et de Rome. Quittons dons pour un instant
les jardin» æArnudc et nouveaux Argonaute» »■“
parcourons le» région» hyper b orées, cberchonsy^
»rrnës de patiente <, *1 *nr*tout de aepticism· , Fûri*
ginc de h plupart de* nation» et de» langue» iiiOdefnci
, celle même des lia b ¡tan» de F Afrique , ti
des autres peuples de là Grec« , objets de notre sa*
vante idolâtrie. Ensuite ü nous sera permis d'alkt
XXX. M
*
ünrwiTiwi
;jrw ï:WF.IRI 17 JERARY
( 66 ) -
noni repoier et philoiophet rn paix sur le Céri' inìquecu tur iti bor<t* de 1 lliitui. m
t * -Ceti ainsi que l'exprime k tit. Pougcrr*. Occupé i compoter un Diction »aire étymologique de li litigati fcançjjse, il vêtit faire coprirli He d aonct ics bére! tur lesquelles il fonde ion travail, les aulenti qu'il a consultés; el c'est le but de tei Estai. Il hit _nnt courte b iato tre des Runes,ces carattere» que Γυπ trouve grives iur plusieurs rocher* des province! tepicniricnaies du royaume de Suede , et dont I u- tige a cessé chez le* peuple! du Nord vers l'an iooû, ¿multe ïl expose les opinions de Georges ilikcsÎLii, de Marcus Zucut Boxhoiniu», de Leibnitz, de Jean Ihre, etc. Ces savirr* ont trouvé L’origine de tout:! le* langues de l’Europe, et de celle de l'Asie qui Ont· q ue f qu'a tua lùgk avei quelque lingue ciiTopéeritie telle que le et ftlletnand )·, dans les lingue·
dn Nord dont h mêiagôthiqoe, psflér encore au- jeurd’hai dan» h Gbenonneie raurique, tit dérivée- Le grec et Van dei latin même n'ont pat un autre prigino, ’ -■ -
« Cet Jirm est rempli- d'émdìtio'n, et pat tela.· tetri il n'est pas it**ceptibie d’ei risiti Nous donnerons Kulenrent ün fragment- de ïlkittoirc de Hiairuxt, roi de Biariïilandse t *fm de pjrëséntér à nûs lecteurs un tableau ¿et nnrurs et de·)* Hitérstute des anciens peuplés lep+entriciniuXi Hicktliui a insère ce fng- ment d*a> son tri ter d’ami qui i<iz
ï ,··’.......... "
/ - '/
Gch g[e
HiXfirt 4t , roi dt Biarifdartdit, tl iQutftrain di
fWt tit Jhuittnarkit, ront^cw'f aptiiîi U ÏJ/Î*. litfh < par n anonjrM,Jill df Hrandvr,
■> '. * . . . ,-m En tel tcmtll vivait le'rcji
iHïilmtTf que ton bon naturel et tel vertu» hftôïw quoi mettaient audrilut de tout îet eut te*. Se» courfiisn* l'edcrtaienl,
11 HtilmiT, avant d'avoir tboïîi uni derhetire fixe, Lbîfüt, lui et Ici tient, nfl pay* marérageu* f mair iétant fait roi de Btitmliodie, payi litnê entre Thukmarkic et Grandwilde, au-delà du cAté crieniil tic la cime det montagne* , il accrut tellement si ¡’flirt, parle* divine! cscufiiom lurner t qii'il mé, tin d'éfre bai d»n> tome* le» annale» dcitinée» à imuerverU mémoire de* grande* action), n
L'anonyme raconte ensuite comment lîiiltnae ft celte fa-rnrtimcon quête* *« Un certain printemi, dit-il iymt entreprit une nouvelle expédition , accompagné dr ion ami Hramur, il fit voile ver» Biartnfandic avec ut flotte de cinq vaiiicau*. Comme il* iraient te »tut en pûupe , le trajet fut court« Le* deux hé rca <it?nt descendu» iut ce» côte· , brûlèrent et m marrer tnt tout ce qui t'oppoiati; i leur patiage , tirent n butin immrrne , et l’emparerent d'une grand« quantité de p:«yi, avant même que Wagmar, roi de Itiirm fondit lût tnatruit de leur arrivée, * ■'
u Dès que le toi eut appris celte lichens« trcu- vdk * <! Ontario» aux Crompcttw d< Tiiremhtei **«.
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troupes , et livra bataille» Le combat Jut sanglant. Hialmar fit des prodige» de valeur , et le roi fgl ■ obligé de ae relit« derrière ses ret ranchemeos, avet le petit nombre de guerriers qui avaient échappé au carnage. Mail avide de vengeance, il dépêche dçj bératults d'armes dans ses provinces i afin d'aMembltj Une grande armée , et marche au-devant de sou en. Demi« Alors Hielmar prend ion bouclier ,et si ‘ prépare au coiubil·. JJkrnôi la terre fut jonchet de morte» L'impétueux tHÎUmar portait à fes ennemit des coups terribles et les frappait des deux nuiui i-la*foi5» D'un autre coté, Wagtnar cl Hramur, acharnés Eiin contre l'autre , se livraÎEirt un combat
cruel; épuisé d«. fatigue, et couvert de blesiurci, Wagmar fait un dernier effort, se jette sur Ilraoeur( ci veut le percer de son épée; mais celui-ci le pi^ vient, et lui porte un coup mortel. ,
. De tous Jet gardes du toi Wagmar, le bravj Harcon restait encore. Seul,, il résistait aux «¿for lipnts deveoldats d'Hijlojaj ; enfin, accablé par i mjtqbrt , il fuit avec la vitesse d'un cerf, et se tclît derrière les retranchement qui étaient défendus pq quatre-vingt»h&wme» d'une force prudigieuse.Bieat les soldats d'Hialmar les attaquent, les dissipen brisent les portes., et s'élancent sur le rempart,.
St Le lendemain matin, Hîainiar l'étant avir.t
dans le retranchement apper^ut la hile du- roi tfoii au tpilicu d’un groupe de jeunes vierges. Le héi< éptii de sa beauté ( continue l'anonyme j <1 élira < te l’attacher par les liens du mariage , et ayant don; de suite les ordres néceitairet pDm U céiénaopi« op..lci çaqduijit yen le sojd au lit nuptial. Quelq:;
y i . ■
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Q^iflinal Iran NEW YORK PUBLIC LIBRARY
(«9 )
iriBî apïèâ il en eutun fils auquel on donna le nom
de Thromonis. ‘ ■
n Le roi le fit élever à si cour.,- et confia ^ot·’ éducation
à un sage qui passait pour le plus Teiomman-
'Jahle de frets les septentrionaun. Le jeune prthec
¡croissait en âge et en beauté. Son gouverne ni-le
formaità toutes les vertus, et lui enseignait tôtis kl .
.eicreicei qui convenaient àl'hèiitier d'un grand roi.»»
i L’auteur ajoute qu'Hîilmar, après sa victoire ,
i ¡'étant fait reconnaître roi de toutes ks provinces
qui étaient auparavant SOUS la domination dp son
briu-pere , fit construire un magnifique palais , et
■qu'il gouverna scs peuples avec autant de douceur
qtte d’équité.
: « Peu de rems après la naissance du jeune prince,
¡la reine mit ta''Jour une fille qui surpassait en
beauté et en bon naturel toutes celles du continent
boréal. Son perc la nomma Heidil, Îktte fille Eut
enlevée dans la.suite' par Urke, pugîl très-robuste.
Le roi fit un voeu À Fréja, afin d'en obtenir k retour
de sa fille. La désùe intercéda près de Tboron. Ce
pugil fut tué , et la princesse rendue à son pert.
i> La gloire d'Hialmar augmentait chaque jour par
le soin qu'il avait d'entretenir près de lui de fameux
, et Hrtmtlr était k pins considéré de tout
ic| grands de Biarmlatidic , à càuse de *ûn Crédit sur
1 esprit du roi, qui lnidonni en mariage si fille
HeidiL Cette union causa un vif dé plaisir à un autre
grand de h cour d’Hialmar, nommé Ulf, qui, depuis
long-terni, desirait h main de la belle Heidil. Mais,
la princesse l'avait dédaigtiê, parce qu'il était inférieur
en mérite à Hramur.
E 3
kio $le Dr pr.il Ir'-’n _
NEW ÏCRK PUBLIC ÜBRAH
I
J
, ■ t to y
!« Ulf, Tie. respirant que h veogcince, auabh d'injures ion rival, etvoulait l appcller à uncombat singulier, Maille-roi^ dans l'espoir d'appaiser cent ■ querelle , donna à Ulf de grande· sommes d'or et, d'argent, de» meubles précieux, et une rorne sur laquelle étaient gravées des itnigei en rboimetu d'Odio, de Tbaron «t de Fréja. Alors Hialmar ne ■ s'occupa plus que des préparatifs du rpiruge; qpou: rendre 11 fétf pins auguste,tl y invita tout les,grandi de 103 iQy^umc , qui la célébreront en buvani immodérément- Le rai conféra ensuite au brave Hrjnni Ja dignrté dc Jarle et le gouvernement des ides do Tbulemeilie> JÜnfin, à toutes sel faveur·, i I ajouta io don précieux Jyui tambour magique du pojdsdfl, quinte livres in cru» te d'image a d'or pur* au moyen, duquel Dti pouvait connaître l'avenir. _ J
» Le Jatlç l'embarque accompagné de la pua- CCMC , et prtqd avec ses deux VRÎSUKUX la route de ThulemarLie. Peu de'tcrni après* h belle Hrichl accoucha d'un RT», auquel on dopna le nom' de Vimi, · et qui bientôt surpassa en vigueur et en beauté ioci1 les enfans de »en âge. - ,
s» Hratour, fatigué d'expéditions-militaires, sortait. rareii>Cde qon idc, et goûtait «h paix le* douteur» da Vampur,..................................................................
r " ■
*.·»,> ,■ * * * ■ ·'.■#■ ‘ * * * * * ■ · ........ Lo un débarque la
nuit à Thulsroarkic, dcucnd aecrctcmtur i tepWt a^iége jfc cour du JarJe , y met le feu. Hranjur. enfermé dans set retranchement, dormait prés des» jemipe ; il se lève avec précipitation, s'enfuit p^i une parie dérobée» et sa retire dantvujie foré»
Oloit " -1 ■ Go< y le ■ tjpfl VQR|( PUBLIC l.miîARr
»Tic l'élite de athlttt». Le v»|*qu«ut, après »voir
iuüi réduit en ttadrei* eue indiftincumeni bemni*»,
*n£im ou vieillard* , et n'epargna que la irmmt du
Jule , qtril çiuiïicne pritdnnkre·
h Liufortii né Hramur ownu h cheval _»ur M
baquetrc magique, autour de laque Ht étaient gravée*
dr» aune» ntyitérieuies, et va en Biartnlandic apprcudre
cède fri»!^nouvelle au roi üialuaar· "
. h Le wunarquo e titra dam une grande ObkfC l
imii Hrtaaür, afin d em-picher le perfide U if d'arnqaer
Je roi à l'improviitar prit tvnuc magique»
frappa décrûs , e< prononça» l'imprécation auivWet
Qu'}l soit frappi de ia foudre, prtili rour itt coup»
du fyilDpti ! (¿ut la PceTftiH jttlint w lut leyrs m#ini '
ttWtfitm î Qu* lit Gtittei dei ■tto*il4gnrr,4éhamé* centra
f|l' n< lui dvnnrnï point de rtficke ! {¿ut iw Grau*......
refila·/, it ddthirM ! Que Iti tempêtet...* que lartcheri
iriineJ ni irei»mux/
* i « V · ■ a . » > ■ « · · * · · · * ·
11 A peine Hraruitc «ut· il ^clicrÎcette imprécation
terrible , que Thoron «icila unp vin lente teftt«
pétqi I«» ventt déchaîné* hrilerent Jet vaine aux de
Ulf, o»i l'empéchettnt. tTajjGfder à Hiafridandic »■
. L'anonyme , après plmieiM» détail» sur la omniera
de lever do nouvel] e» recrue J» ajoute que la rpi
Hiaitnir ayant fait lei diligent»» néceiiaim , 1er eu*
an corpi donnée. qui, de» l'origine, t'éleva à wp<
etnt» guerrier». -- _ - .
T. Ici l'ott trouve udc aùtre henné. Le roi parle à »e+
■oldett. , .
r*. 1b veulent 4 dit-il, nout empêcher de faire de»
Go g le
» 4
i î’ 1 ,
libation* ef de a repas funèbres en l‘Won ne ut de nos Ancêtre· ; vous serez regardés comme les plus tâches des hommes, si vont ût prenez la défense de vôj dtviniiés, et si vous ne chassez au loin ce brigand’ A ce diseeurs , les soldats. d’Hialtnar entrèrent en fureur, et coururent hors d'cux-mÉmes dans h pbint. Enfin , il* résolurent de faire unsacsihçe etécratoiro à Th or on. On Wtnena un cheval gtat devant U toi, ^ui , imposant ses mains s«t la tête du ccratsicr, promit des offrandes à Fréja , s i! obtenait le-retour de H ftilé. Les iKtrtfiçatcurs égorgèrent k cheval 1 ;
et présentèrent une pnrûoN de b victime tau tpi et ( Aux grandi de la cour.
s» Après cette ccrémont*, le roi ordonna A tous scs pugilerde prendre les ariâesTet fit embarquer son Armée sur quatre-vingt-sept vaisseaux dp rtaïuport; : Lorsque Hiaimar fut arrivé ch. présente de $od ctt- , nemi, plusieurs de ses oHideis voulaient l’empichet . de livrer bataille ; mais < n'écoutant que ta fureur, il exhortait'tes troupes 4u t image. - - ■
« l^e* deux flotte* a'plu* séparée* que par un très-petit espace, h» sbiüati poussèrent·de gTïnd* erb.et ms livrèrent vncorffbat saogbnt. L'intrépide 'Hiülmar combattait avec autant de valeur qutf d*agi* Jité. Ulf l'apper^oit, s'dhrietffle frappe par derticre, etTocoopc en den< malgré ta tüîrawe. Consternés de-h mort du héros, l«t soldats prennent k fuite , et H fa mur est Fait piiionsiier. Alors le vainqueur pro* posa aux vaincus d’adopter ta religion, ou de re- vommrncer k coiribut-Vn officier, nomwré Jsrntiç, prit h parole au nçm de tous ki soldat*, et dçmarith È Ulf h Vie « h pi«» -
Oloit " -1 Go< y le tjpfl VOHK PUBLIC l.miîARÏ
( tJJ ,
w L'ujujpaieiir pilli le temple, entevl une grande qtiiniiiê d'or à l'idole Juma, et dispersa kl »aerifica teuri qui s'ériîtnt efforcct, mais en vain, de défendre Pennée du satut-iaire. C'wt ainsi qu*Ulf t'tm· para du trône de Eiarmland , ipréi avoir ctmtiaïnt les sacrificateum de te ictircr i Sigitini, où il» conti* outrent d'offrir de* sacrifice» prés le Mont-SigniL Enfin, chassé de cet endroit, il* se rífujicrcut en Vinland , où mon pere Hramur leur donna l’bos- i yiulîcé
‘ LITTÊRATÜHE-
ijjfljj en tltrj et en prise far Josîph RauceT D* Li t».
A day, in hour ni vimmm Liberiy, UWcith à whale eterniry of buuodtge^
D« riftprnwrif dr F- Diaor Crâni,
Ç^ul de merveilles n'a point produites dam jtou» rcnihousitinie de la liberté i quels îmmor- tels souvenirs ri'attache-til psi à toutes les époques qui l’ont vu mitre ! Nous che re b ion s autrefois deh» llittrcnre de· Grecs et des Româim, ces grandi dé- J Popper· chs de toutes lei forces morales , «rte iî- 'ÔHtiblc impokiou des esprit» , <ts puiisatitts et génénmci émotions, qui ne peuvent être qnel’ou- des ¡nui tu lia m libici d'wu peuple', ou de scs efnrts pôu r les conquérir^ Maintenant nous pouvons j h dire sim vaine jactance t c’est A nous sans doute
■'t sertir de moddci i il n'est pas un leul noble trait *
Co* glc
( H)
doandeosquc pnus o’ayons reproduit et surpassé —
Noire révolution û’offrira pat seulement aùx sietki
î venir ks levons utiles qui naissent du tableau de»
. grands évent me ni· amenée par lé· lumière» du »ieclet
elle ne fera pis seulement époque relativement un
progrès-de l'art social : mais chaque pïçe de soa
histoire présentera, peur ainsi dire en foule, ces meniorabJei
exemples qu’oncroyait etrangers auxmcent·
modernes - et 1 établissement de la République Française
ne sera pas moins consacré dans Jç »ouvre¡j
par l'énergie des sentiment que par ¡'avancement des
idées de la liberté,. ,.
Mais les le ru» vers lesquel» l'imaginaticA des patriote*
se reporte bvèc'tç plàts1 de coknpl aisance f
•put ceux où l’Cn vit se former contre la France devenue
libre, cède ligue'formidable de l’Ëutope entière
; où te* vieilles bandes de la Fruste «t de ¡‘An·
ttiche inonderctit tout i·coup nos province·, comme
un torrent; où Isr franco réduit« à i'fistpqiUapce la
plu» absolue, par le· menées d'un i&i conspirateur,
, je ¡pur opposer à t«i armée» agguerrie·> tuarcbiot
^ - * .1 .
•pu* Ut chef» kl p]u> Ttpota mes, q.nt de· bttailleni
Jfwta À la hue * que · dp*, généraux encore novice»·
¿fats k sevniiutiH de fi tidepcndrrxe p^W^oaîc cmmai*
k charnu invincible d’uuo lib«r<é dont
Jt ««sac s avait pas cnfcort touillé Jet tipàruttèH
'tou·, h» éRMff -du pluis généreux dévouç-
*p<M ; b Fiaric< ukut qq’un çapiit •tqw'wHp····
A la vUik de ¿»- pairie en danger, des a r ruât S bien
plu» JWrribte* par leur enthousiasme.·, que celles de
Xa tyiraxtflk pat lent t^uiqu e , sortir e n» ucn quelque
•ortc.de kt.itfiq .·: Jes «St»ïU <,por9U&ét dtl cjinytrt»
UiglLxe
ûiig- s|l n^Ai
NEW YORK PLIE! IC HRRAfl.
( Ti)
cric rent -par-tout d'unmeruea reaiouftea do com
I genie i rcntraîncmcpt de ce teegigantesque révolu-, -
tien ne fûrmi pli teulemcnr del thrfa intrépide* et
' pleins dcl'b^ureuie contante s lu* laquelle, il n* Ijt .
fait jamah rien de grand : mail il Ici éclaira d'un* ‘
i lumiete soudaine ; il parut leur avoir révélé tous kl
i icttçii de l'expéricDte. La patrie, leur ordonna de
yi inert; et déjà or» ennemi» *i redoutable» avaient
Le nom de Rouget de Lille ch attaché ci honora-?
hieraent à cette époque , qu'on aie peut gueies i»
ptoRçqcer tans réveiller plusieurs de* touvenha que
h lignaient» Ses chanta euivran* et bclliqueùxse (ont 1
bit entendre du Rhin aux F yténèca, de* Alpe* à
l’Océan, ayçc ka m.cm>acréi, , iibtvid, »îupc-j
uùntti du i lemblabFei à ce* ion* lointain* et
prolongés pir- ïcaqueis Lairaîn de* te oe pli* cnpon-*
(ail jadis U üq du riçbe et du pjui, puissant, ili ont
proclamé palloue l<* funéraîlltj dé la tyrannie j Ici
principes que la raison avait rctourms, il* ici,ont
transformé* en ceptimeiu^ en instinct iubüiu«t et
Jutant 1* cour* d «ne guerre opiniâtre, la vie tairai
Fett montrée cQectaramcnt fi delà à ce* airs chéris»;
Auiri nUiEopc entier« a-t-elle honoré , comme àl'tnvi,
leur autaur, du npm de Tirjtf de h France i>
ce jugement imparti al leur donne une paît remit'
quablc dans nos Succès i et l'enthouiiatme qu'-jiif
iront jaruaia-masqué de produire ne pane pas pour *
ii moindre merveille de ces tems quc.la renommé*-
iCmblc avoir déjà reporté* si loin derrière nous«.
D’A)i le rfctÿeil que noc* □niionçonj-kî, Fon pour*
taidoucr à juste titre plusieurs pièce* de ver* plcitm
Giv >gle
( T5 )
â'élégance et de gucc, ou d'énergie et de simplicité ;
un pourrait filer une Anecdote an proie iftité avec
lia ucoup d'intérêt mais nous sommes sûrs de traiter
Jlüuget de Lisle commé il le desire , tn arrêtant fat·
éemion de nos lecteurs sut la partie de sa gloire qui
tient à la gloire de h nation , et qui te lie aux débat»
de cette grande c,use de la liberté qu'il ■ servie avec
un zcle si cou;tînt et *i pur.
En ce moment où le royalisme leve par-tout us
front audacieux , où le» coups qu'il porte à la Htpublique
restent trop «auvent impuni·, et semblent
même encouragés par les opinions, au maint imprudentes
j de quelque«’u35 de ceux que le peuple a
chargés de la maintenir; îl ejt doux dé se -retracer
des triomphe* dont,quoi qu’eu» fasse, le souvenir n«
durait être perdu ; il est doux de penser que le mime
génie qui depuis cinq mi, et dans 'une sûite continue
lie de combat* < a toujours rtpoùisé h guerre
extérieure dans le rein de noi ennemis; qui sur les
bords du Rhlu, *ur le* botd* de la Méuie, en Hollande
, en Espagne , wt II a lie , cl jusque» sous Ici
nnura de Vienne , a poursuivi, dispersé, frappé d’une
terreur toujours Croisse été, les drapeaux delà cou-!
tée-réveluüon étratigtic; il est doux de penser que
cç même génie, *i l'on force lé* patriotes à l'invoquer
-encore une foie, n'iura pas beaucoup de peine
terrasser la epntse-révùiuri&n ittré.ieute, et que sui-?
v»nt ^'expression de Buouapartt ; Si ¡es ro^sluiti if
remirent, ib durent trf». Alors, alors sans doute I(*
chants de Rouget de Lis]*, et 1rs sc mime ni généreux
qu'ils expriment, retenrijaiem encore dans toutes les
at»»t ijs exciteraient encoisles même* palpitations
Ülig'-illiwn
NEW YORK PUBLIC LIBH.ÄRV
J'entbqusiasûii et d'énergie guerrier« ; et que lei
hommes aveugle» qui veulent renverser la Hé pu*
blique ne s’y trbrüpent pas î Ce cri d appel , Allonr ¥.
tnfitis de ¡a Patrie ! ne serait pat poussé vainement pat
le: défenseurs de la liberté.
LITTÉRATURE ETRANGERE.
Antidote de rHiilt>irt de JŸr/jjJtgrJA ; iradiu-
■ tiOn de f allemand ;1].
Le sage Saadi disa.it que la religion ne doitjajnzï·
faire l’objet de» lois , si ce n'est lorsqu’il t'agit du
ramener ses ministres au respect qu’ils leur doi vent,
et dont ils sont trop souvent disposés à » écartet. —■
Il disait encore i — l.es idées religieuses , ainsi que
mures les antres , te proporl^nnent aux ccnin^ij-
>iuces de chaque individu :.vouloir soumettre tous .
les hommes â h ntêpie religion , c'est vouloir fondre
10 u te s les têtes dans un même moule ; ce projet est
le plus absurde qui se puisse concevoir. —Il njouuit
enfin : — Législateur, laisse l'homme adorer sou
Dieu coru,me il lui pïaït ; mais plus tu seras indulgent
envers kt 5 de le s des différentes sectes, plu· tu
dois veiller avec soin sur leurs bonze» i car par-tout
on )a s i^esse du souverain les empêche de dominer«
il* cherchent incessamment parieurs mentes à truu*
11er Tordre public. .
NuahiTVatl lisait souvent SaadÎ : il tachait de pro-
(i) Skixm vnn A, G. Utiliser, dritte !*mbunj.
Google W YORK PUBLIC UBH
;( i* i
trer de t« leçon*, il recherchait égaicaieiit cellet
dcs iagf* itis comeiBpotaitis , çe ■qui , mirant 1 bisioire,
n’s pas hissé de le distinguer pwmi: les prince»
de l’Orient. Dans Ici irsirnenses Etau soumis à son
ictptrc, il était impossible que les idées rcligieuser
fussent bornées à-un* seule croyante : le même Dieu,
ne pouvait convenir è tOÛl CU mjihüUS d'il a bit a US.
Quand Nusbitvsn monta sur le trône il trouva bon
nombre de doctrinei éiablitt i chacun pouvait en
choisir selon ion goût ; et comme le prince était persuadé
que pJuscllet sont nom trie uses et variées , plus
aussi les bons effets qu'on peut raisonnable ment *3
attendre sont exempts des intonvéniens qui les cni
fait par-tout chèrement payer, il favorisait toujours
Its effoits des nouveaux prédicateurs , accueillant
l'inventeur d'une religion presque comme celui
d'une machine ingénieuse* ou d'un procédé nouveau
dan* les ans, n '
Nushirvan ne croyait pas plus à la religion de Ht
frtrei qu'à toute autre i c'est précisément pour cetx
qu'il ne l'avait peint quittée. [Tailleur», jusqu'à lui,
cette religion, soutenue par la bigoterie réelle nu
feinte de» chefs 4e l’È Lit, avait régné d'une iiunlcre
despotique ; elle avait été et qu’on appelle la
religion dominante r c'est-à-dire que ses prêtres ayaicnr
persécuté', égorgé, brûlé tout ce qui pataitiait pencher
pour d'autres croyances, et principalement tout
ce qui s'avisait d’exammet leurs pr¿tentions pcisuttnelles-
Nmhjrwp pensa que pom cncb^înçr Iff
niQiiÿtrc il fallait avoir l'air de le flatter'; et qu'il
attrait pim de pouvoir Tur l'église en rétiaïit, riant'
«en sein, qu'ta- lui de ch «ni Ja tjuerit par une iuu-
I ' ■
Go ’gle NEW ÏOHK PUBLIC LIBRARY
( 79 )
litt abjuration Du était bien rtholt* à rfpri*
mtr fortement le* entrrprisci de* différentes secte?
Ici un« itn Ici autre*, pariitulieremetii celle de s*
propre secte, la plus nombreuse dans la capitale ce
dans plusieurs grandi diitri-rt* de ses États , Sür
d’antres jjjociisrions religieuses plu» Faibles tl moini
■ en crédit 1 et (Uns toutes les décision! qui leur étaient
relatives, il montrait une impartialité dont les pretrcl
: paraissaient bien plus mécomeni qu’ils ne l'eusieot
été des outrages el de* persécution! : car suivant une
¡antre maxime de S.tadj , les ptrsieittwns rfambÎtnt a»
|/ir dont d* it itrt pour tmondtr lu artrci;ta arbre] taiHti
daitnnenf plus vigoureux, et le U ri fruit! si multiplient.
*la Tfiigror* ne se ttantformt a fanatisme furieux
ïlerjÿù le gouveriiemuil obéit aux prêtres , eu les pettér
nie ,· ti dans le dernier cas, ils deviennent bien plus forts
I f ■ ■■ ■ e
tvere n plut dangereux.
Du tenu de Nuihirvin, la religion chrétienne *’é- -
-Xaït élevée déjà jusqu’au trône de* César*. MaisFéglite
èuit (Initie sur une infinité de point* de
Icrayauce : le dê*oeüvrtment, le goût de* dispute* et
ret espiit subtil, seul reste.de l'ancienne phiîoio*
phîe grecque« Faisaient éclore tou* le* jour* de nüurelkt
hérésie*. Lci Ariens, Je* Ncsiorkn*., le* Pelaîfieni,
1c* létnipelagicni, et Dieu lait Combien d’ut**
Êtres tou* division! de Chrétien* *e huilaient fràt(rncllerutnt,
>c poursuivi ¡cm cruellement, et déployaient
le* un* i l’égard de* autre* une fureur
ifonl ■ peine avaient donné l'exemple le* plu* fa*
imeux ennemi* du genre humain, le* Néron*, Ici
Domitien* et le* Cornai ode*. Mai* ce qu'il y avait de
plut ridicule tuut-i ia-foia, et de plu* afUïgcant, c'wt
que leurs disputes devenaient générales dan* tout
¡'Empire * et que la plus cruelle des guerres civile»
eu ravageait continuellement tes provinces. >
■ Nu$hirvan profita de ces misérable* divisions dt
les voisins pour se montrer philantrope aussi zélé
que prince sage et politique- Comme à II cour de
Constantinople chaque secte obtenait tout-à-tour li
faveur , et qu’on les y voyait se pousser et se renverser
réciproquement, semhiablej à ces insecte* qui
le dévorent les uus les autTes jusqu'au dernier, il
Ouvrit ses Etats aux fugitifs que la rage des partis
Vainqueurs faisait bannir riel'Empire. Les Ghriiieus
avaient déjà formé chez lui quelques établiidcmemi *
tout ce quilr pouvaïcntaitendre était protection pour
te un personne·, et tolérance entière pour leur culte-
A leur tour, c'était bien le tnoim qu’ils tolérassent
les autres* et qu'il* fussent soyrni» aux lois; doubla
condition qu’ils remplissaient fidcleroent, non pat<r
qu'ils étaient chrétiens, mai* parce qu’il* se voyaitnr
le* plus faible*. " Tout tiomme honnête , éclairé,
industrieux , intéressait beaucoup trop Nuihiivin à
ce* difFérpns titre*, pour qu'il prît la peine de fin*
former s’il adorait le Soleil, ou Jupiter ou le Messie;
et de *d* troïs premiers ministre·, l'un était guehre >
lèseqond, payen ; le troisième , chrétien; sim qu'on
pût remarquer des dégrés diffère ni dam la confiance
et l'affection qu'il leur témoignait,
'"Celui- là ne connaîtrait pas.l'csprit sacerdotal, qui
Ctoifaït que les prêtre* de l'ancienne religion pussent
voir patiemmentceue conduite- Dans les premi^e*
ahnéea du régné de Nushirvan. ils te turent à la vérité,
De* guerre* étrangères avaient forcé /de mettre
Google NEW rOFUC PUF. IÇ L.nRAP.V
. tSi )
tur pied beaikiïup dè tmipes : Jé régime miEitabb b’étair ¿tendu dei antiêes aux grandetvilles dans ks- cjueUes il sé ttüuvajl loujoiiis des ditachrmenï cnn· »idêrabieti soit pour maintenir l'oitltc, soit pour ré- píiifier ies Hiak’diians- Lé» pfÊtref *e ïaissaient prd* têger et contenir par l’èpêe de» Jutrrkfl , sans ^informer si 'Cette épée était orthodox-c ou béfétiqud* Ms il £ peine b Perse allait-elle respirer du côté du dehors , que leur cohsrience ne lent permit plut de h laisser tranquille ib-dedans' t 'iis jarértbt de lt botsieilehÉr dé Fônd en combler " ■ \ ■
Le regard d'aigle de Núshiryaii pénétra »iir-k- éhartipi ictlrs complots, U n’étàit pas homnié à lent* tédeb Úiie petitesédition à laquelle lé peuple s’ehit bissé poussdrpjrïes ttonïéi(ei d.onrtt/i ce falot ficniie b sen» le piu» étèrtdù J'fiua tonie son àttentiérl. Ou trilla quelques maisons dont les posséssebn jeûnaient le lundi, tandis que leurs vóisínt ne jeûiiiiebt qué tï fnatdi, Les stuffavrs deTatteniat furent recherché» tt pünh aVéc fané sévérité qui d’ailleurs h ’était pat brdiditire ait plïni&i. 'Déni On trois prêtres qui si trou vert ht avoir diiigê tout le phii, futen t"étrjn* |!Èa“dMii ii prison t H le peuple , malgré son rii- £ect·superstitieux pour Ifrtr caractère , vo’yànt l'în- Hni^ehte avec laquelle leurs aveugles àgéfïi»;,"(oui tirés-de· son sein ( étaient traités ¡ finit par appîiiüyer ha nf¿m etit· cette enéctïtion. ’ ' '
G’éHit une entreprise inouïe en Perse’ que cclld de punir des prêtres séditieux! ! exécuter paisible- ioent cet acte échtan-r de jirtùce était utit espece de phéiiont-tne. JMals de voir qiie le peuple n en avait point murnntic , qu’il iéóibbít eu approuvée kl aleJ
Tiw* XXX. F
Uiqii T - C ■ C |0< iolc MFW ÏÜHiC PUR ? LlBSAffï
< *·> . tift. ne Et qu'irriter, eh plut tu plui h bande UCM*
dotale f cependant die &’ou pa* tenter une oouvcllt
attaque. L'armcc de biüibirvan qui était encoretur
'pied, leur donnait quelqu'tnquietude. , Le chef du
dc<&ê persan prit un paru auquel 1er prêtrei tu
général ont raie ment jtcouri ; *—¡1 te mit dan* la
tête de prouver.
LJuJoyi de Rit, c'eit-irdire un jour que le peuple
a'ana usait beaucoup dan* Int place*publique!,.et qu’il
epvrtoau»:»avec deicbami de rcconuaiiaotc, Ictrôot
deNuihirvan , le grand-pi être »’avance plein detele, .
¿MURdcrM VMdl« aa oy>naiqac , et t'engage i ht
riêntflolui qu'ii est U vh|r ¿fu ptau 4c tfêrtti»· qui vnt '■
fut U viriU ¡4 ripancU, ifjjut f* dmTgf, particulièrenrn*
du cütt msfitn 1 ijhi d'ailleurs. u Dieu voit avte un 1
gritnd /cefiU trhU, lonfils ctirii U jouet· i
r^JQ d< c« vastes natria, dé ta tqinie docir.tnt rej*»
u J4nr partage , vcorder aujourdhui tu pu*
ttLtum ruut kiretipaiS et eusse ûttndlelu , nommer tint
piaiu La pUa dèstinguitS. dti horamti dent lu oputim
Mit uim êuuh* centytutilt À la foi de MA pires , dont I4
pouvoir »’et* propre çu’ûfiers min aux pupUs çt»f ft
Cf hTiirtii pcuïrtnf si.trwtHr hofi jt l'iglut, — Le (
dâtcoqr* ét»it verbeux, et: paaiabieuaeui dénué d<
rai» pi mai* il y avait <e qu’on appcdi dp l’ar* dac4
l'eupoiition des idée» et h développcmcait dc(
période! î — CP outre, l’oratqm prnfiovçajt uv« véhé*
meme, — Le* jquniaui dpktwni y trouvexent de i'oue
rien... U ne laissa échapper aucun de* trait* vaucun«
~4b* tour mires, aucun de» qaouqeuiCDt qui poymieit
frapper ha esprit* 1 car il f ad refait bien plut- au
paqpJc quAO priac· : wit.p.i^L'nMaocdinai*» même
(
de li fcboie. soit cette liberté que pttitnne autre b’edt otê prendre, il croata 1« moyen de faire ini' pftMÏob«
H us h irvi n itul l’écouta ¿epuis lp premier mot jusqu'il! dernier, mena froid et un calme tonjouï* Ici niëmc·. Quand la ha rati gu t fui terminée, il jfttUL »□r la fouie assemblée autour de roti trône, un rc- gard qui tcmbîii t chercher i lire dam tous les y eus. b disposition où il désirait ttouTtr tous le* esprits. Ci seul rigird détruisit une patrie de l'éloquence ¿■i prêtre. M>i* l'impatience d entendre la réponse deNushirvsn, n'sa deûat que .plu* vive t cette impatience u'était reftnduur pa* fondée »ut des s en·* tini en s le* mime* cher (but le tndude. Le* vrais tdeks n'ateendaient qu'un lignai pour it jetlér, au- rcuû dr leur Dieu , sur leurs adversaire* , ti lei égorger pieusement. Lei prétendus infidcici raontréent uni grande défiance de leurs voiiio* t comme le» piui faible» , ils étaient fort dodi ; mai» il* lavaient bien ce qu'il» fente·! rii* étaibnt le* pfm Mm, et. rette eomciente imitile ne çootriïum pai i lei us- spreti Le* iudifféren* ieiil* étaient prêt» i teridcp une tua in paisible à tou» le* parti». (
LJ sagacité du prince **Î*Ü rapidement toute* ce» remarque» i il se tut tutoie quelque* itcoadei; ei ivet ce léger aouiire qui caractérise la sécurité du- ngc, ioTiquc *e décidant enfia da a» ime question difficile , tout lui garantit qu'il embrasie ta juitics et 1* vérité :
— Prete, divïl, tu vient de faire un discucir* qui fait bruinent à tan habileté. Au milieu de tou* ce*
« F ■ > ■ * I- . · · - ·» ’ i * ' “ fc; t·
ffots d'éloquent· i je «roi» »voit w*i te» motifs et t&a
J t
Go· glc
' ( «4
but. Mali la choit est trop importante pour que je puisse la décider aujourd'hui. Ce jour d'ailldhr* est un jour dç fête : gardons-nous'de le profaner par des discussion* hors de propos. —■ Ainsi donc , que de- tu ¡lin les mêmes Spectateurs se réunissent ¡autour de mon palais, et qu'ils entendent un dernier« dtter- -inîuàiîcin,
' Ses ordres furent tiêcutéa. Le lendemain vers la dixième heure, il se niontie à cheval dans les tourt. qui s'étendent autour du palais , et ¡1 s'écrie:— Qui m'aime me suive dans la ville. — Tout le mande le suivit. C était un tpecracîe singulier t l'attente avide et cependant tranquille de tant de milliers d'hommes léuniij le bourdonnement de celte foule ; les regards qui Se fixaient tous avec une sorte d’inquiétude jur Nnthirvan; le calme de son visage et l'anxiété des prêtres formaient un ensemble digue de l'attention des observateur*.
Pfès de la ville il y avait un vaste champ, couvert . alors de la plus riche moisson ¡ quand on y fut an tlyé, le'prince s’arrêtât il fit signe au prétendu visir de Dieii d approcher.
— Saint homme, lui dn-il, vois cette pièce de ble »i belle. Elle appartient à deux possesseur*. Le pre* , mïer est atiacLê partons Je* liens d'une Í0Í robuste ■ à cétte même religion que ta voix enseigne, et que Je n'íii pas cessé de reconnaître pout véritable : le second est un chrétien. — Montrc-’müi L· ligue «qui sépare II* deux propriété*. — T^u garde* le silence ? — Peut être es-tû t<vut-à-fait Ignorant de l'agrrcuL ture , et là question te partfvelj« trop difficile à juger ainsi sur-le-champ? — EL· bien* ! voici deux
Go. gle
fri ïükk Pua lic li&MKï
( as )
Itlfaoi ni» du mêtne lit. Leur perC tt lellt mere pro- I fanient deux τείί^ίοπ» différente*: le garçon a été ί Élevé dans celle du pere ; Ii bile, dan» celle de h | mere. — Rçg^rde-lc* bien, et dit quel cit celui dont : lac royance est fausse, quel e»t tel tri dont b Croyance i fit VTlii. t '
L< prêtre reite frappé d'étonnement. ■— Eh rom- nent pourriiije Je dire, chef dis lideles ? quel cF^t ; h religion peut-elle produire mr l'extérieur de*
■
teramci^ou mr h fertilité de* champ ?
— Tu pente* donc qu elle n'y peut rien? Je le crôif (<moç (pi ; je vai* même üq peu plu» loin. Mai» Un» MJrtir de* termes de notre raitonnement, tu ne yfcies donc pi* que le Dieu, dont dépend h fécondité de la terre et la forme de F espece humaine/ dit mettre de la différence dam b fépaitition de iea doci, entre celui qui le icrt »uivant Ici dogme* et le* rite* que toi et moi noui regardons comme le» mil, et celui qui marche dmi la route dç t'erre UT ?
: Tu ccinvicn* que h main tonte puissante, dont nu J-eul geste peut changer h face de l'uni ver* , te montre auisi favorable, aussi prodigue de te» biens, envers l'infidele dont Ici adoration* »'adretrent à
■
l'image du Christ, qu'en vers le croyant qui sicrifie dans les temple» du Soleil. Permets donc, qiitn ma " qualité de ion représentant sur U terre je prenne pour réglé de ma conduite le* loi» auxquelles lç Rci Suprême a loumis la nature. Le repoi et le bonheur de rara sujet» tout confié» à me*, tpit» * je ne auîi point chargé d’examiner et de régler leur croyance. Les lois civile» et lri actei de» gouvernement l’exer- tept *ur Iç» actions extérieures* ib n'ont aucune ju<
F 3 ,
Go £Ïe
Û
iTtS
< M )
tisdjttiua sur (ci îbcs. J'entends dont qaf chieu^
puisse Établir entre Dieu ft lui telle relation qu'il
jugera 4 propo^ quq >011 çulte «oit protégé parle
, comme la per tonne et les propriétés 3
tout seront également tranquille· dans mes États ,m> |i
tous seront également surveillés, contenus. Je sais
que F^udice aiii&ûeuse des imposteuti tourne soudans
mes ruai ni sera , je k jutç à la face de tout ce
peuple , employée à découvrir les trames de 1*hypocrisie
1 à réprimer les attentats de l'audace. — Il
n’y a spu» mon règne que le méchant , que l'ennemi
de« lob 5 que le prédicateur des doctrines pernidçuses
t qui dp.ivç trembler 1 mais que çeluMA
tremble. Il n'y a de p°ur ipoj que les vertus, les 1 umierts utiles, Jamout de la patrie t maïs kuj
‘ . 11 · · · ■ -
yoxx ne me recismera jamus en vain,
dîaeouit. Bientôt un cri, unanime $e fit entendre t i
,— Gloire au plus sage des monarques ! gloire à Nus-
Jiirvan , qui n’est pas seulement le chef des fideiet\
suais l'ami de l'humanité, le pete de la patrie ! ’
Les piêti^S «culs se retirèrent cher eux muets et
Saisis d’un sombre effroi, 'Le caractère de Nushirvan
leur était tonna 1 ils ne doutaient pas qu'il ne tint ja
promesse;dès Ce moment, ils renoncèrent à prêcher
ïa sédition 5 suivant cette sentence de Saadi : ¿*
prtirt crut d'ttrt reiauiabtt, Icn ju'l’i tit lui-mittitfi appt
fa terrmr,
Dr iir.il^lr-·-»
NEW ÏCRK PUBLIC UBRAK
(»7 )
ÉCONOMIE P O L 1 T I (¿U 1.
Itffge pi Italie pendant Pannle iy3ÿ,parAmrHi>a Fevvc;
: frarfwi de fflngMù par Frjxçdjs Soûlés. Un volume
iii-8*. de Î7C pages. A Paris, chn Fvcus^ libraire, ne
dti Mat/iurrnj, fi·. 5Î4. An F.
ÎKOND lïTtlÎT
1 Jj« traducteur » phté, après le voyage d’Young ,·
de» jftjirtJiîiiofiJ /dites en Italie mr rasage dei feuilles
fw nourrir la tarnau» , par Jean Symonds, proie»*
icur d'biitotre moderne à Cambridge. Ces observa*
: lions pourront servir de leçons à nos concitoyens qui'
• habitent des dèpartemèn» ob les fouragci sont ra*cs
tt coûteux. — Entre les difFérens genres de nourri*
tttre d’hiver, qui servent attx bestiaux en Italie ,
■ Tuiage des feuilles n'est pas le moins considérable.
H ht introduit, 11 y xquelques années, dans te Fer.
«mil, et il est unâwtre lie ment adopté, excepté dans
le duché de jiantont, qui semble être le pays qui
ta sît le plus de besoin; cir, tomme tes proprié'
rairw ont laissé mettre en labour la plupart des pâmrage
», et comme la culture des prairies ¿rtificielleà
y est mal-enteudut , le bétail y trauve «ne nourriture
plu» précaire que daoi aucune autre partie de
1 Italie- Oit Je Pérugin qui fournit à flomt Jj plUJ
grande partie de ses beeufa... Et les paysans m ont
ttiuré que leur plut grande teneur» était tei
feuille».... ■
Google V YORK PUS LfC LIBRARY
On cit étonné de Voir en Italie 1rs vigne» étrn tri h
¿levée* et SotiEcifué« par des ormes, des ptuplier* ,
des frçnes, ç? sur-tout par de» çrablçs ; la ndi» qu'in
le» tenant plus basses, le raisin éprouverait ont
plu».grande chaleur, et Iç vin acquerrait un plut
grand degré de pecfectioa. Mais if. faut »avoir que
cçt usage 4 pour but de procurer du boîs de chauffage
et des feuiliçs po*r la nourriture* de» bestíaq*.
fresque toutes les feuilles sont employées à ce»u*lge-
' *— Ceint qui sont toujours verdi ne sont pas mém*
. négligés ; car,, pobr ne point parler des autres, j'4
7 souvent vu des payspnt, dans le voisinage de Naples;
cueillir tpute* le» feuillet 4e film. Il est remarquable
que let feuilles di chénç »oqt. moin* agréables aux
bestiaux , en Italie, que celle» de tout autre arbre,
à cause de leur goût amçr, et de leurs venus ajtiingentes
; niai» quand ellçs *pn( mêlées avçc d’autres ■
ils les mangent volontiers^
Foui causer verla fraîcheur et la verdure de» futailles,
ou le* cueille vçr» la fin de septembre,ou au ronv
rpencemept d'octobre, à l'heure ou la chaleur est h
plus ardente ; on le» étend par couches très minces
sur le pavé , où on le» laiSie pendan^froía ou quatre
heure*; on les tco Ferme ensuite dan» des tonneaux,
çt on les couvre exactement avçc du sable, Il faut,
à chaque fois où l’an en tirq de» tonneaux, le* re·
fermer avec soin; et parte moyen les feuille» te
confèrent VfrrtQ et fitich«» pendant tout l*hiter,'
Pan* quelque» contrée», on renferme les feuilles droit
la terre , rosis toujours aveç le* mêmel précaution*,
pana le VércncBe, ou m^lc aux. feuille» des raStes dq
tisîn[le traducteur a mis ici mal-à-propos dy grappe*
iswyouk pi. et ic u bp, art
. («èJ
4e nÎMn verd) par lit» alternatif*. La fcrmentaliod
donne à ce» feuille» un puuuat attrait pour le» bernai
x. Le» b#w* à cornes le» mangent avec une avidit#
inconcevable, et le* mouLon» le» dévorentavec
muni d’ardeur que Je trèfle, quaod on Ici y met
pour U première fois. Le» Milan a ¡9 »euh craignent,
que l'usage de» feuille» ne donnent quelque gant
particulier au lait de leur*vache», çt il» ne Le* saur-.
□Ment qu'avec du foin. ■ '
Cette nourriture était employée par le* Ro maint,
Caton rccommande l'automne comme 1* diiou l>
pin* ftvotablc à la cueillette de» feuille*, et il coq-
Mille au* cultivateur» de le»con»ctvcf fufehe» pour.
Jeun mouton». Le frendit or de Virgile était Un* doute
employé À cette cueille«· ( Ed. I, tt. 5y ) t
Uhf àlit K A mpi rwl frûujitor ad turm~
■ ■ " t
Horace dit que ion bouvier donne de» feuille* à ICI
batuf», dés qu'il» ont quitté le joug ( Epiit, J, XÎF,
M )>
. iir.'cnf·«
2>ojkmrliiip eut ai , ei ¡trictii frtinlibul intfl«.
Coiumcllc non» apprend de plu» ( Hb. Kl, rap. 3 )
que vio^t moditii de feuille» les noiltlfalit autantqne
^pntc livre» de foin. Stgrnno abilttumv tffittdis arida
rortus pnbul4ifiriifnodù>ivm viginlimjfîcit, vtiftni pends
triginta. ,
Le wdiw valait pré» de huit-ditîemet do boi»-
it»u de Paris, et la livre Tomaioe environ sept'*
dixième» de trotte livre de seize once» i par contèÇucnrlt
texte de Cola moi le ic traduit par tti valeur»
Got gle
i 9» )
de 5 rite boiweaux de feuille» nosrrimM
itunt que tingt-ur.e livre* de foin.
M- Syrnofcdi parle ¿dan* le même traité, du p*l· jftfar qui croit ibondetnateHl dît ni le royaume de Jiaple*, Le palmier qui e*f indigène de (’Italie, e»t Je peine Jkmiiij ou htmiïij de* botioiitci;
il a* l'éleve guère au-delà de cinq à ait pieds-Ou en fait des corde* et des paniers. En Sicile, le bit peuple en mange Ici racine». On en trouve beaucoup au Mur d et retce* itagniHquei de trait tempki, qui font reconnaître 1* lit* de l'antienne jcliims,. Celte circonstance réplique l’épitbett que Virgile donne à cent «lie. f Æwrid. ¡II, v< jui.}
Tijat dais tiitjfo t'mrij palmosi Jftisdj,
Sur r^ffitt d* Ctan dn^r r*gri<isitttfi d*Italie i par le même.
Ou trouve d*n* ce mémoire important U déiàîl des tràvin» étonnât** qui ont été fait* , depni* plusieurs siècles, dam b Lotqbarçlie ei sqr k PÔ, pour fournir de l’eau au» terreins le* plut éloigné* de* rivière»- — Malgré la rapidité du Pà, les ville* et bourgj situé» tur ses tires y embarque« lent* mat- chandiie* pour ks transporter riaa» de» endroit* éloignés; et comme une embouchure du Pô, js-eilée Perte di Gtrt , ttt navigable , il y à
un pa»j?ge constant danl la mer Adriatique, Outre cola, il ettrila des cornait] □italien* entre h Pi »t le* principale*, rivière· qui y aboutissent ;■ et parce vroyen, chaque province jouit en qaclque sotte de* WMnt ig» d’une si tua, il on matiùme. Dé* 1· dourieme
Go· >gle
hfldff, le canal que l'on appelle Xfjtug/ipf+dmü, FqÇ
conduit depuis de Tcsino jusqu'à Abhiate ; et lç
iiiclc suivant, il fut continué j ai qu'à Milaut
pivijation de la Af-iritUûa fut c□ mmeueée paj
François Sforaa , en 14^7 ( c’est upc coupure dq
fAdda), et-peu aptes conduite jusqu’i Milan pa(
U célèbre Léonard de .Vinci, Çes çaniuj. ic riu·«
ni stent à un tioisitrae, qui va jusqu'au Po i de aortq
que Milan, quoique ville de l'intérieur, poiiedq - ■
|» piinc ipauxavaut âges susceptible! de faire Seuil J
le commet ce et l'agriculture,
Les canaux pour l'arrosement des terre» ont ¿té
plu$ anciennement connus en Italie, Il y a tauç
lieu de croijç que cçttc méthode a été p^tiquéft
par kl R« manu. Sans rappelkr ici ce qu'on lit à
ce sujet dans Virgile et Columellç, ou peu» voje
{Jeux conduits près de Tçrni, dont cm a evidçm*
m«t fait usage pour cet objet, et dont les habU
tan» actuels se servent au grand avantage de cet^
vallée délicieuse. Ûn ne «aurait fixer précisément
l'époque où i|s furent négligés t ce fut probable-,
ment vers le quatrième siècle, époque de mort pour,
les ans et le» sciences. Mais le» Gothj , que 1*OA
n’a jamais peints sous kuts véritables couleurs, fé-r
tibliient cette branche d'agriculture. Thé 0 dp rie t
Içur premier roi en Italie, s’appliqua à rétablisAe-^
méat d'une bonne police, à la conservai ¡an. des édifices
bâti» par les Romain»,'et à l’amélioration de.,
l'agriculture. ¡1 donna des en courage me tu p^ur,
dessécher les mirait pondus. Sa lettre, à Apromanue
( Cauia^ri Var. lib, 3, 53. ) nom apprend qu'il or-,
dono4 de prendre sur le trésor public de« agÿQms ,
ÎJÎ’WTCIH.K PL'H; IC LI0RAÎU
. í’’ ’ .. .
témens pour un Africain, qui était venu à Rome enseigner h ffiélhode d'inonder les terres. Les ibkuts Sauvages des Lombards et h .barbarie qui ré^na ions les successeurs de Xj h a rie magne , grands promoteur» » du régime féodal, firent encore interrompra là pratique des arrosemens.
' Les croisés rapportèrent de l'Onent en Italie, entfautrei arts utiles, celui d'inonder les tcnck -— II» avaient été accoutumés à contempler les scentj les plus délicieuses fur le? bords de FO rem te , en Syrie, où les plaines ressemblaient á un superbe jardin, divisé en une ioEmté de compartimem , et arrosé par une multitude de canaux...... Lea Pié·
montais et les Milanais furent les premiers qui profitèrent de l'exemple et de l'instruction des croisés. Dés l’année isao, on avait fart dans le Milanais le fameux canal de Afuizi, qui tort de l'Adda, et qui étant ensuite réuni à un autre, fournir ïçs moyeru d'atroser h province de Lodi, Ou y rencontre souvent des canaux placés les uns sur les autres, qui le croisent dans tùures les directions, et. qui Jour quelquefois si "compliqués, qu’on peut à pcii'C de- touvtir d’où il« viennent et où ils vont.
Nom ne passerons pis sou» siente l'exemple que donne une partie des habitan) de la plaine de Heríame. *— Celte partie de la plaine-, située éntrela Bren ta ' et l’Adda., que l'ôn appelle itola , ride, n’est pas naturellement si fertile que k» autres; muís son produit est beaucoup plus considérable- Elle a.douze paroisses qui se piquent d’émulati011 pour porter l’agriculture au plus haut degré de pdf’ ffeettûB ; elki ne. sc stivcnt pas de cha rrue , et
i-1 Go- igie
fs»*)
[oui 1 la bêche · «U« titimeat cinq acres (i-peu-,
pria quatre arpent de France} uq terrein tuEiiût
p'iir cntrelcnir quaire petsonties, loi dépenses de
ulturc comprises ; le tout offre un spectacle.
beaucoup plus agréable que le clinquant pompeux,
des égliset et des pala-i.' ,
La culture du rii fut introduite eu Lûmbavdic ,
dans U Milanais et Ut Ents de Venise , en'tⅈ
a a. on n‘y employa que les partiel bines des vallées,,
»io 'de pouvoir plut.aiiëmeat lei couvrir d'eau.
moderne. a Bit croire à pltnieut» personnel ,
« ifOuve dan» le monde peu de ville, mieux ap·.
provisionnées de bonne eau; mais c'est précisément ",
k, contraire« La ville u‘en reçoit que pV trob aqueduc*
, dont dem sont, moderom« Celle qui vient
■ *1 I ' J . V · ■ ! J.
du, hq B.ra^ciiL^O à_Suu Pittro-Montorio a un goût
iléiagiéublc < cl Vaqua félin de Simc-Quint n'ert
guère, mùlieure , quoiqu'elle lui »oit en général
pitffrce. L’a^uu vtrgtite amende de Sabine par Agrippa,
ett la seule qui vienne par l’ancien aqueduc*
et II circonstance qui Bit qu'il eü encore entier r
c'nt qu’il te trouve presque tootà-Lit sous terre.
C'est la mtilkuie que l'on trouve iRonic; et ccqi
qui préfetïnt l, bonue eau au bon air, logent qr*
dmau ouvrit dan» cq quartier de la ville, malgré sa
uiuaùon basse. ' .... 1 ·■ I -J -- - -
Des recherche» du proferievr Symonds sur ic fU
rt ¡vr le climat de t'italie , terminent et volume. On
■F _ J , .. «- - F T
y trouve la même sagacité et la même exactitude,
Il y a beaucoup â profiter, sur tout pour les agf lcul-.
rieurs de nos ccuuée» melidionales qui habiteot.k*
F
Gor gle
( 94 )
júíitlei degrés de latitude que les Milanais. -* Ot
voit dans la fouilla ¿'immettici (tendues deterrei
cóuvtrte* d'aíphfdcliis ( cauli nüïfl , fûliii Iaxis. J.íñn.
sp. p- 444 /, qüi tlt une citce tien te tloarritute pt>ur
, hi rn ou toni ; là Jlriìta ( fettina Plinti, Bauli. pin. 148 )
y est aussi eh grande abondance , parc« qu'elh Cil ,
¡tgréabk au* bùftiü , quî forment k piitie¡pale partie
des riebessts de plusieurs fermiers di la Pu itili t«
Cesi Tdftsî que l^oti accorde su chardon tenir et à
l'irridfatd muiiagc UH espace de tttfcift considérable,
ptêféiâbfcmétlt à Vbcrbe , à cause de la nourriture
qit’ik ftí tir ni í s etti 1 quelques stnrdiiüx. tei geni
paliVrés <Jt li Skite maûgtnt atuil k dctXiér vêgitil.
' : \
I?usage de faire pisier let troupeaux, Avant lés
gratídcs c baie il ri, dei talléis dé la Calibre! iui les
iftnnugdes dt li Basilicate, autrefois nlsgé
qAe les Wapclrutat désignent par lea mob iTattnta
di petan. existait tfií lefíii d* Hot icé, rqisì dif ( É$chL
Y, V. Sí i ) :
Pecurvt Calfbrii. i-nte iidut ftrviduni ' ■
. . s. * Ir..
XltíWfl ., .. ....
» "té ¿ólfrt fríe hit rft boíoQiii a employé tous tèi
fliOyítií pósiibrei pour aii^rriênter Ta culline du
♦iàdvtê' datij ^on arfdïidissemeut. Aussi est-ce unt
tache pour un fermier que de ne pat en produira
dc la méJîeutc qualitç ; et' d'un autre côté, celui-ci
çttÉûr de ne pat manquer ¿’encouragement; car il y
tt une banque, ou Afdnté delta Canape, óù les paysans
pèùyeht toujour* émprutrfèr de [’argent sur lem
cfiant'h , rfm dé ¿a pat éîtc ôbiijii (h ¡'taportúr
Otluiimlhum
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( ®S )
tnjp toi, « t coutéquemment de fair« da trop grande*
pcfiei. * ,
Noüi dimoi un mot d'une pùnte indienne, corn·
muue eu Lombardie et cnToscaoc, et qui mériterait
d'être mtuialie dans noi dé parlement du midi.
C'e#t le ftrghfi nu jaçgirw AelcuS g/umil ·, Jirak
fcHf itmprijfii artnatu{ Limi. sp. 14K4) qua l'eu
quclq itfoil avec forge·, le ria ou la miiUi. Sa tig<
1 de icpt à dit piedi de hauteur, et porte un épi
Ton ùrge. Lintroducüon de «e grain * été avanti*
jeuse 1L ItallEf car jî croit U mieu· dan» le» *oh pivr
hrtu , où le bled d'Europe ne viendrait p*KEtflre
Vwcnct et Hiisanù k ioï eu principal amant (U piatte«
tt de giavkr i et il n'y a ïu-çudc parli· do fin lie ci
i'oa cultive davantage klargii?, «t où iUétt«ÛMcawH
tien, . , 1
Nacra «voua du climat de ¡'Italie des. idée» bien
«hignee» de la vérité·. M. Symond* pïouve, d iprèi
des obacrvatioM tré»-cucici, qu'il n'y a preaqud pm
net parti« de flralit où La quintili anbuelk de pluie
a excede d'ua ùera celle qui tombe 4 Londres. Mail
il nt faut pal conclure de ce kit que l'asmoiphrec·
y wît «fi général >WH humide t car il félonie q«L*
quefok vu ta^M fou lo»g s^*t pluie, <t en»u«t*;il
ci tombe açttarH e« peu de jours, rpu'en pLuliaan
remai rtc s tn A agios erre. Dopuia Napie» jusqu'au*
Alpe» ramarono et ¡hiver tout ordinairement le«
üijont lei plus pluvieuse). \ . t ;
En Toscane, «a delire un hiver froid et tee, abn
que le bkd pousse de fortes Tacitici.
La prière qve Virgile conseillait a un cult ivate un
*t» conte mpora ini et tei c 0 m pat note 1 ( Gterg. I,
Go glc £
t 9® )
ion /, est encor* aújourtTbiií celle dei Toscani i
A'umíífa jtffcíii* , 4fftff. Jtjfimu traie serenar 4
■ Les observations dd professeur sur 11 végétai
des arbres, aîbust« et plantes delà Lombardie J'om
convaincu qui’s sont aussi avancés en AAglelcrri ■
au conimencemcot de li végétation, 1] fût très-s«i- 1
pris au ti avril de ne pss trouver en fleur les peu* '
pliers et Us saules. Mais la différence coniistB dut! (
ceci ; c'en que root mûrit plus v|tt iri Italie.
Le froid est "aussi beaucoup plus rigoureux dan! ici1
parties montagneuses qui ne sont presque Jamais dépourvues
de neiges, que nota» Je croyons? Les habitant
de Saint-Maiirt irOuVerent 1 hiver de i758 assW düuï,
parce que la neige ne resta sur terre que pendant
sept moi» , et qu’ejle n'eut que dfcux pieds de prd- .
fond eut. Elk dure en généra! quatre mois sur ta côte 1
de la mer Adriatique , dam les États du-pape. «<i
Lombardie 1 aussi dtiscé duché1 en terre-t-on penda
fit I htver Jet vigncfr espOtféei au rrotd. Ile profts·'
fiai s mime vu , aü J avril. beaucoup de'ûedgcdanl 1
les arues de P arme·.- L'hsVCr commence oi'dînairemetit 1
itatH-k Lonrbfttdie ptr des éclairs et des tdnnetre!, ¡
W qui sert-ÍPrfepftqüéï cçi vers cFHûrate ( Eft>¿-
ÍÍ. tr. îq J fniOmt qu'ûn ne" l’a fait jtisqu'i tí
jciurr · · . . .
. 1 .’ ■ . -
Àl'tum tonamif isenr A^ííj'b.ííí Jacíj
Imbm rür esyrtt fümjiarai ...................... ...
Oc
" ■ Go- qIc Onwi'i'^m
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. ( 31 ) ■ ' "
On a encore applique njal-à’qîTopos à Naples les mîmes vers de ce petite ( Carni. Irv. II, &d. Pi, u.’r 7 J ;
Xîr fcii it'furu , prabel . *
Jupiter tramas . .
C'est des contrées plus méridk'iiaks, et pariieu- IkrernciiCde Tarent^ dont il a voulu parler. C'esc encore là le prjutems éternel. Mais peur Naples et ' iîl contrées septentrionales, le climat est très-variable , et «anse par tes fiéquens change mena des maladies souvent épidémiques. .
- Un Recueil aussi intércuant méhtait un traducteur qui mit plua.de idc à 5<*n travail. D’abord 1 ce n’cst pas traduire lift auteur que de conserver les mesures employées dans son PaY4 (lPdS‘ îai J I Lbâ âcro''devaient être convetiis en mesures gromj- tîquea françaises ; les dégris du thermomètre de Fareinhcit en degrés de celui de Reaumut, le seul qui soit employé par les Français. Ensuite il ncfal- lait pas traduire par chèvrefeuille l'jtatytMHM· Joli» finnatit, etc. f c'est une espece de Sainfoin. Le style Ht Ordinairement très-négligé, et souvent bas çt tri- * -
vial. On lit f pd£. 9$ ) cette expression ignoble...... Un jeune étourdi , riche., prodigue t et qui J ait ¡ti tmbarrai : on trouve ailleurs ■( fag. 7« /.. Dèe afiiei peut-être trop jtflis,(pour que toutes les brouta dts moines pussent leur redonner le moindre lustre ; cul lit encore ( £ âge 8r C’était assez faite de ma1 part 1 malgré la modestie de M. Yaung, il ne s’tsr r pas servi ea anglais d'une expression aussi avilis - santé ï et enfin (petg. 108 J... L’çducatiou des grand* fait la disgrâce de Vcrùte».. Dit-on diatsjfûir pour chauj-
TtW XXX, & -
‘ - f
Google
Orlg··.!! n-i<n
MFW YORK FU£L IC I IR
)
fagti ( Page bois y est fort dier, et ils
adoptent ce misérable chau^cîr.par.économie V ■ I 4 I«V1 ■ < Qu’eS^ce qu'une grande route..... faite ' de ^irrrit è/qncAr r poudre ?.. Pourquo i en En le citoyen Souièi fait-il ( pag. 3it ) le substantif JüJJtïti du fémininLet * telx en deux endroits ; ce qui ne peut être une faute d'imprimerie ? ... No tu le répétons avec douleur; Des agronomes aussi habiles que MM. Young cl Symond rnétitaient un meilleur interprète. .
GRAMMAIRE.
Jl n*y a point de Cat dam les »w fronçait, ou jjrjmrt critique /une DÛJtrtoiion de Jt B. Bertrand , pd a pour titre: Il y a de i Cas dans toutes les langues, etc. PqrJ. BoucHiSEiCHt.Irniiiuletir^ ¿ic. In-S". ie 44^5, i A ¥ariiyckci· CAiLLQT^rut du Cimeticre-Andri-dci-Attit , nfl. 6.
Ï^Îùüî ne ferons qu'une‘simple annonce de «JW
• DiMtrutiom On trouver» dans notre N’. sS dtï » 1‘ messidor deinicr+uue réfuta lion du même para dose que combat ici ticWirieusement le cit, Boucheseifhr. . ' 6es raisonnement sont, à-pcu-prês les mcmti, parce
que lui et nous attaquions les mêmes erreurs. Il eu ajoute quelques-uns qui n'cm pas moins de force.Son style est clair, simple , cl tel que le. comporte.u&t discussion grammaticale. ! 1
r II prouve évidemment que tes La.tins onttoujott'i entendu par cas»j , cas, une cita, ou désinence. FcitUS, Dioraedc , 1 sidoïc de Séville, Priicien, soa>
Goi igle
fit ijiiutf !.:;ii
MrVj’ YGRK'PUni iC [IBR
- f 93 )
positifs sur cet objet, et VossÎuî , Julçi-César-Scalige#
l’ont dit expressément. SanctiriJ ne «’est pas expliqué
aussi positivement ; mais en observant que les ca>
obliques sont ainsi nommés parce qu'ils tombent du tat
direct, il admet la signification chute. L* ctt. Bertrand
en premier qui ait écrit que les Latins re don- ,
fiaient pas au mot ruiur U signification, de ckitt. Cette
innovitstfo n’ejt pas heureuse.
Mai*ua autre objet relativement auquel le citoyen
Bertrand ne saurait être taxé d'innovation, c'est Perw-1·1
ttnee des tas dans U tanguefrançaise. Lorsque Dolivct
et DurnarsaiS eurent démontré la fausseté de cetti
assertion, l'académie français^ se prononça toute entiere
pour l'opinion de ces savant grammaiTÎenSj
t Personne ne réclama jusqu’en 1786, qu’uti bénédictin^
de Vienne « inséra dans «a Grantmaire Èlimenlaire un
article qui a pour litre, si fin doit admettre dis edi
dans lu langue française, et qui prononce ¡’affirmative. ’■
La Dissertation du cit. Bertrand ne parait être que .
le développement de cet ariiclt. Én 1790 , Je cita
Ëlondin, dans son PrtriJ de la Langue trançaisejeait*
' de Vienne. '
CeS diverse} tentative« Ont été saut sùccèl , et il f
rie ni cure c opt tant que la tangue française exprime t
à l'aide de ses pripûsitions seulement , toutes Us mo*
diEçatioril dont tst susceptible la réunion des noms
<ûtrLeux,dt3 noms et des adjectifs; et enfin des nûffiï -
et des verbes. Elle exprime tout cela sans varier iea
finales des noms , comme le pratiquèrent les Latiti^1
pour ieurr îæsï
a * f
. lOCJJiC NfWrCKI PUBL < 1It:,.âRï
)
( )
“POÉSIE.
F 6*4 ,i* l Ëglegui cie VifiGiLt. ,
. (t) Dan* u» moment -où les passions rêvciluiioanairej soit
, imprudemment sttijéea par quelques législateur!, ou pissioti-
- nés eux-mêmes, ou tou t-i-Fait novices , il est dous. de vo»
’ des hommes à talent jouir ■d'avance de la paix que la constitu
lion républicaine de l'an III haïra sans doute par donner
4 laïrantn , tracer eu milieu du tumulte des Faciiotij, le pli» ,
, de diffétens ouv rages imporum, soit pour leur étendue, ioii
pour leur objet; et préparer les'âmes au regue des lois, pii
Les doux Travaux des letties et des arts. Parmi ces homme
pleins de coun.£Î et d'espérance, Fitülin Didat mérite une
place diiLîngtiée. Il a Formé le projet de n*us dentier la m·
ductioa de'tou* le« «qeieui poëtei bucolique^ grecs et latmi ;
il capoursuitcousutmiutnt l'exécution. Voici uotf nouvelle
D A f H K tS.
.' MÎNALQUI, M O P 5 U S.
Pir Firttaiù Dldot (i;.
M H w a l t u i.
uisqui nous nous trouvons réuni* sous «es bois -,
Toi, si savant dam 4'1 et do jouer du liuitiois -f
Moi, qui peux A te* iqcls noir nj voix champêtre ,
' Qtte n’ailoni-nous , Mopsu!, nous Asseoir sous ce hêtre ?
C»ch gk
(101}
. ' MOM0I.
Le plus jeune de* d«ux( c'est i moi d'obéir;/ < Allons août cm rimeiux dont un léger léphir Fait maLEbment sur noua errer J'ombre incertaine » Ûu, ij ta veux, gagnons cette grotte prochaine Que la vigne sauvage orne de m rairips.
J M t N À ). <1 I.
! Tu u’aa point de rival dans les hameaux voisina $ {’ Aoeynthat est le mL„, . .
M«rîus.
1 . f» j.
' Lui ! sou orgueil extrême
! , Osetak défier k dieu de* vers lui-tnêrae.
1 ~ \
: M É > A L Q.t) I.
Chante-moi, dm Mopsus, les arnotira de Pliilis ; j Chante Akon pu Ce drus mourant pour son pays !
■
iiEgüû sur nos troupeiux veillera dans la plaine.
. . ’ *■ 1
r ■ ·
Mo F St’ s.
i l'ion; j'aîme mieux ces vers que ma main sur un chêne • Dan* ta forêt voisine a gravé» l’autre jour.
J’écrivais, cher MenaIqUi , et r Lan tais tcur-i-tour J ■
■
Écoute - il désormais qu’Amynthaï oee défie.
égloguc de Virgik, don, ¡t nova ptrmet d’eBrichír notre jauta nal: les kcteuri y r «par q nerón t surement tout le ntorceau sur la morí de Daphnis; et ils aenliront de plus en plus cotn- hien uue si be lie cntreprisc rae rite d'ctre.enconragéé.
. * { Note dt¡ Ridoctevn. )
G 3
r .
Gen )gle
Gn H¿-il hwn
MfW YORK = .IF!-I iC . I’.FIARY
I
. I- ,
( ldi )
* , I
M Ì N A L Q. U I,
. i . ' % *
Autant le pivot cede 1 fa rose fleurie >
£t le »u|* pliant 1 l'arbre de Pal,tu j
Autant te doit céder l'Orgueilleux Amynllia* i filais fesse , nous eottoqs sous cet roche* voti té si,
M Q n H i-
Jìe la mort de Duphnii kl nymphe* attristées
Pleuraient. Fleuve*^orraeanie, témcitiii de noi ^puiéiàr* , j Vaut tvei vu «a ru ere, ncçusint par te* pleu/a
' Pej astiti et dti Dieux Hqjutt barbarie ,
Treiaer co or re ton *ein «t corps pile et sans vie,
' Ah‘ dan* ce* ' jours'de de ni J ,ver* le bord de* ruiiieiui*
Daphuj*, aucun berger pc guidait lu taureaux ;
Jiül troupçm ta'appmchx ni dei pré*, ni de* onde* t
. Tout nfrü* dit sur |et bonis, din s lei fateti profan Jcj ,
■ '■ Que le lion lui-même a pleuré te* denw !
Le premier, tu plaça* la thyrre dan* noi jmÎTi· , ït, do vainqueur de l'Inde iuititnant 1 orgie T , Alleili â tou char te* tyj’res d’Arménie,
Corame un taureau super bc est Pilonne or des troupeaux , .
1 Le* blés ! celui des champsi h vigne , des ormeau i j
Ainiî ta Fus de* lien* et l'orgue ri et la gloire ;
Aosû-iot cpie ton oçnbrf eut pajté l’onde nuira pdrvit fuir de noi champ* Apollon et Pales,
Daphni*, lei plus beaux grains conte* aux gBerel* Expirent, et wuvetit le sillon infertile
P induit fa triite ivraie et l'ave;ne rétjle :
Au liait du beau farcisse cm vpit de tonie* p^ri<
S'élever le thirdd'l héritsé de se* dard* ;■ ■»
Verne*, pasteur», couvre* l'a terre de feuillage s t
Ven?* , Dapbnii lui-même **-ige Çf» hotrç.mages i
■ ■
i r ' *
I /
Got igle
NEW YORK FUBLiC LlBFlARr
. r«sj
Edites cotJer ch eaux tous de* ombrages verds , Élevez une tombe , et gtavei-y «t vers 4
Ci gil liafihnii t connu du couchant à l'aurore , Ëcrgçr d'un beau trtUpeau, ¡¡eau tui-méiw encart-
k * 1 ' . Si
M É tf A 1 q. o t,
En t’écouta ut, hfopsus, mon plawir sit p»T*il
A celui d’uti pas(eur qui, bruit du soîeil , ■
Boit enfin i Ibng* traiti une onde .vive et claire,
■ Ou se livre âux'doncturi d'un »otnintil tal nuire ; Oui, dans l'an du hautbois c( du chant pastoral, De' tan. maître , berger, tu marche* le rival;
De nos champ* après lui in deviendras la gloire , Maïs je.Yetnc ds Daphrns célébrer I* mémoire ; J'en fus aine; me* chant* vont l'élever ans citni ; Je veux porter Daphnit jutqu'au iéjütir des Dieux, b _
t M ori d i.
Eh l quel présent pourrait ms charmer davantage l Cltiure>iu<h ce berger digne de notre hommage ; Stimicon de tes vers m'a parlé dès lopg-tems,
■ M B. N A L Q, V E. r
Daplmis environné de rayons ¿ciatan* .
Franchit de* raatet deux les routes inconnue*, Et voit finr aùuj *cs pieds tes astre* et le* cvti.
Aussi le* bois profonds, les champs et les verges* , Le» nymphes, les paitenr* et Je dieu des bergers, Tout se livre aux transporta de la plus douce joie, Le loirp ne cherche plus à surprendre sa proie ;
Les chevreuil* bondissant ne craignent pim le» rets i Daphnii est bienfaisant, Daphnit aime La paix,
’ G 4
A ’
CAh gle
NfcW VOftK PUHLîC LiaKÀtiï
( ι»4 )
Le» menti dont les forets couvrent in loin h cime
■R tien rissent de* cris d'une joie nnaûime ; ·
Les rocher· , les buijioaj rtdisçtit en tou« lieux ,·
Oui. C'est un Disif, Ménalque , if est an rang dei Dieux.
■ Aux vieux de nos bergers daigne Être favorable ;
J'ékve quatre eu tels joua te boit vénérable ;
Deux rom pour toi, Daphpij, et deux pour Apollon.
Tout le» an» un hit pnr doit couler en ta» nom ;
Deux Aies blanchiront sous sa mouise écittneuse ,
I>eux seront pleins dei suc» de l'olive onctueuse :
Je veux pour égayer nos champêtres festins .
Qiit le vin de phio soit versé par mes mains,,
très d'un fay.sr, l'hiver; et fêté, sous l'oijibraje :
Cependant deux bergers en te ïeudaot hommage ,
’ Chanteront' tour-i-tonr , et Tityre auprès d'eux
Des satyres damans ¡mirera'les jeux. .
Nous irons, ô Daphnîj, t’offrir nos sacrifices,
Et lorsqu'on fait des vàox aux nymphes protectrices.
Et lorsqu'on marche en choeur À Fentour, des moissons,
. Tant que le £ïn de* eaux pouria.phîrt aux poissons ,
Aux cigales les pleurs de L'aurore vermeille ,
Xts bcùs aux sangliers et le thym i l’abeille t
Daphnis, on vantera ta gloire et te* vertus t
, Et, «ou moini révéré que Ciré» et Bacchus,
Tu verras J leurs vaux les labourent* Ëdelci
Célébrer tous kl an» ter fite·· »olemntlk».
Mon u). ,
Pour en vén, 6 berger, quels dons puis-je t'offri r l
Ils sent plus doux pour moi que le plus doux xéphir,
■ , Plue doux que Je misieatr qui rouit en ce bocage t
Ou que le bruit dei Bots expiTaul us tivage.
ΙΪΠ7 VOHK PUBLIC UBHAftÿ '
, ( i»5 )
- * *
M È M A L Q. u t-
C«t m<4 qui vetri l’offrir ce» rkalumeiui choiiu i
J'y duotri; Ctrjdn trititi^v»r furieri; ;
1 li, (¿uri ni ir Ireiiprd»?
M o >11)1,
Tot, pjwadi citte Roulette t
L'iinin ccutxc irt n crudi -, pini d'tin,t fori Dina eie
De »>■ voir po^e»rttit ietneigna le deliri
Mù rpcìqu'il fot ùcublc, >1 neput rabttmr.
È X I G M i.
J■ euri mure de VaboudaTice ;
■ Sì voti* ut m’employer, lecteurs ,
Li fontine eh vrim vom dispense
Si* rithet doni el m· faveurs* ,
Mais c'eKiur-tout ffi4i le mènade
Que je dori briller davmuge |
Encor faut-il ravoir m’employer à propos .
Car i*ni cela je tari le plu* vìi dei défaut**
LOOflGllPHI.
- - ,
■CTBU1, je lari dans quatre pieds
> Uu terme de géométrie;
Polir peu que voui les h ion raie c ,
Je aau d uo poidi toonu U aeirieme partie*
r
------- —
Exfrlicttuiu >U rÊrrignit fl Logogripht^u N·· Si* ,
Le mot de l’Énigmeeit En* : celui du Logogriphe est
iau/, dam lequel eu trouve nf-
Go gle
( .O&0 1
NOUVELLES· ÉTRANGÈRES, j
■' ’ ' I
ALLEMAGNE.
■ · - 11 ■. ·
li > ■ . ■> 1 "
. , ' Di Hambourg, le juillet jjgy, ■ -
T , ■ J ' ' ■"
-L_>eJ doute» que nous avons marrifestés prêt ¿déminé
ut sutles dit position s que l’on iapposait à Pauli"..]
et à une autre des puissances qui se août partagé la
Pologne de redonner i’Existeiicé politique à cette..: :
contrée »ont maintenant justifiés. Son anéantissement -
entièrement, consûtnmr· L’empereur de Rut lie i
chargé ses ministres de notifier à toutes les puissances '
les arrangement définitifs qii'il a arrêtés'avec la Prusse
es l'Autriche. Cette notification est accompagnée da ■
.plusieurs pièces, dont voici une notice abrégée.
s°. Une convention, datée de Péterfrbourg, le 3 pti*
vier s , entre l'impératrice Catherine II, l’eiUpc*.
leur et le roi de Prusse , relative au partage de la·1 ■
Pologne, et dan» laquelle les dçui premières puis-'
SïnCeS fixent les nouvelles limite* de leurs Empires .
respectifs , et invitent le roi de Fraise à garantir ces
limites, sou» la prnmesse de lui céder le reste de la 1
Pologne. ‘ l _ 1
. t”. Autre c<Juveniion,eu date du $4 octobre I7g5*
contenant la fixation des Itmittra de Ta partie du territoire
de la Pologne échue à la Ppuste„et ta garatnie
. des acquisitions mutuei-les des a titre» citttrS- Le sep* '
tienne article de cette convention porte que iiTpir |
haine ou mécontentement de ceiraité de partage et [
■ < de ses réniliau, l'une des puissances copartageantes
venait à être attaquée par une autre puÎMancequel- ;
conque , les deux suites se réutrirCint avec tontes 1
leurs forces et leurs moyens pont défendre telle qui
tenait attaquée. - * ■ ■ ■ · 1 ■ '
- t Go< >gle 01 ij ..ir,.:.. -
HEW vous PUBLIC I.IftRiRÏ
( «07 1
Une autre convention, datée de Péjersbourg le
t5 janvier 179-7 « renferme les mesures prises par Je* .
deux court impériales et par la Prane pour liquider
Jtï dettes de l’Etat du cidevanf toyaurue de Pàlogjte
ci du roi Stanislas-Auguste. Le sixième article de
cette convention porte que ici trois hautes puis- s
sancÉS Co-pirtagranles dùniiçront Ait roi Stanislas-
Auguste une ptniion annuelle de ïiio.aoo ducats; et
dans le tcptjme article , oupromeé audit roi la librejouissance
de ses meubles et tiïiHicüblcï, tant des
acquisition! qu'il a faites, q'qe de celles qui lui appartenaient
rjeja comme simple particulier.
. 4*, Acte de renonciation du roi de Pologne, signé
i GrodnO le 15 poverphte ( n, si. ) 179^1 par Je toi
Stanislas Au gui te ét son secrétaire de cabinet, le*
prince Kotiesk-Piuyna. .
5°. Le» trois cour» contractantes font la wênii déclaration
à toutes les puissances de l'Europe , du package
et de f jnc&rpor^tion du ci-deVant royaume de
. Pol ogne , des nouveaux titres et qualifications qu'on
la été obligé d’adopter; cptte démarcation est datée de
iSc.-Pétersbcurg le 16 janvier ( n.sf. ) 1797.
’■ 6°, Unt note additionne lit louchant I4 démarcation
¡4'1 palatinat de Gracûvie , dont Ips limites ont été
| fixées à l'amiable et de leur plein consentement entre
îles cours de Berlin et de Vienne , sous les auspices Je
|celle de Sain t-Pé le ri bourg ; Cettf ûntç 'eM datée du
1[#i octobre ( h. ri. J 1796. ■ · -
[ On apprend de Slcckholm que le ï de ce moi» la
duchesse de Suderruanic est accouchée d'un enfant
elle avait assisté la veille, ainsi que toute la
cour, à la revue de nos troupes qui a été passée par
I notre jeune souverain, dans le camp voisin de cette
1 capitale, Demain ce camp sera levé, la garnison ren- ’
.itéra ici, le teste des ttoupes retournera dans ses
quartiers. ■' 1
- Lç baronTauhe s dont le voyage politique est attendu
çt désiré depuis long-jetnt, est enfin,parti ces
jours dernier} i il va directement à Vienne, et paraît
destiné à jtssLitçr, de la part de la Sufje^u eoitgrèi·
LU lIC LISH.ÀHr
Î «8 )
1
général qui va «e tenir pour la conclusion h
Plllr .
Lu composilion, de notre conseil d'Etat , pouj
toxfidc-t-on de Copenhague, et la maniéré de rem,
placecomte de Be<n»torff, sont définitivement
arrêtes. Un de ses fils. te comte Chrétien ,
aété-nûmrûé, non pas minisirefînais secrétaire d'Etat
îu départeiiieTit des affaiiôs étrangères; et c'est avec
lui que se traiteront toutes les affaires politiques du
dehors. Le comte Frédéric de Reventlow et le comte
Brandi, frere de l’infortuné de ce nom qui périt "il y
a ei sus sur l'échafaud avec Sttuensém, ont été créer
membres du conseil intime d'Etat ; et le comte Cay-
Frédéric de Revenllow, ministre dans le paêmecûo-
Beil, et président de la chancellerie danoise.'
Lei'véritables Danois remarquent, non sans un dépit
secret, que les places les plus importantes de notre
gouverne ment se trouvent r*in$· entre les mains dci
* Allemands; car la famille de BernstorH estdu MccLIenboiirg
; et celle de Rtveutiqw, de Hülstein. Pour
calmer un peu cette jalousie nationale »’il ne faut psi
moins que la mémoire du comte de Berna tcrrff et Itr
talens joints à la pureté des vues "dans ceux qui k
remplie en r. . .
L'escadre russe qui était arrivée depuis quelques
jauni dans notre rade , vient d’en partir pour retautftpr
à Pétersbourj. '
De f'iinnt, le ■ 5 juillet,
L’empereur vient de conférer le rom mandement
ncral de la Transylvanie au grand-maître .de l’arûl··
Covine les négociations pour h paix ne« suivent
Idosà Montebello , maïs à Cassefiano, à .quelques
ieues d’Udine, c’est dans celte ville que le ministre
d’Etat Thugut vient d’envoyer, par 11 voie du secTÎtlïre
de légation de Naples, des dépêches aux plénipotentiaires
impériaux/ Il avait d'abord été question
de rcavüytfï au congrès qui doit se tenir pour le·
■
l ;n —■ Google
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f 1 . t 1 .
dfcirtjdc l'Etripire, la çundunbTt de U paia déGai- inc me notre coùr, De» ciitouuwitei, mr lesquelles ru K [ait, ont fait ftOCmCtr à cette idée. Juiqu'à- ptrKùi, les négociations ont phi tint tournure lavc- rablepourla maiion d’Antrichel et On * lieu d'espérer qu'elle sera cimisnafrfcincni indrntnijn des s«crr&ce* qu hic a faits pour procurer la paix à l'Europe. ',
La chancellerie d’Etat est occupée eu ce montât i rédiger les actes qui .constatent Ici droits de i’empereur, comftie roi de Hongrie , sur la Dljlmatie vé- ■tihetue. C'en i-peu-prés ainsiqu'en agit Frédéric il ta t lors de l'invasion aie la Silène / avec cette * différence toutefois que i’énsucé de» droits précéda b conquête. ' t -
Le conseil aulique, sur la réquisition du fis'al it*- përial, vient de prononcer u□ jugement aévete cofctre te landgrave de H«se-Casiel , ua des principaux clients du roi de Prune : ou te rappellera qu'en tjBî, ce landgrave , i la mort du comte de la Lip^e- Buckebourg, »’empiraa main armée. et su préjudice de l'héritier qui <<üci mineur , d'une portion de son Utitage, loua prétexte que c'était un fief vacant et rmruble à la miitun de Hesse- H y a long-tems que L queition. principale avait été décidée £ l'avantage du jeune co ni ce de la Lippe; tnaii le Sical, su procureur-général du conseil auliqve , ne considérant, dam le fait que la violation de la^iix publique, a provoqué, le t; du. mois dernier, »ne semence par laquelle le conseil ituliquc condamne le la□ grave de Mcisc-Catsel 4 unf
Ds Fritiifort-itiT-le-MtM , If *4 jutiltf.
■■■■ , , " "I " *
L'an vient de publier une lettre adressée par lé- lectiur de Sait À S-M.le roi de Prusse , relativement aoi derniers différent* de ce monarque avec ses voisins en Francotue. Voici quelque» traits de cette pièce remarquable : . ,
sr Bleu éloigné de vouloir juger et révoquer en donc la nliditc de* pïétiDUOn* dr vmrf ¡bïje«i* sur Jes droits de MUvciùntié , dont jûnisuisnt ».daos de* te ou plus rccepj.
Gû· ÿle
t )
pltntlems de tel WiisrCH· rie la Francftrlic, fapiité) en c-tfn!'·1
queute meuibui del'ciTtiifl équestre de FEmpirei ji mis1
devoir Lcirt la snp position ftnidej mr Féquitê tüfinue dé
V- M,, qu’elle né »est décidèê à s'investir, de ces jiroiLi/
qu'jprès avoir fait un, mûr eeliBtitj drjddea prétentions ; tl!
Ïue mules ses démarche^ léfalivenieat ipx principauté· l'-d
rançontc, «ai né uniquement dirigei par la justice et p;H
le ddrir de fiayrf ( peut file e| *a maison ¿JerlpTair, :f
pour ¡'avantage des atiiris île Frittconitlésés'par lu dit'-!
rends ckves preicd-Eiutiiuit mr h »üuvcïdiüeié j an thttiuoJ
qui puisse cbndtilte à la mu Jliitîou absolut et aouiblt Ja
tous les droits respectifs, ·· 1
I» Cependant VOtie majesté ejt trop éclairée pour Si fil
ède ton vaincue que, d'api es louiri les iois,*dt· prétend? ..il
¡1 des drorfs, qui ne sont pas encore rc unies avec la pcsirr]
n ion „ doivent être pré alibi etn en t portées devant te juge t?
.décidées, aün de pou von parvenir a leur jouihiabce ; et qu4
la. dtatilution aihitrsire de celui qui est leeLienseût es posxt*|
•¡on , ne peut An approuvée par personne. ,■
t> A !■ vérité , l’oti lie peut disco'nvenjr que sf votre ùii-i
jette eût voulu employer lavoir des transactions enveistinti
de posseiseui» dînèrent, du eût pu difficilement H fit w ri
que l'affaire eût été imùinée et arrangée pr^mpLemtnt· Ksii
tert* deritieru crainte pourrait ti'élre pas rigaidéf con;*nj
•uEstute pour t'ekver au-deisnt de· lois contie l'arbitraire ;
si salutaire· et ai intimement liées avec L· constitution geiq
manique. L’on ne pourrait non plus îccusçt ie3 ttibuuanj
iupicue· de FEmpirr de parti slite et d’injustice, s'il· tm-·
çaient leurs d'»prés ces lois qu'ih ddirent rui*ftieb
•'ils Itl appliquaitnt aux actions et druivehes de rV. M. Lrlj
défenseurs de » constitution. Et quel sujet d'iffiicdo" »tj
sersït-ce pis pour toùi état de i'Ertipire attaché à la patrie, d*
t ce tic cou G a uce fondée mr la vénétaiion devait être affaibli^
par les nouvelles démarches faite· d.ms ii ELinconre, Jt lauiet
1 V. M> à peser dans sa sagesse, ·■ Ce· démarebe» pren^turett,
ot pourraient pas faire poiter un Jugement extraordluaire d*
l'association germanique „ dont les fondateur* ont eu pbur
principal objet le maintien des lois de l'Empiie et la cohse·-
Vition de s» constitution, ■ .
ss Lot· de f occupation du comté de Schiunrboorg prr h
HliM , vôtre majes té fa maigri a cUe-mèrae qu’un membre
A
Ûnml
NDV YORK PUBLIC I. RRARÏ
' . . c tn }
de cette ■gtodiliM litkeniit des rsprocltc» i tfttlt le corpi < s'il tentait de 'déposer un «g - état deJ1 Empira , *ans cm* ployer Jei voies du droit- Je ry; diK on viendrai pomt que la u> su »dit pcLii étic ddiereut du cis actuil 1 pitaiitttn égsrdi , qui toutefois ne *e rappoiieot qu'au péinoire-Mais ils peuvent - dtilirilacnCnl éçlisppir à une compiraisûa , rrladvenicrji-à 1 arbitraire employé dans I une LüT.fut d*u$ l’ililre circom- tanuc-Cesl pour moi une saCi.faction particulière d’apprendre qu’apre* avoir de;a cundu Un àcraugeiïicat avec différen-t Etau , V. M. CSpcre que la même eboae aura heu avec Ici autres Etals vuiiiua. Je regarde Le ptompl ac c 0 Hipiùs ém ç u t de ce vetu eu mine le actil moyea prévenïr les suites qu’en* fraiserait n»c iitSiniulinn juridraut , si le différend nj pouvait *e terminer entièrement par la voie de ia conciliation. D'ipiés totites rts ccoiidexitioni el eu b formé ment aux senàniens d'amitié ei de ’■énéiation que fai voués i votre tbajesté, je crois devoir La prier derapinycr ultérieure* mem, d'après ¡‘impulsion de. sa sagesse eciatiéé et de son pitrioüsme , In moyens le* plu· propres à opérer un a rran genre Dt joue et amiable avec lesEia» de Fran-couie , et de vouloir bien annulfer tout ce qui a pu avoir ut^c apparence in- ronstiuiùutjQeile ilalu* les entreprise* vqui ont en lieu jusqu’i te moment corme ce· Ëla'tA t»
I ■ ■ tf
- Le princt de Condc a fait publier, le tn juillet, à h tête dci difftrrlu terps de ton armée , l’ordre suivant < ’ -
«1 Sa.tnajnti l'empereur de Russie me fait 1 ligueur de / me Ui&qdrr qucl-oru· dr Fr jute viebt de fanç aupié* <1 elle une detnarclie à l'égïrd de cette armée , et que ta infesté ira pétille ie. fhite que sa ma] esté et tnoî a ut uct lieu d’rtfe épie ment sariifaLt* des ouverture* que son ministre est chargé de me faire en son nom.
ti L’empereur de Russie veut bien venir au ter ou ri de l’armée· i et ioiwcfms va demander aux cours de Vienne et de. Londres , de nous conuauct leurs geitèreuî bienfaits. - si J ü-aqu’i ce que tons les arrangent en* soleut pris il veut bien me hi«ç luurrf que, du moment oi il s# chjt'gera de l’armée , depuis le premier lie utetuni-général jusqu’au der* nier soldat, tous les individus qui la composeront, et qui von* détint profiter de ica bienfaits , conserveront Le* memes appoint tentent et solde dont üs jouissent dm· ce moment. Qn ne taura que parle retour d'un Courier qui va être envoyé en tyiuic, Uualure tl l'cipetc dat cdncesMous héréditaires et
G<x gle
NÊWïnRE PUBLIC LHSARÏ
¡ÏII)
disponibles que ,iï majesté im pénale veut bien p mine tire à
l'armée, en accordant i la noblesse française Jes inéuieidujju
dotïijùuii La uoblessi russe. ,t '
I
Dt Ratiiboune , le 17 jiulftf.
M. Struvc, .Conseiller d'Etat rails, a présenté àh l
dicte ses lettres de créance écrites en Itria.e' darérs '
de Moscou dû i6 avril ; elles porteur que M. Stiuve
est nommé leg&hit ordinarius près la dicte» Les aunes
n’ayant pu comprendre en quelle .qualité
M» Struve était envoyé , lui ont demandé des explications;
et celui-ci ayant répondu qû'jl n’était envoyé
qu’eu., qualité de résident, on délibéra-su; L '
manière d'agir à s»n égard» Après une mûre délité 1
talion, il fut résolu de ce point accepte 1 la visite du
nouveau résident. Çft effet, M. SirUve s’étant psé-1
seuté chez les diffère us ambassadeurs, sa visite ut lut ·
acceptée d'aucun d'emc. ■ t f
Italie, Dt Rsme, le S juillet.
/
. L’cxplûiion qui evtbtmu château Saint-An"« , la Titille ■
de Saint-Pierre., ) eu de» suite I plus Fi ch eut es qu'oa ne 3'1
cru d’abord. On continue à trouvet des cadjvits sow Lh· !
pluriel, particulièrement ceux de* ouvriers qui préparaient ,
le feu d’attifce pour le soir. Le gnuv*rnenttiit-.vou]antyusur-
i'r si cet éviüerteiit a été produit par quelqu’accjdèut, <X
s'il 'etc L'effet "d'un complut , a nommé des experts pour est· .
miner le focal et les ërconnipce» de {’explosion. Quoiqu’il
soit ïinptMHaM de truttrer aucune trace parmi des <min«. i
les expert», dam-leur rapport, dirent que cet événement ne '■
peut être ^’eff-ei d’un accident. ’
Vendredi au soir l> ton gré ¡radon tenue roique tint uite l
longue Mance , dans laquelle elle délibéra ‘Sur le Mcuyl-ile· i
Piété. Nous apprenons aujourd'hui qu'avec fapprobilion tt !
' par l'otire de S- S-, on imprime de nouvelles ctdules pour '
un million d’iCÛj , qui sont destin tes 1 p1yâT le® rentes du .
Mont et d'antres dettes ton ira etc es pat là révérende chmbrt.'l
apostolique* Cette nouvelle'émitsiorr'augEneiitcra La dépréciation
des cédule», ei hâte ta la chine du giurerneiuee1
qui est inévitable. . - 1
0|1j *,| fi. i-
NEW YORK iUBUC LIBRARY
1
(n3)
Of Fini« , It 7 jwülft- LemgoatBTf· de* Vénitien« e· Lré*^
pm de jour» toai atrivte* an nombre de 14 mille* 1!* * emnmient
tou* i toujetife au vt*u d'union avec It Républiqirf
QialptM, Un k* enverra demain i Mil*it pour être pr«<niee»
ai général Bnonaparte , qui le* antitillm »0· doute avei
en emprei>rmtE)L<]ue doit ldi inipirer un peuple décidé pour
la libecté. Le nombre de* i^nitairM comprend déjà h nnjorilé
du fiioyin» , 1· ou en encepte Ici femme* , l»> enfin*
et le« domtinqut» de* ct-devint noble*.
De Gtnfi , It ¡fjjtalld. Aucun piyi libre de l’Italie n’a
offert nn ipcctatk atmi beau, nneiî intéreuaDt que Celui
doni nout lùmti le* témoin* le 14. La fùe éuit ;tn potin te ,
qiciqae d'on« »implicit* vraiment rcpublicnine.
On voyait par-iùut le* tignci de l’allégreuc et de l’en·
r lotuimne ; *1 I'od était vraiment para»> un peuple de frère*«
Outra Ica troupe· civique· q»t ptecédikin et cui valent le
correct er le* autorité* ctmitituée*, de nombreUï bataillon*
étaient en parade »or le* place* cl dam lu rue*. Le cortège
cLantaii tant ce**C de* hymne« qui retpiraicut la haine de la
tyrannie et l'amoln de h liberté- Un nombre tréa-cüD»idé*
ubk de prêtre« ai de moine* l'itaient voloduit emeut joint* à
lipruccuiou , et *e faisaient remarquer par letu eu thon liai me.
Dei que |» cortège fut arrivé eidupoé *ur la place de l'Xjtï#
»tué , nainltitant plate de h liberté ), l'arbre , r mbit me de
la liberté, fui élève au milieu de JcttaltaiiUQ uuiveraelk T
et au ma de* jnnruiacD» mjlitairt*, qui accotnpagaaicDt de*
cl Int* aLLu*i fi 1 I* te ré me nieLe
pretident du gouvemunaiii provenir* , après avoir fait
tnt diicoura patriotique , plein d’éntrqie , prononça Je mf·
ictot civique que le peuple répéta avec de* transport* difti*
¿Ira à rendre· Un atieadtiMement genéril mivjt ce» vif*
tnaiportt. Il fut produit par un apecude atujr.noneeau qu*
touchant, ' ci qui honorera à jatnai* le ntim vénoii. Le*
uclivci b»rb*rc*que* furent amené« pré* de l'iutel de la
patrie , où !i liberté brica leur* chaîne* ét le» jttra au pied du
ï'iolel· Le* plren dé joie , le* renjcrcimetit *inecrr* de cei
infertuné» , qui n'avaient nul espoir d’être racheté», extîttrent
kv plu* douces émotion* et arrachèrent le* larme* de*
rpetlaiegri..
Si le* dé trac leur* des G é Tient avaïeql été témoin* d'un *pecnde
*i touchant , il* reconnaîtraient , tan* doute , qu'aucun
peupla 11 4*1 plu· digue d'étre libre , qui ctlui qui raud un
colle 1) diainiériue 1 Jl liberté-
Tmt XXX, JH
I
(v+)
R Î P U B L J U E B A T A V E.
De la Hâyt, le as juillet Ijÿy.
Les citoyens Vos van Hecuwyk et Lestevinoii, ^epréiei- na* du peuple batiVe , et MatccHIs ( d'Amsterdam ) ont été désignés par l’assemblée nationale pour se rendre 1 Ltlk. et y stipuler tel intérêts de h République Batave, Ion de li tûn- cludiûu du traite definitif avec ¡’Angleterre.
Le ministre de Vranct a adressé 4 l'A/iiemblée tiadOT111 ! une note dont l'objet tit d'invite Ha nation bitarr i accepter ].l constitution. Nous ne citerons de dette pïece, qui au met longue , que le morceau suivant qui 1> termine.
«I Le Directoire exécutif aime à se persuader que cette 'rectitude ¿e jugement, qui diitinjne éminemment le peuple ■balare , ne lui permsicra pas de prendre le change sur ses vr- ritables intététs, et qu'il ne ma tique« pas d’actueïllir Fivots- bleraentun pacte sacral qui lui promît de si grand« avantagé qui anéantit toute distinction et tout espoir de parti, qui lui redonne ton rang politique et consolide son existence , qui met le sceau A sa trauquilllté, et rouvre la carrière A ton'industrie , et il ■■ complaît d'avance dans la douce perspecuTt Qu’offrent à tes tega'dc l'acceptation d'un projet de tonititiu film qui a son su l'rage et tous ses rteux 4 la renaissance de fautwue gloire batave et de cet entbouMijcnr national dont nous" venons de voir des preuves si honorables f le reloar d'une considération dont votre importatite politique , vu succès passés et le hnnheUr de votre position géographique, vous ont fait contracter l'habitude, et doivent vous fane ito> tir k besoin ; enfin L 1rs progrès d'une prospérité qui iutc- r«se également les deux Républiques. ji -
E srx m i. De Cadrx , le i3 juillet·
Voici les détails ultérieurs sur le bombardement de Cadin ■ Le 4, l’escadre anglaise fut renforcéé d'iiae gubotte 4 bombes t La nuit suivante fut tranquille.
Lt 5, i dix heures du soir , le bombarde ment reenot· rntnça, et ne finit qu'à une heure aprés-min un.
L'attaque s'est faite da.ns la partie du sud : la droite des ennemis suit en face de la porte de terre , et la gauche vis-à-vis latouT de St,-Sebastien- Le feu a été terrible : dam l'espace de deux heures ou a lancé plus de deux cent» bombe« , dont k mqitîc a,fi tnems est tombée dans la vaîlc, et a fait beaucoup
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de dégât* : pim de quarante ont outre passé la .ville ci sdhr
m«bces datif 1» rade à lapaîtie du nard ci du nord-rsr.
Enfin , les Anglais ont clé forcés à la reirai te „ après ivair
perdu deux chaloupes ¿renées· Leur fin tulle était contnundte
pat le commodore Nelson ; rom les rapports s'accordent à
dire qo’elk a dû beiucciip souffrir du feu des remparts, et
de celui des canonnières espagnoles. Ces demie rts n’ont
perduqu'une chaloupe casuuuit te, millieueiiiruünL.écrsste
' par une bombe fuicée de la ville· Tout ion équipage aéré
i tràrè- Les qeuétiü* Ciiviiii el Griodcllaon couiuandaiene
puar sa majesté catholique·
On Craint une n ou relie attaque. If parait que le but de ce
bcimbiedement eji de mettre 1« feu a l’escadre espagnole ;
' mais Ici Anglais ne pourront y réussir tant que les canon.-
nierti espagnoles feront bien leur devoir, en les empéchaiii
de trop approcher du corps de la place.
IIIes se «ont portées à Pavant du portf et pas cette position ,
il les empêche ut k* Angl iis de /approche r a»»ez pour jtitern drt
| la -.il le ; aussi, depuis trois nuits , nous n'avons *p loinbet
dant la ville que trais bombes.
On à beaucoup augmente 1e nombre de chalnnpas et bitimeul
armés ; il eu aussi Venu quelques tartanes de Séville , rt
trocs chaloupes de Carthage ne , qui siiut parvenues 1 passer
par Saiut-Gautre. Nom aurons sous peu cent chaloupe* o·
biumens armés ; les plus grandes précautions et mesure*
i de sûreté ont été prises. A Cadix , Ici aa^aûtu de du*ods
f h muraille , 1 l’abri de la bombe , oui été vidés pour servir
de refuge aux habitait;. On * proclamé La peine de mort „ et
< prompte exécution , cnotre quiconque serait convaincu dé
. toi. La ville a offrit 5o mille piastre* , et te commerce
1 100 mille, au général Massircdo, pour récompenser ta valeur
dés équipages. Le général a promis mille piastre* 1 ¡‘équipage
1 ■ ' ’ ’ ‘ ’’ ’ ‘ ' '
■Hier, f amiral Jervi* envoya un parle ni en i »ire , ré-damant
du général Massartdo neuf officier*, parmi lesquels se trouvait
*oa neveu qu'il croyait priiouoie* t mai* ou a reconnn ,
par les débris venus sür Le rivage , qup la chaloupe qui k
portait a du couler ha* pendant k itenriert action qui fut
très vire.
L’es cidre te dispose pour cire prête i mettre i la voile. Le
général Mlssaredo a prévenu les capitaines cOmmandlns de*
véllHOl qlTan;si-:ot Jpré* avoir dcbuuqiié La haie , il II-lait
Gu tgle 10i\ÂR'
(noi
un signal de Jt mettre en lit* ne ; que si quelque vaistesu ne
Fais lit pu-* a man oeuvre 4 il ferait urksignaj qui tarait la dirti
tu don et l'antesiatiop du cp tri mandant , d apré* lequel le
capitaine en iteûtd. prendrait su r-k-champ le calumati··
de me ni ; u Celui-ci manquait i la manoeuvre , le iroisieme
pïeiidtaitii piace, et surcesiivemeut les autre* officiels.
La taur « répondu au premier courier du général Musaredo
, et lui donne faculté d'agir suivant Ira circo ustanccs,
et penaiitioo de prendre »urla ville de Cadix l'argent qui lui
■unii nice**aira , et re , à compte du prêt de lïuo mille
la ville avait affari au roi , il y a vingt jortis.
On üt tien rassuré t les marins paraisj,etii bien animés , deux
batterie· riant maintenant finies et bien armées, et les tattiiiei
■i ornée s de dix obus et un cidod de jù , avec de* fodrneau*
. pour rougir lés boulets, Ces prccautioni et moyen* dedefemt
seuil tranquillisent. r ■
Du 14. La fermeté avec laquelle oh a repousjé les rlia-.
loupe* de l'ennemi, b perte qui en- est résultée pour lui „
racdviié des préparatif! que non* avons faits pour-opposer
■ uae grêle de boulet* rongés aux attaque* de ses petits bàtim
«DS armé* « lui oui probablement ôté l’ebvie d'eti tenter de
bloquer notre port a levé-L’ancre , et a été rejoindre l'taàdfe
principale 1 ai les Anglais, instruiu de la vigueur de HM
moyeu* de defenae , parfissent avoir reaeucé à ¡ attaque qu'ils
devafcpL ex-ieuter apres demaiv- '
De Md^rid , le ao jtJffeJ. Nous venons d'apprendre par un
côiiiin extraordifiaite , ariivc hier, que le* Anglais ont été
obliges de sr retirer précipita nune lit de devant Cadix, et de
cijypcr Jeurs.tables pour a\uiuir plus vite ; noire escadre,
composée de ï8 vaisseaux de ligne , etc, tréa-bitn équipé*,
est WtCC à leur pour mi te, et nous nous attendons 3 de* succès.
Angleterre, De ipndrw, te s t jurWcL
' Le roi s'est rendu hier i la chambre de* parti, et après avoir J
douué le tùnsetiierïKtii royal à diverti btlls.il a prononce un
discourt dans lequel , apres avoir annonce qu'il allait tciminer
b scision actuelle du parle .nent , il a remercie les deux
chambres de leur releet de leur assiduité ; rit kur sagesse et
de leur ftimeré, soit pzu lüpport aux moyens qu elles avaient
adoptés pour b defeuse ^rio-nale , soit pu rappou jm
rueaurrj qu'elles avaient prîtes t elativemetit ait crédit public
ainsi qu'à la mutinerie qui avait «daté sur ode partie de
Google
( It7 )
t il a lijnriiii ifto diuosTi par tel phrases ivivaairi :
u L* t#*dlai de 11 MgDcniÎQD impoTUütr imi UqorlLc je
pni «arrêt e*t encore incertain; ih*j* quelle <p'eo punit
ftrr l*H*ak „ je ù'iuru Tien nè^lijé de mon côii » pour porter
celte ot^ociiiiùtt i no résultài heureux . ei i de* ronditioB*
qui toit ut conforme*! tatûme, 1 l'homein et eue mtérétt
rfitnijeL* de mu domaine*; En mime-terni, rien rie leudt·
diviBiHge i procurée li paiit1, que ii-coùiittunkin de ce ¿ele,
de et· eHdrr*, de ctt e*pTÏt public dont nie* fqjtti-Onl*
donné lui de preuve* éclatantes et hotisirabk», e< dont U
j «riévérlnft et 1« fermeté du pulttaa·! qqt oÜcrt un u Erappmi
exemple ■>. , x · :
Le lard chmeelier uuonça ciuxile , par l’ofdre du roi,
que le parle mène itiit proroge tu 5 octobre, prochai q.
L«*3 pour loo èoient >ûj<nird,'iiüi i51 t qieiucaccn Æu
K É P U B 1 1 Q. U 1 FRANÇAISE^
CORPS LEGISLATIF.
J/j ¿nat Comei/s, du 5 «u xS
Tajliçn » prônoacé dattl la iéanct du 6 du COflieil
'd«i Cinq-cent*, uu discour» tendant au rapprochent
t ni de» eipritt et à faire ceuer ¡ci divisons qui
ont paru *e manifester entre le* deux première» au rôtir
é* de 11 République, 11 a fait iculir combien fbarmanir
aàtr« le» différent pouvoir» éuit néccHiin,
lur-tout dans Let circon*tancei actuelle*. On a réclamé
Lirripri'jiion; mai* Heüii Lirivierei’cSl éîevéïytc une
extrême chaleur contre Tillitn , et l'on a vu te re'
nouveilcrle* débat* aOEigeanide* Ktnci précédentes.
L’ordre du jour a été adopté,
La ditcuiiion iut le» cercle* constitutionnels a
reprit. Li prohibition de tout club> ou Mtcmblée poliliquc
, juiqu'À la paix * été irritée.
Le Directoire a tépondu^ le ft *u message relatif
à 1 âge dt* directeur Barrai^ qu'il Téiuitait de· papier·
trouvé» tuf cet objet dan» le* dépôts de la guerre
et de la marine que BatrM >*l né le i3 juin iyÎ5.
H 3
( 1.8 }
On discute un ire s-long projet SoumisparLabrouiie [ de la Giton.de ] sur routes le* lors concernant kl fermage*. Il Forme uo code à-peu-jirèi complet sur celle mâticre.
Puftçjnc S^in^Létim O[ÿ»ne de U coqitui»inn de Sucyçillauce de la irérQreric, a fjit adopter, 1*. S » s On projet de résoluùqi) cory ern^nt l'echjugc du papier-monnaie contre, d» [¿cqpütét de la trêso- iatie. i. - . . 1 , * . . - ■11
IWiogTtf a Ja*t enduit* le rapport lin la miche d*ï troupes. Il dit qu'elkg ctot dépassé les limite* prescrites parla c □□siitution. Il s'efforce ensuite de répondre in inenlpatipift faites à quelque* noem- brci de b tepritsen ratiûü nationale, et faisant bh appel m» aimées, il but déclare· que ceux-lt to»t les ennemis de leur gloire, qui voudraient Ici armer ccnitre^b-rrpté**n CavUnmwarrmrrfe.■ ÿon- discours bera imprimé au nombre de six evempEnvei. Il ptéifutc/cttinÎio ci'lu rsnjeil· îidopte (m projet qui hxc te* limites que ne pourront déposer ks ito'ipe*. I ?: - J
La discusiÎDn sur la tésnluiion relative au* cêtdfl cûnititntkinrtcls' j tu Heu·, le 7 , au conseil des Anciens. Ljcotnbe Saint-MicheI et Girod Ponifll ¡■»nt combattue. La contilfuriûn , ont-ils .St, lut opte les réûnéons politique*. Si'elle* ibustni. c'çst'au geuvoTnemcTif· 4 le» Jairç rentrer dans le devoir; mal* pont lit pis eurifcopïre la choie avec l’abus ,■ il but Mlpcttr les dioiH dd (rruiph et Ccjciter la téflohiirn qui leur pûrtç Mttiriit. Néanmoins la
. tésolutionf it éié approuvée,
■ Lu piésideTit du conseil des Êm^-cent* prononce , Je nn diseour* dans lequel il rappelle ta tyrannie horrible dont 1a France (ut délivrée au q rbvrmîdor : , ' alors l'ouvrirent les voit· de la justice ; le Corps lé- giiiïtiJ n’a cessé d’y nrtTcher.' En vain on le calomnie^ n-y marchera toujours ci uàta écraser toute* Ici facüobs. ' -
Ce discours sera imprimés ’
le aonséit adopte h suite du projet lut b garde njtiorrak.' '
« ■ " I
Goi ¿¡le
( «i9 J
Güîlfemsrdecà'oppdseàh fornlition dtt tnmpagnki
1 dt grenâHier» él Je ¿hasieur». Le cohMfî décide
I qu’eût s auront lieu*
, li adopie ebsuittf, arvec divwi amcndçTaens ,un
i projet sur la répartition de la çûnirtbtnfoivfoncière.
I Bergûîng se plaïftr de te que les inspeiteurs ont
' iiisté distribuer un écrit royaliste- n
Béringer dénonce un article ibiéPé dans l'dnu dit
i iïù, fait par PcùfoSt ï il le liti en Vôiti qûeiquc*
l pïsKigts. ■ ' " ' ‘ * ■
u Destructeurs dits tyrans , HartuodÎu» „ Aristc-1
ï'rlon,' Thrajibi/le:; Thutris, Cassiui, Cierber, Tell f
, ffirrissez iû mil eu de nwji, remplit&ea nos âmes du
i feu sacré delà libirtê^ cm h ib ses fious de l'implacable
I haine des oppresseurs * armea nos feras du poignard .'
■ vtrigéüt* avec t'équel vous avez affranchi- vos dani
cttDychS. ■ ■ ■ '■ ■ : i '
fi Ce peuple, si terrible £ se» ton entra, sinspccié
Aet ses voisins, n'aura-U-H donc Vaincu le» rois, ren- .·
ÎCttc Içrj rï armées , n’anra-t- il anéanti ùjie antique opi
pression , - que pour retomber envelappé-dim dej
cti'aîtie» plus étroites et plus pesantes?T-ànt de gloire
sin-t-eliç perdue ? tint de Sacrifices méprisés? tant
i Je rang auta*t-il été ¡Bâillement versé ? tant de rneur-
1res et d'hornicilej doivent-ili être le gage et k sceau /
; Junn ou veau joug? Français! qui ptéiereik mort ¿la
; doïninaiinn de trente Py$ijtrates, comme à h doinihai
lion d’un seul, ¿’est pour établir votre Nberté que vos
■ tïrfatis ont péri dan» Ici combats l c'est pour ren.
verser son empire que des bourreaux ont égorgé vos
i (nFans au b etc dau , vent femmes foncée ¿rues; ce ung
i crie vengeance , te Sang roule dans- vù$ veines, et
' la tyrannie s'approche pour le boire Atiendiet-vouj
donc* troupeau imbécile de vk-tiinetf, ¡es assas-'
fini du trône ferment sut yttftçadaviei la tombe encore
. fumante de vos familles !
1 w O thermidor ! ton iplcil nous quittcm-f-il sans
éclairer le juste supplice de» tyrans? Non, non,1
l abîme de Maximilien es® rouvert; il réchtmc une
proie légitime ; il va se refermer, msii après avoir
dévoié »es imitât*üri* Ses imitateur*, déjà il* ire*
naiunt, «liât de crainte que de ragf * votre iilente,
votre lâcheté, ô homme» qui vont diie* libret.
kl Dût rendu» plu» ireprudens que courageut, plu
téméraire» que puissiu». Rippelkt'vou» un iriompte
qui tüu» fut facile, parce que vous le yoqiûtt.?
Sonet de CcJong ipoemeil qui tue La liberté ? Armei·
tout du poignard sanglant de tbcrdïidor? Voulu,
et vous êtes encore le* libérateur» du peuple ? 5i
ipuj diffère*, voui itei cri mincis : your CttiK* k
mort d’un million de Français, te déchirant ('uû par
feutre , pour appaiter )et fureur» de finip¡acabit
Autriche, et de fa féroce Albion... Yqut vouJctal·
tendre ?... Eh bien ! La guerre «uénepre recommento
IC* dévaetationt » *ct tiv»pc»t vût ville» devienuept
la proie d'un ennemi furaew· ; <h bien -! la guerre
civile venge Je» 3onrb»p» ; elle ouyrc-le chemin dit.
trône i Ici luccriieur» ; elle précipite vos magistral»
. mpréinct toi femmes , vol enfantvot parent té
voi atflir dans de» flïmmtt préparées., et vonj ev
pote , en ta joie exécrable < à *<* innombrable!
gibets ti„„ - . , , . .
Herangcr demande que cet article qu’où pounaitr.
dans ki circonstances, rapprocher des mefiacesqu on
fait d'un piocoain tïiouvemcut * a QU déféré *<a ^i'
recto ire. -, t
Aubry dit que le» JBipecteùrt ignorent louvcot
ce qu’on distribue, « ne peuvent pat empêcher
que tel écrit ne ie «oit au ru bien que tel autre. ,
Boiisy demande qu'on ne distribue rien d'anonyme.
* . ■ ,
Cette proposition est la seule adoptée.
Detorcy a fait rejette» par le couseil det Artcien*,
le 7 . la réiolution concernant le· dépenies du mi«
niltcre de fa police générale pendant fan V ,< Ji
somme demandée ayant paru supérieure à celle
qu'cijgc »on organisation.
(ion d'un droit de décime sur le» billet» 3e ipcctade»,
et en établit un du quart de la recette sur les billet»
dt bal*, fête» champêtre», m autres divoniiicmcm
Go gle
( 110
1» nouvelle réïôlDtinn relalrve arnt négociation* t ; frise par la trésorerie nationale « clé aussi HDScrioti- | née h g, suc le rapport de Lebrun, , >
1 Humai ■ prop&ie, le toT d’approuver les réiulti-n * lions prise! iï veilleîu tonicsl des Ciaq-ctnis suri«1 ' prftpoijTion de Richegru, et portant txarion dçj limitei conitituticfitielJes que In troupe· ne doiicnt pu hancbir. EiJcs iont adoptées. ■
Dumas propose ensuite d'appreraver celle telaWve au mouvement dei troupe* din> l’incéritür, Fulÿiï jjqute s II noue refit encore ont fiche à remplir r c\it celle d< prévenir de nOuYtÜef dnriiions ,! bu d'annoncer la narche que Tiotu-stMvrsoi» ai l'onpce- listait î les provoquer, ■ ■ < *'
Nous dtvoni le dire; l'aspect«maolaat que présentait la République est changé; idtrqwiétbd« * tutti1 dé à l'cipérincet l'agitation, au calme. Le Dfoec- lairc , trompé par tfo chimériqael· alaitnef , semble ' redouter l’avenir ; il parait croire qu’il existe ua projet ¿’attaquer la conatifotiuDq et Mm'dt a’jr rtJft/ fmotr comme ¿infime fartèrent poura'y dêfendfo, il emploie des moyen* que la tunstimnon doit briMn. Saut doute il existe encore ru France des^tctafMk» du dcip&tiirfae et dc l'anarchie, tnuia il* tewocti biet»; petite minorité irt quand iis «raient pibï nombreau- Îu’on ne prin le supposer* les pmmitr* u’ont ilapas âaoc iomt la mesure de leur» talent politique!, >et les autres n'ent-ib pa» ?riVi dam tous les aôuvtnie* ïa mémoire de leurs forfaits, de mantefo à ne poli < voir jamij* recruter avec succès dan» foi rUngi des* Républicains? Que Je Directoire1 nef'aveugle pis-, et il verra que h grande majorité de la.canon veut le gouvernement établi ; que le Directoire s’uniiK IraiicheiDCflt ara Corps législatif ; qu'il puise1 sa forcq iJa véritable source, elle est ici; qu'il se persuade qu'il y a cessation de gouvernement toute» les fai» que foi autorités sont divisée· entrclks; que des minuties lani considération JOnt des miniaire« tans influence; qu’ils ne rencontrent que ilei obsiacfos là oi d1 autre! auraient ttmtc des Ktftun; que la paix ne pourra s'obtenir que par l'union intime «t copt-
Go glc
(.?«■·>
UUM des premieres->aiiiorí têt ; quels áatiern, fati- guép de. tîou.bkt et de désordre#, ne veut plus de révolution; que tqui gouvernentent qui ¿vues d’appui que la; Farce qui-¿¿cetsite «b terreur Ett impôt' iúb|t à réiljtciTi q¿t£,cette force est dais le» armées qqi obrirout ¿ Jour» chf fe pour ¿¿iendre Ja liberté , ^ail .qui noté!faient jamara à un matité quel qu'il fût ; que des généraux célebres qui vaüenr défaut eut k plus heureux ^yeocr„ la vie de Pompée e-t h udl* hiitf de TirnOléoil , ne ternir ¿re ni jamaM dans dtt a « aq met Citü^njier^ei r.vmr auisi illurttcti j Or all*i{ délibérer.sur la lésoltetion t mais le np- çPWur btwWNtl qutkjc rtQttve dao* ta céwtatÎBD une erreur de copiste, ............ ' -
- JU> conseil re.uwrls déLbíradob i dí«»rfc, ti dr- douice l’iDjpiwipi da dkcoiart. cfa Jûmus à txus CJuwupJ^iei.. ta, i i r . ,... . . ' ■ .- ■ - ■
téapce dui jo iu coattfil dft-Cin^'ccnu s été 1 employée àldiscuter lé. projet d’orgintusatidn pour la gpqdvuteriej lit été adopté« :.■’·■
de-la çot^iuis&ioo des ·,. Vaubl»«
l .&it, le fri un-rapport sur Porgan iptéfiecue
àdidruïer.ppQviscnrc'tWeTH à Saint-Domittguti en attendant que Id reiourde l'ordre fltj d· la paix permette d'y in.tttic la cvnjtilutiüo eu activité dan* Uttjei SE» partiel,.Irapreisioti-et iijcnjrticment.
. jX'çrdiC do jpuf >«ppcil<il hdutcu^nüUinrle projíi à ItaliÿiUtÎQifr de» preabytetrf’ . .
Xpj rapporteur p<oy>o|c de déchut, i*, que Ici vetJÙ et »UhmIiOù» de prcsby^iei JégakuieAt faites J cuit malstéiAueg; eX qu'il est surtía à la vente de» preibyfrerti/nen encore vendus ou sountitiinn- frú v jusqu’à c* qûfcjje Corps Iégtsljtif ait définitive* 9*ntstatuéaur J organisation des ¿tole« pnautret.
Ja ni P anyiHjcrs : La oanstitutiu» rem que Je loge·' saentjoit fo&rm aux instituteurs; mai* si vous le leur dormez en nature , tou» con sacrez des mjn »6e es; ut lw utw s liront des pala h, et les autres de# ehiw* miares. On sauve cei ineonvénieui en vendrai 1« prtthytems , et en dopnaoi à chaque instituteur une UHoiue attnuelie pour payer sou loyer. On ne peu'
Un gins Iran
‘NEW YOfcK PUBLIC UE
Go igle
,. ( ll3 )
-'iU]enn«e diuiiuuler que Ici presbyte te* tant dorades. Or, à h charge Oc qui te-oat Ici r£piîaùao|?; ' elle! root luppoitèu p-rlc tréior publicyqucUç- norme dépense ! . ....
Duprit, Dujardin et Dauché* votant qa faveur dtf tojet de h commniion.
Pputaîn-Gnndpr^ prouve que le* presbytère* sont iens îMtionaux, comine le* autre* bieni du clergé <i t que Ici accorder iur commiine* pour U logement t leurs prêtre* ce serait salarier un cul**, ce qui rrait contraire à h coDAtîiutiDo, ,
La direumîqq sera cunttnuée-. . < * -i
Sur ta mritioB de Lemctcr, le conseil arrêt*, kn, . ue sextidi prodtvo l ou reprend** la ducuirujarur 7S domain ci cpclgéable*. · , . _tJ h
Dubota f de» Vcugejj Dit adopter une. résolutifs· ni autorisa le* juge* de paix, d*qi touit ta Képu-. > Lique de s'adjoindre des a*so»ei*r* ce reçupbte- ; (eut de ceui qui viendraient i n>otirir qu â idont»«^, :ur démission. . , .;,r ,... ; f
Au noir* dc'ln ceamisiiqn de* dcpen*e* ctdcczlîet t la surveillance delà tréjorcne^Duficsne e*po>c plu- _ tur^aole» arbitraire* que ve von* permis diyeti ageos dtitairei.en contrariant le* mouveratmdt fond*. quth? î* payent* gêuérau* taiiaient passer à l» 1res or este. > demande q.u‘ il soit leoveyc uu ménagé au Direc- jirc pour l'iuvuer à taire cesser ce* abus. H rendra*: îinpte mciMutticrit dvsmoyen* qu'il a <*ployë* o&r y parvenir. Adopté. , ■'.
Le tu élue ujdcubrc frit un ri.ppojt Sur le rueMa^e· < u Directoire taJatif à la pénurie de nos finançât, cjt > tri a été lu en comité général.. La taibieiae de l'eu·- ? me de Toratqur ae nous ayant pa* permis d'en rendre Je ptéci·, nous le donnerons quand il .sert < nprïxné. j
L’ordae du jour appellait la suite de ta ditCuShOM li le projet relatif a laJiÊoaliûti de» presbytère»; et . eja Payie commentait i émettre une op*uioo tontire au projet, lorsque Gibert Deituolierts a récta- ■e ta parole pour le second projet relatif i Tordra es paie me ns i taire par la trcsurciie. Elle lui etc i CLQrdée. . r
Go* -gie
{ ”4 l· . |
Le rapporteur ùbsetvè que lei paienwiïs JòuinsìÌert à' taire à la trésorerie nsùon.iJe ne peuvent s’effte- ! tueravec régularité, si les tonò s destiné) à alimm* I ter la trésorerie sont coorommés d'avance par ht.’ bons et mandats délivrés sur ks payeurs et receveurs généraux dei département; et quii est instani de maintenir l'ordre dans les paiemeu» ; en conséquente,« il ptopure le projet suivant ï ■ - ■ .
Art. l67. Les ordres, bons cru mandats d'autitips- tinti , -délivré* d’après les □rdonnànçes des -ministre 1, jaïqu'à ce jour, fur lés contributions et autres teve- nus ordinaires de Lan V , payables dais les dép a riemerti »■ seront rapportés àia trésorerie ita rionale, qui Je» acquittera suc cessi vente nt d'aprài li dàce 'du wja d'urgence donné par le ministre del· financés, iî£ -Sont exceptés le» ordre», bon» et mandats qui ont itè délivré» sur les reéettei extraordinaires, et tur. lefrcon trébadons et antre» revenus antérieurs i l’anV, akni que ceint délivrés même sur léb revenu» edi-: narres pour les hospice» civils, lesquels seront acquittés par ks caisses sur lesquelle s ils ont été u-j itgsjwl ■ ' ' ■ -J - * ' ?
-ML. A compter d u jour de la publication de la ptr- l«nteT il ne-sera-plus délivre ¿"ordonnances, boni ou. Mandats par anticipation sur les payeurs e/rete- vrtirj généraux des dép:tnemea»; je paiemfent enteraj fait à h fféiorerie direccemenL, en especes ou taj Trtcfiptiotn qu-'elJe délivrera spécialement et à vue- ■ Plusieurs orateurs ont parlé successivement pont et contré le projet. Tardé en a proposé un autre. Lî COAïeit èn- à bïdon-né le renvoi à la commission,qui itrra chargée de refondre les deux projeti ensemble-
'Le rettp'de la séance a été consacré à la diséuision du projet relatif à la réorganisation tltr la garde nationale. -
Cteter , organe d'une commission-, propóse, le n, su coiijeil de» Anciens de rejettet la ït solution du 1 S ftjflféal relative aux transactions entre ics partita· ( lie» ,· pendant la depredi; lion du papieT-pOUuaie, fl Cette résolution, luise aux vont, est rejettee àl’t· nittimiti, - - - . ■ ■ ■
Güt tgle
JUttYOHK PUBI IC LFBHAFlï
( »=5 )
Après avoir entendu Dumaj, le conseil approuve , kn,b résolution du & messidor concernant le mou- TeEnentdei troupes,
Li discussion mr la vente du prssbyteres a été re- pf^e. le 13, au conseil des Cinq*centr.
Chollet i exposé combien il était important que le conte il se prononçât sur cette question. ‘Il pe use, cjtrtme Pouliin-Grstidpré , que des administrât ont centrales ont en soin de tic pat autoriser le· ventes de ceux qu'elle* ont cru nécetiaires à J’insiturtinn publique t el sur ta proposition^ il est résolu qu'il . Knlunû aux ventes de ces ruinons. jusqu’· ce que le Directoire ail prononcé sur le plie cm e ne des école» primaire·.
Vdlot appelle de nouveau l'attention du conseil sur les troupes qui le rendent aux invitons de Hhcimi ti de Châlons.
Gaülcmardet pense qu'il n’existé d'autre chnger que ceux qu’une im agi nation effrayée le crie elîo- tnéinc. Il soutient que la marche des troupes regardai! une expédition inariitme. Il gémit-sur les cir- camtances malheureuse« où un génie infernal semble i^ier uni <«te Je» brandons de h discorde, On a lEnvopéà la cammission les observations de Viliot-
Horrent, a fait, le 5» un rapport sur les biens com- 2mujl II parait que la rom mil* ion propose de ■chloger la législation sur cet objet, et de rapporter ta grande partie la loi du io juin t7t}3.
(Juin ».tournis ensuite ■ k discussion son projet' à râotationsur la liquidation des Tenterfoncières. Il ttnd à régler le» obligations et le* droits des parti- ciiiisrs entr'eux, et de ccUx-ti envers l'Etat : la com- oiinion dei finances estime que le faux moyen de ces renies ut de 400 millions; mais que leur rachat ne * peduirz uu effet salutaire qu’au uni qu'il lefera dans ta délai très-court, et que ïct quatre cinquièmes se- acquittés tn inscriptions sur le grand livre.
. Lé Directoire annonce, dans un mejsage, que Je i“1™· de h trésorerie est sur le point de manquer si oJaae se hâte de prendre des meiurei pour lasitiTtr. \itijrt millions (ont uéceisairet pour ici deux pre-
Co -gle
(Ml; . ..
Tüicrtî th^rmidiir, et il n'y a que deux mil·
lier» îtt mille livres disponible*.
Le conseil des Anciens ïapprouvé, Ie, ta tésolu-
<son en farenT des émigrés naufragés à Calais; il· seront
reportés au part d'üà ils étaicDr partis. ®"· Celle
Tclstive au mou* ripent des troupes dam i'jntérieur.
PARI S. Aft?TiitÎT,rt) Thirmidot^ Tan F delà République,
. L'aspect des affaire· prend île jour tu jour uüt tourruii*
plus Inquiétante. Le Cprp* législatif et Je Directoire ibutpar·
veau* à cet cm d'aigrmT et dé division qui semble cire le
présage funeste? d'une rupture ouverte. Cette disposition pijut
iû.oins être l'effet tuFvTtl de* circoustanee* , due Je résultat
d'une corabinaiaon perverse, qui a pour but de brouiller
deux pouvoirs destine* à s'entendre, et de secouer It-sbriadon?
de U guerre civile. La marche dçà troupes *ur Paris tilt
ioujoLt’rj le prétexta de celte agitation. Tant que I cm cr*ignaiique
le rayon constituii&nnd ne fût violé , ce prétrite
pouvait avoir queLqu1 apparence de fondement. Mais dtpi-u
' que la certitude était acquise, que les troupes étaient hou dt
1* ligne de.iirconvailatioB, il semble que Ici inquiétudes tu^
. tuent dû se ca'icer. ' -
Cepeutlanr un n-onvein rapport de ¡a commission des uiv,'
pecteur* des cinq-ccnt· , provoque p^r la reonpn de Villot,.
qnaotace de nouv.ellei alarmes. On demande compte aù Di/
rèctçpre de U tntït» de qudque* section* deiL'atunêt d*
fiambrc et Meuse dan* Je« villes qui avoisinent 1* lijI,ft
que la- conctitutiïn défend d'outre - passer ; ov s'aceor^».·
néanmoins 1 convenir que de* ordre* onL été^dnnéi p^1’.
faire rétrograder ce* tTOupe* ; mais ces ordre* qui s'cxécuitu^
déjà ne spBlacm point pour tranquilliser le* cjpriu· D'us.;
autre râlé, au a publié dan* des journaux , qui a« sofit pjt
connus par leur miche ruent aux principei républicains, du
adresses énergique* de quelques division* de l'armée d1 Italie ;
Ces adtesses, motivée* sur l’appréhension de voir I·
irtutîsn attaquée par les royalistes, le* émigrés et les prtirri
qui ne gardent plu* aucune inclut* , annoncent en mémiretns
que le* armée* déftécrrn*,·’ cl il en fallait moins sa«*
-doute pour augmenter le* inquiétudes , qnrUc que soit !'[li_
leotiou de* saris ou des eauetnii du système conatitutiodnel·
Aussi le réspltju du rapport de Li commission a-t-il été renvoi
L'ifllL xt Gül gle ûrij- .ii n ■ i|
.NEW YORK PUËL IC Il HE AH
( **T )
d im nouveau menage a· Directoire pour lui de tnt b der, tout
■ton jouît, i·. ■*■! a reçu lei reqiei^uc*i«na quila protri·
io Corpi lipilitif aur b n>arche dei areupei veri Farti t
í°, quelle bici uri il a prue pour empêcher la violation de
larri de de li coauiiucwn qui défend aux Lroupei de délit
bérer.
li eli lite de prévoir b repenti* du Directoire, du moment
que Ir» troupe· ioni bori «le Ja ligue collidimi anac Ile » il
ntt paraît pai qu'au* temei même de la «üiiltitutioa, Je Corpi
Je putatif ai; aucun droit Je lui dent a oder compie de Irmplcu
qu’il en fait daui 1‘inií rieur , puisqu'il a U di reçu cm dei
forçai de Urte il de mer. A l'épnf dei adteiiei de farmée
d'iialie , tin ot prouve qq'elJat rotent odici elle· ; et le r»i.
ûuiept qui Ici aurait invpilrre, trpuverail iwi axcuie dktu la
ctmruiuûop même > pim quelle en coûte la garande a» tu-
4r tref Je; Fraudait. .
An True , ail but <u croire Lei bruita qui Μ répandent,
on attyrr que re nouveau ratiuje au Directoire t n’ril que le
prélude d'une nuque pki ouverte On parle de le mettre re
état d"arrejairre ¡ cetre démarche , pour quiconque connaît la
jeu dei pialloni, n'auiiii rien qui dût crqnucr. Ce qu'il y 4
de tôt , e'eat q>o La nuiie dea habitant de Pani, cié pe·
dispense i céder J l'impulaion d'aucune eipect de mou*«*·
menti oeaii fie n'tH p*' diapaac* nun plui i louÛrir U
tu eut) dre al« in K portee à l’nbuape du gcxu v« meinen i réptt-
Wkü.
Il n'ftl pat herein de dire que laut» tea circón ira nere
naiicar lu ci tdit , ruinent Ica £oancu, cl cloignaat plua que
jamaii de l’eipératite de la paix. Qurl changement > eu opéré
das· notre itiuatreu, depili t b nouvelle areatun du Corpi Ic-
1 . >
La nianvaii'e «nié du cit. Lenoir-Laroche ne lui a preparimi
de cuuaf'rver long-tenu le mini ut ce de la polite ol a
donné 1* dtiuinion, copime novi favini annoncée ; e'eat
le eit, Soiin( romains aire du Pouvoir trécuiif pré* Je déparie
meni. de la Sei·« , qui I a remplacé. Le premier , dini ton
■ court min iurte, a recueilli d'injurei ec d« caJum!
nifi. Cela prouve en buw de *cl principe* i il ici a dètbî-
1 jnéeí i cela prouve en bveor de iqû bon caprài- Ceux qui le
ttmaaiiwnl, et même ceux, qui J’nnt le plu* violemment «-
iiqué, tare ni juiqu'i quel point il a inveri t b révolution t
uni *c »ouiUer d’aucune lâche, d aucune reuignv, d'aucun
itiir am bilieux , ù ce u'éil ce J ni d'êta« ^ub à ion payi, ce
Go glc
h («<| ; . /
dette attaché i li literie « à h constitution , te qtn ne bfa« pis que d'être uti crime aux yeux de
L’eapac-e nous manquant ; nous ne pt> avons rendit compte Je la cérémonie qui a.eu lieu à la réception de l'mbmitLtuï ottoman ; nous nous b orner uni à rapporter son dise unit et la réponse du président du Directoire. .
Le ministre des relations extérieures présente au Directoire l'ambassadeur ottontao. Celui-ci remet au president le firiuiB dti grïudrteîgnétlf, qu'il était chargé (Tciffttr Je sa part, et ■dresse au Directoire un disconrtea lingue turque.
Son premier dragman [tj répète en fiinçiii le même dit- cOurs tùjiçu eh ces ternies ! ...
: ii Le sultan qui regat aujourd'hui si glorieusement ditl Ha Etats ottomans, souverain de deux-cnn fine ns et de deux mers, le très-majestueux , très-rtJtfniable $ très-miignaninit «t très-pui»alit empereur, dont la pompe égale celU ci· Darius . et h domination relie d'Alexandre , flifin tris-bien- | faisant sdi^Eitr et maître , m'a chargé de présenter à Sts ■incerca amia; la très-honorable et irés-magniiique République Française , cette gracieuse lettre impériale , remplie de· sen- ■ amena de Fini i tir h plus parfaite et de l'affection la plus pure, et il m’a envoyé eii ambassade près tTclIe, pour augmenter, aw Fatide du Trcs-hautl iamîtié et la bonne harmonie qui lühiistent éi solidement et depuis si long-tcmt entre la sublime Porte et lu France- S'il plaît i Dieu, pendant ma résilient t , je n'aurai. rien de plus i CCtlir que de resserrer les Liens de cette amitié pure et sincère qui unit ces ' deux grandes puissances n,
La président du Directoire Itri répond : ' 1
sa Monsieur rambassadtur de la sublime Porte notre ittiié , m Le sultan Sélim, en voue envoyant pour le représenter comme »on ambassadeur ordinaire prêt le gouvernement de ]■ République Française, lui donne un gage précieux de tou. amitié et de son désir d'entretenir sans altération les heureux rapports qui existent depuis si lcng-tem» entre laFtaoicet i'empiie ottoman. Le Directoire exécutif n1 oubli tri rien, monsieur fs rab s si toi eu r., pour vous convaincre qu’il partage uu voeu si utile aux deux nations. ri ■
’ Ce discours est répété en la ligue turque i 1L ambassade Ui t - pur l’interprète du Direttoite.
(t) Il se nomme Îndrita , est ne ¿.Athènes ; il à déjà rempli ivcc djstinctjotu-différentes foutrions imponaniti auprès drl princes de Moldavie etValachie , et a rendu pat kcj talens et ses lu crierai dit servie?! etsentiels à la Porte-QnoiBsiie.
Google
NFViYOKK PUBLIC EJBF
. N·. 3 J. . .
MERCURE FRANÇAIS.
D£cm>i SoThërmidqr , fan angutcme de iaRtyieblique.
( jeudi 17 jiflûJ 1797, vieux style. )
,— --------------------„—_— ----- ,— ' ■
. ; .. 1
LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE.
Le Déisme de la Nature > oil la Religion dun Peuple
' ici«ir/ (t).
Ï..JÏS homnjeS put cru dmi tout içj letn* à dei Ètttt
supérieurs qui »'i nié ressent à eux et prennent ps.tr
à leurs affaires. C'était une conséquence naturelle <ï·
Note des Rèdattws. .·,
{1) Les homme* om le penchmt I* plus général à personnifier
le» forces invisible» de .la nature. Ce premier pas fait ,
leur-ignorance et le termina ru de leur propre bÂbleate1 }t>
jettent, pour ainti dire inévitablement ; dam tous les écart*
de U superstitiont Quoique leurs jugenieus iar.ee ptiïnf
n'aie rit jamais été dam l'origine qu'une jéfie ^iraisounemeni
faux, nw*jBe prétendons pas que tout »oit erreur dans le*
croyances fondamentales sur tesqufllea les différa me s reli·»
jiotis sont établies. A des époques pottérieutes, laphilosoc
pliie 11'a pas dédaigné de systématiser l'puvrage aVÇliglt d<"
l'instinct } cil a 4 lâché d'en ruetiré içs résultat* d'iMcqnt avttt
les cooAaÎMijiiet de chaque sied* 1 la morale s’est édçét.S*
motif» qui icmblaieut dqnurr a ses précepte* plus de forcé
»1 de majesté ; et la pulidqu.çc!lçmiëpie 4 fait »«rvirâ te» Vu»*
Itfflf XXX. ' 1
NFWYÜFIK PUBLIC LtBRAP.V
( * 3o >
ce pnisiant ressort dont l’activa ne paraissait pai pouvoir èirs abandonnée au hasard- -
Aujourd'hui, Ici-Jmmfqei Jci plu* éclairé· pensent qne lu jouvernemeoi ne doivent point se mêler de la croyance des mdividns· Mail plusieurs d'entre eux sont tneort pennadéi que lei religiau* peuvent être d’utile t auxiliaire! de la raie. Nous somines loin de vouloir combattre cette opinictu ‘ Il est trop Vrai que jusqu'i-prcicnt elles ont produit de petit! biens et de grandi maux,: mais ti leurs bitei $e cou fondai tel véritablement avec celles de la murale elle-même, c’est-i-dirt
*i elles se tiraient uniquement des lais de la nature , cette idée d'un Or do au aie ur suprême qui veille sur nos destinée!, et juge notre 'conduite d'sprés l’êtenrclie justice ; et «tri autre idée si consolante, 'd'un avenir qui réserva de digues récompenses d la vertu, seraient sans doute bien capables de donner tout-â-l*-fùil une plus grande importance à la via humain* et de près lins motifs 1 la moralité de nos actions.
£1 est certain d’ailleurs que le commun des hommesn'eat pat xstez instruit, ou plutôt que le* habitudes giaéralti sont' trop mauvaises , pour qu’on puisse espérer de voir de long'1 rems les peuples gouverné* par i««ulet lumières de la is>
cette croyance, de conclure que de» prjtiqtftj patti culturel et une Certaine conduite tout agréables i cei Être» , et propres à mériter l^ur bienveillance et leur ïHÎitajice ; que certaine anfre conduite leur rtt désagréable, et proprei provoquer leur relie a rimeut et leur indigna dan. - -
, La bi<ÀvcilhiU£C et le ressentiment sont deux pal* lions de Famé, auxquelles non-seulement lespece humaine 5 mais tonte Ja grande Famille dés à ni main «M sujette. Elles paraissent essentielle* à toute eïh- tence susceptible de plaids et de douleur.Les hominn
■ Gotigle
NEW YORK PUBLIC UBRARY
■ * ( 131 )
«ut îtttibné «i pjt»ioni à cet Être» , et ïpfês leur
avoir donné quel que*-une* dei affectioni hiimiinei,
il Atiit vraiment difficile de )t> priver de* mtcs- II*
iei leuf on (donc ïtlribuéet toutes ou pretqut toute».
Cçi tire* ne re »semblaient point aux hommes, en
, tcia qw’ijs n'étaient jamais vu*, entendu*, ni sentît,
*i ce n'cat dans quelque* cas puticuJier* extrêm·-
»ctïT fîtes, Leur habitation était supposée à tint
pande dut une de notes, dan* le de) ; et eowïii
1 leur* apparition* le trounient aaitl mil attestée* ,
cd-Jet connaiiujt principale»·nt par Les effeti qu'il*
■«a, e* h venu »utre dune toupômpce cime de» mttyfeD*
Ain*l dont, tou· le» effprp -peqr rtratnr Je* r^ligi^n^.^
- et» îflin con* tante! qui régissent et l'homme et l'ciçjivpri ,.tur- -
. meut certainement une grande atteuiian , et peuvent être de
l utilité ta plut díñele-
D'un leut côte , l'on recanuait uhi généralement que le*
terre* troublent d'amant moiua un État , qu'elle» y acnlplu*
ftninbicutt* - ci qu'à oeeiute qu'elle* se multiplient 1» concuiretice
et leur jalouse mutuelle tendent la morale qu’elle*
prêchent plut parfaite et plu* pure. T e législateur qui ae juge
dei troyartee! rtlïpenies et de* culte* que par leur effet civil,
devrait donc derirer qu’it t'en énblîr tou* les'jour* de Son*
veniK. ' ■ ' ■ ■ ’ ' t ,. i
TcU ion i les moula qui iwui éngagent i publier l’ierît sd]*
VitL II etid'tm étranger qui, par m phïlititropi* et *0n iel*
pour le* progrès de la liberté , t* et ire bien plu» te uod-dr
nmre cûBpttriett, que ce* Frayai» apotut* qne uca vuccê*
surin enL, et que le nom sed de La République ai sable tifW»
mal à l’aise- Ne ponçant Finqértrtout etult deu* up ssxJia". ,
nuu* lt ¿aimerons succesùvetqcc» et par paT|ica, .
1 ■
Go gle il
) ; ■
produisent.. Ces effets sont-foré au-detsui de .ceux
que les forces humaines et celles des Autres attifa au*
peuvent produire. Ainii, i’on dut nécessairement
attribuer, et l'on attribua ea effet un pouvoir supérieur
à «i Etres. A tout autre égard , .les dieux de
la terre ont toujours été simplement des homme*,
agissant tomme eux , et.doués des mêmes paaticiu,
bfinnçiet mauvaises. Orra dit que Dieu forma l'homme
à son image; l'inverse de cette proposition., c'est àdire
que là» hommes formèrent la Divinité d'apiii
eUï-mimee^ «t bien plus vraie ; il ue leur était, pu
poHtbk de la former sur un autre modela.
Le* hommes voulaient peindre leurs dieux avec
■ le plus grand degré de perfection. Or, la perfection
en un terne purement relatif. Les choses tout pirfaites
teulement lorsqu'elles1 sont applicable* à leur
destination. L'homme connaissant son but, et non
celui de» êtres, d'une nature différente , peut découvrir
les avantage* et l'utilité de i’qn, mais non pas de
l'autre. Si donc il attribut des desseins aux dieux,
îl doit nécessairement leur attribueriez siens propres.
Il pense que ce sorties meilleurs possibles dans la
nature, parce qu’ils sont les meilleurs pour lui dan·
*a situation. L'organisation, le» passions, Ifs vertus
des hommes leur sont certainement les mieux appropriée*;
c’est par.conséquent ce qu'il y. i de plus parfait
pour nous faire remplir notre destination. Lors
donc que le* hommes sont^stez présomptueux pour
•C représenter d«s êtres supérieur* qui n’ont jamais
été soumis à l'examen de leurs sens, ce* Êtres sont
néeêzsùi'ercient des hommes.
Nous trouvant que les dieux ont été dépeint* dam
‘I ■ ■ .
NEW
Ot *0« Ml hwn
YORKFiJBIX UBRARY
(
las reli jionsdtfi différens peuples de la terre, tantôt
bai et méprisable» à raison de la barbarie dit terni
dans 1er que 11 ce» religions se sont étïhlttï ; tantôt
majestueux et sublimes, CD proportion de« cottnaUprévalu,
Les dieu* se cultivent et ^e fa contient avec '
les hommes, par Ica progrès de la société i et peutêtre
n'y a-t*il pas de meilleure méthode pour juger
avec quelque certitude de l'étit dei sciences et de
la morale aux divertes époques du monde, que
d'étudier attentivement le· religions qui l'y sont formées.
’ ■ ■ * i , -
L'assentiment universel du genre humain à la
croyance d'un ou de plusieurs dieux, a été regardé,
par des hommes de génie, comme la prauve.de Ttuaence
d'an Être Suprême , Créateur, Conservateur et
Souverain de l'univers ; mais cet argument paraît de
fort peu de poids, qtiand nous considérons que lel
dieux de la plupart' de« religion* de la terre ont
aussi peu de rapport âvtc l'idée d'un Oieu Suprême,
Créateur et Conservateur de Tuniven, que les diables
de Milton, les génies de l'Oricnt et 1« lé es de nos
ancêtres, lesquels forment tous un ordre d’existent ci
lupcrieores À nous en pouvoir, mais également soumises
aux passions humaines, et en conséquence de
tes paillent contrariant «ans cesse les opérations de
la nature , et les principes les mieux établis de la
lettitude morale« La croyance de pareils dieux est
certainement plus pernicieuse à l’huma ni te qu'un
athéisme absolu. Des dieux qui renversent fréquemment
les lot« naturelles qu’ils ont eux*mémes établis
» pour lt gouvernement du monde , et le» lois
1 3
UlqihïMty GOMglC Odgihâ· ftiim
NFW rOP,K PLJHî.lC 1.10 R
< 134 y
morjlçs qu'il*1 ont iojsi grave» datai l'imc de lofl bon, pour lurseivir de règle dans ù conduite, jo.uS, 4?* lyritnj qu'il vaudrait miçux nc'pas reconnaître, par la mèipr raison q.u'il up.r tuiem ne pis avoir 4« tout de gouvciqeawmt, que d'être rou- jaij aux volant» d-uu 4<MpQCe capricieux qui ne se eroii point Lé par les lois- , L . ,.
Les .premier» niatiüjnt.dlig.etire humain, relitÎtc- mtnt aux dieux , paEailtct^ -déepu 1er d'un principe mis en ppwspïc h rutu^-pour notre conafrv,ition ; je veux dire la peur. Nowa.ioniaa» effrayé* de, tout ce que nOUl n'avOnl pas l'habitude devoir, de-toty et ^uhflûu» ‘paraît nortveiu. Ce principe.est plus eu , Hfcei«» fart ert raison directe de notre Faibles»« er rf.c nstid$îg>afaiK» IL produit s«* pJm grands cffpts dam h promit ce, ¿cancre : il «'affaiblit graduollepent à mesure que nous avançons* en âge, c( que dos ceo- naiiftancel s’étendent,( IL parait xotinaun â tous les animaux/Je connais uh-enfant, qui n'a jimai* en- ^Heurte hiitoiie effeayanfe , grâces aux icirr» de la mere U plus attentivel car> dans le roon.de sou éducation qu'elle a surveillée elle-même, elle n'x jamais permis qu'on lui en-fSjçoppt de»emblablesi eh bitn ' cet enfant, S’il jettie seul dans une chambio éprouve des terreurs qui approchent du délire, et dant'il ne peut rendre compte, . .
J'ai yu autrefois un chien de basse-cour, rnu-ir- quablc par ion courage, qui avaij fréquemment «sis 1 des hommes vigoureux et les avait ienus^u init jusqu* n ce qu’ils eussent été délivres de cette g.nde terrible par de* gens de la maison. Ce chïcn.fut tout- à coup iurpris par l'apparition subite d'uji enfant y
Oloit " -1 Go< y le tjpfl VQHK PUBLIC l.miîARÏ
( 135 }
dans uîi endroit où naturellement ¡1 pe devait l'atr
tendre à trouver personne? î l'mitnnt il recule et
s’éloigne à grands pat, eu témoignant par set cri»
autant que par ta fuite l'cffrùi dont il avait été Saisi.
Certainement ce chien avait le* mêmesidéeadçi apparitions
que le peuple* et ces idées produisaient eue
lui le mime effet, t
Cette crainte naturelle a certainement donné nais -
t 1 ' ' ' < ■■■ ' ■>
lance aux fées, aux esprit», aux fantôme», et tréspTobattemenc.
aussi à toutes les idées absurdes adoptées
dans les différons âges touchant les dieux et le*
démons. Les hommes avaient peut ; et ils ne savaient
paide quoi : il y avait certaine ment pour eux quelque
nuire. San» cela , ils n’efi iutiîeüt pas éprouvé de terreur.
Cet être» invisibles et médians étaient donc le
motif de leur crainte. Dans les affaires delà vie , il
Jeur arrivait des infortunes sur lesquelles ils u'avsienf
pas compté : rien de plus naturel que de le»
attribuer aux êtres invisibles qui la peur avait réalités
pour eux. De ¡'admission des malins esprits, le
passage était facile à celle des esprits bienfaisant
Quelque» hommes te trouvaient dans de» situations
plus heureuses que les autres j'tous rencontraient
dans le coûta de la vie det circonstances favorables
qu'il ne l'étaient pas promises ; rien de plus nituscl
encore que d'attribuer leur bouhruT m êtres felenfaisans
pour lesquels ¡eut recannaïùaneï croissait
en proportion de leur bonheur Ils voyaient divers
rang» établis dans les sociétés riutiuintit iksiippo·
b, Google - NEWYOnK PUBLIC L<BRAP.¥
( »«}·
Krtnt eu conséquente le» même» d ¡tri nctian* partit lea dieux« Ainsi 1e monde je trouva peuplé de fie»· d'etphti, degénies, de dieux* d'ange» et de dénions.
Cette maniere d'expliquer l'origine de» é^rc »fantastique! paraît d'autant plul fondee* que le* terni de h plu< grande ignorance ont toujours été ceux de la plut grande inperititîpu * et que toujours la supetititien n rtgné principalement parmi le"peuple* Quand dei , homme» ignora ni ob fervent quelque» phénomène» inaccoutumé», dont ilj «ont incapable» de rendre rai- I iont ou qti’ih *e trouvent surpris tout-à-coup par
b une bonne ou une mauvaiit fortune sur laquelle
iis n'avaient pu compter, ils l’attribuent, par un . instinct invincible , à des causes surnaturelle» ; par exemple , à l'immédiate interpoiition de» dieux, des . diable», ou de quelqu’un leurs âge« : au Heu que Je» hommes expérimentés et réfléchis découvrent autant de sujets d’étonnement et d'admiration dan» le* éVénemeU» les plus communs de la vie* que dans le». , plus rares ; dans la chfite d*une pierre-ou dans la 1 h flamme d’une bougie * que dans Les tempêtes, les ou- ' sigau», o»i les tremblemens de terre* Ils dut observé . quelques lois générale» dans les opération» de la nature, lesquelles agisse ut par-tout* et les metUnr en état d'expliquer plusieurs phénomène» singuliers, ÏU concluent delà , non sans beaucoup de rattoti, qu'une J . connaissante plu» parfaite de» lois de la nature les , mettrait également en état d'expliquer les lu très phé* .pûniçûc!. 11 n'y a pas fort 1 oit g-te m» qu’un homme d'une capacité au-dessus de l'ordinaire aurait été pris pour un. sorcier* et peut-être brillé à ce titre. Le moine Bacon fut accusé de- l'étre vendu au diable ;
J
Goc >gle
J‘4' ÏLin.K PLJH IF- ! nRi'.:r·
( -’7 ) .
irt mailiémaücien* qui parvinrcm A ratiurWr Ici dé- grê* du méridien à l'équateur furent tisés de sortilège. Aujourd'hui, quand nous vûyobi un homme flirt quelque choie d’enraoidinair», non* coucluon* icukment qu il connaît quelques principe! < ou quel’ quel applications des loi* général ci de le nature qui nom sont inconnues; et nous ne nous trompons je· mil» en jugeant ainsi, ·'
Mais quelle que toit l’origine de cette foule de religion* taitatrei que nous trou von* établie! dam le ■ monde , il est certain qu'elle* portent toute* de glandes marques d'antiquité-, .de barbarie et d igno- tance. Le* dieux de la terre ne »ont p*i seulement de* hummçs doués des pùisioni et de* vertus propre· à chaque période.de la société 1 mais ils ont aussi tout des vice* qui dégrtclftit l'homme, et qui n’ont pu leur éite attribués que dans de* siècles d'une ignorance exceisivc, Ils recherchant h flatterie et le» adoration* ; 11* sont enchanté» des sollicitation* et , des prierai; il* sont portés à révoquer leur propre volonté d’apré* les supplication* de* bornmri. Ils wnt tu général plein* de partialité en. favtur de quelque* peuple* choisis t et ccuiséquemment ut.- joite^tnver* le reste du genre humain ; on le* a tout représentés jaloux , susceptible* de chxgrin, rie re»-r sentiment, et disposé» à recevoir le» bonnes grâce* ouïe* services de*bonimu*,de quoi il* tuattris-retoa- minant- H* désireux le* préteri* et le* lacriactfs Car quoiqu* les iicrihce» d'animaux vivant »oient aboli* dan* plusieurs cube» modernes, cependant d’autre* sacrifice»·. d’un genre plus important, *om toujours tiigér pour L'entretien de leur* temple* et de leurs
Go. igk
l·
1
( FÎSJ
ptitïfcj; et cw prêtres font regarde* ^exactitude. i
payer ce tribut., comiflc utile , ouh,iiièm.c néeirt ,
jïcur s'assurer la bienveillance, eu peur appjiietli
coh;re. de la Ijivisité. .. . ,
. S'il existe un Être intelligent, crêate.m'et çcastr
valeur de Puni vers, on u’a beiojti que d’un motutnt
de réfUïiüu poux voir qu'il ne peut être doue 4c
parcih'attribut* , qui suppurent tous. up; degré de
Jàibtoiw et d'igiWr^Çe incompatible avec l'idée ¿il
j)ouvoir«t de la jage»Se divine* ,
Mail ce qui prouve Jriep plut de barbue entait,
.c'est de le suppo ter particulièrement fa vo table au
.pauvre et à 1'jgq.ora^t.,, 4»urunt i la. pare*se , bu
roprti&catioqi t aujç souffrance* volontaires des
fcomrptpt, leur demandant lé sacrifice de leur raison,
cotte; réglé éternelle »qu'il leur a donnee Itii-mêmc
'pODtkur troyancp ci pour leur tond uite ; exigerai
enfin qu'il* adoptent une autre réglé toute contraùt.
, Voili ce qui suppose une étonnante depravation i
et quand les auteur* dç ces rcligÎQçs ne nous «,
^tiraient pas infoiipés eux-mémea, nous pouvons tut '
*ât*.que non-stulcmcpt il* vivaient dans de* tem^
barbares, mais qu'ils ¿talent les plu* misérable* ttk»
* plu* ignorans de leur siede. ;!j . ,
Dés les premiers âgw.du monde, (pmifit leq
homme* avaient des yeux, ils ne purent s'empêcher
d’appercevoir quelquei-uiifs des merveilles de l’nai·
vers- Mai* absolument incapable* de çomprendrtj
aucune des lots générales pat lesquelles il est g°’J'
veiné, ûtt de porter leurs idées aù-delï de ce monde·
et d'eux nsétncs, ils supposaient que chaque cboif
était faite poui leur iunge , et que tous les annui“*
ftttt* Paras* relie multitude de soleiltet de systèmes
planétaire! qui rem piment l’itutncQsité de 1-t jpia,
ie petites étoile» n'étaient placées, dit»! '>a: petit
ürmemcnt ( iu-dtüut elinut priardeL-iiM têtfs ; qtre
pour .nous fournir nuepétâtc lumière' tiembianÎE
lorsque le inleil et b lune étaient c ope hé s. Au-delà
de ce irmamcpt était le iiégé de h pluie- Lr 6rtai·
mtni iraiede» parte» qui »'tnpvriitat quand il plnuit
iDieu de faite descendre la pluie sur 1« Serra*
idée du Mçnde toute méprisait le qu'elle psrlll da*s
un tiecle de lurnietes T était mime déjà trop-vante
pour Ib contepttou de ce» premier» lifcimmSK lit We
pouvaient U figurer un p où voir ou une .ngutv mffisinte
pottt remplir un si grand objet. Mai*,
manquait du côté de la tagene ci de la foret ■, leur
¿nraginatica le suppléait pir des mots cunïiiM du
créateur. Il» attribuaient a» toot* magique» 3es
ni cm et vertu*que lei nombres fitagiquev ont obiemM i
dam drtttni p curé rie ut i; et Ht luppettrenl l « mondé
créé pal ce genre de puiiswcc* Cetra ibmTdité qui
doit ftre d'ancienne date,* te retrouve dans le» court«
arabes* Uieu dit : {¿ne la lumiertteiî f ü U lumiertfri.
Cette pensée «i celte espion mu uni été citée* .pm
le* ê'ctinini esiimabk» , comme un. exemple du
rcri table iublirur ; çi ceitaiiicmctit-on y trouve'dan*
in degré vingulkt „ l'un des plus grands caractères
in sublime , qui est de frapper finie d'iionotme*
:t d admitatiou* Dîdî un-tnu» d'ignorance os.l«
lomcnes ne pouvaient découvrir la fausseté de in
muée * ce trait a vcrilablcini'Al mérité le* éJogo»
ifil jl reçus. Les apologiste» d’tmc abiuitLstc ai
Go >gle
i t*> )
palpatile ont dit que ce ne -fut pat h vttM dei
Àobqui cié a U monde, mai» la voi on lé du Crii.
teurtO pendant ce tic -volonté ne remplir pu leu
obÿt parce que dénuée d'une force active, client
-peut - produire: aucun effet, bien mtìitaj. encore que
les in ou ; »T au zoomale Erïuit des mot} peut é ton -
■ ner, Ét quelquefois imprimer h teneur.
Le genre humain d$.ns tout les siècles a profait
une .religion quelconque'; le» pratique! en ont toujours
été regardée« corntbo utiles à l'homme-et 1 h
inriété-: mais Ifll· Cipria les plu» Jagc> pensent tpi
toute*- les religion» que: nous trouvons maintenant
-ëaabdi.es dans le monde, »put absurdes , contradictûires
,· le pur. effet delà crainte * de la recûnnaufcqnce
,: .de l‘é tonne ment, de l'ignorance npérjti·]
7tieiiS.Cb II tt»n vient donc à- l’homme , dam us siede
.libre et éc lai té, du moins en comparaison des autre·,
de considérer attentivement si certains principes des
religions révélée, qu'an croit utilei.auxoruciétét p0’
lUiques, ne pourraient'pas Être decooirm par uft
image tonvenable denoitt raison s et dans le eu oi
nom serions aster heureux pour réunir on cela, miai
ivi tétions le reproche ordinaire qu’on faixaul peu*
tïui& indépendans,- d'attaquer et de de truite un lie«
-né tostai re à l’ci pece humaine, un Jien dont l’ctytl
est de réprimerl‘injustice, sans avoir auparavant ried
mis à sa place qui toit capable de répondre i tq
mêmes vues, - .
En examinant une matière de cette importance, il
¿St absohimcnt nécessaire de oe pu-procéder axw
précipitation. Nous devons éviter la. faute òó sont
tombés nos ancêtres, de bâtir i n tonai dé ré ment -di’1
z
O-iniMl Iran
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( Mi 1
système* que le* première» nouvelle» découverte* deJ loi· de la nature viendraient renverser t trop heureux *i en narebaut avec précaution, ettnw dépouillant de tout 1« préjujéi que nous devons à notre ’éducation , à no* habitude) OU 1 nOi intérêt» , nous iummtJ en état d'établir un périt nombre des vérité» certaines qui serviront de réglé pour Jet recherche» des âge» à venir. La découver té d'uu fondement solide peur Je» religion» révélée», peut procurer Je» avantage* Jet plu* important; tt nou» Uitierona avec confiance i uc» venu, le roit) d'en perfectionner te* résultat», bien atruré* qn'ils fetüut beaucoup de nouveaux pai dans cette matière , et toujour» en proportion de leur exactitude à obterver le* loi» de la nature, et de·h sagacité de leuT" jugement. Et qui peut oser dire jusqu"tJÙ le» faculté· humaine* tout suiceptible* de »’étendre? qui peut dire »> Je petit nombre de principe* de TC- ligipn que tiouiailon» noos efforcer d'établir, ne SC- rom pal porte» d »ni la tuile autant a ü-deli de nui con- uaiMaDce* actuelk», que ce» mêmes contiaiiiances, acquîtes par une lente expérience et de pénible* di*- cntiîoni, te iiouventinaiatenant ari-dej»u*dciprétcu- tionî le» plu» présomptueuses de nos antCtre» ; prétentions fondée* lentement surl'incertitude de quelque! rai*onncmen* abstraits et métaphysique» ?
Le rapport de* religion» avec le* csnmitsince* physique» est immédiat. 35 jimais nou» tr riront i Loauaitce ia nature de Dieu, ce icra itulcuuot par l'obicrvariou attentive de* loi· qu'il sait dan* le gouvernement de aet ouvrages; et nous ne devons pas craindre que le petit nombre de principes reli-
Go< gle
KUi )
¿¡eux, que nous pcuvous maintenant établir avec
certitude, soit iciufhsaat pour le. but de la société-
U n’y a point de but utile dans la vie qui puisse être
rempli par des erreur* ou pardés croyances chiué'
riques, Elles produisent fréquemment, au con^nicc, i
l«i plus pernicieuses conséquences, Une persuiajoa ;
raisonnée de son ignorance est la situation h pics
avantageuse à ¡ homme pour ia cherçht de la vérité,
Sans dente l'homme qui cou mît la fortune, ses üuii, '
ses ressources, peut facilement prévenir sa ruiner s'il i
doit t trtpreudre un voya-ge, et s'il tah qu'il a un i
bon vaisseau, un pilote intelligent, qu'il est dam ■
une saison favorable,!] pe ul. aller avec sécurité, Miiï
s'il est dans l'ignorance relativement i tous ces objets,
et s'il en a le fenlicntnt, il procédera nécessii- I
rem eut avec plus de soin , plus de circonspection : 1
peut-être il évitera les dangers auxquels il aurait été :
exposé sans cela. L’homme au contraire qui est entièrement
plonge dans l'erreur , marche il est tîm
rarïi crainte et ivec tüDÎiute j mais il m#tçhe à *a ,
pçrte inévitable,
1 On a fréquemment observé { et certainement ç’ei* .
ync chose digne de remarque} que lu bonnes cbtncJ I
de ce monde, celles qui noirs sont le plus utile*, I
spnt au:si les plus communes, et que le* cannai*-1
sances qui nous importent le plus, sont encore cclkt i
qui s’acqui errent avec U pl us de facilité- Nous somr^ril
Ileurc usera euro rgauités de trljc maniéré, que lesccnnaissances
nécessaires ànotre existence ne Sont peint
abandonnées aux opérations lentes de l übsecvaitoù
Ct du raisonnenjent, niais paraissent nous avoir çtt
communiquée? par nu autre principe que noue appü’
Ül lu -illk
mfw Ypnic s.iri jc ■: iehary
( >45 f
leu inatincL Ici riisormant par anilûfie, nOu( pûu- von* toc dure que s'il nou* avait été nécemirc de- NTDjr quelque choie touchant ¡es attribut) dffDictt. il oouj aurait communiqué cette connarisance par b mimç vote î nous pouvons ajouter qu’il nom a «ni dotiic doué des moyens pour l'acquérir avec une facilité et un dé g ré de cenitude, proportionnés ■ l’usage que nou* pouvons en laire.
L'essence de toutes Jet religion· révélées paraît toaaiitcr dmi la croyante d’un Dieu ou de pl mi euts Dieux, leprésenié* de telle ou de telle manière ( csquelt ont des ministres, de* ssrviteür* ou des anges aàurtxécuter leur*cpmrnandenieni ; dans Ja croyance ît certains dogmes, dans ta pratique de certains ctei ou cérémonies, qu’on suppose particulièrement friable» »Un Dieux ou i leur* ministres i c'est ce lu'on appelle culle. Elle consiste enfin à s'abstenir lt certains autres actes <m cérémonies qu’on sup- leur être déixgréablc* , et qui portent en coq* tquenec le nom defffitf. Par cérémonies, on en- -nd strictement de* actes qui ne sent dans le fait aucune utilité véritable, mais auxquels on reste dde, simplement par habitude. Ainsi donc, les dé- ïts ne voudront point consentir i donner ce nom ■ix différentes pratiques de leur culte religieux, imite le* piierei, le baptême, 1« génuflexions,etc. lais ce n'csr-li.qu'une dispute de mots.
La résurrection des morts, et les récompenses ou $ punition* de l’autre monde, ne sont certaine' eut pas des idée* essentielle· aux religion* révtiéej, risque plusieurs de ces religion* ont long ums b sis té sans cela. La ma râle ne parait pas plu; cj.
Go* gk
;C>44)
tentielie aul religion» s or, quoique parmi leurs pré'
dit3(cuti il s’en soit trouvé depuis peu, qnidout»
d’une tme libre et grande , ont cherché à faire «■
garder set Iqls comme la partit la plus importa nie de
leurs doctr:ne», il en est d’autres qui ont contidcrc
nos principes moraux , fondis spr la vérité ,· rut lt
justice,et puisés dans la raison bumainç, comme drt
principes d’un'ordre inférieur quî'doivent toujours
être subordonnés aux com mandent« us exprès de Dus.
dont h révélation nous a donné connaissante. U
morale serable avoir ¿t£· greffee tut tomes les relipons
exiatantes aujuurdhui dans U monde, sail
itrc entree pour den dins liur institution primiriv*.
Quand lei livre* originaux des religions trait«'
d’objets de morale, c est d'une maniere si obscure et
si into inflette , que les théologien» sont perpétuelle*
ment obligés de les détourner de lem sens direct par
de nouvelles interprétations, afin de les faire quadre·
avecle tens co tant un et le sentiment du genre bumaia*
Aiuti donc , c’ést un sujet digne de toute notre
attention et de toutes ans recherche», de détenais
s'il y a quelque fon de tuent dans la'nature, peut
les principes généraux, qu’on retrouve dans les tih·
. gìonl révélées, dont On croit Communément la plQi
pagatioR utile aux hommes, et nécessaire pour h
conservation ou le perfectionnement des sociétés : «
il u*ui pouvons réunir à prouver ; i°. qu’il y » os
Dieu créateur dé l’univerj i qu’il emploie dd
ministres ou dcMervitéursà ses ordres, pour exécute’
lés volontés dans la conservation de l’univers
3°. qu’il exilée un système particulier de croyance·
que certaines actions partieulîeics sont agréante·’
Dieu
new roRK î iinuc lierais
■ , ( Hi ) ,
Dieu r et d'autres lui sont désagréables t conformé- me ci ¿ut notions Içj plus exacte· du dvgnw t du : rWic tr.du pithi; système auquel tel Être tout puis· s»t attache des ré lO mpe rues et de· ponitionl > eo dernier J.ieu, u nous pouvant nous foire une idée générale de ci dogme , de ce cuite, de ce pick(t et de la jbvncic de procéder pouf les connaître avec plux d'evactitude, a oui aurons sâ rem eut établi des La te» solides, correspondantes en tout point ani principu titenqdt de» religions révélée« ; et nous pour rem» . nom y reposer avec coohance , autant du moins q-u* cela, nous. est nécessaire aujourd'hui, hiiuntido siècles plu» éclairés le soin d'élever leotcmcoi sur cetbiitt, un édibee plus correct, à raclure que le* observations et la raison de l'homme te perléeiîüut ncronr. ■ ...
- Premièrement, cou» avoua un· certiti^le égide à celle de notre propre existence , qu'il y ,a ufl Dieu suprême , créateur de frinivcri. En avançant cette préposition , il en indispcnsible de dite que noua bernant nos rethcrchei à La proposition elle'-méme , et que nom tic prétendons donner i Dieu aucun de quelque genre que ce soit., pkfiijm ou rnsraî, encore maint discuter les questions me ta-* physique! de l’erpôi et de h matière, ou déterminer l'cssenci de Dieu lui-même, celle de l uoivers, et la maniéré dont il a créé. Le monde. Ce «ont là de* questions fort au-dciius de noue portée, dans l’écit dimpcEfectiou où nos facultés se trouvent encore, llte*i impossible que doux nous formions à cet égard des idées approchantes, de la vérité- l’auteur de k »aime doit néccitaircmjcnt .différer Jjtiuioiip dt remr XXX. K
Go gle
( i46 )
tout ce que nou» coanaj$«ani. Or , nos idées ne peuvent jamais s'étendre au-delà de nos propres facultés y : qui sont eIles*mémer limitées de toutes „ parts cL. .nous ne pouvons rien concevoir, soit de la nature , soit de ton auteur, lu-delà de ce que notre propre expérience nous a présenté.
L lx* moyens d'observation que nous a donnés ¡’au- Leur de b nature , ont ¿té jadis pins imparfaits qu'ils or le sont maintenant : nous savons donc qu'il nous ■ donné-aoisi h facuité de les perfettionn tr jutqu'à tru. cet tain dégr£ C’est par l'exercice de cette faculté'Que nom avons fait des découvertes. Nous -lui devons par exemple, cclJe du microscope et du télescope, par lesquels nos regards s'étendent jusqu'à de. nouveaux mondes, qui ¡ms cela nous kenicai toujours restés Inconnus, U est certain que nos intuitif te sptit aggrandies, que notre raison s'est pr - fecüfitfhéc. Lu taisonnetneni si subtils et pourtant i ccnaim des géomètre» de ce siecle, son fort au- dessus de tintelligence des enfans ou des hommes borné» : iis anruient été dans le» premiers âges entièrement incfitnpiéhensibïcs à tant le monde. Mai* lu facultét humaines sont encore cependant re*- senées dans d’étroites limite· ; et nous savons avec certitude, d'après l'étonnante disproportion de cri facultés avec celles des animaux, qu'il nous reste fine grande carrier« à1 pas courir, pour arriver au dernier tenue de, lent perfectionnement- Quel est'« dernier terme? C'est ce qu'au ne peut dire, parla raison même que nous ne l'avons pas encore atteint. Ilest donc absolument nécessaire , en reconnaissant l’évi* dencc dtaisDieu, ou d'un pouvoir créateur de funl·
UlqihïMty GOMglC
O’ïflihâ· ftiim
NFW ron,K PLJBî.lC l40Rf.Fl.
. . ÍM7/ .
Vf F*, ¿"'éloigneT de notre esprit« toutes Ces iJéesâctçi- irires, tous ces attributs que nous avons coutume Jr lier au nom de Dieu« lorsque nous enlendons ptok non ter ce mut, et qui ne sont qué la comtquence des préjugés de notre éducation religieuse^ ;
Pour sentir l'évidence dp setter proposition. , qu’il y i. un Dieu: auteur et créât dur de I univers , éûu»1 ifavous besoin que de dét-crmiiler avec précision et? que nous entendons par ces mots i Dîinf, dwfMF < ovuîc, eretenir <i wùv*rjt , ■■ 1 ■ ; t..; j *
L’hprattie’Se trouve pkté sti- railieô d’un1 ntctid^ immense, environné d’une multitude d'objets qd'it ne peut saisit que graduellement et en les obterrfrrti l’ua après l’autre- Tous agissèht incessamartírt -id? Ifti pltrs ou moins i il réagit sur cuk à sùq tour,tantôt volontaireréent, tantôt invo)orna,irament, d'ipiéi d<ÿ t certaines lois que nous a-ppclloni les lois deja naturel L'ensemble de fous letEorpi dontcouf fhi(ôn¥: partit ett évidemment ce que- nous appeiluits I*àni#erÿ,- A1 . mesure que leurs coonaîssancei s'agg tandis s CUC, le·1 | homme* sentent avec k même certitude qu'ils¿ente^rf i leur propre oistence. que toutes leurs jtotiomiüu-i ! ciant rwirvifT leur toiit venwed p>r leiiéos, b-ù îes: hcultéi ddpcreeptioh dont ils ioht doués-, et piflcJ moyen <Tudb-Âtre faculté qti'lti possèdent .dius bfl’ i dígré plus Ou moins éminent , telle de rassétnblerJ levrs premieres sensations, de les comparer, dtTçs ■ combiner, de les abstntire\ et de tirer des cntnclü'1 1 lioua de ce» se mations et de-ces idées : que toutts nos connaissances Sur cette infinie variété d'objetr,' depuis l'étoile-fixe la pPui éloignée juiqu’ï fa plus petite particule demaLiere^ depuis l’homme junpai1
K «
Go< gle
NEW YORK. PUBLIC LIBRAR’
( n*J
Ebuit|fe, font et iercpt toujours borné« à ce* jcq*. »dons, À cei idées, à ces f3Î>0Dnemens. Lors dont- qiie, nous perlons de nOLis-mémea T ou .de quelque autre partie de l’univers, nous pirions seulement dti différente· impressions que nous recevons, lesquelles peuvent reisemblcr ou ne pas ressembler bei objets CMtiâeun s et l’un ou l'autre est tou^è fait ¿gai;il eu résultera toujours relativement à nous, 1« ménjci effets. Or, ces effets dont, nous" avons le tenttintûl, et sur lesquels nous ne pouvons être <roujpés, ou flmBt l’çDienible d» eci impcesüona-que.nous cpiuu- Tops main tenant, ou que no us pouvons éprouver dix. certaines fitu^tïoH· particulières T est çe.que nom e^tc^.dons par rioiÏHrJ’ <. . .
* ........
NEW rOH,IC PUBLIC LIERAI
, Nouj sentons, »v«. une certitude égale à notre propre existence« que ces icnsafioas sont produite· p^r ,quelque chose,4'extérieur à nous, â quoi nous dpqgoqj le nam d® matière· M*>· qu'est-cç que II nutierc ? Ci quelles On sont les propriétés indcp.ro-! dapmept de ses [apports avec nous ? Il nous est à ja* s^ait interdit de savoir si la réunion de toutes ces piqpditéa x^uelquç ressemblance réélira vec ce que nof seps^ions nous posément. Mail toujours est-il cçctaiti sque pai matière , par objet» .externes et iq· tfcmcs « par Mnw, neuf ne potivo^tptendre que cci sensations uniquement.; et leur caqsipTtmûrt t*- ifriw, est pat conséquent le créateur de cçite matière· l'jtutçur et le créateur de (’univers » c'pst Dieu.
En traitant de» preuve» de l’existence de Dieu, nOut évitons à dessein toutes les questions relative« à l’existence de la matière « comme a’etaut d’aucune importance dans notre sujet. Que la ipatiere existe L
Go< gle
( '49 )
on ifexiéte pai, telle que nous la concevons ; Cela
noua e*t toui-à-fait indifférent, Nous ne la connaiiions
qnè £ar ses effets mr tidus, ou par nosicnsalions
; et dans las deux suppositions de ¡'existence
ou de la non-existence de la matière , ce* rffttt
■ont toujours également certains : la beauté du
Ijrstêmt général est toujours aussi digne de notre
admiration i les principes de chaque Science également
vrais ( chacun de nos arts ¿gaiement utile; ît
est ¿gaiement essentiel, nécessaire, pour la conservation
de notre vie* de notre santé, de notre bonheur
que nous suivions ¡a roule particulière pat laquelle
ces arts peuvent sp perfectionner. Maïs tntore
ube fois, le seul univers que nüus connaissions,
le »cul que nous puissions connaître, est l'ememble
de nos sensations. S'il existe en effet quelquSutte
système, quel qu'autre ordte de chose* , il nous est
et nous restera toujours inconnu, à moins qüe ['¡tuteur
de notre existence ne nous donne de nouveaux
sens et de nouvelles facultés pour le découvrir.Nous
lomrnés donc certain* que ces sensations sont pro*·
raitive ou secondaire ; or, si une cause secondaire
telle que nom nous peignons là matière a réellement
été employée pour cela ; il doit nécessaire ment y
avoir une aàtre cause premiere; et c’est cette cause
premiere que tout le genre humain, d'une voix unanime
, appelle Dieu.
La suitf ait nvijiiw prtrfuin.
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Go< >gle NSWYOHPFLJ0 IC HBIWftV
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HISTOIRE NATURELLEVoyages
physiques ¿ans .les, Py finies tn ijBS'et 17^9 ;
■ J ■ 8 . *” *j I J u/à ■ - - . L J u I
Hfittirt nQtureïie d'une partie de tes montagnes, parti,
' ' . L" J ' ‘ s "'■··’* F.
ciifarffltanr des environs de ^arege^ Bagnerri, Caetera
^i‘r — ' ■ " : · t ' '
r l KM lit lï'EJt/iIT.
L; f· ’ - ' ■■■■':'
>utsür a fait le voyage s Oxfy rénéél occidentales
avec le* citoyen* Dmauix et SaintrA math» qui
-put déjà publié leurs observation*. L'un ,1e ôioyén
S sis t-Ami an*, a donné en 17 8y le jbuTnaldfrsc»c0ur!ei
sont le litre de fragment cCun voyage lentèmanial ai pittoresque
dans les Pyrénées; c'est pi«qu’en, entiei'wn 014-
vragï de botanique« Quant à qelui dn cil, Dvsæulv,
c'cM4 dît le cih PatMJBOt, un poëme tout philosophique,
et dan» le genre descriptif, Celui.que nout
annonçons est consacré à une partie de l'hiMoire naturelle
nçn raoina in lé restau te , à la minéralogie,
Le cir< Direct monta en 177Ü sur h Picde midi,
et ht des observation! barométrique! «tliihnlogîquei.
qu'il publia sûdj le titre de Dùfourt sur tes Pyrénées.
Quelques teins après, un Essai sur la Mentirai agir des fy
renées entières de F alassoy ofFrilJe tableau de.cettc vnti
chaîne de montagnes, Dietrich *>st constamment
trouvé d'accord avec lui dans sonTrdiiéwr les gîta
des minerais des Pyrénées. Peu après, en 178^, lc dt.
ü'Iqlnni '■nu·
NFW ÏDM.K PUHLIC LIRRARÏ
4 )
ïaiicnii fiticonfiiitte, dadt ses (fbs/rvtitionf fditii dans
IttfyrJiriùs^a t a raie delà crÈie de* Pj^énétî/d’êtM
des glaciers qùi la .couvrent, et qui difficrènl-beaui
coup de ceux de» AlpeJ, lII y joignit dit cfescripy
tiens jiîiAwwrrtJΫ; de Féiatagreste et de h vie ptütf-i
nie dei habitim de ces montagnes. Orly trunvb
amji l'abrégé d’nn irivdlement de»- ritoyent-Kebdul.
et Vidal de Toulouse/duquel tiré culte qoe le» Pyu
riaéel wtW les plut hautes mqstagnes de Rancifeà
1 Continents ■ ■ : ·: 1'1 ■■ I. ' . J. t i
i< Tous les - naturalisfes tivent que les Pyrénéen
tant des m a ntagnas primitives xi ont |a sttucfute ¡et
! l’état rctocl inféteseent b«Mtdup'/efîÿ4uyent conduiceà
développer; l'organisa tien’extérieure de dotrd
: globe. IL manque à la minéralogie de connaître ert
détail cewahrinte qùié4mpfrrGe etivirement lieue6
¿'¿Kodwe df J’OcéajvàLa MéditerFaoëe<vingt-quand
lieues d'épaisseur du sud· au mord, erqué-la salure
a placée pour tare une b arriéré mrfjest^erweçet firvié
, de li mi cet entre deux grandes p ni iis ft ce s. « ■
i L'auteur écria en naturalisteet il est étonnant
1 d'après ce là qu’il nous parlede causes finales, ce*
ebimeres qui ont retardé ri long-tetus l’étude de
: ririatoire naturelle. II eât di au moins ajouter le
¿¿flrirtr que la nature JtraôZt avoir placée, etc.
»» Ces montagnes sont fort abaissées ven le* rivages
des deux mers auxquelles elles viennent aboutir. De
11 elles sêleventea formant, au centre de leur épris1
»cur, une crête, espece de vive-arréte, dont la plus
grande hauteur se trouve en deux points, à-peu-prés
«légale distance de chaque mer. L’un est prêt et à
l'ouest des soarcei de la Garonne , à ta Maltâftfa ,
NEW ÏOHK PL h . IC I H R.’. RV
(151)
tu nord'de li vallée deLuchon; 1‘intre eut à ù
montagne de* iturborii i r tutti mi té de la vallée de
Baregei LerdeUx revers de cette tri te diminue! à
graduellement de biutç.m, Tud au dotd du .côté de
laFrrn<e , et l‘>utve au sud Veit l'Espagne. Cette
diminution graduelle de hauteur doit faite distinguer
Ce» montagnes en trois classes ou e^pccci.tles iti/r·
rirtmr qui »ont le» plu» butes, Ici msyeliflfx au ctllti
du milieu entre les plu» bMtet et les plus hautev. cl
le· supirieurts qui forment Je centre de la.Tnam. Je
jit iiïsi avinée jusqu'à ce Cotre, tatalhin» du! nord
au sud ; et comme >ai parcouru, prctque. autant de
terre in en largeur, dk» dent «0 accident» c'est de ce
petit espace quarté dont je me ptûpoic . de rendre
compte, ti ;.. ! ■ .
- L’etpace p arc OU nu pitr Je voyageur reti ferme icr pic
du midi de Bigorrcile» vallée» de Baftâal de Bttrege,
de Bagnier«, de. Gauteréi k de Catnpau, qbhn toute»
les vallée» dont 1·» eaux il« réunisses^ nous Je nom
de l’Adour avant d'erroïw les mur« de Biyonn».
Nous se pouvons faire connaître s«n ouvrage! ^ur
par des morceaux ijoléiJ comme Jet matière »qui lui
ta ont fourni le* sujet», * ■ ,■·■
Toute la vaste plaine de Tarbe» , arrosée pjr
l’Adour^ est couverte d'un lit fort épais de cttïlhaui
TOulci qui croissent en volume à mesure que l'on ip·
proche des montagnei. Quelque part que l'on fouille
on en trouve une ai grande quantité que l'on choisit
et que l'on emploie Le» plut gros à la bâtisse des
maisons. Un bon mortier qui se durcit beaucoup sert
i faire la liaison principale des mur», et Ton construit
par aaijses le» unes sur les auttet» comme avec
Dnginai lr:r·.·»
NtIW ïûftlc PUBLIC LtHHAHï
(153) *
¿tapiSriti plat«/On.emplaîe encore ces esiliatici « paver« Tons sont de griaii ob des roches grani* toïdes » et ce tant ks débris des montagnes primi* Ùv«« ft ■ . : f- ■ . Ï
- A cette plaine succèdent les montagne» inférieur«»; qui seraient mieux namméca de petites cdlJinci. Elk» sont formées de schiste noir argilkux, disposé par coArthca inclinées à fhotison d'environ 45' dégrés vert le nord« Leur inclinai son et leur direction va* riemgisais on<ucn vóli aututni qui soient horuén- ülct'On ierlicalfc». Elici fournissent de Ja bohne ai> dolse. A>cc schistesuccede de marbre quîesrdivisé <11 feuillu Oir tables perpendiculaires«' i?
le» montagnci mcyen«« sont posées (ur ee marbre à leur origine« Elici «oiuoftt rapidement de 8o à i o» toises de hauteur,'qui esi.La mesure des monragnes ou collines, inférieures. On ics voit, en pénétrant dans.la vallée, s’élever rapidement à aoo , Jm, qtK , tr leurs sommet· à 5qû loisti. , - , ' 1 r·
A mesure que eu montagnes croissent en haute ut, tlks forment des pics eu pointes aigues. Elles pTÎ- 4cnient en général, du coté du nord, un ayant-bec ■an arréèe taillée en g radins, qui reculent vers le midi, ànwiuTe qu’il» »’¿kvent les uns au-dessus des autre». Lta miMca qui ne forment point de pics, et qui tut oOutrflnt point d’arrêtés,- s'élèvent aussi, les unes au-dessus des antres, par de» replats qui sont de vé- riiaUcs gradina, Gcs gradins sont des rot h es feuille - rési., de couliur grise extérieurement, et intérieurement -de couleur dun gris tré^foncé et noirâtre.
Le$.montagne» SKpiriwu sont formées extérieure* ment de roche» feuilletée» argilkultS , de roches
Go, gle
Dr çiral Ir'-ai
ÏCRK PUBLIC LFHRAHT
t 154)
gTTtiitendit et de qnelq-itt griiGiL· Mrô dit l’efitïia du Gave de Pm,ou de la'vallée dans lUqaielle se former et toule le toi rit ni de Paii/oii-trDav&dca blocs de granit roulés A on t# trouve en plu» grande-quao* pté dent là vallée de Bvr&gci qui est plus élevée, et l'créut voit awc «titré» jmcwtne montagne graup tiquà.,1^ est. dont constant que les montagne» juÿf* tpi forment h crêtedti ? y réné es rertfitmeal Un noyau de,graru», .· ! ../ J ,:- ■ ■■ /
-î De té t-obtçi rations le »ire leacun-t
aéqu*nies suivante* qifan lenttrait diKcikaaent de
TputMr qds ifapmagnes .ont été fortiié» dans une mais« aquatique-pur différons dépôts. h» gyMnit e*t le premier^ > lcs tochei feuilletées «oui le leçond; puisqu'elles p.otnem sur le granit | et la cil· c«sre est Je {réiliemedépôt, : car il se trouve sur les redits feuilletées to«»hic iur.ie granit^, Incatulsn* laqucllp.ee» dépôts ont épe fait· n'a point, été uw masse tranquille , comme celle d’àn lac , sans autra s^euverderH qu’à ss aupcrErïc. Elle a pscillé du sud a-u nord et du „nord au sud; ce qui: est prouvé pu H conâgumtiob ovale du s ont met deii-prés^ par 1* tkuatiôu de demi grands d ram errespar lu disposi’ lîpn de.toute» Les grande» valléet qui sont dirigées du sud au.nord pour la partie acpleatFÏfmtlc T et dunoTÜ.ati sud pour la partie qui -regarde.n» pagne1. ■ - ■ ■ ■ . . _
On cDiidnd avec certitude ce balancement ea voyant des dépoli roulés et repliés ur tiivm é mes qui se trouvent dîna les fonds des vallée» , dan»lecorp* même.dits pics, tels que ceux, de Gavamie et de la mtuitsgDe de Comelie* C'est ce balance ni ont de*
Google
( 15H .
eau» du lud au nòrd quìa.dégradé leu pici dausltim
flanc* méridionaux £ qui a formé des escarpement
br«qu«i,et qui Us »découpé» eu gradinsr1 tandis
qu’il; arrondirait leur* iurfacek . ... ,
li »'est fait une retraite; de» taux T (api que pOfli
, ceh k ¿balança ment ait ceasé* Cette retraite a dû iç
I faire du $ud au nor^.et àjaiKiti de la .courbure du
■ globe din» ra«|>açc dc CMfalïfUiCtt U* eaux te *oat
' içpqlées d’une part dan* l'Océan , ci de l’autre da*s
' la.MédiFerrauée^r» Lrelrÿ^ux b^Ì4*è ton U-
| il· ■ 1
i<ï>U!pi G’sic t'abiisiartt ptvipen qu'elle» ont
taillé lwfl.au c»., et le« afr-ét-eyi 44 gradim. Ptmtfu'en
■ fédéral.qujc<m)pte.év^deintuent iiu.it gtadirtf depÿic
i les «uatHnetg ju$^u'»u aol a et tel le plu« bas, il faut
; en conclure quelli. 44 u* oni bsissé, à sept époqutjs
' différente* et ÿucccssivfeit.et que leïsed.actuel qui
»'abaiice tout.Ut Jours par Je déiblaûereenlqti’y 0«*·
uonuent loi capi iorrtritiiUti, fait k coûts de la hui“
iHfrtie époque. l F ■ . : - ; - ■ . ■ ■ 7
Uue.QbitrVallon jîmt les-granits tUuW» établit unfe
différente entra les Alpe», priser vers le Juratelex
1 Pyrénées.- Gei amoucéLemetu se. trouvent tur le*
pentes orientait! du Jura et dans tout le sol bas dé
h Suisse occidental ;nn .m Ici trouve pu lob uir les
peut» méridibaite» des Pyrénées, meit sur .«Lies
qui regardant le nord sont opposées aux régions jntai
tique». On eu peur condune que datai le» Alpcj
ce sont le» grand» et violetti courons da· vallèe) qad
*at trioipérté céi pierres étrangères, sut les revers ,
ou kt peni«* qui leur ont été opposées ; et que dans
lei Pyrénées elles 0« été entraînée! par 1« cou ram
flrig· qi n Vn
NFW YORK -PUBI IC IIRR
( ÎM)
qui avaient pour Sol , nonlès vallées ’actuelles, tuait
:lei hautet montagnes clks-rtiètnetf. !
*' ' ,» Lm vallées dés Alpét jotat/èn général;htgei et
espacées, presque toutes- tu cul tute et avec des
habitations» Les vallées dès Pyrénées sont i dan* Ici
Tnontignés inférieure», ftof espacées. tTès-hibitèti
et Itèi-culrivies. Mais dès qXie Pua pénétré dans Les
montagne! mbyenbek , les Vallées deviennent serrée*,
"étranglées, peu habitées,; et presque idiià éuítpre,
parée' qu'il d'y’a'souvent <±c plate que pâtir k torrent
i^ui y touk, et que les ehemiirt Sobtaîbrt taillés
en corniches ässet étroite* darf* leset carpeteé rit de*
pieds 'des tnonthgnei. On trouve de h culture i l>t&-
b t>b chu re dé* ya île e s latéral éï, "paie c qúe le con Sur ni
des défi* givcs [ torrent ) a etors déblayé Je terréin
**t formé" un espace cultivable que l’on ne-rtégligi
point. Lprique les montagnes sontèD petite doiKt
«liés- sont habitée*. Quand il y a quelques' replats
peu élevés, on y trouve aussi des Jia b ¡ta ti ¡flus· Man
1er vallée* dos Alpes ont un air riche, riant, et sont
aceces p agitée s-d'assez beaux paysage·, tandis que'lts
Allées des Pyrénét* sont agraire*, sauvages, et qui
les monta^ncs qui le* étranglent, le* étouffent eu
mime teun paT leurs banicun; leur dérobent h vue,
cm ne permettent pas de l'étendre* fort loin, ■ C'ait
moins das vallées que des gorges, dahf lesquelles de
pauÿresi jnuures u'anaonceuf point la ' ri C b eue, et
moins erreur« Je luxe» h
. Toua lec lacs des Pyrénées sont situés datas le* hau»
teurs des1 menta g rtc s moyennes. Ce sont des trOv*
bordés et remplis de blocs de granîl, rrn de roche*
knVTOP.K Pl.fir IC LIBRAR.Ï
( 15/ J
gtinitoïddi qui y ent êté aninéel des hauteun supérieur
«, Leur eau est limpide, ttès-froide. Presque,
tous nourrissent des truite»v dont ica plua grosses'
cmtjusqu’à deux pieds de longueur, dé· grenouilles .
et ¿et aaUiuapdrcs aquatiques· 11 eit clair que ces
lies oç soat entretenus que pat la fonte des neiges. :
Tou», en génêrri, à quelques exceptions près *,
veraent un torrent continuel, qui, en se précipitant
de la hauteur à laquelle les lacs «eut situés , font
din· leurs .chûtes de tris-belles cascades.. Il y a eu
antérieurement beaucoup d'anciens lacs qui u"existent
plus aujourd'hui, et dont il n'est pis difficile de ,
rocûanaïtre lci.mcci« Le CÎt, Ramûnd regarde comme .■
telles tous les bassins de ces vallées , au-devant des-.
quelles ;$e trouve jUn«: : gorge serrée et étroite, ou
plutôt un défilé «uvett par ks efforts et les écoule- ,
mens des eaux retenue· par tes digues des roches 1«
plus basses, . ■ - . £
Lorsqu'un otage ou la fonte précipitée des neige·
enflent les eaux des gaves, rien ne peut leur réiU-i
ter. Ils emportent l&s poots , rasent Iqs.h^hitatintis ,
dévastent tout le terrein , et sapent les pieds de·
moutagacif C'est çç qui arriva, dans la nuit du 4 au.
5 icptembrc 17881.au gave de Pau, à la suite d'un
terrible OTage qui avait menacé pendant trois jours.
Une partie du village de Gcdrc fut emportée, La
petite ville de Lut manqua aussi d'être emportée
par le torrent dç Lise. Le gave de Pau T prodigieuse-.
ment enflé,. ayant monté en trèsTpeu de tema à
trente pieds au-dessus de *oo niveau par an encombrcniEût
dont le. pont de Saint-Sauveur fut laçante
que ce pont fut détruit ■ celui d'au-detsuj txêi-endoin-r
(W I
maçér ettt tmEsiewici, près du village de Chïéze, ne résista pas malgré si construction, eu pierre de taille, On ao trouva enfermé i Birftge, et ne ne fut qu'avec des peines et des travaux inouïs que l'on put en faire sortir 41 berlines qui a-ppari en aient aux miiade» et aux curieux que les exqx1 mintraits y avaient tAa- ScmblÉs» : * ■
Datif Je chapitre intitulé di la h au tturdts tnontagnes, le cît. Paaumot a placé une carte ou t Aï vau de la partie des Pyrénées-qu'il décrit, avec le ut élévation au-dessus du-biveau de b mer priai Bayonne. Cette carte figurée-, fèuBW aux deux autres de différente etpecE-qu’il y-a insérée» , donne unç idée suffisante des rdliefs- et des vallées. On y voit le terme ton»- tant des neiges permanente« entre 13 et 1400 tokesî et la Maladif te, une des plu* hautes sommité» des Pyrénées, s'élever i près de 1800. Le pic du midi d· BigotTc n'a que iioo toises de hauteur.
1 Le retour du-froid est assez prompt dans tes mua* tngnej. La Surface des tac« élevés geie dès le milieu du mois d'août- Le cit. Date et trouva le petit lac supérienr du pic du midi gelé le 3i août 1774- Les circonstances rendent le pays sujet à de grandes lit· ttmpérisf. Aussi faut-il· y - être toujours en garde contre de»'v&riatiorfs qui peuvent être fiès-suBirès. A Baregt, qui eu élevé dé 66s toises au-dessus de la nier, ft» fait souvent du feu pendant l'été, sur tout le matin ctlejolr. ÏJy a trés-peu de jours très-chauds- D-u reste,-presque toùjoun de 1» pluie et des brouillards trèi-fréids. Les deux montagnes qui l'avoisiiteut ont plus de· 600 toises de hauteur perpendiculaire, ci qui hit que dans les plfts longs jôurj 16 strleil
Gcx glc
IC I ’HRAR>
< 139 1
a’tit plui vijjbicj que pour Ici hauteur*, àtit heurts et démit.
Un lütft danger »quel içnt ftéquetnrpear expo- kcj )ei habitation* dans le· Pyrénées, et »ont le* ¿«vdnfu , ou iydfj ,- on donne dan* les Alpct et Le* Pyrénées, k premier non) ; et dan* Ici Pyténécs *etv- Icment, k second, à la thâte de* neige·* quand clin roulent de* montagne« dan* le* valléei. C'est· ver» k En de l'hiver, en février* mari ou avril que l’o* éprouve ce* horribles catastrophe*. Qn en éprouva â Biregç un trisrc effet il.y a 3q au*. Une maison qui avait coûté 600*000 franc* i bâtir et 1 meubke fut entièrement ruée; le* matériaux et le* meuble» latent dissipés par le choc de Pair que poussait la lavanje , avant que Je* neiges elki-mêmc* eussent atteint la maitun. Ce fâcheux événement s’est renouvelle en février 1789 ; tes baraque* et le vauxball ont été écrasé*. Le reste de la neige n'a fondu que dan* le milieu de juin. Deux autres lavange* comblèrent la vallée dit Bastan, formèrent une teule masse de pla» de «oû toile* de longueur , tons laquelle le lastan disparaissait d'un côté', et reparaissait de l'autre. Celte misse formait un point de neige si loHde, que les ruche*, les cheviù* , etc. s’y promenai eut, sans que leurs pieds laissassent d’empreinte.
Les mômignards prennent le plus de précaution qu‘ils peuvtnt pont *c mettre à l’abri de CCI événe- mens destructeur*. Il* adossent leurs maisons aux iojtu des montagne* * et ils évitcci k* tavini. lit Je* tltvent tris-peu , et, donnent une JongVie pente aux ttîlurtf ■, afin qu’eu cas d'accident la lavXngc puisse glisser p^rdcsiu* »an* l’emporter, Quand il* trouvent
l’rO glC
(16c )
un replat de souligne-bien ijbrîté^ ¡4 y <&mtruiitut
plusieurs maisona eu file dans la peut* du lentia«
ta le* eipaçant »uS» cnment, Eile* irtÉninent thn
successivement le* une* au-Zesriv des autics j te qui
forme une régula riti agréable. 11$ pLiitent .aussi citi
arbre* autour de leur* habitadons, aEn qu ils pniücnt
rompre le coup dr neige. S il y a des forêts, de* boli
rare* au-dclAii* de* village*, on le* conserve iwt
le plu* grand soin, parce, qu’il*.arrêtent ou rowipeot
la lavange^C'ut ainsi que Baregc e*t protégé lu raidi
par un bois élevé auquel il.en uèi-défcndu de t«u·
eber. ' . " ... .
, , La suite au numéro prochain.
■ POÉSIE.
. ■ - ' . ·
lt La Critique, pour être utile, ns doit s'attacher qui
ri dei oumgti connut- 11
[ Moïelct. Lrfcu à un Gram. 1
Tables dt hdAMUHt-NutiONOis, publiittpar Cauirur, aw
cütt épigraphe ; ,,, . (Jt ti occupati profili mus aliquid
civibu* nostri*, prosi mu* edam, ai possttiiiif
otiosi. Cicli. Tmcui. Iib- Ï- Drujr pc/uwîj in-S’.,
faisant 460pages, et portrait de l'auteur ; prin, broché,
& liv. À Paris, dc^'imprimene de Di DOT jeune i
<1 st trouve, chez FuCn$t libraire , ru* dit Mattutini 1
marron dt Cluni. . , ,
IIC AM D il T * AIT,
DasisIç plumier extrait, aous avons omis de parler
d'un .orne me ut propre.au genrp de hiF^bU qu'-aìmpni
Ici
Ur-?r-dl irarr
«BAT YORK PCJ&UC LIBRARY
( 161 )
les Italiçna, et dont ils font un usage fréquent, Ce lûnt les diminutifs qui abondent danj leur langue, et qui, placés à pïopot pji üti conteur habile, plaisent infiniment. ,,
L'iuteur des nouvelles Fables ü’a point négligi d’ employer une ressource convenable tu genre qu'il avait à traiter , et qui ne pouvait que l'embellir.
Dans notre langue, le diminutif, plus rare et plus remarquable que chez les Italiens, n’y est pas moins agréable» Cbci nous, tantôt k diminutif a un air, en quelque sorte, de mignardise qui relevé l'objet dont an parle, comme dans les exemples suivant*
La terre est riante ;
Déjà daiu le*, bois . .
Le rossignot chante Déjà ht mouton* Paissent de· betbette* , Et -font mille bonds
x An son des burUci. DtiHOULlElii.
U 4. 1
Très-rarement le* antiqnej discrettei
.. Logeaient l’oiseau : de* novices proprettes
L’àkovt simple clair plus de son goût» CiESîtrl
A ton réveil, de la tïaidie nonetle ,
Libre témoin, il voyait la toilerie. Lt nime.
Tantôt Le diminutif a quelque chose de libre et d'aise, qui ajoute au naturel de la datritiou, comta« chee notre Fabuliste:
Ce quelque chus* était un oiselet.
Le fripon ne au se sentant décliner. , ■
' Le puulicljüD
Se récria sur la pleure.
ïime XXX, < L '
Go· >gle
NEW TOS < ■’■U EJÙIC LlSKARl
. ( ‘6· 1.........................................
Enfin, dans notre langue , le diminutif a quelque chose de trés-hitniiier, d’amical et de tend te , qui semble doubler fintéiêt envers les personnages mis <a' ittuc. .
■ . * ■ ■
' Sur le bétail le loup it jette;
Tout i ion aise il emporta ’
Jujqu’i la moindre brebiette.
Perdit «a rnert-, et If J pauvrets j'tn fureel
Ciopin,'dopant, se traînant wnimt ih puriut....
r
La pauvrette fixait plaié !
AfemS Fables nouvelles.
Les diminutifs sont beaucoup plus propres au génie de la langue italienne; il en aime la fréquence dans les poésies légère», et ils en font un des principaux agrémens. Il ne las exclue pas même ( comme la notre ) des poemei épiques les plus sérieux , où Ces diminutifs, ménagés à propos, produisent dans le· grands poèmes l'eiïel de ces lointains agréables, soignés et finis dans nos grands tableaux, qui n’ar- rétent pas moins l'oeil du connaisseur que les tête» et les premiers personnages de l'action principale. Cet diminutifs admis dans tous les genres , avec art , ajoutent beaucoup à l'agrément des compositiODS italienne». Nous citerons ici un fragment de celte espece, qui ne sera pas étranger au sujet que nous traitons, puisqu’il est tiré d’une fable.En voici l'idée. Un berger vient d'attraper un moineau, il l'enferme sous son chapeau, lui arrange , avec beaucoup de Soins, une petite cage pour les offrir à i.i ClotiS, et ¿ea promet bien des baisers : faveurs mensongères ’
Gov gle
nn.ÿn.11 Ihim
kfW ÏCRK. PU0I C î IflP.AH Y
( )
car Vaiatati Ini échappe avec lei haherr Ce récit,
presque tout eu diminuii fi, liant un métré adapté à
ce sujet, court et léger, anaerSonlifta· ( comme le dit
-le Fabuliste [i] ), noui offre un petit tableau frais,
d'un pinceau gracieux et suave. Celte citation italienne
fera dai il curi ici une agréable diversion.
Per te spiro
Dalli bocebip*
Sua Coiiliioa ,
Che un bacio grato
Mi tari djto.
Se meri coactde
Uno ip mercede ;
Porro ben scaltro
■ Rapirne un altro i
E1 tetro ai ¡ora
Con altri ancora
Avrò ['ardire
Di a lei rapire.
Nel sul terreno
Pose, e copri Fileno1
Col suo tappe! leggere
L'alato prigion ero ;
Indi veloce e »delia
Cjorse al vicìti narcello ,
Che cristalline i Tonde,
Che Folti sulle sponde.
Feconde gli arboscelli *
Qui vari raiuictIli
(I) Preùiiafi· delie Favole £iopiaae di Luigi Grillo-
L k
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
;
Il pascçrcl neii*
Ail cmbt» pci «‘tuile ,
E Eatto tbil e ieitro
D ibùot ehe fli è tuciifq ,
i i. Cabbietu ne cc&pose,
La qui! omit cjo toit, Cou tlri altri For» ni
Di tei coton rlett). -
. Il pane indi livobe
Al prtto, onde *i tobe ,
' ,. ' -Fer ripoitir a Cloii
Augcllo , ‘gibbia , Aoii.
Mi quindo fg vidno
_ Füeii iU'i^LjcJlino,
JurbitLo un vfnticello G*1o*ü t ailrgll« Aüor’jllciT* yen ne r E eal|t forii ptuge ‘ Ebtte il «appel ïivclto , £ i'igfdl>D4 Hriclio
. Fujgi. an non ti 10I0 j
Fuggï cai ban a ml·-
Lci poétici léger« italienne! abondent en ce* pe* tin dêtiih extrême ment agiétblc* t ce sont autant de tableaux précieux de ftlital, de Pa!qnier ; en.un mot, jutant de petites miniatures charmantes-
Malgré toute Js tatîsFicticn que nous a von* eue jusqu'ici à citer une qaultitude de fragment les plu· piquam de ce recueil, capable* de satisfaire les lecteur* d'un goût déliter et le plu* ditütile 1 la. mdmc vérité qui nous a dicté U* éloge*, ne peur nüui cm- pécher de dûtonvenir., qu’on en fâché qu'un *j beau
■ 1 ■ i f
Goi gle
( ¿es; _
livre «pît déparé par quelques taches- Ct rfertpatiÿà les relevant, que nous prétend) oui don· et des leçdnv de délicatesse et de gncet dans le style à Fbotowede tout le plus poli, le plus instruit et le plu» aimable ;' dépotait et de goût, à l’auteur de* nouvelles Fables; il écrivain critique et judicieux dçt aAsirvaifcnr rnr , Hervé et Detpreaux ; au traducteur ingénieux, élégant et fidèle , même envers, d'Ovide „de Miltop , de Pope, de Gay, de Mctaitasc , etc. ; en un xnqt > ¿l'académicien français: mai» parce que l'académie ira porte un nom justement célébré , parce que le livre le plus parfait est celui qui a le moins de défauts , fui mfnifflir urg^iur (t); et que le* fautes des ntriiïetjrr ouvrage» sont le* plus dangerçu*cs pour Ictjeune* gens qui peuvent suivre h mime carrière ; par ces différentes rations, non* nom faiionr un devoir de celfe lîcbe désagréable , que" le* taleni distingués de l'auteur , queja grand«modestie, et son îgc semblaient d'abord nbus interdire. ■
Le Fabuliste moderne a des réminiscence», de* ton T* naïfs imités de la Fontaine, qui, trop calqués d'ipiès les sien*, en rappellent de plus beurtui.
Ce qu'il aimait, rtait une serine.
Une aerin», un oürs ! vous moquEi-vous ?
Amour, moar ! ce soul-ii de les coups. ,
Le mot allure est une expression favorite de l’au- leur, qui se rencontré trop souvent soua sa plume.
Le mot raur revient deux· fois in rimes, en six à sept ver». [ Tom. Jei. , pag. îtg. J
' (») Hoa*r, lîh. I, iat. III, v. 69.
' L 3
Gck 3 le
( )'
■ Ob jçwit .voir ( est cela ta'ex pis rurpTenant di ni W*i* volumes, eu vers} de» landes , dei longueur*^ que le poète quelquefois eu froid et trop prosaïque. Ma» k plu« grand reproche que.l'an pulire faire à leuieut de* nouvelles Fables, c’eal un nombre. d’ex- pressila· trivùle» et trop tauet·.
Utrt entreprise vaiti* ,
-
ït d*Tige«vie «uhi bien qne viliiav, -
' TTrbïiVe eh tenriïot, ioti bfleilfoti tépiridt j
1 lii viande i terre, et dodaei ta mirràrttB
’ tin viltin ag liant Irak pondu. " ’
Je üs’veux pi* tenter de i'irtti titre .
b’itre éreinté sons les eaBtii dû rdi.
II acKevt de ’/tpgraver
ïn /éreintant soct I* poids qui l'accable. J
-
Qtp Fqi qigaud? Ce fut ryije^u dt proie.
' Voltaire, dmi Jcm poème baditi dejeanne rf! Art , a bien employé une foule d'e^ptetsioni plus tri-' viale« eric'orr; mai» le poète a su 1rs y classer de maniere qu'il t»i toujours poète ; qu'elle* ne choquent point, et qu'il semble qu'elles te soient rangées cerami d'elksmèmer à leur place: et c était du ns un poème bouffon, burlesque , qui le» admet. L'apologue permet tans doute le style le plut familier, mais nullement trop bas ; et quant à ces expressions peu faites pour y entrer, pour les amener et lei y Fa.iie passer, c'est alors qu'elles exigenr, de la part de l'ccrivaìa, beaucoup ■d',dtt et de travail (ij. G'est-là où l'Arît ie
(1] Sed quia aquilidiora iimt, idhibendug erit in hts tipi
¡ciudi* quidam orauonis Ditftt. Ciati-, Or; 1. Sa,
OQ le NFTd TORK -Ll 6 LJC 11H R AF
. i ^7 > - . '
cache, ci maint il te montre, plut il gagne ,plaît et brille à tout les yeux; et comme la rote, en quelle sçrte, -
Qpantc U raoaira men, tant™ é pii bdla-
TaJSQ.
C'eat en quoi le grand Racine a pariai renient réussi et l'élégant traducteur en vert dèt Géorgiquei latines, amfi habile critique qu’excellent poète, l'a judicieusement observé t ù Le mot pant semble Être i> banni de la grande poésie ; voyer ( dit-il ) quelle » noblesse il emprunte de ce» beau« ver* où Racine il l’a placé ;
Tu le vaîj tons les jours , devant toi prtuitrné , .
Humilier te front de splendeur couronné ,
Et . confondant l'orgueil par d'augustes exemple» , Biià-sr avec respect Je prtvé de les temple; il)· »»
De pareille· remarquée ne sauraient être trop répétées lorsqu'elles ont ¿lé faites par un maître de Fart, qui souvent, comme Horace , Boileau,Pope T a su donner à la fois le précepte et l'exemple.
Le mot flots,! la fia d'une phrase, comme dans celle-ci, . ,
Veut mettre fin à l'aven Lu re ,
De FhciniTiit aver ,
est une tournure favorite de Fauteur, Le mût iflwi revient plusieurs fois ditis lu nouvelles Fables. On y remarque quelques autres mots an ci <w : et à ce sujet, il Faut dire aux jeunes gens, qu’aujourd'hui où notre langue t'est beaucoup perfectionnée, et es»
' tr) Louis XLV. ■ ' .
L 4
DG le KIEW TORJC PIISLJÇ l.l 0-Rftf
. (168) ...........................
devenue plus difficile, il y a un grand choix à faire dan s le vie un langage que I’qu veut employer. II y 1 dati^Iea Fables mêmes de la Fontaine, un'uoinbrc de ces mots anciens qui choquent aujourd'hui t mais aussi le même Fabuliste a. m en conserver, et eq quelque sorte eu rajeunir plusieurs qui plairont dam dans tout Ict têtus,
La dune 1
(1) SI â raiitjn du tem» où vécut la Touraine, il employé Teiucoup de tournure! an cite n t a et trop de mots vieil* , q fut trés-trierve à en faire de nouveaux. On a remarqué qu'il bu a créé Aix, mais amcbéj naturellënieul et si à propos, ' qu'ils Et’oTit point paru de nouvelle création. Gain aride
<fcr , pour mulet porteur d'éponges , Jiv’. 11, Fstb. 10; et dAsla sujet de la jîiJe difficile et Jidtijntmt, fab. 5, lîv, Vllt
Si pr-ëiécirêiB change* lot» de langage.
Séchant set yeux, ras fermait aon atn«>
qVa trouver le manant qui riait
Avec h femme , et la jeLiridiL
" a*
Dont maint veisîn ¡'¿jouit d'être. .
Les bleds mûrs »vent que la Mttér
St trouvât as ses forte.
et plusieurs autrei de ce genre, qui valent bran cette foule d’expressions de nouvelle fabrique , qui le multiplient trop tous les jours dans les discours public», dans les livres, dans les vers, comme dans b prose
Si Ce nouveau Recueil de fables eût été Fait'pont être bientôt oublié, comme tant d’autres qui Font précédé depuis celles de h fontaine, cm se fut borné à une simple annonce, Qn x’eit. au contraire bon-
□Iqlbxïd
Google
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( )
coup plus étendu qtit d'ordinaire , parce qu’on avait
beaucoup à y loner.Par la mime raison, On eitenitc
dans quelques détails d'une critique peut-étTe ua
peu têvere, et parce qu'on n'a pas souvent à offrir an
public des Recueils de Fables en deux volumes, <ut*i
r tri niables. Celles-ci ont un autre mérite lemarquable,
çia/ril i raut « qui est sorti de la plume
de fauteur; c'est un amour constant de ses sem·
blibles, qui perce par-tout t t'eut qu’on ne peut pai
lire ses ouvrages,comme ceux de Fénélon, de Fleuri,
de Racine , de la Chaussée, qu’on ne se sente meik
leur. La morale de ses fables montre un écrivain audessus
des préjugés de sa naissance et dç son rang.
Y parle-t-il de la cour de« princes, il eu développe
avec franchise les perfidies, le despotisme et h tyrannie
des Souverains , etc- Par-tout on y retrouve
une saine philosophie, faite pour le bonheur des
hommes. Aussi fou Îtime l’auteur comme le Livre ;
et en le fermant malgré soi, le dernier sentiment
qu'il Lisse profondément dans l'Orne de son lecteur,
ÎJLid : H Heureux celui qui a pu mériter l'estime et
if l'amitié de ce sage philantTepe ! Plus heureux eùh
cpte est celui qui vit dani sa société jaurnalierd,
ii dans sa familiarité la plus intime ! >■
Si l’on a comparé le tenu de la vie', h société, la
lectutc même à un banquet, et les lecteurs à des
convives d'un goût difficile à contenter , et qu’il faut
traiter avec beaucoup de précautions (r) ; pour suivi*
(1] T«* mihi ccmvivï: prupè rime ti lire viaentur
Qpirrentes varier rnultùm diverse psleto.
Quiil dem ? quidnon de tu ? Hüiat, lit. Π; ep. Il, v, 6j.
. ' βι.^Ιι,ιΙ hffll
N?fï YORK puni iÇ L IRRi R Y
f 1?Ö )
1« nrioe illígoric , noui áureos du m,oífls Padres»
de termiaer ceiiií-ci par ce qu’on appelk ¿e la friandixc
i parlo vial« plus cxquís / e’cst-adjre par des
fibkl entkrei et tice lien tes du mime auteur. Etica
wudr&nt mítliX que üCtl übsrrvationa; et ici fcujet,
¡1 fiut FavOij^r, uotre cnibjrfal sera la dificulté du
eboiit. Potar úpskcttuu et pour ntra^mínies , elle·
termiiKr-ofttnoiia ta;J>e de la m^íe;ck pías agréebl«
«t Ja plus »atisfaUaute. , '
( C'était aotre inientíúD, mait au tnoutent de Ii
«mplir , et avíe U mcíllcure volca tí du monde, la
place nout maugi^ T et noui foxce, maigré oouj ,
do rettvOyer Ccs/abiei au Nfl* prediaia.
E. B. U N,
C H 4 A A D £*
XJ r mej thc pieds, letieur , Μm uní de commemaire j
La »c conde m cu tic >e tnel dam la premkre*
iOGÖGi/PHI,
‘ r
u M vait data mti ak piedi acieatit kt e ufana; .
. Un de TCoini je me trouve i La tile de» Ven le, .
Íítpiifaii^if de í’Énijjme ti Logogriphc du N< 3t.
Le molde rÉttignie ett ctlnid« Lagogophe «1,
Cmi , dina LeqaelQA trouvt ente-
ANNONCE S*
Catalogue del Jkrí» compoiant Ii biblkthtqn« de fin
N, Rhütl , »ncien, con stiller de S, A> le princc de Liuange,
ei diputé 4 I» Coa vendo n nationale*
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Jnrfrwitsu ;»nrh>«tr< aut Tlrt de» pxiseinetll ,'i Futa« dei ¿tudiansen cbiriiLgie de» LÄpitanx militaire» ; par Lombard , Chirurgien en chef, ei freie ue nr à ItÄpnäl mijitviTe de Strasbourg, et ai e rubre de flosiiiiJL nation ah f>i-&o. br&cbé. TtÌk „ 40 »oös; et So iqw, frane de poTt, pani le* dèpart(- ttens. A Pati*, Th. Bitfuit, libriate. rne Hautefearile, n*. tì-, et che t Delitynm, li br lire , ci oltre Salut-Honor it £>traabou.Tg, chez Lcvzmk, icbpricaeur-libraire»
JSÌiTirni rf'lygirit·# OU de Frit^eKff JrS ftorf» jjAysjjtiri tt mfr niet sift I'ka^mr} pir Tourtell^ , profeiieiir d'hygiene ì fècole de tinte de Strasbourg. D uk volume» broché-
Trix , C Jir. ; et 7 liv, 8 scus, franc de port ,-pouT lu dipartamene. diet les rncrnei,
, Jus tra Clio !»r tur lei moyen» i employer pOUr preserver I« testi alix ite Pépi to otre regnIni dins Le» <1 rp ¡1 r te Ritti» des Ila at et bis Rhin i pur Beiumont Tat 11-é , looiatre ei impécleur v&- tériniirc aita thè aux depot! de c aval* rieb e l’arnie e de Rhiti *t Mosilie, Pria , 1 lir* 4 snui ; et I liv. 8 "ous, franc deport, pour le! départemeiì». A Paris . eher Fmbj , 1 ìbraire, maison de Clttny , tue dea Meihuriue ; et chi« Delsiynni, libra ite . dm treSaiilt’Honor e. Strasbourg, chea L erratili, i&iprimeur- Jibrairr. 1797.
Jte/jUBH ¿n^erfafr ¿a RAiit, effect ut It i*r, forcai aa f, par llrmés de Rimi et Mosc i le , le r ti pi rri Un d c rp e n l da
Sé aerai Mü reali ; Ivtt title catte gcavét , Tcpréaenllnl le tour* - u Rbin. Par un-generai de Virniér.fu-8*. Priit ; 1 1. iti som; et 2 1., franc de port, pour le» departemens. Creale» meniti.
Mfvtffrt militairt sut Kwl, conleDüut la relation du p;tJiag* du Rhin par T-armé« de Rbin et Moselle, sous le comi»n- d eme ot du généial Marcia ; et celle du riége de Kehl, par un olfii-ier (iipéridur de l’iTtiire. iu-S’. ivet un» cari« gnrie et enlumiuce , représe rumi le »lege de Kehl. Prix, 4« som 1 et 3 liv. 3 iQLiaLjiic de po-;i, pour lei de parie ai enti Chcz J«s meine« ISmüm«
Coi >sle
0· iQlhril finn·
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il)f ) ■ 1
- —■ - -· - ---- -- ---------
t 1
i NOUVELLES ETRANGERES.
----- ---- -j——-- T _____ ■
ÉTATS-UNI S I/AMÉHinUl
De Philadelphie t le îo juin 1797»
- * " ■■ ■
I-jI 16 juin , le congrès a adopté un bill qui iulclise
le président de« Etatt-SJnîs 1 armer neuf vail·
seaux pour h défense du commerce. '
Un autre bill défend i1 exportation des aimti de
toute e*pece. - . - '
Le a 7 T Je secrétaire de la guerre a envoyé le ü-
. bteau des dépenses nécessaires pour mettre Les foi- 1
tiücatiotu lue tin pied respectable r cet dépenses K
montent à î 00,000 dollar». 1
Le congrès a voté une adresse en réponse au dit-
■ cours prononce par le président, John Adams t à l’ou-
V et turc de cette session,. Voici quelques passages de
cette adresse :
il C'est avec LIS extrême Tegret que bout rûyOps que lrI
mesures de la République Fiançàise tendent à mettre en
danger une situation si désirable et si intéressante’.pouT notre
paya. En. cette occasion, non: tentons qu'il est de notre
devoir d'exprimer t de h minière h plus claire et la pim
positive , la sensation que la crise présente a excitée, et de
vous assurer de notre coopération ailée à toutes tes mesuTtï
qui peuvent paraître nécessaires pour notre sqreté ou notre
paix. ' ' _ .
1» Quoique ce soit le v«u siocere de nor coeur» que li
peix puisse être maintenue avec la République Frin-çaiw
cortimr avec tout le monde , cepeudaut nous ne livrerons
jamais 1 sutrui, taï n’abandouerons le» droite qni nom appsr-
' tiennent comme nation i et. tandis que nous cou sidérons
avec aati s Faction l> sagesse, U d^nité tfr la modéiation qui
ont marqué les mesures de pouvoir exécutif su pré m t de tlOtTS
pattle dmt «es tentatives pour levtr , pax de» explicatiosi
Go< gle
■ < 7S1 /
trancile* et lineette „ le» ma tifi de plainte et de jalouiie de h France , eau* «moni din* toute *a force le traitement mdiçne ç«i letéfüt i oolrt patrie en itpquwantiOtiininiitTe- Aucune* inEitbvM , pour blencr uo* ditiiu tomtnt Eut »buverainr, Bcthapperonl jamai* à l'iitmiicm ai â I* EuiiD***>*uce de uo* C'jtDrociut»* : elle* teionr n»enliea avtc iiidjgnaiion et repoçisicr* avec celte fermeté décidée qui convaincra 1< - monde entier que noua niiütrimet pai un peuple dégradé, et fut noti* dc nnu* iq mm et* un* ibHuarr aux demande* d une puitunce étTan^çTe , *an* examen ni tinidirtntUon préalable>! Une tenutivi pont teparer le pcupledei Et*l*-Utii» de ion jout e me ment, cil une tentdiivc pour le *ép»re< de lui-même * *t quoique de* étranger* qui f>e cOartlilieüt pu Ic^éiìie de notre pay*. pubietii en avuti conçu le projet, et que du iinif*ùr<* tritngcn puii*ent en renier levecutioa^ «prndasl je* cftoiL* UHM de no* concitoyen! convaincront le soude que F* ou* prue en nt impraticable»
11 Mai* quelque itnMblemern que non* njjrtui* afféctëi de hbieiiure qui noua a été ponte pat Je* procédé* expoié* dia? le* com réunit ni o ni que vous nom avei faite* , crpeji- dnit boni pendoni avec Vous, tt que ni llionneur ni 1« iniêrêt* dei Euti-Unii ne leu* déÎendeni de réitérer la* Mndc· pour converter b paix. *1
' h Cependini, tenta ut pleinement Vincer tilud* du léiultat, kmu nou* prépareront à -nous préiintei avec fotti lu de À rencontre de ion» é vétte meni de favorable* qui pourraient anwtr* ei 4 noua «ter de lem* effet* a»« toute l'Iiabileii d ru tiDiii lorsiati capable* , et *■ moyen de tou* leaetforii ■m mat eu noire pouvoir. Croyant avec von* que la conduite da gouveinreneat a rie jvite et impartiale envet» lei navoni elMb^nfet, que kl Ici» portée* pour h cornerviuoû de b latx ont été coiivcuablei . et qu'elkt ont été tiéruiee* avec droiture , le* représentant du peuple n’beiiienc pntnt de déclarer, i* qu'ili donneront leur appui le plu* cordial 1 ri l'ecécuiion. de pi inope* établis d'une mimar e li iuüc«nn»c *t tt fie chie et avec »nt de lincéTÎii, si ■ ■
,T U R U I t
Xk CenrUMrnûjrh , te si juin lygj*
1/atdboudeur de France , le rit. Aubert Dubiyct, „ _ vient de fjîr* publier une relation trèi-ètendne de I*
Go gk
icauce publique qui a eu lieu fiu pal3h de France c
d» Venue, p 11 suite de la. révolution qui a éclaté dan
cette demiere ville.
u L'arubasiadeur de Venise , yesE.il dit, ivjit fait inviter
depuis plusient* jaen , ni concitoyens lie réunir, le il di
courant, dan* la «Lie d'andieTue de sou palais, praer 1
prendre part à des noure^«» ira porta fîtes pour eux 1 et t
drapeau tric&lor, qtn RotiiTt s<r la terrasse du palais d
Fjatice, an mine ait le jour ôu le peuple rènitiau, i Conitiii
tirrople, allait apprendre sülem;<eiteiiocnt >4 réçéuéra[ion ?
*od union avec la République Français, A dix heure* di
tnarin , |c* citoyens vc ni rie os étaieui au reudex-vau«. La. joi
éclatait sur tous Us visages. Plusieurs lettres, ^rrivé^s par l·
dernier covrier, leur avaient appris la'Jiberté de leur pjtiie
et tous brûlaient de l'eritctidrE encore de (¡tbouche mciue d
représentant de leur nation. La nouvelle cocarde véuiûenai
ornait le chjpeiü de ceux-ci, la poitrine de Ceux-JJ. Hîentô
rFïmbassadtur Vendramiui, accotopagné du cit. Alberti, te
c ré taire, entra dans la salle, et, dvus Je cabue que ht ciaitr.
' ta présence , il prononça un discours a traîna ne qui fut su™
des cris de Titre ?« liicrtl , figaliti I vfef la Rifrubligm i'iiu
tienne ¡mvr U République Franqnite,
i, Ou alla ensuite cvmp'inieTiier l‘ambassadeur français , e
les citoyens des den* nations 1« donnèrent matuftllemenjt l«t
témoignages de h cordialité ia pi U) parfaite, ti
ALLÊAfA G N E.
Di RnfrjÉiitinr , lt $i juillet.
Le ministre impérial a aimanté À la ci ¡etc que le
contributions, réquisitions , etc. de» Français darç
l'Empite, ne tarderont'pat à avoir un renne. - Il j
ensuite déclaré it que» majesté l’empereur a vu aveu
la plus vive satisfaction, par la lettre de remercie
menJ qui lui a été adressée dernicïenient, au nom dt
Corps germanique , l'expression dfes sentimens dt
reconnaissance que ion intervention énergique pou1
Je bien-être de l’Empire a généralement excités ; <jut
cette agréable raaniie»Ution ne peut que l'etigngcr i
continuer de s'interposer 1 l'avenir, ce qu'elle fera
avec tout le zele que sa sollicitude paterneHe lu
□mihzrfb, Google
( u5 )
impire * que dans l’espoir que ses ¿Sorts uhirieun pmdüiictit le meilleur effet, elle invite la diète à se borûrt iustamiutnt ■ cq attendre tranquillement Je résultat. Du reste, 3. M, impériale n'a pas cru devoir encore faire connaître ceci à la dicte par un décret foYmei de commission rct elle a préféré d’adopitt le mode d'une insinuation confidentielle par Je co- CQruin.itsa ire impérial i ma il ‘clic ne manquera pas de lui faire une ouverture ultérieure, lorsqu’il tri sera çms, et luMtait lorsque les choses auront ôté forée* à leur maturité, »>
J-
Du^^juilitf. A la séance de la dicte du ïi, tous es suffrages furent émis, dans ic college des élec- eun , i l’exception de Saxe et Mayence, Dans le otiscil des prince« ou procéda à l’appe l j itiq u'à Eïesie- ! Armsudt indusivement, Bavière , Saltboprg, Stras* muTg, Constance, Hïldesheim et Paderborti, mani- estèrent de nouveau le désir que'S· M. renjpereut , oulüi sc charger seul de la conclusion de la paix vcc fa France. Eichftadt, Frcysingen, Augsbourg et *a»a u téiuoign crent qu'ils eussent désiré qtic S, ML ut proposé de négocier et conclure seule la paix de Kmpireet non de nommer une députation à cet ffet. Le grand-maître de l'ordre teu^p nique etSaxe- rotha déclarèrent qu'ils es pé ratant que la députa- ion serait bientôt prête, Ma.gdebourg , Wormi , > ux-Pnnts, Spire et Saxe-Weimar demandèrent que : protocole restât ouvert,
Sremen annonça que S, M. B. avait nommé M> de fedeu , son mi nisice prés du cercle de la Basse-Saxe» iCur fa'ijje partie de la députation ; et qu'il était prêt e se réunir avec ses cù-états pour ce qui coctceiiie st important objet.
H passe toujours par notre ville et les environs iimcoup de troupes autrichiennes qui sa partent b Ictgohtadt,.
Dt Vienne t le s3 juillet.
ha plus grande activité règne en ce moment-ci dans
diûii Qot g le
NEW ÏÜS
; ' ( *7® )
notre cabinet, et ¡et opémioni sont enveloppé« d a plus profond secret. Le ntînis tire baron de Ttui’iu. pour échapper aux surveilhns, reçoit souvent les ri* . mes de personnes inconnues, qui pour lui parler pic- ■ entent de certains billets dont elles sont ttmnit!. Dans sa chancellerie il règne aussi une grande i<ii- vite. IJ tit appelltt cher lui, il n’y a pas Jong-temi un de nos tavïni, et lui proposa de se charger d'uo ouvrage dans M chancellerie ; mais il fut obligé de promettre, avant tout, par serment, de garderie se CTet, On s'épuise es conjecture« pour découvrir li motif d'une pareille activité. ;
L'opinion est générale p^rri nos politiques, qui Venise ne sera plus une république, et que cette viW deviendra impériale- ■
Notre armée qui se concentre dans La Carinttiict prés de Gorit^.y compris les troupes du Tytol.moiiil i prés de 10® mille homme», dont h destinationrX un mystetc impénétrable.
Toutes le* Tctrues de la Hongrie; dcPétcrwaTad n et des luttes Cantons ftonticres de la Turquie, cn reçu ordre de remonter vers l'Autriche pour être rn· corpôréei .dans la grande armée , qui , réunie in autres T forme un total de 468 mille hommes effectifs.
Des bords du HAm, le 1”- doûr. C'est à tort qu'il 1 été dit que les Prussiens avaient évacué La caserne di Nuremberg. Des lettres d Anspach assurent qu'il ni été question jusqu’i cç moment d'aveu ne demi rcï1 rétrograde, ou contradictoire avec les principes adicp tes. D'un autre côté , les feuilles, allemande! q« avaient annoncé les premières l’évacuatiou, rapp1* tent aujourd'hui une lettre dç Nuremberg ,’OÙ «t« assertion est rectifiée de h maniéré suivante :
it Notre çascTne n’a janim étt, i pr&prrment padrr,34 c1 pée par Jts Prussien», Lorsque les tu il ¡liâtes de uùirr t;U eu hircin expulsés le 6 de ce uou, 1« Prussiens phceren . devant la porte quelque» garde» ; mais ils lei îétiierrnr pJ _ de jours après. Les iiuil» dépose s par nos soldats rester^ pluiîtvtt jnvr* «1 dépit dan» La, caserne 1 ensuite le» Pf3JI siens lesÊrenl transporter jusqu'à h porte delà vi]le, nii,;pi*l quelque» difficulté», ils forent repris pat noue tnagistriv ti
Goi igle
Ohÿhrll l'Mh·
Mrv/ YORK PUR IJC [ IBRSF
- Italie. De Turin, li i&juiüft.
Dimanche dernier il y eut up attroupement considérable ,
dont on pouvait craindre lei suites Ici plus sérieuses. O*’11
léljonr· préeédens , plusieurs boulanger* avivaient pu fournir
du pain. La même disette s’étant manifestée le dimanche,
le peuple counnença i f’>ttroaper, et et porta aux boutiques
de, jj usi eura boulangers, dont il enfonça les portes, en
criant : Du paia 1 du pain ! Le gouverne ment enyoyi de I*.
troupe , et la fermentation tit Êt qu’au g me nier ; an escadron
ne put pai dissiper les atlroupéj. A dix heures du soit fa rue
Rtm éifit pleine d* peuple , et ou entendait et ter ! Mots-.
, pdiriot/J, il inferni. Le gouvernement envoya de ,
nouveaux corps de troupes, mai» le peuple resi? immobile, et
ctituiaua le* çria eu présente de* soldais , qui mcmtrereitt -
une moderati*u extraordinaire. A minuit, les rumtilliinns $e
dissipèrent d'eux-mêmea, et tout fur fini. La huit a iti tranquille,
ainsi que le jour suivant· Mais Hier des attroùpemens,
quoique moins D'ombreux , ont -recommence. La garnison 1
été mus les armes toute U nuit, et a empêché tout désordre »
cependant la fermentation dure eneore. Le gouvernement a
publié une proclamation pour défendre les aittoupçipeos (
qutl qu'en soit l’objet;
A insana et dans ¿’sutTes endroits il y a eu des troubles
il de* voies Me fait entre la troupe er le peuple. A Fuaàno ,
1*1 paysans ont désarme h troupe et tué deux officiers de cavajeTie.
On craint qui 3a viglia no les troubles n'aient des
suites aussi fâcheuses.
Ou dit qu'il1 vient d’éclater une insurrection i Mon dovi -
qa'on a voulu faire marcher plusieurs corps de troupes contre
lei insurgms; mais que les snidaci oui déclaré qu’ils étaient
prêts à verier leur sang pour la défeusrdri pays contre l'en^1
' senti, mais non i répandre celui de leur» freres. Si cena
UQuïtüt se confirme , la révolu tioa du Pic ai ont est inéviiible.
' J . .
_ De (Tener ! It ï3 jaillit. La plus grande irBtiqnìlité continué
à régner dans etite ville-, mais t'esi mie iranquiliré préc*
ité,. quella moindre circonstance peut -altérer. Il ne faut
fa* le natter de maintenir un ordre constant avec des loia
pre (¿mires, Heurt us s ment ,.Ia co turni siimi législative présentera
bientôt son travail au goutte me nient provisoire. Tous
Iti bons citoyens désirent que cet ob;«t ri intéressant spi -
nus1 promptement i fendre du jour, La félicité publioiie es
Ttm< XXX. ' M
YORK PUBI IC LIBflAHÏ
dépend-. Tant que uoui n'aurons pas de ccmàtitution, eu
■ aura, beau noua recorumauder l’unicuj , la fivterbirc t b.ooi
unir par lis sermcni; Jtg fêles tlatiûtïalej , nOuj acrOtiI tonjoui
s en danger d être divise}, parce que le seul euthoosiaetnt
nous aura réunis, et que rien n’eut plus fragile et pim précaire
qu’un serti b labié heu. Il n’cmpèche pas l’organisiiirm
det partis , il rend ùiême leur existence plus facile par l'eipece
d'exaltation qu'il produit dans Les esptiti. Ce si un int
viole ut que' le peuple ne saurait supporter long-teint; ou
ieiiwriit en valu de l'alimenter , de le fouie nier par coûte·
loues de moyens ; vient'le moment oû l’indiffeCence et la
lassitude doivent nécessairement lui succéder , comme la
■ stupidité mccedc -4 l'ivresse. Toils les bonr citoyens sentent
que nous rit serons libres que quand nonj ferom ibuttiluéii
¿usai Ht négligeht-ils rien poür ipphblt 'lotii les obsücks ,
et préparer Je* esprits A adopter la nonveIle coiiititmin.
Ceux au cou traire qui voudraient conserver quelques débris
de l'aristocratie, te couvrent du matireati de la religion pouf
attaquer le nouveau plan qu'ils ne ttm&aisMtit pas. ils répondent
qu'il contient des principes destructeurs de notre
saune religion. Ub ex-jésuite a osé imprimer que plusieun
des députés ,'yartni lesquels on compte un évêque et de tu
putrei ecclésiastiques, «ont suspects d'athéisme. IL leur hit
un crime 4< m pis exposer tous l'es jours leur travail au
public j ot regarde le secret comme la preuve d'une trame;
>1 déclare ediuipe quelle est la volonté du peuple souverain
ïa nom duquel 11 parle. Lis'peuple Wut une religion dominante
i, Le peuple ue veut qu’un pult* ; le peuple ne veut
gu’ une toléiapce limitée , «te.
Le ' gouvernement proviseurs a faif -arrêter l'auteur de eu
calomnies iraptud entes, dont robjet eit de réveiller le fanatisme
, et de L’armer en faveur de ta défuirtç ariiiocrîiie-
L'ex-jésuiticonnu ci -de vint pour un grand ré voîuiio nudité,
adit qu’il n'éiait point J'àute’ur de i'ttric, qu'if n’avait fait que
Srêter son nom , .et signer- On »sure en effet quej’écrit est '
’,iin ec dé ai astique constitue eu dignité*. Tapt d'innocence
¿'est pas pardonpabk dans üu jéiuitc, et il mérite bien de
rester quelques jùtiTS dans la leur. pour l’être laiué alitaper
par un nomme qui piste pour janfciiiite. La coniinissiûn kgtdative
a sollicité plusieurs fois l'égaigisement de l’ex-jënHtt
tu ail k gouvernement provisoire ne considéré pas seulement
l'insuhe faite i 11 corn nsi* si on législative , i! ¿.oit aussi Cûnii-
Aéré r qiï'un pareil attentai peut avoir les comique mes le s plus
flmcstit pùtu iùutela. Républiqiie ! étc.‘ *
A
NEW ïtW PUBLIC L1BRARY
( 179 >
bt fetta , It 10 juillet. Vous rcmnaîsiet sans dont* h
fUvuÎou Je l'LiiriE et de il Dalmiiic pu jri troupes de ï'runprcur,
proiettinoli tri/oyte à tQtiî les couvci ncurc; ¿s
J Euròpi , qaî Loué sont Irtlérew» J ttti± «cher L drstrtictioié
i di (a p-i!«ince njvile de Vtiiise , et U l·.· mutiliti ¿’une rtùu-
*dI*P u issane* puniiîAE, dcja formidable pat nel possessioni <
Knïtorïilci< T
■ Le gouvernement pras'uohe de Venite, » idrtsié en irirmc-
' ictui une circulaire 1 tentes lei ville· ci lémioires dé la
' ud«o vénitienne, dius laquelle elle rapatile ioni et qu’elle
' iÎiit pour ruiinte' ir ”auion avec eus , et ddcndic de con* ■
trn leur» in té réti eomtnuns. Elle lent fait part de h rèsolo·
□Dé quelle 4 pnirde protester, au nom del* nui on entière,
■ UBtrc rintmon ¿et deux pioviuces si uitndellei à la force
nirtjme et au commerce, non-se-lement de Venise , tuais
de tome la nation, et d’envoyer dei député* tu congrès de'
Moutehrllo pour défendre leurs droits. Elle Ici engage i
tnvuyei* aulii d-i deputi! i Milan , putir füopérer avec cenx
de Venise , et les invite de nouveau i former HHC jdiriîrtis-
Iniion centra le qui aurait h reprcientilicni nationale , et
al f I·*1 T · 1 prêt 4 remcitic ion aidnnic. ·
- De fient, le ¡Stjvlhi. Pkuoa. disagi que U al il y a beau·
Je venu ai parlé de celle qui rétablit I ancienne nleur
Îw monnaies , et de celle dai iup prime 1er ^ariiott
1 dum , li premiere Ini économique qu'ait faite Pie Vi apre»'
fri icriaier* i foiufalr wie certaine quaiditê de fi^ratn au prix
' fiii par le gouvernement, et qui met tqu; le reste i sa dis*
pnutjon. ’ ' 1 ' ’ ■
L'adminlitriiioa du Moet-de*PÜré t*ti ôtée 1 intime!-1
jnenr h tréjoder, et contée an cardinal Boira, Cet homme
4 li n mettre de b code romaine, pour i'tvoàr en’rainée dans
lie ; perte av te la Fiance, qui ttn a coûté trois provinces et
i1 million! d’éciis , quoiqu'elle n’ait duré que 1S jours. Le
njat-pere ■ jugé qoe le cardinal n’était pas »w« récompensé
eu In fai'aui cé¿ee par la chambre puni j mille rm* romain\
des terres appartenant ci-devinr aiti jenaltl , qui eu valent
plus de mille, ' 1
Le plan économique pour mettre tne camributm.n d"tm
•luquiemc sur le ttrtmi ¿es bieill ecçibimiqitci aMÎt étil
M t
Co< gle
f tC. )
adopté ; mil» on vïeUt de 1« suspendre pu tir co faire a· aurrt
plat compliqué » et-stn* doute plus utile pour ceux qui le projettent.
Le fiscal Birberi en a La dîreetion.
, Xet dévot» »ont édifié* d’un «écrit de la congrégation de«
Ht», qui 101 donné la comméin oral ion de L'ouverture dé» yeux
det madone» romaineg. C’en Le prime Reazonico „ «¿Dateur
de Rome , qui a MUidté cette plie au nom du peuple romain.
C'est ici un grand tfut de la vieille politique de la
cour; elle veut louienir vn de» grandi reisorlr de sa pmisance,
tei miracles; miij comme ceux de L'ouverture des yeux
ont eu peu de succès , elle o'a pas jugé i propos d'ordonner
simple tuent qu'on en féiàt l anniversaire i eIIc l'a fait demander
par le complaisant géoateur , qoi en tenté le chef du
peuple , et qui parle en. son nom quand tria convient à la
cour. 1
Lafïte a été précédée d'uu tridwo : plusienn orateur», et
entr'auirea Thipoerite Marihelti , ont fait le panégyrique des
teintes aillades de; Madones. '
Il est i remarqué que cette fite ridicule a été célébrée le
3 juillet, le jeur même «ù l'on faillit i Milan la fédération
H peuples libres. ' -
1 É P U B L I Q U E B A T A V E,
De la Hajt, h 31 juilitl 1797.
Le cït. Noël, soirtistre de la République française, a préi<
nté, le 13 , A l’Assemblée nationale la note suivante, dans
laquelle il bit très-bien tentir aux Batavet les inconvénient
politiques que pourrait avoir, dan· Les circonstance* actuel 1rs,
le rejet de celte constitution. _ ' ■
si C'en au njotnent, dii-îl , où le peuple birave « *e t»
sembler pour exeçctr le plus beau droit d'une nation Jihte T
pdni de le donner une coüiùturion qui le replace *ti rang
des piriumces de l’Europe , que Je »otinîgné veut remplit-l#
doux des devoirs, en vous adressant, au nom de sua
gouvernement, ses féliciiations »incerti,et mrtene henreuin
époque, et sur le cairn* et U sagesse qui ¡'but préparée.
»» Ce n’eilpsj aiseipoiir le Directoire exécutif d'evoirscotenu
tvec une confiante sollicitude les intérêt* du peuple balaye
, dans cetre suite de négociations amenées par la sagesse
de iti conseils, ainsi que par l'éclai des arme* uança<ses ; de
lui avoir ménagé de nouvelles alliance» aussi utile» qu'insposanies
, et de l'avoir associé parali aux grande» destinée» dia
peuple français : il ne se diuimule pas que faut davantage*
L'igil Go< glç
( Ιβι > . . ; -, itnient iltmoire* et p usager*, **n* fa bienfait inappréciable d w! coniuiüùon lige et d'un gouverne eu tut defiui-tii, qui ■ont le * premier* beaoln* de* peuple*.
w M*i< «il i et» pénétré d'tutejoie titi être en apprenant que trHc ronaïuiution , d lang-teiai attendut, «tut *Ur te point d’étre prhtalée i la nation balave, combien crite iatiifiction ot i'e*t-«ifa p*i accrue , fatrquen cotiiiderint l’rusemble de no* travaux cooititulion net* , il* cru y voir consacré*, uon- jeuledMut le* vrai* et grandi principe* « cpmtrvaieujrt de il hbeité individuelle , politique et civile , tuai* encart teux d'uue piulo*ophit aage , éclairée par l'expérieDée ; lorsqu'il y a trouvé, au lieu de ce faiiceiu mal uni de activeraineifa partielle*, il Ont fai intérêt» »'entrechoquai eut ou te croiiaient ■an* ctnxt , cette unité qui fait fa via du corp* politique, La concenttaiiac de la touvei-aineié et de la rep*é*t«utioa «a- bûtufa , Pencie démarcation de· pouvoir», le rtnouvelJr- amt fréquent cl l'avanctmeiit graduel dri MitmblcE* pri- ' mairei , qui ramené tan* crue l'autorité 1 la touicc primitive , et l'hcureuie faculté de meiir* légalement 1 profil , pour l'amélioiation de l'ordre aoeiii , le· erreur* même* 4e* ii6e*· ,, et le* réaulut* de l'obaervaiipti.
il II tait que tout duvnge humain cil a été liai renient imi parfait, Mail il peoae qn'îci du tuoinr fat imperfrciion* aor.t Irgcrci et Facile* J réparer | que fa* légbfature* successive* i pourront redreucr, dmi det teioj plu* calme* . fa· abn* de dtcaili, contraire* aux pria ri; e ■ et au bonheur da peuple ; et qa'enbir , pour I hcmncur mime de fa ntûoa batave , il lui coa rient d »ecorder a et code loxg-ieeu médité , et dknti liuii lofaroneifameQC que librement par iota Anemblée miio* j nie, üq pnvifait qu'on ne refait pa* tu* production*, importante* <1· l'induicrie humaine , celui de n'avoir pour juge* que L'tapérience et le iems.
»1 Baiavea ! bcurtua Batave* J aucun exeti, aucune violence n'i .tooillé joiqu'ici votre révolution» Le· ditcorde* civile« h'aot peint inni va* main· innocente* , et le Itn· droit de 1« uatioa , averti par de terrible* exemple» , Γ* préservé dt ce* *aeoo**c* fatale*, par qui *ont ébranlé* la· fondement de* plu* fiand* empire*- Jl dépend de vou* de «ou* auurer la 5faire de fa pin* heureute ¿xrepiio·· 11 dépend de von* de ouner aux deux Monder, que votre industrie et toi ton», quête* ont rempli* de giand* convenir* , rt qui contemplent avec intérêt vo* effori* régeoéralcur* , l'cxcmpfa unique d'un peuple qui piue a*n* oraga* , de J'opprcijion à fa Liberté , et qui reriouTclIe tranquillement et um co.Dtufaioo* , aoa eût- lencc politique» ti
, M 3 .
Gov gle
' ( >8í 1
Ls rora mis ñon dei relation^ tmé ri e ri re» a été chargé« de Trpoíidre i cette note. Sa réponse a été discuie et approuvée ■daüs b arante du s; de l'Asstnihlée nationale.
( Noua regrettons Je, ne pu n voir riniérey dans tcN’. ]
■ Le ter. atiiit, 1rs ustrtiblees primait·« orii été Teorice» dani icunt k République pour procéder 1 là noiniuriioir tk» ÎlecfeuËi , et, le ¡eniiemiid . eeux-ciat sont rajJtrtiblH pnaf éii e leí membres de Jancratvelk Assertibke nUti»11414 et ieoi» suppksn.'i. Voiti leipersounet tes plus ton mit s patan· telle» 4htet|Mr la Hollande : ' '
Hahrr, Nithont, vtti der Víelr, Bikiei , Van der £ait«le, VUnk , Brrnper, Blauw ( et-ihiroiscre à· Partii, MtyeF, Sebitn- ürlps^riînelt, Vreedr, Pions Vnn Amitel', janiserf·, Hartogh, Cambier, Brandi’, van Lrtkbdrit,· Pssieur , Hugo Gevets< êto.
L'ÏJtrechta n*uitné l*i citoyen* G, A- Visser, vun Marren? et A. Givers, — Le Brabant b-st^ve ; Vr-eide , Cuije, va« HnéW et DsPaeourt. — Éu Gueîdre : Van Léemven ¿ de Rhoif H Wintholt. — Lra tuminatiüiM dej autrei provinces ne Ttwit pta encoré cdntouo, 11 est i tedi»r^<ier que kj citoyens va*· der Kistcek, Blltker et Vonlc, oht été élu» ^-h-fois bnf mi» endroit» differens ¡ et le cit. Vreede , dans quaue.
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, CORPS L ¿..G I S L AT l F,
. 1 . . . . ’
SiWHti dti deux Connût » du *5 au tS farmidor ·
-, ■ , . ■ -.· ·
Sur le rapport de Pastoret, organe de la commit’ lion d'i «»truc lion publique ; qui expoi* cembièn ¡J est turent de prendre kl· moyens propret i empêcher’ que kîitieptiei des préteildiH officierl· de ‘¿tftité rte multipl-ént pas- plus lon^·tttn* feiiaîm de* tnbhdie* qMi affligent l'humanité, it cpnïeil des Cïfa^-cer.t* irrité qtiê sdh projet tend lot à ionmettrè les citoyens qui se destinent i cette Fonttioh , àunexamên iévetc, sera imprimé et discuté aii plutôt?
L'ordre du jour était la discuiaion sur les domaines congéabks. Lcmçrcr rapporteur, aptèt avoir reievt le vice des loi* rendm* «Uf cei objet/propose de
Go igle
NTiVHJflt PlIDi IC LkBRARY
uaiateuir les propriétaires fopciep dçs donîiat) caogéablc* dan» la propriété de Leurs tente* t et 4'ïqnuJltr ro 4* Ici jugqrneii* i en dut.
La cùmmittien de* inspecteurs a bit, le 17 , Je apportai alte&dusur L'apprttçjie dei troupes- Delarue, apporteur, a dit qu’il réjullnit des rçnicignemern recueilli* par la cqrpnuision , qu'un a détaché tf nulle boonoei de l'année de Sambre et Meuse, que knr marche était dirigée *Ur Pans* par des chemins iiurCQutuméi, et que le* trçùpes tout eMspêréel comre le Ccrpi Législatif. IL propose de faire un SKiiigc au Directoire pour qu'il l'eiÿliquc enfin sur lituatihe inconstitutionnefle de ces troupe·, et qu'il ûitt part de* mesures qu’il a prises pour çmpÎchcT letarmées de délibérer. Impreiiiau et ajournement.
Thibaut parle , le rôv daru le conseil des Ancién* , contre la réioluticn relative au» messageries· Selon lui, Je système des formes ,ne convient point aux nattage ries. La discussion <st ajournée-
Le conseil approuve la résolution relative à la, : Ϋulté donnée par Ici lois des 1O nivôse, 16 pluviôse et t ventôse m V, i,divers ministres, d< déléguer* pour les dépenses exinordimirc* de le UT» dêpar* icmeoi, Ici quatre derniers sixième· du rbtnier <]Mn de· do => a use S nationaux soumissloonés. '
Le va cher ptopoie d'approuver la résolution Cou- ternint les dépenses du ministère de la guerre- Le conseil l'approuve. ”, * , .
£ubd·Niarbou a fait* le 17* plusieurs rappçrts w le* fondj à fait· au ministre de l'Întlrtew , Uut pourjq* dcpenscidcs administration» que pour celles des cunmissaifci placé» prés d'elle-
Le. cotued approuve,le* résolmion* qui en saut lobjet, IJ entend ensuite un rapport Sur la gendarmerie * et reprend la <|i/tüssion sur le* messagerie*» Lllc u prolonge pendant presque rouie la séance du 18 , et le 1^ la réiolution en rejeuér.
Crêtes□ paru fixer l'opinion du cooidl I «t éçard. en pbiç ryani que le sysrêtne de la légie et celui de la ferra t lui paraÎHaitpt égakmeùl vides , puisque lj concurrence est admise et que l'intéréc particulier M 4
|
Go ÿle
, . . * ( ‘«4 J
et l’industrie sont appelles au concours. La ferait serajiBi objet çotnme sans garantie,et la Répnhliiprt subira la perte d un mobilier important qu'elle 'peut vendre. .· 1 ‘
La séance du iS du conseil des Cinq-cent! a été employée à la discussion du nnumq projet tue les ifausactiotis entre particuliers, fi us leurs articles tme été adoptés, ainsi que la rédaction de ta résolmitje relative aux domaines congéablts, Elle mainüetrt les propriétaires fonciers de ces domaines danikuis tenues. '■ *
Le conseil avait dans la séance d'hieir pris nnt résolution portant abrogation de la loi du 7 sep tembre 1793 , relative aux mariages des ^ihèdri/lôirt les perea et mères seraient morts ou interdits, ou absent La rédaction eu a été également approuver aujourd'hui. ' r
Surla proposition de Fabri je conseil urrÉteJe-ti. que. la Commission des finances fêta ineewammenf un rappott sur les impôts indirects· Elle c/oit q&r dans ce nombre fl faut mettre une lorérie. pont e®' pêcher le numéraire d aller à l’étranger· Deux test! bureaux clandestins reçoivent à Paris pdur kslbwtltf étrangères. 1 1 - '
Le conseil adopte ensuite avec nombre d'amendement la Suite d j projet sur Jé& transactions. Ikvérl articles additionne1 h font proposés et renvoyé? I l’examtri tels comniission.
Dtilrisciu f it arrêter, le vo t que dé-sorenais ioirtri fournitures pour les armées et pour le service pnbtiv ne pourront être faites que pal adjudication' et'a» ■fa bals. . , ,
Picliegru reproduit quelques articles relatif! à i’-nr- ganisçitiuri de la garde nationale sédentaire v q'ii ¿valent élë1 retivOy'es à une nouvelle rédaction.
Üübuis-OL bay s oppose à relui de tel ariiciei qul dit, que Ics^gaidcs nationales T à commencer par les gieuadiers et chasseurs, seront armés aux frais dé fi - République-· n Cette dépense , dit-il, serait éticfnu, Tout ce qu: vous reste de numéraire suffirait à peint pou« armer les citoyens de tous les1 départemer»·
□igltie--
Got igle
iura vor* pudhc library
.. » ( «35 )
Donnez dupai a au* pension liai rçs et rentier«' de la République qui meurent de faim * fit laisses kg citoyens qui p^rront i'itmtr, le faire à leurs dépens. Quant à· eaux à qui leurs facultés ne le permettront pas, oblixetplet rommutirs à le faire pour eux. Je demande Tordre du jour sur tel attïcle. .
Pichegru t ■ J’observe au conseil que les armes dont seront armés les citoycm, seront prise» dans les différent arsenaux de la Républüque, Il n’eu coûtera donc rien iii trésor public, . .
Et vos armée», avec quoi Les armerez-vous, disent quelques-uns, ■ 1 ; ,
- Après quelque» débats, le conseil passe 1 tJ ordre du joui sur l’ordre du jour invoqué par Duboit* Dubay.. ■ - - .
Maillard demande que, non-seulement il »oitdonné des artnâs aux; citoyens, nuit mène que le» canons qu'ils ont réuni iis, leurs soient restitués. ■
Après quelque tumulte , le conseil passe également à ¡’ordre du jour, ’ ·
Favaï-don»e.lecture de h rédaction de son projet relatif au*· transaction». Elle donne Heu à de nouveau* débats 1 ret à de nouvelleirib servi fions qui «ont renvoyée» à ¡a commission,· ainsi qu’un article additionnel proposé par Vaublanç, eu faveur de» ■citoÿeii» qui se trouvent créanciers de l'Etat, en roéqne-tenis qu'ils »ont débiteuT» envers des parti·’ culiers, ■ ■ ■ ■ ■ : ■ ■
Le Directoire exécutif fait passer au conseil de|Uï rapports, l’un'tht ministre de l’intétitHr, l’autre de» • ingénieurs de» perpt» et chaussée», sur ici moyen» de mettre i exécution la ¡Ai du iû du présent mdij, relative; 1 la fixation du rayemconstitutionnel pour 1* ma^he de S troupes.
Le Directoire joint à ce« rapports une carte géo- gUphique , indicative de» distance», .
Le Directoire observe au cdoieil que le délai d’une décade prescrit pour la plantation de» poteau* qui fixeront Le* terme» de ce rayon , n’est pat »uffisapt, vu que le» planches ch doit être gravée la loi qui »cïa attachée à chacun des poteaux, ne peuvent cite exécutées aussi pr amp te ru eut qu cm le voudrait.
" Go< ÿle
' 'Ipyiii.j -lii’i
NEW VORK PUFI UC LIPRARÏ
t tW )
Mairie Directoire psomet de faire p.km»r dt* po> seaux où la lai ien provisoirement plxcardee en papier impi inné, juxqu'à te que le* rirconstancti permettent ¿’¿lever des colonnes cm cette même loi M»gravée d une maniéré plus duiaMc^
Renvoi à J» cnrnwHfioH militaire ex aux ajchivei.
Aqbii reproduit wb,projet aur la guxie du Cotpi légiiixtil. < ....
impression et ajournementvingt.. quAtrc heuul après la diatribudot). ■ .
Le même, au mhv de 1s coiamtsxien chargée de la té vision des lois militaires, soumet il# dise usina 1 ton projet de ré»kitioii suricj-deMitmrat^dc* wli- tiirai en grade. ; .. ■> .· ... .. . .
Le conseil, après avoir déclare 1’urgence, icavoî* I demain Ëa drM^sivp dit .projet.
< Jourdan ( de la Haitte/VMQac ) à kparok ay nntn d'une cummission chargée d'examiner *i la mise en ¿tai de siège est compatible arec U coDMitjwen, et fait partie dis mesures par JesqucUtflle Dirto îeïre exécutif pourvoit, d apré* les1 loi#, à la wifte extérieur a ou intérieure de la République. f-n . f La coiMUtuuon n« du ûco de l’^ta; »iégr , et tout c* qu’cite établit pour i'admiiqi^tfaaiau êt U régime itjiériflur y C*t contraire^ -
j. H n'y a que deux lois qui, depuis h révjoJutina, aient parlé de L'état de siège;! une diMj j^jjlctx^i, l'autre du 3i mai 1 j§3 ; elles sont relativ.es. aux pJstcci de guerre et «ikaicp dütin.e«tU nomenclature ; ellds. supptsenr que l'ebat d< *iège uo pti4 pas exister san« le consent ornent de Jg ¿ê(pd*tu;c>· , Lm é vint mer)! de U révolution ol^ljgcfcpt l<ju 1er préteutaor du pMpkje# missimi de mejtre pluûouri villes de l'intérieur en état de siège;,r <ewe ipesui* futmémr.éternine à de* dépastemens Lcisque
le Directoire Exécutif prit le gcusvernpwp* , il Suivit Un euirécnt exùtaas; il d^ stqgc·
Ûo nef en plaignit point » an a mém« g»iÀ «ÎW flfr plxudir pour h V.cndce, et potai qu^bquç^cppwnunw 'dç.CCttaifis dçparlgtQCn* du midi. ■-.! ; ■
1 MiùnteaaDî Cette me Jure doit eUe/tgè rjontipué« ?
La comiuissbou ne k pense pas. LfeÎWW. ftrj#éî «J
■1 1.........■ Got igfe
(*T) -
ûuütuéc pour murer au-dedam le m 1 int*<n de l'ordre tt ¡’exécution dci toi·, cC.nûn pour y taire taire. Ici »tûzitéi civile» ; elle en essentielle mette obéissant« 1 elle ne peut agir que sur la rcquisitiun des autorité* civile·. Ce serait donc un état romre h nature de 1* cou lù U h on j que celui qui •ubordonnersit kl autorités civile· à de* coiamandan* militaire·,« ai dît que ceb arrive dans l’état de »iige. (2c!a nç peut , ftre tuléréquc par la Dccciiité cl U fait meme ada ; guerre. " V ' . . ■ , ... ■
DaM l'état naturel et ordinaire, le Directoire, l·, pu le· loi· qui rautotitent à suitciller lei autorité« fivilei, à envoyer parfont où il veut det gamiioni <pjç ce» autorité» doivent requérir, en«» de trouble, teulet moyetu de pourvoir ili lût été intérieure.
Si de» (OtjJiBUDCi «ont rdeoâxéel p»r h* c“nFF?'A »iérkurt ou des raientbkincni de révolté** >1 peut Ici déclarer en. état de guerre, ce qui, upi faire rester lei pouvoirs de· autdritc’s civile», auimeptcl.
1 celui des utilitaires * et leur donne le droit dç Uve d» reqqiiitiorai. Mai· le» lois de Itfll Cl de 179I rcconn aidaient que le Pouypir exécutif ce devait pas fiirc cette décLuition najjc tonieu te tu cru de Ll léiitiatuié, .. .
L'état de siège eit un fait qui résulte de l'investi»« rotât d'une place ou d'une commune. Le hideux rétablit, la délivtance de la place le hit relier, . q
D'aptèt ce· principe*., Jourdan propose et. l'on adopte que le Directoire exécutif ne peut déclarée m état de guerre une commune de lime rie ut que d'après une loi ; que toute commune investie par des ennemie· extérieurs ou par de», révolté) * e»· en, état de siège aussi-tôt qup i'uiveitiiaçmeiic est à ifco* tniel de la ci (te du chemin couvert, ou du ®nn, s'il n'y · point de chemin couvcrL, ’
L'ordre du jour appellait, le li, la discusticm ror la résolution proposée p» Aubry, au nom de la commillion .militaire , relative à la deiliiution des 1 militaire·. Plusieurs orateur· »oût entendus pour efc
contre. ,
Le coutil ordonne l'impTenion de leurs diïtaur», tt ajourne la dijacufiicn croîs jour) ayrto la diitri- butiQU, ' ■ . . ■. . .
Go gle
' ( )
i_ Lt conseil des A,ucien$^a e rite b du, le io, le rip- '
port sur la résolution qui accorde aux fu^iiiis du
Haut ét Bas-Rhin , qui saut ouvriers oq rivent du 1
travail de leurs mains, un nouveau délai pour rentrer. :
L’jmpressipn en a été ordonnée-
La séance du ai a été ÉhtiereraCnt occupée par le
rapport de Damas t sur la résolution relative 1 il
réorganisation de la garde nationale, '
: La garde n aii ou ale sédentaire, dit-il, .est une rani*
Je sont écoules depuis la mise en activité de la cointitution
, et la, garde nationale n'est pat organisée; , i
à la surveillance que chaque citoyen doit apporter au
maintien de sa liberté dé sa propriétéet à l'ué- J
cation des lois qui doivent lui en assuïer la paisible .
jouissance, Dumas propose d'approuver la aédaratîon
d'urgence, 1 ’ ' 1
Corn udet réclame la parole. Il ne croit pas qu'on
misse admettre, pour motiver F urgence , la nécessité
f faïr/· d>< Fnî* n rirsrtîf+ii la r nticrifiitinn nuit»
Il ne, voit de néceutfirement compris dans le cercle 1
rropr étendu de l'urgence, que les objets de police ou '
de finances. '
: SI Tdii veut s'appuyer sur les circonstances, Torï' !
leur trouve qu'il est plu) sage de les laisser t'évariouir'i
pour qu'on nu puisse pas soupçonner qu’elles
aieàt irindë sur une décision aussi, importante, Catiliüa l·
Ét Philippe, dit-il, pourront croire que la constiniti
on n'est point solidement assise , tant qu'ils verront :
It Colps législatif employer dans ses délibéraficas
les formes qui sont exclusivement celles des passions, j
Je vortë contre l'^rgéncé.
■ Oti a demandé l'impression de cette op inion ; quel· :
qurt ttitmbfes r’y opposaient; mais le conseil l’a Or- 1
drtrinée·. " ' J · · ■ ■ v 1
Dumas a insifté sur ce que la garde nationale doit
Être promptement brgahisëe pour le iiiâîntieh de la 1
conïtitution oiéine , dont elle est la principale ¡¡a*
rantic* Le conseil à reconnu Fuigeace- - '
Go -ÿle
■ f )
le rapporteurrappelle easuite L’obligation imposée Ithaque citoyen de contribuer à 1* cons ervaiioa et au maintien d·» droits de tout ; dedi la garde nationale sédentaire { il rappelle quel* service» elle a rendu! à la révoJutj&n et à La liberté ; »a·» la force pu* biique , les riationi se dons était ni en vain des loi», tu vain elles changeraient leurs institutions, et la force publique ne se compost que de U réunion de touj lea br». C'est dans cette vue que roui kl peuple* libres , et à leur exemple l’Asie™blet conîtiiuante T donnèrent au corpa mime des citoyen» une eipece d'organisation , formèrent de» cadrei oo la place de chacun fut marquée , où il pût ■ ion tour veiller à la. sánete , à la propriété individuelle de ceux qui , par de» »oins pareil», lui assurent la jouissance de tntmti hiena, C est celte organisation \utile, rassurante, ¿prouvée, sollicitée même par Ici événement passés^ que h résolution présente- Ici le rapporteur entre dan» de» détail» de cette résolution , il en justice le* dispojilions, et Tinit par conclure â l'approbation de b résolution. Impreuion et ajournement.
Jourdan[ le général ] rappelle . dans b léance du r« du conseil de» Cinq-ceata,que t’eit demain le 10 août, jnnrqui doitéite éternellement cher ¿ux Républicains, oà la tyrannie royale fût renversée; et a compter dir- qnel tout pacte avec elle devint impossible | il fa H tu «■C libre on périr. L'opinant demande que demain le président prononce un discours lut cette mémo- rahie époque. Cette proposition est adoptée; le discours de Jourdan sera imprimé et distribué au nombre tic trois exemplaire», ■ , ■ , 1
L'ordre du jour appelle la discussion sur le projet relatif Ha nouvelle garde du Corps législatif. .
Jean Debry combat ce projet, parce qu il lui pa- î^it contraire à la constitution , et parce qu’il met «atre le* mains de» commit si on» de» inspecteurs un Eouvoir qui peut un jour devenir dangereux au Corps gislatif lui-même. -
Couchery témoigne son êtoonerntru de ceque de> (en» toujours prêts à véter quand il-»'agit d'augmen# la puissance duDirectoire,»oient pleins de doutes et de icrupukt dès qu'il iagit au contrai» des pré{g·
Go ’gte
i I
gativés du Corps législatif. Pourtant, dïtil, indus ne itrons pim qu'un troupeau d’ciclaces , dujouroûla crainte de blesser ou d'inquietter le Dirscttiire, nous empêchera d'agiter franchement }k question de no* rieérogatives■ Déjà upus tn rommts venus à prendre a posture de Suppliant [ On rburmure], quïtld. nous de nii lirions la paix et la justice pour nos dé parte me ns; on dirait,à nos précautions, que ce sont des pays conquis pour lesquels noui implorons le vainqueur.
Couchery vote pour le projet. Leclerc 'parle dary le sens du Jean Dçbry, Tbibeaudau pens^ que le projet ne blesse pas la constitution ; que la garde mime provisoiiç du Corps législatif doit être indépendants de toute.filtre autorité,que Fabus du pouvoir est bien □soins à Craindre des commissions temporaires def deux Conseils que du Directoire, Ce projet est mil aux voix et adopté avec divers imendement.
Le président prononce, le «3,1e discours arrêté hier par le conseil sur hfÉtc du iq août. Il est terminé pif çftl -mots : Le 10 août renversa Je trône, 'Hetir.etjse I» France si le retour de cette époque éclairait des rap- prochemetis sincères j, et montrait à i’Eurùpt les premières autorités de la République , gouvernant de concert par k justice, h conhance et rbumïûité. Ci discours sera imprimé au nombre dç tix exempl“^'
6ur la proposition de Deivillc , le conseil dédale que les vainqueurs du io août ont bien mérite de h partie. Un message du Directoire apporte k répons* flttx deriiierçs demandes faite* à ccttc autorité parle Corps légitktiHur les mesures qu'il a prise* relative* sifnt sur délibérations des armées. Le Directoire ut voit point dam leurs démarches une délibération fo1' iîlcIIe, majs un simple cpanchenrent de leurs craiitfrl et de leurs voeux. Il assigne les causes de .leurs inquiétude» dans la péninic du trésor public Ja persécutipii des Républicain», l'insolence des prêtres ré Frac taire J, l'audace de» émigré» ét i es projet» sinistres d'hemiue* plui ou moins intiuens dan» l administration bliqué. Enfin, dfltis la douleur de voir ia psi* i Ç" ioigiter. Il termine su déclarant qu'il saura sauver !i patrie et maintenu la ce mût mi on que le peuple* J»éc.
■ Go< igle
Qi'Vinn· Tçm
NEW ÎORK PUB LIC LIBRARÏ
1
pjï ) .*
Li diiçuilion sur h compagnie Dijon a éié reprise lfi4· Mejçau s’-est élevé contre le projet présenté par Thibeaudau potir suspendre les COtnmiSAairçi de la trésorerie. IL croît qu'il n'y a de coupable que le minis tre des Inaptes. Xbilhsrd a partagé son opinion. Tbibeaitdju s'étonne qu'on cbciehe à excuser la conduite des tonnaissiiirts. Les accusations dirigées contre kDirectoire ne lui paraissent pas ajzez graves, . et le mode de responsabilité des miniitres n’étant pa* bxé, il pense qu’on doit s'arrêter à la mesure qu'il a proposée, On ajourne la discussion, et le Conseil se ihtnie en comité général. L’affaire de la compagnie Dijon a ocrupéde nouveau le conseil dans sa séance du it5. il n y a -pus tu de résultat. Il parait sa a vainc de p rendre une déterra iiiaiioii, l on» b rendra les commissaires de J a trésorerie.
Le conseil des Anciens s’est aussi formé en comité général. H a entendu la lecture de nouvelles pi«e» tektitreï à la marche det troupes, et a nommé ufie commission. IL a approuvé la résolution concernai»; 1 organisation de la garde nationale.
k
PARJ S. ^Duraidor^an V dt laRéptibliqui.
sppaïtntt» fun rapproche rat ni entre le* deux: pouvoirs, rapprochement qui ne peut être Scellé que pir. !z Deunetfioi ,on ntvnil pas qut ceux qui étend en l leur influence ■nr 'uoe partie rfa ‘Corps législatif , aïeul pris aucune des Btiur.es qiutersient't’heureux symptôme'd'une réconcilia- tiou »inicie. D'«i>t&t*, <m cou time toujours de porter , par d«> tr&ie,3 kniel et MMcUfirei * des ait«èn«s rnuhiplié« »u-x pTÍTOgarives.cxrrutif&TjHxïnelles du D i rit luire-exécutif ; onfce ttiVlillE +icfi le mine , gn l'affaiblit chaque jour ; de l’ailtpe, des calomniateurs if dcpùseni.pltit.qpc^jatnïit.leur ajs-
dact ci Ecur lui ic icuitrt h République,, dans leuif feuille* , empoisonnées· lispiovoqueni etmairhctit S la royauté, avec de· cru féroces et insultan s qui!· ont reproché» tant de fois aux Anarchistes, avec lesquels ils ont tant de ressemblance. Ils si rejoijísscrit de la guerre civile et de la désorganisaûox du cnrps ' social T cOmme dçi'hi ïgdnds se réjouissent de I jA» tendit gétiéml d'une ville assiégée· Tant qu'on se verra pas ■le Corps désistai if S'ctctuper du rétablis! eme tic des finances de l'ordre public, emblict les passions^pour faire dlJ'Ipif
k
G CK >gle
' ( *9· )
tige* et générale* T et tcnger acneuiemenl t non pn huit*
roent i 1> cotiitrtiLKiD de 1« République ,., mais itt ultu d*
' 1« jHltK îpenacée de tou lu g« use* de matheur* et dasifth>
e , of peut aisurerque Haqirêt public , et par coDicqtitei
Ici bonne* inten.ti.an* nt inn< point ancore i l'ordre du juin.
Le bien eu-il donc »i difficile à Caire ( qpand il auRit de 1<
vouloir, quand le premier pif ver· le coocurd* na iqitnt dt
ti rapides et de ri pro digituxP
Ce qui afflige le· boni citoyen«, r’est que ton» apperç-oivtni
le mil , et fort peu indiquent le* rente de». Ccptttdaut, *n
milien dti efforL» de tint de piulûni , l'opinion pobbqnt
■'«intliare. C hic lih i«nt qu'il »«ait 1 craindre d'une o.j··
vil)« ttcouM«· Ou ne veut de i il ut que dto· Le w ri mit a dt
|i République et de La CQ^iiiiutioo , et ce «utLmeoi y lit
plu ’mieruent de jour eu jùut tous ceux qui utacheut n*
prtnd prix 1 h traqqidllitc,· la an rate e» à h prpprîeie, C'en
(f itniitiecl, dont ici plu» kdifferent foui pénétre* , qui
|itiirivcia peut-être Lecorp* aocial de 1> di tnt un dp qu'on lui
pirpif*' Le peuple manileate »tari haute weni le dtrit *{ k
Smoîh qu'il * de relier étranger au eboe de» farLioùi< 11
montre la plu» grande répugnance pour i'organijsiion de la
nouvelle garde nationale /parte qinl craint qir’cn ne le fuie
Servit d’initrument i la guerre civile qu’il a intérêt de préri*·
air. Miii ri lu putl»au· de la Tuyaute tuetcaieat La cutüt'
tien en péril , il u eu pai douteux que Je même intérêt le
porterait 1 La défendre , puce qu'il sent Ura-bitn que ti
' guerre c*vile inivrrit de pté» cette liorrihle Lanlative. Le· ft»
race» sur-tout te .prononcent haute tue a j_ Qrrand on * en a«
batLU pour la République , on y Lient dauunt plu* qu’wi a
couru plu* de riaqur , ci frit de ph>» grandi uertfetapeure!Je.
La fête du io loir a’trt célébrée avec heactocp d intérêt 1
Pari* et dan» le reste de 11 République , c* qui preuve que
L’eaprit Tcpublicrin est km de l'aHribJîr en France „ malgré
tam de manttuvrej pour cm rompre L'eipift public.
Augereau a été nommé parle Directoire, généralde Parmi«
de I intérieur. H en en nnrice i ai ncumaaticm a frit sortir
de fini bmtcanp de gtn» qui n’irmept pu probable tue ol
les généra»* républicain«, ni]«i enûni de la victoire.
' fl a’«t élevé ctt jour· dernier* de» ricea entre quelque* toi-
Ituir*» et de» jeunes gen* é reliet nuit. Le ministre de i*
polie« « le général Avgereao «ni pri* lu mesure* k* pim
prompte», pour arrêter ce* quel elle» qui pow*aitiitH*ïr du
fuite* plu* (wwri elle» u'etiient réprimée· dm» leur pria-
Go ‘gle
N*. 34.
! MERCURE FRANÇAIS.
.,71 3 J ■.J 1 J,
Dscâdi 10 Fructidor, fan cinçMtjjw dr ta
( Aeût 1797 , vieux s' Î j '
LITTÉRATURE É-TRA.NÛiRL .
' ■ r " . ■ ' f . _ J f
It dt U Nalurt, ou lu Rtiigion d'un Fiupit
iilairL '
' ■ ■ · ’ ■ - 'j ■ ■ · ■ , ■ ■ ·
■ HC· N D A1TI C LL·' <i . . . : : :
I ·
Apfiti avoir ai nsi prouvé ¡existence dTnn Dieù, atileur
Ou créateur de 1‘univers, noua ailoni maimrnanp
nous occuper de cette question t rés-imp obtînt <r dans
t lu religions révélée»:; »avoir 4 si Dieu, pour la forma.--
1 tien et la conservation de TuHvers, a iaujouEis agi
> par l'influence immédiate de ' son propre- pouvoir ,
' du s'il s'est servi de minimes et d'agens; vubdttrne*
destinés à exécuterais ordre», daprésde certaüneiJoig
tuxqudles il· les a soumis-; et quels sont ces miaiatre·
eucesagenl t question sur laquelle il eiteurieux de
savoir jusqu'à quel point Fêtai de nos fa cul tés ânicUcèf
ne lies nous permet de prononcer- Quelque abstraite
qu'elle paraisse au premier ccup-dceit, elle est cçr-
- ti an « ment susceptible d'une "réponse claire,et péremptoire.
Nous allons tacher de faire cette réponse ; et si
Pons parvenons à prouver l’existence des agent ou mimstrei
de Dieu, à:déterminer quel pouvûir.:iJs ont
:eçu de luipar .quelles loi· ils. sont Itmnét et te-
Ttmi XXX N
O’ïflihâ·ftiim
-NFW ron,K PLJHî.lC 1.10 R
. ( >94 1
tenus t nous aurons éneore établi quelques autres points cuiodeb i K rpli^ion. : t
' A sa, naissance Bhemne se trouve dans un monda
immense,environné d'une grande muIrituje d'objets, sans yoir d’abqrd leurs rapports avec lui1 la manière dont ils agissent Sur lui, et dont à son tour il agit sur eux. A mesure qu'il avance ¿nage, qn'ïï"acquiert de 1‘tïpérienct parlai même, ou profite de telle des autr£s/su (acuités l'éuuicUru, etsen dîtetraejuput, sa raison, gtr qn mot toutes ses faculté· prennent une nduv'éile forte, à proportion de Fczctcice qu'il Imt donne , et de la peifecdoa de son organisation pti* mitivp. 11 apperçoit distinctement, dam plcsieun circonstances, Faction à laquelle il est goûtais de la petf de certains objtu quï 1 cnvisopucpt, et les c^eq qu’il Cn éprouva^ ü voit &Ornmii»tiJ pÇut de IQR côtd réagir, sufrÿu^i et les chqngevBuq qu’il est en ctat de ja.ur faire sqbir.t Enfin , pat l'-usajc de çertsim ipitimnq»r Je sut de scs tiaw'ix et dp tça'décQüvcftch il se ttoqvo-ipanfpDrié jtbnsun nouvel infini· Le té- lucaptthit pïAqve que ce monde, vaste à Ses yi'iLïi
* cl tenu les objets qu'il reufenus, sont À peiné imc en ^omparaiaun de l'uni vert. Le mictosççpç lui découvre un autre monde, qu aütré système dt chûtes que Leur petitesse dérobait 4 l'obi^tv^riondc les sus, Pjévepu jusqu'à ce point,, U obsEiye ' quittons cm objets si tarie« agissent ^ant «mie lef qnssur Iqt autres, qu'ils prnduiicnt céitairtes dràïatipM,. ceruios iclpn^emens d’où résultent de uoovcUc» combinaisons ; que le monde dans son errsemlplc et dans chacune dc *c> parti« sut laquelle nous pnur wrwpow«dhMctrüon. de trot cens, cil dans V«
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rii.ijili.il li.iH
AO/ YORK PUBLIC LIBFLARÏ
( *9* 1
Ojcitlaticrl continuelle, et que no« ptíftjts non»tp dqui leurmbion» pii pendant la durée d tanç seule minute. 11 nous CM impossible de savoir ce qu'était le monde à *1 naissance; niais nous jiyool uèï-çer- lapement qu’il différé beaucoup aujourd'hui de cp qu’il était dm» le» premien figes , puisquç nom ip ÿpyoni put ipujout* éprouver quelque changement. Chaque! nouvelle combinaison pst uoç nquveUc création t en effet, quelque chote est produit qui.u'cxi»-, tait pu ; quelque chose est détruit qui existait ¿upa- rjvini. Noua concevons j-jaqu'à un certain point le» cause» de cq» altérations et de cei çhan^fmqn* i d..uj lenions et nous sommfs sûrs qu'Js »ont Qccasjoqpé> tu partie par nous-mêmes, et que 1 bçip.tjie n'çyt pat un üjgcoi rie peu d'importance dm* funiverj.
C‘C« cette coEiiinitelle succession dç changemens, ou res nous elles combinaisons qui O;i.t lieu daps l'umycri < q u,c nous désignons par la (rfatiaji mond^ dans son état présent, et 1<1 COnifuatjOti dp luniver* danl l-4 forme qu'il doit prendre pap suite. Nous su ont donc avec t crticude q’t^ l'hompic est yn minitLe ou un agent de Rieu, eippjayq par luipour conserver I ordre dans Cft paivc/t, f t^ijuej ie trouve confiée pour ce dessus, une tfiMpf sqçipip ,df poqvoit y donc il use tantôt bien, ifmûr m^l, ijiai/ dont Ut limites sont jôécs yu ccllçs de si Urçe, df sou cnttndeffltnp ou de ses coiinj|»jancej relative^ tCerjt fi remploi de cette forte et de* autres pouvûi^ de la nature qui lui sent »umip pour le inçrne objet. Après avoir pousse nos découverte» jusquçs-ià, no.yi Voyons sans peine que l'Roanne n’e^î pw le icuimjpi»- Vf ou le Sflul aj^ni d^h.divtqi^; j4£ if*
. N ·
Gü gk
. , ( 1961 .
Coûibilimitejij qui résilient du plus gtünd emploi de
■cl moyens et de son pouvnrr.se «rouvenl dans desprûporrionr
infiniment p'e tirer reiativen.ent aux aune'i
combinaisons dont l’uni ver; est le théâtre; rosir que
tous ici animaux luiserveut de collaborateurs, charnu
dans si propre iphere : et nùui idrnmes bientôt coti-
Vainrua que Je plus petit ver , le plu» petit Émette
remplit sam peine certains objets que l’emploi lt
plus actif de toutes no» facultés ne pourrait jamais
atteindre.
Nous découvrons aussi que ce n'eit pas seulement
le régné animal qui se trouve chargé ^exécuter les
Ordres de Dieu, mais que chaque partie de la matière
inanimée, en un agent dç h pature.égilemçm destiné
1 remplir son rôle dans Fa ce cnn plissement des desseins
du Créateur qui lui a confié certains pouvoirs
distincts, ordonnés suivant certaines loi» particulières!
enfin, que l'en tenable de ces agent, tra vailia ta t à h
fois, chacun suivant sa destination, est évidemment
ce qui conserve luniveh, autant du moins que doui
pouvons Fo b Server dans son état présent.
Si dont no ur venons Anûul ccnsi dérer n □□s-mi mes,
comme les ministres ou les serviteur» de Dieu , employé
« par lut pour l'exécution de ses volontés et la
conservation de Fûts! vers dans l'ordre établi ; il est
convenable que noui étudiions attentive ment le rôle
dont il nous a chargés. Notre devoir consiste à le
remplirfj hou» sommet assuré» que par-là nous nous
rendons agréables à Dieu , et que c'est le genre d'adoràti
on qu’il exige de nom-que la négligence eà
faccoüiipliasement imparfait de ce devoir lui est dé*
(ügréibls , rpe ccrt-là par ¿onséquent qu’est le vÎ-
Ol *fir-«il htttn
NEW YORK PUSUC LIBRARY
( >07 } .
titable ctime; et dirigeant une attentioapluE particulière sur le pouvoir qu'il nom confie, sur’le» fa* cuhéi dont il nous a dooes, sur les lois auxquelles il nomiotimet, sur le plaisir ou la douleur, c'est- à-dire sur les récompenses et les punitions que poui recevons, à raison des diffère ns actes auxquels nous nous sommes livrés : toutes les parties de ce rôle dont l’hcirntne est ipécialemenr chargé par le Créateur le tnqntreïQPt à PO as dan» un degré rçroai- quïblc d’exactttiidç ex de précision.
; *· 2 ‘ ’ j'il . : 1 .
Du riJs ÿtte Dieu cottjie. i .fkomme dans le monde , ou du culte jfu’il exige de Îhomuft.
. ■ r > i ■ ■
Ce sujet eit tréi*vaste ; il embrasse les différées devoirs de 1'lwniiDt pendant ta vie, et les changement que nous devons apporter dan« nptre conduite, Suivant Les .diverse! circoiistancci où nous nous trouvons. Pan» l’eut ^imperfection de nos faenté» nous fce devons pas nous attendre à pouvoir reconnaître et retracer tous cet devoirs dans toute leur étendue. Les plus ¡mpoiuns sont peut-ëtrelea plus difficile! à bien concevoir; et il est heureux pour. L'homme que l'auteur de la nature ne i'eü soit pzt rapporté à la lenteur de nos observations, à i'incertilude de nos rai; orme mena, pettr nous déterminer A les aceom* plir. L'enfant s’attache à la ,tna,mmelJe de sa nourrice ; (pus les s ni tu aux trouvent la nourriture qui leur convient La circiilatiao du sang , la respiration, toutes Les fonctions naturelles, ions Les mouvement involontaires du corps sont des actes q^epicu exige corniaud km eut de nous , et qui sont absoljjuiçu t ‘ N 3
Coi -g le
Uiiqinal irzm
NEW ÎÛHK PUBLIC UBRARf
possible d'expliquir 'óu'dé conttvoir ç heureux
tt pair U raisôftpe^ënt ; tih petit rtômbre dés poihti
l'es plui ¿entibie* de Üoî devôlis .' èf si ficus pottvûuj
le* déiertdoer d’une mlhkrÈsÜri's fai sÉnfèl Nous
in deviendrons fins ddttlé H'âifriirfi! plÜi ftéuréuit
dans Ée inôndV, et d'àutàhi plus dïgiiàkiied à l ahiitiir
de nt>tfe éxhtence.Eri ii 11 é rYcfa H t tjuë lés HcéiFiâtriéà’
vedlcS découvertes, soyons parfaitement certains quç
Diedtiûus demandera co triple rfttttetaénidè FtiiigV
convenable dè* facultés que tidps î+bni' reçue* de
lui, , <
Noum hdus TidúVotis 4&ùc pHcds du fflifitù dB à&
riïonttb iihthéúse , éñvirütrpSd dé cetté rauhitüdê
d’objets dofif chacun à ëîë revítú pàr Taúteúrdé Eá
nátuts, d'un pouvoir Suffisant póul· prodtíír· cériaitít
effets dans cçrtàinti circunstantes diférminèei. H est
évident qúfc 1* Ctéatfeur e'tf dohôàüt'cês diflereñí1
pouvoirs à la matière, avait i'inttritioti qu'ils füssèdé .
oKçreés,et que tes effets fussent produits toutes tes'
fois qdé c^s circonstances auraient lieu, Pafffii la'
jnuhîtude d'objets qui ncius entourent, nous déloït*
vrdnà.ulïé infinie variété d'inühiux qui^ mitre U>
pouvoirs communs à tout le testé dé ¡a'n&tur^ p
jouissent de nos scirf et (le "nbs facultés , daru'diffê-'
rens dégrës d ç perfection, dépuis Vantter emploi dti1
raisonnement, jusqu'à la sensation la plus simple"*'
e't nous voyons ceé if tés descendre et se rabâbrter'
graductlêrtiirit jusqu'à pouvoir à peine ciré cHikin- 1
gdét dé h ttistiete iflaqjrnéei Tt»us ces ammsut pr-
.■ . ■ ■
Go< glc PUBLIC LIERARY
ί ·99 I .
rameni *fftctt3 ¿e' p>HtODii. ÍE et eapebîea
d’at quérir, certaine* cunnamanee» pïf Γ cap crie pce . et l’ûbaeTYàheh. H e*t denc ¿rident que l'amant: de . la nitnic a Vowld qu'ih fallut déte^iriqc» à a$ir pu leur» patries», çt que ce* patrian* luttent gouver* liées, efert-à-dire eicité« pu retenue* par Upr cipe, ruocc-e: leur raüûww wrwit.Dicu du a ru, aux anjo^ua rs pouvoir mïce .¿teiadti *ur la rp atine ioapu>¿e; etlqi d'employer ¿ea.fôiçfi de Celte mylipiq Je leur B3»5< et il’aedorti pirita rpept ale Lturt vupH· I| dpunp nu Ctrîii rn fri u voit nu JWP4 les uiu *p< 1« aj^trp», lequel te tiourP íoudé aufltur for^^^ctpripcipa- Icmetit eUr leut* couAripMucc* d»nt IJrrd'cn /xhp Fti»agb, il P*t Jqbç entúfe ¿viifüut qri'H CuXtrif ,dau* leí plant de h diviritf, que loua cea peuvent; fi^sç^t exercés, par k> ditférOtpanirçaoKi de la mquiere datai ’ Je* dirige trient le«»»- pHiftcqa 1 .gcitv^jxiéç* elle»* ni rue* pac leup .cous^itiaacci ci lcuçpqpéùquce ; qufeict arimauîi iQotfaiii pputagir, pou^féf pgf Leur» pwiop*, et cenEcw*. fMi tevF4 çcm(1311^11 (« .ç et que c’ew par Αa«ria, &é Dirait, tLe toute U uatuie gaii- rice et inani«rtc ,^9c l'uriver» κ maintient dar» ton état actuel* autant du moid* qu'il noua et» petmU d'en juger. , ; . . ,
Dan*.le régné animal, l Uanipu distingue ta propre et pete ! comme donùdapt sur tout le reare·. Au pre- micr cuup'd'cCiljri'pcïiK que l'auteur de* chç*e* liii 1 donné l'autorité H pli» sbiolue , nnrt-lculetnedt iur toute lï noticie inanimée, mari aifori tur tou* liei autres animaux» que chaque chose a tic faite pour tou uugd t tt ccrtritierteot la t truc ture de te* mains, 10Δ .altitude dtbrie, et »ur~tout *c* organe»prùprô , «4
Go< igle
Qi-ÿÎ>ril huir hO/ÏQRK PURLIC LIBFL
à observer, à rippefter, àcortj parer, àniionnrr, semblent établir Eoanikiterh'cnt s*supétioriteaur loi» ies-feres de h ttéiiion et favoriser l'idéepréscitnp^ ttieiisç qu'il se fait dp tai-raêsia. Mail 11 f’apperçait bien vite ; ^Vcc un peu ti’attéutinn, que son ppuvtuï srxr les chcWrt est exftinktiient limité ¿bU» rét^iQ- tucFdë set Moyens et-de-sc» Iwnicnv; ■ju'à-'peme t’étïndiil· ab^deik'1 de quelque gtatuier ttrangement qu^ilr pCTtt faire shbltà Hi<ifatiwef ipiuimée, pour ¡'icïott^mrHirt à ses héïoinSvtt 4t t‘¿ducat ÎStrdtnBt»- trcytrede éditai ris sthwimc; iÎetUpi^ie il· via et h*·' fbrt*aJp»rit4’acetittipljrteiééiià de««vues ; qub Ics'gtatid»‘travaux déTüBvren rêialuns dw kaceH pfis0iëf*iéÿ-cl· ibyimitjtietf t les effet* de lâchai««»'* déÜdufeté.du mouvcMent, du mélange deicorpsc, et libêwriltitude d'autre*‘pouvoirs de1 la nsiqr* ,'vont todfbtfrtdeiïr'Étain »answdtrtpartcîpatkii^Oinai&tiie inotCe inst^ chaque partie du grand tout retnpli#- jant là lïiht qlirliii' est pre*c<l<c , chaque animal et anîrriilcrik e^ëedtant-fidekinetit sotï dirent *; enfin, que ri oire ignora ri ce1 dé cek 'jîijiWWh eidti' wpér*- fions1 qni-léur sfJnt prbpiêi', «Bt fréquemment. Ha notre destruction, i i - , ■ ,i*r i;j
Si donc l’iioinrai:, conjointement avec: kl ; a litres arrima.u», fût deitirtÎ’piiri-^utiôift’dt! h riatiire ù jtJuer loi} ëéfkdÈiH la créa^bA ët ^aril la tonieritati on.dfe l'tmivrrh s’il a reçu de* paànOFfi-Ou desappetits qui le déÜtMilUtftit à agir, et lt( faculté d’soqrtéria dcs lumières, do l'expêntu« pour régler ses peinions: il est évident que notre devoir envers DieU, 'tni' le cuire qu il exige de noui, «t de donnée l'attentiofi h plus sériepte à ao»cb*'HBCbit deletcuLpaiet md>
Got>gie.
NEW VOH.IC PlJRl IC LIBRARÎ
■ ■ jt V
«sie.arec notre espérienee :er no« Imuicrc* , afin
: d’«¿enter ce que nous suggéucr^ cette coitiparsiftpm
Si noua iûnnici mtirréi de noire «vis lettre , noo* le
(otnisef'aqeii que nos différentorgane» étant propre*
i faction, il* mou» ont été dcmrtàs par fauteur de ta
nature pout-agii; que no» deûrt et sot appétit» nous
ont été donné* pour non» porter à faction, et non*
’ en moinrtP l’objet ; que naV iaeultéi observatrices,
que: notre mé mu ire notre naait ont pour but de
août faite, atrçuérirdcft tannieJc* et de IcKpiripnce;
et queces dernierei *cni -de Minées^ par ¡.e Gréneur,
: ii emiser, réprimer^ ou guider, suivant-üdc nouvelle
direct ion , noir pue lirm» «fût» appétit». Nous somme!
dope encore assuré» que-1 revailler uyec éonibanoe
joüi fétspN'e id'une raison éclairée et cultivée , - est
ftmploi que l'homme doit remplir dans le monde,
le Culte que Dieu Ciige de lui. u . .‘
¡-'homme, agi mut ^nécessairement avec plm cUi
môips.d-’éüpTgie^par feBetidt.ces principe» d'aettan
et du régulateur qui le* gouverne „fapperçoit bit·*-
lot que ie premier objet ves lequel Dieu dirigeTeinpioi
denesifaculté*. est la conservation de cette exil·
tenue qu'il lui donne ; que le »¿coud étant sou bouhcunct
son, bien-ct»c, c'est eu se procurant tout ce
guipent y Cùatiibqer qu’il Jerurplit. Or,, avexuii
pin d'attention r il voit. facilement qncct.it coud
ebjet embrasse auui le bonheur.et le bi<U'êrre de
totte le régné animal, autant dn«*nini qu’a ma unr de r
¿très qur le comptaient, ne nous arrête diru q.uqlqqt
pour®utie.importaute, ou me vjent nou! inconnnoder
SDUt-mêtooe». Tou* les homme * ¡tiennent delà -nature
le désir d’augmenter k hierg être de cou* lé* autre»
Ûppnal 'ran-
HEW YORK PUBLIC LIBRARY
: ieît nriiWiBt dovieiltplttssemrht* ttamnoi wppoftKvcc cctiï qui dépendent de noua. Atteinte "iJtWtiQUS Je* couuaîieODi davintigiüetqtjt. »du» la* trouvons propre} i flOBldêvferô rôles, n«ire rntétl· potu leur b^nhem augmente égalamcaL II diminut ta proportion du peu de fioul]niUé.que nova ivotis <rtc «mi et cesse tont-à-fait quand ih Dont icrriftea· ire 11 si eut inconnu*. Mirt dm* authtTcai^ teitrri- ÿsetn de L'e* ¡«tente d’rw arrimai vir^M n en nui laine , imemibki un hd biês"8tts ’tt.iiir ion bonheur; i . moins qUe l’eipétiénc* tic tiens ett aitfiit cumiaîite lé» qüdiléi nia ¡faim ntt fe, cuqucuoirc ignorance ion naturel cl de rei dupondunt rue nam tienne ■en eflroi sur mn compte." ’ ’■ '
Nous Iromioar titein u« nctnht/ir iùurrt dttitinhesi .et de »fisfaction dam ia prospérité de la montre in animée, Nous nous plrirotu à voiidH tcmUiiïet- itUeri de* jardins bien tenu» , de belles perspectif?) i iléus voudrions porter fabtindinie, l’ordre et L’hit' -ttrônié dan· toHt Pain vers* et si Dont üdai'éciitODj ■ quelquefois dé h route qui ccucrôr i ce but iï- torrbie, et roat notre ignorance ti bdtio'faibles _ leulet qui en sont bfiurt. .A
mesure que notre puissante diction et w> coirnm su tuer touchant l'univett ctfasloii qtii h jonvemtrrt, viennes là iugffitnlei, ce pertchànt ni* furet, qui dempirait abmiuOElcttt étranger, augincot^ dans la tut™ proportion s e» nous devesom plu ^propim à exécuter nos des tri et k dette In généré ■.cfü notre existence: Ainsi , te Dieu'de k naturel Mgejnadt ordonné -que Hrcrnme et tetu tes antre* itmc df U crtitioa iniviiient ia rtnn* qu’ri i«»
GoOSfe new «JHiiPtiB : i. niîARr
t { uo3 J
nefc, rempli¿sent ici vuil en croyatn ne pôurüivre
qui le· Îeuri propres. ' '
otte d'ictioET, pour être fiieei d'é manière Ì nê plui
ioüi éctiipp'cr. Que rotmç clans cé lieelé riç lumière·
?ii tic gcârtf Humain a déjà Tilt lit ii grandi par, il
!>E iaicri peti dé ¿O tirions taricti qui ibient encore
kdniviybtiè etpeiitHnt qu'i meidre qiie lip, Facili tèi
□rfc'evodi có drìòÀihncei¿vie unt ciarli Ihujouri
‘roiiùhie ; ^ut 4é udii ve àu* rriohdeì ¿’idée» i'oiihciit
Scu^èrit deVan: acuì „ et qbe naui boni prokroht
pai ubi décbuvertes, pliìlitlirt rnoyèàj , aupràVant
intonùti», de consenOr dotte vie dadi ìej
girili qui la Use (licerti, et de nbtr> pibcdrèl· daijottisbriéìh
qiie nuiii h'surioni p»s gcOté'cj «ni celi.
Sani détoiivroui '¿gaiemeiH, avèc pìùj ou tboFni
Sividéntie^ dìfFèrens àrnie* nlo^eni de r empiii ceJ
4tiC la toltition d’unc qucsiton quiFrdnrjne , iuumiié
à notre exinien, dépen'd de W pèrféciion dei organcÌ
ftniftifo qûl lu! soni applicatici ; et dé CeHt de doiré
ofllend'tmédt"; ftit ratifttfi 'de h nature batìt s
Go< gle
I
donné h faculté trés-étendue de 1« pirfacLioutin également par l'exercice, par l’attenrioü, par l'm: terveulion de certains iaitrutnens ou machinerdoai nous avons déjà cité deux exemples, le micrcicûpq et le télescope. C'est donc le devoir de l'homme c'est donc la partie la pim Importante du culte qui Dieu exige de lui t de porter tes facultés , qui it trouvent lïéel immédiatement avec le dessein jênt rai et le plan particulier de ta yie, jusqu'au deisic degré de perfection.
Nous a vont observé que l'homme est néceuaire pent déterminé à agir» et qu'il ait dirigé daüt L'ac tion par se» pâmons et scs appétits; que Cd pfl iionj et ce» appétits doivent nécessairement ifl gouvernes, c’estàdirt excites ou retenus par >< lumières et ion expérience. Il est évident que quoiqa cet ordre de choses soit tout ce qu’il faut potn. conservation de l'univers dam son état actuel, u pendant l'homme n’a aucun mérite' aux yeux d Créateur, quand il «e borne i remplir cr; rôle, pin qu'il le fait nécessairement. Nous ne recevons dot point de récompense puar cela; et nom n'éprouvoi ni plaisir ni pcinç à remplir la tache journalière laquelle nous sommes habitués, à moins que Mi mployîotij certains efforts» ou quelques moyt! peu communs, d’où résultent des effet» extractif na.irei ; .et de cette dprniere sorte nous nous pii curons du plaisir ou de la peine, en proportion é. »utcés que riou^ obtenons, ou des désastres qui ooi . traversent. Nous n’ftvoni aucun motif d'employer d· ffforti ou de Jcuter des moyens particulier! poi fgtitfidre nos desin t à moins que nous ne voyioi
Gôi tgle
( soS ) ;
rtínlitr dej »vijiugcr dcccr cffqns et deCCI moyens- Si nous avons bien vu, notre objet ter* rempli ; c'eit- li notre récompense i si août avons mal vu, noui icrpnj trompés dans notre espoir; c'est-là notre punition, laquelle est toujours exactement proportion^ née 1 l'importance de l’objet de nos pcurruitct.Nous voyous nécessairement bien du mi! duque objet, à raison de ce que Lnüi organes lOtit plus ata mcini pTopns i ion observation, et nos facultés ration^ selles plut du moins parfaite·. Nous honorons donc b Divinité, et nous eo recevons la récompense; OU ¥ouj péchons contre elle, et nom eu sommes punis, dam le rapport exact et direct de la perfection de nus argues et de noire raison', relativement aun différentes situations dan* lesquelles nom en faisons usage, H tu donc dç notre devoir envers Dieu de dpui appliquer avec h plus grande diligence à corriger les erreurs de ces facultés, à leur donner plu* d'nactitude , plus de pénétration , plus de line»?· Il n'y a rien par conséquent qui procure aux hommes de ii grandes réccrtiptütti de la part du Créateur, <¡u'un degré considérable de perfection dans les facultés qu'ils en unt reçut : ils éprouvent une Joie et cae satisfaction dam leur cteur, à chaque nouvelle découverte qu'ils ont faite ■, et le reste du genre Lu mais· les regarde comme des êtres supérieurs qui fut le droit de le gouverner et de diriger toutes set itrions particulière*.
Palique la juttttse et la sagacité de DOS organes sensitifs et de notre raison , relativement a no* tra- •atü,sontncccmiremeDtutiJei, en ce qu'elks tendent iperfectionner leurs produits ; c’en ¿videramène □□
1
I
Go ÿle
( 4ü6 )
devoir, c'est .un culte exigé de nous par Dieu lui' mime, de chercher à rendre les Organes qu'il nous ] donnéi plus propres à l'exécution de ces tiivsui Ea légèreté, la dextérité de.nos rniin.'r nous y di' viennent aussi avantageuses que la perspicacité ôi la vue , ou la profondeur du jugement; et la perfee lion à laquelle nous arrivons, touchant l'emploi Je
une* et des autres, est récompensé de la même nr ni ere. * i
En dernier lieu, pour le perfectionnement desû 1 cultes que nous ip citons en usiçe t l’aulcur de li ' nature exige pu exercice tonveushJc de ce· fatultt! ‘ c'est-à-dire beaucoup d'assiduité et d'attention. C'tu ^aidà que ncit|i remplissons la tâche qui nom il, imposée pour la conservation de l'univers. A riiu* djt notre industrie, ou, en d'autres ternies, à raison ■ ■ ■ r ■ ■·. :M. ■..'■.■■.>■ J ■ ' r
de ce.que noip remplissons plus ou moips exacte ment cette tâche, nous contribuons aussi plus «u ffioini à dotre propre bonheur , et au bonheur do inonde en général, - ■
C’est par l'emploi bien entendu de nos facnhfc dans les travaux particuliers , que les arts fleuri sitôt, que l'espece humaine et 1 univers eu recueillant lé* fiuits. Or, ce meilleur emploi dépend de ne s h’ jnicres, et de notre expérience, tehliverçent à tr> pouvoirs de la nature * à crs lois dont nous tommci pour ainsi dire environnés de toutes parts et qui se trouvent liées avec l'objet de nos travaux : car k· arts ne-sont eux-mêmes qu'un produit de ces l®is. J - — r ·· f .- . i . . er |i i ■ « 1 1·· ' ■* I : I ‘ iT *w
dirigées par nous sur quelque plan nouveau. ; et nous obtenons des succès, ou nous échouons ckac-i nos entripjisci , suivant no* Jiiarejel ou nûiK
f
Orinai toni a NEW YORK PUBLIC LIBRARY
<1
Gougle
( . ignorait» à cil égard. C’en dmu le ptemier devoir de rhcroMd, c'en donc Ji partie il plue eiientitlle du cnl:e que Dieu lui demande, de bien étudier cet lois par Je cote qui les tend applicable* i no* occu- paLippi^de peser leur certitude, de connaître lent* limite! , de ne leur accorder que U dégié de cou- tance qu'ellei méritent par le geme du p eqve* qui les accompagnent. -
Lu force! de U nature et lu loi* qui Ici uticit* Heur dam certaine* borne*,pftrJuntni Ui pht^omtvi de l'cpliqnc , de la mécanique, de l'aUraCtion dc| pu * t ci, de l'électricité, de L'otg>û>»ation de* rorp* , ki règles du taiicnberacnt ti une Haukùudc d'autre* fort Cl. fl d'autre* loi* qui ripfimeDt évidemment 1^ volonté de Dieu* Cett par elle* que l’homme , cou* joi rue ment avec tonte h nature, est gouverné, di* rigé, contenu i nous ne pou von* faire un p»t qu'en tduforraité de ces loi* toute* puitputts. Chacun de* art* amqueli l'homme te livte T ut fondé lur ta cou- tNiunce d'un *y sterne particulier de CM loi· pby-. iiqtiei qu\ t'y rapport rut. Sanvuiït certaine contrais* tance de ce système de loir, 1 ariiite ne peut pratiquer cet irt- Plu* le* CDnnai^miçc* t'étendent, el plut il devient un bon art rite. La pratique univers telle de tou* le* art* que l’tpmniy peut imaginer t implique nécosaircment h ton naîtra ace univcneHe de toute* Iri loi· de la nature que l'ho Ht me peut découvrit* .
La coonaiuaQce des loi* de li* nature est déjà Tort étendue , ot lu art* qui te pratiquent sont ei- trémemtDt nptnbteua , relativentent à no* moyens. Aucun hcpmu n’en certain*mont tu état de ici
Go -gle
f «S J
bien Entendre ou de les tous pratiquer ; tcpendrot
ili tout encore damna état d'imperfection ¡sensible.
Heureusement t l'autent de la palme nom s dptiés
de talcns divers, appropriés à l acquiaition de diffé*
rens genres de connaissance, et à la pratique de
différé us arts. Il a sagement ordonné que les hommes
ne pourraient bien remplît leur devoir relativement
à II création et à la conservation de 1a petite partie
Île l’univeri qui leur est Confiée , qu'en divisant lent»
travaux.et te Livrant chacun à l'art vêts lequel rappellent
tel talent. Il est donc du devoir de chaque
homme d'étudier quels sont tes talent particuliers,
quelles tout 1«* sciences que ses talent lui rendent
plu» propres, quel· sont les ntl pour la pratique
desquels il a le·.·plus de disposition ; enfin, de te·
chercher ce qu’il lui sera Je plus utile de faire, es
qui remplira le inicuv le grand but de son existence,
■ afin de se livrer principalement à ces objets ; de
sorte que les sciences cl les art» se partageant ainsi
parmi les hommes, le genre humain puisse ltÿ
porter tous au plus haut dégré de perfection.
11 parait évident que h distribution des travaux,
réglée d'après les dispciitions de chacun de' nous,
cl secondée par dkï recherebe» exacte» et sagaces,
est U nipyen le plus propre à la conservation de la
viqhpmïiiie , à l'accroissement du bonheur de
noue etpeçe.ii U découverte d'un nombre infini
{Vautres source» de bonheur et de jouissances,
| la conservation dt l'unîvers iutrmÉme , dam
rafle et la prospérité. A mesure que notre pmivoir
augmente avec nos lumières «t le perfectionue*
ment de dos arts, nous rendons l'uni vers plus depeu-
L'iuit- Go >gie
. i !
dant de nous s nom iïovs garantissons des qualités
nyhibki de» asriirowx çt'de estait·* êtres des deux
au Ve 9 rtgtitl\ nous août tenons en g^riç c(j>nuYo> t
et p« cela meme noms perdons, route crainte ;à leur
tjjar.d : nous décquvtotit leurs qualités Utiles, avec lu
manie te de les employer · par degrés A:nopa prenant
intését à leur consÿrvaiioq, à-leur prospérité v à
; bonheur, à raiaovdç-leur utilité même ;tt de]a s0fte
nous segmentons le, bonhe^y et le bit# vitre de L'jUnivers.
Telles sont évidemment les lois é^rnelle^. d·
h naturç. ·...,.> _ ■ ■ . _l;1 .iî? L;,
.. .,. . La suit* au nu mira prucjuiin^ ,t
HISTOIRE N: A T U R Ë L I E. · «
Eôffl^ejj.^àjsifMr fausta tyifaiu tn 178^ fi «7*S f
. Hiitqir* naturelle d'uni pfl_rit4.de cfs iWjtfAgny, JwftculitTtfHKni
du tiitìifinr.de fiaïtge^ Bagnarci, Çauttw
t i 6ewyÿnjc, avtç. dtt <d ria xjügy.dpiùtjiati pa rf MAJÇ pwi
. fjisuMQT , ingiwvtrgte£Tiifalifi. Un Ì&-S°. dt
410 pt/iv· A Patìììì efat.LsfiL9iti, liltrtirt, r^-Ja^r-
Jfarlt9> prit ctlij ¿rux<l«rv, 4n E., ..v . i J -
- ■ ■ ' ii·' - tw; ■ 1 . ;
ÌiCOSS ikttÀlT·
·. ■ ,
N. . ' .,v ' . , . A . .,
oui pous attacherons encore dans ce second
extrait aux observations gërpjrales- Elles intéressent
un/plus grand nombre de lecteurs, et elles occupent
une grande partie de l'ouvrage du cir* P su u mot.
r -î - | J ‘ ' |
Froducftinr. — Lu flancs dus montagnes, quand ils
rwxxx. O
nmpr-il frnfH
FifW YORK PURI 1C LIRF.ÂFIY
r
■ <(«·)
rte'ront pis trttp escarpés t wat tapissés de quelque cheraip» ijnï -prodüîieni de Tonje , du seigle el du b’ed finir ; mais plus encore des prairies tüiqouu verdoyant« , parce que 1er prcfpriét'irfrî^nt Itfphl gland »dinde les tenir .fraîches à ¡’aide d'arrdi emitu fréquent et bien cotÉndwj.Quand Un rétdiui vigut ,etians rapport quelconque ; n'est poiiiïrtwp escarpé î^qtloique souvint ce de soit qu'uu fotnüi il: * Tflrth'et1, On y pratique uuc' pratrld , en y krpportfat du giiD»..*., Mail ce· praire) élevée» , IbrsqùMlti onr-ptir'dft fcadt, Sfrnt'tUjdtIes à un accident qui les détruit souvent. Cell arrive lorsqu'on a .esiuyt pentfaâc'qijélqù?! jours ‘Se'r'ptiïîlJj 'cHTufëf qui fin* «nuqn^dpj le* «rfc*. Çei^raMç ry^esejn» ,1a piaille s'y accumule, parce qu'elle te trouve arrêtée pal qurlqTobstMde. Né ppbviiit »’rkoultr, elle «OütÀE ^pMii ï petit la ma*sc-de.getdn' son) l^quêlle elle J, ’tM «tende t elle .Crève''te1 giîflo'd^n» l'endroit ci îFfah le teoin* de réfitiandé 4 et il ï’éwulc·percdtc r up tare un torrent qili souvent est tués-d dit nie it ur,
■
et q ai en petit rout ’ceqai lut1 fait obstacle» (
— Au-desiui do c«prairie»ou voit quelque» boit de hêtre», avec quelques chênes. La partie la plut haute des btriî élevés est tou'tecr/mauvaii lapins , *ppelles dam le pays dvittte, corruption évidentedu - htifl% 'Oh trouvé iusii dés'pim.L'àuteiiTriy '-*1 peint-vu de méiésê- C est à*ped*près à ,34io toitci
■
de hautrut au-dessus de», vallées que sé rrotrverlt ici lapin», Aü d et s vs de ne roat plut' que dès TbdbA*- sfron, rosages i de» graminées trés-rudes ; de l’ë telle,
k 'wilù idita ; du.Fijriad'csUT·, kv» urit; de la d? phné et »utrci^pLatei propre» à cçr mvni-gueij te» ruchers
Güi >gle
ItfWYOUK Pi. CL IC LIBRARY
4 (ntt) .
îoat couvert* de saxifrage*, sur-tout du cotylédon. Les montagnes qui ne produisent point de bois sont de» pacagea pour dei chevaux, des mulets, des bëLcs à corne, mais surtout des chevteâ , et beaucoup de moutons. 1
k
, dtiimrtKX, Les ours se tiennent aux environs *Jes neiges permanentes. Les Hdrdl ou chamois sont toujours sur les hauteurs, et souvent dans les neiges -où ils se rafraîchissent. On ne voit des lynk que sur les hauteurs désertes et presque arides';1 mais·'à pariée de quelques bois. Les loups y exciteht ii vigilance coolimiclle dcichiens et des pasteurs. La mûr motte, si, commune dans les'Alpes, est inconnue dans Je* Pyrénées; mais cci'dernicres monts gués voient dans .leurs régions glacées le* plus étevifes ttdn pins dif- licLk accès, l'hermine qui ne se trcuii'le pisordina:- renient dans le! 'Alpes. On ne sait dé quoi ellt-sc nourrit, la difficulté de parvenir à *éï re pair Cl· fait qu'on ne la chaise point , et que se* mterun Mut inconnues. ‘ c
I * 1 ■
Dès que l'cnn 1 pénétré dam les tadntagnes moyennes, on ne voit ptirr d'oiseaux , Saiif quelques jké- ,langes. Les hïfdbdelles, le* moineaux, les iitints, lcï.chardennerets, etc. sodt in connût s- Les seul* ha- bip·* dei air* tout les aigles, Ici buses et le· tb<u- rat,"ou cotbeiux à hee et piedscithna.' Le* siglej y 4ont chassé* Ü riretuctrt qu'il* craignent peu k* hqm- meS- Le juinét tyfHJ, une charogneen avait attiré dix dam l'a m phi thé Lire de Gayarnie, qui, lor4 qu’on rapprochait un. peu trop, vvyinieni en lavant *t> ne-' traçant dû bec. OmM'voit d'oissr· iqüatique qitufc ' i O 3 ,
Go igle
Öf-QiMl hi.tr
■ MHJj' YQRK PURIJC HBRfiRY
» * 1
■ ■ ' , , ’ X < <If > ’
pêcheurt solitaire, d’un plumage gris-brun * moucheté de blanc, comme un petit tatiscnuet, auquel il ressemble pour la groa«eur«tle bec. Sa queue cm courte j son attitude fiere ; ton tri, un roulement comme celui du roitelet dont il a k port.
Sur ks replats et les sommets des montagnci oô trouvent des végétaux , on chasse k faisan dtj Pyrénées et une espece particulière de perdrix grise - i col blanc.
. ” ■*· ►
On peut ajouter au parallèle que nou» avons déjà établi entre k« Alpt» et le* Pyrénées, que l'aspect des première* est grand et imposant, que les pente* des montagnes sont tapissées, en général , de superbes forêts de sapin», les vallées peu serrées^ et qu'elle* munir eut par-tout une culture belle à l’oeil et digae d'admi rapon, Il n’en est pas de même dans les monts Pyrénées. Cette chaîne, trop épaisse du * rad au notd , présence dans son arrête la plu* haute uns barrière tipp reculée , et qui à raison de la dit- tance est moins m jestueuie. /
En voyant le» Alpt*, disait quelqu'un, je ne voyri* que tes Elles ; nui» ici (dan* les Pyrénées ) ce sent les merci. En effet, les P y r épée*, par la quantité de 'Toehes feuilletées et calcaires, nous présentent, an général, des qjoûtagues dégradée* , 1 demi-ruinéct par la vieillesse , cariée» pour ainsi dire par la'vétusté : elles, ont l'air de toucher à leur £n, d'étre
■ ■ -J 1 ,1 prêtes à s'écroulera et en effet il »’en écroule souvent des partie».fost coQsidèiable^-f. Les Alpes ont Fait de tenir encore à leur belle jeunesse, parce qu'elles »ont plus.fraîches ret qu’elles présentent moins d’é- boulcincni.M, £j le s sont en général plat massives,
Got tgle
j· ir -'.I ir- .
NtW ÏCRK P'JELIC UB HARY
(■>>)
plo» que le» Pyiénéci qui contiennent but-
coup de pic» pyramidaux trii-éltucé»..
»1 Lri montagne» de l'indeu monde ,odc , dit h M. Boomt , ( NtuvcHt Datriptin de» vallüt dt n fia«».,, tt du ÀlptJi tomt II, Bi 8bJ |a *u-
n périûritéiur celki du nouveau, «t Ton eit »ur Ici h Alpe» pré» de la moitié plu» élevé qu’on ne l'eit » lur le* An de» , a b» trie tion faite de b mer... Le» h montagnci de l'Amérique, comparée» à no» Alpes, w ne août que des naiua mou té» mr de grand» pîédei- u nu*- n Cependant il rit tonnant que le Chim· b or» co ■ 3i t o toile» de hauteur au-deiiui de h mer, , et que Te Mont-Blanc des Alpel en a t^So. Ce qui a trompé M- Rourrit, ie!oo notre auteur , c'clt qu’il n'a prit la hauteur du Chimbotaco, 17^8 toiiel,que de Quito, élevé au-de» iris de la mer de 1461, et celte du Mont-Blanc, toise»,-que de la vallée deCha*·
> munsy, élevée au-de»»ut de la mer de StS toiiei.
Le* miuei exploitées ou connût» dent la partie de» Pyrénéçdécrite pu le cif. Paiumot, sont de», mine* de plomb tenant argent ; une de Mikel avant le patiagt de ¡’Échelle et dm» le marbre , h veine métallique n'a iou.t au plu* qu’un demi-pouce de largeur, Le* paroi» »ont en quelque* endroit» teinte» tn.vlit léger} un ÊIou de plombagine au pied du pic du midi, au bord du lac d’Oncct ; dan* le fond de la vallée de l'Etpoane , une m»»*e de blende (mine de Zinc) de pré* de 60 pied» de large sur îso de hauteur, que Ion exploitait pour mine de fér, et que i’on a abandonnée dé* qu'eu l'a mieux, connue.
— Cinquinte-tioii maiiou», dî »potée» presque
Go gte
é TC
J3-P
toutes sur deux Èle) , forment, (e Imjutj de Bartgt. H
est aujourd'hui double de ce qu'il était il y a ta*
quinte ans. y j est accru de tout que L'on nomme
li bas Burige, Un çroupc fort petit, d'une v.iitftaîue de
maisorrs toutau plus, composaient l'anclén Cm le haut
Birége. Pour Je mettre à l'abri' des Jàvenges dit
neiges, M. de Louvois fit construire, dans la pente ds
i la moiftagrte , et tout-à-fait au-dessus du bobig, vue
ron qui Je couvrait tout entier du côté du midi,et
. I _ 1 .
i ' i L les eaux et ka bains- Le reste est abrité par un bon
de hêtres et de chênes qui couvre une partit de la
pente de la montagne. Ce bois s'élève assez. haut ,
et s'étend fort au-dcll des habitations, tint à l'est
'qu'à L Ouiit. Le Hzttan coule derrjtrt les mnlOril
du côté du nord, au pied d'un atterrissement considérable
, surmonté par de trés-hintcs montagnes fort
droites, qui ue sont point susceptible* de culture.
Elles «firent, pour toute perspective, un rideau aijJe,
' i. peine couvert de verdure, èt déchiré par-tout pat
j dci mes en dégradations, qui menacent d écraser
par leurs chûtes. On n'a pour objet de vile du côté
du midi, que la monotonie du bois dont je viens Je
<ie '¡'est , on-voit le ctd-'de-sïç qui lait Ja naissance
de Ja vallée,.au pied du Tourmalft, et qui présente1
une espece de désert sauvage , menacé et dominé:1
qui ne montre que des cimes neigé cl, des rocs culbutés,
et des flancs, non pas seulement »illonés, mais
■■■ Google NEW VQHK PUBLIC LLBRARY
i ”5 J K
déchiré J pai dei revins profonds, forme rommt une '
barriere et une clôtutc à la vallée : et «Hami· l'ep- .
tique rapproche beaucoup fous tel grandi objet« , <
l'on le trouve dan* la réalité «atre quatVe triitt* mdû-
■ tigne J, _ ~ . T<3 ■ “■ ■ - . J; ,
Le 4 juin tyflft, «ne érua mit lavangç. de neiges'fat
tout à coup pticip’îiée chut le hc d'oued pendant .
la nuit. L’eau rçgQïgçi tniigrand· qoatiiû£ç.<é lè
Butin en fut si ptodig-ialite fcrétit enflé qifii etidom-':
magea diji-iept maiiorH' à Bqtégt.I.,.· -Le ■ còlli.s du
Bu t a n, lorsqu’dé ¿ait Je plu* violent, offrait imiprc-
Ucle terrible à*la-foii et iltïgulitï,' Les tji ¿si t s qu'il
roulait produisaient en l'ebtréchoquan^ d^éciarti
perpétue b, C’étaic,-dit lecfLPjs-iiTrïotymvrÛeuve
de phosphore allumé, an milipi d'unceairécnnunte,
et qüi tonmit de furéur, - = I
L'auitur fait au sujet del chasseur! de chaiKoii qui
lêuis gravi irrnt sut les som ine ta des pitti ùne tçflciïnii
bien semée, — Celte passion pour il chine ■"
de ces anirïiiux tie peut point être es ci té* ;par '"le
luxe. Un chamois avec sa peau se vend au pins niMif
ft; net. Les traiteurs les achètent pour en faire ttiaftger*
kl &itU et J es gigots- Quatre «basse tirs ' Qui1 il rtittontta
sur Je pic du midi ; n’en tucrent qu'ün apréjtvoir
patsé quatre jours dans 1rs montsgtitî, ·
Ragni res, qui est très-peu distante dt Bstége, est
arrisi reto mm an da b k par des bus mirtéraksl C'est
me petite, mais jolie ville, ronde, propre tt bien1
arrosée. On a dérivé un bïas de l’Adour qui vient'
paisiblement entrer dans Üagtières·. Il est erwpfoyé au
service d'une papeterie et de piu-Sreinx montins .et
jl est subdivise dan) 1a ville en pluiicurî canaux ,
O 4 < ·
■ Got ijile Ur»?R3l «ran-
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. ( ti6 )
qui serventi lui procurer de la fraîcheur, et à Fe^t trewnir toujours propre. Elle ut fort bien bâtie. Elle ■ plüSitBrsbclÎei maitoqs, di corèo« extérieure ment de matbie de Camp an it dc Sartaneolia. 11 y a une protnmed*. dea café*, y# yatixba.1, etc., tifuét ep plaine tduu une valLét .trèw.uverte, au piedorien- · tal d’ une montagne salutaire, à laquelle elle .est coni tigne, et qui fournit de« eaux thermale« trèl-apén- tiyei..., Ceti À ce beaU pfélent de la nature qu'elle est redevable de ton nom. ancien. Il y i tre me-deux flonreei différente« pt beaucoup de baine, tout très- : propret, La plupart del maison» les plut voisine» de la montagne en ctjt dani lem intérieur. Elles semt idei température« très*diffêrentei les unes dpi autres, depuis Uro jntqu’à Sa degrés Oa te stri de* dot’ ni erti pour Uvei la vaittelle.
Les Romains ont connu et fréquenté cci taux.. On y a trouvé de leurs monument. Au-delsu« de la fou- îaiat qui fournir la boisson de toute la. ville on voit une Iniefiptiou qui contient le nom latin de Bagnerei, ' Agiti»* ou Virus Âqutnsü. La belle forme devictires l'a (ait rapporter au hmt Empite. On trouve quelquefois dei médaille» daoi 1« environs. .
Entre Baiége et Bigniére» est située la n>ar£rt>rs de Campati, qui a fourni tant de marbre» à Versailles „ et à Paris, aous le régné, de Louis XIV. C cst un. monticule, grosâ peu prés comme toute limasse de Montmartre , prcsqu’isoié , forméde blocs énormes^, et néanmoins couvert d'une forêt de tapini. La carriere a. été exploitée dans quelque», endroits à voie découverte. Depuis so a tu on si y travaille pini- '■— Nous vimes, dit le voyageur, le marbre à décou-
lijil
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(’«71. tert, tranché perpendiculairenjcii» du haut en bu. Li maiK CM composée de couches inclinée· de J’rit à Louent.. Il reire quelque» blocs pirallcjogram- nu tique * T à de rni* travaillé! « shn* une lit nation houiamnlt , id^éicti· encore à 1· masse par leur Ihc et par leur partie paitérieure. Notre guide- npu* dit, que l Oïl qu’On travaillait ûri ébauchait aüui tur place, et que l'on sciait euiuite par dessous' et par derrière. J'nblervai que Ton avait tranché konioDUlemeiH ■ s sus avoir eu égald auk couches inclinée*« qui »ont tellement juxtapposées en cer- lùd! endjùiu , qu'il n'y a aucun vide j et que celui qui dcvtail y être < est rempli par une petite veine nu blanche , ou verdâtre, ou rougeâtre. Il en est arrive tn grand inconvénient : c'eit que Ici colonne! ou Iti blocs, ne se trouvant point formés d’tiû seul lit de carrière, la veine qui soude les couche· n’* pu résister loog-tcmt. Ce marbre , tuposé aux injure* de l’air, i dû périr par eu foliation. C'esl ce qui eu arrivé à Trianon.
bfous aLk>m rapporter tatu la garantir une note de l'aVieur. —Il a existe à Visos (village peu éloigné, de Bartgc J urie famdle de géant de la taille de N pieds. On les nommait lit Ptosuoul, vulga riment Itt Eifiraiùm. Promut est un terme espagnol qui signifie grandshommes.I.cur taille gigantesque inspirait une répugnance à les épouser. Le dentier était It Fieux Barijuf , mort il y a CErvirotx t F ans ( en <779)1 âgé de 108 à 1 ¡o ans. Dam sajeutre¡IC ilavait & pied*. Son baptistaire existe à Lui. cojnme ceux de route sa famille. Ou foi emenait dans des endroit* séparés, que fon connaît encore. 11 est très vrai que M. Cap*
\ ' j -
Go -gle
f *18) tonet, curé de Luet. ayant fait fouiller le tombeau d'au deie*. Pr<mtûue j, on en tix~u «çc clavicule d'en·* vïjdd n> pouce* de langueur, çi un tibia de ptè* de $ picd*^ quj furent énvoyés à' M-. 4’Héronville, tin chirurgien fur prétest à celle fouille, et cpnt t'eatpu trompé sur l’espece des os, qui tantvéïi- bta^jit h u ma in j, · , ; :i . ■ .. .
. A eu observaùoh* générale* qui· intérêts ont tout l«t lecteur* , l'auteur fait suceédej de* détail* rainé* rxtegiques destiné* pouy «eux qui >'a donnent par il· ctthertment à cette partie de HiMEoire naturelle. Nom n en reçue*Ilctoji* que le* plu* iioxples,,- Le granit n'çst pas visible dan* te* Pyrénées, comme dam te* Alp^it cepeçdâptle cil. Pa*ùmnt l'a observé au environs et à l'occident du tec de Lajcougoui, ■oui la forme de tranches énormes très-haute* ,
épaisse^ de pl u*i fi* r* pi edi·, même d'une tdise, et dans une situation presque verticale. C'est ainsi que
11.
de Saussure i'-a vu dans les Alpes, aux aiguille* dt Chamdupy ■«»**« De toutes te* figures rég-Liliriea auxquelles on peut etnmparer les blocs incohéietu du granit tn place naturelle , celle du rhembe est
celle dont i]* approchent davantage ; les angle* sont communément de 75 et de tnS-dégrc*.
■ La plu» simple des roches graniioïdes se trouve à cent pas et à l'orient du bourg de Baréje. Elle a 3 ■ | pted* d'épaisseur; elle est d^bn gris de ftr peu Foncé, sans lit», ni couche*, ni tranches; toute d'une pièce, très-ptsanfe, ttès-diite , Fart compacte, et sonore jusqu’à ùn certain point, quand «Ile est réduite tu éclats. Elle résiste aux acide*, dont elle t’imbibe , ,etc. Elit rc*>ctnb]e ^u Bnaturel
Go igle
Pl.piHil hVM,
W YORK puni iC ï IEIRÂRÏ
I ’’9 ) ,
d'Égypte, dont il nous rértt beaucoup de vaie* et de ttltues antiques'. ' ’ * ” " - ,
Ce» voyages «ont terminée, i4. par J'jiiMÏys* diji; Mnif de Barige et Jet résultats1 saalytiquet ¿t celter,? 4c Siiti t-Sauveur , Cameni s, Bagnêresdo Bigarre, O ■ des El ux -Bonnes, par MM. Mon tu ut etPigw i fl4ipat uiie de script ¡ünenp’fOîe poétique deU fotti » tip dt; ■ Vantiti«, dont i’atReur est Je cit. Bourdoit^ ndàtlctin*
POESIE.
• .
' N. »> )«■« * ' Pini tÌMmucwqn’Atiiccéerii t
f£. o * .
Ävffi ime vcm»l] Lu iégete : O1 veyui lei fleurj de Gyih^e
‘ Et eelies. du sicré vatttMT ■
Oratati iit« ock)”¿vaire,
1 Voltai ti , 'ptfofde du finit.
FciltideM¿vrrKt^Niy tw'OfS, publìtt!parianitur y zvet tette epigrapht; T . . . Ut si occupali proFuimut aliquid civibus nostris, prosimus et il in, ti possimus ' olitisi. CiCEft. TuiruL Jib. I. Pius nolumes Ìn*8\, Jaisant tfìo pages,, et portrait de ["auteur,- jt>rix, iró- tké, 6 iiv. A l'aiir , de Ìimpritnerie de Di dot jiunt ; et ss Irtuve ikà Fuchs, librarti, thè dei MdiAurmr , maison de CiunL _
suiti cu saturiti extìaìt insìré baxs tl n°. fhécÉdint, TACE 1&Q. ■ -
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A-ttis [farcir ette que des Fragment de cesTaHeit dirjiéH membra polite, pre^que t >ns , il est visi t ' «
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■L'iQirdI Iran
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
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( «·«■ }
agréable» et piquans, ce serait cependant une injustice
en ver» fauteur decet excellent Recueil, de ne pas
rapporter à leur suite , de bonnes fables laturei; et i
cet égard, nous aimons à le répéter ici, que notre,
ta barrai e»\ H difficulté du cheix. Au ni on ne prétendpai
que celles qui vont suivre, ¿oient les meilleure*.
Biles ont été prises entre plusieurs autres qui
non» ont patu toutes également bonnes 0 et faites
pour plaire é de» lecteur» d’un goût*délicat et »évere.
Noua allant les désigner ici v pour le prouver
en quelque Sorte ; non que notre gaàt doive faire
réglé, mais noua oaoui nous flatter qu'elles pourront
produire iur d'autres personnes le même effet que
u*u$ atana éprouvé en le» lisant. L'dnurr et Mn émi.
Jupiter rt 1er Fmmej. Les deux fables ¿et Jnimeux.
V^jafivi. La Mort et le Vieillaéd. Le Rai et ¡'Étranger,
L'Avocat consulté. Le tfauffuge. Le Vieillard qui plante.
Les Dcuk ?4Hridwx. Le Tailleur. Le Singe qui parle. Lu
Dru« ÀigUt. Le Ferntier et son Seigneur. Le Rai et le
Fignrron. Le Réveil du Rai et ton Veitl-tù-eltûmbTt. Jv*
piler et le Savant ; et beaucoup d'autre* qui méutent
d'Étre distinguées, et qu’on ne sc rappelle pas.
lu noriwi mai Avrsts.
l pits Un siège de dia »ni,
Il vint aux Ti oyen» en pensée ,
Que ce serait chose sensée
Be randr» Heleno sux auiégeana.
ts ville disente l'afTiire
It h tonru« dans tons le» «ns :
fliifc -il fiwn - r
NFW YORK '3LIRUC LIBiRARV
{ Ml )
Ma.·»-pendant qu'elle délibtre ,
Le grand cheval entre dcd*ni-
Un ne fait pat toujours i terar
La démarche qu'il faudrait faire,
LA VEUVE ET S* ItlViJftl.
■ r *
T_J ni veuve déji sur Page
, ( Même on dit qu'elle grisonnait )
Pensait encore nu muiagt, ,
Et trcnvijt on man'bien fait, discret et lige ,
Qui de tout point lui courtuaiL.
Un périr rien la retentit : - ...
C* rien c’étaù un peu de honte , ... .
El la peur des maavais discourt. :: .■
. L· lÉTTjmr lui dit i Madame , an bout du compte
On en parlera... quinte jourt;.... ..; . ■
1’ Quinte 1... tout at> plu» huit- Miner-VOLU
1 Erdri le lendemain quelque hisLoire
fera peut-être oublier celle-ci ; .'
Il n'y faut qu'une ba?a telle. .
' Tenrx , je s ajonte*i-*îl* , ’
Qu'l! n'y faudra que l'âne que voici 1 .
Oui, madame , je k parie . ..
Qu'avez tant utiji eu d'induHiif , ,r
Cet inp et rpoi mettront ordre à ;
- ‘ Sur et propos la »ettv« te marie.« . ir .
Jii va loger élis s ton mari- - S
Le tudemaân matin tonte fa viLL*
Vient assiéger le nuptial asile
Pour y faire chauvin. ■
Jli attendaient qu'on ouviît la fenêtre
Efa* deux êpouM t loTtqu-c Fou VÛ
t
t
. ■ , ( tlt )
Un âne veru Chacun courut i lui |
Adieu la noce elle charivari ;
L'âne font ¡eui rccnp» l'i^r-mhlce^
Que I· naiure fit riche cl vu Lie l ,
Dit un penseurt le superbe animal !
Oui; maii ri c'étrit un cheval,
-Dit un vaisin, ce ierait mieux encore.
Qu’importe cheval ou fricote,
Reprit k docteur tout <um ? -
Ma foi veut u'y cjnuiijsei goutu. .
. Un âne vertl^VÎ l'a Hait jaunit cru?
D'où diable itriiril Ven a ? ■ .
fJciu?..· du paya... dt-5 âuel verte nui doute.
, Oui, duCap*Veri; mJj’ei» ai fait ¡i1 route,
S’écrie alût» en ntuii barbier, »-i
Car r»i afr^rni,l*t *iod e entier ç·1'
Ces ânci-Li nariient é Tabylone :
VtxA vflyet^lriin'cnii»* ihen vert i
Avec Je perd..
Cet anifual-ti mturrt jwnne
Comme lei feuillet à Ffciwr.
Eh mon dieu, dit ilota in vie il le-m won r ,
i.e viril i donc cet anrinal ivatidîi ?
Tenci, j’en ai rivé toute 4* unit t
C'est un sorcier, m*¥ç&i*cn, j* ?a«*j.ure , ·
Un eapril de ÀMv*>»Upll ;t rti.b- ,.
Je me »tmcni qu'cMUTÎctmc i-'Paria
Des loaiis blanches y penweua^. r. ■ ,
Eh bien ! voyes, mota^ave éi <ni4anw.es itoutUtwnt.
' Il fallait brûler les soarie , , . ·.·
Interiom, il une cotninerc-i ■ ■ ■'
Mais à Puis on a H’tilé ri'léirtere.-L·, _
Depuis tat^dé tei thaïs Prieur
? Que l'eu appelle des chartreux,
NEW TOM PUBLIC LkBRARÏ
■ I ( )
Von) *oy*a comme U» I* ■fonda i
Que le jtati dt«t Ici «mftmdi !
Du rluta ebirtreux !.. tom»iMr»nMaw«r h pis» *
Aitui jaiait «Ul troupe blàaud· t '
Elceptndml notre iut d'émeraud« :
fixait cherniu , et tou» centrai eu i aptil·
Il ne vîht e» tête i péTionMe -
Qiic qiyJqu'unTiwit peint Wjfril l
Et quand n eut èomultc li'&Bïiootit
Elle eut uw„ Dieune pardonne,
Cheiebefatilue et jwedit le* ,
San* jitûÀij éclaircir Ici fai«.
Q/arij*^il l»€n de «t e.clandre ?
U Ui *hé de le comprendre,
brille e’occu
Pcndimlc cou>* d\oe, seni»iue J
El puil au boni de la huitaine
Vmt un pendu qui le oublier.
Quant i la timide époutee ,
Ou n'eu parla pt « »¿ut jour,
El de u »errante roiée
Ou ne aoupfonu· pu le leur.
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It qQ b¿lûaaui , . „ .
Si eu iiwé, terroir jr>* ti f<i ■ ,. - -
H oc fallut qu’y ,eôl*r «kV*“* J , ‘
four r4coller abondante fMJÎVt·, ■■■' -
Mali l'Uomt a (a prêt pai Up*i**L -
Il n’eut que route et que chardon.
Got gle
> Up mU! ivaïi pour fils tu beiu garçon t
Si bien doué péri* qatvre,
Qu'il inconçiit su ieone honme priait. .
Mai* on n’er nut ni.soin, ni cure ;
Il devint un miuviit mj.ei. - -.
Rien ne profite sici cnllnre.
[ On (TonvetS îbcùb d*m le Mafniia £m:jc.!fff/éiiiçuf de M. Miliin, tpmc III, annet ; quck^ueî rap·
prochement dei.gabktdc M- deNivïfiNots avet dei FabJet de Gat , de Grillo et dé Pujüotti., iul article des Fabuliste ÀNaLAia «des Fabulistes Itv U£N». } -.'r-: . 1 . ■
-■■-■■■■ E. B, L. N. '
C H J D I.
TT <£&■;
h iuc porte le pteoner;
Et c'eit choie trè^-ocdutiirc ’
, I IT· [jjH· i, ■
De voir le bêtimea tes Lier
Porté par J* dernières
' FJT I G AT £.
('I . ' .r ; 7 I < I > ' * ■ :
jOMUAififz-VOui une petite biune Qui va toujours cherchant fortune ,
Et jusquet cb*F 1er gtïnd* qtil Uftt ûr«pver'ift(4i i - Bientôt abusant dn itiefti,
Elle ■■ rend tto^i*rpo*tmje « ...
Devient piquant* ■- . 1 -
Que chacun'taii fait totf ÿrocèb-
C.ov gk
■ hlll ·· *-‘II’ "
NfW YORK PURI IC LIRRARY
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' { ) De s’ell défaire il ijt triS-rtiHcile ;
Elle est „rusée, elle «st agile ,
E: VQiisii çroyea daas un coin Qp'oyaatd'un i*ut changé d'aiylt La tu ¿chaîne ut" déjà bien loin.
Eu hiver beaucoup plus ut iquîlle ( Nî *'eipo»aut point <iui fiiiuatt „ Lu priategis lai îead ees cbau. Redoute; alcrs h pourtuitc ;
M.i le» menaces , ni 1« Fuite Ne vdus en garantiront pas.
' Votre icpoi dépend de son trépas.
LOG Û G RI P H L
Cjjhq. pied», ami lecteur, eu tu posent tant mon être. Et scioi autant d’a/pects tu ves me voir paraître. Taurin porta ut par-tout ¿'inévitables coupa
Je ne me plais bien qu’à la guerre ;
TAi tôt plu« triîrjblett plu* doux,
Dans les mains d’un apoihitmre ,
Je tend» au teint d’Églé son aimable ixàicheur.
Oti me voit à rirnprimêrie Grossir récrit ¿e maint auteur; De |a mc**e je fais partie ;
Fendant un certain tenu fai mttî de chaussure-»
Sans tète je deviens une douce ountare.
Lxpliiiitians dt la Charade ei Logogciphe du N5. 3J, Le mot de la Chaude est Pciedv ; celui du Logegriph* tel
Èalcy d ■ni )e<|d.ol#a ttoavi Eol/.
T*w XXX. ' ' P
Got sgle
Qfigninl’Tcm
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SPECTACLES,
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S TülATll DE LA IUL LûliUQIb
Une comédie de cjnctere t et: cinqactcs et en vêts, est ne
ouvrage d'une grands difficulté. Le rit- Picard epeore jeune,
et connu par d< jolies pièces de théâtre f vient de se marquer
une -place distinguée dans la çaniete dramatique , eu a’él*·
vaut i II comédie de caractère et aux cinq actes. Le mot si
connu de Figaro , miJiocft fl fampatü , et Z'm errréc â lejt,
lui a terri de texte et presque de titre. Sa piece est intitulée i
Médiocre et rampant, du la moyen 4e parvenir.
Voici co mm e-l’auteur a mi· cotitre *û action. Il a aupporé
dsai i’an des tiüreux du ni rider*,. un premier commit,
nommé Dérivai, homme souple, i^uoreut, fit et «oniplaiirit
an point d'avoir terri , comme un tes valet, le* vices du
rainistre son supérieur; ce ministre eîr révoqué et rempoté
par un hounére hcmnt; DiritruZ joue aussi-t6t la probité; Ici
beaux icutimeiis j il introduit dans 1^ famille du min ¡site
nouveau , finir les gonu d'un chacun , parle musique et spectacle
» avec h mere , prête des romani à la Elle ; enho , e>st
un homme cbsrpraut : mai» comme il e»r fort médiocre ei
incapable de faire Le travail de ta place, il le fait faire par un
certaio firwtJi son a□us-chef, homme aussi honnête qu’in 1-
trnjt, ruais situ-ambition , peu jalouse de s'avancer er de paraître.
Dorital cependant s’est fait ua-uusmi dans le* bureiur ;
cet enuemi est sou ancien camarade Iftr.nirée, simple expéditionnaire
, à qui ï]:s ri i-r la place pour la donner.au neveu du
vélft de^fÀwbjie Jji.miuveau nùüimre (djflfrif «t viadi*-
tif, ardeut* irais fort tnauviùae le;*-** foatia^l-edraü * «·“
5 . ■ '
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1
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<ortc qu'il n’est pas diSsiU à ïtorkwijàt'pert*rpi- tcUnAge 1er coupa que μ» bmiqae-^tiitrtBK"diateli« .i. ivi poner i it ròl't de tei «>1ή op ri-boa eite ^fvnBiue
i centre-lam 4 Í« «11 ^Uiafeà poWUW»« *tui Jt- /ferit »i toiyouri tMe-adtdÍLnMiitferpun; :-■ - ■■ 'íul |T ' 1 ta í
£c ruinistTE a beeofa d'un oeétnoirf trët'âifficllc'et'trïs-iai- portipt', ilt· demande d’ÜAH'aíqui te > serta, ctte^asá'Trr- din-úia , de le plMte de Fimtí·! « ddnat-ieténAtípire! pe* eue de lui. La mete du d in Lire delire jilt diuwoi r tib Ja detninde i öurifdi qui tuet i cenitibuciait i# hitm dit éb de Jfffflin f et ti fait acmi Hounte de la nijJú»» -cute ne ti elle était t&a ouvrage1· > *' .-·■ *-»L ? < ■>
Euffa ; if est but le point d'obtenir uní ioibirssdt'ít d'é- ' pouserlá fiíld du tai ni j tre ., ¡crique iareefle ? qûf-'vÎW Susdit- ntdm |c ptídre , Avite tftìre moine franc ; üiuRirôtAÏr't, Λ de revenit à rintrìgue pour éedibaltri nn'fat ri gant?1 ’’! 1r '
D'un côté j comme il t atipria que le mirtiitrc çlicrthe se* - crettement un log crient pour uüa demoiseîie , il vient eu faire la con fidenti i Deriial , en lui donnant à enteiiAre r¡üb e’cittne meîtrtsje que îe fninistre entretient ; ΰι/Ύναί dcün* fini le piège, et ie trahir lot-mrme ttf offrititjei iJntrtcttlt itivices au mitri sire - ilhñ propene une ’petite maistfa istdée, dm Laquelle »ciri lei meuble» Pes plus gila^s, et U’pfai'jbli boudoir de Parii. Le vert o tu* miaíttn ejt rtvohé dé cettte propositiou i car il n'a que des tues de bienfaitahre'dt' d’hií» ¿Uiijlé tur h dcmoifdfa qui t»t «aJheuMU·· r ijée¡ea iü- íi»C. , > · r . · *
L’un autre cotí, Lirocée opporle Is fattsie lo ob (Vile' que Ft gcmvEi'iicmeut * «ti indigne dn ipémoire remi) par le ministre , et que celui-ci eit renvoyé ¡ on prévoit même , ajouta £arwl<, que μ dtigrace a'¿tendra juaquea tut l'imprudent auteur du mémoire ; car on suit bien que le ministre ne î'a pii fa.il lnû-meut i »far« Diriva/ h ¡aiisant voir tout· sa il»
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chele, a'empiew do dtuwtti lo miiboircr Firmie, m ctrtitriÍTí
, «n hcm^M Ww·« , es liofcBe courag^mc, i*fn dé-
«lito l'ntcux „ «U» qu'il y * du danger à fette Ce dottñer trait
«u*re le« yo·· da «nûmqri ¿Míe ifambaiside i Fir»ii»,
perç « M proBíi au jeune fmiiñ la uitt de » fiUe i Jfarfvaí
' «il confondu et chuté. .
L'irungne d* coït* pièce en attachante >t ménagée avec
Ht le* princîpau caractère*, cens de Dtrwel, de LtrciAc
ea de Fin»·» péri , aont bien trace* et bien sontenui ; le dialogue
iumt etai | ce qui rend iur-ioui calta píete e-ttíniable ,
it'ett ta ûatnnl qui y,tagne i « a'ut point 1« genre de· boudoir
» et de* toilette» j ce n'eit point b bel eipdt de Boïaiy
et de (lativavx hc'r»t le naturel des b QTit maure enfin, c'e»t
de la vrjjç comédie· L'auteur semble fait pour eu tamener Je
goit. parmi noii»r il n’a que aSipi; il parait décidé ire vouer
(Ont cuti« 1 eh bel tri. A en juger d'après «et Ouvrage , qui
oit le. plu* fort qu’il ait encore produit, il peut espérer d'aller
iréj-loitr dàDi cette cutían, et nous pouvem» attendre un
poete cotniquç de plus.
Le* acteur* ont tth-biea tecondé le talent de leur camarade.
Le cil. Vigny a joué parfaitement l e rôle difficile ht ingrat
de Donvil ; Saint-Fai a rendu d'une in antere plafaapte ·(-,
originale celui de Larocht , bien étranger à ion emploi otrià"
paire ül'auteur lui-même, Picard, a joué gaiement nn petit
jôle qpiao^ique qu'il e'eit donné. . . „
- Le»piece a »u t* awfcta le plu*, complet, et il y a lieu de
croire que ce mccè* >e sûiiüeodr» au K reprétrütaboo* *****
rraptes, «^ même à fa lecture.
- 1 ' “ . I »J J .a ' ■ *
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ünginal Iidiïi
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À N N ÒN Ci..
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Thiarit de* font doni ìnalytiquel commini le* principe»
dii cui cui differiti Eie! degagé» de Iònie COnsidération d'in£niineflt
peliti Ou d’én ino vii»·* dé limilé» onde tìuxiop» t et
réduÌLi 1 Tinalyie al g ¿bri quel dei quindici finiti ì parj\ E*
Lagruige , de rinstitut nati od al·. fn-q0. di s);'page». De
l'imprìtnerie nationale. - -
Le utre Fair iiietcopmdlre ']* nitrire et l'ìntpoiMmce de son
cbjef, line analyie détti 11« n'«f«ater*it rito Hi cbùfiinc«
qii'inipiit aupublie le grand non de l'auieut. Il s'est propesi
de fi» eri e» vrai» élémenj da la mi ibride qut Leibniia et
\ewicus iareatereat tur k £n dn derukr riccit.Il luì donne
ime origine evidente, et kpoiie ciani lei cnime*mutee» que
touréa k lauree» ihéori et matht mali quei. Il -n'empmnte tu·
Cune noiion rifulgere ; en un mot, il continue l'algebre , et
pìss* »inri san» interriiptiun et una effort à l'aiulyic dircele
et iavcn« de» foociioas, «’(tt-i-dire aia·, cricuk différeuiìet
et integra]· Larucuìt uè dùcute perni la notion de L’infini ; i|
l'écarie comme inutile il ne néglige pai le» quantité* infini
meni plu· petites que les autres j il omet Les termes juperfin*,
et »'¿le ve'par des moyeu» rimplei fl tusiÎàrmet jusqu aux.
branche* de l’analyte qiri ont été ricetmtiect déc avverte».
Cet ouvrage contieni Je» partie» I«’ fina importante» da'calcul,
et-des application» lia géométrie, il ni terminé par Pcx·
position analytique des principe· généraux et la mécanique.
On peut k regarder cerume Faisant partie de la collection des
journal» de l'Ecole Polytechnique. Con’eil pas le seul »arfïn
etienriel que kl icicacei aient rvjn de ce grand établit*
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NOUVELLES ÉTRANGERES«
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D< HfiiJibouTÇ „ It ifi dDüt I797.
N eV«Wnqt dpprâ d* £oH>tanfinople que l’ù- tiJlffrïe fraAÇsilitçà chtvU « U pJaparr dcs.piïc,icr/y fraqçaii, qui avaient enppjfj ju aetvipt de la^ Pont, se.ionl embarqués .dans cette. ville, à bord de iTeiiM vàïsieaiix tûtes, petit Véiitté, d’où iU paneton t à-1 armée du· général ¿urtnapaflei Cé renésfa OCcï-' enuné beaucoup ds TnédonteçMruent parmi leri t&ili« tüci kÎMnçijs, OU üiMtie- q^’il atl çt.é, v
amusement pourvu aïià irais de leur voyage-, MaL· ce que I on doit y remarquer sur tout, c’est I incurable , attachement des Turcs a Petits anciens usages, ou1 ptu't*#tre ‘leur méfiant* non'·moins incurable''minir epvjüiï let Mot) (ilj eues ajaiit, ■'_! J·. :
i AifU^ dcs as js poütqcic^rf npus anûûnccjitr,de» inquiétudes pins réelles'que celles que pouvait lui causer la piesence de Quelques toïdatr Fiançais'agi* t^a? tndintértaTlt la subi Mm Portée
-Dtspuit !<- draina ced’Afcj Picbq et le licenciement de!t»uaHué<tleL<ionib^e d<iA valeur« de la Rstvnüt M lepc*udaçf se. spntieiiqpienl accrus, qu îlfl sçm^à -^r^ série aux portes d Andrinopk ; et tel est l’effet ‘de la terreur rfu’ïli inspirent, qut t'r'ois ou quatre oniTic qjti- ■ gsirids:ont' osé faire des menu-tes à ùne ville qui ton- ' tïerW i5n teille irncâ.) U4;prl£ incendie ,ut> ^00x1/1« couifitdryjble, de m|L<!$es;ti fntr aiitjes Qrt^ jfi&tsçê., grüi bourg auprès d’Andrinople, Leurs rhe's. sont Ksra-Hassan et Kara-Fani , habitant tomme eux des montaental PassewJi.d-Ouglon, chef des tëvohcs de la Romélte« ne paraît point parmi cux;'tnail on croi t C 1
»Û k QIC NFîV YQH>; p-JPLjr ilBRARlf
qu'il n'ew pa» étranger n tous ces mduvérathf. Dsài ce· tcn}fCturei difficile· , la Porte ijetté le· yen» jnrAlo^Pachî, begîierbey ( gouvemenr) de Nitolie^ qui, il y a dette am^svgit été condarrttié à» perdis- la tête pour avoir échoué contre ces mairies voleta ri .l Il fur rtmpiiicé aiori par ce jnéoie Akt-Pîtha qu'il· remplace avjoui d’hui^ et il Mini tété étr*ngk u , 1 l’-cnemplç des ancien» M’usulmBris-, il eût baïsé ævec léd'gmtibnlt fjitit cordon'; mds il· ffr-hwa» cottre-i nance, il en imposa, il obtint sa grâce « et c’est* loi qu'on appelle aujourd'hui pour venir purger la Romélie des brigands qui 1? désotehi dt î^aï· répandant dei craint ce jusque» dans ki capiiak»- Ale-Pat haest 1 Ici depuis quatre jours, il· n’est absolument quewioi» dsqple publrc qoè de hiii tantôtoni’ékwnla dignsri de1 grand-viiii,- taxiiÔc! du le maTttl avjec ont sultane | mais tout ces bruits sont jusqu’à-préaent dépourvu« de fonde met» j Hb'aavec lui que· trois Ôti quatre mille hommes1, fe reste de son armée s forte de dix-oû douze mille homme» des meilleurei troupe» d'Asie i, Traverse rHclievpoàt· à âaUipoli ;> et Alo-Pacha-doif kl joindre en route» il est naturel de penser qne Mustapha-Pacha, gouverneur de Rclgradè, qmi après la ddgracd d-Aki-Ficha- srvait éré Éair begiicrbcy de Homélie, verra avec quelque jalousie qu’ta fasse venir Je beglierbey de Natalie, pouc appaiier Ici tH)Hr bki qui Tout déjà dans sut gouvecmement» . „
lugé-Mehemct-Bay, conormidaiu dé k flottille loitie ii y a doua me» , et k -métiw qui s'empara Tarait« deraicie de de'u* canaifei malthoi» , vient encore d’en prendre un mou té de 140 hommes dlé* qffipage» ■ *
Tout «t iranquiH« h SmyrnovmAi» kl esprit s n’y umt pas encore parfaitement rassuré» u^u y n «ou- veut des terreurs paniques, et l’on n’a pas commencé encore à y rebâtir» ' - ·
ha ville d’Aknandrie ¡t failli être, dm Je noii de mari, le chéâttod’uné catastrophe semblable. Un corsaire mnlihois avait établi sacioimre entre le port ' erTcnib ouctnfrédxi Nil de maniéré q-u.’il ici tare épiait k cabqtage jcutulacr qui ie fan de ïRodette à
il
Gok g le
NEW
/ ( «3. ).
AJeuudric- Le* habitana indignés s'ameutênt confie,
les franc·, menacent de détruire Leurs établissement
et de les massacrer ; déjà le commandant de la vdie
avait pria la fuite , voyant qu'il ne pouvait tien sur
les mutin· t heuieustment qu un chaik qui avait beau- .
conp d'empire sur tuit est parvenu i les calmer..Les
différons consuls de cette échelle , en rendant compte
de cet événement, font les plus vives ÏBiùurca pour,
que Jet corsaire· ne s'approchent pal. autant de*
WtCI- . i » . . _ . i
On apprend des frontieTts de,la Gallioie oricntalei
que l'iniutifction des Polonais émigres a tic rots·
primée- Le· principaux auteur· de ce mouvement t
■pris les arme« à la maîn, ont subi U supplice de U
potence « le n juillet, prêt dcGrcinowiu, Voitiles
noms j i . . / ■ i
Hrnri Melfori, noblePolonaîs^d'cEtTiction anglaise,
âgé de 40 ajis.5 C’était un homme très-bien fai t, pan
laut- diverses langues, et fort instruit-il était, avant''
l'ané^ntisscmenr du royaume de Polognc-major dans
la t.'iide royale de la cou tonne , et en dernier lieu
commandant ducûrpj dç chasseurs BwctMiriiij qui avait
juré de rendre à la Pologne son ancienne liberté- .
Jnun Sert noble Moldave, âge.de ¿0 il a-vâit,
servi de guide aux insurgés polonais.
Îfoitpk JCaméiUj, noble Polonais, de la.domination
susse, âgé de 54 ans. ■< >
Jvan Zitjtnjiy, uobU Polonais, âgé de » j ans. .
Etitnne Jfarsdoiawiky,, noble Polonais, âgé de 18
tui. . ; . j
TAosmj Jatniskj, noble Polonais, âgé de s6 arts-
\ TÀOmoJ Ûrtibfij-, noble Polonais r âgé de 5t atrt.
dn/ctiu £ Qbr suait Ày , noble Polonais, âgé de si
ans. ' ' ! ■
Le major-général Notl et deux au très condamnés
moururent de Jeu« blessures peu □vaut 1 exécution·
Plusieurs nobles de la ftukovine viennent d'étre
arrêtés et conduits à Lembeig. ■
On assure avjourd'htfiquc ce prince Ggrnsh, conduit
de Gternowiti à Leaberg, ¿s'est qu'un simpk
{t» ]
itentnrier, qui mi* prison nom tllottre pour»* piocher de l'autorité et du crédit. En coniëqucrice , ah ne Jehverra pat à Vienne pour y être examiné; on *
twqv il acn pendu à Gzemowiu, comme Ici autre», priionniert.
L« rôi de Suède eit parti de Stockholm Le »5 du ®pii dcfnier, IL a paiité par. cette ville dan» le plu*.· jtand ncegm/a. Il n'était accompagné que du comte de Piper et de M. de Mcellenward. Cerrc »impUcité i beaucoup choqué le» au itérer paniiint de l'éti- qutttç de» court. Il a confié pendant ton abience , qtjil a tunoofé ne devoir durci que »il scmainei^ Iti rêaci du gouvernement à un conseil pompoïc de riuq meftibrei : Le président comte de Wairlinieùter* 1 Je chancelier bar ou de Sparte, le baron d'Ugglas , <¡«1 doit remplir La place de commandant en chef de cetu réiidence ; Le baron de Mrtrntt adjudant?, |Mn] de l'armée de terre, «i M. de Croustçdt, »dj^dant-général de» deux Botte»,
Il.n avait pas même fait connaître le lien où il Sfl rendait. L'on tait triaitrtenanr que c'ttl Pyimont» Mai» comme Je roi dePrusie t’y trouve , on a can- jteturé que ce voyage couvrait quelque» vue» ynli- Cepeadant l'on répand mainte amt qu’il »'agir a un mariage avec la princesse Frédériy de Bade- U roj de Sue de doit l'épouser, dit-ou, à Weimar ou ibeypiicL
Di Ÿuiuut lt 5 affût.,
- .^É «cîÎtiire du générât f rinçait Clarcke arriva ici à Vintproviite , Le »9 du moi» dernier. Ce fut «ci M. Le marquit de Gallo qu’il deirxndH. A uni- , tôt aprèi , »ou excellence te tendit eh ci M. le baron de Thugut, accompagné de et secrétaire , et elle tut un« longue conférence avec te mir»i»tre. M, dp , GjILg «ut ensuite une audience de l'empereur-, u ms- J«té »'étant rendue le mèraeio^r au ipectacle. le bruit des heurcutct nouvelles apportée! te répandit ttjut-i- cernp , et le public témoigna ta jo\e de là maniéré la plu» prononcée, £e bruit te qoutient toujours, ' -
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V.
( «34 J
eVTón éoiïtlmré d*aSJûter que finis lés ébPictei qnî
l’oppVSStiïrfténc&Tc à ïapaixdéfiriib^,üàlétc « oliereplïni
applitftis à [a satisfar tieni de là tdur impériale.
Ónp ré tend que Mantonê, qui fosrtiair la principale
difficulté, sera rendue avec son territoire; sé trol·
vera aussi compris tout le pays qui s'étend entre h
rive gauche du PÒ et h rtod ^aüche d’Ôglidr de
ffi atti ere (¡spenda rit que fa corhrrl unica tiOn éritTÏ If .
R'dpTi'bltqtié Ci S il pili é tt fa’ R'éprtitliqiitr Cfapidiiri
ÔU fti ptôt ¡ricin qhrt la f&triiaidïit -, séra óuvertè du
tâté de SaÜionrretlü ét de Eoztolô. On ajouté à lottici
tés nò uve 11c s, que té g òrrt'értiétiidnt1 franai* a donné
à cdnttartYc" de là maniéré lï plui amicale, qrfai
ihir-enlén'thi évift d-ét as tonné Je tetsfitrl· des.tìèjp-
«îardjdni. ■'·
Von dit rtfarhteriMrH eftte ïubnapattï st tendra dura
értrr à1 Qdrké , éï ^üal verjt doâôé des fête* iuptibd
daria etiteÿilte. tei dduît beauii régime Al de cbetttùfc-
Ngên dé Fèinpéreür, afusi qui RtlÉt bataillon*
d'infanterie, paraderont à cette OtttaiiOn. L'on pnrle
dtuji d'une é'péd de grand'prix que S. M. reiftfc.rtur
"destine en présent ail commandant en chef del^rrîiilt
Îrançsiic d'ffalk;
Von- côGridoé? dé faire pfaMr tfêi tentò rt» *W·
de réte voit' «dre dé s’y rendre, etdép le" butâloti
(ïe De ù ritirate hier »‘est mis én- rtJrCho avani-hkr;
il sera suivi aujourd’hui par le premier bataillon c*
te gi ment de Ktebtck ; icar" destitution est pour,
l'Lulic« Cependant une partie de notre corpi d’iogénie
uts, qni deviir ausi prótidte fa nièrtie r ertiti d
i reçu contre-ordre aussi-tôt api os t'arrivée duitcrtfaire
du gé titra L C fa re k. ■
" lì a été pübhd dans détti léïrdéticé « dans hi
énvirdna, que1 tous cena qui voudront faire te etm1’
tóctee de vins, gfaìns et aufres roteò ititi es pouf
l'iratée d'Etalïè, sc+oittaffianchi di tette droits déntrét
· el deò&rtié, éi jcuìtoiU dé: toutes kl facitufa
possibles-, ..,.(.
Les' trótiprt dé notre garnison sont tniifl
étr marché péite f iridié ,- ont été a«Wl· At remplacer1
Dlqtîl Got îgk Ûr*9nfll trarr
YORK PtJBLJC LIBRARI
( «35 }
prrrl'jutTCT /rentiê* do Iwnrien?» deh Pabogrre er de b Hongrie. - .
I) a été porté de nouvel! «^plaintes au tribunal *tt>- prtiaç de H£mpire par le chapitre d’EiicbftMit et |i vitif inipÎMde fde Weissenbourg' crrncrtf le »rtf> de Prütid ; iv sujet des itUawitisi et'Eflitrci vioïew4e»i qtfil· ont éprouvées ; le tribunal' mi a donné curnwiti-i aiastioft à et souverain 4 aün tpi il yvépij*de< -
’ *1 :-· ■’ . < ' ' J j ■_' ■■ ■ - ' . '
Di JtaiisixHine j k -5-¿ont. < ‘ ■
■ ■ ■ - ■ , ■ tcîff jttfltad'H raanquaiiprrCoro dufll Je càllé-cft1 Électoral ,les voter des él«cttftrtsj JMaycHre^ --de1 Saie et de Brandebourg. Hier, les deux premiers ont été ¿rtrii',! mifiSrii paraifqtle le roi' dé Prusse, soit comme électeur de Brandebourg'dans Le tül- é'ge élocèordl vsoit- comme· p*om*seuT de piiisleJrs lutter &;c5i datrs Jc'cullége dH princes , ne-s'&’Cpti-' ipera pas* sur lu grande question pToposée pat le lécret impérial ; du-& jui· «ektfv«ïict<Ait à Jb défi- sticà' rfe l’Îrupi ae pour- la contltiïiort de la paris défi** iitive. ■< ■■ - · 'l- .;: ..
A cette exception ptèeb presque tous Jet nrfïragêé' ;nt tfté tecueidiç xlarW dé# dttuK^pïeiXters ctrU^gî»- Jt la diète ÿ il n-elV pas enïotc question de h: déli« ^érjticrft'dü-ccrlicged es villes impérialet ; mais1 l’érl' lit qucrquarSd' les deiy# premiers-srAit dkçièrii , I·1 rokwitid ,·’-es· dépit des Ufi de t’Eittfirt, est-à*pdii~T irêsi compté fotirutïen. ■■■■ l - ■ ■ o * ■■ - ' - -
Or , J« pin ta ti ri’des suffrages cfafi^ le collège? chef1 irinvcrestpour J‘opinioi> sttiieinté i ■ ■ i "
On doit retnertîtr L’cmpereif^ri-e eeqo'H n «marné? « né^ciciàtwFu de la psix J tride-ce qu*i1 est'intét- enu pour farté1 cesser 1« c orn* ri bu lions exigées'er les’ inuijtLictkî'ffeifet pat les Fr^fleais;·^ . _. J ,
Ors rlfth lut-¿xÇrhAer l’e !tM»u 1de J]''èmÿfré,iphw
□
il· in*xe·1ui aeul'la démiere m?Îh à h p jci 1erxtion r
□
l’Allemagne,· : ;
Que si cependant l>elfhpiHe^iiL^?T!hBtÎL· » diemiin»
1er que la dépuration de l’Emp rc , t».intimée en îç£ < iiÎ ‘Set-sflitÎ' /^'k dû t »e' -ùiiir
Dnqinm fr.’iri
Y-ORK PUBLIC LIB-
Go< glc
- ( »3B }
? tri te à it rendre à l'endroit indique pour tontlbre
a paix définitive sur la baie ¡i kfureuetmeiet îliptelù fer
ïmpertur, de i intrigiti de ¡'Empire,
demander que l'empeteur *e Charge //U de négocier
U paix , elle est pour que la députation de l'Empitt
■e réuDisje au plutôt.
Et comme, dans le collège électoral, Jet tuai*
électeurs ecclésial tiques «ont ordinairement dévoMt
à 1* cour impériale , que l'empereur y vote lui*
même comme électeur de Bohême, il paraît que Lt
detir de cette cont eu que la députation de l'Empite
concoure à h paciRcaaion. ■
De FrtntfoTt*»tr<-le^Mein, fr n
Les deux prince« ceuroquana du cercle du Ha^·
Bhin, l'électeur de Maya uct et l'électeur Bavaio*
Palatin, dws des lettres écrite·, Tune d'Atchsffîiibourg,
l'autre de Municht le 10 juin dernier. «
août ad i eue a à l'empereur deKu»iie pour lui démoder
d'intervenir dans la prochaine pacification, t[
de te léunir au cheituprême de l'Eoipice pour ehl··
nir que ¡'Empire en général et Je cercle du Haut"
Mbio ta particulier soient maictenui dans la cemtitimtion
consacrée par une antique observante. 0’
ignore ii Paul lc,. aôqme*ce<a à cette demande i
mais il est facile de voir qu elle a pour objet d'n*
îurer à l'intégrité de PEmpire , ce sujet principal
de*eoliicitudei de tous les Etats, un puiseanégi^i
dç plu«, «t fou peut présumer qu'elle n'a pas été
hasardée sans l'aveu de la cour de Vienne.
. On u calculé, et c'est l'opinion déi administra
U tir« ' euX'inêmes-, que le produit des ter ri toi rts
2ue le roi de Prusse a réunis à ««« autres posseiiiotu
ans le ferait de Franco nie , peut Être évalué i rjl
tnillioD deu( quarante-trois mille florins. C'est plos.
que celui de fune des deux principauté» que et
monarque possédé dans ce cercle,
4 ■ ■ Nqus Ijichu le puiige taisant Il gazette qiJ3
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j'itnpnrac à Bireith ( chef Jica de fan* de e« prin-
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h Od ptétend-qu'on fr*ud prirtet it TEwpirr « par ritu«-
» Tfnùon Z*n< «er pÛMnJr, «, peut faciliter !i pim, *
» dtj* ligné l'cclimgc de jOB/âmr is
I J A LJ t. D< GiFlfi + ff 3 liil.
Lei de»· membre· du gouverne ment proviaûirè qni étaient
lllé» i Mi|;id pour iitifertr avec le general Bu Ou aparté, *oi}L
de retour depuil IMMI-Uw- ,
On cfait qu'il· oîu tetmîué ce qai » rapport tu· fieü intpirâtijL,
1 imiiruphc · a u coclavé», qui demandaient i être ninü
a il Repupbqye Ltgmientte : qurique» fief· de la Luui*
giiüa cÇaieat dan* la meme disposition i sun il paraît qu·
leur réunion à la République Gisaipint cuit déjà décidé*.
Le gem ni«· ck«i a rccumtuuidr au goiavcr cernent pravueir
· d'ürganiter prompte tuent u foret tentée, afin d'être
en étal de maintcuir le boa ordre dan» l'intérieur , et de ae
Jure respecter de tai vtwin*.
La corntniiimn trgidaiive a retniî au gouvernement prit-
Tuairt le plan de comtitution t il »t^a publié iTteeuampïent,
Ou ch tonnait d< ja pluiâeun article·, et le* periounet ¿diirée
· en parlent avec tlegt* ■
Le grand-rom e il 1er· corn pore de cent vingt menabrei, et
relui de· ancien* d* foinnte. La directoire rera composé d*
quinte tnembre*, *t aura quatre rai oitrr·*«
Poar {«■ m premier*· atiaêaa, let dépaté* leront pni dîna
le dutricl même qui Ica clin.
Il y aura trente ditincii; ntiî> le corpi lérâlwif anra la fiacolté
de Ici réunir eu départeiae»*- Le» antienne· habitud**
et jalomiei n'uni par permi* de faire déy^'preient «■ i«poioni
nécflHMHEi U ne faut pu oublier que l'ancieu geuveraement
n'éuit occupé qu'i divtm -
Aujcrurd hui on FuaiUc un criminel qui a commii trois homicide*
; il énie depùja Jong-ieni dan* 1*· piiioni, et Mal
h révolution il en i*rait sorti. ' -
-Datit l’eipace de 1 5 >na .iliji tu i Gémi qap deu aioriout
i fliotl
Il paraît qn* liniatVKtion do Piémont a été fort digérée.
Le* troupti ont buta ici imurgeut presque pat-rom, étant
tcpri* le rhéiein d'Aat ,
Od dit que beaucoup de rétuc qui ont été pii· te* arme* 1
b mata ont été faaill** *t>T*i«hanip , tic.
Go* gle
s ( )
Pt Sa! agni J 7f.'H&jiwi/ifi, Nqu* aòuuB«r GijUpìii»4 l«s intrigues. de régoi'ime , de i imposture et du fanflisnac ohi ¿té ¿éjolieei. Le_s Inabitati s de ée* belle» ccintréesne «toni jilus danr l'iti c erti mde ¿e leur seri ; il* de gè mi remi plui icni'fe juug tì’a.LUpritts' -préciiriH , qui, tùUs le* jonn , dtYcnaitùL plùs aibitrairci et inchstnsieut ju«qu*d la pensee. Il* ant ¿té Jf*< pqiiige* d* .Fanci'iiiie . aliga i-phie , qui, co icur prènci son ùngale, le a avaient rendui siitp.eeli ai» {' leupìrs libre· de Lltalie régenérée : mari aujotiid'hni qui cuti vtrnx *ont e&mc«, « qu’ils n’auroot piu* i praìndn J influence perfide rie* pietre! et destipbEr!, il* ae-'iar^lcrCiu "pn > prQjver i I* Rtfpub&|uc Cistilpiue qnc Bologne eue- ■*crvt la pricritc de! luaoseres , ti mente d'tlre Fècole dei 'Répehliciias. - -
* iVn eourrcr , sirrivé ce nsatin . '1' appoTlé l'acte d'nninn ' de la Républiqne ci-devant Cispadane à hi Répubiitjne Oual- Ime. Lei raembTes dii cornile centrai se trshsporteront i Ìilm· En attendane, 1 udiri niii radon t entrale de t? dépar- _ terzi erti. tn chargée de inaili lenir Jc bon, <wdré et de e911. verger provieni rena e Ut. ' '
,£xir0Ìi rigiiirri ¿u Lìircf tetri tuitvlìf. Jeanne Su #,ito· ■ * . . , a.i R .
e* Le Directoire'exécutif de la République Cisalpiner, ror> vaincu finii que le peuple de Bologne , de Ferrare et de: ■fa Rotuagne , que i’avatnage tpm imiti et l'imérét de là liberté exigent i’union ena*ne*eule et même famille , Accepte l'oflit 'de la-rèimion. 1 ■ ' ,
ti Dés ce miment, lèi peuplrj d e -B ol ogn e, de Fernn et de- la Ronsagae feront pai tic de 1» République Cisair pine, *f ■ - ■ '■ ■ ,
G. G. Se» 5 ex ioni , fréjirfeat.
- Pur kDn teitAirt néeiml , -
- SowKikvivA , itcrétairt-gcnéfll.
■¡Se Romr f t-e f-8-jwillcX' Ir* àrdinal Lorenititia et le* dtut.· prélats espagnol* Ont tait U;i présent de grand prix 1 S. B. £u «ri lUéL&iit 1 table , etti a trouvé un jour tous sa serviette nn plat d'or, arec uti couvert , et un pain également d?çti met du pial 'éiïicqt plusieurs paini- 4^· ¡subire:du· meme oient- parut agréable nie p i sçipi'i* , et ordonna qu.'ù’ perlât le tout i son fttÿaw ( ¡feu ajusi qu’il appelle le du- ■ ¿raschiïijTi ). Ce qui fut ¿Jt^CIlU sur’-le-champ,
Ici on continue 4jj^r+fr péj-}ibnipr,M iipi lpiagaîuipo·
Qnqinnl fmn-i ‘
NEW YORK. PUBLIC LISRAfi
Digli
Go< gle
ì.
( «39 ) -
ìitiqne*, surJe ¡patèrne de liberti , d'égaJìU , d^taocntie ,
é[ If go li vernarne ut t ole re temi, de p^ur d'angmenttr L*
Dottine dea méccnicni. '
Oh dit que lei di Ihc ulte* relative! i La contribuitoli i p*yer
ibi FmnpU, orti rté levces. Lei =pern du Dir cernire oaj
proposi iu pape de tturtqdn lei diimans et auires cflets
Clliisés li npiìiQrit , et de dannerà la piace p miliiou* eQ
le contrai ; il ne reste plu* qu’â le remplir,
Lea c0mmissaires français ayant termine tout ce qui çlaij
relatif à, la conippe er i l'expédition des statnci, de* uileaui,
etc, sont partis de Rome pour se rendre i Venise.
Un coin ier arrive Je la Marche.a beaucoup alarmé le çùüveraeincnr.
La municipalité d'Ancone a supprimé 18 c-Ouv
ytna, depuis qu'elle a publié son acte d'union avec la Ri pu»
bligue GLifoiav'. Faims les couvent supprimés ett compris*
line abbaye de 5o mille évus romains de rente, dont les iondj
cor été déclarés appai tenir â la uatioq· Ou dit que Jet Ancrjni
tains, sou* prétexte de la faire, pni qait gajnjson a Siulgajlu
t et qu'il* ont demande l’évacuation de Pcjiro , en ait*
naçmt de le prendie à maio a.rmcc. Le gouverne ment est
d’autant plus inquiet , qu'il ne peut compter sur la fidélité
des troupe! qui désertent pour s'enrôler dan» Je* légion*
dlptduiu>
De Maplei^ le Ht> juillet. Lt peuple çÇHnmence â et«·
saitre se* vraie in te,es , et i se ptamdre de c* qu'un laisse
géaür dans les prisuu* tant d'in fort unéi dont perioanr ns
conniîc les débits, Ûn ne craint plus de se tr otitrer en public,
si de parler ouvertement de t évolution.. Le* nouvelles im-
BOttâoua qa'oa vient de enclin , les Itvéfs forcée! pat·
Itsquelle! on euieve ton* tes joins des in dividu* nécessaires
à h subsistance de leur· bmillu ont au suie le nombr·
dsi mé^ouien*.
La reine et Aeion cherchent par toute lotte de moyen11
prévenir un· explosion qui serait plu* terrible que celle du
"éjuve, et que |'am^»v/c de Jsiisi-jdiiviçr et <** miracle* 1
ftprtiticn ut pourraient arrêter, ’
Le roi caréné avec plus de lûih que jamais le* lairaroni ,
;ei dignes soutien! du troue ; raiii il* ne font plus tniendre ,
in *a présence ce* bruyant« climenr* par lesquelles ils
ivtient coutume de manifester leur aituhemenr. C'estîci sur-
Om.qot le iilence du peuple eu ta ■* der rvii,
£n SiciU, re*p*4 libavté a Mit tuc4M.Ji)us de. progrès |
L'ifllL Xt Gül gle Orli
NFW YORK PUE' IC IIR
s. . ( î
ti T* révolution cdste , c'«t probablement ¿in·. cette îjlt
qu’elle cûnnictitert, Lf· -Sicilien« , cortune presque lôui let
insulaires, ne mauqitçnt pas d'énergie , et les grands pntfntl
ail et dépendent tn<j:rrt «ervilcncüt de la cour , que c-toi lia
rrhinnii de Naples, * '
Un ctdfe dit roi congédie tes volontaires nobles, qni couverve
Tant cependant ie'grade d'enseigne dan· tes armêei
royales, et seront décoré·, en rtcoinpenic de leur fidélité,
d'une médaillé d'or qu'ils porteront .sur leur poitrine, et qui
te ri t rat i snai saible 1 le un en fa us ef peiiti-enfirn, »’ils i«
rendent digne· de ce-t honneur en suivant L'exemple de Jeun
pares, Les volontaires du iccoud ordre porteront
iuui une semblable médaille d’atgent ; les volontaires du
peuple, qui étaient siildts, ont été egalement licencié) pu
Une dépit he honorifique qui leur assure, leur vie durant, b
■|
Esfaüsl Di MadrU, lt y août.
Il vient d’être défendu 111 tribun al du taint-oEfice dadmo-
•ester , de punir, de tourmenter aucun étranger pour cause
de religion , aiteiidn , e-s.i-51 dit dans l'ordre qui lni 1 éi.e
intimé , que S. M, 1 fait njointdrt â toui scs comuli dtu le·
pays étrangers ,· de faire connaître i leurs habitant qu'ils
liront désormais la liberté d'entrer dant se* Etau , dy
séjourner, de t'y établir tans avoir i craindre d'y éprouver
la moindre gène pour Leur constitue··
Mais en métne-tems que notre gouvernement paraît «ou.
Loir mettre des bornes à l'inqtùtiuoti religieuse, il comprime
la liberté de la preue, Il yieiit de faire uiéLer quelques impri·
meurs et d’au Ire· personnes réputées leurs complices : l<
«rime de îuà d'fcux , Quiroga, est siu-tout d'avoir impiiiu*L
dit-uu, ferïfuiirj, ouvrage philosophique de M. de Volueyet
un écrit intitulé : lt P eu fit heureux jafi roi.
On nous mande de Cadix qne l'on continue à y être maquille
pour le montent , grâce» aux mesures tpi a pris«
ram: rai Msssaredo. On ersiot cependant que les Atiglrs,
après avoir répare leurs bombât des , et en avoir construit trais
Nous apptenons psr les demie tes nouvallei du Pérou,
qu'il y t « i Quko ta tranhltnsantdn terre qui e dmf
prll
ÜiglLEt Gck gle NTO YORK PUE' IC IIR
quïirjTit jours, avec plut ou moins de violente. S«s^résn'rats
oui été épouvantables ; .sujs pu eu ignore encore Ici détails
- - , - -
KE? L B LI QU E .6 AT A V E;
£>é la Hàjc, U II aßiit 1797.
Le projet de coimUvùon paraît devoir être rejeliê à un*
tris-grande majorité.
On. pourrait s'étonner que lorsque le besoin d’une totistl·
liitton ge lait généralement tetidr au milieu de nous, l'oppi>4-
liiiü couitc «elle qui vient d’être »sumiie au peuple ail été
ai forte j nuit il est facile d’eu indiquer les causes. Le piemiere
» c'est que cette opposition a tiré sa source du sein
même de l'Aîsembiée nationale· j les écrits publié* contre «
projet par plusieurs membre* de cette Assemblée devaient
uécesiaircrneni avoir une grande influence m I1 opinion du
peuple. Les antres cames sont aussi raidtipliées que le sont
tes iocériis locaux et particuliers. .■
Dans U province d'Utrecht, te quia beaucoup influé jut
le rejet, t'ttt que les catholique* rruuvetit qu'on1 u* leur a
pat fait le* mêmes avantage) qu'aux protesta-nü. L'amalgame
parait avoir déplu dan* la Grcningue. En Hollande , ou,
trouve cette ccmatitutioti trop peu démocratique : ailleurs .
c'est l'umtt qui déplaît, eu. etc* Enfin , les nvofifs qui ont
décidé du refus sont difTêren*', suivant l’intérêt de chaque
province , ou même de chaque ville. i
L'organisation du Pouvoir exécutif est peut-être le seul
point que les opposant se soient généralement accordé* 1
^garder cotuiae mauvais ; il* trouvent le nombre de set
membre* du conseil d'état trop restreint , et ses pouvoirs
trop étendus 1 et cette assertion, saut cesse répétée, que
le* cinq membres dont le. conseil d’etat serait totnpoté ne
seraient autre chose que cinq roi* ou cinq stathouder*. me
semble avoir fait un grand effet sur l'esprit de la rratiou T
aérait composé de comité* ou de cornDiietinus est très-grand -,
Îteut-rtre cela pent-il A ce qu'ott est habitué ici à cette
CTine de gouvernement, qui n’t»t certes pas sans inconvénient.
‘ „
Ttmr XXX,
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NFW YORK 3 LIRUC LIBRARY
( *4* 1
- . * '
An al ET·* *4. Di L*n4r<ts It 10 wÎÎ.
Lord Le reton Gower et le meuageT M. Major ont »ppor- té, Je 8, Londres de» déplck·» de ford Malmcsbury ; an·« JuK Riinittrei iiaii qne le tHrtftoitC gardtM la plus profond aecref sur ce qui « peu«· -
. Le cuttvoi.de Jijun-iïque , composé de Ii8 voile», est heur ente me nt «rivé »oui J’e scorie du Cnnidt de 74 canon» El des frégate* la Rtuwie el le Merm-itl. Qui d se de ce» bî- timens sont entré» 1 Bristol, soixante-dix*huit i Luudrci, et le reste A Li ver pool tt dans d'antre* part».
. Ce convoi a hit le tt^rc avec une célérité dont ou ne si ressouvient pu d'avoir vu d'exempte , étant paru du mole Saiui-Nicoîi» J* 39 juin. ·
Le gouvernement a reçu de» dépêche« impôt un te» de air Morton Êden ¿»ou ministre à Vienne- L'article qui mérite fo plu* d'aneutiot) est relatif A la mésintelligence qui «'élut élevée cotre la cour impériale et celle de Berlin. ’
Il paraît que le» électeur» de Saxe et d'Hanovre ont fait 4 ta majesté pruuieone de» représentation» trét-sérieutenur i’oc- ' Cupatiqn de la ville de Nuremberg pu s« troupe» f tique ce monarque a comenij 1 luire sortir Je J·ville la garnis on qu'il jf avait toise. ■ . '
I
Du 14^11. Une inturreciinn rient d'éditer *ur 1« flotte de lord Ss-in (’Vincent, A bord du Ssmi-Gtargei, vaû»e«u de ç8 canonI, A l'occasion de irois'hownsef condamnés à mort pour canae de révolte anr un autre vaisseau, et envoyés 1 bord du Jistnl-Gciir^ri pour y être etécuiés.
L'équipage ■ du Sitnt-Cccr^w demanda 1* grâce de» coupable», que l’amiral tefusl5 »Ur quoi tri matelot» l'insur- gercDt- Le capitaine Peitd , commit)diei do vaisseau, teuf «dressa uu discours qui ne produisit point d'effet ; il or* if s’élança dan» h foule libelle t snrvi de ton premier lieafcnaqt, *t tririt deux des plus déterminé», qu'il mit dans Je* for»T«aüi éprouver la moindre rééuanc*·
Les trois coupables furctrr pendus le lendemain, «t on instruit le procès de» çtbtlkt détenu», .
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(M3 )
S . ■
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■ I l ip U il ï 6u< FRANÇAIS fi.
. / ; ■ ,.■■■
CORPS LÉGISLATIF.
litricti dtj dtu*. Conieili , du 15 au 5.frt-cÀdor.
" “■· 1 .- -
La discusiion sur k compagnie Dijon a rempli Ea
léaucejdu s6 du tons p il des A ntcBiii. pufrcjnt,
orteur de il c otw mis si cm de itirvfillfftc« de la
t lisent lie, a exposé qu’on n’a peut-être à reprocher
au· commissaires de la trésorerie dans cette affaire f
que fiiiblesse et imprévoyance. II demande qu’ils
fuient entendus à la barre, pour présenter Jeitri
moyens de justificaiicn. Cette prcipositiqn eat d’aberd
adoptée; mais l’arfêté pe tarde pas d’être rjpporté
ti tri le* observation* de plusieurs membre*
que cette meauce est inconitituiiünnEllttr . -
P.astoret veut faire revenir le conseil sur cette
decision ; mai* il -persiste , et Tbibeaud*^ «tonne
lecture de son projet, portant que les commisiaire*
de ¡a tréicierie sont destitué! de leur« fountionr,
et que Je Directoire est chargé de poursuivre Jt>
individu* qui st sont rendus coupables de dilapidation*
ou dabu* de pouvoirs. Ce projet est adopté,
La discussion (’est ouverte . k îj , sur le projet
concernant les de^ti^ctinns miiitairci. Parie combat
k ptinci.pt sur lequel la. commisiion s'est appuyée,
Ii ne croit pas que les places militaires doivent
être regardées comme une propriété. L’économie et
une Mge ptévoyance le* ont fait regarder datai tous
le*. gouvernement comme temporaires. Il réduit le
projet d'Aubry à deux article*, iu. les officiers n*
pourront être destitué* de leur grade qu'en vertu
d'un jugement legal; t». ceux qui seront lupprimé»
recevront un quart de leur traitement.
Normand a parlé après lui* Autny a donné etJtuite
lecture de quelque* aiatudsmtüi renvoyé* i
la commisiiofl.
( <44 )
Le conseil i ordonné l'impïeitîna de* dÏKoen et r*jOurneMMt. ■ - > ■<■ ·.
Le projet d’Etnery, coneet-nant les biénà des perti et mete* d'émigrés et le séquestre apposé sur eut, A été ensuite tournis à La discussion. Le rapporteur propose de Laitier aux pires et mère» d’émigrés la libre diiporition de leurs biens , de déchrct Ici lubititutioDt dent ces émigrés ctoitnt.grévét, nu- vertes tu profit de ceux qui doivent les recueillir, et que le* successions auxquelles ils étaient appetèi seront dévolue» à leur* héritier* , à compter du t1 octobte ty^t, époque du décret qui les a bannis à perpétuité-, et par conséquent frappés de mort <i- vilç. Les biens non vendus seront reifitué* tn nature, et le prix de ceux qui ont été aliéné*. Per* ' tonne ne le présentant pour combattre ce projet, il ■ été adopté.
Une résolution du conseil de» Cinq-centi, dn *S Srairiil, porte que, dan* toutes les demande* ee ivorce qui ont été Ou *ertrat formées *iir »impie allégation d'incompatibilité d'humeur et de carat' ttre, l'officier public ne pourra prononcer le divorce que aix mdis après1 la data du dernier de# troll· acte* de non-conciliation exigés par les article* VIII, X et XI de la loi du io septembre ijgt, 1
Portalis, au norn dc la commission chargée d’exa-, miner cette résolurlon , en fait le, rapport. Il- examine h question qu'elle présente sou* les rapport* les plus étendus t Qu'eit-ce que le mariage? J· divorce doit-il être admis ? pour quelles cause* ? tel est le Cadre de« ce beau rapport.
Le mariage, dit Portail*, est la plu* belle de» institutions : il épure et protégé lé* plaisir* des époux, sa fin est la propagation de l’especer il féconde l'Etat par la population; il affermit l’empire des moeurs; il attache le* pareils à leur famille . le* citoyens à leur patrie -, il est ht source des plut douces jouissances pour les époux vertueux.
L'essence de ce contrat est la perpétuité ; le principe du divorce est donc inconciliable avec l'idée qu’en doit sc former du mariage.
Goi igle
NEW ÏORK PUBLIC UBR.
( '
Maîr comme Un mariage mal assorti, malheureux,-est un tourment, liodincl tibdité de ce lien ne peut pas être Absolue; aussi le divorce fut-il aârnis chet pluiitur* peuple«, et ('il rf était pat admis en France , parce que la ’religion catholique le proscrivait-, et parce que La loi de 1 Elit était lié» à la loi de h rétigiori t Tarage des séparations offrait b même remede; ·* '
■ Dam le régime actuel, sous lequel roui le* cultes rtnt libre* t le divorce doit être admis. On ne peut pas moduler la législation sut la diversité des culte*; il faudrait établir dan* chaque tribunal une inquisition d’Etat i h loi doit être une , c’est ensuite à chaque citoyen i *e conformer aux loi* particulières de la religion qu'il professe.
Mais le divorce ue doit être admis que pour causé* graves; il ne faut pas que Les citoyens puissent-se jouer de la sainteté du mariage, de la foi duc à un engagement dans lequel les moeurs et la icciété ont un û grand intérêt ; il rie faut pat que les lois *e prêtent aut caprices de ia légèreté et du libertinage; un contrat réciproque ne peut être rompu contre h y&lonté d’un des contractant que sur des motifs puhsans et prouvés; il fant, sur-topt en cette nu- liera , prendre eu, grande considération h*sort de* enfant, -
* Ce* vues générait* conduiicnt Portalis â etami- ntr le divorce permit par la loi , pour cause d’incompatibilité d'humeur et de caractère. Ce motif vague ne dit lien; alléguer d'est pas prouver, et ' cependant le contrat est rompu; en vain dit-on que ce mbtif est un voile qui sert à en couvrir d’autre* qu'il serait honte me d'articuler : Cela peut être ; mai* plus souvent n'a-t-il pas été , ne sera-t-il pas le prétexte trop facile du dégoût, de La fantaisie , de l'iucoiaitance d'un époux?
Ne rendons pu les loir pires que les homme«; que sur tout elles ne serrent pas à corrompre les ni ce tirs et les institution* les plu* respectables. La commission propose le rejet de la résolution. Cj rapport, fait avec le plus·, grarid talent et écouté
* '
Co< gle
( >4« >
ït plfls vjf intérêt, Sera ímpriméet diirribné , * îli extmplaire», L^ discussion est, ajputnce. . ■ ' . Le* séance» dq conseil de* Aptien* „ des H et iS, n’ont présente xucuy Hmit«, Év*4û>a >*■ le tf/le r»ppqr<*in U.résplu'tàan relative aux tiao- lacrions entre particuliers r antériçure» à la ^épré- Clarion du papier-njonn^iet Xcf rofltjp quj ¡plient détermine, dit-il, le conseil de» Aü^wpï à rejette r la pietuierf, ont été pris cnconri <lé ration, Lm attî- de* ciitiqué» ont dé ssgement modtlicr, fC.feliMWv vejle résolution prenant^ dwi* ionr le* cas- P0®* bâ*e unique lipieptidJci b.ieij connu« do.pftéricp qt£ Ont stipulé, donnant d'ailleurs aux j^gt* U JXwdÀ d'accorder des dd*ji ayx débiteur) , «pii> .h jutlt condition de l'intérêt et. 4«). pr<*viflior>s au*.çré^qt* tiers, suivant le» ctrconsranci» j iout est prévu et équitablemeitr balancé. Aimi la commission pensa que h résolu lion doit être, approuvée. Impression du rapport et ajourne ment. , ■ t
La discutió« * continué >ur h ittolutiou pou- cernanc la gendarmerie nqtioDala * sao» résultat,
La loi du 7 Septembre 179ÍI porte qu un luiqeut peut se marier, malgré le refus des paren* mm^o-. tant le conseil de famille , si après le délai d un
' raoii. ji fersiilc , à rnûiiu que le rcfut.de* f>atetH . ne soit fondé tur le désordre notoire des ni murs de li personne qu'il veut époüter, ou tut riafaurie encourue par une peine légale, ; y ,
. Mprairc , rapporteur de ¡a ¿¿solution qui abroge cette .loi, fait sentir enrubien il serait dangereux que les mineurs fussent abandontrésa cui-mcmc J- Le* conieili qu'il» ne peuvent plus obtenir j<le la tçuJrtEic d^uûpcie on d'une mere, deviennent iitic d&ttc.jdc la loi. VûUi n'htsiccrer pas, ajoute-t-il., uji contracté légèrement peut être le principe
d’un long malheur; il peut être celui d’n« ‘ loqg. scandale, et vous ne pouvea vouloir ni q<ie les. moeurs . soient nptr'agée» , ni que le* homme» soient malheureux, 11 propose ¡'approbation de la réioluiiou,
Impreujoa et ajournement.
Güc Tgk
J-0HMY
( M7 I
Li ré»o lut ion.. relitîve | la nouvelle retotxrpâil·* tion de la gendarmerie a été rejeltée à une grand* majorité* .
Le conseil de* Cinq-tents s'est formé, le 18, en comité générai. ■ ■ - *
Jard-Panvilüert ■ fait adoptée, Je 9a , sept séso- ' Jutions relative! à U Liquidation de la dette, de· émigré». . .
La première détermine comment doit être reconnue l'époque qtri affranchit le* créance) »ur le) émi- pêl. du soupçon d’aori-date, et établit leur txi*> tente avant 1'émigration. . - ■
La accoude lève divers«) difficultés sut l'éxéeu tien de* article· VU, VIH, IX et X de la loi du r**. Ho- r*ri an HL .
La troisième fixe un mqde pour suppléer aux titres perdus. '
La quatrième pourvoit au jugement de» contesta’· tion» entre les créancier« de« émigré» et la nation*
La cinquième apporte dci développement né ce»* Min· aux articles XXXIX, XLIV et CXXV de b lot du i*ïï. fforéal an III.
La liaieme e»t relative à ¡a liquidation de* droit» hdivit avec le· émigré». . ■ ■
La septième, au paiement des arrérage» et rente» dut sur ks biens de» émigré) , qui juiqu’Lpmwit iraient été acquitté) tn papier.
Voilà de ce» travaux dont h recherche »'appelle point l>ttcntion du public, et dont Tutilité mérite «i recvnnai«53ncc. Celte séance, qui paraît stérile à ceux qui courent "après Ica discours et les meurt· meai, sera mille fait plut utile que de plu» bril· laulct. Et cent mille Français peut-être en recueil·· kmnt le fruit. Une partie de cet réflexions »'applique i une autre résolution, «ur h fab ricin on et la vente des poudres et salpêtre), adoptée Sur le rapport de Prieur.
On te forme en comité secret. C'est, dit-on, pour lire la résolution sur la paix avec le Portugal* Le traité avait été approuvé la veille ; mai» le rapporteur avait oublié de rédiger la résolution·
. 0.4
Go gle
Qrnjinfil Iriin-i
FifW YORK PUBl 1C LIRF.ÂFIY
( »4» ) '
Siitiéott s , te 3o , !* parole pour mt raoiiim
d'ordre : J’espere qu’on qe m'accusera pas d'être ennemi
de la presse, lorsqu'on convenant qu’elle doit
irre illimitée et indépendante de toute censure préi*
table ! je dirai qu'il ne faut pas cenfondre la licence
ivec la hb'erré/H estttms, olï jamais démettre à couvert
le Corps' législatif'et le gouvernement des traits
de la plus infâme calomnie. La liberté de la preste
ne peut êtfe’convertie en une aggression continu élis
contre les magistrats du peuple et l'intérêt de l'Etatv
Neuf ne pouvons souffrir que l'on proclame ici 1«
crimes de Buonaparte et l'acte d'accusation des généraux
républicains ; H , la conspiration du Directoire
; plu» loin, le* forfaits du Cotp* législatif, Le
devoir du législateur est de maintenir l'harmonie
entre les gouvernant et les gouverné*, d’assurer ijui
autorités constituées la conüance et le respect ds*
citoyen)« Quel gouvernement pourrait subsister au
milieu de cette guerre de paraphiert et de placards?
La liberté de h presse, telle qu'elle est aujourd'hui.
Î>our certains hommes, ressemble à ces divinités que
rtirs adorateurs nourrissaient de victimes humaines:
etle dévore les réputations, et dans son ivresse elle
prépare la guerre civil*· Nous avons des lois contre
les assassins, pourquoi n'en aurions-nous pas contre
les calomniateurs? Je demande qu'une çomrnisstuA
de cinq membres soh chargée de préciser les délit!
de U presse.
La motion de Sittréâo sera imprimée. Sa propo’ition
est adoptée. ■ a
Dufresne’, au nom de la comnaission des dépense!
et de celle de la surveillance de la trésorerie nationale,
donne par apperçu l’état de» déptnie» eids»
recettes de l'an VI, II propose de déclarer que 1rs
contribution» directes seront acquittée* pour , le!
quatre cidquieaiei seulement , dan* l'an V, d'apiêi
les rôles de l'an IV. Il présence ensuite des vues particulière
» sur les améliorations à faire dans ce trames
branches de revenus , sur les impôts è établir sar les
bois, sur les vins et les tabacs venant de l'étranger.
Le apport de Dufresne sera imprimé. Son projet
est ajourné, ■ Ses observation» sent renvoyées à 1»
/ I
r?
NEW YORK PUE1LTC l
( » cernai islion de» in»nees pour servir de bàif à <cq travail* Ou reprend la disent si on ni! let destitution» militaire». * , t
Audÿuin parle tonne le projet de b commission. Il pente que le Directoire lyinl le droit de disposât de h foret armée , ayant celui de nromaiei h? offir cira i doit nécessairement avoir celui de Jri 4**-' tut un générid cjl accuii, on SMemblerl qnjuryt tuais neit-U pat à craindre que ce jury toit dévoué 4 l'oÊxier prévenu? Et quand il ne le ferait pu, afiî,a' t-il avec la même célérité que le Dircctüiçt? D Jeun, àttrju Directoire le droit de destituer lesoffi, der», c'est attaquer la dignité cil* pouvoir dont11 puiiuncc exécutive doit être investie * et la mettre' daéi tara tel dégré d’aviliisemeBt qq de bibleiie qu'ij lui deviendra impoifible de maintenir l’ordre public et la discipline' militaire. 11 demande la quçstion préalable sur Je projet. „ ,-i
Vaublant gouiient, au contraire que l'armée est la [>rdc nationale en activité , que le Directoire n» . peut régler que te* mmivcmcni; linon clic deviendrait l’armée du Directoire et non celle de la nation. L'article CXUV de la confiitutiou donne iü Directoire b direction désarmées, Cl non leur réorgansation ? d'ailleurs, deux choses sont à considérer dans le service militaire t le grade,et la commission pour l'eMl· «i. Nul doute que Je Directoire n'aie Ile droit de donner ou de retirer les wm eu ¡liions , puisqu’elle! lonil'effct de b confiance^ mars il ü’tn est point ainsi pour Le grade qui est acquis par de longues année» de service etpir des blessures gloneusei.ilvote poux le projet. . ■
Dubois Dubau parle contre le projet, ¿ans lequel il ne voit qu’un moyen jd’ajTaiblir h puissaoK cit- çalïve, et une arteinre à b constitution,
’ Vilbrct Joyeuse i Une deHitutioo est une peine. Or. tint peine doit être appliquée d'après une iott application attribuée aux juges et non au Directoire, Il y a des c y qui demandent de b célérité ; aussi le projet présente hissc-t-il au Directoire le droit de destitution provisoire. Quel exemple ¡l'offre pas la destitution, du contr'amiral Bouvet qui, sans être cù- teudu, fui destitué pour n’a von pu dompte/ ltl élé-
J
Go gk
t *5® 1
Aits? tl ne perdit den de l’ertitnt de jon corps, et
fat utcrifié â l'ineptie de ceux qui ayiie ut conseillé
l'expédition d Irlande.
'Jourdan f le général J annonce qu'il a'ett abstenu
4e parler, parce que son opinion aurait pu partit!·
msptnr; mal» il déchre que Je projet lui parait
devoir liée adopté. Le premier article qui parte qu'a»*
¿un officier ne pourra tire destitué qu'en vertu* un
Juz*Ttjent ïé_gxl est adopté. La «faite est ajournée.
Le cfimeil a procédé, le i·'. fructidor, au idruihi
jrotit iç renouve lit osent du bureau» Siméon c«t préif
dent, Le général JourtHfa , Juhandet, Dufresne et
Jard-PanviHirre sont icexétiifçf. Il s'est ensuite oc*
çupé du renouvellement de h commission de* in spec ■
ttprt- pîchegru, Vaublanc , Èmery « Tbiboudan et
. Uélirut «ont no'taméf. .
!' Une dite union sur deux objettde finances s’est
igagee , Je 1, tans produire aucun réiuitst.
Lds projets oit été renvoyés à «n nouvel examen
la commission.
La réponse de Lesage . commissaire des gu erre»,
ecmmiriîan dei inspecteurs, a été tue diut ta séance
dtt 3, et renvoyée à Cett e CemraisirOh.
' Üne discussion sur les finances s'engage.
'Gilbert DejmoJierts demande que le éanteil fixe
que lies seront les dépenses et les recette· pont
1 Ville rs pense que c'est à h commitsiait des finance»
4 présenter an projet qui remplisse l’objet demandé
p»i-Gilbert.
Debonnicres.soutient qu’avant de s'occuper des
impôts indirect», on doit fixer les dépenses, ainÉ
que le» te cette* ordinaires« afin de sitôt! s'it ÿ aura
un déficit. Hien de décidé.
‘ Le renouvellement du bureau « occupé tout« la
séance du i1T. frucridur du coiucil des Anciens·
La fond* La débat a été appelléàla présidence. LtbofeJ;
Lcdanoii, Chatjircui et Le breton sont ■ecrétai tes.
' Tronçon-Ducoudray a fait le rapport sur le met*
ittge du Directoire, relatif à la marche des troupe·· .
Son discours qui a duré pria d’une heure et demi*
1 été entendu avec betufcrupd'stttBtsoo, 11 h d’eboté
Google
ç <s\ »
i<é lei circo artifice* qui ont précédé te meutge t
i roputician Fi ite au Corpi Mgiuilif de vouloir viti·
[ir la royiuié , le renvoi de« ministre*, la tanche
et troupe« et tei plicaidi! eruaite il l’eit fait cett^
ne?tien : hi réponse du Directoire ;m cet objet*
st-elk «lEÎlUiliDte ? TiqdÇOp a conciai pour li Beativi.
¡1 n'a cep.cn dmt prit aucune «cnt|u*iûn. ,
TÌ?ibtaiid«u a fait k mtwc jour, *« coouil dc>
iinq-ccjau, ion rapport sur le même lujer. La Ré pale
Jiq ne « a-t-il dit, «avançait gioii cute me tu ver* **
itHtmiCr Elle allait donner 1* pu» à l’Etircpt, lopru’jû
gém* malfai uni, e*i venu flrrêttr din* MT
utciie „ divise* le* premier* pouvoir* , ipp eliti lé»
□upçoui, nbumtrde* haine*, et ranimer d'odieux
■rtJiet*. Vop» deviti demander au Directoire compte
le la violation du rayon conitjtudonnel, 11 vou* I?
êpondu que 11 malveillance n y avait aucune part ,
:t que 1 ordre de mnrebe avait If ti donné par Je gé*
lirai Richepanse. Cette cucite ne aérait pal adnjiir
iiblc , ai h morali té de ce général n'étaii pu connue^
L'ofatepr pane empi te à ¡’examen dei idrtue* dc>
i ratée* ; il le* cenati«, et j'étonne quo le Di re Cloue
l’aie pa* fait punir le* auteur« dei «pioche* ad rca*
é» au Corpi législatif. ¡1 termine par dcui projet·,
ioni ] un axe le mode de poanutvre le* machinaîqp*
contre le Corps législatif et le Directoire , ét It
ittond détermine le* peine* contre le* armée* qui
k libèrent. Impression et ajournement.
Lenotmind , au nom de Jï coin cui*lion militaire «
! soumis , le 3'1 ta diKiission , ton projet tendant à'
:rier 6o<j placet d'ofteien dam.le* compaguita de
vétéran· pour de* mil Caire« blelséaqui peuvent être
racole utile* à U République- Se* diipoutioni ta.
ioàt «ucceaiivement discutée!, amendée* et adaptée*.
PA RIS- Jfomdi, 9 Fructidor, fan F dé la Rtpubliqnt.
A en juger par c* qui »‘est pa*têd»n*k Corp* JigiiJiLifpt ud*
m le court dr cetre drczdc , >1 tripli le q« 1rs etpriu «tu·
Accent i Mmu le b troia de «e rapprocher et de *»<-« la
^publique d’une cotsmafion qui ctrait inévhtbl* ii Ji cowtiturinn
é<»it metiarie du mmndrt dmger< ¡tintoti, dans k
EDnteiJ de* Cinq-etutt , » enfin provoqué une loi Hpie«HTtdatxrtfel
del· ubtriè de la p*«tu j-ec une commiiûon * «»
/
Got gk
f *5 » )
«Stnmét pour déterminer le* mornes légales â prendre diJ
■ m minière qui n'est devenue *i délicate que parce cj'.ts Pc·
traiet de porter ILieinLe à un droit, lut!» qu’il ne i’agil Ij'-A
ef en réprime/ l'ihlis. Disomla vérité ait» détour, tint'qnc £
liberté de la prêtre ne s'est exercée qu'en faveur tjdn paiti.lr·
passions qui composent tbrrjouri si facilement avec Ici ohjti·
Îui Ici flattent, lem de s’opposer an tordent de la calotBiire '■
«l'incivisme qui déLord* depuis si Itjng-rit·* sur Iom jst
«oints if« h République, lemblai eut «e. réjouir de tetrsv^u
Ou ï vu me intliffrrente attaquer, avilir le* nsiQniés IcipWl
waptr tables , diffamer 1er patriotes les plus pu ni prêcher A
tf^alitme le plus effronté ,etnpper faliberié et lu coutil*
Çop par la déprivation Lapins impunie de J esprit publié· U
est. use* scoiArquiblc nue Tou n'ait reconnu in.Déc***iie d*
•aieuti leurtour kttrs irmti , et eu fa-apparent sins meu^t'j
Kent tetri cnee TP i I. C epin 31" I si Ton veul que 1 inherit tot»
«rVltCUr de !a Rcpubliqtie I etn pcile HUF Teip-fit de fiction ,
ri stir route eipece ¿’merit particular el discrganwiitut, i
a'y a qa'un moytn , c'tJt d'etre juste et severe pour tons. U
faut eSparer que it Corps Itgiilanf, avertl dn danger par p,
experience, prendra tome* le* précantioh* pour 1*
foire cesser, et l'opinion publique lui sauts gré1 de- ie* effcUJpour
la rétablir dan* ses véritable* droit*.
D'on ancre côté, ou a'eat *ü peu occupé de Lnances i Mil
Mugi enfin i la nécessité d'établir !■ niveau entre ia ttcetLt
•t la dépensé. L'insouciance sur cçl objet a é(é portée i un îtlj
point , que si l’on ne prend le* mesures les pins promptes J
route espece de service public sera iucesaaTnmpnt susperdüj
Le Directoire vient d’appctlir fa sollicitude ¿n Corps icgisk
tïf sur et point essentiel duquel dépend l’existeucc du «lip
social. On lui a répondu par de bpaux calcul* de somdi.<>
tnise* 1 sa disporitiou depuis plu* de dix moi*, ¡\lais cw
rom me s om-elies été payées ? Sri-on pris les moyens d'en ntrier
lel fond* à la trésorerie natio-tïak? qu’importe tous ces
résultais qu· n'ont dit CMiij0fict que suc lx,papier 1 el povrtant
les renden souffrent , le* iraiitinttis des fonction uairii
publies sbnt arriérés de quatre moi* ; les icsscurcei du crédit
s'épuisent, ions les canaux se des sec Lent. Veut-on prendre
révoltés Contre l'esteraac. Le cri de ropiùiün el du besoin
qui r’elere de tontes parts fera sans doùte sortir iecetpt !£·
gulatii de j* profonde lethargic sur l'état deplorable de nul
DMUÇtl·
» Le eboia que la comnsiftH·'» Eaxl-de ThitaAsdeAn pour J·
Gül gle ru i i· A
IK = IC
. ( , tppon «ht It TfltMags ¿u Directoire relatif J, l’approche d« oupes et aux adresses des aîniée* , a pam égale ruent d'ud ugure favorable pour te rtlour é la conciliation. Mais on allait désiré une ccnmre moïfl* aigre de la conduite du Dite«- □ rre , et un langage moiai pénible et moins embarrassé» Le istotirs de Tronçon- Diiiondrjy dant te conaaiL des Aucîeti, ur te- tnenw; sbjét, *‘rs< fait remarquer par un ton plds «évers t plus dur ». et quoiqu'il ait terminé par i irriter facOnseil dre', in tiens à St porter yotfv Tncdiltelir et polir cnrt terrât tür, OU- trouvé'qui· et n'était pas un moyeu bien sûr de conciliation |Uc de l'artaMT d'une férule î et de gourmander un pouvoir1 ¡ni émane ainsi de la eoristiiulioa, et qui tient d'elle ses droits t sea prôrogaiivet.
Serait-il donc si difficile de s’entendre dans nne querella Si afflige profondément tous Jr* bons citoyen* ? l’intérêt du nctmre peut-il être autre que celui de maintenir la ctjusb-: ntioo ? îi’tst-ce pas l'effet d'une terreur panique plus affecté* meure que sentie , quia pu faire croire qu'il voulait porter al·- cuite i la représentation nationale ? cet deur pour airs partiales sont dis destinés à *6 cou sidérer trottunee une nais ou comme nais? quand le pouvoir qui gouverne d'aprês les lois seraconti-. DücJtement tourmenté, entravé, dépouillé, en têtuftera-i-il ou fTiud bien pour les gouvernés et pour la conservation de fa République ? lequel des deux pouvoirs a marché le plus frail·- ¿entent et le pins loyale usent mr ta ligue constitution utile? lequel dci deux a paru , par ses déviation* , inspirer Je plu« l'inqu[éludes ? Il semble que si t'un refaisait ce* questions d< bonne tùi , et daqx l'abscenc* de* passion* > la mijOtllé de* ¿eux Conseils les aurait bientôt résolue* ; car en supposant qu'il *e' rencontre quelques personnes qui aient des vues caa- Irrir** à la COllSeIration dil giiuvciuenlrot: actuel , il est bica.. «vident que ceoe pourrait être qu'inipct· tu oiobrr, et que fama- jaTÎténe p eui avoir, d'autre désir raisonnable , que le maintien, de fa consliiiilion.'Pourquoi donc n'avoir pas le courage d'ou- liLcr cri funastes tracasseries, et de s’élancer dans la cfrrtitr* lériifative, où il re*te encore tant de bien A faire et tant de maux 1 réparer?
On lit dans k Rèdatltur te paragraphe suivant, 11 servira i faîte connaître si c'est La meilleure route prise pour éteindre l*i passions et rapprocher les esptiti.
H Une ciidre-^efiie d’autant plps active qu’ell* est payée iutdea fonds privilégié* , favorise le* rumeurs les plus propre* ■ produire des iceues sanglante* ; elle mendie le* dtnon- fattôn* s elle publie ici bulletin* officiels , elle fait, dit-on , ’ ¿«sttirôEemens·, elle prétend même s'emparer exclusive rat ni dt fapoli ce publique dan* deux bu trait'd¿partemeu* ; £t
LügiLx
Gûi gle
NFW
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: ■/. , <,s*’ . ■
qui*tii jn*qn'Q& »'étendra *oa ambition ? La guerre des cclen
fomentée *ou* itj auspices , eût probablement été le wgml dj
nrouvernea» ptaf irnportaD» '. i*os I* prudente fermeté di
prive Augercau et la sagesse des militaires. »*
Le* nouvedlet de la pia oÎrinl tooj0ur»latnêm< ïtacertiiade.
Pluneuri feaiRet lavait aanoncée comme certaine , couuïc
ùgaie. G tu la centième foi* qu'elles le disent t et c» qui ;n
remarquable , c’ttt que ce sont ceux qui U dc«i»e»i le ■teib,
qui ioat le plus »mpreucs à Lire courir ce» bruit». La vénté
. «t. que le» hostilités nu t été tut le point de rerptumeoctr en
Italie t dsaii que ' cependant la modération du Directoire 1
'Contribué à faire renouer Le» négociation* à Udine, et qu'dit»
paraiueitt prendre uiïc tournure plu» active et plu» concis
iUott. Celle* de Lille ont été traînée* jusqu'à présent en Jeu*
leur t miii on a lieu d'espérer que le motivetucn t iropiimi
'feceliei 'd'Udine , contribuera à accélérer celles avec 1'-onglet
erre. Comment ic fUtte»i-orr d'avoir la paie , tant que ci*
jHinimii fondèrent leur» espérance» sur aoi divisions irner*
lin«*. Légiahreor» , occupe¿-vous de &nan,ces e< de« graviii
intérêt* de i* République, et vau* verres bientôt l'Aùcriclie
« l'Angleterre vous offrir »11 ci-même» la paix.
Le général Bernadette esté Paris depuis quelquesjour;.,
Il est venu apporter au Directoire le reste de* drapeaux pu:
>nr ks Autrichiens. Voici comment s'exprime Buonaparre e*
terminant»! lettre >u Directoire : it Vous voye» dans Le gétH*
ni Ber baderne un des »rn.ii les plu» solide* de la République j
ib capitale par principe» , (oraoit par caractère , de capitubl
avec le» cnitmii de ta liberté, pas pim qu'avec l'honneur,t<j
* Grâce* au xete été Ja fermeté du brave Augert*u + la phi
g* nde discipline tegne dan» l'armée de la 17*. division et lq
tranquillité aam Finir Se* prrclamaiioa* ont lassntélc* bun*
citoyen*. ■
Le nouveau minîiire de 1 intérieur »'occupe avec la plu^'
gjaude activité de toute» le* partie» de sou adnùniitraiion . 'H
notitnmeni dea pro gré» de rinsti'ucliou publique que *em pr«’1
déceueiit1 avait fort négligée. Avant-hier , il a assit* 1 iiccon-'
pagné du direcieur de l'instnicticiii publique , à la céràmooif
de la distribution de» prix au collège Égalité- Le cit. Chn*-
pagne , directeur de* étude* . a promJücé urtdiicouts trèi-i»’
ié»MUt et qui a été fort applaudi :,k ministre a répondu à <*
di »cours d’n ne 1uaniere.1i' touchante que. fane mb le e eo 1 tri
ému». Il a ensuite invité à dîner ch*a foi l'administrateur de.
Li maison, le directeur de» étude* > pluiietir» de» élever fi
ont p bit nu le prix, et h repas 1 été «lai dTun p«·*·«
réjouit avec je* convive* dk »»icois de **1 tnfan*.
NEW ÏÜFIIC PUBlIC LIE
(>55) .
Piusiet>T, Ont rapporté d'ane militer* îueïSc*È ht.
eîrcomtinct» d'un« insulte grave commise par h ctt. Malo , commandant dtitituê ilu qi*, régimen·! de dragons , Envers tin dec membre* ds Directoire.Ban* la riitutiou actuelle de* > esprits, tout <** qui peu· itndre 1 êcEairet l’opinibu «ur I* marche que Ton lient pour (aligner ei avilir te» depositares dn gouverne nient, doit être precie uaemept recueil i- Voter 1* rem exset de çe qui a'csl pissé à ce sujet. N eu» en gaïantir- iOût la vérité.
«t Le i". fmciidflr, le ¡rît, Rêvdüétt-Lépeaux rentrant cbet lui avec sa famille·, sur Ica y Jtaures du soir, krowv* / dans son salon le cil. Malo« chef de brigade comnacidiath n'< régiment de dragons. Ce eit. loi «xpriraa le chagrin quai avait d'être privé du co mmm de tuent de ce régimeaii par firrité du IMrectoirc exécutif; il sollicita i* remue eu acif. vhc , »lui laquelle it m regardait mm me un homme de*tn> non, idée sur laquelle il insista beaucoup. Le rit. RévellieiWr Lcpeaux lui répondit avec la plus grande douceur, -et Je* pim grand· «Ltnigemeni, afin de ne pas augmenter pur de* dureté*, bu même par une léchereate inutile, l’e ipeca <L* ■ disgrâce dool Malo ae plaignait : il lui représenta qu'b» m Itérait être déshonoré que par un jugement régulier , et qui orsqtur d*s autorités supérieure* tuent de la faculté qu'cÙe« ont de rebnr relie on telle fonction de* main* d'tin citoyen, tel* ne peut le déshonorer, I1*« parce que l'erreur pcutêtr* du côte de l'autorité supérieure , S9. parce que des cansir délation s oh lócales , Ota générales , ou politiques , etc. peuvent obliger i déplacer des citoyen* qui rue riten r, et pii possèdent l'estima de ceux qui ment deettt« mesuré > ei il lui demanda s'il croyait que ¡a jévoçiriôp der minien W m eût déshonoré aucun ? il lui représenta enfin , que son Çrade et un traitement lui cnient conservés, et que a'il ■'était pas employé actuellement, il pouvait l’être dam tait intrc instant | il ajouta, qu'il était su surplus si éloigné de tro ürigé contre lui par aucun genre de passion , qu'il allait le «titre â même de nier et faire tomber un propos qu'au lui Wribuak publiquement, savoir, yer le direileur IliveUiere ht trjù de ji'cac'ei iifrgmdcaj ppur ht itrvirti mportans qu'il hi Wfîi rndai au 3i mai, tel# mlr'nuirts ¿'une somme de y 5 lutif ,-prèih par h> Afirlfl , ci fut ne lui tvtient pas encere eti rta4m ; k cil. Rêve Hiere lui observa qu'il »mît h ¡tu qu'il . ne l'avait fimaï· connu aven» qu'il commandât le vingt- unième régiment de dragons , qm lui cii.· RévcHiere n'viEr jamais mis le pied dans le Calvados, où était le cit* Wilo i l'époque du 3i mai ; qu'au surplus il n'était sorti de 1 CbuvenúoD , et l’avait été proscrit que Ung-tew apr'J
C.Ck gk
Original ^nrr
NEW ÏDR.K PUR IIC LIER
. ‘I. '
le J t m»r t que ·*> faits étaient noiaife*, et qu'en cqnsr^tttiLt· il é ni l-bien persuadé que le cit. Nialo u "avait pu tenir th semblable di*wur», et qu’il n’avlit besoin que d’une jimplt denégariou de »» part pour en rester convaincu.
* t» Le eit. Malo ni* en effet ; tout fut Gui sur cetobjeL 11 recoin mm^a. aturs ses plaintes, et le rit. R-tveîliere obsetu fts mêmes ménageai en s. '
h Totn-à-coop, preoani tant doute pour timidité et culntt de>M rom promettre , ta modération que ie directeur irait ms tlam la conversation , le cît. Mato changea de ton ! — Au nrplus je ur en moque * dit-il· — Eh mais , et mai ntt , répandit le eit. Réveilicre. A l’instarti, Je cil. Maio t’appuie d'un air menaçant sur la garde de son sabte * passe d’une »s· . xîcre inavltrnl« devant le ciu Rêvcl I te re-Lê peaux, en disan:
ti Ge n'est pa* an Surplus un pateil triumvirat qui r^tuJtrtrt aoo honneur et tnon «ut; il ne aéra bientôt plu« à métneér faire des acte· arbitraire*. son régné ne tardera pas iGnir.it t» Le cil. Révellitrc-Lêpeaux r'apprticha de lui eo le fan avec fermeté , et le patinant dans sou antif-chambi e : μ lb ■ quoi ! Biiférable T I ui „dit-il , parce que je venu ai parlé arec.
Li pins grande doUEcnr et les plut giands égards , von» avü l'in*ûlcnre de tnt menacer cher moi lu armes à la &*iùt' vouttie savei donc pas que les sabre* et le* rpauletK* ne tc pouvanieni pis, et que je rt'ai quun* seule crainte au nieadt, celle de mil faire. Altefdire à tous ceux qui vous rtucs- tient, et qui veulent renverser la République; a H et dise tnttour i cos généraux , et vaut savet de qui je veux parier, que je me . , . , d'eux comme de vous, qu'il* ne leuipai capable* de m'intimider, car or ne parvient pas aisément t détourner de ICS devoir* te tpi qnï ne Cpaint ni la lïtOTt „ O''1 miser t 1 Quant à vous, malheureux ! vt>u* mériteriei qui ?! vous fine arrêter sur-le-champ , pour vous apprendre 1 «ait porter l'insulte et la m-tuace chez l'un de* premiers olfù' -trais de la République. Je veux bien cependant user rtcof d’indulgence avec roui ; mit τttirer-vous sut-lr-champ, S ne remettei jamais le* pieds ches moi. Et sor-Lout, je vous If . répète, ne manques pas de dire ΐ να* généraux que je ne H
train* pa* plus que vqu* ; que -rien ne me détournera du"’-'1 que j’ai fait <te tfdexjiûser i iôut ponr sauver La République ou périr glorieusement avec elle. Sorte*, et gardeï-VOU5 j[ jamais revenir, S* -
Le crt, Malo ne se le fît pas répéter; ï| remonta 1 cht'’1!· et partit au galop , gau* même atlcrldre l'or don ûailct doct Ί était accompagné. : '
Le th. Mala a été cratJaît devant Le* tribtthaux.
Got >gle
Oi'Vinn! frim
NEW 'AW PUH LIC LIBRARY
D&cadi io Fructidor , fan cinquième de la Républiques
( Mercredi 6 Sepmikt 1797 » vieux style. )
J
PHILOSOPHIE. „
Le Chemin des Honneurs seul tin Afmwigïi» · - ou la
nier» de devenir $M*M*réchtf fiji
"I “
Ijt comte de B*.*, était uu uülitïîre distingué pat
ion civisme et par lei services les plus éclatarn. L'Èut
et U eoiirj, dont ki intérêt» ne sont pas toujours leà
mêmes , lui avaient égalameuï de grande» obliga*
deuils.Dans une guette longue et périlleuse, on deux
nations civilisées oublièrent cent fin» , nànieule*
ment les principes de la morale, mais Ici piua simplet
(l)’ Cett* a n et doit eit tirée d'an Recueil où nous iront
püist plus d'une fois. L1 au leur la donne pouf vêtit aille, Il
puait qu’elle concerne lm général allemand1 qui vivait enebrt
H y a peu d’aunées.. Elle pourra rappellet, s'il en est besoin ,
à cems de il os *jiiit?lres dont on veut faire icrvirJ influence
au réiabîirseinettt de fa royauté, quel tu Le genre de icrvicq
auquel, en tas de «actée, il faut qu’il ut préparent pour parvenir
aux honneurs. C· service serait plus facile sans doute ,
dais aussi un peu moins glorieux, que ces bellej campagne»
de la Hollande et du Haui-Rhiu , dont on admire encore
l’éJat >n milieu de unt_ d'autres «t de plus grandes merveille»
qu'a produites la guerre de la libellé.
Tome XXX. R
ûi'ig- l|1 n,*n
NEW YORK PLIE! IC IIR
' . . ft581 -
lot» ic l'humanité, tl avait consacré fidèlement à la
patrie, sa fortune, son sang, toutes ici facultés; il
avait été le seul général que l'cDneiui craignît et respectât
tout ensemble ; devant lequel il prit touveut b
fuite, et pour lequel cependant il conservât toujours
de l’affection. —- Car cet homme infatigable, qui dam
le champ du carnage, combattait avec la furent d’un
lion, qui du visage le plus serein» affrontait les hier·
Sures et les périls, était ap:ès le succès un vainqueur
toujours , humain ; maintenait parmi sel trou pci L*
discipline la plu* sévere; attaquait seulement les
hommes armés, et jartiaî» le citoyen, le cultivaient,
l'artisan paisible ; épargnait aux ter li te ires envahis,
tous le* maux qu'il était en »On pouvoir d’arrêter,
et rendait ce court tepù» qui suit une grande bataille,
plu* utile à »on parti que la victoire elle-même.
Au mentent où je vais le prendre, il vieillissait.
Ma» sa gloire, ses dignité*, ta fortune eiaicut eu
quelque sorte dignes de son mérite i il ne manquait
point de loisir pour jouir de tout Ce» bien» ; et l'observateur
sensible jouissait lui-même du spectacle
d’un bonheur que la destinée semblait avoir épuré
comme à plaisir.
Le titre de feld-maiëchal et des revenus considérable*
lui donnaient une grande existence à la court
mais il y passait peu de tem», Une belle maison de
.campagne était son séjour favori ; c’est-là qu'il aimait
i vivreuvec ses souvenir», avec set livre*, avec la
nature qu"i I avait tou joui* aimée, même su mi lieu du
fracas désarmés, et qu’il retrouvait avec ravissement
dans un âge où le mur et l'imagination sont presque
leujouss. bien peu sensibles à »es jouissance».
npqti-.il fîiin-i
VCRK PUBLIC LIERAIT
. j»s»1 ...
Lr prince le consultait que J que foi» * et Suivait tfttx,« jounseï avis t le· courtiiaus lui faisaient tous Ja courbette il ¿tait chéri des gtas de.J>icn t lessoldais l'ap· pillaient leur peret . , . . :
Mail ce qui le rendait plut heureux que tout ce> * vanta gts réunis, c'étaitJon aimable famille, il est vrai qu elle n’êtait pas nombreuse ; un hit . et 4*un- fil les la composaient toute entière* Mail.les filic^ avaient? épousé deux hommes d'un mériLC distingué;! le Ht,jeune ençorè,était Coiunel d’un beau tégimentt ¡1 te voyait par uti mariage avantageux possesseur dune agréable fortune et d'un bien situé dam 1« voisinage de celui de son pert t et ce qui .valait mieux encore « il ne s'efforcait pas en vain dq,rc>e sembler à ce modelé si cher. Jamais prie n'aima plus tendrement un fils t jamais fils n'eut plus de respect et de dévouement pour un per*.
Le jeune comte voulut faire des réparation· à |qd château : il voulut i aggrandir d'une aile toute en? litre, et décorer cette aile d ude très-belle salle* Lg^ murs au devaient être couverts de peintures i et le colonel choisit pour sujetsje^ événement le! plus k· marqua Mes et les plus glorieux de la vie de sou pere. 11 jugeait avec, raison que de pareils tableau^ seraient préférables aux tapisseries J es plus riches t et plus glorieux que l'arbre généalogique le mieux éclairci. Le meilleur peintic qu'il y eût dans le pays en fut chargé ; et son travail réussit d’autant plui heureusement , qu il était moins animé par l'appât du gain , et que l'idée d'attacher ton talent et «ou sotti à dei faits vraiment digues de vivre dam le tou- Kl
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NEW YORK FUEL IC I IRRARï
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venir, euflammait l'artiste d'un enthousiasme qui ne le Commande pas, et qui surûoui ne saurait se payer, ïcïi Fou voyait le comte jeltaiit de les ptoyrc* niant S, lé drapeau de so’ti rigimehl au milieu de 3a cavale rie ennemie , ¿t par ce trait, renouvellé des . nciem Romiihs, e> citait set troupes itltit nouvelle attaque: là , dans le tiimulte d'ùw'asiaut te tri b le,on le voyait oubliant ion titré de général, donaeT rexemp'e d'une Val eut énquelqiie sorte Furieuse, et ae précipiter’ comme 'le dernier soldat, au miljtu d'une forêt de baÿünoectei et d'une grele de balles et de bouléui plus loin, dans une chasse imprudente, il arrachait »ûq prince des mains d'une troupe ennemie qui l’avait enveloppé à l'improviite t sur ce mur, le mêeis prince' le décorait du cordon de son ordre , et lui donnait le titre de maréchal î sur le mur opposé,le guerrier intrépide, atteint d'une balle , au milieu du combat le plus sanglant, tombait de son cheval,«! dan» sa cbûte indiquait encore: les ennemis de h main, disant à Sa troupe que c’étail-là qu'il fallait conliniaér de marcher, sans l’inquiéter de lui : dam îé tableau d'à- côté, cm le voyait enfla signer la paix, qui devait rendre à ta patrie long-tems déchirée, h repos et lé bonheur, ■— En un mot, quoique toute Vaine flatte lie fût Soigneusement écartée de ces peintures^ quelque part qu'on tournât les yeux, ils rcu* Contraient un acte mémorable de h vie du digne Vieillard, " 1
' "Tout le plan du jeune comte Fut exécuté dans le plus profond secret : et quand h salle lut en état de recevoir du monde, il y donna le plus beatt repas à la compagnie la plus nombreuse et la mieux choisir·
G O' >gle
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Quel doux »hi»eauiUpçv{ le ptre,quel ipectaçU; tout à-la-ibis igièible et touchant, de te voirjupbï·, cernent .envi ronüt de tant d'honorabi > souvenirs ci de jjre lj .tendresse d un bis dani Je choix et dm» la dùpùtjiiûn de chaque tableau ! La nouveauté do. l’objet. les féikiiaiiiqpi les vaux de touqjcgauii-, >ans, l’ir^aje de tant de scenes qui »c retrxçjiBnr à »90 esprit d+os tou» leurs détails, le mélangé du contentement Je plus pur et de la. mudçvk la piu* n-ïve i tout cela réuni L'avait mis <Jip> u/i croupit plus facile à deviocr qa’i Récrire. Il lui i^liut un intervalle de quelque» minute» pour fücnuinJxç «et» émqtion et recouy.rqr Lutage. d< h pifo^e,. AlPr* K tournant de la ramicic La plut atûLçaljt vcq
SI* 1 , - -f h 1 .y” i ‘ ',· i! a —-
ü Puisque c’éuit là loa,désir, tu a» M
dit-il, de; me le taire î (ans cela, j'auriis. i»iceiucpteai- péché çc qui maintenant ne sautait ,p^us l'e/rp, — De» /eprochci, u je tcnfaitjii, juuciiiçnl ppur jri- onces j ctjf cpnsidece.toute cette iulLe.de ubkauf, non comme un ^ppât pouf ma vanité, mai» comme k tribut de ton respect ¿liai..., Mai u·· raij... ( <A prononçant tel mot», il secouait la tf.ça avec ,up sourire équivoque )· ... , ,■ , _
—
Eir quoi donc, mon, petc ?
—
Je vcuk dise, qu'il en est de cette biographie '
peinte , comme de toute» celles qui «ont écrire» «ns le consentement et à l’i«u du héros. Oa y néglige, tiop souvent telle ou idle circonstance , qui peut* être forme précisément le irait principal, c'est-â-dire. qui sert de lien ou. d'capikaüün 1 tom le «U«* 1*L Même,*« '
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A CS mots il s'arrêta font1 court j et rexpresiîo* tendre et pïtemélle de son visage fit place 1 certain ■ourire demi-tatyrique. On le pria de tetminitr sa période ; il s'y refusa lung-temi| mais enfin, vaincu par ce· instances réitérées, il poertnivitt— Ici même, dis-jé',ii l'objet de ces tableaux est d'offrir l'abrégé rompier de tria vie, il manque un trait héroïque qui shétftaitdé n'êtré pas oublié t un trait dont l’influence ■itr ma denihée a été si considérable, que sans lui Vwiemblâbiement nous ne serions pas aujourd'hui réunir avec' t^nt de gaieté, ou du moins nous te *e> lions d à ni des circonstances bien différentes;.. Mon fils, fais-moi souvenir demain matin de t'cu conter îéi détails en prenant le tbé„, Ce serait dominât qü*ii Ht freMtr pour rhirtoÎR. '
— En vain de tous côtés pretsa-t-un le maréchal dt faire sort récit suide champ, afin que toute la com· pàgitic'pôt en profiter; il persista dans toti tefui t et Sim visage restait toujours couvertdn meme sourire,., Enfin ; comme on s’appcTçüt qu'ew insistant on deve irait irrifiortûn , il fallut bien renoncer à en »voir davantage pour te moment. On se mit donc à table lahs que la curiosité généré!« fût satisfaite. Maïs ¿'autres objets de conversation firent bientôt perdre de vue ce qui venait de se passer.
Cependant le jeune comte de B*.*, n'avait pas ou« blié li moindre syllabe du discours de son pere, Il n'oublia pas sur-tout le lendemain de lui rappelle; ta promesse au moment du thé.
— j’y pensais, répondit le maréchal en riant i il est juste que j'acquitte ma dette. Mais auparavant, fl faut que nous reparlions dam h Salle, et que nous y
Go* jgle
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NtUV ÏÜHX PUBLIC LIBRARY
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repaît ion* nom deux seul«.. — En diiant.eet jïbu , il prît le cbtniia du nouveau bâtiment, et ion fil* le mi vit avec beaucoup d'empieneoient cl de curio^ lire.
Tu ai » reprit le vieillard eu entrant« terminé la tuite de* tableaux qui couvrent cette face de mur» par celai qui rcpréiente le monarque me donnant lê cordon de iou Ordsr «t le bâton de maUchal. Mail fl y a ici unç f>utc coniidérabJe contre J'hitioire j çar le peintre a réuni ch ni le mf me instant,dei chciel qui dam le fait 14 trouvent léparée* par un inter· ville de quinte année» bien révolue* , et qui ont cil lieu^non seulement tou* deux prince* diAé* entamai# diul de* ci recrutante* qui a’avaiçnt aucun rapport encre elle*... Néanmoint parie encore pour cela! — Mai* l'eu dm il oà te tahlçau *e trouve placé , lembiç indiquer Su fpcctateur que le dire de Îeld·maréchal fut h récompente de quelqu'une de cei belle* «don* w ou de loule* à-la-foi* ?M
— San· doute«
“ Et cependant rien de plut faux. Cette belle telion, cette action glorieuse, celte action *i bien réco s* p entée, ne te trouve peinte ici nulle part,
-— Comment mon pote ! aurai*-je par oubli,,.
-— Non point par oubli, mai* par ignorance c q| je te la pardonne ausii vol entier* que tou ètoopa? ment. Tu ét*i* encore un enTani quand je parvint au grade de feld·maréchal. Je ne t’ai jamais parlé do ce trait de »1 vie, m i personne lu monde; et mémq dan* ce mctstiii , avant de te Je COntciJ« aiiutotU- noui bien que nu u* somme* jcul*.
W Noua le lomuacfe
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_______ - f *4) . .
' fcepajtônît donc ensemble les diverses action^ iîe ma vie ; èt voyons’ quelle en a êtë la récompense.» (fe bras estropié est 1e fruit de cette bataille où je jcttti le drapeau dans les rangs ennemis avec un l.i \ ■ -“»■“» ■ * · ? ■ ■ ·> ' »i" ■ L ’
»qccëssi complet p'oûr notre année, Déjà l’aila Çau’cïié'¿raît en'fiiite fîd îtrôité commençait i'céderï celie-cî se précipita iûiit-à-Coup en avant f et l’a titre se rallia bientôt avec'fs^ùcou^1 d’ordre-—Jen’oicu·* pais que le’gradé de majoi... J1^restai.J Mon £étié- iât, l'iin des premiers qui, pont conserver letir ¿hçre ftenonp'é javaient donné k signaI dt fuite, oLlint une récompensé éclatante pour scs cxproits dans ■” * ■ ■’’■■*+. ' p 1 ' J kr È Pirt, c, ■ ■ I r. ■ I · 1J llii M 4 ■ 1 ■- » 1
Cette chdiiik jDLiij.ee.,. J avais cle tait pnSûïitiier ¿hxü ■ 1’ att.jqué , où j’étàis u nihé Je cbevaî griéve- snQni blessé : je guéris knù nient et mal\jé fus oublié dans Içs cchaniia, et je rie redevins libre qu’un î«· ‘ *1“ » ' r-i« ILÎIT*1 ‘ *1
pie rachetant de mçs propre· depiers.
’-■ « ■ .'f ii S
— Gomment J,, 1
.. * ail g - /'“iî-l. U r! J J -| 1c|.*L· ■ t' 1
— ( Le vieillard continue comme 5 il n avait pas <ncendu l’^xclamaiion de son bis 1J je lie m'en souviens que 'trop bien sam le secours du tirbïeau.,7-!.» ¿ïcaïrice que tu vois sur mon front me Ta râppéJlê . i ' , f . · ■* ■ 1 a k j ■ , F fî ' ’
fuiüsanimcnt, cç-tte forteresse qui nous coula presque une Cüm'pagnc:, et qui ne fui prise enfin , soit irit sans Vanité -, que par ml valeur, et coiisérvëé que par nies finis,—Conservée J.. Ali ! Je fus contraint fie rougir fnôh'é■ pée du s;ng de nol propressoldats, pour arrêter Jéi'dévastations , 1rs meurtres et le pillage,\ Tout çela tnt valut de la part du prince uii bcau remer.
c cîtaent en présence delà Cour assemblée» et le mëm< ■ jour^ le commandera Élit' de la place nouvellement Çpu^uisç fut donné au &h du premier iuitiitlrç, eu-
1 * - . |
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NEW ÏÛH.K PUBLIC LiBRA
font de Jît'icpt ans. Il est vrai que le prince m'ac^
corda gracieusement le second rang sous Ce petit
garçort, et qu’il paîut extrêmement étonné que je
(je voulusse pas l'accepter.
Ce ne fut qu'avec beaucoup de peine, que j'évitai
l'exil, ou une prison perpétuelle, dans celte tué me
forteresse , après ta paix . que j avais, il est vrai, conclue
avec beaucoup trop de précipitation, queiquq
çnuui de pleins.pouvoirs :car, outre. autres conditions
imjâosécs à L'ennemi, j'oubliai d'en exiger I4
cession d’une tangue de terre d'en-virun une dotnainq
■* ■ ‘J IJ r. *î V r ’< ■ 1 . 1 i ■ 4 i ■ f ■ „· ! ■
d’âcres arlec quelques huttes de paysans , dans la
crainte , ianf doute fort ridiculede voir la guerre
durer un an de plus, et quelques diillions d'argent T
joints à quelques milliers d’h0mmc34Sacrifié3 phur U
soutenir. , . , .
— 0, ciel l mon pere ! que cela est odieux et tuépotable
! ■ ,
* . s . J l., .. r r ■ t.« J X · I J Ri 1 II· ■ ·- . * . .71 — L^issc-rnoi donc cqntinuer.. Le bien va venir.» . r, . I ~ . | ■ ■ - ,
N a$-<u pas vu la tabatière que me donna le prince ,
.... .... j. .p.·. . t j ' ■ ’ aipir.e·.s av: o.ji, r . etc -safuviet p;ar. moi , d_ ans .· cett:e./ trop tjaimeuse
partie de chasse?.. Il s'ôtait un peu compromis,
je'dois J'□ venter... Une chasse à cours sur tçrrej
enjicmic . et dans un moment où chaque villageois
faisait contre nous.Le service d’espion ; où .tout lç
monde prenait pari à ta guerre!... Mais j'avais ausi|
mes espions de mon côté, et un petit co“ps de troupe^
fidèles,., L’ennemi fut obligé d'abandonner sa proie j
et je reçus celte botte, qui peut bien valoir une centaine
rpe* florins * ea dédommzgenjcnt d'un excellent
cheval que j'avais eu tué ¡ous moi , et qui valait an
tüoim nulle "thaïers. ’ — Le chambcllau qui i’cùi(
Dpijifwl Itïim
ÏORK PUB I IC LIBRAFLY
( ï
mis i la poursuite d'un be&u chien c&nnmt, vuaja qui
malheureusement n'avait pu la ramener à ion maître,
devint grand maréchal de la Cour,en récompense de
Sis fictifs itruices,.. On’crut avoir remarqué dan»
moi quelques signes de mécontentement t on me
donna cet ordre , dont la réception m'occasionna
des dépenses considérables, mais qui ne m'apporta,
et qui dans le fait oc pouvait m'apporter aucun avantage
réel,* - , ' ' ’
Tu deviens'bien sérieux, taon fils ! tu le devient
plus que je ne voudraii/Augmeuterabje éneote cette
disposition en te disant qrie je luit resté quinze ans
entiers ce que j’étais alors ? ' ·.
■ ■— Quînie an* I s· L-.. -M■a■i s m7 or n pe' re ce fut pcut■ '- ét»·
volontairement, et désintéressement de votre
— Rien jint doute ne gérait plus bçsu que de
prendre *icï le "ton d'un philosophe qui s’oqbÎie luimême.
Mais la vérité vaut mieux,encore, quoique
peut-être elle ait moins d éclat. Ce ne fut pat volons
iairtment, car nia tendresse poux ma famille me faisait
désirer de l'avancement.,, Je fui tout $ impi cm tnt
oublié , attendu qu'il y avait des çourùsaus qui , t’ül
n'avaient pas plus de titres, étaient plus heureux à
ïci faire valoir; attendu que le prince,dont j'avais pim
¿‘une fois garanti la vie, la gloire, la tranquillité ,
était mort tans avoir tien fait pour mai, et que son
iiicccticur, en montant au rang suprême, regarda
tous ks services rendus à l'Éiat avant lui, comme déjà
tuEEsammeoi récompensés...
Qui, mon ami, lai de vaines promesses tt d'espéuoict
tous les jours plus trompent«, je longeai* U*
NEW ÏOHK PUBLIC U0RARV
( ·*> )
rieusement l·. donner ai démit! ion, 1 ch «et et laretraite,
à m'cruevelir dan» ^obscurité de la campa [ne
Ct d'une parcimonie nécessitée·.. quand tout-à-coup
le IOH nç fournit l’otcasiop d’un exploit qui devint
le fondement de ma foi tu ne et de mou élévation*
■— Et cet exploit?,,Je vous en conjure, mon pere;
parlez sam ambiguité... — Cet exploit ?...
— ( Le pere sourit en reprenant. ) Il serait facile
de le peindre., une rivière *I»CZ large... sur le bord t
quelques dames en pleur· et pointant des cris... moi,
à cheval au -milieu du courant; et dans mes main*
ua chien de manchon tout dégoûtant et à demi·· -
noyé... n’ett-il pal irai?Le sujet est «impie; le» per*
tonnages ne Umt pa* trop nombreux?
— Quoi J mou pere ! sérieusement ? te aérait A la
conservation d’un petit chien, que vous devriez?·.
C'est justement cette action glorieuse, qui Et
plus pour mon avancement, que mon tan j répandu
dam tant de batailles , qu'un setyicç assidu de trente
années entières, passée· souvent dam les angoisses
et les anxiétés, que les soins de tant de jours et le»
veilles de tant de uuits...Il me serait facile d'au g mentir
ton étonnement, en te décrivant le chien en question:
borgne, galleux, triste, également désagréable
par sa forme et par ta couleur ; e* te faisant ¿'histoire,
dû sa maîtresse, en te disant de quel égoût elle était
sortie, en te peignant sur-tout tel qualités pcnpn-
«ellet. Mali un récit en réglé vaut mieux que toute»'
Cei peinture! étranglées. Ècoutc-moi donc.
Un marie, je ae promenaii à cheval, trèt-pemif.
Une place de feH-maréchal venait de vaquer par la
mort de F**« Beaucoup de pré tendant la solLicitaicuU ,
NEW ÏQH.K PLBS IC I l&FlARt
. ( ·* I
yétais du nombre;j'étjis le plu» âgé, et, j'oie le dire, le premier par mes dires : mais je voyais clairement que ms demande serait infructueuse ; car 1· ministre K**. était alors plus puissant dans 1 État que Je monarque luÎ-mëme, qui déjà plusieurs lois avait ittfr lé ses propres amis aux amis de son favori- Celui-ci paraissait, il est vrai, porte pour moi ; mais je savait que pour en obtenir quelque chose, il fallait le fiai' tçr ; et J" étais trop'fier pour faire ma com i un homme qui tremblait encore sous la férule du précepteur, quand déjà je passais une grande partie de ma vit *u milieu du siiHciïicnt des balles et des boulets, an milieu du cliquetis des épées et des bayonnett«. L'esprit de prophétie nç n/était pks nécessaire pour prévoir d’avance le résultat de mes loUicïûtiobs.
Tuo-iij que j. allais lentement *n ré;jéctiis*ant à cette a-ffjire, j'entends devant moi le bruit d'ara voiture i la voiture passej et j’y voî* la maîtresse de ce m me favori ; une créature qui de femme-de·’ chambre, etdç bleu pis, était devenue la souveraine absolue de Son maître r belle à la vérité , mai· d’un esprit et d'un caractère fort au-dessous du médiocre, Klle me rendit mou salut avec beaucoup d indiffé* ftuce. — La voitura poursuivit sa route, et i’atïÉU bientôt à quelquescemaine» de pasde là,prés de cecte ferme hollandaise, située , comme tu dois ie savoir, Itir le botd de h rivière. Pour ne pas faire une se-, contlè fois' la mime rencontre, je voulus tourner sur la gauche , et faire prendi c à uion cheval un chemin qui conduit, dans la campagne; quand des cul de douleur ¿( if effroi vinrent frapper mon oreille, lis partaient du groupé du damci descendue* de ¡1
■ Goî >jile
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NEW YORK PCJBUC LIBPARÏ
( «f>9 )
toiture, Je vis ce'groupe dans üii état de désûrdld
et d'inquiétude : je pensai qu’il leur était arrivé quelque
malheur; et par une impulsion bien naturelle »
je volai comme l’éclair à leur secours. En m’apptrcevant,
la m litre sic de ion excellence courut a moi,
avec les gestes et l’expression d’une angoisse qu’il
iue serait impossible de peindre.■ Ah ! monsieur
le général, s’étriait-elle du plus Loin qu'elle me VÏt.
jc vous prie ! je voua conjure! secourez-moï !.. Mon
pauvre petit favori.... il est là.... il est tombé dans
l'eau,.. il n'en peut pas sortir,., nous ne pouvant
pas aller à lui... il va se noyer... le courant.,. Mqq.
sieur le général ! je vous conjure ! ■
— Sans plus longue réflexion, et même sans penser
à charger de cette grande affaire , comme je lô
pouvais sûrement, la personne, à qui peut-être ellç
Convenait Je mieux., mon palefrenier, je poussai mon
cheval au milieu du courant, je saisis le pauvre favori
qui, quelques momens plus tard, aurait disparu
pour toujours, et je le remis à sa maîtresse... Ici U
icene devint alitez comique. La mere la plus tendre
en revoyant ton Fis chéri, qu'elle croyait cru mort
dans une bataille , eût à peine égalé les transports
de joie de cette femme passionnée. Les lemerciemens
et le* vaux empressés de la compagnie ; la
risible combat entre la joie de caresser l animal tout
dégoûtant, et la crainte de mouiller les robes et les
jupons ; ce tumulte et ce mélange de cris tr de rut*
ration» sans ordre, qu'une joie imprévue, un grand
péril évité ne manquent jjmais d'arracher aux per-
• onuer sans présence d’esprit et sans tête I tout cela,
dii je,faisait véritablement le plus singulier charivari.
G CK >gle
( *7* i
lire utile : nous non^ton tcnterGiu t autant que in
bornes de ce journal peuvent le permettre, de ril·
aembler »ci quelques detail* et fragiiien? de'ce ie*
içticiï, qui suffiront pour en donner une juste id|i
A nos lecteurs , en les renvoyant peur le reste à l’euvragt
meme. Et c*est-li peut-être la méthode h plut
judicieuse et la meilleure, plutôt que ces louangti
fades qui avilissent le promeut; ou pi» encore, plutôt
que ces critiques personnelles et scandaleuses, qui
déchirent et déshonorent trop souvent la république
des Jètfrés·
On a die ingénieusement , que l‘Éqbitation üt
pqur les Aaglais, ce que la· musique est pour lu
Italiens ; que l exercice du cheval les remue , écliaufft
et reveille et caractère froid, sorsbre, et naturellement
porté à la mélancolie, et au îplrcti quïies tu eut t
que cet exercice prévient, suspend ou guérit les effdi
de ettee mélancolie meurtrière- en un mot, que cet!
exercice favori de l’Anglais est devenu chec lui lii
besoin habitue], et un renie de pour sa santé.
* Si des courses de chevaux par-tout sont ïntém·
Mutes, on juge Lien qu'elles le sont davantage c·
Angleterre , pour des hommes qui aiment passion·
cément ces animaux, quijen font une étude partit’
Hère, et qui vivent pour aiasi dire avec em....
*, Les courses en Angleterre ont lieu au ptintems et
à l'automne i les plus célèbres sont celles d'Epson
et de New-Market.1 Ûn pe*e les équipages pour qui
la charge soit égale. Deux courses sur trois gagnent
le prix. Le coursier vainqueur îiirivé au but, peut!
peine te tirer de la foule qui le félicite , le caresse
■ t l embime avec uke effusion de coeur dont il faut
*V*w
Olqj-'il hwn
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
■voir été timpin pour ¡’imaginer* On oc le Irttb* f i* à eu horumjgei passager», toute· lu Ainoni de» lentihbtunniu campagnard», toute» Je» auberge* sont tapissée» d« portrait» de» chevaux peints ou gravés font dirent» attitude» de force ou de »ouK pleut, avec l'indication de» yicteirel qu’il» ont tem* portée», leur* ceux du piqueur» qui le» ont
farnté» , et ceux de» icigotun i qui ce» cbcvewt appartienneut. ta marge,«t dretaee leur généalogie do côté paternel «t matera ci , h plupart d’origine arabe*
U »e fait de» paru pour plu» de cent Aille guinéet dans une »aitón. Tel de ce» chevaux a toi lé d’acbet 1
cinq mille gainée» < tel en a gagné vingt cinq mille» Tel va plu» vite qué la vent· La vil«i»e du vent le plu» impétueux en Angleterre, n’est que de 66 pied» uglail par »e<ond« , et It Gtrmaih ■ parcouru en quatre minute» un espace de quatre mille· angla·*.
En iflSi M. Th oro i 11 paru de faire j» lieu·» en Fmcc m »S heure». U H mit en courte, monta auc- cr isi rem tôt quatortc chevaux, don» il en remanen sept pour la seconde loi», «titaa courte ton heure* 5r minute»,..*
Cet coureur» qui ne portent point, et dont on ne se sert que dan» et» oqcafion* brillante» , ont un« éducation toute particulière, trét-iuivie; tréwoiguà« et tréPcOtreute. Cet chevaux qui font l'honneur de» plu» beaux haras. «i h gloire de» concourt, qui d'ailleurs pourraient m prévaloir d'uoe illustre Oii- gîne , d’une multitude de quartier! de noblcitt; l’i- roagiDeliDti te hgvrt d'abord ce» courtier» Êçis d* tant d’avantage», U tête élevée * du pied frappant r*A» xxk, ' s
* .
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ii *einhhnt défier leur* rivstix-au ccrmbst, et
par leur démarche et leur attitude impoiEtite el f * pe.rbc, dédaignant la roture. On te trempe. Ce »□* les créature* les plus simplet et les plut mû dettes, i< Let coureurs antiques et mode met, drt Grcjfri, semblable* 1 cet "égard ï! beaucoup de gens de ♦» mén»e v sc présentent très-mal. H*
«s tout ubsolitméntefflanqués, étia têtequ tls portent H tn avant en bout d'trtt côu trè;-a)longé , leur en*> leva tqufe*. le*, grâces, dont h première d\nà cheval h est de bien porter sa tête.,. n
■ Les "Gtet*·, pt après eux les Romains, eurent leurs courses A <hfü*i et en dtatt b cheiial ic faisaient
à poil et sais* étrier. 0a ^rtarit sur-tout celles cà le cavalier menait un lécond 'cheval en hisse < cï sautait <ie Tutt à l'autre en courant. Les Italiens eï kt Atigkis rtodetnes les surpassent de beaucoup en vittsae. . ..
' Lu têUfPti en than tte servaient que dans les fêtes publique*' Le char était me espece de coquille •raéc do peinture et de sculpture « montée sût quatre ’roue*. dont celles ^ dev nt étaient, plus hautes que celles de derrière La course â quatre chevaux de’frétai était" là plu* magnifique. A Lex- trétuud de h «arriéré tfl trouvait uép borne de pierre, élevée d’envi pou de*« yrtdi. L'adrtase des tondu t· tauTs de «haï* constatait à donte'rei ¿cite borné .fatale de si prés< que le moyeu d( la roue h rrfâi sans *’y heuttet; et dan* la vïteisè à arriver la premier 4 la barnene d*-oé i’üft finit püAh'Ett bérne n'était-pa* 4c seyl danger isodéerrt an chcvsl véoSit 4 S'abattre» ma çi^r à ftrç accroché phr ufA atiire» et leur mol-
J» « i- .■ é
Gu. -gle
NÉ Vf ïüKK PUHLiC UBRA«Y
¡nude augmentait eûcoïtf le perii. A Róme, ori don-1 rati eri tm jour, le »persele de cent chars à quatre' ;hevittx dans le gritid tifqïie, et l'on eiV'fahait ^ar- ¡ir1 jdsqtl'i vingt à-la-'fois, éti. ett. * ' ' *-"
Nous termi aerrrns ce «’différent petits détails, pri* çA er 1à',pàr on marteau plus cotisidérahlè î Biffi- rrnrrs rrsjiat juatirr rfr r#rfgïit/ et du but dis jeux publier thet Ut ahcitns et rhtïtit'me&riMt. 11 donner· à1 nos
lecteurs , mieux qhê te qui précédé , une idée de la fnaoicre dt Jûjér iti d’écriti de l’auteur de ie Recueil; * ' : · -
u Pour Faire une juste càm^atàtson des jeux pti* blkl dû anciens et'der modernes « if fiftî rCtfionter à leur origine , à l’époque où les premierï Jeux ( ]et: jittx olympiques ) furent icistiftiiéS par He teule. fl cït' à observer que ce fut datii lér’prfemjeri âges de la' Gtece, dît· fabuleux îthrtsle? s réel es etiebré grojs* riers, où les lois étaient sans' vigueur , bu plùrrit' n’exintalcnr point edeoft ; ‘où-fa Valeur eï h force1 décidaient du sôrt de» peujHes'ef des empfres/DlWi1 ni têtus tDalhenrenx , tû’preihieri héros qu? rép'rî* teaient la violence/la rapine ét le brigandaget qui- purgeaient 1« biblnrtîoftrdtfs VointtiCi ü'e’ tou^ cts fiéanx destructeurs qui Ici infejraïtnti tet pfetili(rfr hêiés étaitùt apppUÉ»‘Îrt brtrfiaîteiirt 1 èt tel divinités tutélaire· du geinc hdniriti. Dani cti prerbietj1 siècles , Ea bravoure, la1 fùtcc’Vt l'adresse étaient ré-' gardées comme les preniiete»Jvertus des hÔmines/ fie B, cette ardeur des at>Hetfrpourront ér qui pdti- * Vite contribuer à feVaùgtntntëV;-£ûtr patribn poùf les exercices gyra nantit b es 'Vfl ^brillaitût Ta force et redresse du corjsi/¥tJqui le ^rentlïienrjylnr agiJd, S i .
Go< >gïe
NtUV ï'JH.K PUBLIC LlHHAHï
(<0 1
plui 1 ou pie et plut vigonreu*. De Hl, cette ¿OEtJ
tion pour Ut lutte* de tout Je* genre*« oi les hcrc
où le* prince* 1« plu* célébré* a ¡bu·rat h *c dini
guer. C’est donc 1 ce* premières idée* que ici je
public* durent leur *ud*ianccLt et voilà pourquoi
furent -tint en· honneur dans I* Grèce ; piii* t cl
leur exemple, chez le* incteq» Rom ini*
h Depuis, no« mceùii, no* mode* et dm gottia
bien cbiugé. L’uiag* de h poudre 1 x*ncu , et u
ucrique militaire bien différente; 1* multiplicité
la perfection de* art* et de* métier*, qui ont mul
plié à l'infini, chez le* moderne·', le* eiiarrce* et I
commodité* de la vie , et qui exactement ce fa
tout l'agrément çi Je bonheur i depuîi, k commet
( à-peu-prè· nul che* le* ancien* ) et qui fait aujcH
d'hui la riche*·« d'une patin), riche**e qui ett
nerf de la guerre , et qui lui a tiare entre ton* 1
autre* peuple*, h prépondérance r ltifll te» chaAg
tuent turvcnui dçptii* le* ancien* jeux, ont bi
changé le* idée* do* moderne* à lent égard.
■i Ch«· le* moderne* (et ce n'e*rpoint on m*l
l'origine et le but des coune* de chevaux e*t d’éi
blir, cit d'encourager uuc branche d'écouomie i
taie et commerciale.
m Chai Ici anciens l'écUt, b pompe et la iorc
ruorité de* jeux publia* qui a cxécutaicnt avec u
magnificence incroyable, eu faisaient une fête gén
raie et tolcnanelle * c'était h fête de toute une p
\ üoa. Chez le* moderne*., c'ett une fête partielle
d'un canton t c’eit h fë/tf d'Eps»m, de New-Marie
de la Grands-rue deAqpie, dq.Çhamp-rle-Mar).
»* Dca* le* ccuum de chev*^ et de char* de* *
i Go·. tgle Üriglwi Irorn
NEW VOftK PUBl IC UP.RART
, rirai, o& Farine irait serait de danjeri. et pmquq toiijoüri jonchée de débrn , où h borne fatale et ** df tirée était Une »ourte de chagrins et d'écueîllf c'était i'adrené de* écuyer*, l'habileté de* condnc- reuri de char* , qui attachaient l’«tl' dit* ipectt- itun {[}. Au ni, dan» ce* lutte· difficile» et brillante· , c'étaient le* écuyer* qui avaient monté le*chevaux o» conduit le* char*, qui ¿raientle* vainqueur· ,· et qui remportaient le* cou tenue u '
ri Chef le* moderne* t il· eu «t tout autrement : et
|t) Cr n'e*t point que- flrtoe anglaise , jbtqu'ici h plu» itïebrt che* Je» modVra«*, ivit exempte de tout1 danger. Ûn y a tu qaelquefori de* cavilitt* r Mirer j ri et danger eu* errimi lietté*. Avari ta plupart de* jeune* seigneurs laghi* abati- dx>anrnt-ilt Je «4to , k* riaqnet c» h: gloire de monter leu« ¿»rmtÎMWMi i de* piqueurs· itv-plu· habile». Qxrique- bu la npâdùé de ce»ro**w ett tetta qu'elle Jko ni cavalier h retpirabo^ Pow obvier àc*t. ieetmv «nient, et pour couper i’rir, l'icuycr , presque entitruveutpratbù mh l’e c*u du cheval, tirai Le taaaxhe du Iamm Îxe en av»t^ oui# remue devani *a bouche. , ■ -
San* avoir beioin de. tout«· l'habileic srcuvajre dam lu byppodromet de* ancien* , l'écuyer anglais cependant doit le rie toi re 1 la comtrimnce qu’il’a de son cheval t i h dir cerini qu'il loi douât , «n 1* pourtant ou ■» le minutant l· p’fq>Q*t*t lur-touk, * Part de calculer l'action de ici rivaux Wî d'où il arrive que 1er courtier* le* molti* avancé* aux daux. ¡1er* Je la cuùTtc , irri-sOirrtM »ont k* premier* qui ont atteint le bm i ei c’en li ç» qui augmente encore le demie, l’incertitude et Tiniirtl de ceni qui ont frit des pari* conside-· rahlea. ÇXUrlX J
. Si
Originai «nm
NfW YORK PURI IC LIBRARY
C.o gle
. , («H' ,
Ji^icq^irc, ce font en Angleterre 1m ehevinilt- di^ïPM·’ Sterling» Chjldrc»,-Godolphia qui ont itt (Je» triomphateurs de cy cpocours, On en doit dire jle» -coursien qui en Italjé et en France ûntea j'avippgc^ sut leurs' concurrent, tfar cette rai ▼nie ntaûifrç de juger .ici- cei nouveaux jeux, n'est il·! »*·■·- 1 5 . f * ■ 1 .
Jtojiit dfejdirtj telle persenne, remporté h prix tfe
la..cç[urje $r ft^evjil .^ur. JI.4I huit ou d.opac jivaux; mais de calculer, de pritis.tr l'cspa^g. du terreiu■ et Je tçnq jn\4 ]e p^fcpyrirt Ajcri, ce ne. Jtr^ pjlu^ QU »impie défi de particulier» à particulier! , ruait de nations M<i»n t ce-*ew cher noej une *émcrlsttott bien louable entre la France, ^omctt toudre,, faut laquelle jusqu’ici les AqgJaiA.jl ett^raj,. ont eu 1> ,vaa.uge , nui» que nous U suite .ptut-
être lurpaiter. Les c^pte», on, U mÀ1· 1ç$ pJtis.xanji’ déiabke.,ct..le» pïuS'.iuïpr^anifA de roubles
commence tiw ns. Oetteâîûqie antirpne.^ ei wekc , li ibeiJfanM ¿.ji sompiueaiM -du «onr doi·pnenfieiM. enn- -p CT eues j qui abondai ten »calpitum» J «4 v»ld ésou •eu itcbuché* , en rtaeues-parfaite* d* ■n»ci*iii IH plu*-préeieu x> Avait «nMime»éé^ par de» stanes' pes< itéré» et imparfaites, eu simple bai» de cçdrç os à* chêne, dé»premiers Toi» du Latium-
1 . il 1 :. r ■ - ' . · - ' ' '
£t)tfl rfum itierum ç^gitJ r* #{^iiù -
. ZiHigvft * ctilff. . . ,
. ( -iw, VU,-»7J. )
t» Au reste, ce n'est ni l'éclat, ni le faste, pi Fi tendue d’un Empire , mats h justice et la vutu qa font le bonheur a'unc nation, ii
. : I 4 ■
Mou* ivûu* donné une certain^ éççusUe à «
Or errai rram
NtW ÏÛftK. PUBLIC LIHKAHÏ
Got igle
ÏJViit eu raison 4e* * et^c Fittéilt
<r tet E-wfrii suid* été cùmpêéÎ et rerflis A l1ii£-
p'fetite 1 dctfdethicTl· jttiK ; nid» à'atrtrts irticht
«cùaidjïçM^ et qui CECu’piient; déjà une plat· d*ws k joiA*·
*d A«t fiwt djiiwtr.ctliii^L· Au tejit, il y ¡ma j ditoo , dt
«amca.mcwpKrnfanu ■
à k veille de&jeuJt *prorJisWa GiMipij
'1 l. ik L N.
1NST;»UCUON Æ.UBXIQBtlL
; ';-' ■·—' .
Vzm ï'apperçmt tnfîh de lu ‘rtftaifiiïnct éles étudei ·
le« Mlen^riité» «eh^la^ré» «éepréünent <Je l'éclat; lu
diterrljmion pu^Hq^e dèsrprH dt« i*écoïe féhfrtlet
de Paria l faite à l'école du Panthéon , par fadmî^
niifrutioa. du.*dép&nermr de la StiÈie·,·»1 rïnifnë
Pému béton 4 et ëteiei , h Confiance, dci
ferstievy téjoui tyt artb *de lettres et ¿MÛfait le
gMrt^méracnt. _■,■’.:· . >
■Oa â wwilrquiii devis -cette disttibutioïi qüe'lë<
r*bsoli«h rofiwtviut -*blr anijque fupéiîoflté. Le
ptaa grand (îeiflbit *de prb de l'école du Panthëijn^
d*Mt r ïli-wrdv-tnt les cou A, a été pour eut< Oh Sait
qiir- c*çtt belle tniîoti a été Sauvée du ha^ftagft
rfur1—ti Tir-y^T t <jue la Convention ni clonale ayaitt
dêérdté ¡que le» ■ bonnes te rai tnt c*onservé« , et qiM
les boursiers continueraient d'être n ou» b a Un dé-
.poet de lÈiaf, i*l «ut-été· r*éuni clins *4 ctdevkiit
(cdUge de Lcruâb-Qr’aiKl ¿Aujourd'hui Collège de
S 4
l;h.· Google
ÿÉfilité ; que 1e 'gouvernement cumtittidoinel Ah ÿqjt ms éttbÜHMiCTit i*hh partie® lièrent eut occupé de cette maiws, dam laquelle «ont maintenant ptri de Joo élevée de h patrie i qn’etiÉu, pat upc ldi xé· ¿ente, le* bien* affecté» aux fondation! dei b o un ci, put été aiiimilé* 1 ceux de* établ>«ttmeni dç du· firé et nnfîiM à leut premier* dcvtinatiea. -
Le Cerpi législatif peut le félkiter de cet acte 4* bienfaitanec et de jualkc; Vinf#tÿt du bourticp«t d^t i’pràieftt, çt fet* bien pluieocore d*u h wiie, Je centre, h pépini«rft Ja métropole dfi étude! fahçaï>clt ,· ■-' - '
Le douveap (ninittift,de l'intérieur , FrànfQÛ|dt ^«ufeb^teau ) , doi)( la nOminjhoo a donné de si grande*çapéçaocc* i l'k H r «crier* publique, vêeetdt prouver que cei etpéranee* ut xront’pcdnl vaiwi, «t que cette piaiiotï surtout «agite H wUkitudçi t( appelle tçut *on iulérfta U » voulu préridet àk dû tribut ion de» prix , encourager par ** prêtent <1 le* maître* cl k* diicLpie*, et donner eu* e*urat»Mi en k* dittqbuant lui-mime , tout k ptinqu'dta doivent avoir d>xu un établit se ment républicain ri littéraire , préientéei par un mimitrc ami de b le* publique et ami de* lettre*, ■■ - ■!
Il releva,!* i peint (Tiine forit .attaque de gcurttti c’était ia premier« lortk; il a par* marchant enecr· qyce effort, et ceç effort mi «PC itaithne preuve tsu- 4 Iran te de fimpcrtaucp qu’il attache j çc# infère·* H u te* cérémonie*. Hélait accompagné dd diercWf générai de Viuitinctton publique. Uuo députai»· 3l*ei nombre^·« de troii clauei de FI micut national 4ç france t et plutktir» déjnKéi 4« de»<ïé«0h
-n girai ircTTi
NEW YORK PLI8UC LIBRA
ou-i:· Gût gle
( *· > . .
titillaient à b ftte i ki^îrecteutt, Im «uiTtiHéo»*
1« profeueUrt en faillirai en quelque texte le« honneur*
iux parent, et mr-toqt aux inere* et eux teeurï
de* clcvnqàt devaient lire cour&iuiê».
Le cît, Champagne , directeur y ? développé, dan*
vg diicoyn étendu, le tyititne diftitmction tulrf .
dan* 1* ffliiion , le* dégré* par Iciquch elk l’ett
itletéc d’une deitràetion preique totale à ce comntnetmcvt
dd prospérité, et cn8n Ici fruin que h
patrie doit eu attendre, et Ici devoir* impoté* * -
tetn qui y «ont IV avait hit un juste éloge
du lois particulier que !t cît« Beucxcch en i pria
pendant ton tniniti^re. - ’ ■
Françoi* ( de Neuchitriu «tant une réponit im·
prvrijée éf pleine de jtutetrr , cVéWgincc et de «en*
libilité , |'«*t plu à répétir cet éloge; il ***** engagé
I prendre Je* nalac· lois*, et è tenir tout c*
que ion prédécesseur * promit. :r
* Oa * procédé eùiuire à la dutributiou de* prit*
Mathématique* , hittoire haïuiclio , grammaire *
langue« ■vcimnei, écriture , de Hier , leliei ont été
1er b|»hché*^d‘état eignen Oui nailet nu CéncotWH et
pont chacun*, il y a eu de premieiet et tecondetcovH
tonne*, «tes àcctwit, dei iwcnntmi ,· le· une« bonowb|
w ,■ et ht nuire* contenanf nue cnniriM ; «seliuri-
«i faite» *♦·« ntciUib etÆdnugtitdut. propM· à raqûiur
vt à- tnicter |e <oamyc -, «bt à )’*batmet *
l'avilir. ; [ -
■ Les débina qui avaient vM*m I* prix « ciûx qui
vu »vaitHl ïppraché k plu*, étaiénr é*poié» dan*
■]a rail*, fi* praavehi dét 'diaptuiribn* jnaixpiéei et
KfiiVVOHK PUBLIC UBHARY
( *. b' ■
IqJLéfater * proportion 4’juj^ g^qcJi^prognìi» ¡j .Képuhli^iLe.piUt. loader. a t^rccf. éj^bU^dual lei glu· jran^ft i i =
Le miniitrc Qau,rcn^ai^ ¡1«
^aifqneur^, qui irarcifaìcty Ja tallo ayimilieu dei ^ppLudiistmf pt <^e Lcuf^ tama(irtlcj.Heqreux ig$ pA fflii ei» spp^udi, i^ccjrement par Kt jivaux? tniiPf jQWqo'ar^ 1« a jriRCW Li piupjxt df £«l£d? |*ng qnt kt plin heurouj^t 1« londt
^ofAC, ¿ducatic^^t^F rpod^itic, .qui f^it l éla^e d; If UT* A so litre». Pjju^i«puApartem dct.potr^ ebers^à I3
* Fd9“i« fjM »ft,»««
pkt prono nei: aver gioire que damL Ipt [hoiqphet if^fi^^dqqf idei cnfinA,*auéi»^u'»lp<iryi>4tcrK fitte dagl to^wiLJe* » epuauip ^U.t^éxKùii^
dea perqS" , r,,’; t r, 1(
3 De <,e.aoBbu, ?9ni4e jctWe V*la«k £ii d« celai qui, condamni à <Uputél
rip^blkiita., vaujut 1
p*4ró 4« U ipai» ci'ijftiiamn>e libri > ei jt feUrk M rwuiev>ibfìjw>A%** qw piy^dc »*<(« J« 4e:4ito<4· pTfipiì«iWJULwité imi .rhojr«iW#<u«r* tn/jiii ; 5, ■ j j
. Bui »tcpchtH i» grimier Uc;*tìuiarr de
IWwiQtar jleMZeàd ìAh ? *w> pcTc ^taa.
i«d* 4* »f<rnid)4lt Mna Atticità WìakU9 liti ««lèMfttViAehv^Wibnepj a*MàÀr4b*Dt«iàd «otre malbeureux pere ; j'aì été lémoia de tbn crrtt' fà<|e d«3 «9<k|» bea·»·
*f>9 ps « 0 5 H i B nfiWC i :f4 V*« -I if«1» e« éiwl.
W i> IfM. tafrHMMfrti<jWkA e«jui«4.xkil
1 Got ylc
Dn girsi trern
NEW VORK PUBLIC LIBRARY
( 1S3
b fandq en b mit s. Cette scene «teadrÌisintc a pr«-
fondi«cjH toBcbc toute i‘MSswWé*, qt quelque*
fileni) ont du tnûiuj ho go té la mémoire de l'homme
de bien. , *
l ^Rrmi le* membres de l’Iaslittit national r itaitle,
respectable Vico , le mettau tueur du bo· goûtât de
la viale peimuïc eu France. et qui, plu» qu'octogénaire
conserve toute sa chaleur pour ce «ijt in tête
s se le progrès des arts. t. ■' ■ - 1 *''
Le minime, (iprij ^vojr coupante .c.chrj dc^.élqves
qui a obtenu le premier çiiv de dessin, lui amont^
çe patriarche dc 1» Pc'PturcT : Ajir;:^ lui a-t-il dit >
pioti epfant., allez demander au cit.yien la permission
de l’embrasser , cela vous portera bonheur.
■ ■[!:■ " t Jt> ,S. I ' F” 2 H Tp ’ ‘ l'OI
Ceux qui K sôuvieuaçnt'Cncoçç,qu’il y a eu
ancien régime’, ^surent que ics ministres uç savaiepi
point alors dite de ces choses là. t > .
*· 7 ' · . " ■* . '1 1,1 ' H r Ì ■ i j> r · Jf 4 'i _■ . 4 . ..' r, ■ ' 1
Celui-ci, pour achever digpemei^ lajournée^^
invité à dîner (et cit, ileben çt Chainpsgrie , ti
des ilqyt^s touronûçs dont ils ayÿi^at à pgardj
le plus lieu d'être con lena* La franchise et lf.^ppdialiti
ûyt ^jéfidé à ce rçpaSj et|il été pCTrnjs jux
jeunes convive» d'être enbn^au milieu des çnco.ur^-
geme ns qui doivent les aitile fi jçvçqir d^s b.ü.niq\ei^
L’e^ilcRCC /fpdue aux bir^s ^ c^it; jd#
boursiersfn^eia peyt-êtTe^ ^échafauder jity
administratiûrt plus ostcntûçoircijuc.celle spii^Lquc^ç
elle a été conservée, s'ejtaccrue , pi çorn^nç^e jt
refleurir ; mai* nous douiansque l’qn fassç riep d?
mieux pour y régénérer 1 é ma talion tJ'insuucù?i^
¡.q pallio lis me et les. m leurs.,
. n—«1 Mtllii r,f
1 - ’ I
t-E J
Onqinnl Itoti
NEW iOftK PUBLIC LIBRARY
M O K A 1 K.
«
TMÏMcbo* cftHJ lettre originale de FiÂiïiLfJt « d J asti
‘ dutrxi £«11*1 nt|r ,u Mariage entre jeûna gow,
CriVio Skett, 9 aitgkMtt i 768-
ftÆON CHU AMI,
Voeu deiirct que je vous eommuAique me» r4<
Weaioni impartiale* lue. k* ïùirîijjti entre jeune*
rgeni, afin de Vont mettre * portée de répondre roi
Bombreuief critiques que des per sonnet à vue*
tourte» ou* fcitci du vôtre. Ven» pouvez-vous rappeler
que torique vous me cüniultitei à ce sujet t
je vau* dii que la jenoeiie de part et d'antre ne mt
semblait point devoir être un ohstable* <t que lije
voulait en juger par les nu liage· que j*ai pu observer*
j'étais fondé à croire que le* personne* qui ic
manaient jeune« avaient plu* de chance* de faire
d'heuren* ménages,
J Lee carattet«« 1er habita de r de* jeunet gens ne
■ont pal aussi opiniâtre· , aussi roidet que chei Ici
personnel faite* ; iif te /orateur plus aisément .Tua
•ur Fautrti il* s’accaetmnent ensemble; et de 11 bien
ttoiat de dégofittybttn moii» de querellai, La je 11nette,
à la vérité* posséda peu de cette prudence *
de cet eiprit de iuite* ndceiiaire pour conduire une
ta*lion ; mais précirément à cette époque* des parent,
des amis plui mhrs^ lont encore tout proche* t
«t peuvent, par d'utile» conicib, suppléer à l'in expéïkace
de 1 âge- Daühw, 1« jncriigc loi-»«»·
1 Dnijins. frnrr
a NtWÏÜHK PUBLIE LiefiARÏ
filSJ·
ferme Te» jeune* gen» à «ttc vie réglée et biett etû* ployée, tau» laquelle il» »entent facilement qu'ils A'ont qu'une chaîne d'infortune i redouter; et c'est ninri qu'îl» évitent de tomber dans des erreur» t ou bien de Sonner de» connaiiiauce» qui auraient ruiné i jaurai* leur »nié , ou leur réputation, ou peut-être tout« les deux- . . .
La prudence peut, A le vérité, dans de» drcoui- tantes particulière», engager de certaine* perience* à différer le moment de former ce lien ; nui» en général, lorsque la nature nous a rendu· propre» i cet rut, il faut écouter te* conseil»; la ptésomprion est, tu »a faveur: elle ne se trompe guère»..
Le» mariage» qui te font tard ont un désavantage, c'est que le» en fa ni qui en proviennent ont moins d’espérance de couierver leur» païens jusqu'à leur P^f-hite croinancé. Il y a un proverbe espagnol qui dit ; LtJ mfanj fiu vimnent tard iO*t ifpktliui di la·»» Ztiurr. £t quel triste sort pour de» enfant ! Chet nous, en Amérique, le» mariage» *e font eu général dan» le matin de la vie ; nos enfant sont établis ver* notre raidi ; et le ioi,r notre tfeiogae est faite ■ trou» achevons' no» jours dan» un loisir tranquille et avec un esprit content. Nom avons aussi beaucoup plu» d’en- fan»; et comme no» femmes mettent une sorte de gloire à le» nourrir et à le» élever elles-mêmes, il en meurt beaucoup moins ; austi le» prOgré» de notre population excédent-iis crus de» État» Je» plus du- ’’ ri »»ans d'Europe.
Mon *mi, je suit bien aise que vous loyer mirié, et je vous en félicite de tout noa emur; dés-apré- sent je suis certain qnt vos facrritds i*nnlt> et php-
Go< g le
4
□riqinnl frctri
NEW YDHK. PUBLIC LIBfijO
. ( ·” 1
tontine peuvent qtfêrrc'imp’oyées d*’jne manière
utile pour votre p ys f'et vouiro’js êtes mis à l'abri
des maux qu’cn'hiîne Je célibat, ¿Fit fâchets-ç , et
doitt-upe, fois qu <m y est décidément lancé, on ne
sort pas si a terrien r qu'on pourrait le croire,
Uh célibat> irc ttf- un être qtri u’est pu athevéf
c'est un seul tome d’un ouvrage «i deuit volumes
qhî nut momi qoe la moitié de inurrege; c'est une
léulé lame d une pure de ciseau*, dont on ne tire
aucune utilité j et qtiî peut tuire beaucoup de msl.
Fartes mes coosplwnena sin serti i votre femme, et
{HtÉphii que je fait des vaux pour son bonheur. Je
luis vieux vje lut* ftsant t tant cela /irais les lui
porter moi-même.
1 EicOre quelques mots ; J'userai sobrement du privilège
du vieillard : celui de donner quelques contéili
à tes jeunet amü»1 Respect« toujours votrt
femme , vous serve respecté rous-mime, non-seulement
par elle, mai· par tou» feux qui verront com·
nfentvoùj agisse^. Qu*iPfttf vous ér happe jamais nue
expression, je ne dis pas de mépris pour elle » mais
une ékprejsion qui indique qifelie vont inspiré peu
dé cinsidération, FBt-Ce en badinant. Un badinage
grossier dégénéré sonwrnteh querelle, et il en réi
tulle 5 si rein se répété', une aigreur habituelle, une
atlrïpathie quelquefois hictlnble qui bannit' pour
toujours de la vie h#· doiïtcun dont elle devrait être
lEtnéé- ■ L ■
Soyer appliqué dans l'élat que vous aves embrassé,
ot voui y dcHén'dlei1 thvint soyez industrieux ei
fru^aé, et vous’dcvlendrêt fifr.he‘; soyez sobre dans
vol püïjfft, ItY roui relirez Mets portiht; soyci
1 ■
L·' , .il '· ■ '
WW YORK PUBLIC LIBRARY
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vert il eux, et tous seret copient» Je ne dis pas que Ta a lérjtl néçejaâirornent tout cela j ruais avec un» telle conduite, v6ui aurez plus de chances «t votre fiiveur pour l ¿tre, .
Que le ciel ^énîuc vousrvotie femme et vos entreprise·»
Je suis votre ami vraiment affectionné.
* Menjàuin Faakiun,
A N E C fi O T E S
I)ans tljï département éloigné, une jeuUc personne jolie ét i ré s-aimable, fm, il y a quelques mots, recherchée et demandée en mariage par un jeune Homme riche et bien ne. Les p a rens consentirent, in ns à condition que ce serait en face d'église, devant les iafli prtiret^ et qüo devant là municipalité ; 'tO'J,lc* cci formes des jacobins n'ttant point du tout à l'ut.ige de cette famille fidelé aux us et coutume* de □ Os peret Le jeune homme fort amoureux consent à fout ; la messe, l'anneau, l'offrande, rien n'cif Oublié. U ernmene chez lui sa légitime épouse , et savoure pendant un ou deux mois, tous les charmes de tete jouissance nouvelle. Au bout de ce te eus , Il marque moins d'empressei&eur ; bientôt il se refroidit tout-à f»it * énîn, il renvoie la belle à ses parens , et*leur écrit qu'il est trés-reconnuissant d* la permission qu'iis lui ont donnée, et trés-fàthc qu'il* n'aient pas voulu que leur Elle devint 1A femme ; mai* qu'ils □'ignorent pas qu'il n'y a plus <U mariage en fraucc , s’il t»'e*e revêtu de* forme*
UlqihïMty GOMglC
Qiiglhà· ftpn·
. !mfw yof,k pum.ic 1.1B r ■m
( dis }
Jirètcrhei pat Ixloij que k reste petit rati'ifa^ib
piété., mai« ne fait rien pour l'état civil; que ce qui
»’est passé entre leur filk et lui, s'empêchera psi
su» dente d’autre« b □ rames d'aller 1 la lutsie avec
elle ; mais que s'ils veulent enfin la tdarier, il faudra
tôt ou tard que la munitipaiité s'eh m/ki
Lci parent furiCMOC d’abord , honteux ensuite, »
reconnu qu‘il n'y avait rien à laite; mari que fétu
payef Un peu cher ituc icçoa sur k code civil*
DaK> la même ville, la bonne Compagnie meurt
tomme elle te marte, titora ttnjjortiwu Un ci méfié H,
béni par Jet frwu pnitrit, est à quelque distance dd
ijuii où Von fenterre k* geai corturk-il-taut, lia*
faire enregistrer Leurs noms devant ici polit ions i
écharpe tricolore ■ que k» terroristes appellent à·'
nicipauii Une femtùe riche étant morte demiett’
ment, ieçuttatu les honneuti de k sépulture o
iholîque. Sa famille prit k grand deuil, et fit tour
lei préparatifs pour le partage d’uqe succession opn*
leute. Tout allait le mieux du monde, quand U nul·
nicipalitc pubîk une nouvelk liste d'émigrés, nu
laquelle Était portée h pauvre défunte , lOulient qui
tout ce deuil r/ejt que sîmagrée* < qu’il y a fait d'àmigration,
et qu’etr conséquence la République ®n
opposition à tout partage et toute aliénation de bleui,
ta famille veut plaider ; elle produit FiarraÜ mot*
maire ; mil qu*eit-ce que cela prouve? Où est J arù!
CTçft-lù ce qu'on lui demande, et qu'elle iie pe«t
. produire, tn attendant, la ruapditc liste est-là : comment
Se Lire rayer quand on est mort? Un cmigri
vivant serait moins cra barrasse«
Ü»
Dln
■L'iQirdl Iran
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Un pttissîer de Kçrrarc, connu de tout le t^dhde^
flii cité au tTibundl de la mtite'.iu&uilitfoa, pour
aVoir avancé, sans j'tn douter, des propositions
hétérodoxe«. Après qu'il eut gémi quelques jo»rt
(Lui un cachot obscur , le R. T; iaquiHteur Suivant
un mouvement de gourmandise et d'humanité, 1*
fit wnir de sa prison, et le condamna. 1 travailler
pendant quelques jours dans sa cuisine. Le pitia-.
lier, reconnabsant, ne négligea.tjct? piqj sgtisfairl·
It goût délicat du pere inquisiteur, et réussit si
bien t qu'il obtint la liberté de *■ promener dans
le cloîtra. Un jour, en traversant tin corridor, il
l’apperçut qu'une dés cliani&rés Üu lalnt-àftkè était
Ouverte. Il ne put résister i sa curiosité ; il porta un
pied ténaéraij-e dans te lieu redoutable, et à peine
Cut-il fait quelques pas, et ras te hé sur une'pierre
q narrée , qu'il vit derrière lui sortir de terre ht figure
du diable. Tout autre lèrait mort de peur5 mai) le
pâtissier, véritable esprit loft, reconnut que la pression
dé la pierre avait causé l'apparition diabolique)
ce dont il s'issura, en pount de nouveau le pied sur
la pierre quarréc* Pendant qu'il s'amusait à faire
joqer cette ma chine monacale, le véritable diable
je veux dite le pcrc inquisiteur, parut : Ce fut alors
que le pauvre pâtissier faillit mourir de peur, et se
tmt perdu iw ressource. Il fut en effet traîné dan»
ton Cjcliot, où il miïit fini sel jours, si) n'avait eu
le bonheur de rencontrer un inquisiteur si hiimain.
Le bon pere se contenta de lui faire expier son
trime par pluiitirs mois de prison , de prière , de
Jeûne et1 de discipline involontaire , et après lui
avoir fait prêter mille sarment, qu’il ne parlerait
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point de ie qii'il avait tu, et Pavotr Msdïé qti’i^ «ray revêtu <4 u jonlcntï/G H, ail y Attaquait, Fig* quiiitetir le kappa de ù verge magique , et le redît «* vivant, ‘ ■ , .
On peut bien croire que le pltiiiier a religieuse’ ment observé sa ptomtsse, tant que le tribunal in* cernii a ire a édité ; ¡1 a dep'aia raconté ion histoire | od a fait de graitdea.tccherchn pour trouver te diable, et il a été <ì£d he tiretti cm en t dé terré.
Go -gle
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POÉSIE.
SOCRATE ET GLAUCO N.
DIALO G. U I 7 I R i ai 1 i S O ! H Û N.
iiemtfrléjïiuiT! Jtffrs.'ii , Uh. ìli, cap. 8.
1 * 101 qui fus eu ton tcms le pîui Mge di i homme« T Tu le nnïl encor dans, le temi où qÿm s ornine», Bon Sciente, on plutôt m attrai» parmi n-ons Le seul sage # Au milieu d'one bande de fous. H élu s 1 que dirais^!□ du boa peupla de France ? Que je celui d'Àthent H l bien L’iücoültsnte j J1
Qu'avec furepr toujaurs embruiml chaque eue« , L'tUgét»ii□ u· est la vrai mil frangili ï Mais n'allons pis du lie.cle eutafner la satyre j 'Elle «*r?it trop Longue , et j'aurais trop 1 dire ;
■ Voyoui crm)meut Socraiq instruisit certain fat Qui voulût t'emparer du jipoa 4* l'Etat.
Glatit on avait trente ïu», bon air ., belle figure $ Maie parmi les prit et» s que lui Lit La u autre ,
...... 5
Elle titH oublié etlui du jugement. {■Jiuccd *t croyait fait pour le gauvernemcat. four avoir eu jadi* un prit de rhétorique .
11 ii'eihmjút iü maride un penontugt unique ¡ ïitÔt qu'i li tribun t U Criait aertochi , Aucun (fort humain ut Peu tût deuché.
Parler 1 tout piopo* itfîfiK m*lidk. ■
■ . .. î, .:·.·' . . ·.
¡Write l'ihardertt : Plu* je wui étudie , i * FU* je vai· , loi dit-il, le bai oà voue vi*ei. >
Votre projet cil beau, »Ü nertde· plui (jk*.
\üU4i voule* goaverMtt tou* denrei qu’Atbai*·* De i*Eut <n vo* maint remette un jour le) rêne* ?
—
Je l'avau*. —. Et nu« doute i vmi cogcitoyeu* Vuüi paire* cet hauiteat , en lei comblant de bien* ?
-**■ C’eit-li tout mon dciir. — IL eu lombk , at jaiam Que lT*a *erve 4 h fais m patrie et ini-méipe, A te p|*fl di, Loag-temi roui ave* dû peneer ; J Fit ci dont , *‘¡1 vou* plaît* CDtnprtï-voua <ou*ntenetr P *“ Glinron rv*te tnutt, eaatre ion oidinlúe.
U cberchm n tepoB+e.— Un tr**-grand bien 1 Eürt « Ce »cnit, dît Sorntt, en ce beaoin urgent , 1
Dini 1« tréaor public d'amener de i'trgettt.
Si faut panvie* d\tierd iltablii na* tomm, Ctonir le* revenu), retrancher de* tkpeuiei ? ' Ûui , ce Hid bien là li premier de oie* *oia*(
—
Il faut recevoir plui, il faut dépemer main*. ^Qtii ave*. l-ccup-*ùr, calculant no* rèitourccl *
ri^htHe* d'Atbene apjnofondi le* tourte** Vouijjvÿj quel» objet* fo^tneai no* rnuii ?
An contente ; il* me jçct pre*que tnu> iu^Ono ».
**- Vou* II·· plu* m fin , je creti* , du nqibuir* ?
Six tnoit * ou* Flncki j'ai ifxvi volúntate·, fart bitn. Vou* taure* donc, de noi bravai ¿terrien,
T |
Go gle
J .
1*9« ) .
Par vin rutti projeta préparer les huritrt ?
Voui *><«* connue au flit iiibsiiTer ana arasée ?
Par qatji »oint e!le doit être iqtt^jte et formée ?
—
Je n'ai puce» détaili rrà3*prê«etii i l'esprit.
—
Vom avez U-deaioc quelque mémoire écrit,.
J'eu tend». - Mut.,. Don... - Tant pis. Vou» me Fiume liait li te. J'en aarii* profite» pu moint vou* puuv'er dire» |
Si payant noe travaux par dee doni auSìiani » L'Atuqae peut nourrir ki uotnbreiiiL habit ta* ■ Fctp.er-y garde au moini, une erreur indi*crei te , Lac mauvais* loi produirait lp di tette.
Sur ce point important, qu’artr-vou* tu prévoir ?
—
fin vérjté. Soffrite , où ne peut mat lavoir.
-— Pourquoi dont parlex-vou* *ur toute» le» minerei ? Je luit Un hotnnt a impie ( al j'ai pende iutuicrtt\ Mai* entente de noi ce uiuuirc anria : ,
Pour lavoir quelque choie T il faut Ravoir appris. .
De régir le* ïtau , la profonde teieuce,
’Vis rit-elle «si étude etiaa* expérience ?
Qui veut parler m> tout, *cuvet)t parle au board.
On *e Croit DéinfUérae; od n’esi que...... iaéiHerd (i).
Aller > in a irti iie e* vaut ; et quelque jour peut-être
Von* noue gourerner«. — Glaucùn lut m connaître j
Il devint raisonnable , et depuis ce jour-IL
Il écoutai dit—Qu t bit* plut qu'il ne parla.
Chei le dmix Xtnophon , l’élevé de Serrate ,
■ -il - .r - - ■ ■_________________
(i] Il eit certain , tomme ine l'a fait remarquer un ¿avuti, qu’il y a ici anachtoniime· Socrate ne peut citer de» pernod' nage* venu* laiig-tems après lui. D roto ri Acne Ini en postérieur d'un «iecle. Les a ina te uri de l'exactitude historique pourront lubelituer ce veri-cl r
Cn*e croît Orateur ; on ü'eit que babillard»
Pigimi tara
NFVÏ YQKK puntic [ lEIR-nï
Go igle
*
( >
tai, leD vtjtgatif , tu »ein d'Aihcnt irçrsTf ,
J’ii lu ft trait ¿ hinoirc , tt je »oui le tridui ; ,
FuÍKC»t*il temper k> GImcdh d’iujoprdlitii ΐ
Par it cit- Akatiiui.
. “ í Jí I G M 1*
I . k -
■
tr«i^ul je toi* aio re et trti délitai.
On 4« traile comme i» forç« ¡ .
On me tient loujouri 1 blette»..
Je tn'egite , je me debit. *
Mm bólli Î ititiùk peíne í
Je ne fa» qiTaUonget mi cblTii«*
Ab ! eben lmb, φ)« It thajrjn »bit ;
Tenei’VOU* coit dan* votre ίιιι.
Tour Iti * Ou I óveni en s /qu'eu cue le niirmure,
He feront point changer de vos mint li nature.
De I« oéceiiité μ faire qpe y«lu. . _
VoiU I« g-rlad se crai ! Luitur, qu'en pease-tt?
A
LOGQGKIPHÎ,
eiRTMR »nirail, traître de Μ nitore,
Joigne# ut perfide élément ,
Ei vous aurai dios le mu rue tu
Un -motui njt ut d’ire hi ttetn re.
Sapiit. da Charade, Énigme ii Logögripficvfn N*, Tj,
- Le mot d< li Chinde Mt ¿¡atra* ; relui de l'Éuigw· eit Ja
Are j celili du Lof oguphe cal fatti , οάΓοη rrenve cano·
d'irlilkrif , de , te* plu* ζται tamttftí
emtio de la mritr , espece de cAeicutre dont od te servait dû,
beau da Moliera i tiemeLrimhutle C »il rene
'. 1 Ti
Got gíe
*
1*0
ANN O « C E S.
.¡t ■ -T' r ;
la Contagion Sactèt , ou histoire tntprelle de 1* iuperni- (ion , ouvrage traduit de l'angHis avec de* noiti reluire» aux circûH»tiùc*i- Defcx partled en bu volume ii-89. ii 370 pages. Prix, 3 iiv. t et 4 liv, franc de poil par li/pv''· A F a ri· 1 cher Lesaimch imprineuv , rat d'ïqfer lLJn’.J41·
Lj rciiuprttjion de ter ouvrage, ^UfAflè au célèbre h«« d'Holbach, ne peut qu'dire tt»s-iitik dans un moment si le» fnu<rmi· de la liberté appellent i eux tous les" terWI de la superstition pour détruire la Rrpufaliqne. G’iit i fi·' fui gable baron d'Holbach ,: I'ot eet redevable d'imc
foule de production» estimables qui ont paru dans le tvius, <;p» nom d'aoleur j telle» que la Morale Untverieile , le Sji~ iêtne Sicijl, le £em Sftii, iaT‘ilitil{ae Jftttirrfîe, été; : '
• . i + ■ * · ■ - J '
OEuvrât de F««t> mirait 0 i, rouapnant. J’mtrodnCtitinà]* «si- paissant* de l'esprit hutpaiii F et antres fssait philosûphLjnes·. critique* et moraux. Deux volumes petit in-1a réunis en c* Prix , i lie, 16 sous ; et i Hv/18 h pue franc de port 'par T* poste. A Peri*:, cher CcmrçvVtHemiiie!, medes®«pia*P5rtA »·. l»54 l et au mijasiu de librairie , quai de Voltaire, u’-J*
VanvenïTgue s dont La njoçt pré mat nré< é inspiré de si tou- chanx regrets i Voltaire, il1 *4 aïdsé1 qu’à □ p eii 1. v al u m e -, n>b ce volume a suffi à sa renommée. Ses pensées sont profond*!, délicate», élé^anltsi «ette pétrie cdiiidn i iréa-hvp iPir^t, (Xi un de noi me il leurs livre* classique*. .
Le Remedf eFAtMiur-, poeme d*O y ¡de , traduction ocuvrlic. fivec de» noies, par J- B< O.’'Crsinvilfç. Volume joli*
édition. A Paris, au burem flu Journal des Afbter et des Jfai>- nia^Tfoubadouri, rue Saint-Th ornas-du* Louvre, d°, ï63 ; cl1 chéries marchands de ucuveaülcV,
PirniPtei triduttio.tr« en ptose , od rniiatiom in'vnr.'th jt/tn/de /'Amour, celle-ci se fait remarquer par un sty le facile^ élégxm et pur.
Grandi ’■cm
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Gougle
NOUVELLES ÉTRANGÈRESTURQUIE.
. De £en>ht>Min*^k, f< jaillit 1797»
U m courier extraordinaire, arrivé des Frontières de
Perse, il y quatre j'jurr , a apporté h nouvelle dp
li moet d'Ag^-Muhitnied-Khm, eunuque ! ce qüi a
fai. ici une grande seniation ; car un homme qui’,
np.és avoir vécu prciqu'igirurd jutqu’àl'àge dç 70 ant,
était pnvcnU, malgré l’influcinre tic toii état de mil-
(ihtiûti, pr malgré La défaveur dans laquelle cet état
le jettait, à triompher de tous les obsiatles, icotiquêrir
presqqp toute h·Perse , à terminât une guerre
étinugere ; un tel homme ne pouvait être qu'un
.•voisin· irvquietant paut la Porte, Si l'humanité a peu
de regrets à donner 4 un individu qui, même en le
nommanj homme , ,déshonorait ce titre par-sa férocité,
et par la débauche vit· et hojiteutE dont il
semblait: que son état aurait dd le garantir, il n’est
Ïas possible de ne pas gémir suc k sort de ce* iii-i
oïtunc' pays , qui va de nouveau se trouver rcplongé
dans toutes les horreurs de l'anarchie. On
assure qu’Aça-Muhampd-Khau a été assassiné ( nous
connaîtrons me es» m ruent le» détails de la 6n de cet
eunuque.
Alo-Pacha , appelle désormais 5e!d-Ali-Pacha , eit
parti depuis quelques jours pour Andrinoplc , après
avoir été comblé , pendant sou séjour dini cette capitale
, d honn^urs et de présens.
Le bruit vient de se répandre ,· que ludpé Mehe-
JSftcd'Bey t'était de nouveau emparé dp- deux epr*
mues nviUhois- La Poitc n'a encnic rien «Çu d'ciff* T 4
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. i »a® } ■ .
del 1 ce sujet. 1) entre nouvelle e»t vraie, la ntarirju dttôflu&a comptera peu d’oEcicu au»i heureux, et qui aient plut mérité, qxie te nouveau cotrfre-atniial, qqi„ il y'fl trois api, épii simple ciiflcu* [ huisùet ] ail capitan-pacJi3-
La sublime Porte reçoit plus fréquemment que jamaii jdes dépêches de la Bosnie , de la Dalmatie t de l’Albanie et des tllcs donnent lien à de
jongs cpqseils d’état, sans qu’on sache quelle est t dans ces çÎTconstacj,<n , sa manière d'envisager" le* événement ; mais on peut assurer, sans crainte de te tromper , qu'elle n’eft pis Cdlïfortne à ce qujt 1« rkux ambatsadeut* qu'on vient de nommer en ont ‘ préjugé. - .
Par un courier extraordinaire que l’hospodat de Moldavie avait expédié de Jasai, la Porte a été in* , formée que, malgré.les conseils qu'il avait donnes, à une petit« légion de Polonais, s&ut·jeI ordre* de deux theL, cette légion avait pris le parti d'assaillir les frontière* de la maison d'Autriche en ne Czer- nowiti et Chtitaim -, d'y pénétrer et d’oh tenir d'abord quetq« avantage ; mais que ici Autrichien» ayant reçu du r nfarri.. avaient battu et dispersé les Polonais t 'de sic qu’il n y avait que ks débit* de la légion gui ¿iT.ieul rentres sur le territoire ottoman· ' La lettre de l'hospudar tend , dît-On , à persuader ïa Porte" que ni lui ni le picha de Cbocïim ti’avaient favorisé en rien le* dessein* de ce* malheureux Polonais. On prétend qu'avant cette attaque , la même troupe avait iusiilté les limite* russes ; mais qu-elle avait été forcée de retoutntr précipitamment sur ses pas. On est curieux maintenant de voir si la maisou d'Autriche et la Russie prétendront quelque saiit- faction de la f’^te^cfonf les comm,atidjns paraissent pvoirmis un peu trop de mole sic dans cette aÇairq, et même, selon d autres ?VÙ. s ont ^vec de
^argent et des munirions de tp.tit genre, h kgioji pnlunaise.
- ' L'internonce a eu dernièrement une uses langue conférence avec kfleis-Effendi, au sujet de h marche " cOrfl d armée autrichienne un Halmatie* prég
Go< >gte
ünqir^l Ir/n
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t ) êrt Irnsïtet de i’Etnplre attomin. On prétend que le ïeis- Effendi ■ fut sentir à finie mon ce, que ce« ia ne» de démarche» «ligeaient beaucoup de tùülidéia- uoo& de put e* d'autre. - ;
ALLEMAGNE.
. '■ i .. '
¡)t Hambourg , It fa août [797.
- * >■ f ■ ■' i * * - 1 -
Le voea de 10m k* boir» ejpriti, de tout 1« esprit· lige» et éçlaiiéi da« le nord « ert l'union lùtiHU» de! deux nation«, qui, linon par 4»n forces, du tacini pet l'anctenA «té de leur «xistence parmi tel pvtrsancc* de 1 Europe', la contidération dont elle· y ont joui, finfluence qu'elle« ont/ «ne dan» le« débat« Ici pi 111 important qui ont divisé ce· puit*> «aiKti, et tain doute par la «âge neutralité qu'elde· ont adoptée et »crupukuiCTnciit «ukk dan* h guerre MimUe , doivent fermer un pojdl trit coniidérablp dans la balance politique de l'Europe. Ce voeu qui était celui du feu comte de BernttotiF. dont la mémoire sera tou fours cher« aux Datioii, amis de lent Îstrie , et révérée de tous ceux qui lercnt appeiks prendre quelque pari à l'admini ttratiou publique « vient d'étre éioqncuinTCiit exprimée daa» une lettre publiée dan» cette ville. On çn reccwinunde avec énrrgie l'accottiphiiament au* deux jeune» îouvô- nins tut qui repoient'maintrtHtit le» «apérance» dr® la Suède et du ’Danemarck.
On avait, il y a quelque» tenu, conjecturé que le . roi de Suède avait cru voir les intérêt! Jesajioli-i tîqnc à former avec la cour de PétcribotJïg les tiens le» plu« étroli) 1 et que le! négocilEÎoni, juccessl- Ve ment abandonnées et reprim pour son mariage avec une grande-duchesse de Rutjie , allaient être reprise» encore. Mai·« au grand étonnement de tioa ipécuhteurs politique!', nous avons apprit que qc jeune monarque avait définitivement arrêté son choix jur la princesse Frédéric de Hadc> Le a.de i.s mofi, ks fiançailles furent télé Liée» A Erfurt. Ati telle, ou ne prévoit pas que cettedc«injiojdo^ M
Go* gle
kfc rct^teqtr’cm m armât pu eïnî**« Chnih^gM 4« C nLeriûe lL ôrcn· jtuqü'l·puzem ne démen*hl diiposïlions piciüqticl que Paul <■', a.*nn»i>cét» t* inuDtanL sur le troue. Qn Croît itiËix peqvriic ,dlr4 qu:iJ n'est point aussi en ne mi des principes de 1* liberté qu’il était, ait met de, U Supposer dans le rang qu'il occupe, et dans le Paya Qu'il habite ; plu· licurs représentations lui en| été adicnértsui le tort des paysans dans quelques parties de ici Etats; et cm ne 1« eût sort me» t posai haut de c* si l’on n'eât pas présume qu elles pou vü «tt être accueillie».
Cctt« idj que 1* France nous céda , ïl y a quel· eues années. dan» le» Antilles t n'oit pal, comme <m lavait ctaint, sans utilité pour nous; tu» des vwi*- de notre compagnie des Indes occidentale», rd/i^arnus, capitaine Elculbcrg-,. en eirardvé lé ij du. raois dernier à DaLaror , petit port à1 quelque* lieues d’Âtiv artec une taïga mon coMÎdérabte, CQt»- poséé de cqfé, do nacre bruett teroê, do rie ,eW,
: -P» JUtûbCflMi U ■« ajûi.
‘ ’ ’ É ■ ■ »
On s publié le recueil de» pièces relatives m -partage. Je la Pologne. Non»'les regarderas comme des motiumeiü historiques trop précieux», quel que puisse être le sort futur de cet ancien royaume, il facilerrnjtit effacé de la carte politique de l’Europe, pour &fl pa· lu faite oonnsîtte 1 no» lecteurs.
.Xfèrlarstisn wifatne t signet ^er Its ■iwH’sr des rtwl à la diitf génirait tit' rinr^irt.
si Les dcrniiT* évéoeturna qui. ont »me tu- h dliiolutÎDtt du d» Pologne sont trop rècens et trop connus,
.pour q|< i! soit btsoin de retiicsr ici toutes hs conïidcrs- don«, puisées «Uns la »éeessité de» circonstances » <p-.i oit déterminé les dent cour» impériale» et si majesté le tcî de Prusse à concourir i l'an ¿an lisse me fit de ce corps pc- liiique- Les trois cours , eu uotiafuL i la diète d* l'Ert- pire est cVéntfnetit et rintOrpaiation qui »'ch est suivie des terres et dntnaihes <le celtè république i leurs soovt- rtinef'r respécrivri, te peMüdett^qu’dle ne pourra cp1^· plludif * 4*»■ TWt-awj combinées et çoadoqte» i içtirfci.
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i Ftidé du JUÇch dont h peviÿme A tajjr&pai l*on
ίϊΰίΐί. H , . ._ ’ _ï , . ■
1 Àctt iTabdicotim de re mtjeiic if rai de Ptfognf. ,
O Non*, Stanislas - Aligna te L, par la grâce de DierJ > roi
de Pologne grand-duc de Lit huiuie, etc.
*1 N'ayant jautM» envisagé , dan* la potiéaiéon du trône ,
d'âiHre avantage ni d'antre but qué te moyen de devenir
ptu* utile 1 netrfe patrie , noua ivônj eu la peftsee de Tt
qttnifr daitr routeii le» tircarutanÎej oâ nous ' avoit» cts
(jue Hotte ¿hjlgh'ettetit fourrait ■ contribuer 1 augmenter le
bonheijr dé h-tn1 compvrtiukej ; ou du moi ut ï dimïtruer
leur» ÎMfbrm«. CtmvsÎtrtd actecllemeut' que nbr sbin.» né
tMrtaienr plu» être mile» 4 noitt ‘patrie , apr'éj que fa maN
hemreuie iniurrectlon qui y eit arrivée, |\ plrmgéi darti
le reûrerte'ment cni efie le iroû+e’i comjidrrant de pin*» ,
que le* mesure· tarie *ort futur de la Puioguf , néccsiiiêei
par Purgene« de· iir<ofiiti*in, amcquetlei S- 'M< freipéeitriee
de’tonte* le* Riiniu , ainsi que los-tmrerpBÎ-Mifrittt
lisitTupLcé ont en itcsun , »Ont Jet nulei qtu pecrVtffi
Coeurer ta pair et le rep*i à no* eonrirovem, difrit It
iniicuF * «lujeur» été l'objet U‘pial ebér i notés fplliH·
tude i aoua avoua Tés-ofn en ooinféqoencii v pt'r induif ûÙf
la tranquillité publique, de déclarer, comme nom dcclaram
par tpt açte , de fa naqinre. h phii, Mthetitiiitc que Îaiifc
*e peut, nue noua renonçant librement et volontairemeni
i touï ncTe dfroin , ia*s exception quelconque , À la couronne
de Pologne V au granM dticbé de'Lithuàïûe , ?t 1
toute* leurs dépendance* , de même qu’i toutea po.|jetij,ou*
tf appüTÎénéiioe* dn«*Fesditi Elati. Noua remetibni tel lete
lolemu'el Lde ' Tê non dation i Fi couronne «t au' gouverne*
ment de "Pologne, entre Te» main* de S, Jkî.l'impératrice
de rôtîtes lés Hnuiee , volontaire ruent ¿ï'Évèi la mtmi
droiture qui à guidé 1a conduire de ■‘notre vie entière. En
descendant du trône, no or nous 'acqoitions du dernier
devoir de ùuttç royauté , en conjurant S. M. riiiuÇiératrtcb
d'accorder re's bo\iits ma ter utiles A tout ceux dont aou»
irons été' rôi /et qu'elle ΐοίητήιιηΐοήβ cet effet de ta grandeur
d'itinë à »?« nanti alliée En foi de quoi nou* avonï
aiguë lé ptêient hetb , et l’avons fait munÎT de notre tceaù.
pnntié i GroHno, ce 14 ( i5 J novembre 17^5 4 * dq
notre fegùe' la jjpi année, p .
‘ ■ Jijfné , $TANl$tAl-AncnSTE , M$.
' . ' f .· KtftSj ■ DF KoliETÎC 1 -pVÏÏM* , fffft'.a’Tf
du de 14 - -
Πη-ρπΛί Π.ίπ-ϊ
YORK. PUBLIC LIEF.ÂRY
f *· * .. .
' Voîeile patrgnphé ajouté à Za dêeùfraiïin unifofkt trois tours, dam la. copie de la cout de R ni lit.
; u Peur tnettte ¿même la diate.de L'Empire d'en juger avec plut d’étendue , ellet annexent îcidei actes relatifs a cet objet important que les trois court ont conclus entre'elles, espéiint qu’elle voudra bien reconnaîtra dans Cca djfférente» maures ’ 1 effet de leur sollicitude pour la tranquillitéde cette partie d* l'Europe. Elle» fout part, é cette occasion, des quaL.fi catiuu nouvelles que prend chacune d'elles du chef <Lu dii&reawf terni et prqyinces qui »çnt .passées iou leuo domioatiote jtiptcpvn. invitant la dkte.de l'Empire-â les employer dsrJ U suite de ia correspondarwte qu'elle aura. ar«c chacnnq du trois ^onra.fiMditer. si
. h ifdùtt-FiJeTriiicrf, Ze i£ purôr 179X*.
f ·' t ■ ' r
Jftiu- Le dit* entier de sa majesté Remperene de toutes" Jet Rouies , etc. etc. , sera iudtqité dam ton semsc — 4 Rs* Mir^Mn*T ¡f >4 ( ) jiftZ/cJ 17^7. Le cotneîUer d'Etat et u>i-
piitr* réïidentdq ta majeur l'empereur de toutes !es Rnniei près b dicte de L'Empire gérmatiupe , ohevaEer de l'ordi* d# Saint Wbdicler , d. S,*ie Streuc. ■
■ i I ■ . . t
Crfrrà its arficlft fui,ffsni leseonvt niions des tytii etun » Jifîrcftisimr·* Iturt frontiorti ricifiroqtm nkrttwwtf .· 1m noue tUts arpeùdïem tu foltgtu^
4 ‘ S
, Rhum, Lee frontières de Russie, en partant de Leur pci.it [ tel qu’il était en 1794 ) s'étendront le long de la fronder* «mre h Volhynie et la. Galhrie jusqu'au Buy j dqJi «II» t* porteront, «u>uiv(pt le cours de cette, rivière t jusqu'i Bneu en Lithuanie f et jusqu'aux confine rit» palatin aï de ce nom et de celui de Podlachie ¡.ensuite elles t* ■sricnoat dam la ligne ta pjtia droite qu'il sera powble , par les limites de h Britvc ut de Nau'ogomd vert le fieu ce du Kitmtut vii-à-via dç Gradue-. d’qn elles descende ontpsj le même fleuve J l'ea.- (Jroit on, il $.e jette dans les Etats de la Ptvse^ et enfin, aptes avoir longé le» anciennes ironiierea de la. F russe de ce tôséJi t'u'tprà Polangçn , elles sboutisont sans interruption par lm lords de ta mer Baltique à la (routier* a cto elle de Russie prés de Ri ça ; de sorte que tom 1 s pays, Etcls, MC., compris dans la ligne çi-deaj.Lis , jtu^r réunis à jaspais d L’Empire te Rwiie, -
Drlrjirjj rrom
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Jafticie- Le lût de ea majesié l'empereur dea Romaîaieet fcüe de la maoiv* suivante t . ■ ■ ’ .
A l’ouest, cq cciinrucüçuir de L'extrémité de h Cul liât » et en suivaut Lu nouvelle» frontieie» prutaiennt» < relie· tjo'elles ont été fixées parle iraiié de Gïodtiû le 14 ( 15 ) septembre t;g3, jusqu'au puint oà. frlits m rencontrent wec la Pille*, et conünuiur de-IA par la ilvier-e droite de h Pilica jïtqü'à foa embouchure dans la Vistule, jusqu’A ion oou-floent *ve< le Bny; on suivre de-là la rive geuche du Buy jusqu’l feu droit où ce fléuv* fois ictuellemcnt lu fmtiert de la Gak ïcitldo 10rte que tous les pays, Eut», tic., compris diei !· ligne ci-jdÏMlM tracée, s c rom rénal» A perpétué A La tfiic autrichien: ai, '
Prurit* Lu deux coûts impérialesq »près s’éire garantie· dt» politisions , et après être cou venue s de faire part des sd- yulatioàs arrêtées entre »[les à la cour de Berlin , et de L'in— viter 4 y accéder et à accorder aa garantie« acquiescei, en ié- cipruciié, i la réunion de la partie Testante de La Pologne 1 la monarchie prussienne , et ■ engagent pareillement à Lui gaiautir cette acquisition.. ,
Sa majesté L'empereur des Romains te désiste , en faveur de ra majesté prussienne , de h peinte du Bercent qui s'étend en ligne droite depuis Swiiiu Sur )à Viitulc jusqu Au conflutdt du Biiy et du Karev?, de manière que tout le district est coui- ptii dan» 1« Lot de sa awjetté prussienne.
La dé mai caiian des luîmes entre les Etats de F Autriche et de la Prusse, du côté du pAlalinüt de Çrjscqvû, ayant resté indécise par J* convention du i3 ( 14 ) octubru )ygj ; il fut régie que tout ie territoire marqué par une lig^ne tracée sur la. carte de Zanoni t tuterüt occupée par Jet noupea de u majesté prussienne jusqti’4ce que l'ouvrage de Ja démarcation «u question fut achevé et confirme.
Par un arrangement arrêté le jlj [Al J ectobie lytÿG, entre Le? court de Vienne et de Berlin , tous les auspices de celle de Russie, cette froutiete st trouve actuellement fixée de li maniéré suivi nie:
Elit commence tu md du palatiuat de Cracovi», 1 l'endroit ôù la Premia sc jetlc d*m la fistule pris de Gatrow , en rtruontaui le long de la Frrtnia, vis-L*l» de Siupia. Ensuite elle longe la rive gauche de celte dernier« juiqu'à l'cm- e hoochurt de la Cemoria, avec laquelle elle je pour jusqu''A Sicahuita , et par Le do» de Crotobrod sur Smullen , d nii »11· part pour j'appuyer A la Pilier , près-du village de Si*-
prtgirui irnm
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‘wîiW i· <MÏ detttwdivé dans li répit ritihi ptéiialetmi ; tp£n, clic continue à suivre II rive droite de la Pdiei, qui dtvkru di>»k>rs 11 HiH<« génitale dans t«ut le rtire de «an ^tendue, - ■ ■ - ■ ■
StJiJSL Vt Btîlf , U .iQ afih .
■ ■ * . _
Les troubles du piy* de SaiuL-Glll 4OAt eiifit tppAÎMift Lb quitte cantons protecteu-Ti eut prl>h,once t J la sibetmivu-dii peuple j .beaucoup plu» qu’à celte du priixc-^bbô, qç( pr> «ait bien m-4 son tetnr pour moucer iéi pictçuLicm* tiques. „
Le peuple obtient un coujêtl proviuciil.qqi tjuJt^tiHer wf te maintien de ses droite ; chique cotnniune a proposé quel· ¿que« peignîmes, parmi ïeaqutütÿ ks bourgieoû ,' â ituscuch, au nombre de quatre mi Ils , ont éluk U »3, kt membre» de ce conuik Gette aisembiée 4 ptüiutf une teste .intéressante : uii de* candidats désigné s, pot -la voix publique aemptuvr Ici instanceles krmei même T.pour tç. toutiwre ■‘ i rjiôtjarable confiance dont tl était I’objet. S* mode«te céiia- Unce a été inhiiit : il a été élu à l’utianiioité étaux iccliiut- tiotii de L'euütouriaïmei Un de'ses ctHtcUrrcqs, *u weitrirc, .qui avait touT-à-iow ménagé les d,Hix partir, et a> avait jdir jconséquent inspiré que de k méfiance 1 fus et à l'autre, a été ■ éconduit avec de» Formes tnrirtifirntcspçnrioxiatisour-piaptB, et a donné, maigre lui, une leçon ni nuire iuk iith.es iniq* !S*O|- *. '
Ita Lit. Dt Turift , it G toûi.
Tous les observateurs impartiaux avaient jugé que l’insm- 'ieccion dtii venait d'cclattr dans le Piémont, et qui compte- irsit le» habita 11 » des campagnes, devait entraîner la destruction de la aaurclùe f*rde. Elle a été sauvée par une espece de miraik , et ce miracle -c’est Buûnaparte qui 111 fait. Il ne Vest pas contenté de faire publier par 1« tÜreetoiie cisikeû ünr proclamation par laquelle il était enjoint à tous les rié- rhontais de sortir du teiiicoire de là République , et de le« 61er par là même l'espérance de trouver des (Secours ; ils donné les ordres tes plus formels à tous ks cummandani français dans le Piémont de «‘opposer à teule inuovàtion, « de prit«· main-fort* aux lUiontè· prémouuiip.
A Tortone , toute la garnison française a été long-rem loua les armai, pour empêcher qu'on neplauuit Farbro d*)* libellé. - ' ' 1
Dnqinril fl-.im
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AV^Ïtn.ü* ¿indûment ftatfu*· 1 connati Ira Utw* pa*. , ’*
|AJ(wrn!rw, malgré «ne prwiipu péécbCiEiuu* de dens niik tourne* . ¡'ioautf ícúoq aurait echu ft *uút catrami, crii# de tout k terriioirc., ti lei Frauçaia. qui occupem la cita* idle, uavniv*t annuncé qn'il* roquendrucut la ^arniioa <t lúefúe»l tur Ja ville. ,
On a«oie qu'i Cotti lei Francai* out agi contee le* iruur- fw», et que „ dau* antique* «adroiri , il* ont telivi h* pìcmontaiic*,*nn qu'au, pût ht employer lillcori^ete U «’e*i pi» lUTprcaapt que b cour de Tarin , *ûce d’etre ap- wyée par k* Franfri* , air traire avec beaucoup de ligueur ka ^urgent qui ont été trrftfa, et qu elle fait fwlkr mrtat de* /nmc* et de» pietre*· Ce* mention* ont eu Lieu à Atei, à ffovtcaheri et 4 Celai* -
Le apvkreiwOL du Piémont e*t preiqn'tnúerenient appai- di il n'y a plu* que Salacca, Bidl* et Jievdlo qui rériatena * tutore ; -maie <>■ a envoyé contre ce* itou paya de* force» sundétaSle* f et ila ne ttadernnt pi* à tnt
La cour ne *'»*t pa» diaitmuléc'^uc le peuple Je la «impugn* ffuU parti I inturreciiou ; attesi n’n-elle pi* hérite de fuir» lli-aiënte urte e^pr'ce de révolution, en luppiimmt entier*· ami le* droit* ko dan* . et en ne lûaiiHliM leigneur* que et litre*. Certe mtiure t*r tertaincnieot faite pour plaire au ifqptt, min elle inécantcnie le* noble*.
Le toi l'occupe d’intre» réforme* uon tanin* ifrtpùrtameSj finque l’aboli non de la dîme qui n'ert nul lem* ut propre L *i oondBer le ckrgé i et en Piémont, comme ailkur*, J*· ■alberati·* mobilière ft cléricale * favoriti I» lyitème de la tette pour comer ver leur* privi! e gei , et elle le* perd pu s effet ateemír· de la jj perte même, etc.
ùf Rume , fr 5 Il temblé que k **înt-pere veuille
lettre de nouveau te* troupe* *nr h pied de guerre, put** »’il a ordonné la levée de Scot) homme*. On nf *iit ri ” objet eir de renforcer ion armée iffaRiJ!* pur le· dc- trion* ,r ou *il veut Faire une expedidoo eooire Anióne, ItT remettre cette ville »Où* le joug papal. S- S- eeraif fir* e,* guerre avec la ttpuhüqti« cinipi ne , qui a accepté reunión ¿'Ancóne, Quttqnev pe nonne* prétende ut quw - rane de Rome a tondu un traite avec ierdi de Naphi, 1»c If* deux puitaance* »ont «devenue* de *e garantir Brt £t*U contre le* ini ut rectio»* de* peuple* opprime*.
4
Go -gle
( 1
On ajooié qtoele toi de- Naplri formé Bliinip' de Sqo) hûrUTUeS 4 ArpilliX
L'anecdote suivante doÙnéra tint idé* rffe ia prodigilid du chM de l'Eglise ; et du biigtndaj* de «i agent cl ministre*. Le comte Mo roui, inspecteur de cavalerie ■ prt- ■euta i la congrégaiion militaire un compte de yS,0DCéciH Îiour en être remboursé. La congrégation ctul ne pouvoir ai accorder plus idé to.fltxt écusj après nvtrir fait exajjii. lier par de» experts 1« incita turc» du comte. Mais ttlui-d t'itént adressé tlirectéibent an papt * S- 6- Ordonna tp'il fil pye iUr-le-charrtp d'apri* Ici taie moires- .
L* congrégation icerne·inique était devenue un champ ris lataillt I OÙ chaque («rdical COHi b allait ptJiir aoa projet, C'est J-J-dire pour »es extravagance».' Connue il était impôt· sible de le» mettre d'accord , le pape a. pria le parti de Leur imposer allcüce , et a résolu d'n rè ter lüi-mérnc ce pim avec le canseil des deux nainutrei, le cardinal 1 Car»ndini et l'avctcat fiscal BertoJucci, tous deux très-habiie» eu tetw Botnie et eu finances , puisqu'il* se »ont prodigieBsemem enrichis. ,
Le sdint-pere a accordé au banquier 'Tnrlonia, agent t* son neveu , la permission de faite exporter des deuftti pour la valeur d'un demi-million d'écus , c'est-à-dire, ea effet, pour trbis ou quxirt ¿dllioui· C'cit ainsi qü à U fi· venr du privilège de faire exporter Iti blés de» mirai* por- Ûïj* , de Castro ci. Roadgrlione lé neveu taMitiùltf f-ii ■ *br tir d< l’Rùi k blé de totiief le* ptovince;. Pie Vl s» pértuàde que rckportaiion des denrée* fklt entrer heiu- iôüp d'argent dans un pays rempli de papier ~motina.it ; fliii it atiràlt dû i ippercevoir qu'elle ne fait nu'enritltir quelque· individu* , en .augmentant la miser« dû pevplt et la disette. " .
.11 b'oC pas snipreniut. qu'un pareil gouvernement ?>< mini cesse i craindre quelque instfrrecuoù ·, lé* pré cautions qu’il. prend peuveit wtarder si chute, mais non la prévenir. Le chlteau Saint-Auge a été approvisionné et mi* es état de siège. Les p >nt* sont toujours levés. On travail!» avec beaucoup d'açiiviié i faire des préparatifs de guerre, f qui ne sont probablement destiné* que contre les ruée cru «üj,
RÉPUBLlQpL
Go ig!e
Conici *t*4*4‘ >5,710.. i/,83o.
JigÔTl· 10J81* ■ X4&0J . “ ^TÎM ij.aiJ.
i.îjJ.
( »-5 I 1 .
■ ■ “ ■ M ""
BATAVL
B* la Hsjt t It t3 Mit 1797«
, Noti» conbiittüni enfin îe rêiutat ^éhtrll J«» voteJ étftii iim |rt iticniblée* primaire» de toute |i XtpubliqaC fUr l· frojel de eanititudoh. L* Voici ! ’
. - r . , ■ Pour.
■ ^a HoNiHcUu0'.lii,„.■14,609 vOiu Fri«<...... t,6»5
r* o.jog
Ciooinfti·.„u 1,691 ■ . ■
' Ovciy**cLi,„.ia>T.. i, 167
?5o .
Zdiflde. 069
Bribent B*iive„.„ 571 PiJELth. 3ï4 .. <
Aitili et projet de coniti Lu lion préparé , médité et diaedtê dupant ifi / ejpitr 4* ie®e > et J^rp Jcq^el.li nipoti eoticre ■ cmblùìi devoir aqrirer , trt ¡relue tic ment rijtué i une ÏAme^iq npj^ritp. Béen;Jf» gen» «p peui-
Etre tin* l’xytiii lu, comme ir* trou quart» de ceux qui l'ont, rtjeui 1 qu'il Oli délemble. Patir orni jh n'en tançli» aiuto' choie, lino· que l'accepurion d’uiie raniiitiiôptfquelcopqtte imi exircrpirwetil difficile à obtenir m «4 pty(l farce quO 'bicóne de* province* dm déi intérêt! MhknlieH qù'titr* répugneront tonjotir» 1 »lcriier i lin IM t géaéril, comme S irrtvé eü détte clrcohicttrt* -, eie , ipaìqaf te patii nUti^évbhitifinniwe «ir ti*4etìnp contri bai m tejel do k conititurinn , ce n'»tt jnià liti ietti1 qti'rt fi ut I* ! tribù er v lev prètte» catholique» ont fié pour Lui de put***» iu mitri»'**, ' MétOnièni de «fitti! pi* Ovror* ventale eiemcn; traiter par li e cmititoiion quo Lei min »irei prò le Mani, *1 d’ètT* Mantelli «■■Lui d*· fa ne lira* léçùlrtivc*, il* ont mkl.ttpyullef^oqiTa catto rum tu ut ¡en toute Larde.qr qu'ou ■<■** cftxqiil, Intiqui dóicodre initrêu^
Dm» quelque» province» crut fiioile, et »or-tout'Tirail- jwit qui trai depili quelque*-uee* 001 Ltoirvé T*eionté dn toniek d Eri ubp étendu. et aoninut voulu que le Pouvoir exécutif fui comporr Je diverbi comrou»io·». Je ut Emrsi point ti j* vouLù eoo* diliilier le» moliti, preique loti* op- fSaié» Ih usi iux oiitfu, qui ont cûuh iu rejet de notre x* ti tulio n i jeVcÜ ijmtrii pltj qu'un , «*nn da’»! èst lei now xxx . 1 \
Gck gle
de* gens aux vécu desquels nul Je eomti union ne srrabau·,
>> dlcJfvt Mile f'Vr.'lts Itl'd<jti4c(liifth phu i
Outre» , et qui mtttroiii eu us.a^e tous les moyen* jhmmIcs
pour «n svoir«iiïe'djiTU"C^ < v· ■· ’·* *
T iXstf îimj^ur* i l'anerç in TeKcL
,<cpe:n Jaiit qu'ü» n’aît point encore renoutùè eni'crénrmj
l'cip . dirion p Oj citée, car auçiiues des Irojipc: n'pst ftëdélar
<| Lie É *■ i-e long séjour qn1 eiles uni fait 1 bord est caute ^Uf
des rmdidie* commenctnf à s’y Ti+aaifritrr ; Un doit en caCK-
■Ml>nfptë*vmer qne «*J* <sr<io «cpcAt avnà1 tetUattapii
il fatuiu renoncer A l‘ekpéüo*4- ....................... 1
-■ Ttoil frégates et -quatre Ipôtltl qui4tûeHt Mftit dà 1*
dn Ttkel, le t5 de ce mon, f lom.xemrét Je JJewsdit
»Hgkiüd croiat toujours A unie crrjûnc.dûtïB£«' déi* p™
Les :d*au vais te ru j rivaient forcée.à,i'*n.¿Loijatr^en^it
qOEdqu es jours. 4< ■.· ............................
L■ ■ * t J . * _ ■ ■ : l r ■ r n1 <1
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1 É f-Ht r Q Ù'EJ TUAW Ç AU ■
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Î '111 C 0' R P 3 Lÿft'si AT r y/d|’: 5
' Sfaniei du deux'tômtilt y dit $ oq thjriità&r.
'B(jlisy-d’Aii£îi*s appelle Fattéritioh dun coûieil dtt
ÇiQq-teut^ surnem^teyj pUcards flyi Jc£u*W
WU3 IfijOun le* Hturi de iarii, II 0it ce l'op^fi
jnjjü qç^n 4 d i fjch Q q q i/jl Ut A-Cmpt Ç4 W 4 ç. fct W
Ctü prapciâ W jpriW WH d’uPFWWg^iianEW+F»1«’
cvpef dk «fit- ohjtù L:'j L.,L ■< . > ri'j 1 : ,, ! R . ■ ■
■ Plufieurs meKbfU Voppeuqt à «tte
C&niiw éta«é tijttnriftkà l‘qrt> GXiiîtliJ de ¡^00^
tütrtHl, qui tisuro àJthirpt· citopen ii lacrulZé d’i»1
pfirhei ptrirlier s1« penfdw,1 r| 'f';-' ■ '■■"
La nomiuïtioH' d'une cd*nmtaiwt «t néftiùdtMrt
arreté^"'.··1'·' ' ’ ‘ ;■ '' ■ '·■ 'd
Sâbdîp'a fziti le ff, dît fàppcftt 7ut jftitàéutt qtüé
'tient relative»'au* ^topnîftei des cntpàratipBi dt
Juifs dç Mçïf et . Ajourné »tnt. '■/.
Dujjcjtiq a/Dgpis ¿wüj«; 5<q Ici mai'
«M* et ic^ fpii^;tprç*^M ^ÿ^çiQii.. U*
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tiñe si ett «si été Mdopées. Aihir, c'ejt tu íibaif qua ce* Sortes d'cpuaprises «rom adjugiez
Muraite a proponV le r « au conseil dti Anciens, d’adopkr ta résolution qui abroge Ici lois portant la ptiec de déporutioa qii de récïusinn coalte kt cc- dtistiiqut» assujettis à do sernjcnj on à desdecía^ riXrohs i ttu condaoiiici pal jugement, ihj· a ri êl-ë· cunuiie riimclaires | ou, par«¿q« d'incivisme, et <çui rapport c ct|le qui aieisiiie l«i prétrci cUporlèt auiti émigrés* Elle att approuvée. . ■. .
. OeJcoídc» , datii la séance du 8 du conseil dti Ciu^éuMj.éait une mqtün tendante i régula m«i le droit de reititutiot) de* fo actionnai «a public* i jttciJ fcaétW Directoire, par h coauitutioo. U dit qü tn Nia L utl GKGVH de la constitution aurait praterit îm Directoire de motiver 1er destitutions , 1 il ti’yi Jvait pa» uo)e autorité qui pii jwgat dt la validité de <i«f mcmfi. .-· . i ■ . ! . , *
7h*b»u4c«ü ia^oqe« lu quoition préalable, parc* <¡ue k ÇttmlJ lotion rla cubU que le. Direct où« et l opin lu « ppfeltqut juge» de* raotji· qui k.pvdeut â prononcer, de· doùituùûM. ; *■ . >
Du ru «dard cipote que q»«t»d il Vagit d'une qum- '»<?■ dbeitUo par la c o mutin ta n, k cmhîI doit «’b roles dqg nircunitances où il te trouve * et ne point >e déterminer d'apcit de* {bits p arde ti lian, .- 1
te¡ctoscil pane a i'erdre dujaut» l *
Lacle*« { de Maine «ttkoiro J fait dea.uburvaiion·. ’ur k rcNabliaiemtqt «r Je rasai mien de b moral« 3UbJiqu<-.ll ttiJKMile à l'nisMaac d'un Etre Suprême f^e.U fl^tion française dùül^ adoptée [ cette <x- Hctsion cause dm murmures J en prodawani sdaotii- iluiicn tOm «· auapiceaks efi «a présence» Il croit lue de Vidée taule da Dieu et de 1 im moría U ré de «w*· qui «noir imcpajablei peuvent sortir deux ù«s foada tecBuks J u3< religion toute nationale, ·« l«s éiero«o» i«r»iom dev#Icippce dan* des livres lafùqucs destine* aux ¿-ooIei. primai ret-
Ce garait une barriere utile à opposer aux efforts uaç atete imolé »tke,. *rt. jadis dominante qui JMsha a rcprandi· usa,«·»pua. L'oiaNm i*uv· .
V i -
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( 3oS J
4»ns la religion nouvelle dont il parle, tôfltceqid Seullas ûriaer Ici mteat», le* minages , le bonbeut St famille*; il étend «et vues jusque* tur let fiini- rville* i il regrette qu on ne puisse pi* aller pleut« Sur h lumbt d'uu1 ami, dan* on Lieu comacré am »èpuittlret, ou y vénérer la pierre sou* laquelle r<· posent le* honiroe* illustrct ou vertueux. Il déclinic ¿notre le cathohcitiuc et »es athées qui s'ea tott constitué* maintenant set apologiste*. Il iletnlné* que h commission d’instriKtion publique préimtt, dstts six jours, de* projet« pour organitcr nosiaitl· tutiotst to riale* d’&p;è*içrsvuvt qu'il vient d'indiquer. On demande l'impiessioh^ ■ *
Béranger *y oppute, licombat cé* idée· xbtusitt*, par lesquelle* on imagine de conduire te* hnmnü IL leur faut quelque chose de sensible t iU ont betoie de cé ré *u unies extérieures et de culte*. Il est linga- lier que le préopinant, apté* avoir déclamé contit l'intolérance du ça t ho I ici un cl / propûte un- cuhtcie- minatu , et veuille .noua faire adopte* cette nouvelle absurdité qu'rappelle tÀtapkilantropt, et qui len- dïait à non* rendre mystiq ucs et coruempjBtifi, '
Hardy a sa tendu péu dediscouit iU|.i xagei, sthai bien écrits que celui de Leclerc, Quand en imprivte tant de chose* inutilestcenutneoi te relouer à publier de* vue* aussi profondes. qcfélégainitient dévehp· £ée* ? L'oratehr a suki h tnce auvestf par Js-J. cuisseau. qui. dans son Contrit Sociil, a -dh qu’au Eut bien ton tu tué doit avoir une religion à i«i, adaptée à set fosti binon* politique». Cela-vaut tyen la peme. dette médite. Hardy décodé i'ütfptcuion  »ix exemplaire*' .·- ■ ■ ■ ,.■.·
Dumolard ! Rien n-'cet incon»dtulionnel tolnrar de no ut proposer réta-bltMéiment d'utareligiounov vdlepolitique ¿4 .privilégiée, la wttitutioii W indiHerentc à tou* le* cultet^ elle m'eu favorite es- clusivcnient aucun, Elle garhptit â touslt* ciWyü» la liberté de leuts^contCituPc*·;et voilà que mainte* nant on nous parle de le* diriger, et bientôt dv ks asservir ! Noue, sorunie» chargé* de faire de* lois, st Aen de» religions, Vcutroo, «» lha-üsuuxiuç wtttei
i· ■■■ Go< igte
. (Ml ' .
nous couvrir 1-h-foi* du ridicule de 1· itiperafitiou, et des mm du fanatisme? Veut on allumer fa guerm civile par des querelle* de religion et par des innd- vttion* dangereuses ? La liberté des consciences, droit essentiel de l’homme; 1 indifférence des cultes, principe constitutionnel, re pou ne ut fa motion et > nantit ion impression* ' ■
Lotcire du jour est piononcé à une très-grand* Ksjôritè* ‘ ■ ■ ■
Hugues présente un nouveau rapport et un nou-, veau projet sur la comptabilité arriérée , objet ,im- Ecriant de finances déjà discuté plusieurs foi*, et sue quel Bénard*Lagrive* Parient, Portiez | de l'Oise j ■valent parlé. Impression et ajournement à trois jour* après la distribution, „ ■
La commission de* dépenses fait adopicrun projet qui autorise les CùmmisSaites de La t résilient àvtndrç 3i million« de florins de reicriptions bauvts qu sont payable* à des terme* divers et éloigné*. Ils ne devront cependant ps* le* négocier au-dessous de 5o pour i»o. Voilà un cieompte bien cher, et qui prouve la pénurie de* finattcci. Ce n'est pas que nom payions beaucoup d impôts, et il faudra en établir de nOuvesua. Mais on ne fait pa* fa guerre sms de* dépenses auxquelles le icvcliu ordinaire d'aucun Etat ne peu» sulFne. Heureusement, les finances de no* ennemis, quoique mieux réglées, ne ■ont pi» moins obérée* ,. et·, il*.tt'oni pat tant de ces- . ■ource*. Lapai* devient un besoin universel. San* die, Jet Ëjsancc* de trxis Ici peuples de l'hurcpe tons, comme le disait, il ’ y a dép quelque rems, un hontme célébré, Sur le mimt haid à poudre.
Lé conseil des Ancrons a employé soi séance* de» B et g à fa discussion sur fa résolution qui accorde un nouveau délai f asr rentrer tm France aux fugitif* du haut et bas Rhin, -
Cieuaé’Latouche attaque la résolution J C’est toujour* iç mime système , toujours Je* memes molifa. Prohibition au Cor psléçisiitil· de créer de nouvelles exception* en faveur de* émigré«; dans fa résolu ricin , - ùxccpûoiL nouvelle tn faveur d?individus non com>
V S
np.jr.M Ihwi
NfW ÏCRK. PU0I C î IRP.ÄF1 Y
Go*, tgle
(>■♦)
pris déjà cUblie par la loi du ««
Uivèic , patte é tendit à iodivid-W c«<*
«c^ptiftp qui n’a pp a rie du t qu'au* ouvrier) travail
Jiut hâbituelltm^ï 11 .de. louas main» , et vivant d·
leur ttavÎîL on crée uu nouveau vocabulaire , <t an
veut htrc palier joua h deuominatiou généraliiéa dq
met ouflriiH, ce qu’on a bien senti que la aonstiiu*
tiûQ Tte permettait pu.qu'qn fit ouvertement pdur
' de» négociât!j, des banquiers, et des capitalistes. U
ya, dans cette maniert d’interpréter une , lai qui
u'avait pat besoin de l'être, autant d'affectaûon qui
de riJtiulr. , : ' ■
Moût ne donnons pas plus de développement i
cette partie de l'opinion de Creuié-La touche , parce
que Lactiée et Baudin avaient,.avant lai, parlé dam
le même sens , et que ce a trou opintoni rentrent 1er
umi dans les autres. . .
Mai» il a présenté un autre motif de rejet', tiré
de la facilité avec laquelle timt émigré qui voudra ren*
trér , obtiendra une attestation de huit lémoiru t
constatant la profession Ou 1* genre d’induâtrie qa’ik
exerçait avant sa sortie de F rance-On a: toujours reconnu
le danger de la prtuve pic témoin»; toujonri
on l’a restreinte j voyea quelld étendue or lui donne
dan» le ca» actuel, et quelles pourntitnt être lot
aulte» de »& trop facile admission,' . »
Dans son discours, Creuzç-Litouche a développé
, une théorie néi-bdlc -, très-vraie,.surJe.Téspc<t
gieuï dû à la constitution , à l’égard de, laquelle let
législateurs sont placés dam la mime-position que le
août loi juges, sous le rapport des lais; t'esM-dire,
qu’ils sont tenus de s’y soumettre, deletuéenter
et de les appliquer passivement.
i 11 a aussi traité, avec beaucoup d'êteiidue, tw
partie des cODsidératioos politiques. £1 faut com*
biner la justice avec la prudence , et ut pas se dis»*
mulet le» danger· d’une marche trop accélérée. Solda
tic fiepa» les meilleures lois possibles, mai» tell esq<ii
convenaient le mieusau peuple d'Athènes. Craignons
de préparer de nouvelles commotion», de nouveaux
déthiitmenî x et ne touchons à h légfslatioa luy Us
L J Got gle
, quStèé là éircdn'sgtelîori dèlà «rigttié. 1 *!Qut li’àvoni-notis pitk à faire tntort. avant qu’il pilissi nous être permis, de nôui livret à l'irapUltioa d*tin iehfîrhent trop gétiSrtlifc ! Les ircstitutknï que la canari tut ion appelle 1 oli r-elle» établies ? L’instrfjc- ' pnbfique rît-elle olganiiêe ? L’ordre Ititédehr eSt-it rétabli ? AvOnJ-riO^s enfin an plan de firiantéi? et n’est-cé pas des finàhtes que nous dcvôiis esSCn·' ikîkriient ûous otcupeé? Voilà la justice, là yràit j Ldi te qtie la italien attend de nous, qué niJui lui tfetoni àvaht tôuï t par hqUèiTéhous ferohi aînàéé là République, pltitôf qïi’èû houS exposant ïtfiptiideiïi- ntetft à faire rentrer dans àcu sein ses plus irréconciliables ennemis, '
' L'ôrateur vote pôiirle reje( de Ta risoliilintL
Rîchoti h soutient- 1! riiseiftble , dgfts u'h Icirig iclis» COUTS , les coii&idéTàHtjTis ïê$ touchâmes et tti plus fortes DDiir Les fugitifs du Bas-Rhin, et d'nprèi fi définition de l’émigi'âiiàn , dbtinée pâr là cottÿritli- tlon ruêmé /lorsqu'elle dit qu'en aucun cas, les Ffati- fsh qui Oit âbnndbnni leür patrie depuis lé t5 juillet 178g , n· ^pourront y rentrer ; il établit qde des citoyens qui n’ont fdi que pour se soustraire S üné térrtuT trop fondée , n’ayartt pas abanàortfii lenr pii+ Ifie . l'àbaâdon supùùiant là volonté, et lit fuite de Celui qüi se dérobe 1 la moit étirtt forcée , dn he peitt appliquer- à ces malhei.ircüx fugitifs ni la rï^iiiénTdé là disposition consiiturîûtiniIls , ni la rigueur de li prohibition de tdufe eMceptioh, puisqu’ils Sont iu contraire dans une exception, née de là tntute dei choses, et dans un cas particulier que fa cunstitu- iion n’a pas prévu. ' .
Impression de ktlri ' opinions, Cdniiiiuatîoft à demain.
L'ordre du jour du rotdu Conseil des Cifiq-cénrs , ïppellait la discussion suf h violation du secret dei lettres venant de l’étraïijét.
Lcmérer : Je m'ctdniié qut Sous le gouvernement Consiitufionrirl on agite une pareille questitrrt. Lgf CÏrroijSiinceJ ne pitivint être u il motif Suffisant peut àûtbriscç j viblci 1c’ ÎifrixtfC dés iciirespdndaiiccs par- V 4 .
JlUtL-
Go ig!e
fin )
iiculieretmi Γοϋ complote dan* Fét ranger vdet ignu du.gouverne meni liehemcnt payé» tutreillein te qoi (’y passe p *t veut «qufroe que i on décachtt* le* Udrei qui viennent de J'ctrangcr, lei mémo niton» demandent que Ton ouvre celle* de l'intérieur,
ChaUet î tn avouant les prìncipe» avancé» par le» préopinans, je réduit la quation à celle de hvoit |i pn doit permettre, que 1«« lettre* de FçtrtngeT toient *^n* précaution introduites dans i intérieur > alors U prétendant correspondrait en pain avec irt commit ¿ajiei ; U* pères d'émigré» «uve r raient à le un enfant le» biemqiie γ&(ΐχ justice vient de leur rendre t les prélat» émigrés incendieraient l'imicrkut, es y in traduisant des màndtmtDi fanatique»-Je demandi Γajournement .dan» )*»„ forme* cou« litui io qneHc* i occupe us-no u* plutôt des finances, de rinuruciian Il U bii que, de» lois civile» t «et objets me pamueM *i pli» urge ni, -
Parie ; L'Aijecnblée ysnsutuau» n’hêsiîa pa*, dam de* circonstance» t rémora ¿eu te si, à proclamer ^inviolabilité du secret de· lettre» < mai» cç prìncipe latrç fui foulé au» pieds par içs àgen» du gouverne- 'meqt révolus lottasi te , et on ne pçut topger qu'avec batteur ap» actes de. cruauté* quç produisit ceti» viola tio a. Le code ries délit* «1 des peine», prèseti te par Met lin , r&^û tieni au gouvernement le droit d'ouvrir le* lettres venant de Fé [ranger, Lç Direct viri q organisé, par un arrêté, Fcxccuikn de cetre loi, Pavie donne lecture de trai» picce» qui pi ou, vent qu» dan» le* département de l'Eure et delà Manche, ¿ht commissaire* du Directoire »ç sont livre* à ce *uj»i aux abu* de pouvoir le» plu» répréhensible»,
Le conseil tortue la di scussi ou , et ordonne Pirw pression de ton» les discours, .
ûn demande l’ojorjrnement,
' Dumolard ; L’arrêté du Directoire ne te borne pi* ÿ permettre l'ouverture de» lettres aux frontiere·, ma>* dan» tous Ig» buieaux de l'itjlérieur, Celte ia- culté est accordée aux commis»al re» du Dircciaircr ÿ'il en ett d’eaiimables, tou* ne Je sont pas J ai reçu »Qnvçm d« klirç* déçaçtiçiÎC»! « c’en Viiaçctal
Go ¿fie
(3>D
je -tn'on sois plaint· Dim un Çtat libre , le t4r- respondance ne peur être livrée au moindre commis-» liire du Directoire. Nous pouvons rapporter l'article de b loi tut lequel est Fondé ¡arrêté du Directoire Uni favoriser les conspirateur! ; ils ne se fient pat aux' couricrs déjà République, et leur» dépêche* circulent plut prudemment.
L'ajournement est rejet té. Vàrt. DCCXXXVI du code des délit* et des peines est rapporté·
Gilbert DçiTnoliéTtf , ail qooe de la commission det finances % fait un rapport tendant à l'établissement d'une loterie, pour retirer Ils coupons de l'emprunt forcé, pendant les années IV etV.
Impression et ajournement.
Normand présente, le 11, au nom de la corn mission militaire , un projet relatif au paiement des officiers réformes. L’un des article* porte qu’il* ns seront payés que dans le lieu de leur domicile, qui ne pourra-être établi dan* la commune ai réside le Corps législatif. Il excite beaucoup d'agitation data, le conseil, lorsqu'il t'agit de le mettre aux voix. L'épreuve parait douteuse ■ plusieurs membre*. Le bureau déclare qu'il n'y a pas de doute. Néanmoins, sur h demande des premiers, on procédé à l'appel nominal, dûpr le résultat est son adoption.
La discussion suc les fugitifs du haut et bas Rhirs i continué, chet le* Anden*, dans les séances de* ro, ri et is. Les-mêmes moyens pour et contre ont, Clé reproduits sous des forme* différentes. La rcio- liitinn.a été rejette e à une grande majorité. '
Thibaudeau a présenté, le it, au conseil dcjCinq- {ontt.à la discussion, son projet sur les mesures à prendre pour empêcher les troupes de délibérer, et pour déjouer les complot* qui pourraient s'ourdit contre le Corps légLLiif ou le Directoire.
Cç projet tend à charger l'accusateur public pré* If tribunal criminel ou réside le Corps législatif, du pomsuivre d’office 11 s autcüT* de tout complot contre Cfs deux Dremitres autorité* de la .République.
Hauiry a combattu ce projet comme incorurittL- tiotmel et c^mme inutile.
Go< ÿlc
Qi-ÿlml hutr
NEW YORK PUR li.C [ IEÏR.SR’
... . .
■ Sfir îe rapport <ffln tinembré , le cnrts^f Îïc|>teT , le r3, uni résoluttcm portant que ¡fes 'citoyens rtiîi loti de la toi, seront admis à ad pourvoir eu radiation de la liste dés éraigT^s. .
■ , Siladin dcmahde que te conseil rit se Uorrit’ pâl 1 cette meturc ; lirais qu'iPprcmonce ¡'¿btcgaticD de tous Lti décrets de mise hors la loi, décrets c en tri lésquéli la justice ét l'humanité séicvetil également, et que repousse b Constitution. ' . '
La proposition est adopté#/
Duprac à fait ensuite une dérioricîatfori vfolénti
1 <6n1rc un écrit ligne Baille ni, repicsentanidu pèupli, intitulé i Cvmpft rrrtd« à mis CflFwmiKahj,
Du prit demande son renvoi à une cnmmïsshtù Lehardy «'y oppose., et réçlafrie la liberté det dpl· dion* pour le'S réprësentàns du piiiplé. [ Aélhrioi «Uns F Assemblée,, qui force le président de ie cOS- tût. j ' . ;J r .
Dumoford fait diversion en ehtreténant l’Aricnfr Vlie d'une Faction d’Orléans. Ilï’oppùse tiéanmcioï à ce '^u'oh nomme une commission ' pbtir' èxartiind l'écrit de B aïlleul, et se borne A demander (¿«51 soit I ihvité, lorsqu'il te trouver* 1 bléance , à s'Ék^liquit sur cet ouvrage,
Tbibaudêau a: combattu les deuil propositions de Duprst et de Duinolard, - ,
Taflîen îrichlpé par Dumûlard répond lui pêison- «alités de ce dernier orateur.
Après beaucoup de bruit dt des preuves dcmotii de part et d'autré'd'unê grande ànimesité, le ctfrueit pàSse à l'ordre du jour sur té tout,
Messan a parlé, le 15, tu faveur des projets de Thibaudeau, Il a fait la censure du Directoire, ri> présentant le dernier discours de son président cmùrut une diatribe intoientt contre le Corps législatifs
1 Tailot à Combattu le projet II s est élevé contre U prééminence donnée a un tribunal criminel sur l·* autres. Celui de la Seine investi de ce pouvoir deviendrait un véritable tribunal révolutionnaire. Le) meures répressives ébiitre ks militaires déhbérw ne lui paraissent pas plut admissible^ ï/ailicle
Go >gle
NEW YORK PUBLIC LPBRA.RY
tèvit tu sim sostn la ringtréiire pinfc des tirit- ttiar , ttt Cjui ias envotaeu prison , firiseTn-lb an n&mbrt de dix mille, porttflti éculétm d'une loi nSùlutiantiaii'e , »t ne semble par Susceptible d’exé* CÉtiàit. ■■■■'■■ - ■■ , ■ ■ .
Emerjr avoue qui la commission n‘a pat pu mieux' faire én ai peu de tenu. La dijcusitori esr renvoyée in lendemain» 1 ' ' ' -
Vaoblànc a uppellé, lè 15, h' péopôUtiorïqti’ilavait faite, et qui a été renvoyée àiekimên de ïitcm- mission <Jes boa aces, C’-euréta^iîMémént d'un »caisse, particulière pour k paiement des rentiers et pension-, na;rçs dp L'Ëut, qui ferait forme par.U recolle d'un ùtywi indicéei,fit dont k» sqmsQcs riflpouiraMDl êlr·. distraitos pour un. autro emploi toits pela a de fer&ir' tare, L'&»teur présente sqn piüjet rédigé et plu-: tirurï articles. L’ipipretrion en est ordonnée » et HA examen ■onvtxyé' à la rommwiqon drt litnaneeT, - 1
Béranger demande le renoueeHement 'de terre ioitinaijjiOri. ■ - , ., ’ ' '* '*
Un membre T'y vppose, et.se fonde sur ce qu'ayartt toujours riisuiéfe Conseil stir nôtre Situation, elle doit Auparavant dotlnci les mptifs de Sa Sctiinlé, 1 Tmbc côftsuni à ce renouvellent : il Avoue qu'il t toujours té'Jsk au projet d'établir <|éi impôts, indi-. teep , parce qu'il craint que ç<lui sur. k sel par. exemple-, uajçpc de la défaveur sur k cobîoîI. Àpràf quelque? débats wi passe à l'ordsc dtrjaw, , ?
t Le coutil des Anciens a approuvé 4» réx*Uitaon teiative au service de la garde niHoualc. 1 "
P A RI S-Kc.'i<d; ,j 9 fan f dt In
.. Le génie qui vrille aux destinées de la République l‘i tncort sauvée une'fois des périls dont elle était me&scëe. Pipnis tong-ieinj tous kl nommé? .de bonne-foi »’appet· cevaietit que l’on dt1 niü)is<ait pîecé A pièce la comlitution, et que l'on, marchait A grand* pas'vcri le rétablissement de la rayai'té. 11 n’y a presque pai éu une séance du Corps-
Güi gfe
ûri0',-ii n '.yn
NFW YORK FUEL IC I IRRAR'r
f ÎÉ«}
JïghJuif, d«pv*t furrivie du ncnmn **ew, cri lw «■**
qcur» h'Mcbt knvnlH à cet oeuvre d'iniquité. Tour lerf?
finit, tout Languiitiit daps la République , (oui ¿tait cq>*
pression pour les Républicain*. Çci .état ..d'apjdété et dn.
comre-rétciJuùoD ne pouvait durer, chacun entrevoyait l’ap-
Hier octidi, i f h eûtes dumatiu , fa générale·!. le c«-
non ont annaneé un grand événeinetit. Il s'était opéré
dm* Ja nitil, sam trouble , «an* bruit, sans La moindre
effusion de ,1DΑ Le* troupes de la 17*. division T aux or*,
dre* du Directoire , ont occupé les principaux quartier*
qui avoisinent le palais directorial r les quais et lés Toile*
fie* ; des canons ont été placé* sur les ponts , düur le*
avenue* et *ar iet quais. Le général Angeretn s*e*t rtodu
»pré» de* grenadiers du Gorp* légitlatif, H a destitué
Rimel, lent comanaiiwl , -et lui a fait ■utrlclMf «es épatlatte*.
L/s bw*S et iucomipiibi«* grenadier* ont Aie twe
¿» Jfê^vJlîfar i et M sotit rendus au quartier-général de la
17·. division, sur le quai Voliaîr», et te sont réunis- h
lanr* frères d’arme*. PI mienr* dépoté* de* deux conseil*
Ont été arjêtéi et rondurt* au Temple t de ce nombre «oui
Lot ¡nipactew* de r* salle, Pichegiu ,. Rorcrc, Duwa,
Dumolsrd, Larve , etç. etc. N oui n’en savons point iRcort
lé nombre. Gain 01 «’est ¿vidé dans la nuïti on dit Barthélémy
en arrcstaii-on- Le Dirtcioirc a fait afficher, dans
teint Farit, ]e* pitre* qui prouvera la compilation qQÎ est,
purement royale. ]1 a pris un arrêté portant que quiconque'
1 provoquerait le léublîuemeBt de fa c-onattiuutm de îygÎ,'
cï de li royauté,-sait dun La persan.·« de. Louis XVllî»'
de d'Orléans ou de tout autre, «u ae fivserait au pillage
«trait i- l'inslaat fusillé. L'administra won du département
de la Seine et toute* les municipal**** de Fias ont été
•uspeudutt." Le* membre* des deux conseils sc sont rcisdû
; savoir , le* Ancien« à l‘£coie de Santé , et le* Cipq-
«nti 1 ï’Odéoù. ÎNoua iguoroU* «a ce munieut quel est'
le résultat de leur* délibérations. Mai« on i lieu de croire
que, débarrassé* de ' quelque* cbff* royaliste* , il ne «ni
point infroctueus pour l’a flernjitie ment de U Républiqjie,
£ Tel est l'anperçu de* événemcM de cette jonrnée t»
norable, St la constitution * été Jiu Jmunt «U4pend»e^
c'est pour' fa mettre hor* de* ait« in te* de« ¿■omjiirateuj'*.
JL u’y a pa* eu une goutte de «aug répandue.\Lh masse d*
peuple «t ie*tte tiWi il» Htt avidité lu pu cet «t
Go igle
ï «î 1
Îm plat-irdi , et t?4 montre ai intérêt al regrtf pour te*
député* Arrêté».
' On 3 publié tah»Uuri porte tpc tld ïticii de député», agi ai
3e Louis XtfltL Voici quelque» Lignietii de lettre» <oricer^
mut hubert-Colomb, membre du conieil des Cinq-Mat» T
et une négoriattaft entre Pichtgtu et Coudé. *
Tou» »ont içr-a»éi »ou» leur5 rrjme» ; buis: iu moment oi
■otf* J fri* 0 ru , h plupart cherche put I» à t’échapper. Srladiu
tu eu Iuilc... Peuple t debout injourd hui, la Rcpuhhquf au
h tu«,. .... . ■. ..;
. S ,1 '·
Le prince de CürtJé à Af. Jméeré-Crdnnièi , ancien itkevin.de
. ¿/on v principe ttgtnl de Louis XVHÎ, à Lyon t r*yi de la liste,
., des decret du ieI. fruit ni un i', et te dùaai,
n. c^nréfwcc Tpimirc du ccairrl des Cinf-rent*.
. «Le toi » jugé I pîrçipôt d'ttivaycr'Xf deBéiignin 1 Lyoaj
je ïum invitef incin;ieur , j le recevoir'avec tou» le» égard·
dm j ün domine honoré de ia. confiance 'dé 31 rnajçné. Je
profite de. cette occasion pour vous renouvelle! le» àssuriucet
4t.,U Htitfïrùçn de s» majesté , cl de mou jincete attache·^
■«¡M» ■ ‘J ,.
. - · . · .. ■‘ 1 r t > J « IC A.«.*.. '
il ic»ulte de cette lettre :
M. lmbert-Coloraé* cuit Figent du roi à Lypn ;
S*. Qu* ii majes'te Lowi XVIII ¿tau tT««-conieütt de 1«
rerVièet^:. -n,üi . ; -1 ■ ,.i,; > d , ■.
3". Que M. ItDbert*Cciknnb }<Ài>w*vi du plut grand crcdi*·
de *wi> ■WÜr*, puisque M,de Béiiguan meitiu i^pr
d’impotunce i obtenir teiie lettre. ■ . - . i
v4i?,/Et_tp£.u>.qiic M. lcutieri-Cùlowiêi n'eit point lépuUi--
pain, et ne peut en cOnséq^tner iiégçr.’au Corps légùlui.f,'
co.riMn* rfprésttWf 4« peuple fiançai· p»i plnt^nc JsL»*
ihien Dittiss, Lemarcliind-Gotnicourt, etc. etc. et w
. <rduroyalùjqii« deiquelj non» □ pu» «mrvoui de. donner
de* prctivct io cou testa bit s. L* peuple prononcera »ur ce q-u* .
peuvent mer lier dç p.irtiLi service». _ b ,
. ** ■'( · ' »1 r * ' L ' ’ ’
Eaimtf d'une ïetlr'è de M. de Sitipunà M. priera , imiaiiiv
dmr d1 Angleterre e· Jcins- . ,■■■
f< Venu eûtes "la 1. on té Je me parler Eier (Finie lettre que
moitjetgrtrtir /trywrttri? de Condi mriviJt i M. Imbert-Qclonié» ,
ÿtiràÿdi agent dis r«i à Lyon ,■ <tMe '■ ■
Dr-7 rai ïr--ft
V ÏCRK PUBLIC UBRARY
■ trrôtej 4 ^*i/iW4bjkirrfi MittWiffl'-f /fi «ftwfthw ’’
<t Monsieur, j’ai reçu '11 lettre que vûm ni'svst fait I'Loüiqfédirf
¡le 3( du mois paHJi? ;, tu .ait je vous aVqtKjd
quf je Fai trouvée trop courte. .UIc se tqrre-4 fn'adresiir i
Ai- ^jç Lots .v * usé if, Angleterre en Suine , pour optcnir
de lui ci He lettre jjqjjr · Imberl-Calo^téi Asict , rtc, s
■C J;. ..... < jLe 4f Gopiiê^ ■ ■ ,'
ii Monseigneur/ te qttt j’ivaii tant dti réirtir de eraifìdrt
est dope a-rtivè..-.. 'Vfftriri ïilteiid te i^ppeilèìcmres lei »cene*
variées gu'cm a jouées 1 Mulhrim , à mon egard. Mii) dW
us »esercii pas, attenditi mit M. yiçkam^prés içti avoir dit qu|
ibùfétait jrrtugê'i qui ¿Sbijiftié j:i bonsertUis i Scïvir rodi le#
ordres de MM; dt Frétait tte'ChavïnneBil tae voyait pini
(iHhclitrviitiieii't 1 rrt’îTiYiïyet à Lyotr ; qu'il écrivait pdür' Jfrf*
j>arer lu tsfritr dm* iérrào^r ; votre-slum né s'attendait jfù,
dis-je que le Tqéioe Vickaïq .me dirait â présent <uu 1*
tèureur eii à l.jfm que Jlï.' 7éif et 'ifttrti 'enl fil
*S/i^n'/e je cdciA ,'^efc..j e'fc. ,■ ’ ■ '*■ < , ' 4 1 V
' 'Mais ,' 'dans (oiïs 'tes cas -j'Oi« *spérer que 'voire altesse
B; IRC laissera pa» ¡uns Idre-trini ici, jan$ une filtre pour
Ml· Tnitci’ï-GjTtItilèa'j aiix'nds jiir^touï de-1 me'1 Faire r'tniref
mes dernier; déboursés, qui se montent A 5,G&8 liv- (il.'
. ~ ■■ N ·.,. . t
¡Wj______________________________ . ' '
Nota. ( PichcgTia veut livrer Jet places fortes 4Up>'ÀUans4iid
»-1 Gn0è Wiuqidtrti )1Z . ' ,
"»»'JÎstéÿftsf'dé j’/i*licri^tìì£rjrt,*rtr ¡FlfiMéii·· fiVrdei* fttgtr
* Le ciiâiew de Chambord awiâit jiaïc, éf Jointe piirtr'rfé éeiwr1
«fiÿM'MM'JftfiricAàM9EtÀv>in^lfiv4 ¿'argent coii f>t dit: ifeiir'èbnt
fnsfic-hr’ïer (N ér^é^WiMPdl'JW', '/ : '.j : j . j .
- tifa ivre diitSiii'^ttirie firrtryrtf; ftHetài Ir'
fciiw i Ptéii^TWi ■ ■'■' :i' ’*J ! ' ' ï > "- u 'U . ■ ';
«il· di^b.^li^fiver^iffpaf^-ditiiitifiiitiM, ·
A >t^ etifùhi · !û fierfhtiiti , fidMdW* /r
tu race. rt/jii-ic.......... , >L< m :■■.■■ .
?» j)L le prtnct jie Çendi delira^ w’ïl jfrrtcFflfüût Je rw d»;>
. sfr ifiTiW-ïrM Îiil/S? Wiriirtjwi, sé riknit àluife<rt
marcher sur farti. >* st. e.i »-.ti.,. ..i. . . ..
'”Î*'r "ü t ■»?! “iti'Mi îit’ 'j1, : . '■ ■ ■ ■ 7 .
•„lü JJ rçiM.I !><»?
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ttésorier du j ui de , ..
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. RÿdMf 4·' BiUajm ífrtí* «fo S* M4ÌiT, 4 itsitoü dán* I4
- i ' ■’ ' : ■; ^ortt-Jmlù d’dutruìftJ.
lf Je hs ferai rifu d'incofnpìet. Je ne Veux pai être îe troiìkme
lúiiií 'ds' Lxfoyiltt'et de Dnmourier. Je tonnaii' itièf
mnyeits. Lis sont aussi suri que y aste s. Ils Tint, letizi rie ¡nel,
Hnii-feuienïanL dan'i mori armée, mais 1 Patii, dans faCtìo-.
renticm , dit» fe* diparti mia i, dan* lé* année* de céiix de*
rëàérauic ¿1« colléjue» qui pensent Comme'moi, Je tie<cut
rtefi faire dé partiel1.' Il faut -en flair, La Frajice ite peut cxiiterRcptib'liqtie.
tt faut utProf/ïl faut Louis 50111 ; maL il ni
faut rOmniéncer la contre-ré voluti on que lorsqu'on Ieri sûr
de l'opérer- Jirjrwtenl etjhrmf ierhif’jt., tioifi quitte iti ma devisi.
iì Le piando prince ne mene' i Tieni 11 tuait1 chassp <lè
filinin^ltt'eii qt/afre Jours, et j'e ime pprdrià'5 en quinxe'
Mon armqe èst *cc tripotée'de Hravéf"geìis ir dé^ctìq’ùìTis.' 'fi
faut ,ién#rer lés unì àt* »ùtref ¡ et îldêr telRmenlféiprej.
mi e rs , ' ' p ri r ' ii ri e ' gta fi tfe ' rtt ii r ¿15 è^qü'jli'ii'iitnt'plüí li
possibilité de reculer, et b* voient pjuí■faiiiVaiuJt que ¿tan*
le rttccèl.
n Pour y parvenir, j'offre de paste; le Rhin nò Toa tue
dèli Meri j* Je] croé· eri Chetile .fatte ¿ec nutria qualaiitj. de
éditait ridi teuker Idi artpei qu'èxut** diligiti re- IA*'·***·', je
tata lenplakee fori«·.dia ?dEbbi«»* ata rt pnutatw
comme moi ; j'éloignerai lei coquins et les placerait dirti
dit titúi* ita-· ila i&ep*iHrenti suée, et-lene Ìpsitiosr'4en
feife pqntrbnt èe rntninl .Cela. tait , dèi qui ji
stia* dé rinite.<ÔÜ -du.Rhini, je protlanaç 4t soi, jlatbferft
ta dtqiMtìTklkap- Le qorpi dt;Guadi et Farmée, de l'ami (
yerwr1 r-'urtiwrtii; Lutar Aaiiije ripai#* J* Rbiai'et
ji rt4trt.'*n F citile. Lc*iptarfa fartas sari ut lauréti t< gUrL
détiu iii notti lpw; Jti Jre»|>4t
■ **-ltittttïi*'MÈrttaid® de Cardej J» marche il ple*flhit»p rt
mia Tona Agüeita et dc*dkppeC€rft a fort de ionte*
paru., et, nous ajanimioût. mu Bftnï,. ai noci y s«roai|led
qUètttrid jOOTEU 1 . J..· I ,· ¿4 . 1 1 ■ t r ’.■i r;- b , f ’ LC · ■' n
i» Mdi* ikitui ^qa.iroui.sa.chîu qM , pour le soldat
fais, h royauté est au fond du gmierv £1 fatili, au oiiunrt
iim iÿ mí ,-fiai.· d&*taer du vin BLuntéc* dam la naiaJ El
fart que ri» us-li>¡ mtnfu« «4 « premier t» eurent, Ihfanl
tnldti ttùn jr&ée )«tqu'ii(.qH«tai*aU M· oinquitrt* Afreta
uir l|t Leniteti te 'Lançai*. 1 - ·■ .
11 Allei tappoiteL*Mt jeeta U poiana, éytjll detta ttaÌB,
Go >gle KEW YQR,
II
M. Ift priori dt 'Coudé, en lisant le p1en\ le ttjéiis !i
totalité» Il Fallait, pour ion luccèi, en tire pari aux Anni'
chient» .Fichetiu L’exjgeliti M· le prince de Condì ueh
.vendait pu absolu meut, pour a voi ci lui *eul h gioir· de tir*
la coin re-re volutici a. . ,
' IL répondit à PijthegT· par d« obrervatîooi* et la conclu·
tipn. ¿3e it ri-ptuiìc était dé ■venie à ion premier pkn.^
Que PichegLU proclamât le roi nini pauer le Rhin j tpil
remit tïuhingue : et qu'ilori l'armée de Ccuidé renie , et
eau* en rien participer aciA AUetpandi, irait le rejoindre
tjii'cn ce car, if pouvait promettre cent mille ¿eus en lo«if,
W'ïl avait, à Bile, ec quatorze, Cìnta initie liv»,« lerirc^dt'
change , payibler r^r-lc-cbiTUp, r , .
Aucun 'moyen , aucun raitannemtnin^ul de unie tur
Ü> de Coudé, t'idêe de cóminubìqcici aonJ plan i ÎVoranti
d'en partager la gloire avec Jqï, le reudait aveugle et lourd.
II Atlldi. rapporter cci erbrervation* i f içhegru , et M< Ce·*
raut eti fût chii-tt. ' ' 1
f li-JJ é- -i -«>l· J-Tif1 Ï.T· | éJJ. H. r ■ / .'ai. ■
:fj’ i ■- ’■ I' .'1 ■ . ■ ■ ■ ■ .........■ ■■ ■
t »¥. B. li errori re li eiarei. Le ¿4n reti dei Citi^-CtnU, ir*
lèmdrie*Ì Odèon /a »turi a Ir» operi ridar 4è'slce»*blfri
•icoturtler „ .«La FeMliÌla^épèrtiribA. de end doni 1*1 b*®·
ritenti .. : 1 . . . . . ·,. 1 / s , ..
; jAtUiry^ Jcb^Aimé , Finn, Bourty-d’Angi» Aurati
Borardoo f de I tiwe Ji, Grirwy, GoucKety, ( del*
iwar-inb rame |vL!»!«riiet Dodrient , DniaaohiA, Liup an.-
( tier', Duprat , ¿liberi» Dà imo berta , Hcftty-Larifòère,
bei t-Colomér , Cani il le?}ordin i Jwrdan ( d» Bor»ch*à'df
Rbóue j, Gxuj, Lacarrière, Lem a rdiiiit’Gomitoni:*, LecMrer,
tóemp, Midi er,'Miti Hard {■ dwjGih^acnis ), bièrillrt,
Andre de b Lcurt ) ,■ bis y covre , Favi* , Pannici , fttht'
gru, Paliiui t, iFehvri^rvlJaréjtlcbii, Quureioere^ SaUdiiu
Sunéflù , Vauviriicra ,. Ydu&laue ,· ViUMàUjaycuan , Willtt >
Earbé-MirboLi, Duma* , Fenant-Vaillant, LaBcut-Lideml*
Lati moni, Muraréf , Muriuiis faradica P valli, Rovere i
1 ron-D»rdudk ayt, ■ jA . ■ 1 "r. J...............................
. Aerobi égaluànt dépoflfs In dìrcruuil Cerne11
l*niy , [ 1« prcimìni « pris la ritte ow rtirnwi* , ie t«cepi
a èie pendane uitivc la juttméa gardé é iraq ÌMlt
Icurnoit , Doverne de Picele , Cùcbiap»' Dotacfliviile> Mi*
rudi, Siwdi,‘4M*ilkt, ¡twnèi- ■ * v
--------------. i. .tic.j·. j:■!>._· .«·
O‘Iui,iij im-n .-
NEWYOHK PI.Dl IC LIBRARY
I t -
N·. 3<. ’
MERCURE FRANÇAIS.
_. -___- --------4 - “ - - -
DiCAbi 3o FnuCTtnCft, fmrinfBtrMf dt la Rtptibliqki, „ ( Sdmtdi 16 Si^trtnÈre 1797 « vieuk itÿle. |
.· __________________Zï__ ■ . 1L——a
LITTÉRATURE ÈtiANGEU.
Lt Dtumc dt ta Nature, ou U Rr/rpcn /un Ptupli jctàirit
. T^Qititvit 1111C L k
L’homml dans le pisjage de h vie a mille bewîtu 4 mille desiri dont h laîitfaçlion devient, du «oint le plus souventt nécessaire à ion cxiitence· Dim Fêtât de solitude parfaite, sans le te cour* de h lociété, il est foui de pourvoir lui-même à ceux qui (Ont ici plut indispensablet- Il faut donc de toute nécessité qu'il t'occupe alors de differt □> objet» i-Ia-fnii, et qu'il apprenne à borner ici bttoint; cat ceux auxquels il fournit le mieux ne sont inc are ta lit Faits qti'impariaitemcn(, Hait quand il entre en société, il s apptrçait bien vite que le plut grand nombre de *« bescim peuvent être satisfait» par les travaux d'au, beaucoup pi ut entièrement que par Ici lient propre», et qu'en dirigeant tes effarti sur de>certainl objet* les plut appropriés a tes faculté) . il peut échanger 1« productioni de son travail centre celle) du travail detautrej., et se procurerces dernjcrei dam une pro- potiion beaucoup plu> caniidérabk qu'il n'attrait pu Tirnt ÀXX. X
»
Go -gle
t 3« )
les obtenir tut-même, par les plus grands efforts, dai!
tm^cçrtairrtetni* dpttqê. D'après cette vue , il « livn
tout ihrîéràTart qd'il x choisi tr c*Clt-là ce qwLil ip
pelle ses affaires, ta piafciiion. Mats malgré cela, lésai
iaiiBl· Tcelles de l'homme sont extrêmement variées
il est o biigê de s'appliquer à une multitude d'arts dilférens.
Ui beaucoup de besoins à satisfaire, et plusieurs
d’entre eux doivent l’être sans retard. Letnv)
iI et le tans qu’il perdrait à chercher des personui
capables et dans Ja disposition de seconder ses d«·
tiii, sans compter 1« prix qu'elle» peuvent y mettre,
seraient beaucoup plus considérables que le tenu ri
le travail employé à se servir lui-même.
L'homme doit donc nécessairement avoir dti ce·
capotions irè*-variéet i et c'est de sa part, un dévoie
envers Je Créateur d'employer plus ou moins dtttmi
à cci occupations, en raison directe de la néertn^
qui Je presse , des circonstances dam lesquelles il
est placé, des nient qu'iJ ■ reçus en partage : il en
de son devoir de cultiver et d'accroître ses facnltô,
de se livrer À scj occupations, à proportion de leur
utilité, d'étudier les science» ou les loi» de la natta»
dont ses occupations dépendent, à raison de 1 ioapo:·
tance de ces dernière». C’est le soin de proportion
ner le travail et Je terni A ces différent objets, que
nous désignons par l'eiaptai canvtfiabif dt nwJvFai.
Tonte autre distribution est une perte de travail, ut
dommage ptur l'univers.
Mais outre ce premier devoir de l’homme, de pourvoir,
soit par ses propres travaux, s ou par le» échange
de leur produit A tou» jei besoin» de première orccisité,
aùlsi abondamment et au^i.parlai [cotent qui
*
Ürrçtndl Iran-
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
lé! facultéi b ldi permettent * Jt est encore tin autrd
devoir pont lui, dont le Gréatcuï n’exige pal rnoiu*
ricccmplilsement Nom avons tous reçu de* tenl,:
de la niëmûire , de la raison. Cet facultés nous sont
plus ou moins ut-îles dam hrs-différentes occupation*
de la v ie. Miii indépendjmnteni de ¡'usage que nous
pouvons en faire, elles sont si étroitement liées avec ;
l’en s érable de notre organisation, qué si l'tine d’elle*
vient à s'anéantir oti à to offrir quelque dommage ,
nos mouvement corporels ne s'exécutent plut avec
îf.dre. H est donc de notre devoir de Ici touerveé
toutes dans un certain degré de perfection, noE itnlemenr
relatif à Tusage que nous voulons en faire «
mais tel que le requiert l'intégrité de notre existences
Tontes ont besoin d'exercice, de repos , de dis trac*,
tien. 11 est donc dt notre devoir de leur doüner tout
cela ; suivant ¡'exacte mesure qui non vient A notrd
constitution particulière. L'exercise Convenable d&·
nos Sent et de nos facultés suppose leur emploi danj
la direction qui nous «it b plus agréable 1 et plu-"
sieurs des plaisirs de La vie qui n’Out aucun rapport
avec les affaires, dérivent de cette source. Lis yen*
Voient des objets agréable», Tortille est charmée,
l’atne est instruite.
Quoique toui Ici séns et toutes les facultés dé
Tboriirac soient utiles dans chaque objet dé nos ira*
taux« lé mime dégré de perféctioh ne leur est pal
nécessaire aux uns et aux Autres. Vhorloger et 1g
peintre en miniature ont besoin d’uù ce il plus prêt il
et pins rqicr'ostoplque ; le muiîcien j d'une orcîlld
plus délicate et de doigts plus agiles ; Le politique!
et Le philosophe, d'une tête plus logique, plWi
X s
I 3*4 )
ferme , d'un esprit plut pêne ira nt· U Auteur de It
' Mature ayant distriSué cet facultés aux hem me s dam
des proportion» diSerentei, il espde Leur devoir d<
cboigîr pour principal objet de leurs travaux, celui
qui leur convient le mieux, et de n'exercer Jeun
faculté» dans une antre direction , que pour conserver
leur intégrité, la santé de tout le corps, ou pourvoir
aux peti» besoins pour lesquels l'expérience Leur apprend
qu’il vaut mieux compter sur loimème que
d'avoir retour! à l'assista uct d'autrui. S'il* suivent
une réglé différente-dans l'emploi de leur» forces,il
en résulte le mène effet que de l'indolence absolue,
J.e peintre qui emploie ion lents à cultiver h mutoque,,
Le mçcbanicien qui te livre à la poésie, et le
pnnee qui fait des serrures ou des boutons, autrement
que pour exciter toutes leur* facultés , ou
entame une iécréatinn que ¡’expérience leur fait trouver
nécessaire pour donner plus de ressort ce d'énergie
à celles d'où dépend la perfection de Jcilrs travaux
indispensables : tout ce* hommes, dis-jt, sont
évidemment dam un état analogue, par ses effets, à
l'in action absolue ; et leur terni n'est pas moins perdu
qrse s'ils le passaient à dormir.
Ainsi dont il est du devoir des homme* de suivra
différentes routes appropriées à Jouis taien* et à leur
situation ; de cultiver à la vérité tous ces talons, njais
plus ou moins, à raiion de leur utilité et par rapport
anx travaux qu'ils ont choisis ; d'étudier toutes les lait
de la nature en général, mais plus ou moins suivant
leur connexion avec ce* travaux , et dan# la proportion
juste de cette connexion elle-même.
. ■ Ici se présente h question la plu» importante tau»
D'Iqlnm ^mr
NFW ÏDM.K PUBLIE LIRFiARÏ
( 3t5 )
doute. Ne va-t-onpa« en effet me dettuàddF de trou* yeï et d'établir toute) ces proportions? C’qsti cela que nos fatuités réunie) doivent satiifaire, La vue , Taule t la" mémoire , nos connaissances dts Ipis <Le.Ii nature « la ca mm imitation des connaittanrej dlau* rtui; mbn, toutes les idées qui sent réveillées dans solLÉ imt, ¿Dirent être comparées ensemble antf toute d'attention dont ..nous sommes capable) î etrtl nous nous imposons en effet une attention suHÎMnt* elles précautions necessaires,notre raison nou*iwr diquera facilement les atu dont la pratique convient, lestaient et les facultés que nous devtHff tulûrxr de préférence, les.sciences que nous dcvfeM étudier, et le degré précis dans lequel no ut devenu nous livrer à ces différentes occupations, .............;
. S» nous sbasmes certains de quelque choie ,qïesi que le Dieu de la nature boüî a donné l'usagf dbç la rai son pour nous diriger daps notre -cenduà^ t pour dis tin guet la vérité du meus o tige, avçcl^pinf grand degré de certitude dans- quelques, tirions- tances, et pour comparer et peser les probabilité^ dans toutes les au très; qu'il nous ordonne de croire ou de rejeïtçr conformé me rit au degré d'évidence marqué sur cette échelle. Oana l’état piésent de^ connaissances humaines, il n’y a que peu de vérités dont nous soyons parfaitement certains : U y tn i beaucoup d’aurrei qui te montrent ayec assez d’évi* dttice pour déterminer lotit homme sage à agir sam hésitation. Il y a tin nombre infini d'aotres vérités que no·» n’appercevens point distout, onquç nous ■p percevons d'une manie te si obscure, si peu cbnt-r pl ci te, que tout ha mine sage doit balancer et pesé*
X >
Go ig!e
(3t4)
loog-fcw Iti «vît« , ataat de 10 dét e rtnimi i
■gir d'aprAi cette impnhioo- La toméqucQce ai·
tu relie de Terreur, en d'être tropapé dam *|t eipirirrce
», d’éprouver ton le* iucùnvépiem qui peavnt
ré miter pUUr lai »u pour les autre· de ce mauvais
lucci·· Si ces incoH veoieni ne aoûtd’a.ucuce hnport
tiaee, ÌÌ peut tf livrer ire» tenta liera ayee plaid·
hardi et» i iilt toni tu 1411 dira bici , il doit procéda
■fret'pim de défiance. Dam tout 1er ch douteui,
H&ti* dtvwnt noui ilium du H vérité par de -petit«
tipi riesce·, aux menndrea frais et avec Je rpoiru
iheonvéntens qu'il tu poinblct et proportionnel·
lemetrt à la lumiere qui en rétuJieri pour noue, sem
tna re b ero tu avec plu* ou nmia· de cou Rance dnr
la mite. ’ - -
'■0eit do*c évident que la découvert· de cette jatte
, «ut va it laquelle non» devons employ«
poire temi et nos effort· dam noia oc apatia us tuptfetfrM'i
-’dépend de b juitei» de np· jugera citt ì
tpi* la JultOVe de no» j-ùgtrncû* dépend à ton tout
de Celle danai lènti de nos lumien* açqursea ♦ del
faculté»par lesquelle» cm jugera en lie forment. Qpui
Ì h coabiti ce qu'il· peuvent raiionnablement cou·
inspirer, elle dépend à roc tour aulii du lena qo»
pou* avant mil à peter le» divori argumem qui nam
. isiureûl dt 3’exactitude « de b précision de tei fa-
Cultéi. Qr, c'e$t ce que nout faiiom lorsque saut
dépouillant de tout préjugé, nous portons au loin
dei regarda jj^pariiaua et libres tut L'cxncnible de
fei argument ; ensuite de q^ni noua uc pouvant èri*
t0i de Croire ou de rejet ter coHÎormément à ccSrtgl«
l'^videqce, et d'agn to^ av,c çouianot, wn V«
Go jgle NEW YORK PUBLIC UBP.ARY
( }
précaution « à rartn- de l’espece en* dsl ddgté <t croyance qui ?<n est formé dan* noftc Mpriu t ( L’homme a certainement reçu dt h nature lp pou; voir de se dépouiller jusqu'à un très-haut dégré., de* préjugé» résultat» de itjti éducation PU,:dfr sc* 3p" périt s * de■ diitinguer entre « que uo,u* avon» cri) ci-devait * et« que uoy» savon*, ce que m.u»«i|· naissons aujourd'hui; entre .ee que oOH* de^coqidf trouver véritable, et ce-q-ui l’est réellemeriL U a reçu laftculté de peser ave cnn dégfé. considérable .d’çxac* litude·, ¡cí argunten* qui »fl' pfésenjnqt d tux->Hjéûtc» dan* chaque question-qu'il examine < et de dqpner à chacun d’«ix-Fin»portan ce convenable. I| tqsihlp que c'est par Ic.phii ou le cp oin*-. d'oser ciqe ¿be oc* pouvoirs , que l'homme mérite plus ou moins ,ÀC la Divinité « et qu'il en ç*t conséquemment ré compensé ou puni. C’est par l’exercice de ce* poavnirt que noua découvre mi 1# vérité et le meusonga^ quf nou* dirigeons nui.travaux d'une maniere appr»r priée à leur objet.; que nous dis OU g u 9 u* «.Oirç intérêt présent de nuire intérêt fuiur» et li juMe étendue de Tua et de l’autre ; que nous acqueroet*. H connaissance de no*.devoir» outrer* uQqs^èmesq de nol· devoir* envers autrui. Or, ua^s sjouurio*, r*-
_ ïi
compense* de tontee ce*/découverte* par de» tensar · lions-plus ou moins, agréables, iiricteméut ptcp&r- tioetnées i notre mérite respectif. Pou» rec^rujaitre - avec quelle cïicritude l'Auteur de l’iraivec* ré*$<jv pense le* hommes i nïicn .de Ce mérite-, i|> Suffit d’observer le plaisir que nou* éprouvons à la découverte de quelque vérLté. Nous voycmsqu.il est" uacvctticut propet^onpé' au déjté de-certitude de
x 4
Got fgle
Dri.Jr.il h .im
NfW ÏCRK. PU0I C î ITJRÄR.Y
- P*)
pâtre déCMrvs rte,, à ton importance, ^son utilité pour nous, à h nouveauté, A la sonmc de génie qa’îl a fallu pour la faire, à l'activité nous y avant mite, i Htidustn* ingéuicu«« de» travaux que nom avons- exécuté» pour cela- C Lac une de ce· circotu* tance* produit dan* nûlre amc de* sensation! dis- tinctei, et plus eu moins agréable*, relativement au mérite de h découverte, ■
Quelque! écrivain! de moral« eu ont considéré le» règle* comme Us lois de Dieu , sur l'accomplit’ xenent deiquelUt il-doit noue faire tendre compte, cl· nous punir ou tious récompenser «Ion uosotavre*. Le» écrivain t des religions révélées regardent a« contraire Us devoir» de U morale tomme des principes d’ua ordre inférieur, qui doivent céder U plate dans toutes les occasion*, à d'aixres'lois dont ne ni avons reçu U connaissance directe ment de la Divl· snté elle-même, et dont toute notre morale ne doit être qu'un accessoire. Dans lirtljgicnt des JuiU, par exemple, Dieu toaæaade i Saül de hacher Agage· pièces centre tout principe d'humanité et de motilité. Ces deux opinions si differentes paraissent avoir l·’ vue et Fa ti tra quelques fort dente ns dans la nature, qütiqu* H demjflrd approche bien plus de la vé- vite t et la seule erreur commise par le* écrivains des religions révélée* , est de rf avoir pas déterminé a vit «M«r d* cçftitude quelles «ont ce* loi* , conmcnt «lies nous tant cotnrnuuiquéet , et de nous avoir donné les imaginations de* hommes pour les Ordres de Dieu, ' . ■ ■ · - '
S'il «St up système de règle) de croyance et de
enduite pquî les homme», Lequel nous ait été
Gô< g le
Dnqinal frcm
NÉW YDBIC PUBLIC LIH«/>
- <3*9’ .
et distinctcBieiat communiqué ptt Kabttur de
notre exigence, note* système de'morale , conforme
à la faibles» de noire intelligence limitée, qui ne.
■aurai' apperctvoir nettement plus d'un objet à-lafoi
» , ni par eunséquent bien connaître des devoirs
qui- dépendent de mille objets comparés entre eux ;
notre système, dis-je, doit céder la place à ceiregle»
de la nature elle-même, ■
■ Dans 1 « système de religion que nous nous effor-
■ çons d'établir, le» puuvoii» de la mtaro et les lois par
Jet quelle! ils se-trouvent limités, sont ces véritables
4ois de Dieu .qu-'i) est de notre devoir de connaître.
A mosuro. qu’elles'je découvrent à nous, noujappercevous
leur liaison, leur uniformité , leur sublimité;
nous voyous enfcn combien elles sont dignes dé leur
auteur. Voilà pans doute les lois de Dieu, dont quelques-
unes seulement nous ont été déjà révélées par
les organes que nous tenon* de lui; et nous pouvons
espérer qu’avec de la patience et du travail ,,nou» arriverons
à des connaissances bien plus étendues à cet
égard. Nos actions sont limitées et restreintes par
ces lois t la plus'légère attention suffit pour nous
convaincre que c'est à elles à diriger et à régler notre
conduite morale. Nos afFectiona socisloi ou parti eu-
■ liores, nos disposition»1 bienveillante» ou micible»
doivent être excitée» d'üne part, et réprimées de
¡'autre, par cesseules lob. Lorsqu'ellescotnruaudcnt,
non» devons ncmtukmtnt hâchct Agagrn pièces,
maii uns plus chers amis, nos païens or no ut- mêmes.
Nous devons rejetter tout sentiment humain et cotn-
Lpâtiiiaîtt; nous devons.nous soumettre, et Soumettre
-UPt ami» «ut opérations h* plu» ^o-uloureuies de la
Dr -Jir.nl Irvi
NEW ÏCRK PUBLIC UBRARÏ
.. (SM
«hlrurgle, aux tetturei kipliu redoutxMei, ïettqw nom lommcj parfaitement eoTwamtuj de leur oéta- *ît£t Le« règle« de la morqle neL sois reloue pal les lait de Dieu « ce sont seulement deireglesforméeipat Ici homme« poux leur conduite generale et habr tuclle , dapii« une connaissance (dû Mm parlai te. des loi» de. Dieu, Le« lois de Dieu !ODt conrtantti et éternelle« j les réglé« de U mot a k «ont vacillante s «t »déterminé«·« elle«, dépendent des lumières et dei «etiùmcuj de chaque homme qui s’.y. «oumtx, le· allen ou ki fait pîier i «un grèT dan· chaque ci*- Cun«tante. Elit» nous «ont utile« , comme .refis générales de conduite ; mai« tout à fait inappil· cable» A chaque circoDstauce elle« servent pour nous diriger dans la vie , comme Ici carte« générale« du monde icrvent aux navigateur«, qui le« cociul- taat seulement pour la marche générale de les» voyage«, nc tont pai djspcnjés de donner l’at te un o» la p.k» tcrupuleuie à leur» ob«ervati«DS et à leu· -Hotel particulière*, lesquelles ica guident en effet« .chaque moment, ,
Le« écrivain« qui regardent les régies, de h rak comme kj kl»-de bien , ont sûrement quelque apparence de raison, Ce» regkt ont été formées par les homme«.pour les guider dau» les «certes de h vie; elles découlent de kurs seaiations, de leur« connaù' lances, et de j* liaison qui existe entre ces sens«· tionx et les objets tatéiieun. Tclks «oui. pat exemple, le« regki générales que nous déduisons de nos cm . paissance« enrphy^ique , pour k conduit« de le fiés en Upt qu'elle «'y rapporte. Ce ni sont dont pî*!«» ^¿diables lois de Duwi, mailla copie quel«« feow>ti
qioit "' -1 Got y le pjr·,·,· vqhk PUBLIC l.miîARÏ
ï «1 »
n batH ré* i cet t r t p e »d i a Ha n> »Hle «y* e^ple qu'on pût attendre d«i rateut* de !yi»êt*ei( elle tpprôch* en quelque choie de ta véril», et fencmble bien plut d>m le fU aux loi» de Dieu. qu’aucune de cet révéla nom dont Ici charlatan· impotent ««cote la croyance au genre humain. San* doute elle nous eit tris-utîle t maii je le répété, c'eit comme une mappe1 monde pour Ici -navigateur» qui, »'il* prétendent arriver dartl quelque pen particulier, oc 1« cm te rite ut p» de ce guide général, mit* conmlient de» cartel plu»d£tMllé«t' on tout Ici gi ne tacot et tou tel Ica dial»»cri tout mrqnti avec pticiiion ; car ¿outre ■ l'art de rca nier leurs voile) , il» ont encore beioiti
d'observer, d« tonder« de calculer avçc ex attitude^ itmeture qu'il* avancent. Atnii, l'homme dans 11 carrier* de la vie , ne doit p*l seulement connaître Ici devoir» m»r»ux nlâtifi *u phn général de sâ conduite , imii aut*i le» devoir! psrticuUerv qui dépendent d* a» profdiion i il doit travailler avec dîlf- geoce i remphr eu devoir» , cl »ur-tout observer , woder , takolar 1 mesure qu'il avance, à l'exempté du navigateur,
A prêt avoir mité plut longuement que nourrie l'avion» piojeué t det devoir* de rhomme Envers la Créateur, ou du cuit* que Dieu lui demande , nous leron* plu» court! eu traitant des péchés querhamme peut commettre -, cai il tu évident que le» princi- paax nenueut à h négligence de quelqu'un de cei devoir»- Dieu «ou» dorttte pim d< pouvoir iut Ici ouvrage! de la création qu’l nul autre animal, C'ett donc par t* volonté que npui uton« de Ce pouvoir i H çout ne p*uvofti pécher cnncp* lui par aucune ic-
Go, gk
U VC
ί Γ
ftisfa Conforme'iux lait qu'il noue a.pte»à»tes. Ce
lôis , nouS up pouvons le» irwsgreiser ; nous pt poavous
fendre les airs sam ailes et sans l'ait- de 'nous en
smir. Maïs si πotu connaissions cet #rt qhe sons
puissions l'appliquer à quelque objet utile, ce unit
pécher .contrei Dieu que.de ne pis accepter cepttsent
de (i munihcente. . , "
Nous péchons contre Dieu » ou par nos pensée/
«u par nos actions. Nous péchons pat nos pensée/
lorsque noua witexs trop précipité* dans nos j^tnenti
lorsqu* nous donnons trop ότι. ttûp peudi
conhance à ceux de» aunes; que nous ne consuitori
pas.assez notre propre expérience et nos tuwiicKi;
qui h4 nous examinons les choses avec partialité,
Uns porter nas rÉgards sur t*ui le* côtés qu'elles pét
«nt«nt i; lorsque ju>us tirons des conclus ίου* xwp
hâtées., <eq y hissanténbuer nos, patsitrna , no* ippéiit*.,
notre paresse/et que nous donnons plps <*IJ
lionsque ne le.méritent les prouves dont élit* iê*
sultcnt' Ji nous lotnmes assurés de quelque choie,
t’est, encore une fois, que le Créatcuï nous a dons*
la raison pour, q-uc nous, eu fie si uni. usage tous If«
jours dam nos travaux., qu'elle nous suggéré Ici
moyens'les plus ' convenable*, et nous diiige dmt
toute notre conduite, Nous tommes assurés que pose
typr convenablement de celle faculté, nous devons
comparer avec attention l'ensemble de nos lumières >
de nos observations, de ùotre expérience, en tiret
les résultats dans, chaque'sujet soumit 4 notre cm-*
tnen , en y joignit |e 4 lumières qu· nous pouvez
obtenir ,p*t les f/wasJ4sauc« t l'expcritiKt ouïes
” L- CjO< ^IC New YORK PUBLIE Ι'ΠΠΛΓ ’
ί 333 J
ïvia des- autres ! mais nous devant sur-tout
der que le dé gré d'assentiment ou de croyance, motivé
par Ici preuves qui sônt tous dos yeux. L’e*·.
pétiente nous apprend bientôt que malgré tous noi
soins, malgré toutes les précautions dont nous pou-
Tuas user, nous sommes encore txtrciuement sujet!
ΐ l'erreur; et ceh même sert à nous rendre plus
attentifs. Nous nous faisons une méthode de calculer
les chances, et nous accordons ou refusons note« .
assentiment à proportion de leur nombre et de leur
probabilité. S'il nous arrive du croire ou de nier d'après
d'autres réglés, nous sommes exposés à des erreur*
pins ou moins graves, et nous péchons de nouveau
contre Dieu, À raison de l'importance et de futilité
dont peuvent être dan» nos travaux, les question!
■ ur lesquelles nôtre raisonnement s'exerce*
Les péchés que nous commettons contre Dieu dans
nos actions, dérivent de ceux que nous commettons
dans uns pensées. Nos actions sont le produit de
nos pensées et de l’ado pii on ou de la rejteciou de
certaines vérités. Si nous sommes trop crédules, nous
dévenons précipités, viclens ; et la mesure de notre
crédulité se trouve être précisément celle de nos
mauvais succès, dans tous kiprojets que nous poursuivons,
Si nous sommes trop incrédules, Uc.uj de*,
venons lents et inactifs; et nous ne faisons pas le
bien qui dépend de nous. Lés mauvais sucrés de
nos projets et les sentimens pénibles qui en résultent
, sont les punitions que Je Créateur inflige à
l’homme pour sa violence et sa précipitation : le
mépris de dos semblables et une moindre tomme de
jouissances que cdk qui nous était destinée, sont
Originai Înir
NEW ÏDM.K PUH HE LIBRARY
1
Il punition nahirtlk d* uorte lenteur tt de nòtte
defaut d'activité* Celui de ce» deux péché» auquel
le gente humain «t k piui enclin, ce tant le» etrenri
de précipitation et de violence i et général ciûtnt b
punition en est beaucoup plus lévcre. Hearthirtusc·
ment fauteur de la nature nous fourbit des moyem
facile» de l'éviter, parce que cette punition poumit
trop ircquemmenl en traîner notre ruine. D^ns chique
grande question qui nous concerne, nous so mm«
ordinairement en état de îiow assurer de la vénti,
autant au moins qu'dle importe im mèdi a tenu ni n
nos affaires, par dé petite· expérience* dont lt résultat
peut Être recueilli, sans inconvénient poT
fanai ; et s'il nous est imposi ib Je de faire de pireillc*
tentatives-, la prudence nous dit d’éviter
d'agir, -
En fin , parmi le* péché» que non* comineiW
contre Dieu , par notre crédulité ou notre incrédulité,
il faut compter Tiiidolcnce et la parcs« i
c*e*t-à-dirtFcmploi trop Faible et trop borné de noi
facultés meni al es ou corporelles, relativement i w
qu'exige notre tante et L'accroissement de noi diverses
facultés* Le paresseux est un rebelle qui
refuse de remplir la tache imposée par le créutinü
il doit être iuFiilììolemént puni de certe faute p*t
■a pauvreté , par k tu épris de ses concitoyens, p[
la tristesse et le désespoir.
Nous péchons également contre Dieu, parlsbnt
de nos facultés , en négligeant 1e sommeil, les rt"
ruttici ( les alitfauQS , les récréation* nécessaires : et
qui porte dùmmige à ces facultés clki-mènies, c[
pftutmçmâlei anéantir. Or; nom en somme* puait
■_z* -IiQaFi-djil lnl·'Z
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( 3« !
par h perte de b santé, par celle de. nos /acuités, et
quelquefoi* par h mort, à Hiton du degré de cette
faute.
I¡ y i danj nos occupations un certain ordre , una
Certaine régularité , une certaine méthode , qui
nu □-seule me ut sont agréables en soi , mais qui noua
deviennent très-utiles en abrégeant et facilitant notre
ouvrage- Le péri d’ordre que nous y apportons çjt
donc un péché contre Dieu , à Cause de l’empêchement
qui en résulte pour nos travaux, ou pourceuc
de« autres, J1 produit les effets de la paresse ; il
est puni de la jnimt ma nie te , et lots mímt qu’il
te dérange pal uns travaux , il en encore un cri tue
aux yeux de h Divinité , qui recherche évidemment
l'ordre et le beau, et qui nous punit alo ri à diffétens
dégréi , par le» sensation» désagréables quj
l'ensuivent du désordre dont nous tommes Foc-'
rasion.
En avançant dahs U vie , nous observant que iion-
«uleraent notre espece , mai* toute la classe des
Animaux, chaque partie de la nature inanimée t
chaque chose, en un toot, remplit son râle dans
le grand ouvrage de la créatiosi ou de la conservation
du monde, et aç trouve poussée elle-métac 1
l'action, par les autres objets de ('univers, dont
elle ttiittit l'influence« La même nécessité où noas
sommes de jouer Botre role existe également pour
toi A Ici autres agetts de la nature. Moas ne sommes
qu'une nés-petite partie des agent employés parle
créateur pour son grand but, qui est ¡’execution de
ses lois et le maintien de son ouviage. Les cheyeux
du corps humain, ers vais seaux Jet plus délies
Oriÿru.Vnrr
NFW ÏOFIL PURI IC LIBfU'i.RÏ
. («fi)
y tiennent comparativement une plus grande place<
y sont d'une plus grande importance que noua sut
U petite terre que nous habitons. Or, comme notre
devoir est évidemment d'êloiguer tous 1« obstacles
qui s'opposent à nos utiles travaux, nous devons
de même évites avec soin.de gêner dans le un emplois
respecrifs les autres partiel agissantes de h
Création , et de détruire le produit de leurs ttîJ
vaux, si ce tfetl pour remplir quelque grand objet
d’utilité, lequel toit réellement àéccuaire i l'accont*
plisiemcut de notre propre devoir; c’est-à-diiE qui
in lé te tte notre idreté, notre bonheur, ou le bon*
heur et la sûreté de ce qui nous est utile « ou
l’ordre, la beauté, le bonheur du monde eu générai.
Nous connaissons si peu les aunes animaux, nous
avons si peu d'idées de leur nature, de l'importance
, >t de la multitude des travaux auxquels ils se livrent
limtîsie : nous connaissent si mal, à plus forte rai*
son , l'objet et l'importance des travaux du^reste de
¡'univers, qu’il nous eit rarement possible de les se·1
couder ou xle les troubler, et que cela n'arrive que
per pur accident. Cette partie de notre devoir na
donc guère* occupé les écrivains de morale s iis se
sont contentés de nfluj rçct>rnmander l'humanité, la
compassion, la bienfaisante envers tous les animaux
ta général, et spécialement envers ceux qui dépendent
de nüuk. -
L’animai avec- lequel l'homme· est Je plus familia·*
filé, celui dont il cannait le mieux les travaux, c’est
l’homme. Nous avens plus de rapports entre nous
qu'avec aucun autre animal. Nbs travaux et notre
but général sont ¿-peu‘près les mêmes pour toute
ndtrt
Onçinr Tutr
MtW ÏÜHK PUHlIE LieüARf
( ”1 )
cotre eipecçt eoui soniraes¡dotac plus exposés A nous embarrasser . à nom gêner réciproqueroent. Le tra- viil d'autrui n'est pat moins utile que le nôtre j nous lottiffirs tous de h mrat famille, tout également les cuvriêri de Dieu , chacun dans ta sphère. Mai* deux bcmmçs ne peuvent jouir i-!a-fùîs de lit même choie ; ils ce peuvent suivre à-la-fois la mime route pour l'obtenir. S'ils le font, ils se troublent ils s'empêchent l'un l'autre. Nous devons donc limiter nos espérance! t nos occupations , nos désirs et ne pas permettre qu'ils aillent heurte; ceux d'autrui. Il y a des chose*que nous sommes en droit, et que d'autres ne sont pas en droit de faire; il y a de· chose» iga- Jement que d'autres »ont en droit de faire, tandis que nou* ne le sommes pal. Nous ne pouvons posséder tous U même propriété. Les lois de la nature ordonnent à chaque homme de conserver sa vie, de rechercher son bonheur, de jouir pleinement de* fruits de son industrie î nou» ne pouvons donc porter dommage aux autres, traverser leur* dessein a principaux, sans commettre un crime véritable, sans arrêter ousans troubler les travaux de cet compagnon* qui concourent itifflêmc but, confondus avec non* dans le même a tic lier.
£□ général, les horarae* tirent plus d'avantage Tes un» des autres, qu'ils ne peuvent te nuire. Les lu- tnîeresqu'ilsse communiquent, les échanges etlaxon- sommation qu'il* fum de* fruits de leur» travaux réci- proquessnrpasscnt de beaucoup les injustice» dont ill se rendent coupables; et ils favorisent ltut* progré* respectifs, infiniment pim qu'ils ne les retard eut. Lors- g que 1 es-honaïuet s’embarrassent tt M choquent, cela r#™ xxk. s y .
Go< glc
Dnqlnni freir.
DRE PUBLIC
( 3« J .
dépend toujours de Ja manière auperficieîit doutiii eavisigent les objets et de leur ignorance des luii de la nature. Voyant mal leur véritable intérêt, üs préfetent la satiifaction momentanée de quelque délit actuel * des avantages plu.» cous tan» et pi al duribiei
En général , le» homme» aiment à s’aider et 1 l’as si lier réciproquement ; ik sont toujours dîspodi < le faire jusqu'à certain point. Mais comme ill ne le pemvem souvent sans campromettre leur propre .devoir t ils sont obligés de Errer des borne» à iw humanité et à leur générosité, d'après les régit» dt la· prudtfi.ee. Pour assurer la liberté des travaux du -genre humain ; pour prévenir les jênes , les embai- ra», lu troubles que Ici hommes peuvent sç tins« les uns aux autres i peur déterminer jusqu'i qud peint ils doivent »’aider ,r se ¡secourir, ou quelquefois réprimer et arrêter leur» travaux respertifi t il faut encore qu’ils limitent et circonscrivent kti» délits , qu’ils soumettent leur conduite à certaines loi». jC'est-Ià l'objet de la morale, et la partie la phi ira- ^sortante du code général de la justice, dont Le» re jlet ¿ont précises, uniformes, éternelles et commun»i tout k genre humain, tandis que les autres règles 4« morale peuvent changer avec ks siècle» , les psp jet le» circonstances.
' . La 4« Aumira prttiain.
Dlri-I;
Gol gle
□r^ral from
MEW YORK PUBLIC UflRAP.Y
(1’5)
ÉCONOMIE POLITIQ.US
B T
A N T 1 Q; U I T É
Pijdffi <n Portu/r*! dans les Miniei 178g 4,1.790 . cefiWnant
des observations sur les meurs t les usages, le tout*
, fturce, etc. de « r^dtimr , irminri de l'anglais de
Jjcûwîj tâuitPHr, architecte f erni de planches. Deux
volumes in-EQ. A Paris, chu Dînné , rue Vivicnte; ti
Poisson, quai de l'Ècele, 1797.
PREMIER £ X T B A J t.
ÎZj’est ail moment i>à la paix , rétablie entre II
France et le Portugal, naul ouvre le* porte! de te
moDumsns, les moeurs, Je* usage &, btç. qui peuvent
y attirer nos voyageurs. Le cit< Lallemant a bien
ïité de la nation en traduisent l* Voyage de l'architecte
Murpby. Les connaiiütncts et les étudié d<s
l’auteur l’ont porté à s’occuper principalement de*
jQohumens et de* édiÊres, et son jugement est aior*
d’un grand poids« Q.uant aux détail· de tammerte ,
au gouvernement^ il ■ demande des renseignement
à des personnes exercées, et cei articles naériteutinisi
de I* con&attce. B’autbei voyageurs, et inMnut des
naturalistes, auraient donné d’autres détail·. , des
Observations d'une autre espece... Il fiudrs désormais
voyager par troupe. Le* sciences él Içs srts sont
il perfectionnes, q<*'un seul homme »de la peine à
Y ■
Oriijliuiiinir
NFW ÏDM.K PUBLIE LIRFiARÏ
(n*')
tn posséder deux à fonds- Si le s voyage» par tyi- vantiea ne se réalisent pas , du moin; que chique voyageur publie ie» observations qu'il aura faîte· dan» la science ou dans [‘art qu'il possédé lé rnieux, Le tenu viendra où un esprit vaste et profond Ici réunira toutes, et eu foimera un seul tableau pour chaque contrée.
Le premier objet qui frappa Tes yeux de notre voyageur cp arrivant de Dublin à Opi>riÿ_, après .sept jours de navigation, fût un ancien aqueduc, dont on voit encore plus dp trois cents arcades. Elles sont situées auprès de h ville de Candi. il faut remonter Je Douta pour arriver à 0forftf. Ce fleuve est le plus grand du Portugal après le Tige. Les bords de h partie sud du Douro , aussi loin que la vue peut s’étendre, sont parsemés de couvens et de maisons de campagnes habitées par de riches particuliers. Les bosquets cr ics jardins qui 1m accompagnentrcs- pjectét par l'hiver, forment un spectacle bieu in tires- xant'pour le voyageur.des contrées du nord* L’o* ranger, qui peut à juste titre efre.regardé comme l'emblème de h rccooniis$art<e, y surpasse eu beauté tous ks autret arbres.
Il étale à-la-fow et Sa Rcnr rl mit fruit T
Prodigue tir sh dons *atu cesse il rs produit.
— Le charme du paysage et la douce température, de l'air, comparés à la nudité des arbres et su froid perçant dii pays que nous venions de quitter ( Fïr- lande,au mois de décembre ), rendaient notre transition vraiment délicieuse. , . -
La visite de| commis, préslaide nécessaire pour
Google
nrüj ■ .:· nom
NEW YORK PUBLIC UBHARY
' (341)
'entrer à Oporfe', rappelle au voyagent la rigueur et les vexittons des employés de la douane anglaise. Feu lt marquis de Bombai, cet homaoe de génie qui chassa les Jésuites de Portugal, et voulut affranchie Ce royaume de F influence de» étrangers , fut maltraité par cet employé», à tout arrivée à la cour ¿'Angleterre , où il était envoyé en ambassade. 11 en conçut une haine profonde contre les lois Êscaiei de ce pays, haine qu'il a conservée tonte sa vie. Oo Croit nlêmi eu Portugal que de là Seul provinrent les régie mens qu’il fit par la suite concernant le commerce d<i vins d'Oporto , et où les intérêts du comptoir anglais établi da*» «tic ville nç furent nujle- meht ménagés.
— La première chose qui se présente «l'observation d’un étranger, à son arrivée à O porto, est F extérieur dévot des habitani. La religion semble leur unique affaire. Le jour, l'attention est attiré« par le ■ sou des cloches, le mouvement des processions et les prières des moines ; la nuit, le sommeil est interrompu par ïe chairt des hymnes. Oporlo est La seconde ville du Portugal pour l'étendue, 4a population et Je commerce. Elle est située à environ uns lierre et décrié de la mer, sur le penchant d'une colline... Les maisons s'élèvent graduellement les unis au-destui des autres, comme les gradins d'un im- phithéâtte. Le fleuve majestueux qui coule dans la vallée «it couvert de navires-et de bateaux... Au-delà se projette une montagne considérable qui termine la vue, et présente nnt set tic non moi ils vivante , oi tous le»plus beaux effets de la perspective et du «oloril sont parfaitement tasscmblés. Ce sont des -Y 3
Go< >gïe
Onqinnl Irtri
NÊIftJ TÛRIC PUÔÛC Lia H AH T
- (341} '
jardin* , de* boit, de* vigooblei t de* maisoni de
campagne t dti couvents, etc,. ■
La divaiion de* Portugais Ici porte i couvrit dp
domiti Içi coloanet du églises , le* autels, etc.;
tuait clic ne Jeipqric point i favoriser l«s beauv
arts, — Les P gitu gai* cependant ont des artiste* d*
mérite ; millième □ jemçni il* nç sont point encoara*
gés par le gouvernement, J'ai connu à O porta un
peintre nommé Gfama, qui eût fait honneur aux tntîL
icurcs écoles d'Europe , pour pçu qu'on eut icççndé
la natorç dam le développement de tou génie caché,
Natif de Portugal, il avait passé pluaicm* it4UC«f tfl
Italie, où il était parvenu à acquérir une corcecdofl
de dessin et une pureté de coloris qui indiquaient
des talent peu communs,Neanmoins il m'aaaurx qu’il
en était presque réduit à pouiir de faim, quoiqu'il
peignît tout ce qui ie présentait i lui, depuis Fciv
saigne de cabaret jusqu'aux tetei des saints,,. Un
riche marchand d’Oporto , désirant orner «es ippir*
terriens de tableaux, s'adressa au ri^wr G lama qui k
trouvait alors eu avoir de tiés-beaux «t d'aqciept,
qu'on Valait chargé' de vendre à des pitF. (ors iWn
xonnablei. Le marchand qiriie connaissait mie tut ca
vins qu'en tableaux > recula de surprise quand il
s'entendit demander vingt portugaise» ( à-peu-prét
£0O IJv, tournois ) pour un Correge, h Vous vould
V donc me ruiner, répondit-il; j'ai acheté .demie rç-
» ment pour le même prix deux tableaux .bien plut
M grands ci nouvellement peints, n
L'humilité monastique ne brille nulle part mieu*
qu'en Portugal. Les Cmur suivent une règle quileut
¿éfçnd dç soitir du couvent autrewcnt que jflOutw
' (M)
un de» chevaux, dci mules on mênàe des Aïke... d« tarte, dit le voyageur, que ce» moines forment m espece de torps de cavalerie ecclpsi^ttique, en général , pins respecté , on du moins qui ctnirl’être ¿avantage, que Je clergé à pied. -■■
Voicî de» Cfb(erv3tion5 sur le» vînt, qui icront ju* géct par le Cul ti v itcar.... On trouve à Opoitn un via du cri de la prûviùcc , qui est 11 Susceptible des itn- prr »lions du temt, que lorsqu'il pleut il devient imbuvable,.. Le· marchand» portugais font quelquefois usage de la recette suivante, pour corriger l’ai- grcur du vin. lis y mettent de l'alkali fixe ou du sel de tartre qui en absorbe l'acidité, et lui donne le goût et le bouquet du vin nouveau; pus trop grande quantité d’alkali le ferait tourner. Abu d'éviter cet inconvénient , pp timmçntc par faitq un essai en petit. ..............
. Qae l’on juge de la civilisation du Portugal par Vitat rica auberge» sur la route d’O porto à Lisbonne, Une des plus fréquentées. — Je ne touchât pas i J’buLle,ayant remacqué que le vase qui latonLenatt 4tait te même que celui dont on se s et vite psut üli- Àientcr la lampe. Un portugais as».s à côté dc.iïiDi Ate-dît en. mauvais anglais t n 'Cc tic huiiu ■ ’est pas tl· bbnne i miii preste votre parti , car vous ne* >i aurez pas de meilleure ,cTici à L-sbonne. ii<
— Je doi» dire i la louange des femmes du Portugal , etsut-toot de celle» de la province de fkira, que ce sont clics, qui fabriquent toutes les toiles qui se i dû somment dans -le royaume, quoique les apprêts en striant divérsiEis. Elles koiçnt k lin , te cultivent., le itccolitm, le scrantenr, k hknt, et en
* 4
Go< >gle
NEW'ïLiB.K PUBLIE LIRFIARV
: i m j 1
côm posent ahe toile qui ne le cede peut-être 1 au*
«une de celle· de l’Europe, en blancheur. Sdmk et
solidité. Chique famille est pourvue abondamment
de Cette toile, quel qu'indigente qu’elle puisse tu*
d'ailleurs. La table mime du pauvre paysan , sur
laquelle on né voit que du pain et des châtaigne·,
est garnie d'une nappe et de terviettes très-propr«.
C'cst-là ce lin de la Bétique , ti célebrq chez les
ancien), dont ils comptaient i'utage au nombre de*
jouissances qüi faisaient de cet heureux pays des islei
fortnnées.
Les ameublement de» villageois et de leurs seigneurs
mêmes sont aussi éloignés-, non du luxe, mats
de l'aitancç , que ceux des tubérges. La maison du
seigneur ne se fait distinguer des antres maisons du
Village que par sa grandeur. La façade est percée
de dix à douze fenêtres sans vitres ; l’extérieur ré*
pond à la simplicité de Lintérleur. *- Quant aux
meubles, les habitations de no» pires après le» déluge,
iTen étaient pas plus dé pourvues, Dan» un pays
comme le Portugal, où la température modérée de
raie, et la verdure des champs dan» tou tu les *aisons
de l'année, donnent un p tin terni perpétuelle
» habitant que U beauté du tenu invite à se tenir
constamment dehors ne regardent à-pcu-prés leurs
maisons que comme des retraites pour la nuit- Ainsi,
ils doivent naturellement ne pas attacher une grande
importance à leur ameublement, et se borner à un
petit nombre de meubles appropriés à leur manière
simple de vivre; et encore 1rs Portugais ne se montrent-
ils pas bien difficiles dans le choix de ceux-ci.
Coioibre, célèbre par ann université, possédé «te
nn-pral Ihim
rCRKPUEil ICLIEF.AFlï
. ' ( 3*5 )
riches coUccrioni d’snimmx, de végétaux et de mi-.
nérauK , qui sont îangéci d’aprè» le système do
Ltntfee. — A juger par le nombït de uliei que ce·
raretés occupent', ainsi que par leur étendue , le
Muséum de Coi tu b re ejt un des plut grands conserva
toirç* d’Europe; et l’on n'en sera pas étonné ù
Fcn réfléchit qu'il a été pendant plusieurs riedes
Je.dépôt des pLus riches productions, de 1a nature et
de Part dsn« les deux hémisphères. La bibliothèque
occupe aussi un espace ttèS'COnsidêrable , et contient
un nombu immense de livrai et de manuscrits
·
Les principaux objets qui occupent les fabriques
de Coimbrc sont Les poteries rougi et vernissée,des
toiles, des.draps et des cure-dents de bois de lerstisque.
Elfes fournirent tout Je royaume du dernier
article dont il re fait une cousommarton perpctuelle-
1.1 n’en est^Mt.de.«Hue de ia poterie ; car, malgré
sa fragilité , il «it rare d'en voir briser, soit dans
j'ivresse , «oit par étourderie | 1« Portugais étant
peut-étreda nation du monde 1* moins sujette à ce»
deux imperfections. Un auteur anglais, qui a écrit
l'histoire de la Chine, observe que Le peuple d·
Cantop jLrçje : ordinaire meut de xc qui ■* passe en
Europe par fe débit de -sa porcelaine. Lorsqu'il-y1
a heauioupde dethandfij, il un manque pas de dise t
M il a dû régner de grands mouvement en Europe
îi f année de mime, ,» . .
l)e Cnimbre à.Lisbonne ou traverse Peisàdf, ville
qui n'est connue que pour avoir donné ion nom au
céfebçe pi mi s ire dont nous avons parlé plus haut.
Lti reste* de ce grand homme sons déposés dans
NEW ÏDFiK PUBLIC 113HAP
IM)
Vèglife 4e cette ville·) et les bnbitani ne, p nient ja·
sais de lui qÿav« enthousiasme et respect.·
Le mona itéré royal de Batatha fixa l'attention dé
l’itchitecte Murphy pendant plu sieur* joun. 11 en
donne une description très-détaillée , à laquelle
il a joint un précis de l’h moire de phisietiri
rois de Portugal qui y sont cntarrii. Cette deacription
occupe prè* der la moitié dû premier volume.
Nous en extrairons quelques more tant détachés,
dont les sujets infère(Seront la curiosité des lecteuts·
La salle du chapitré da fiild/iu, dont: l'arc ht’
tecrure peut passer pour un chef-d’ceuvre , représente
nfi quant dont chaque côté a soixante-quatre piedi,
et il est »ftimOnté d'une voûte en pierres de taille;
Cette voftte , ou coupole enrichie magnifiquement!
n’est supportée que par des courbes d’un travail
parfait, qui viennent se réunir'en mu centre, roui
■ Ja lurcnt d'étoile. On dit que, pendant qu'on ceuuttttitah
cette voûte , elle-s'éctoalà- deux- fois cnr* le*
ouvriers dont elle fit périr pltnitmïS. Lo rot qui
t'obtLlnait à ne point1 vouloir d< piliérs, prctrtrit uni
técempe^àç i iVrc b^estte s’il vtusit à bout de U
voûte; encoiiï^gjé par cette promesse, celui-ci rerOnuae.^
i Toxpvrije ht rénish. Mail le «ri, pour ne
pas exposer la vie des ouvriers, avait oïdoEMid de
n-employer, que des prisonnier» dont ’les délits mèïitfeSSBdt
h «note i afin que dans le Cas d’un troisième
écroulement, il n'y eût de vkûioh que ceux dont
iiTvic appiiTLettut déjsi U vktditio des, loir. ’· ‘ '
Cemon s tt euefut biii· par do pi Jean wa mémoitt
de In victoire d’^tyqéarqtu^it'il'rtfinpQrti,'.!« 14soit
a$&5^3urWGa»tilUnsxpri avaient le triplode Jui'ccl*
01 ·& etlFtqm
NFW YORK RJBL3C LIBRARY
J I
( U? )
coi de Outille, fut obligé de prendre la fuite,
Dom L>mr«üto, arc b evèque d* Braga , qui avait combinai d*iU cette bataille , rend compte du dé* dCipoir de ce roi après ta défaite, dan* une lettre écrite «n vieux portugais à l’abbé d'Akiboca. Il >'ç£r prime ainai t << Le connétable m'a dit avoir vu le roi h de Gattillc à SHnf«rcw , dam un état approchait m de la fglie ( maudij»nt ton exincnce et l'arrçr 11 chant la barbe, En véiité,moa ami, il vaut.nucux h qu’il te l'arrache qu’l n&ui. L’homme qui l'épile n ainûi Mi bien capable:d'épi 1er,tea auiret. >>
On raconte du roi dam Jean une anecdote fiagur liere. -r Ce P noce était ji luuré de l'amour de «ou peuple , qu'il m pTomcnai.t. triiifouvcnt «cul· Pa&F IVue de *ei promeuade» .du tuûa, il app^rçut ua vieillard boiteux Et b orgue qui attendait de l’autre cité d’un niiittau, que quelqu'un lui aidât À palier une plaache qui le ttavenait. Dom jean va à l.ui* le prend lut le* épaules, et le porte jusqu'au che^utr Le pauvre vieiTUtd , étonné de la force et de l'a®*· üié du porttur.t .i'écrix t.** Qyre Dieu veuille dernier n à dont Jean toute uru armée de braver <t vignut ■i reuj homme* comme toi, pour humilier lorgjied » de· Gajtillan* qui m'ont privé dus mil et de Tut ii uge d’une jmnhe. n ■
Le roi i'invjta aloti à J ni raconter le# différente* action·; .où il *’était trouvé+ ce que 1« boo vieillard fit eo peu de rniiü ; maû i peine eut-il achevé 10· récit, que deun Jean rccoutit quil était fwirt, Cf brave loldat qui avait combattu ai vaillamment à cp-.êi pendant tout le ten* de h /ameute bataille
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d’d f/v titrât a qui lui affermit la tonronne inr ntêk. Affligé de le voir dans un pareil état, il Fengagei
I
Bc rendre le lendemain au palan du roi, afin de lavoir pourquoi ses min Litres l'avaient îi fort déh Qui demanderai-jc1? iinfotma aioîS et Ml·
h veau Béliiaire. — Votre brave eu ma rade d snan i* ila'bataille d’dïjuiiriïd, répondit k roi en repre- r» nanl ton chemin. n Une personne qui avril cti témoin, à une ce naine dis t inc e, dtl 'aven turc, coutil i Fmsteat et loi apprit ce que son souverain venait dt faire pour lut. u Ab ! s'écria le bon ràilhitL
II
quand il fut revenu de la turpriie , je suis nnu? h tenant conviiocu vérité de ce que j’ai «m* ** vent entendu .dire, que 1« épauler de» rois ¿tikii h habituée« à supporter de grands fardeaux» Je me » félicite d'avoir consacré les plu beaux joundca* » vie au service d'un prince qui, comme celui tfUi< s* *f de» jambes pour Ici boiteux et de» yeux pou n le· aveugle», »*
Une chose digne de remarque T c'est que sur ici tombeaux de ces prince» mort» pendant le coûtsdt quinsicme liecle , on trouve leu» devûci peru«1 belle» écrite» en français. Le perc de Sousa, hit» lien portugais, observe a ce sujet que la langue Îns- çaûe était déjà bea ucoup estimée de ton teins 4 cause de »a courtoisie et de scs gUcca, et que 1 et priacti la parlaient couramment. C’est donc à tort que fou semble fixer au. aiecle de Louis XIV l'époque de b propagation de notre lingue dans toute l'Ëurapcî ft que l'on en cherche les causas dan» des ciscoai· tance* relative» au règne de ce monarque.
/
[" Got *gle
t ’49 F
Voici ce» devises quj îonl gravée» dan· le français
duuctDi i
Le roi Jein 1**... Il mt fiait ptur biais«
Dom Pedrc............ D«ir.
Dom Ferdinand. Ledits me plaît.
Le foi Dioriisi qui régna vers la fin du treizième
ûeck, mérita le plue beau surnom qu'ait jamais porté
aucun roi lit Labouerur. Lorsqu’il eut aMuré la tranquillité
de te» domaines, il dirige· toute ton attention
vers l'agriculture. Il commença d’abord pat
restreindre k pouvoir féodal »ou» lequel le» malheureux
cultivateuf» avaient gémi pendant long-iems.
J] fit tniuiie construire »eus 1M yeux, dans chaque
partie du royaume, des fermes qu'il pourvut de tou»
les instrument oécesiairej à l'agriculture , et qu’il
distribua à de» laboureur», qu'il regardait comme
le» vrais pilier» de TÈtaL· Le Portugal, qui aujoutd
hui ne produit tout au plu» da bled que pour troi»
mois de sa coniommatian annuelle, était, du 1cm»
de Dion il, un de» premiers grenier« de l'Europe. On
aurait tort de supposer que Tétai actuel de» moirsous
en Portugal provient d une altération dau» la
qualité du toi. Cette rareté du bled doit être attribuée
uniquement à une grande révolution qui s'est
faite dans ¡'esprit du peuple- Le» Portugais moderne
» ne voient h prospérité de leur pays que dan»
Le» mines profonde» du Brésil , tandis qu'il» oublient
que sa vraie richesse gît seulement i »in pouces de
(a surface de leur» champs. Dioni» était si convaincu
de cette vérité, d'epié» h cûqnaii»mec qu'il avait
■a
Go gk
( 35o 1
acquise rie la fertilité des terres dé soh royaume, qu'il n’eut jamais recours à ici voisins pour Rapprovisionner des objets de première nécessité , et mÊot de luxe; car il ietirs.it du Portngal jusqu’à de Pot et de l'argent. En effet, il avait titré couronne magnifique et unsceptfe faits avec un or extrait des sables dti Tage.
Après avoir décrit les combats de tiurcaux poin lesquels les Portugais ont h tnêrue passion que Jet Espagnols , le voyageur ajoute.. . La plupart -do Portugal! instruits sont bien éloignés d'approuvft unspectïble aussi barbare ; ruais le peuple y est trop attaché pour que l'on tente de Fàholir1 mbiteineitl ! ce n’est que pat dégréi qu'on peut y j>atvenir, et en substituant à Ctt fêtes quelqu’autîe divcrüiiS" ment. Là civilisation ne perdrait rien à. l’échiajeT et i horoanité y gagnerait infinimenL
Les Portugais se hissent enlever pat dei ¿frangées fous les fruits de l'indüitrie qu’ils pourraient si iW* meut exercer eux-mêmes. La scuk verrerie du royaume est à Afarinha-Ia-Grarnit, et elle a été sia* blie par William Stephens. Quoique située à db- neuf lieues de Lisbonne, elle trouve dans la poil· tïon de grandes ree soute tri pour le buï» t le >1 b le et là soude. La terre autour de cette verrerie est tréi- peu productive; oti n’y rencontre presque par-tout que des sables ou des marais* IL Stéphens fy en fait concéder trente acres qui étaient couverts <3* sable- 11 y hit aujourd'hui sept à huit coupes Je luzerne par an , tandis qu’aittreibis il n'y croissait pas une tige d'herlle. Mais ce qu’il y a de plus êtes· nant, feat que cet cjcimple n'ait pas été suivi
Go >gle
4EW YORK PUBLIC LffiKfcRY
. . M3S ■1 les habitant voisin!. M. Stéphctts communiqua au
voyageur un mémoire sur la nantir t d'ilevtï leiabtillti
en Portugal; Les agiou ornes le liront avec intérêt.
Nous avons parlé plus haut de moines qui ne paraissent
jmuîi en publie que montés suc de« mules«
Cette prétention s'étendait autrefois à tout le clergé.
Jean II, roi de Portugal, ayant été informé que U
race des chevaux allait » éteindre dans ion royaume,
Voulut y mettre ordre , en défendant l'usage de»
mules« Le clergé refusa d'obéir, et fit un appel au
peuple. Le roi craignant de le brouiller avec les
prêtres, crut prudent de revoit son édit; et il y inaéra
une clause par laquelle il était permis à tout le
clergé de Portugal de continuer à le servir de mules;
mais avec défense en même te ms à tous les cordqpnien
de son royaume de faire du soulier; à aucun
prêtre, ni moine. Il Jcs réduisit par ce moyen ati
lilcncc·
La mite du nuftrra prochain.
ÌX1GME. ■
Aux champ», à h ville , 1 la cour,
ConidcDCet témûiii des piaiiirade L'amour,
Je aui s difçret tt saga ;
Même »ut ceux du miiiag* ,
je garde le tacer ,
El tiens le cas secret.
On peut dire qtiç J'ai de me» mai tre» F oreille ,
M ûl je'Ti'tbuse point d'une faveur pareille,
Commt uh tebre à-peu-piè» vêtu,
Sans etri compie luiyely.
NEW ÏÛBi. IhJ-EUC LlfiKAR
J'ai de plu un surtout OU ittrpli* d'irdistire l
En dedans je suis plein de matière léger«,
tu rapprochant les corpsje rapproche aÿuvenl
Le· esprit« divisés entr'eux de tcndmapt*
Me deviner , lecteur, c’est bagatelle ,
Puisqu'un me trouve bien i Ulou , «au« chaud elle.
LÔGQ G RIPH^
LJ n t tête de moins fût grande différence.
EnticT , je suit doue de force et de puissance.
A quelque chose près j'égale un fier taureau.
Tête i bas, je produis un potison , un oiseau ,
Et pour tout dirt enfin, insecte et vermliieiu.
* . 1
Explic. detCharade,Énigme etLagogrïphe duNù.3p
■ Le mot de Ja Charade est Bateau ; celui de l’Énigme eat la
Pute ; cçlui du Lcgogriphe est ¿unent „ où t'on trpur* canon
d’uriiHtfù , de jerwgue , le» plus gtai ciriitefet eTimpfmnitt
canon de fit futue , espece de cAdutjure dont on se servait du
tcrnt de Molière t et tn retranchant le C , il reste ¿non*
A » Ü O ïl C L
Lucrèce , traduit par Lagrange, Deux volumes in-8d. ornés
de figures entaille douce gravées, avec le pim grand loin,
d’spiéa ki dessini du çil. Monnet, soin la direction du cil-
TÜliard, Prix, brochés, to ffv»
On en a tiré 40 exemplaires seulement sur papier grand*
raisin vélin. Prix , 36 liv.
A Paris, chez Bleuet perc, libraire, pont Sb -Michel , el*>34*
Il reste encore quelque· exemplaires du même ouvrage eu
deux volumes În-40. , Magnifique édition de Di dot jeûne.
Fi'ii , brochés en carton , ^4'itv. - ■■
NOUVELLES
Go igfe
< «M
NOUVELLES ÉTRANGÈRES,
I , I , ,
ÉTATS-UNIS D’AMÈaïQUB.
1 Dî FlùladtlpKit ♦ tt 1797,
^Îoui tavîotu bien qu'il y avait parmi noui del
trahie* voué* à L'Angleterre, mai* noui ne »oupçonnioni
pi» qu'il pût 1 en glirier juiquei dani Ici cmplciii
civil», et même inique» dan» Le »énat. Le prétident
dti Etati-Uni) fit tran» mettre , k 3 <k Ce mois,
i La chambre du »¿oit , de» papier» relatif» à uni
COtlipiration 1 troi» jour» aprèi.lc COUÙlé chargé de
leur ex nu en fit ion rapport, et dépOia tut le bureau
une lettre »ignée William Bionni, un ut» sînaTiUm,
député du nouvel tut de Tcaenec, iltué le long de
l'Ohio, 1 L'occident de la Peniylvinic, Cette lettre
dévoilait une partie du complot, qui cociri»t*it à faciliter
inx ttüvpei angLaùe» du Cao»d* La conquête
de La Floride, eu Leur livrant un partage >ur le territoire
dti ¿UH-Unil, et en Leur fcurnu^nt de»
vivre», de» muni;ton» er un lecoun de deux rutile
vtdontairei. , .
La turpriie et l'indigna tien qu'a camée» une pareille
découverte, n'ont pu altéré le calme du sénat; ‘
il délibérait mûrement iur le parti à prendre contre
le traître, lor »qu’il reçut de la chambre de» repré jeuuni
un ruent ge dont le porteur a dit !
*· M, le p ré rident , je lui» chargé par h chambre
des reprérefltan» , d'accuier en ton nom, et au nom
du ptupk de» Etat»-U ni», à la barre de votre chambre.
¡Vifthm SÎMid, membre du »élut, et de vouj
informer qu'elle présenter*, quand ri en aéra tern»,
ïri chef» d'accuiatiou énoncés contre lui, et qu'elle „
»t * donner h preuve. Je lui» aut»i chargé
Z
Gth gle é TC
. (,«4)
de requérir qu'il loti expulsé dtK sénat, et qn'Ott
prenne des mesures pour quai se présente pour ré* .
pündrc aux chargea qui lui seront laites. i» :
' Sue quoi , cette demande ayant été tonreitie en
nmiiaii .-par M. ■Sed^cnirci ,-de membre accusé fui d'abord
condamne à fournir deux caulioas de i5,ww
dollars chacune , et Une aütit de 30,000 Jiv. pour 1«
principal ; ensuite il fat expulsé de la chambre à hue
majorité de vingbsix voix contre une.
ALLEMAGNE.
De Stuigsrd, il 18 atrii 1797.
Les divisions qui ont eu lieu entre le duc deWÎTte
m b erg et scs Etats, sur la répartition des contribn.
lions imposées par l'ennemi, ont été prûmpterariu
terminées, comme nous l'avonsdcja annuncé ; mai;il
existe dans ce moment, entre eux , un autre styit de
querelle, qui pourra bien exciter de plus vifsdibm
qu’un impôt passager, puisqu'il tient aux droits J«
sujets, à la prérogative des souverains, et que lt*
germes de révolution, répandus ac tue Hem eut diot
toute lEurope, rendent ceux-ci beaucoup plus att«l·
tifs sur routes les tentatives qui pourraient ébranlé
* leur autorité.
Le duc a donné un rescrit, dan; lequel il annonti
le désir qu’il suit mis des restrictions-a la publics
. tiorj des débats et des résolutions de notre dicte. Les
Etais ont apposé à ce resent vne'déclaration , dis·
laquelle les principes sur la liberté de la presse«
Sur la publicité .des mesures du gouréruenent sort
développés ayee beaucoup de Force. L'auteur de <eHt
pi&ce remarquable est le conseiller de régent
Georgy , philosophe plein d'énergie et de lumières,
que les Éiats ont demandé au due pour leur conseil.
Il y exposç. combien est désirable la conttnuahon
de cet aftiinichissemenr de toute censure, fende
jusqu’ici’sut une pratique Constante, commeut cllt
est liée à 1'hcujeuse forme du gouvernement dtei
Go >gle NEW YORK PUBLIC LIBRARY
n
■ ( 3S5 > ,
dans le tescrit ducal i d’oÙiJ sem b lierait résultée que I'affranctisseaicnt de toute «ntu» n’est, pour le* Etats, qu'une .concenion tcvocable , ci il prouve, d'après Ibistpire , que la publication des débats et des résolutions de 1 assemblec dçs Etats n a jartiuii pu dépendre de La pcrrnismcui du souverain terrîto- rial, - ■ .
De Vienne, te tj avûl.
Depuis le départ de M, le marquis de Gallo, il a été expédié plusieurs couriçr» et estafettes pour Udine ; ce qui fait presumex que les négociations ont, été aussi-tôt reprises , et qu’elles te poursuivent avec, beaucoup d'activité. L’on en attend avec impatience le résultat, ,
Malgré le redoublement des préparatifs do guerre, il y 3 encore de l’argent sur. La place , et Ira ressources intérieures dit L’Etat je multiplient' an lie» de diminuer, Li seule maison de banque de Fries»* a fourni aux Etats de Hongrie un tapirai de six millions, à des conditions fort avantageusesT pour les hais qu’exige l'entretien de l'armée de levée gêné* Taie,* ■
Il vient cl’arriyet ici un Courier dé Paris , expédié par l'ambassadeur de Naples à M. le baron de Thugut, Suivant les avis qu il a apportés , le Direct taire a de la peine a sé décider à rendre la forteresse, etc Mintout. ,
On apprend aussi de Lille que le gouvernement français exige de l’AngleterreJa restitution de toutes les conquêtes qu'elle a faites sur la France et sur jet alliés, et en outre la cession de Gibraltar.
D* AfunicA, fi 14 '
Il est passe avant-hier pat cette ville, rulcouiÎet venant de Paris , qui st rend en toute diligence a Vienne. .
- -Italie. Dî Mitas, Un août. ·
Le» Liahiiatis de la ittre ferme de Ventile »'occupaient de le ut liberté et de feue udioii à la république rijsîpjtjC'i
1 l 4 -
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DrlqirLU irnm
NEW YORK PUBLIC UBHARY
. {35ÛJ ‘ dial k' temí que, fpar Ici «ota» du [gêné rit Buenapirfç, on organisai à Miliu tin ^t>ui'¿rnt±<rnt conihtutionecl. Jkt dcpmrj de chaque ptovitice, ehtrgri de discale? de ü rnd* imêrèts, te tt ouvert ut réuni» à Jkssapn vers La. Fn juillet', ( ceux de Seitre et de Belluno, de Cailcire, dt TrtvitQ ¿ de Couegliano, de Fadoue , de b Poltiiüc.dt Rovigo et d'Adiii . de Vicente ci Bauaqa , de Vérount, de Cologne si Ley'liga. J U* decide le ni. à i'uriaii imité II léunian de tûutci tes pruviiicts, forment iiue population de i,HOO|Uoo attisa, i li république cisalpine tme et indivisible. 11« élurent, pour exprimer le rése'ut des vitu universels, Pierré-Paoi Franctscbi, de Vfcoane , et Fient Siechini , de Susano- lh,ks revêtirent des plus itnplu pouvoirs , et les chargèrent d'insister pour obtenir la reit- niod h plut prompte et la 'pliai sukbntielle à la ïépubliijtit cfalpHlC, auprès du general BuouàpartC , du directoire dî Mil au et de celui dé Paris. Les députés d'Udînc ne pe- rem usiettr iu congrès, parce qii ayant demandé le ton* vent cm eut du général Bernadotie, celui-ci répondit que k gouvernement centrai n'avsjt pas cette faculté , et qu'il xl avait été créé que pôor les réquisitions de l'armée km- çaisc. Le procés-vttbil envoyé par les hábil an s d'Udne· prouve H vérité du fait. Lés députes de .Brescia etdtïe- taiat ont aussi manqué , inaii ce ü'eit point une prtert d'opposition, puisque cea deux villes ont déjà pn venu ta autres, en demandstn la . réunion. Ainsi , tout levan lut do Venise à exprime son voep de former , avec ta Cisalpins, une république une cl indivisible. Qui p-oidrri. contredira cè voeu , spiès tant de d cela fat ions iclcmveUei, que ici peuples tout libree de *· choisir le gonvernetnt“' qui Jeüt plvit,
De Cenes , k ig août. La réunion des ti-devent fiefs ¡n- périaux de I* âcijvia à h république ligurienne , est ¡¡a ï véue tuent aun intïTcssant pour mériter dé ire lappcrlt dans quelque dêuit. Li tyrannie féodale pesait d'auioi plus sur ce nulhetirenx pays, que kl Scriverau étant ckif. nés, les sujets ne pouvaient Lui porter leur· plaintes cnnnt leurs ieigtifurs. Ces petint despotes ne coati tritviut d'Iu' ttes lois qut leurs volqstcii ci Icnn rtpricesl et n^proe- 'taienr d1 a litre s obstacles que ceux· que Leur opposaient quelquefois k désespoir et le nlrlMuk Dès qbe les Ftss- uit eurent cenqnis h Lcàbordie , le cri de k liierk H tu entendre sur ks sommet« et dans ht vvlléct dea Aptr
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ÛpçutoI Iran-
NEW YQRK’PUBIK LiRRARY
( 357 )
liiia, «1 fis malheur ru* habita ris dei fit fs cotiç-njenr l'e».
piratict de briser kürs fei-jj. En vain les wttllije* du
comte*, de* marquis , des princes qui les opprimaient ,
»‘effoicrrent d'étouffer les cris do liberté; en vai? ils employèrent
i'intiigue , la réduction , le mensonge et la violence
pour ftlertrt le» tels dans l'ejclavage : tou* lents
efforts furent ¡outil*!, cl Icet fief* s.e déclarèrent libres- U ce
reliait plus aux ci-devant gti^ueurs , pour conserves »U
■uo-ids ont parue de leur *utamé, que d'empêcher la réq*·
niort des fiefi i la république !igutienne ; mais leur» effort»
oui été egalement in utile!· ,
Tome* le· commuHaute» des fiefs ont émis en mêmetenu
leur veu unantpte pour la réunion, et élu des députes
- pour venir {a demander i la b ai un génoise-
Ces député» au nombre de 48, escorté» par beaucoup de
leurs rompiliicnes , firent leur entrée en çorpsdai»! la ville
de Gènes, Beaucoup de citoyen* et le* députés des autorité)
constituées allèrent d l*nr rencontre- 11« furent ctjedu,)·! au
palais national, an rai lieu des applaudi*· em en» d'iine fyul*
immense de spectateurs- Veodries, commissaire français dan»
les hefi, présenta air gouvernement provisoire les député»
qui déclarèrent, au nom de kur* concitoyens, vouloir forme
' 1 " ' -■--<■
leur déclaration , ci proposa d’appeller à ¡’avenir le* ri-devaot
fiefs rtnift/j figurée·»; ce qui fut décrété au milieu des plu»
vifs applandissenieni.
Pluficurs dépulés exprimèrent krecunnaisiancç 4e leur»
concitoyens, et tou» r*çnreut fa cocarde tricolore et l'acctw
Jade frartmeile.
Il y a tp pendant trois joins ¡Uumintiion générale, pour
célébrer celte heureuse réunion des fiefi i leur ancienne P?‘
tne , dont il» avaient été séparés depuis plusieurs iietle*. Dix
années de guerre n’auTâieut pas suffi peui-èiji pnnr engager
le» nouveaux Républicain* 1 accepter le* lois deTaucifft goii-
VMOîmtnt,
Ce* deux paroles, liéesk et , paroles si cberes art
peuple , e* si terrible! aux tyrans, le* ont décidé» à venir
volontaire meut trotcroiier avec tjsatie ré publique régénérée.
De Rom* , It 8 aeâf. On
d'une révolution prochaine, Le peuple I attendait avec indifférence,
Le gouvernement, inquiet, garuiiaait le chfaau le
wniiioii! tt de virtet.
Jlûil- Go >gie
a >
PS58 }
Le j.*T. août a(* matin on vie renforçai les quartiers, deibîçr
1er patrouille», et on apprit l'arieiofion d'An^elocn,
de 3 de u x fi u U chnrd e t d’A s ea te I li, T p u te la viIle é tut sou* it»
limer. Le soir , toute* les troupe* campèrent'*Ur les .plKC)
avec leur· c^notts : cçi'dis positions militaires ont continué
jusqu'à prirent. Le* dernières arrestation* qui ont eu lira soit
telles dit marquis Vivildietds Caniiitooe Transie veriti. Ceqsi
■ causé btantiJiip de turprise , c'eji qu'Angelitcci et fionduTii
exhibèrent de* paietltr; française», et qu’ari q'en tint aucun,
compte : oit sut, nli contraire , qüi le ministre CacaüEl ¿tait
testé jusqu’A deux, heures iprè* midi, et on crut, qu'il ivik
permis qu'ou 1er ariélàt; quelques ptisonne* cependant prétendent
qu'il n'en i pas été prévenu , parce que le pipe
düuna lui · iHtlue le* Ordren pour ' ('arrestation qntlqUII
heures apiél la roufcten0 du ministre avec le (ccrétlilt
d’Etat. Dm s ce cas , on aurait eu peu d'egard pour le slraçtçrt
de reprr setiII»t. Quoi qu’il en soit, |e* prisonniei*
«ut été aussi-iii transféré* i Civiu-Vecchia,
Ou ne conçoit par comment, duni une conjuration qiTwi
dit si étendue, on n'a trouvé ni papier*, ni amov*, ut Cl·
cuirs, et qu'il n'y ail que six personbe* d'trntiu et 4
utit nombre de fij^jiifs, Il est probable que c’est un't tmnt
de quelque ministre de S. S. , qui veut se dêbarraiser Je’
mettre en liberté te* patriote* détenu*, etc·
Dt Teri», lf 1-6 aoéJ. Hier on a publié un njan Teste. par
lequel le roi accorda une imnkis generale J ceux qui cm
été entraînés dan* la révolte ; mai» le* exception* de cette
amnistie sont si multipliées i qu'dit se réduit presque à rien,
c’ejt à une note n|bcitlle que le miniiifé dç la République
Trinçaiie a remisa au chevalier Prit) ce a, ministre de* aHairth
étrangère*., et à la crainte que la cour a d'une réaction ter·
riblt, que l’on doit Celle mesure de clémence.
Il i'ut élevé de nouveau* trouble* i Racconïgi et à Swiune
graude fermentation : il* demandent l'abolition d=*
péages, la faculté de se nommer des juges, et que les pr*·
te*tan* jouiistitt de; mêmes droits que les catholiques.
Maigre le* grandes réIurine» que le gouverderucut a etc
oblige de faire, le tû écoute ntt ment existe Loujours! la nflîlcsse
fsi généralement détester ; le déficit dan* le* htuncd
e*t ¿norme; les billets dont ou n i pu retirer qu’utie petit;
Google
(55g j
dentites de première néceisitc- Les fusillades qu’on â merci«·
'»vj faut de victitnei innocent« qui ont clé compromises dan»
1« émeutes populaire s- , ont fait une profonde impression,
et produiront lë( ou tard une réaciion terrible , etc, 1
t ■ ■ ,
Fcnfte, le 18 acsï. Le rit. Ejailaglja, ministre du gofl-
■yeTDetaecit provisoire vénitien , a fait au Biretioire cisalpin
la demande officielle de h réusicuï. Li tépouse qu'il en
a reçue par le canal du cil. Test!, ministre des affaire* ¿irait*
Serfs , est tréi-satisfainute , et ne permet guère de douter
u succès. . ■
Voici l'extrait ¿les regiilres du Diteetbire exécutif-
Jw tnitsisfre des affiairei'étrmgerfs.
n, Le Di ree toi j t exécutif de la République Cisalpine a
reçu avec saiisfactìou lei tris* nombre us es signatures de la
municipalité de Veriise. Vertu notifie ree au minisi 11 pièni'
pote oliai re de certe ’ municipalité , que le Directoire ap-
E(audit aux voeux de* peuples libi« d'Italie, qui, pour le
icD « raggrandisse ment coTpmnn , Ont demande la réunion
en tint seule famille républicaine , .et qu’il s’occuptia.sé*
rietiumeot de l’important objet des pétillons susdites pùur
écarter de son côté tous le; ohstadtl qui pourrïtem s'opposer
1 L’accom plissement dei (leurs communs n.
. De Cerfeu, ie io ¡uiHti. Entrait tf'sitr lettrt ieritf par un
officier français. Von* Savez déjà noire ■ arrivée dans celte
wlc t la réputation de l’arrnét française' avait-1 dtl» disposé <
les habita os f ikhjî accueillir favorablement. Nom ne savemj
si nbuj sommes cUru un pays national eu allié. Ses hàhi-
- tan* de cq an detti irn.Unim.tiii leur réunion à la Fiance. Les
meeurs dn peuple de ce pays-sont telles qu'elles deivétit
l’être din* un ciaf d'e s clivage. La faiblesse et le. nicpris
Îout presque conduit les hommes A t'avilisse ment. Les
tâbitaua marchent ENsjcraT*1 bien armés. , et soin ircs-fidolix
de leurs femmes. Avant notre arrivée1, il· étaient dans une
grande inquiétude, A Cause de h gaiatiittie qu’on a s<JU-
■ vent reprochée aizx Francali ; dn avait aussi cher ciré a leur
faire croire que noos détruirions leur culle , mais uiie ptu-
. cl amali cm en français , en grec et en italien , les a fasstiriéi.
J_.îj acclama irons de lit toit1 Succedei dut au silerice de tâ tirr-
1 ’ ■' ’ ‘ ' j4
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!*♦ Ifmìwii.p· WH pure* .éteadoei finsi lu Çrr^ pruderne** Hors de la ville« cm trwre nremcimie* bomme* Î|ni tachent lire et écrire» Le* papm nu prêtres ioni prttqo* e* feule tvee hiqtret* no* interrite* puissent correspondra; leur inSveoce *ur Je peuple est immeste i heureuienuatüi fontpournoui» . - .
Le juptriiitioa est égalé à l'ignorant* Ditu disparaît é ciié de Sain t-Spiridion , eric1ii*sé dans l'argent et fcliùê per qtutre-vfagt hnpes du mime «étal.
On i fait transparut ici une Imprimerie»
Pe Livsvrne » It to août» Le* Fnspi* ont atrii oeetrpé C*- plulorne et Zant*. Quelque tetti* avant que le* Fraoçai* urr visient dirti «eue retonde **k , eey av^il irboté le drape» roste* nuta il fut bientôt abattu, et-les Grec· aembLeotn- prendre leur ^nckp. «Dtboufiame pour 1» liberté»
' On mande de Rome, qu'Angefncci, arrête -cottineas 4e* ch*f* de* insuretni, a été dclrrtt par le peuple tandb qu’on le conduìfril ■ Civm-Vcçchi*-
Quelquet lettre* portent que le neveu de S. S. a été uh^im et bteisé 11· euiift»
Le trint-pere ■ oïdoûné qu'on fuie nn octuaïre l li nini* vierge, de ce qu'elles délivré encore une fois i’Eütda danger d'une révolu non.
En Triduo , le* irrevtariou* itbimiré» et le* rethercher ¡nqmtitoriihi cotitin uent ; nous rogretteren* bientôt h ré* giibr de Léopold- Nous lotomes reduii* 1 delirer la cû*- «auation de la guerre, comme devint metiti un tcw *u icrrodune mi ut* té nel ci liFrauchir la Tencan*, Il parut ce^eudiDi que 1* grand-dnc eiptte cnn server sa scuse- TiLtieté , quand meme il y aurait une nouvelle rupture entri ■ou irete rt 11 République irmtyauç.
I
Mtfa* , lf 17 tf Ci. On ¿livre que ht Frustai* veulent for· va département de fiale de Corfou et des autre* ùies rt»- lie une* qui favvirioeut t ce projet cet iblqoiuant, mai* il ■ b**oin délie mûri» Assurément quatre ou ciuqiilej rituétiJ rentrée de* échrile* du Levant, aerueat ima poweriìot bien précicui* entre Its main* d'une nation qui hit déjà, 4ant cette partie de b bkdiî*rt»uee , un commerce *i iv” Sortant i mai* comme elle porterait ombrage aux Anglais, ija ii jaloux d* iu succès , n ili cour de Vienne dont «U« rendrait très-précrire U dctmnatiqn dan* I· mm Adriatique , aux Turc* nènie à qui us pareil voi^itge dtencj»
' CrÛ- iSlC
Ür*?ral Iran-
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bui» dont* Je* inquiétude* , cefte tjciteiiiei *e feniucll«
** une »miïce urtarti* **ble de querelle* ?
An reità, le fort de ce* iile* , linû queeelui de Ve ni ce
cUe-mètne , «il encore inceiiain i on **it bien que cette ville
■ formé le vécu d *tT· tétanie d I* République Cinipi ne ;
mai* Je* dette* dont «lie «*t chargée , poumwit'biep' détourner
de citte iacqtporaiiou.
fie Jfaplule Itaoìl* Il cat impoBiible que l’é li *<tueé
Je* cLqiet pulita dure? encore Jon^-temi : joui le monde te
pinot de t’oppreuicn où Je |ou*rein estent Lent lottu» le*
claÛM'de* citoyen*. ' ■ ■
La reine et le miniane Acton fout tou» leur* effort* pour
prévenir une révolution t le roi Ante 1« Latrartmir, ma:* un*
•uccè» j il n’e»t plu* applaudi per eux comme euiTefoi* t i
prêtent, eu public , il t>obiicDi qu'un wn *il«nre-
On *m wt»i trèrWcoùte» j*p Sicile i et cumsir ce ,p«?plc
y apio* d’énergie , rien ne «tait moin* «tanniniqn* d y voir
¿amncncer ta révolution. ,
RÉPUBLIQUE BATAVK
fie M ffajr, (r 3 lepl&nbrt 1797.
? a
La premiere A»i emblée nationale baiare ■ terminé ods
)e**iòn de tB rajsii,, jeudi 3i août, et *oa dernier pgé*îdent,
le cil- P. L. Vau Kuteele, eu ■ fait la clôture par
tut dite curi convenable, dan* lequel il a , entra otre* , regre
né avec milice, u que cette An emblée viti» fin de ici lr**
» vaux, et non le terme de »et «lUx. *i
Jn effet, ta cotutitution qui faistU i'objpt principal de ut
couvocation , et ù laquelle d'abord Une commision de St
députe* f ensuite fAisemblée ellt-incme a travaillé Itec telo
U ardeur pendant tout le terni de m eestion , ^iié rejtué
par Une pluralité de lrô5g61 voix cantre *nr la lutali
lé de ceux qui »«lient droit de «ufcagç , dati* toute
réreutluc de la République t comme lyant fait la ¿éeliriiioi*
pre*utile pour Fexercer. ■
Le cit, Pajieuri d’abord lié nommé ptùiident par-ùWtrH»
de la lecoudr Liierrrbler , }u*quTau ■> itpiembre au loir , et
confirmé en*uiu par une plunhré d»6û voix cçmtft 31, pair
U qojnuine inivul·«·. , . . .
ici trottblé» de 1* Fri** «te *4^ pu ì Je^r fin t an traint
que le» circonsiince* acuti!** ne pJq» d'*C|i-
VÙC
Orlqirdu rrtim
NEXÏ YORK PUBLIC I 1BRARY
( »·>
1 $ r a gn ju Di Ca4iJt, ¡e 18 août.
.11 T i ecviron un ru ois que ‘ Pamir al Nelson st dénclu
de ¡’escadre de Jetvli avec quarre vaisseau, trois fripier rt
d'autrea petto bîtiraans de guerre , pour attaquer Sainte-
Crois de Tenetif, y enlever le'vaisseau de la coDip^sz
dea. Philippin» qui s'y trouvait, et exiger une eoaipbulidn.
Le SB juillet, il *« présenta devant l'isle , et le i3 il it'
Lirqua 15oo homme· , qui tour otH été tués , hlestés et Fi-.Ja
prisonniers; les chaloupes, cru ou et uu entier de dit canons
, couléa bas par les batteries de la place« N chut ■
perdu un bras , et il y a eu beaucoup d’ofh tiers de'tpé;. Li
'division revenue s'est rétinie avant-hier i fcscadre dejertu,
rt hier elle a fait route pour Gibraltar,
Nous »avons «te détails par une goélette améneaioe mrés
-i Sai^t-Lucer* le 16 courant , et expédiée par )e capitaine généra]
pour porter la nouvelle oflieielle. L'officier aiiuimr
la gwJetteen qualité de pasiager, *, 4e luïu , prit la put»
pour Madrid-
RÉPUBLIQUE FRANÇAIS!
CORPS LÉGISLATIF.
' ■
Séanctr dts dtux Conseil!, du 1S au s5 Jrucït^K
Des citoyens se plaignent au conseil-des Cinqcents
dei nues qui ont lieu journellement au iitjri
des collets noirs , et dont il est déjà résulte de*
weurcre.â. Ils l'invitent à prendre les mesures quel1
tranquillité réclame*
: ! Les avis sent partagés sur cette pétition.
Les uns opinent pour le renvoi pur çt simple >1
Directoire ; et les autres , pour qu’il sbit icc1^’
paginé d'un message, portant invitation de faire
des mesures prise* Ou à prendre pour faire CG*1
ces provocations-
Je serait dupremier avis, dit Èmmcry, il e’éuit111
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( 563 )
des quterelle* particulières; mat) quanti Ici attaques
SOnX générâtes, il convient de faire un ménagé.
Le renvoi pur « simple est arrêté.
Pastoret a fait adopter ion projet itir le mode
provisoire d'examen des officiers de santé. IJ porte
en substance que des examens seront ouverts dam
Icj principales écoles de santé de b République,
où Seront tenus de se présenter céuis qui se destinent
à h profession de soigner les mlideh et
que le* officiers actuels qui n'ont pas été reçus dans
les anciennes écoles ou univetsiiés , seront tenus de
st fjirc examiner , pour pouvoir exercer leur art ou
profession.
. Le conseil s’est ensuite formé en comité général
et secret sut la 'demande de b commission des de*
penses. y.
Bailly , orjane de b commissinJ^d’instTuction
publique ■ donné un court anperfti de Pctat où
elle se trouve en France, et du besoin de ne se
priver d'aucune deis ressources que I nn peut encore
avoir pour la ranimer. Il propose en conséquence
la suspension de Ja vente de tous kl édifices qui
étaient ccruacrét à cet objet.
, Ce projet de rêsolmion est adopté.
Sur la proposition de Boiny-d Anghs , un secrétaire
rtnd compte de ce qui l'eit passé au comité
général secret d'hier. Il paraît que la compagnie
Godard , chargée de J'approSisiouncmejit de l'armée
de Sambre et Meuse, a reçu en nantissement d^s
inscriptions botavei t qu'elle n'a point fait le* fournitures
auxquelles elle s'est inumirc , et refuse de
rendre ces reicriptions en.lui payant les loraoes
qui ont été L’objet du nantissement,
La discussion * ce sujet se termine par uit message
an Directoire à l'effet de connaître h situation
de la République à l'égard de celte compagnie.
* La séance t’est terminée par l’adoption d’un projet
sur h liquidation de b dette de fa ci-devant Beîgique.
‘
Le Directoire ayant pris dans b nuit dq t? au
18 des rnciurci énergiques pour sauver h patrie des
/
GOkigle
' l «4 )
furent* de eenx qui eu avaient résolu la p^fo tt le recueri¿meut de 1» »n|titqtion q«é h France »’est donnée,'H a fait avertit le* membres de* deux conseils que les circonstances ne permettaient pat qu'il* te ri un ¡»sent dans le lieu prdi naiw de leur» .séances, et que les Balle» de l'Odéon et 4e l'Ecole de Médecine étaient préparée* pour les rccvcîf. U* s'y sont en conséquence rendu» ; leur premier *oin a été de voter de* rcmct'cîraeas aù Directoire pour sa conduite énergique , et de se déclarer en Sermanence. Jlssc sont ensuite occupé? de* moyen* c concoiuir avec lui au salut de la patrie.
Le conseil des Cinq-cents après avoir renouvelé son bureau , a nommé différentes commissions podr lui présenter les mesures que les circonstance* «û- gtaient.
Celle de »¿dut public n’a pas tardé de lui présenter un projet de résol mi on qui déclare illégitimes et nulics Jet opérations des assemblées 'primai res , communale» et électorales de 4» départe- mens ; ordonne que le* fonctionnaires nommé* pér elle* cçsjEronJ dè» à-présent leu?· fonction* T ÎQUS kl peines portées par le code pénal.
[ Payti à la suite du séancts, pagi Î74. j
On f*it, le j9, lecture d'un message du Directoire exécutif qui' invite Le conseil à prendre de» mesure* prompte* et sévères contre le* conspirateurs .royaux, qui renouent leurs trames ténébreuses, et don^ la lente impunité encourage l'audace-
AüdouÈft observé que les mes nies sont prise»', puisque le conseil de* Ancien* vient d'approuver la résolution qui les contient. . *
Le conseil ordonne l'impression du message et le renvoi à une commission composée de Sieyes, Jea&- Debry , Boulay f de la Meurthc ].
BaiHcul reprend h parok : C est dans les bled* des émigrés que nous trouve rom le milliard qqe nom avoqs promu, a titre de récompense, aux défense ut» de la patrie. Il eit tem* de leur en assurer la jouissance i et pour ma part, je vous déchic que je ne serai *3ii*ftiit que lorsque ce b raye cnil i taire qu
Go gle
( ( 365 J
je tcq£entrai hier autour de celte enceinte, mar- . c lis ni 5 ut deux jambes de bois , sera propriétaire de la portion qui lui tst acquise. Vous savez que les députés royauil rempli sa ¿Kent leur tnamht, en rayant les émigrés, en leur rendant leurs biens, en protégeant les Bourbons^ Ici prêtre» réfractaires cr ¡eut appuis. Nous qui voulons la République, sachons être justes envers Its défenseurs qui oot verjé leur latig pour la consolider; je demande qu’une cantmissiori soit chargée de vous présenter dan· le plus court délai , un projet de résolution pour examiner les moyens d assurer aux défenseurs de la patrie t le milliard qui leur a été promis, et pour examiner en mtmrleiti) la tésolution qu'Emtcety te prendre relativement aux bleu de· païens d'émigrés. Adopté.
La commiisíoti est composée de Jourdan ex-général , Bergoin et Martin. ‘
Je demande en cote La formation d'une autre corn- oeiirion, pour examiner les projets de résolution relatif» animo nu me ns à élever à L· gloire désarmées. Il est iuatantde s’occuper de ces mouumens qui doivent attester à la postérité la plus reculée , le» triomphe» éclatant de nos hérn«. Adopté.
La commis si es H est composée dé Tallien , Guil- 3eni trdet et Pons [ de Verdun J.
Jacomin, membre de la comtaisiion des inspecteurs , demapde au conseil quel usage elfe doit faire du plusieurs Itittci adressées au± individus dont ht déportation a été ordonnée.
Le Conseil en crdcnnb le renvoi au Directoire exécutif. .
Bjilltul : H est une loi lut laquelle j'appelle l'attention du conseil ; elle permet l'exportation du tu aïs et des légumes sec» qui sont la principale n ou triture des lu.bit3.rti· de plusieurs departement tnéri- idinnaux , qUt réclament contre cette mesure tnipo- Jitiquç. Je demande qu'une commission toit chargée d'examiner s'il ne convient pu de rapporter la loi rjui permet l’exportation du maïs et dts lé jumes tees. Adoptée ■ .
Drjnil from
NEW ït] EK PUBLIC LIBHAKÏ
Got gle
{ 366 )
La tpnimij&iûü est composée de Malès , Kichiiw- riaux ai né et Dupire.
Boulay [ delà Nleurthc ] observe que. l'objet tpi doit pïincipaknreut mérùer la sollicitude du conseil , c'est li sittu ci on des finances 5 il demande qu'im 1 s’en occupe inceuamnieHtf
Guilkniakdet appuie cette proposition. lira ppilk les projets aé.'astreux que des conspirateurs qui ¿'étaient glisses dans la commission des fmsnceî, avaient prcjeniés pour arrêter le gouvernement dins ta marche, pour l'empêcher de sc mettre en ¿ut de continuer h guerre , tilts c nue mis ne voûtaient pas accepter la paix, et pour désorganiser le système des finances. IL demande qq’i) toit nommé uns nouvelle co m miss ion.
Prieur [ de h Côte-d'Or 1 ne conçoit pas pourquoi on a séparé la commission des dépenses dt celle des finances; iJ demande que désoritiiîs Ai detincommissions soient réunies à une seule. Adopté,
La commission est composée de Bertrand [ du Bas-Rhin j. Jourdan, Lamarque , Monnût, fïbri (de l'Aude ], Dubois 1 des Vosges ], Joseph Martin, Vi tiers et Prieur [ delà Côte-dÜrj.
, Bmjhy [ de' la Meurthc j demande qu'il soit fui un message au Directoire pour l'inviter à prend rt des mesures pour que it conseil puisse retourner demain dans .le lieu ordinaire de ses séances. Ajout- nemeut. „
Pomme fait part au conseil de J'injustice et A da tyrannie exercées par Hamel sur quelquei-imi des braves grenadiers de la représentation natiu- □ al ç.
Quirûr : Il faut que b France entière sache qne b rnmrnrssion des inspecteurs, que la. journée d'hiti a vu dispai aîire , s'était attribuée le pouvoir de rca· vûyer les grenadiers dont elle redoutait le plus k patriotisme , et de les flétrir par de* caitoutbfs jaunes. Non ,. hra ves et généreux soldats, voir»Bi serta pas déshonorés par un renvoi ignoifiipeu1-Ji demande que la commission actuelle vous fisse un Tüpport sur les actes tyranniques et'injustes que I»
Goostc
O-iBi-dl Iran
NEW YORK PI.Î3UC LIERAIT
( 3&ï ) ’
précédente cosumiîiion et Ramcl se Sont pemaî» envers de* grenadier* pré* la leprcscuiatibn uatifl*- uale* Adopté, **
Gbatd t II existe une loi de mtpition, une lai ilia ce , une loi de sang, contre le* défenseur* de b patrie ; elle le* cxpultc de Pari*- Je demande Ie> rapport de cette loi- .
Jourdan observe que l’article VI de la résolution Eonticut la mesure dont Chaaal a pat lé i il propose ■de n* rapporter que cet article·
Quirdt rappelle ici effort* que lui et HJ collègue* cet fûts pour s'opposer à cette disposition. Mais, dit il , ne le j>ppell<-t-on pas que , depuis le iCr.. prairial, nom prêchions dans le désert ? non* étions conspués, chasses de la tribune t et Von n’y en-, tendait, en silence , que la voie des conspirateurs. La résolution n’e^t point encore convertie en loi -, je demande qu’il sou fait un message aux Aptiens». pour U* inviter à s’occuper, dès demain .durejet de cette résolution.
Couppé appuie le rapport de l'article Vit proposition est d’abord adoptée ; unis sur de non-, vcllr# observations de Guillemardct et de Chaeal r le conseil passe à l’ordre du jour, attendu que Le* routeti dus Anciens doit s’occuper incessamment de tel objet.
Villes» : Vous n’avet peint oublié que le* contpi- rtteQES que Loüli XVI ll avail envuyés parmi nous,\ , ^^-négligeaient aucun des moyen* qui pouvaient* favorise* [cura projets atroces- Vou* devez vous rap-, peller de cette multitude innombrable de proposition* inconstitutionnelles , qui ont été rchvoyées à ; des commissions) vous devez, surtout, avoir porté - VUS regard* S1U un projet inlâtne » par lequel Pavie » ■ rtief*· de bri^indr , vous proposait de faits rentrer, eh Fiance tous Je» émigrés qui juiuheraient, par KD ter* iheat de Cliei de chouans , qu'ils avaient servi dan* l'aimée des rebelles; et sur un autre projet», par lequel Cardoancl vous proposait aussi d'ouvrir ta porte îui émigré*, en proposam de faire rentrer r ua cidcvaui maïquit, en le qualifs^i*; d'aruijc* Je,
Gth gte
( âft ) rf«minde qu‘il sait ctéé une câmimïtsloil, pour eu* Dîner isniii cet proposition« raconstitutioDtidlet, et eu prétenter H hideux tableau à l* Trauct ent tîeto. '~
' Poulain«&midpï£ rappelle uâe proposition pat h, quelle on voulait faire rentrer rtx-mini*tre Ilüpor- tsil, et au moyen de laquelle on pouvait faire rentrer Coudé et Louis X.V11L 11 s'igit de déclarer dcd> ¿migres, eeiui que cet messieurs appellaient we- tumaces ; t’eat-i dire , qudou» Jçj coorpirateutt qtf ont émigré après dtt mandata d'amener , lie itraisui pai érrtigrés t vuyet commeuf tçU· ce« projet! it lient letcJpi résolution* concetnantlei fugitifs du Rhin et de Toulon , et avec les autre* mesure« <^ue l'on pu- naît pour livret h République aux ëtniÿrésv
Le conseil charge une commission de lui fai« uq rapport rue toutes cet propositions intooBtua- tionncIlcL 1
line attiré commission , composée de Voti>t4r Savary et fieataholle, est chargée de faire tn rip* port sur Ici patriotes qui la fretiftn avait obligé ét prendre la faite. «
Le conseil des Anden* après avoir renouvelW ion bureau, s'est occupé de l'examen des rétoluironf contenant de* mesurer de salut public, dont lé· dû* positions réunies ne forment plus qü\iae settlt,
Boliset s Le saint de la patrie ne ¿’ajourne p*·- J* demande, pour calmer les citOyèns , erûpécbsf 1« «in g de couler, et pour rassurer les militaires,qut la comrtimioa chargée d’examiner la ré solution «nF tenant des rotiurai de salut public, fasse 1 fîcn^ ton rapport.
- Créuté Luouehr t Le rapport a été fait ié ma“ avant 11 siispetuton de la séance f la discussion peGl dont s'ouvrir sur la résolution , et je demande parole.
Creuté^Lalouche continue : Le salut de h pm* ne peut pus en effet s’ajourner. -
La République s'est trouvée dans le plu« gran^ péril; an tue me ne encore, ctil rt'y avait phi ni Répu* bliçuo, nip*!ti*t elles albient. tomber sont*Ht coups
Go i^le
Or*?nal *-Dm
NEW YORK PUBLIC UBRARV
de Jeun plu», crueb ennemis : la République eit aujourd’hui hors de ieiiii atieinteS, mais il iauk savoir piûfnec de U victoire J il faut eu «muret le» fruit» par des mesures extraordinaires. Le conseil doit a do p te r ce lies.que le conte il des Cinq- cents propose. Lci ennemis de la République ne ptuvenr invoquer des formes qu’ik auraient mépîiiéts s’ils eusaértit triomphé i d'ailleurs , il s’agit de prendre des me- , Sures extrac idinairM ; il t’agit donc de pendre d·» relies, communes. .
.Ôn dcinande de tontes parts à ¿lier aus voïn» - lecDuhcux réclame la parole.
Il dit : Pcisonne plu* que mai n'est convaincu dç Ja nécewfÀ de prendre des mesurés exîcaordiüairesj personne n'est plus frappé des dangers de la COÜJpi- HtiOn qui vieQt d'avorter; peuonïie nt (Vst plüs «ut- 'dacinenr réuni à vous pour concourir au salut de la patrie : je veux seulcrnétit vous présenter quelques observation» sur la résolution qui vous est proposée.
J’approuve laplus gtaude partie des mesures qu elle „ présente t mais je voudrais« copimç L comm.ssicTi , 3u'on discutât sépaiémtnt chacune de» élection# ont la résolution primante la, nullité i je craitls dailieurs.que le gouvernement n ait pas dispajé, s tir tous les peints de la République , une iorce suffisante;.et cependant , si toutci ks précautions n’odt pas été prises, 11 sûreté des patriotes pourrait étrn tomp remise.
Je voudrais aussi que le conseil de» Anciens discutât indtviduellejneot, çpiïimc a fait celui des Cimj- (enta. chacun des membre* déni la déportation eic proposée, La plupart d’entre eux sont Coupablessan» doute t mais peut-être eu est-H quelques uni ttt faveur desquels la justice réclame uiié exception i c'eit ainsi que dans l’autre conseil plusieurs ont été rayé» <ie la liste où l’erreur les avait fait d’abord inscrire.
¿rival ; J'crbsetve que le* objections du préopi- liant ne portent que lui deus dispositions de |» loi 4 et qu’il adopte coules las autres : les tnomerrs sont piécictctï ; la perte d’un seul est une calamité. Si la Corps législatif ne prend aujourd'hui des mesures t Hmi XXX. ■ ' A a
Goqgte
□rigtruj rrnm NEW YORK PUBLIC UBRAR
( St® j
demain peut-être des flots de ung inonderaient ù
FiB^tCk .
Ysabcau : S'il n'y avait que des daugen perron»
ncti à courir . Ici représentait· du peuple sauraient
les braver ; ruais c'eü la patrie quLie trouve en dn-
.ger, c’est i la patrie que le moin^te retard pointu
Être funeÿtc^îl faut donc se hâter.
Il est impossible au conseil des Anciens qui ai
pas d'initiative, de ne pas prononcer en mas te. Si
quelques erre un avaient été commises t la justice da
conseil dès Cinq-centi s'emprelierait de lo à·
¿■areu
Kegn-ier veut parler. ,
Il se fuit un léger mouvement qui marque L'inops-
.ttence de terni iner la discussion,
Resnler t Vous sîvci que Je suri pXttîote ethoiné
te homme. [ Oui, oui, s'écrient un grand namhrt
df membres ]
. Je tic tjTarrête que sur farticle qui prononce «
masse |ur le son de nos collègue*.
On fie peut.douter de h conjuration, ni de lt
céoctiiré de prendre, de prompte» mtiurei : ti dont
ftorter sur toute autre considéra non i mais, gticii
a Providence , îe gouvernèment Mt »njourdbm
maître de aei mesures^ là force peut tout contenir,
conseil dci Ciaq-ccQtl, on a délibère
chaque individu i pourquoi le conseil de» ^ndiü
ne délibérerait-il pal de la mime maniéré ?
Au, conseil des Cinq-cqrita, la délibération tt fi'u
retirer de la liste plusieurs de ceux qui s'y trouvé
inscrit! t. il pourrait se faire qu'au consul de b Anciens
j sur quarante-quatre qu'on propose dr déporter,
ns ou deux parusse al innocent à quelque· imenv
bres ; te sirrüît gêner la consrieûcc de ¡et membrei·
que de1rs obliger de prononcer en masse.
E'ji jja : Je poserai d'aboid en principe , comtnt
le piéypinnnt , que le salut public e« la pretnirrt
des iois, et ce sera sur ce principe que je baserai
rues observations. .. ' -
dii
ûr'îhv. H. -
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
. (»H»
Li méH de te ut ht Mépablicxiâi était résolue i au. igntl donné par h royauté, h. bétel féroce· d’uq· ertaine fotti devaient déchirer leur* victime» ; retai ïi imît de libelle devaient périr. L’heure htafo *1* tat tonner ; lei anaitius étaient prêt» , ili étaient ODDDit on tonnais »ait jusqu'à leurs iKiiforruci; mai» ï gouvernement le» attendait à leur premier mou* ement : il a réprimé huit fortuit, il a iiuté U pa-1 fie; c'est au Cbrpi légïihüf à faire ruàforemut iòta ïvbir, ■
Souffrir ci-voa» qu'on Vous accu re anali de tratri- 3H F que Jt i3 vendémiaire forte ici de lei;on ; la b*ré avait triomphé, et la liberté a failli périr pat * victoire nié rue. Le royaliimc a toujourt h Kêrùc rarefott si a agit de t’arrêter aujourd'hui; il l'agit de révenir par «u mal léger dei calami tèi irréparables.1
O von» , qui voulea ptrdoifoer après le damier, écrit l’Orateur ! vtmi qui demandée dei pieOvet Inaiti, concevétjvoui que it l'on eût exigé de Ci- érou de tei preuves lortqu'il déjouait la conspira· loa de Catilina, Bitroe était perdue am» retour ?
Le peuple se lane de trahuota» ; Kraignonafoi d*t· ûei» etfaitt. ■
Le conseil approuve h réatsintfori
Le Directoire invite, la «O , le canteri dei Ciûq- enti à procéder an compie (rement dn Directoire létnttf, il envoi« ctt mèrde te ms de nouvel h» prête»» ftr h tohapiralton > et dont h lecture dure trait leniva.
Jean Dtbry hit »ostarle adopter l'idedHi au peuple ratinati et 1VX a r ru ¿ci.
Kilt uni envoyée afte Ik réwhtioo folatrve aux
inspirateur». '
L< 't „ le constai! a arrêté la lùrê décuple tut tacite celui de» Ancien» è fio iti ra un successeur à rthdeniy. Elle «< composée d» eit. Merlin, "istre de h justice ; Garat, ^rançon [ de Neufchi- I· Ì r Messena , AugtfrêaU , Ltorhcr , Gohrêr , ‘irlo Delacroix, Brnouf et MorredT
Le coufoil de» Aacienj a tfoormé Mttboi pour tort *^d«ni. . ,
■ ‘ A» s
Goi glc
7?7*? . ..
Medin a obtenu U majorité de* spfiiages peur h . place de directeur,successeur de Barthélémy.
Z Gay-Vetuond, dani.,la sisnce du «a , a palti ta revue les lois rendues s^r les propositions des conspirait urs. Il prou.ve qiCelks tendaient toutes au tmt qu’ih se proposaient ,1e rétablissent eut de la tnoaar· cliie. Il en demande la'révision, Uûc commission cit 1 do mutée, pour remplir son objet.
, Le ccmiçii prend ensuite une résolution qui <r;- donne au membre du nouveau tiers de prêter le ftr- meut de h^int à la royauté et,à l’marchte, .
S'ils«« le Jour pa» * ils feront censés avoir dopât
. leur démission.. . . -
On prnçqfiq à-la formation d'une; liste dictpis ppur r^nryUcemenl de Carnor, Les vote* partial Sur le* iflémEi· candidats, ainsi que sur VtrniniC, CX'^mtiassadçur,. et Gin guené , chef de la divjiiûtvik, Fieu truc ri pu, pubiiq ne. < u ■ '
De miÎQ. Jçï Jeux conseils rentreront dans la saNt 1 ordinaire de leurs séances. 1 ... .
Gay-Vernùn .présente , le (3-* .tiipprojet de loi qui déçhï£,q^e,ks: ci-devant noblçs ne pourfcmt reiaplit de fonctions publiques que quatre ans après la unficatton de h paix gqpéralt ,^t^frf'îla CDQtÎDÛeinl à .les remplir, tisseront b a rinij.â perpétuité du rltoire de là République, et le séquestre mis su;Ici» frieut* lequel ttf, sera levé que lorsque Je gouvernement h certitude légale qu’ijs sont readüt t
lent destination. ■ ...
Ce pjoj.er allait être adapté.; mais sujc rojwcmlàt· de deux membres, il a été ajourné à deux jours.
JLe ccm^tjl det Anciens a ncurtmé,-François [ à* Neufchàteau 1 directeur à J a placé de Carnot, à UU grande majorité. Garai Suit son ccyipiiiretH,
Il a rejette la résolution qui.m^itajl la qçardc, de Corps législatif ¿dus la police.des inspecteurs du! deuxrulles, 1 , ■ ■
VilletSn organe de la commission des finances,*’ frtfi , le 54, son rapport sur les dépenses de l’io l ■] D apiès lee états qui ont ¿té prcsffctéî, el.ca * ‘éieïr , nm à bit millions, ■
■ 1
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Google KI7lV ïaaK Pi. ru IC |.l pn ART ■
( ** )
Pour pOTttr les recettes à cette fflmwt , Il cotnmiisîoû
propose quelque* améliontion* dans les impôts
actuels, k rétablissement de la loterie et fa tup>
pression des contreseings.
La discussion sera incessamment ouverte sur cet
■ Le Directoire transmet une lettre du général Moje
au à Barthélemy , directeur, portant un envoi de
pitCcS faisant partie de la correspondante du général
aüttichien Klinghn , desquelles il résulte que Pichegru
conspirait contre la République, et entrete?*
naît depuis ieng-tems des conespo¡1 dances avec ses
cnn émis, pour concourir ati rétablissement de l’aa- .
rien régime,
Poulain Grandprè a propose, le ir, de rapporte»
la loi du 3o messidor dernier , qui n auto lise le Directoire1
à nommer am places vacantes dans les adniini
st ration s, que dans le cas a à il ne testerait pim aucun
membre .. et d'arrêter que ks adrainittrateuri ne
pourront »'adjoindre que loisqu'ils seront en nombre
-suffisant pour délibérer, Ce projet est ajourné.
Quelques articles du picrjet de Villers sur les iecetces
et le* dépenses ont été ensuite adoptés,
Le conseil de* Anciens approuve , le si et le .aa.t .
les résolu dons concernant la déportation des journalistes
et le serment de Laine à h royauté à prêter par v
- le*, membres du nouveau tiers,
11 a rejette, à cause des vices de rédiction, la résolution
qui dérhre que la 17". division de l'armée a
bien mérite de h pairie dans les journées du iSfiuctidor
et suivantes , en exprimjnt,son voeu pour qu'il .
lui en soit présenté une nouvelle purgée de sesvices* *
Le lendemain a3. la nouvelle tésolution sur cet
objet est reçue, et de suite approuvée.
L’on ouvre, le 54 h discussion sur celle concernant
les fugitif* de Toulon, Cliazal k combat comme
tendant à kirn rentier ceux qui sut livré eetie place
dux Anglai*. On la rejette à L’uuniimité,
3-uc le rapport de Xlanagon il adopte , le 8 j , celle
qui établit un droit de passe Stir les grandes toute*
de k République , pour leur entretien.
As S
HH)
lt Htoftil dit Cinq Ctntl , i«J lHliMCf
du îS fruchdqr ; tt approusit , h rg, par ti tomtâ
. det dntifu. .
. Le coutil dt» Çjtjq-cenu, cürçridérut que I*i cnngeit
Ae la République ûot ccairamitictn: suivi le plan qui kut
a été trice par 1« îucitKi'g il laide* fur brader, Btttir*
lot de LjvilteurDoy et D avertie de Precie , et qu’il» cb|
été secondés par une Fou!« d'éntHiaire* rofwM, diiiétnÎM*
«r tout les pointa de Ja Frunce -,
Coütidérant qu'jl i été spéciales]eut tecovtniïdé i ctj
a&ena de diriger les opératicni et ,lti choix dei derDtcrt*
aisembléçi pi ¡maires „ comcnunilet et électorale*, et d*
, fuite tomber tou» cm choix sur le» partisans de la toyaotcr
Quhi L'exception d’un petit nombre de dcpirteW«* oi
L énergie (Jts república!tri leí a neutralisé*, le* éleftipns ont
Jtotir aux. {qnetions publique*, et fait entrer jutqoet in»
s-sein du Çorps légiilitifi de» émigré* F des chef) de r®r
IcUcj et doit royalistes prononce» 4
Ceufdénfl que la constitution se tnjuvml attaquée pif
une parti« de ceux - Il même» qu'elle avait ipéeiaiewiul
appelle* à la défendit „ et“ contre quelle ne s'étut pu
précaution né « ¿ il ne aérait pas poiôljte de la maintcpit
«ans rcrcntrïr 1 de» mesure* extraordinaire* ;
Considérant enfin que , pour ctouHer la conifùrtrôa
eiiiunte , prévenir la guerre civile et l’efftuioti gécéialr
du nu g qui allait en être la mile inévitable, rien ù'eit plu*
' iostaut que de réparer le* atteintes portée» à l'acte (□ntbluuonnel
depui* 1« 1*T. prairial dernier « et de prend'« tkf
XU écrire* né centre* pow empêcher qu'à l'avenir la libeiAÇt
le repu* et le bonheur du peuple » ne soient encoie »1-
posés â de* dan géra» '
Déclare qu'il y a urgence.
Le conseil, aprè* avoir dédire Furgeuce, prend la ti1
voluti,on suivante : ' ,
Art. Ifr. Le* opérations des itttmblées prirnaites, rfl*
1 múñale i et électoral es des département de l'Ain , i'Ardérhe
, F Arrière , ■> l'Aveyron, Bouches-du-Ethénc i
Calvados , Charente , Cher, Cfttes-d'Or , Cfiiei-du-Nwd ,
Dordogne, FEure, Eure et Loire, Gironde,. Hennit,
ïile et Villaise T Indre et Loire, Loire, Haute-Loire^
Lpjié ¡pférienrt, Loi ut t Minche, Marne, Haye uni.
YOHK PU0t IC UfWAHÏ
( ¡7Ì >
Mont-Blanc, Morgan, Monile, H· Deux-Nettes , Nard,
Oise , Orne, Pai-de-Galai» , Puy-ds - Dôme, Bü-Rhin,
Haut-Rhin, Rhône Haute-Saûîie, Saône et Loire, Sarthei
Seine , Seine inférieure , Stint et Muit, Seine et üîie ,
Somme , Tarn, Var, Vaucluse Vcbm, ioût decotte*
illégitimes et militi. .
II. Celle«, de l'assemblée électorale in (Npatteaeat du
Gerì , sont déclarée* té giti tacs «t valable) ; ' '
En conséquence , le tit. Duffau est admis au avnseil de* '
4-nciem , et 1« rit, CatrieTe-Lag tirici* et Saurai* sont *ib
mìa au conseil des Cîq q-cenlx.
Le· administrateur* et les juges nommés par cette uï
lembjée , entre Tout incesiatn ruent en fonctions. T .
Le haut-juré natnmt par la mime assemblée remplit*
ici fonction* attachées A cette qualité- '
III. La loi du sa prairial dernier, relative, aux opên»
tons de rassemblée élceMrale du départs ment du L<n, (H
rapportée. -
la Paloni« , font déclarées nulle*; celles de l'as, emblée tenue
dans la çl-d«vant église du collège de Cahots, sont
déclarée· valables,
En copséquence, le tir. LacVjeje, élu membre d· conseil
des Anùcru , et le* cit. Pone et et Delinei , élut nittoïrv
· du conseil dt* Cinq-cents, prendront leur place.
IV. Les individus, nommé» 1 des fonctions publiques par
les assemblées primaires, communales et éleétoralrs, sans
exception de eaux nommé* au Corps législatif des dép.iftetneus
lïtés dan* ' l'an, ldr, , cesseront tontes fonctions à .
l'instant de la pubi i ratio n île îa prësetiie Toi, . sots* les petites'
porter) par l'art. VI de la 5*.' section du litre l*T. de it
•Cvonde partie du coda pénal.
V. Le Directoire exécutif est chargé de n-oeçtrier aux
Îlatta qui deviennent vacantes dans les tribunauxen vertu
es uttfle* tnéccdens , ainsi que celle* qui viendraiftir A
vaquer par démission Ou autrement, avant les élections du
■toi* de germinal de l'an 6. -
VI. Le* nominations faites par le Directoire exécutif. et,
tenu de 9 article précédent, nuont, un tSKDl points, le meme
sfei et la mime durée que ü elles avaient été faites par les
üSCinblécs primaire» ci électorales-
VU. La loi du t*T. prairial dernier, qui, en Con tradendoti
à l'art.' LXXVÌD de l'acte co ns LitulJ optici , rappelle
Aï 4
Originali
WW TORK PUBI II
( MJ
dait» le Corp» législatif 1er cil- Job Aymé, Mer un , îtr. [atid-Vullmt, Cau u Polhurt, est rapportée.
VUL Eit pareillement rapporté l'an. I*r. de Ta toi do, Smesaid<"f dernier· portatit, au mépris du ru^me article e l'idt iottJliiUliotinel , révocation de* art. 1,11, ïlï, JV , V et.VI de la loi du 3 brumaire an 4 , relatifs un païen* d'njgré*, etc.
iX. Le* art. I ,· Il, ÇI, IV, V et VI Je ladite I» de 5 brumaire an 4 , aont rétablis et testeront en vigueur peu- dïui le» quatre année· qi:i juivront la publication dt li paix gfeiiéftth. .
X. AucciTi parettL'ob allié d’émigré an degré détermine 'pat fart II de ladite loi, jit sera admij, pendant le rota: espace de terni , à voter d,aui If* assemblées priniaijtH et ne pourra rire DCimné électeur, »'il u’est compris ¿"it F Une de* axe épiions portée* par l’arU TV de h nrioi* Ici*
XI. Nui ne sera non plu* admis i voter dant les tw·" bliei pria*ire» et électorale! , Fit tfa préalablement jhiî, devant Faisembl« dont il sera membre , entre le! maiu* du piésidcnt, |y irrfnSiït indi idiiel de liai US A 11 ri’yiolé et i l'anarchie, de fidelité et attache tse ni A la Republie et i la cotmitution de Fan 3, .
XH. L‘arl, II de la loi du g messidor dernier tst tst- Testent rapporté en ce qui concerne le» chefs de; «W« de la Vendre et des chouans, auxquels, en toniÉqeenw. la dïspo*iiioq de Papticle de la prise me loi , detneïte comtntiqf,
-Sont i rtt égard réputé* chef* de rebeHe» de la Veait* et de chopin* , çemt qui sont déiÎÊues tomme çtls pull Jpi d» ï juillet pçji- - -
XIII.
Les irtdivi lu* ci^aprè» nomçncs,
Bu (outil dtt £inq-^r*H. Anbry , J. J. Aimé, dit ]<A Aimé 1 Bayard , Blam ( de* Bouches-du-Rhône ] , Sois"· 'd’Augla*-, Borne, Bourdon (de l'OiseCadroy , Couche ry , Pdahaye (de la Seine jn fé rieur« ] . Delatu· ■ Doumere , DumoWd. Dupiantier, Dirprat, Giberi-D** ipoliert», Heuiy - Lariviere, Imbert Coloniés , Canrllt Jordan, A- J- Jourdan (de» Baitchcs-du-Rhône Ci". L^cÿrrlere , Lemarcfi^rit - Goniicourt , Lertterer , Mersat, iCadiay, Maillard, Noad'les , André ( de h Lozère} hMn- Curiin, , Paitnret, Picliegru , Pohssart, Praire-llo11'
laud , Quatre me re-Qu, n çy , Saladiu , SÎAiéoD , Vauvîlliets, Vietirn-Viphlaue, ViltaTct^Joyeuie , Willot.
ifa ctwifii dfi- Barbé-Mjrb&ii, Duma* , Ffit·^
Go jgle
NEW YORK FUS Ll-Î LIBRAR Y
I S77 ) >
Vaillant, Lafand-Ladebat, Laumoat, Munir«, Maritllis , Faradis, Paru lis, Rovert, TrtJtîçotL-Ducoudray.
Carnot, directeur; Barthélémy, directeur.; Ecolier , itx- abbé; lïiwülieumoy , etc-magistrat ; Duverne de Fttafle , dit Dunan ; Cochon , ex-ministre de la police ; Dononv^Jc , ex-employé A la police 1 Mitait da, general; Morgan, gér mirai ; Suiird , journaliste ; Mallhe , elt -convencionnei 1 Ratuel, coin mandant des gïsuadicts du Corps legislatif, seront, sans retard, déportés dana le licla quL sera détermine par le Directoire executif. . -
Leurs biens seront séquestré*, aufSÎ-tot api es la' publication de la présente loi, et matn-ln'tc m leur en aéra accordée que sur la preuve amheniiqtiE de leur arrivée au lieu fixé pour leur déportation, '.
XIV.
Le Directoire exécutif est autorisé â leur procurer . provisoirement, sut Leurs biens. Les moyens de pourvoir
A leurs secours les plus tirgens. '
XV.
Tûi» les individus iuserit* sût la liste des émigrés,
(*t non rayés débnitivemeni , iout tenus de sortir du territoire de L République·, savoir, de Paris et de tonte autre commune dont la population est de îO.fj&e habitans ft.au- dessus t dans les 14 heures qui suivront la publication de la prêtent« loi 1 et dans les quime jours qui suivront cette même publication , de toutes Les aulrts parues de la République. - .
' XVI. Passé les dtlaK respectifs prcicriu par l'article précédent , tout individu inscrit'sur h liste des émigré* ,J et von rayé définitivement t qui sera Arrêté dan* le territoire de U République , sera traduit. devant une commission militât ée , pour y être jugé dans les 44 heure*, d'après l’ar- y
ticlc II du titre IV de Ja loi du hrumaii'e sa 3, relative aux émigrés. .
XVII. Cette comroission sera composée de sept mtm- btrs, qui seront nommés par le général cotttmandani I· cii vision militaire dans l'etendue de laquelle l'individu inscrit iiir 1a liste des émigrés., et non raye définitive usent, iiura é'i arrête.
■ Le* jtigfniCnl ne pour: om être attaqués par recours i aucun autre tribunal, et seicmt exécutes dans les 94 heures de leur prononciation. ’ ■ .
XV1IL Les dispositions ci-dessus sum applicables individus qui, ayant ¿migre, sont rentrés en France, quoiqu'ils ne soient inscrits *ur aucune liste d'émigrés.
XlX. Les cnngrji actudieniiut de Le nu» seront déporté*,
□Tarai frorn
NtW ÏÛftK. PUBLIC U&KAKT
Go igle
f )
tt teint Îentre enté tpi resteront en Frince itwont jugé^
*t punie , ainsi qq’U t*t jutscril par les iiu XVI èt XVlt
de h présente. -
XX. Lh individu* inscrits rur Le liste de* émigré! , et
roa rayée défi niûv entent. qui ont réclamé contre leur in**
cription iiibl le s6 îlot rai jü pourront correspondre
d** pays étrangère avec leurs partes, amis ou fondée de
pouvoir* réridens en ftioce, mil* aeialetnent pour tout at
qui ttn relatif à leur demande en radiation définitive,
XXI, Toute cotregpoudtnce pour ¿ autre» objet*, quel·
Îu’rla soient , «ver de* individus iojjerii* sur la liste de*
migré*, «t interdite; et tout individu domicilié tra séjournim
dm* Je territoire de 1* République , qui tu sera cûo·
vaincu , wti , comme complice d'émigré , puni ds* peines
portée* par l'art. VI du litre IV de la. loi do 15 brumaire
«n 3.
XXÏl. Le* lu* des sa et 3o prairial dernier, qui raient
dêfin inventant dt la hlte des émigrés les nom de Franj
ois-Grégoire de Rhinite, *t de J acquêt-Imbert Coi Otnèl,
•HT* ortie*. '
La loi du 7 de ce mois qui rappelle des prètti i
déport êd, *n révoquée.
XXIV, Le Directoire exécutif est inveiti du pouvoir de
déporter, par de* irtèié* individuel* motivé*, les prêtre*
qui trouble raient dans l'intérieur U tranquillité publique- ’
XXV, La loi du 7 vendémiaire m 4, sur la police de<
«laite* , con Lin u en d’être et ¿entée i l'égard des ecclesia**
tiquai ant-arisé* 1 demeurer dan* le territoire dé la Rcpu-
Ihque , *iuf qti’su li«u de la déclaration prescrit« par l'ar·-
, licfe VI de ladite J cm , il* seront tenus dp prêter i# 1erment
de haine i la royauté et i l'anarchie, d'attachement et
de fidélité i la République et 1 la constitution de l'an 3,
XXVI- Tout administrateur, officier de police judiciaire ,
areniateur publie, jnge, commissaire du Pouvoir exécutif, officier
ou membre de b gendarmerie national* , qui ne fera pu
exécuter ponctuellement, en ce qui I* concerne, le* dépositions
cj-deiius relative* aux émigrés et aux miniittc* dea
cultes , <ju qqj m empêchera ou entravera rexcctiriofl , *era
puni de deux années de fer*, é l'effet de quoi le Directoire
exécutif cit autorisé â décerner tou* lot mandat* diirit n*-
cetirires. " - '
XXVII. Lej disp oriti cm* de* lois de* it vendémiaire et
®4 atuidor an 4, qui provoquent l'exercice des
Go< >gle
f 379 »
4» tribunal de cusatîon ¿lui pour quatre ¿nuées seulement
, en t?gi t «oat itpjzftriée..
fcn coüitqüence, chaque membre dn tribunal de cisntiou
ti* *tt 17^11 ctvcra «ci fouctian* atmi-tât qu’il se ri remplacé.
XX VII1. Le Directoire exécutif est chargé de nommer Ici
remplaça*, .
XXIX. Les ¿1*. juge* qui, d’après l'art. CCLiX d« farte
eaiistitutioand > doivent sortir tous te* an* du tTibuial de
catJation, seront pris, au mois de prairial au 6, parmi lei
juge· nommé* ru vendémiaire an 4. x
XXX- Le cinquième (entant en prairial an 7 , «*ra composé
du rsituai ¿es membre* élu* en vcndémiaire.aa 4. et
i hpp le üv emeut <k* iBembrss nommé* par le Directoire end*
*71 tif, en exécution de la présente loi. . . , . .
XX XJ- Le cinquième sortant en praids] VJ S , sera p-rLs
pttoet le$ membres nommés par le Directoire eüéctrtifT en
exécution de La prêtante loi* et ainsi svccesswement d’anuàç
tn année jnjqn'i ce quitî soi eut tou sorti«. .
XXXIL ^.Licun juré otdjniLre, spécial Ou haut juré , ne
Eonrra exercer de fodciions mm c avoir prêté serment de
aide À la royauté, à fauatchie, de fidélité et d’attachement 1
I* République et i la wu^tutioii de l’an 3-
.111, Les jurés ne pourront, dans Je* 34 heures dé
leur lêumoD, volas pour ou contre qti’i 1'unanitniié ; ils seront,
pendant ce tems, exclu· de tome contnuuicatiun extérieure.
Si «près w délai ils déclarent qu'il* n’ont pu s'accorder
pour émettre un v«o un mime , iü se réuniront tjerechef,
et la déclaration *e fera à Ea majorité absolue,
XXXÏV. Les décret« de* ieT. août et 17 septembre i;j3,
<t it prcitlaj an 3 , uliï ordonnent l*expu!jio·" des Bourbons,
y compris la veuve de Phili^pe-Joieph d’Orléan*, et h r*n-
Kscitioti de leur* bien.*, seront exécutés, et jj est dérogéâ
toutes déposition·* ccntriitci· '
Le Directoire exécutif est cbvpé de désigner le lieu dé
kur déportation, et de leur sjsîgnet, sur le produit de leur*
biens , Ie* secours né cessait es à leur extstsnce.
XXXV, Les jotiruaux, les autiej feuille· périodique» et
le* presses qui le* impriment, son,t mis, pendant un aa ,
«ous nnipectinn de la police , qui pourra Lai prohiber, iïi
terme* de l'art. CQtlLV de l'an* conitimtionti·].
XXXVl· La loi du 7 thermidor dernier , relative aux
Got glu
XXXVII. Tóete Mcíétí particulière, »'occnploi de epiej- lions politique», Lins latpeik il set ait professé dît pi’A· cipes contraires à la raubututian de i‘an 3, accepter pir le peuple français, ten Fermée ; et eevx d* ses memtnu· qm auraient pioteité tes principes.. seront pouniutjf, et punit conformément à la loi du ?7 germinal an 4'
XXXV il L Les lois db si thermidor dernier et lî fmrti- , dot prêtent mois, relative» J Foqpaüsaiion w au service te lu garde ùatiwialc , sont Tapprutct». -
XXXIX. Le pouvoir de meurt ’Une commune en étitJs urge est rendu a.u Directoire.
Tittt trouvée i Fenise dans le porte-feuille de d'Antrai^uti, et irrite entièrement de ta mriin.
Mo ionvfTjaiif« (t) enec M. le comte de Affl'Ujuifard, lf
4 tiiccmère tû heures tpres-^idj mrnuil.
Le comte de MonlgaÜkrd était i*Venise depuis Ee mci* de septembre; je le »avais par le bruit public , mais lu· Fivoir jamais vu, ni sam avoir ouï parler de hii. M. fabl* Danonfri, son ami, est venu ch« moi, il y a six gtni'v ne», me voir de » part, me faire Ma exclues de es qv* I«i raisons les plus grives l’obligciient i ns mt pas venir voir ; qu’il me Les expliquerait ¡«i-mêrue au moment qu'il lé pourrait.
Le (î) je reçus, une lettre de Fauche-Bçrel, de Net· chirel, qui me priait du remettre 6co liv. loùruph i M, de Montgiillard , et de l’engager i ■■ rendre iur-lc-chsimi * Bâle auprès de lui. *
Je Gs avenir Kl. de MontgailLard. il me renvoie E’abbt Dumoutel, ne veut pas d'abord les 6oo |iy., quinte ¡ow* après envoie les rechercher, me demande un lendei-vpuf pour le Jfti. décembre , ïernii ensuite an 4 , et enbn rü Venu hier 4, i six heures du soir, avec 1 abbe Dumontel-
Aprci m'avoir parlé avec détail de son étMÏOA, de s wurjc en Angleterre , de son retour à d[
(1) C'est d’Aniraigucj qui ccrit.f .
(?) Les riots hissés en blanc dans le cotirade cettr pier* ■ont illisible» dans le manunnt de d’An traiga«»
□r-^nfiifrom “
NEW YORK PÙB1IC ÙflfljUfl
Google
(38r J
tes. qoerelhj ivee la oan aille.., de Fcnrîgtilfon > qtit, par tout
pays , ut veut ai faire , ni laisser faire , et qui a plus de dé*
mociatie-jacobine d*p> a· miseis , ou manie , que n'en (rôt
le club defiicàhliM au ■xjilïeti de tes trioinpbes.
Après m'avoir pailê de icm cela, je lui dis : Mais enfin ,
a présent, que faites-vous !' — C est, me dit-il, pourvut!*
eu instruire que je suis venu chef vous ; unis il fiui pieuijr<t
les choses d’un peu plus loin.
Au . mois d’août Ijg5 , je nie tronviüt i Bile- J'avais
Juitté précèdenttneut 1j Hollande , apr^* avoir reçu l'ordre
e partir, et l'offre 'du lord Saini-Hcltne dy rester, si je
voulais promettre de ne plus ‘écrire ;■ ce qÉe je refusai, J’avais
eu avant une conversation avec le tuinisirc de Dan*
uemarcF. Il me demandait, ce que je pensais de la révolution.,
Je' ne dLaiy que des choses générale* ·, quand il
zn'in ter rompit pour me dire , je vais vous parler
plus franchement. J* regarde les rois coalisés comme de*
fil-nus qui je volent dan* les poche* tandis qu'un les nient
À la potence. ,
Ce fut après wqp voyage à la Haye que j1 allai d'abord i
N eufcliatcl, puis d Baie. .
-M, le prince de Coudé tu’app-ella à Mulheini, et cosiîaïssaut
toute* k* relaUtOQJ que j'avais'en France , ilnte proposa
de souder le général Pic lie g tu , qui avait ico quariiei-génétal
1 Altliirrh.
Le général Pichegru y était alors environné d* quatre re*
pTCSÎtltau ronveytïnnnel^.
Je me rendis ainsi avec 4 on 5fiÇ louis à Neiifchaicl ;
je jettai les yeux , pour faire les premières ouverture*, sur
Fauche-Botel t imprimeur du roi a Neufchâtel, votre imprimeur
et le mitu; liurunie fanatique de la royauté, plein
de courage, de te le, d'euthou-dasnoe b ayant peu d'esprit,
■ mai» y suppléât!! par de la sûreté et de la probité-Je lui
associai M. Çutirant, Neufchâtelots, jadis pendant quatorte
ans au setvicc du grand Frédéric, en qualité de son homme
d'exécution à j'essoticcs , d’un sang-froid
imperturbable , qui a Lieu plus que de la valeur- Il a la
plus impel'turbàbie intrépidiié. ■
..Je leur persuadai de st chaigcr de la commission ; je
les munis d'instructions ,-de passeports. Ils riaient étrun-
Rets,. Je leur Fournis tous le* prétextes pour voyager bu
France comme etrangers , négocians , acquéreur* de bien*
nationaux, Quan^ je iç* ci us bien l«»tu h je les reçu utHSi
1
iBandri à Dieu , et je parti« pour dlex ■tttudré J± leur* nouvellei à Bile. ' □ , ■ «
* Dnginsl Itcîti V “YORK PUBLIC LIEU
Le lî jùlH i;g5 , Finche et Coûtant patiirertt pour «i rendre au quartier-général d'Alrkiich t ib y restèrent huit jours ; voyant le gùnént Pichegru environné de représen - tliij et de générant , muí púu+rtir Lui pirlër, Pourtint Pichiirriii fc* te mi r qui , sur-tout Fauchei et les voyant at$i* dus sur les lieux où il paisait , il devina que cet homent avait quelque chose lui dire « et dit tout liant devant lié tu passant : Je vais «ne rendre J Humugue; aussitôt Fauche pari et s’y rend; Pithegru y ¿tut arrivé avec le· quatre repté- iehlaus et sept génénrtti -
Fauche trouva le moyen de i* prêtent« é son passive an fond d’un corridor. Pichegru le remarque , LcÊkc , et quoi* 3tt’iJ plût à torrent t il dit tour ha ut t J* ttail dîner eïei míame de Slldrotjtl- .
Le château «t i trois lieue» d’Huaiugti* j et cette madune de SÜomon est 11 maítresie do Fichegru,
Fauche part aussi-tôt, t* rend dan* le village , rtroirt* si château apres dîner ¿et demande le général FUhegru* Cdw- ci le rcçoiF dans un corridor eu prenant du café;
Fauche alors lui dit que; poueueur d'un manuictii de J- )■ Houâseau, il veut le lui dédier- — Firl bieo , dit Picbcçrui nais je velue le Lire avant, car ce Rousse eu à de* principe* di liberté qui ne sont pas les miens, et où je «erais trés-ftclii Jittichèr mt>n nom, — Mais, lui dit Fauche , j’tï mettre choK à vous dite. — Et quoi ? si de la pâti lie qui ? — De la part de M, le prince de Coudé. —> venís , et Mténdeé-noOM
Alors 11 le conduisit seul dan* un cabinet receler Et alors $ tête élite, il lui dit t Expliquei-vôtis ; que rae veut moi* iFigutnr le prince de Coudé ?
FüB-che embarrassé , et à qui les expressions ne Véulitut jiras en te momcm, balbutia., hésita. -*■ Rtnureuvoui, lui dit Plchegtu , je pense comme le priuce de Cpddé ; que veut-il de mol P... F audit encouragé, lui dit alors ! M. le pt ¡«eu de Coudé désiré $e à vous, il compte sur vous, il Veut s’unir | vûu*. — Ce j ont-là des chose* vagues «t itm- dlti , lui dit Pichcpm ; cela né veut non dite i retmitiHi de* mander des íhstructíons,écrites , et revenes dans trois jours à mdu quartier général à AhkicU, vous me ttauïrfti syuli SIX heures précises du SOIT.
An4*i-tôt Fauche partit, arrive â iHîe, cotnï cher moi ¡ rt transporté (Taise , me rend compte 4* tout.
niqnl:
Go 'gle
(»«) . ' '
Je pus*» 1« must 1 rédiger une lettre »u général Pîelugrtï.*, M. le prises de Condé , muni de tau· Ite pouvoirs du toi' Loui· XVIII , excepté celui d’ictorder dtl cordimi bleui ,. su ' Avait, par éctit de sa Diain , revêtu de tout »es pouvoir· , i l’effet d'euttuter une négociation avec lo gètti- tal Picbegru. ■ .
Ce fut rti coniéquebce que j'étrivij «n gè tut il· Je lui dii d'ebord "tout ce qui pouvait réveiller en lui le noble sea· liment du vcritahle orgueil , qui tit linsiinct dei grande! atues < «* aprisi lui »voir fait voir le bica qtfil pouvait faire* je lui p i ri·)· de 11 reconnaissance du roi pour le torti qu'il feiaità sa patrie eu y rétablissant fa royàutê ; je lui dis que ta majesté voulait le créer maréchal de fusti j
ftiuvetnÉor d’Alsace : nul ne pouvant mieux la gu uve tuer qm celui qui l’avait ti vaillesmcnt défendue.
-Qu’on lui accorderait le cordon rouge , lp château de ' Chambort avec son pire et IS pièces de canon enlevée* aux Autrichiens, cm million d'argent comptant t foo.duohv de itcnie , cm hôtel i Paria , fa ■ d'Arhoia, patrie du Scnéral , pOftetait le nom de Pichegru , «t serait eriSmpte e tout impôt pendant l5 an*· La peci ion de toa.oo« liv> ré- vcisible par mcilié d ta femme , et 5o,tK» lit* â xtl en* faos.f 1 perpétuité /jusqu'à extinction de m race.
Telle* fument les offres laite· , as nom du toi , tu général Fieli egro. ■
- Pour ton îrmée , je lui offrais , au noia du roi , la confié· nation de lu us ses officier» din* Icori gride» 5 un avance* meut pour tous· ceux qu'il re cota mand était ; un traitement pour tout comm« oda ai de plate qui Uftmtt » place , et uni exemption d’impéi pour toute vilk qui ouvrirait stç portes* Qiiant au peuple de ioni état, adimshe entiers et tam ré-, serve. J’ajoutai que M, le prince de Candé désirerait qu’il piocfamat Je roi dam ici camps, et hn lmlt la, ville de Huttingue , te réunit à lui pour marcher sur Paris.
Piche gru , aptes «voir lu tome cette lettre avec la pin» grande attention , dit i fauche 1 C'en fort bien | mai* qqi en ce M> de McmigHllnrd qui se dit ai ori autorisé, je ne le conti nis ni lui, ni M signât arc ? Est-ce l'auieur ? — Oui, lui dit Fauche, —* Mais , dit Picbegns, je desire «vau: tonie autre ou ve mire de a« part, être uiHfit que M. le prince 4e Coudé, d net je ne rappelle tiès^bicn J écriture, ait approuve tout ce qui m'a ét« ètti* en »ou uomparM. dr Mor.tgMlifrd -, re tauro et tout de fuite auprès de M- de
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Oriqinu rrom
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MontgîiîHni, et qu’il imttHMe M< k prince de* Co*d£ de ma rtpcilise. _ , - ‘
1 i Aussitôt Fautbe partit, hiiis, M, Courant près dé Picùe- gr-u , et redini Auprès demoi,* ’ ' -,
- ■ Arrivé 1 Basic i ÿ heures du soir , il me rend compie de sa mission. A UnAUut je vais i Mulhrmi , quartier-1 général du prince de Coud* ; et j'y arrive à minuit et'denii-i Je ptirtee étant c cm tiré t je le Lu éveiller i il sii fair ureoir tout i côté dç |uï, jrir son lit, «1 ce flit alors que cimmcu^i
' jjQire CûnÎétciaCç*. .., - ,
1 II ■'igicsrit seulement, après avoir instruit le prince de donde de L état des choses, de FengageT i écrire au général Fiçhegrn, pour lui «od ir mer la vérité de tout ce qui lui avait etc. d>t. çn son nnm. . ...
Cene c egotisti cm , ri simple dnm son objet, si nécessaire , ri peu susceptible d'obstacles, dura ucaimujitH loute ï> nuit. „ ■ .
■ M- lc prin.ee, ainsi brave qu'il est posiibie de l'être
■ i du grand Coudé que de son iraperiurtahle intrépidité· - ·. ' " ■ 1 , ’
. Sur (.ont le reste , «'est le plus petit des hommes- Sani jüoyiû!; comme san* carattere , environné de·, heyntnes its plu* ntédiocjÉ’3, ks plus vjli, quelques-uns les plue pervers < les eQUiirisaïui bteti et ito laissant dominer.
Ces gens-là scuri comme la plupart des émigrés marquant (. ila veulent ¿frire de Ja- réyolpâou une nuire à e tpi o iter , et du prince nu moyeu de rendre l'exploitation nieïlleure. Ce* ÿe.ni-^là , lois que M. de*M,oniessoo, Ja Jair , Bouthilier T ■<out de* P,(in! sana utr,jü. moyen que celui de la servilité juipr«3 du prince : mais ils J’cntônreoi, et *e rendent toute jnatici: turimi incapacité totale 1 il* n’ont que deux mobikf dans couti Lut conduit». S’il se préienle-un hommç d'un if/ai talerit qui pré· épie de». projets d'urte' v^ste été p due et d’une grande di&icnlté , ils le laissent commencer l'affaire, se hasarder tl ta suivre* ' j
Fendant son absente.,. ils. s'attachent i, éloigner le priât» de lui , i le faire ciiindre , à k faire haïr, ¿fin que le
du serviteur ntiie , dé p ¡iis* b t, ils aient tout* facilite 1 l'éconduire , lorsque sa bisogne aebevét elle p'ok frira, plut de diiHngtiéi ; uloï* ils seugent À s’eu emparer <t i perdre L’auteur du travail 1 c'est ce qu tjp appelle , surtout en t rance , Et véritable taleuc del connisaiu , qui tient de pitié eu voyant ., . . - . . . L u dcYOùer
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ünginal troni
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■ Got >gle
à ùn maître dom ils sont jùrt qu'oo obtient pial par det ban estes que par de* servieU , « donc il veut mieux être h cuisinier 'ou 1«, sAxqùtn»· , que le mi mur* nu Je générât. .
L'nutré mob il* de tous le» du roi du de» pnnoei 4|
eu ¿'empêcher toute ïwtrc-rcvolopqn qui. ne se ferait pas j jeür profit 4 tat A préférer Çétsrt actuel i tout autre état qui ne' Iti rumbrerait paj de biens de tous genres*
Te|j sont les système* du roi ou du prince de Coudé, .
Jt ne puia me refuser ï Qi mit qu’ lait bie=t epe ri litre fêur limpidité , leur bassesse· Myntmor, que n*, quitte jamtit le prince de Conde , est un petit homnta eu [lire fait d’rtptid comme de corps , bossu T"bègue , et le plus iniripide dt|' bâ- vaids- Un jour que mooseigpeur tenait copijl sur nia lettre de Ficfufgau, il.dit â M- dy Mon i^di Ili^J .qui uJait partir pçur „ rsppioeheï d’Alrkirck / q □ à t lier-"¿itérai; du Picbegru : Monsieur i vous passeret i S(ouptch'?”X-_ Je n’eu a ai s tien. — Mais, raonsieur, voift y pis*erei<r—-Cela te peut. — Mail savet.-vous uni histoire amjrnllaçe de Sf'&u** pjch ? — Je ne co a liais ni les lieux . nï Ici'habitant^ ni Ica ,j . hùtoirct. —· Mais , tuons tant, les gçni de'Stoup^c^ ^étrsiepf; tau gras J une ville voisine, et les habliam deja ville yoipnc prétende ni qu it p’y ¡a pï( 1 Sicmpaek um !a^
qûeuç. — Ab. J ali ! pib ! —■ Et cela, parée que si ki'pdutaë Ï avaient une que.ne elfes ne pourrai ¿ni fia* se retourner
ans tas rues de Sipupap^. —. Ab 1 ah L ah 1 juoneieur, tel* est tres-pliiaanr. . ' .
Après ett épisode , on reprît l'ajfaire* Et il ifastssait dçt î ni ut de la Fonte ! ^lotumes J tsleuv volll votre sort. Avant 'd'a^irtj-.d ce* princes que vous vqulea servir , vous kvei à que celui d'HercalçJ ' ", dan sers , mais de fumier ' 1 ■ ‘f -·' I » ♦
eoorcfuuis dè uoj
■ fi . ■ l .-. ■ ■ .
CSJIljftr utl trayiil plus , Celui-ri i a.u hflûiu;
cd cm temi moderne*, c’e*t nue 4e CÎ<W ÎihTW i qu ¡1 (bat p«*ci et pour serval . . J
./ _ j: . , . .,
ReyemjQi à uns faits, et faiu&Ds. cairer par le. comte rta Moutgailtani lui-rn< me 1 '
, . Pf‘"fe Coudé» obsédé pAi mi i mattai, a'eij fitlUUt^crOret1 Mft* les. tipi , . .■ ' '
Ce* gêàî-ta oà t un t)éfnif rlprrçie » . ils n'ont ni aiseï d< Moyens, ai i£iep fTçtanduÿ <fam l'esprit pour saisit un gr*n<i toserà Klt^ appercevoir ta vrai but d’une grande affaire , détarer roui tas détail* qui a'en toni que Î'é(hafaud^re, ï| *, ^n|
T<mu XXX. . . B b
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NEW ÏCRK PUBLIC LIBRARY
. ( 336 v .
«nçort moins ce couru ¡je d’esprit, qui Ikit qu’wn Lûrbme de Ulenyn’apperçoit.que le but , et ne s’apprsinui sirr'¡mctur d« moyens nombreux qui doive Lit ¡’y conduire.
Si ce» moyen* güt lies inconvéniens , un ceup-d’ceil Ici lia- fait r du grand bm qu'il se proptae J
C est à cttte ' balâtice qui lit compare. 11 fût
dans lodçrs Ici entreprises la pArt du hasard. Ù confie ses refa • lüUfCés’lTaVrrtîr, il veut »rrivir in but, JH voit que fai, et? y marche jk ifàvers lès ronces, sans s’appercevoir des épines. ■ Les houinies medioczê's et les favoris de» rois '
" . * ' Je (s médiocrité, de L'impudence
et'de la nullité. Les hontmej médideied j incapable»de saisir Fenfamblcveulent pourtant faire'/pat 1er, donner un avit-j: Ïàc fa msil» ?iÎa s'«tricherit à des deuils , en fant 1* principal' e l'affaire , s'y iocoipoTént, et quind'lejsr mitre est-faible ils 1 p forcent 1 r'en occuper. C’est ainsi que manquent la plu-, pyt dsi.afrirre» , qu'on éloigne ceux qui ies ont conçues ' qd-'oü tes aigTit. Les grandirent repris es confiées â depetites ' unes, ïnié représentent ces grintjes et «operhes étoffes sortent du méfier, éitpoiérs aux' fttffA', eilér en i£m dévorées ,■' et ces ipïçctes sfa^etits et si ril.t tes réduisent pourtant eu pnusiièré, M'.Jeptitîêé de CiJrttlr, pbsédepar s-.s alentours, avait'retryî'ses iaéet|»ur leure'idfes , et ètaut devenu ptusl· finfaie p urlet ftitriuiiês qu'il l'est pch .dans les batarlies, ¡4 créerait autant les'peiiks choses qu'ils nrmenr peu lé Tan on. 1 ' 'Il fallut nétir^Kthet de tiàvdî1', fans sur son îii, 1 coté - de fui, pour'fui'faire faîne au' géiiérdJ Fichegru une lettre de neuf lignes, Tantôt il ne voulait py qu'elfa tut de s»' main1, puis if ne voulait pas [a dater. puis 'il ne voulait pu rappel! er general Pichegru, (fa,peur dé r¿connaître fa République en Itiî donnant ts thîé ; puis il 'ne vonlait-pas y métirie 1 adressé ; puis y refusait ci y mtitre ses aimes, eu tri îl tdüïbaEtit pour éviter d’v plifar s'euif cachet.. ■ ' ■
Il se rendit à tout enfin, fa lui ééçfa fa qu'il devait ajouter plfajlC cinifiuu.ee aux LeltrÀr qui fdcôyitc de M&ntgaiifaid 1l»j tvâit éeriiei en jtfn noin et de m pan. 1 ' ’ ' ,
, Cela bit , «atre difficulté i le yrince voulût récfahrêrid lehre.jltt fallut lui persuader'que «’était et) ne fa rédaniaiif pas qu’elle Itii serait retidjie ,„ sprfa avoir produit roiit l’eHrt dii'ft ’Æ Üét'ait Ittcfidre 1 il'sé rciidit avei uelue. fnfiit , i la pointe du jour je repartis pour BasJe / d'euï je dépêchai \ tanche i ^Itkirit'au ^énèiif'Fftlrtgrtfc ’"'.'
1 Le général dû ¿ilvraiïl lï JéÎtÆ i tlùîi ïigüùi „ du pVÏnce*!1 et le^ûbbiiiitônt ie , caricie» et. h ilgiitufe t la îi’t e et
- J- ,F t
et ■ rcqoonaitfaDt Je .
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la rémit i Fauche, eu lui disant : -j'sï vu la |L
KiiiHC et «la me La parole dû prince tst un gagtr
nt tout Français dais H conteutet. Reportez - Le*. u lettres . , :
Alors il fur question de ce qut voujatt le prince. Fauche ïnptiqua qu'il désirait, I*. o*e Pichegrn pr0cj?jftâl le rr>| drus 104 armée et arbitrât le drapeau blanc., . 4
1e. Qjt’il livrât Hutiiugtie au prince. , .... .
PiciiegTu i’y refusa- Je tje ferai rien dLipctMnp|et „ dr,-il* je u vtujc pu ctiF-k ttüisienifr : toj®e; de LMay^te et dy Diiuabrinr ; je conmij aies " m«y cas. ijs soÿl..inMi fù*f que vastes. tl* tjrrt Leurs ritinei «on-seu1 tmtnt clans mort armée , mais A P«rii, daitl k Conmiiou., Jci dé, patente tu? danl ici utîrf» de ceux d*s ^fvÿérjCu me· critiquer qui ptnient comme moi- Je ne-veM-i Héû ÎAJtc <je partiel; ii h ni en .finir, 11 Prince pr p^t cajstet. en Réptibitqa.e , ii lui faut un rai, il W Uq» XVUI. M?if H ne faut et>tBmtnctT la toutta-réTQlLLtkthjqtfe Joiaqpi'ùu ia-^ lût de i'ùpèrer stremiiit et promptemeAR- Vqdj quelle e»t nu dt'ise. ’ · ! ’■■. j . . . ;
. Le plan du prince tie mene A Tien ; il; «eraif ehtsié de Hurrirguc-eu quatre jour«, et je ue perdrais eu’qiiiqin jùutj, Mon armée est c tu» posée de braves fies et deçàq|jiti*T Il faut séparer le* des autres, et 3 injer tel je ment les premiers, par une gtnade déraardie , qu'ils a'ajt£t pipa la possibilité de reculer , et ûev»rtnt plus leur *alat. que dunf J* iHccès. ■ r ■ ... -
Pour y parvenirî j'offre de baiser le Rhin qÿ Eçn tnt désignera, le-jour et A L'hauat aiée , et avec 11 1 quantité d< soldats 4t de toutes lé» sn"tt que 1 ba ait dé lignera.
Avant , je placerai dan* Les place· fortes des eflkjer* «ûrj e: pensant comme moi. -, . 1 ,. t ... . !
J’éloignerai Isi cnqtanj et les pisterai dant dts ht« où lia nt peuvent nuire , et <)ù leur position tel» telle qu'il* ne pourront se réunir. Cela fait, dés que je iqr^i de laulr* Cfiée du Rhin. , je proclatne le roi. J'jrbyrE le drapeau blane, le corps de Candé ér l'armée de l'empereur j'unit i nous, □msiftél je repasle ie Rhin es je rentre in France· Les places forts* seront livrées fri gardées *o nom du rai par Jet troupes intpériajEs. .
Réuni a l'armée de Ctmrfé , je mlrche survie-champ en avarit ; tous met moystis se. déployèrent ahri de njtiiei pafii, obi»e>üs -te3rchertuai tttr Pasit^ *t nous y »«rois eû quator?« jours. , *
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Mari il faut gui cors que pottr'le soldatftàtjjiis 1*
TOylutc est au fond iiitgÿiier. If faut, m criant ont h rot,
hri donner du vin et an ècu datis 11 main, .
' Il faut que, rien ne lui manque «n n premier moment.
■' Il huE solder moir arqice jnsgite* a sa quatrième ou ih>
qtrieene'¿nâTthe^ur le territoire français.
Aller rapporter tow* cela au'prince , Écrit de toi miiu , et
dounernioi üta rcpouirs, " - '
--¡pehdiot;toutej ¿çi cottft rt ■<« i, Pichegru était envîrosnê
de quatt^'t^pTéieriUû« du peaplt, i la tête desquels élût
Merlin ( dé 'ï’hiunariile ) , le ptalisi soient et te plu* fs t eut h*
deB'inq'niibietittk
C4i 1 ■muni s de* «rdrel du comité, preuiicnr
piriirgrü' de passer te ilhitr et daller ai située Manfaeia ,
où Mrhin«ta*tCMHr+é de nombreuse* rôteUigetace·, Ainsi,
*i duue puM le 4onriU 'tus*miure .prisait par *u ordres i
ïtexccbribn du plaide Ftehegm j de l'étirt, il u'y avait pas
dé mOcnf^tt i perdre, car daBtrct de «e rendre au désir
des quitte tepf-ic»L»tsS ,'c'ernt it dédire r suspect.
Aiuiï, taise imposait au prince de Gonde la loi du se dé*
cater i crdé 1K diriger p ramait mat. .
Dr plu· TL'le ben seus iui impùsii< nue autre loi, celle
d'examiner *ani passion quel homme r.crit Fiche gui, quel
rétuu son e ban don , quellts ¿uient sca pioporidoos.
L'Europe annonçait *t* mietrs , “et ü avait nui le prïarc
bien entÉtut de ta bodM-fdt.
De pins , aadtuiasehe , ion plan en étaient de nouvelle*
prtuves2. En 'passata le Rhin i, m metljut su milieu des
irme^a tf#>Go'}de et d* W4mmrt si rendait la déjerricm
icapcuribte ; ' et si t» sucrés'ne répondait p·« i »On attente,,
il se rendait Itihnïiêtue emigte, ,
Il Jrissril i Sel tiiraceJ ennemij sa femme , son père,'
»ei enUnï ,'tgru (ép Ctndlic de·»* foi, «C* talen» sépopdnént
i schi génie , »On génie d tes moyen* , et 1rs gaj,c*
qu'il hissait , ■ s'il échouait-, assuraient qu'il écrit sûr da
succès. 'i ■ ■ ■ , ■ -
Ça elle stnpide prétention que de prétendre mieux connaître
l'fcfthée de Pkhcg.u , i que Pichegru J ui-Brime ; de
croire inietix coiuaîtc« les prariuccs fructieres que ^ichegra
3ni les c&auHudtit, et qui y avait place pour cymmsa*
au* de rilte ses uni· 1 . ,
‘ Cette p ¿été il lion pourtant perdit la monarchie (eut fois
êcnrinrcriairi d'iuttei. Jri- fo prince de Coijde , en iua*|>
ce plia , Je rejot* en wtaiiié.
Dri:}Uf-ll riiliTi
iK PUBUC UBRART i
I«8») ,■
Il fallut ,· pour son «sceés , ta Élire, part lux Autqicjti en». Piohegru f exigeait. - „
M. te prime de Coudé ne le voulût pis ahsnlumetit , pour avoir 1 lui seul la gloire de faite la contre-révolutiau. .
Il répondit 1 Pichegtu par des observations, et la conclu- lion de te réponse était de revenir i son premier plan |
Que Pichegrn proclamât le roi sans passer le Rhin , qu'il remit HuQWjue , et qu‘alors l'armée de Coude icnje , et IITIttti ntt» participer aux Allemands, il irait Je rejoindre, ,
Qjl'tn ce çax , il pouvait promettre «Ut mille ¿rut en touy v’il avait i Bulc , et 140,000 Ihr. qu'il avait eu excellente^ lettres de-change payables sur-le- champ.
■ Aucun moyen, sucunç idée n'eqt de prise fut M, dj Condé -, l'idée -de communiquer son plan ï Wurtnser, d’en partager la gloire avec lui, le Tendait aveugle et joyid. , Il fallut rapporter te* obiervarions i Piciiegru , et M.
Courant eu fut chargé.
Je certifie que ce cahier a été trouvé dam le portefeuille de M. d Auiraigues „ «uveri en présence du général én chef Buonaparta et du général Clarke, et totté et paraphé par moi.
Mouiebella, le 5 prairial an, F Je la République.
Le général divisiannaire ckef de r cWiuajbr général. 3qg*é , BiRTHtxa.
+ 1 ■ ■ .
—------- I [| ------------------------ _
' ' - J s ■
Diclaratiaai Je Dauentr Jr Pres/r ou PuniiMv annéxlef au registre secret da Directoire exicatifi te -it ernttre on- 5* — Première déclaratitn.
r tr » a .t.. I f t . ±
»Citoyen, je ne me diuiniûîe point, eh ctrtnihtnÿsnt eet écrit, que c’en l'acte de nu condamnation q'ie je Vais ré- naettre tptrt vos mains. Mail quoique Je ieh foiû d'iire insensible 1 tn« intérêt personnel, je me" *uh rellenleiA persuadé que c'est un tout antre motif qui dfl dé terminé 1 une démarche bien facile à mcsinierpTéttr , 'qijé 'je n*|ût< »Itérais point i l'entreprendre , Ioti même' que je .n'a b ta il pat pour tue rassurer l'engage me ni qhe tous -au/ei piil uvec moi. ' " . . , ' · ’J
Beaucoup de tyuàtiye* ont été h!te» depuis U réraJuriOn pour relever fc tiâuel· Toutes ont fch'oiqi , rpai» U dliïpai-t '----------- 1 -t Bb 9 -·
Goi 'g le
NEW ïtUtKfhJEL
J!
( *9* )
ost coûté li vie I un onnd nombre d'hovaei de l'on ou
deil'iiHre piTtL Rien n a. découragé Ici loyalistes ; ttilyi
ru jnsqui ce moment tant de niions pour juniÊer leurs e*-
pétauce*, qu'on ne doit pa* être étonné qu'à côté d'une couspuauon
éteint», il i'eo releve nue nouvelle d'anlant plus
dangereuse, qu'à ses propret ressourCr* elle ajoute l’espé-.
ri ente des. faute* qui om entraîné la ruiné de* autre* : je dis
dangereute, nsa que je pense au aucune puisse déaùrmai*
renverser le gouvei n^mepr établi, ruais parce qut je trou
qu'il peut i*en former quelqu’une qui réüniwt assit de
¿nyenl pour oser i’iliaquer, même à force ouverte t et alorr
le tan^ fiançais coulerait encore à Hots, versé par des ma ios
françaises, Ceit pour empêcher, an ten t qn’lt est rn moi, le
retour de ces iccnes de désolation, que j'ai fbrwé Le projet
de faire connaître tout les fils de la conspiration j la ttte de
laquelle je ms trouve, de mettre »Ut la trace dç celle* qui
lut »uccéderoni, min de dRpérstr de telle maniere roua les
moyens de» reyiliwes, qu'ils se trouveut forcés de rcunucer
même 1 leurs espérance·, Je trahis la cause de la royauté, je
le au* ; tuais je crois sertir le* Français qni la désirent, «t
détruisant 1rs fondement de Iéuts chimérique* espérance*;
et si je ne aie fais pas ¡Rasion, cette conduite de ma part ne
m’ôtera aucun titre à l'estime de ceux qui h jugeront tau*
je ne f*riqi:ersi pa* v&tté âlteittiod pat mi plus
pTEambuk- J* n'ai reñí celnhci que pour sue justifier à tucumême
nue action que j’dse croire contageuse, cl qui sera
*r matier·,«* vais parler comme *i j'éuia l’unique agent du
roi à Paris. 11 ya tu. tftôt deux ans que je me suis chargé de
ics intérêt», Des cette époque, je senti· que ks royaliste*
xi'autaieci une verj table coniistince que lorsque, rêuhi* autour
d’ n centre cutnniEin, ils s'agiraient que per des idouvtintùi
d'éuierubic, ' ' *
Bc* cette éptiq'it, je fis ton* ne* .efforts pou* amentr i c»
genre d'unué tous ce, chef, de la Vendée e(jjé la Btct^gue,
tous ce* agens npindua dans tes divti* dt pat·.« me ns que je
pus découvrir, lesquels prétcudaiènt toi i agit puni |j même
fin , et quj pourtant y tendaient tou? p-r d< » moyïo* çüntradiiLiDire*.
J'al ki l d^Qa !? Bu tagne , dans h Vendt e ; j allai ëfi
S'dsse, où résidé un miniatre »nnIR* qui élût ¿p Etiolement
chl· rçé de SMüridi.i les loyali'.id ; j .lIIji à . stui.e du juin ce
de Coudé , je vi* le roi 5 enfin je vieil* de faire un voyage en
^ngleierre, d .cts lequel je ms suis cap tiqué-avec lé couiie
Co< 'gle ?UI
( *9« )
I
JTArtci* ft »vtc lei.minultra anglais. Il ce fallait pis. tnoint
aJUc tüjito ç« courses, p a ut faire renoncer chacun de ceux '
Jiqpti^ de qui elles était ni dirigées, iti jslan particulier qu'il
y raie adopté, et pour faire ajourner ¡es haines, k» division!
qui existaient dans le parti, cl, à ce dernict égard, je ii’aujaii
jjmifis eu ne iuccO durable dans la Bretagne et h Vendée
i aussi ai-je été loin de regarder comme un évtaetqeqt
jn ¿heureux, là soumis ùcui des pays insurges. Elle üûü! servait,
parce qu'elle nous donnait la facilité de développer en
lïérmep· un plan plug sage que tous ceujc qui l avaient précédé,
par cette, seule raison qu'il embrassait en tué rue-teins
limite la France, et qu il excluait tout mire mpovement partiel
que celui qui nous aurait rendus «luttes de Faiis , ta
ycil versant k gouverne ta eut. ï i t
. Voici le phq qui a été approuvé par le prétendant, tp]i
ictil eu a cou nu la 10 taillé. Le ministre anglais , ks prince,?
fra nçais cm également adçpté ce qn'oti leur 1 montré Je ce
plan. On a cherché, à faire marcher de concert les mesures
politiques et les mesures militairc?-
. La France setfr divisée ta ¿eux. agcpcfii. ’
L’ubc, qui comprend kl provinces <k Fririche-Comlc ,
.Lyonnais, rorèt, Auvergne , çtiqm'k Midi, sitn confiée à
Al. de Pricy t l’autre, qui,s'étend sur le reste de la Funte,
aéra dirigée par les agens de Paris. Ges ¿tua agences l'iafor·
jucroat léciproqucmcnt de leur situation, par une tuirespotitkncs
régulier* et active. Aucun mouvtiueni ne sera «btreprii
par l'une in l'autre n'm en prévenue d'avance_ il
elle ti’cst en mesure de la seconder.
Les deux agences aurOut une torrespoildsnce directe ayef
Je r Di et tv.ee Us agctis du gouverne tueur britannique. Cette
derrière a'ayaut que deux objets : le premier, la dernaadp
¿.es se cours t *t pour icnr CB^pfcd lesagens devront se reaf^rjt
toujours in de pends us des instructions que pjurrakirc Ir.ur
donner Les Anglais. Le second objet de h cotrespondaLiée
aa^laiie sera de leur donner toutes intelligence? qui tendent
au service de la cause, mais jamais telle dent k rsiulut
nos places maritimes, et eu Eénéiat aucunes qui tTauraieiil
J» a · ■ r ■ T » 1 " * * *■ *■
C unit te que pour cm ; le ïcu et un rattnl o ayaik jamcîs ctise
Je penser qut.les services Jet Anglais sent des servîtes jierfidcSf
, jui. n'aütjient t.yj -far l’enrichi raine de k France!
Les,.ageiss'municipaux subdiviseront l'élcn^ve dont la direciibu
leur est donnée , en autant de commandcmcus miiï»-
ttttei tpi’ijj Le juge tout convenable ï' ils soumettront Lc.w
Go< >gle füFUC PUBLIC Lia(
Î9>.)
a»T<?î, (t hi.pt upaeer ont Iff p»Tl4UQts quH* ereêr Tout pouvait remplir avec int<]tigctice et fidélité ié· phcdi d* iomtujndans eu chef dt» divers arrondi· s emene- Lei cotf, ram d a tu recevront lents pouvoirs du rai, mai» ü» neeern-h - pondront ¿jHctemciit <p'*ve<; le» ageaj mpeneur» de itw P*'*’’ . , *
Lé» agens principaux, et »ur-tout ceux de Paris, n’tparjf, neTam'rie i pour rameutr ms pjiti'du roi tou» ks meuriitt des autorités constituics. ](, peuvent proeneutr 4 lotit in'tli-. vidn It» avuiGger pctiouaeEt que ion iifctp or tance peut le mettre en droit de deprer , istij exception de personne, pti même drj membre» delà conveu tion qui ont volé la mort de I.oiiii XVI; miii* ils de prendront jamais tueur engagement ■ qui pbui'raiE hisser Croire que i'inlerition du toi est de tiu- hlirkmouaickie sur des bases nouvelles. Le roi fer» tout pont réformer le» ab'iis qij skiaient introduits dani le régime ; oeiii fico °e pourra le décider i changer la tonstittition ; dans le
. ty où un parti puisiact dans le» cdmeik proposerait de i*. conu ah ré lé Voi J des costdlriont, le» sgcüi de Pitiaeogjçe- raient ce parti à députer'auprè» de it majesté un fondé dt pouvoir» , . aveq lequel c||t diicuietau elle-ntême les rtàt intérêts de Ii France. : ' . . r
Le b ¡t que l'on sç propote est (e tenrerienii nt du gouverne meut ïpuiel , tïriis en évitant, lutint que possible, qa»· le changeaient d'ordre 'soit marqué par le Fus ion dn saaj. C’est dan> la èonsiityuon ictïieitE elle-meme que l'on peut .trouver Le ciûj'en de la détruirr tant grande aeconsfe. Let fréquf s tes éltctions offrent la possibilité de porter en majo- litc les ropalisLeg aux place» du a veinent eut er de l'suiai- n i st ratio d. ' ' ' ■ ' ,
Jiijqu'j ce’ montent, h» royalistes n’ont m tirer iw parti de leur noipbre; h pusillanimité les aétuigr.és de» u· semblée) primaires, ou s'ils y oui porté des vqies , ils ¡'oui fait lad» concert préalable , et leur· voix st font perdmu tur Ici'injeis épie chacun préférait eu son particulier. Four obtenir U majorité de· fufkagti dans les »semblées pn- rt-iire» , il faut trois chose·,' 1". forcer lu royaJÎ0ri d T aller t îo· les forcer de réunir leurs rutTrage» sur des individu» dé lignés ; 3”. tairfc voter dans Je même hi» qu'eux cette c|a$sc d'boni ru es qui, sans attachement j ùa gou*?r- ti'emfrnt plutôt qu'i un autre, a t tuent l’ordre qui àIWM ! leurs pernjnncs et leurs propriétés. Afin de parvenir ^ « itipk V ut, il sera faripé as tut »jofiiiton^ ; Failli cijtnji-ctsi*
' Google
<Ï91ï
de ro valide; -iprotrïit, l'autre de* rhyiJWte* limite· , de« égoïste* , de* in diffère ns, , " ■ ‘ 1
ri c*L îuuute que j'entre A cet égard diti au cnn* détail*, puisque vtnis créa le* régletncnj ne cri institut*.
Ces deux jssoçiétiofis setoat établies dari* toute 1» Répu-· · lliq ue> Les «gens ne doivent pa* *e laitier tromper par l’idée qu'il y a de» partie* où le· dispositious lout celle·, ■ que cet établi 5 tr ment est superflu. Par-tout il y a des tiedesi «i de» peureux auiquel* l'institut philantropique convient.'
Pour en tirer le parti qu'au te propose , 1er eommau-' dan* de chaque artcmdi*stment s’attacheTaqt 1 connaître Le . nraélere et les opinion* de ihui le· individu* de leur eati-· ton; chose f.clle. La ' révolution ' a prononcé , dan* le* départémctii^ le caractère de chaque individu, de rusnitre i ce que chaque individu peut litément juger son voiiinl
Ils choisiront les royaliste* 1rs plus courageux et eh fora merunt dtt compagnie* dont U quantité et 1« nombre itrcmi proportionné* aux moyen* pécuniaire* que te* agerts pour·* - tout destiner! ce *îrVica, 11* Jetir 'fournirait; de* artiit* et de* munition*' ' '
Ce* compagnie» te root toujours prête· i te r»i*embler; elle· Le seront sur-tout dans le teint dsi assemblées primait re*> A ceite époque , elle* auront pour objet de rCpoutier tout autre puru', armé ou non armé, qui voudrait t’oppeicr à La liberté du élection»; bien entendu qu'elki oe prendront jamais les irmet k* première», et qu'elles <1* *e montrer ont qu'avec 1er couleur» répuhllcàiüi*. £U«i aurhn* encore an -autre objet-, celui de farcir , par les menace* on autre- ffitnt, le* membre* de L'institut philantropique à ie rendre *.ux assemblées primaire*.
Geux-tl et leurs autre· »fie'«» »kttathetont 1 gagner dei chef* de corps ou des corps entiers, et sien ce· rccnpag* niu resteront ! Leur* drapeaux , où A faciliter et encourager la désertion. Ils retiendront le* ■aidât* déserteur* dan· je* campagne* , sous prétexte de te· employer au* travaùl de l'agriculture , et ce le; enrôleront qu’au besoin.
Dan* 1c* provinces où de* insurrection* oui existé. Ici coin round an s ne négligeront tien pour y con*erŸcr, y augmenter l’esprit royaliste ; on y prépaiera le» paysan* i un nouveau soulèvement ; imin mille pan on n’en excitera que d'après le* ordre* formel* de* agen* aupénenr*.
S'il arrivait que le succès des préparatif* militaire* fût tel, que l’an pourrait raisonnablement s· flatter de renverser jniipédiaiciDLLit le'gouieïtieideut, akr* on renonreritt
Got igle
ûr ^ral front
NEW ÏG RK PUBLIC LIBKAHÏ
( )
AOye* de» «»enblées primaires, *t î'on grefiienït Ju mo*
ment inonble pour arriver dirnclcnichi àu but que 1*4a a·
prnpcuE, le rétablisse ment pur et »impie de la monarchie^
* C’en eux ijeDS à juger dit» quel» ci» 4 Ptul “te couvenatJc
d employer te moyen* Enfin, 4e» que le* 4ge·» de
Pari» m croiront umrts qüf le roi tic petit tarder d’être
, toit par suite de* melurei que prendront /«t
couielh dans Lesquel» il y aan de* par ma ns en majorité^
«oit par Je» moyen» militaire* , ils lui enverront sur-Je-champ.
_ 4n > royaliste mr pour lui en donner avn, et pour ramener
tmmédUuaMnt
jour, s’il est possible « le» royalistes aient un chef qui tasse
uire ipolit les jilousi« et k» auibitiop) pinicaliere».
' Poar préparer et ¿évefopper ce pim. il fallait de* fonds,
tt l'Angleterre renie pouvait les fournir.
M. de Précy a obtenu, par l’agence dont il est chargé.,
, la perçues don de tirer sur M- Wickham 1 ministre d'An-
l f I. VI " ... .·* t ’ S. . _ F
joi f à érudition pourtant que nous ii'aiîdou» p<i» avau* les
dàçdout i£,oot> liv. sterling pour achat d'habit» blanc» ,
pour fouruir à l’habille tue ne de quelque» corp* , payable*
sur la piérejisatfou d'un lusrcbe à la même époque de la
praclamjtùoQ du roi- ■
- Enfin, on devait faire passer pir no» mai tu des fond*
dont I» quotité à’étiit pas encore déterminée ■ J®“1, *raotfnejLre
à MM* de Puisiyh et .de Frottée , dont M posât ion
exige des dépenses -plu» considérable» que celle» de nos
antre* grtondstoèmei)«.
Quoique le phu n'ait été dé fin ¡rivent en! adapté que irèsjicÈcutnrpl
, quelque nulle partie des fonde que j’ai obtenu*
ne iût encore arrivée , il ne faut pas croire pourtant qu’il ne
fÔt qu'à »on ébauche. Tous le* ancien» élémeos étaient ras-
(CEiQlé», èt voici notre position. ·.
( M. de Pitysaye, qui se craie en mesore de faire tfetil H
«anire-révolution , veut dep-ni* long-tems le déclarer. Nous
' Teu avons- empêché jusqu'à ce menu tnt. IL étend se» iutellàgence
»' depujt Brest jusqu'à Laval, Je crois qu'il compte sur
*
NEW YOH
*U Ordres- A rn juger P,r leur* lettres, [es dhpOfiücnsdip
Jiyi étaient très-Êvorahler. llsditn^udaîqnt le retour de leur
cbefr ¡1» le prenaient vivement ; car te* royaEistts qui 4Ont
«isûré· d'un cantgn <t tuent tous qu'il/n'out qu’i it déclarer«
tuent , du talent^ ■'tll un de nas rneilleiir» chefs, ,
M. de' Rockçcoi, qui est chargé de préparer le Jfaine, le
Perche ef Le Ch attraiti , était derü:trement à Pati*. C'est
un jeune homme très-actif, ' net-mielite ut. Son uri’anisitiçci
Militaire n'est <jue de quelques cetili h o ruta es Riunii unique.",
ruent parce quìi n'a par eu u<tc d'argent pour r'tn attacher
Ü tv aauge. Il nous as fin ait que dans ai partie, tout le moadé
passait au-delà de Vinttiuü philantropique „ et voulait être de
celui des fidèles. M. de Rorhecot «titretient des iulelligentes
iveé .les corps ripartii dàu* le Maint,; il eu a mime à Caen.
IU y s, reléuYciucDt à lui *. trois choit» que je uç veux vum ,
dire que verbalement. )
M- de Bourmont ne fait que ccmmenter tes Fonctions de*
puis rOrieiit juiqu'à Parii. Dit)· cette partie il a beaucoup
de philaitiropes, Les royalistes «ont plus rare*.
M. Mallet, * ri rien aide* major de Çfiâtean-Victt^, e»t chatv
gê de h haute Normandie et de l'Isle-de-Francc jcjqu'è Paris;
car tous nos arrondisse ni eu s , juiqn'à 5o lietiqp , forment un
lnangle dont Un angle 't'appuie sur Pari*. It est tool-A-fait
organisé, aura dés 1mm mes uni qu'il en voudra avec de i'argscit.
U est le plus en mesure pour les élections.
Dam l’Ork ansia, est'employé un M- de Juglati; je ne
connais pas la mesure dà“s laquelle il *e trouve; je Je crori
ttMz avancé.
Le côté de ïa Picardie , celui du Scrtouiû et de la Brie,
lont encore sans chef, et par conséquent sans orgarLaiioiy
Nous attendons un M. Butter , qui Hou* est au notice corouiy
XVitit de piii^jiiiea intelligences dans il premieie de cen
Neius nom occupions de renoiter'des intelligences dani'lh
Vendée. Noii étions assuré* du rue ces dans k haut Poitou.
Un chevalier de Pallu Duyaic a iommeticé une organisation';
il assure avoir des iuieìligences jusqu’à Rochéfott, à Ber*
organiser ce pays sotis notre direction. "
A Paris’ il y a deux eorti pannici dç formées ; l'iinc d’eliti
est àusi ordres de M. dé Ftinvilk, je croîs'; je ne eoiinaii
Eas le co minati dm t de l'aiitre. Patii, comme vou* Kiaaaginei
itu , est Te foyei idc Ücà' id tel li géra ce*. Jusqu’à présent, iioul
n’avions pi* lîsàyij lie ■Jbfréitnpre à prix d'argent; baus l’atv
Gu
f Î9*l
fïotii tint/ miînttn'ànt, »fin de nom procurer de* donréri
iûtsi sur 1rs projeta do g&UYernentent- Je vou* » dît qoe
jav si* entre 1t* mitnale plan de dette nie «n Irlande, oi
won» étion* arèi-pcn avancé» 1 cet égird*, mat* »ou) iave* que
■ ou* avion* déjà fini un premier pu. Nom ànoei an**i ternit*
le* Mmaiper nn extrait du rapport de» v<m*»ia»a»e» du Pouvoir
executif, sur la situaüon de l'opiniciEi dans les départe«'
meu. — Je ne tau d'on nom venait l’opinion que le miniitrç
de h* police ne «était pu éloigné lui-même de noua servir*
fie ut-être uniquement de ce qu'il patte pou* modéré, cl d·
* tverre que loi faisait le* jacobins. ■
Nom pension* de même du ministre de rinlénevr. et tat)l
dôme par la même rai ion. '
Mai* c'en dans le» ca^itila que uoti» aven» trouvé plu* de
facilités. Dr* le mai· de'juiü de l'année dernière, ît non* fut
ruinât. Nous les transtnime* au rot. Du offrauc dr le tervir,
cvndidqn qu'il 11'y aurait d'autre changement i la consùtntien
actuelle, que E* ton centrât) on du Pouvoir exécutif dau)
u per*&tine. Le roi accepta le service, mis vcnlnt disent«
an fondé de pouvoir. Depuis lor*, il tia cessé de le demander
j mai» le parti étant beaucoup plu* faible qu'il se »’irait
•nnoncé, a relâché ses prétentions, sirt» pourtant yr énoncer
•aticrenciit*
De natte <îti , pensant â relever le trînc , par i< moyen
même de* deux eonaeil* , nous avoni jugé qu’il* resteraient
le* maître* d'irapo*** au roi leur* toryd· rions, et nous n'a von*
pu insisté »ur l'envoi. Il e*t puiï, if |* ■ environ deux mois,
quelqu'un qui, i ce q·-1 je ¿roi*, a porte au roi la liste de*
membre* qui drsirent la monarchie , et dont le nombre
»'élève â 184« Je n'aJfiriee rien inr ce fait- Lu veille O· t*avaittveille
de notre arrestation , une personne ruil venu· pro-.
Baser de donuci encore au roi unr *nin*nraine de membre*«■
£lle l'tügjgcpit i obtenir une déclaration formelle de La part
du fil* du duc d'Orléans , perlant qu'il ae prétend ni ne prétendra
jamai* amrente. Ou l'engageait de plu* i envoyer le
jeune prince aspré* du roi, mais &11 exigeait Mt faute de <cutdii
on*. Vqni aentti que non* écoulions tout, que nous pro-
JActuou* tout, lias prendre pOnrtarttd'er)gsgetB,cnt formel.
( La 1*1'4* 4 jTifdiMjrr^riiéurw.), h, C·.!
Güt igfe ¥t Lie Lie
( )
PA RI S. JY’ciudt, s g fruci^or,/^» y di la République
Paris a toujoqrt continué de jouir de la plus grands
tranquillité depuis le mémorable événement du iS
fructidor. Cette journée qui cousolide à jurai ic là
République et wn gouvernement actuel , n’a coûté
ni deuil, ni larme), ni nue Mule goutte de s*ng«.
La modération, 1* sagciae et la vigilance du Directoire
cl du Corpt législatif ont annoncé i tout leà
Fiançais «t aux puissances étrangères, qui avaient
fondé leu« espérances sur k succès de la conspira^
tion , que legr intention n'a j^nçtaii été d’ouvrir unes
Dont cJk caroere à la révolution, Tout le* partis qui
par leur ex entendraient à. s’écarter de la révolution
»ont également corapr.iwép* . . .. ..·
Les piecç» que je gquveiufmcnl a fait publie.^ et
dont on a lu, a h suite des itaftcc* , une partie, ne -
¡aillent aucun doute sur fobjet, ni *itr les moyens de
la conspiration. Celles qui suivront ne sont pas moins
évidentes. Eh ! qu’étsit-il besoin de pièce* ? tou* Je»
acte* de* meneur* du'Coips législatif ne tendaieut-ilr
pas à violer et à détruire la constitution , en affectant
dans- de vau» efforts L'intention de h conserver E
foutes les institutions républicaines né taien t-elle*
pa* démolies pièce à pièce ? toutes les formes monarchiques
ne *'èlevaient-elles pas sur leur* débris ?
la faction conspira'.rie* ne a'étàit-ellcpaS emparée des
élection* et de iûui les pouvoirs constitués, pour
le* diriger contre la liberté , la souveraineté du,
peuple et la constitution ? ne corrompait-elle pas
depuis deux au* l’opinion pat des milliers de feuille*,
empoisonnées ? les émigré* et les prêtres ne se montrarçnril
» pas par-tout avec .une audace menaçante ?
les acquéreur* de domaines nationaux n èlaieur-tls.
λ dépouillé* ou tna*nctés? tout ce qu il y avait de
épublicains uTétait-il pa», dan* les contrées oq dp.-f
les royalistes , obligé*. de se taire , de .fuir,
au d’étee exposé* aux plus horribles vengeances!1 le*
loyalitki avaient cnn blé la meiure,et quelque» joui*
Go >gle
( Μ)
piu» tard , drtcore Uhe saule nuit, fct la République
notait plus. Grâces soient rendues au Directoire, â
la-ttiïjûrité des représenta ns restés fidele» , aua généraux
, aux mitiîitrcs , à La brave et prudente armée de
^intérieur, à tous les citoyens de Parti * tous ont
fait-leur devoirs t citoyens des département, voué
férct sahs doure le vôtre. t ■· * ' ·
Déjà <Jei adrenes nombte'ùiel de féÎ+cifatron an-i
nontent la bonne disposition dri esprits. -D^nc plut
dé cinquante départeraenS'eûTirorrnaos au pim rapj
jiràchês de cffhii de la Srine , la nbtivtiïe dé» évéJ
fleracFit du 18 frücttdor a été reçût avec bette rsttii-1 '
faction qui prouve qtfe l'esprit répübLitthi ti'CM poini
encore éteint danrsi ledrtur des Français« *'* ·' ’*
' On était inquiet slirLydn Voici titré lettd adrcs>
iée àu nrihhttt -dé !i police pin1 le c&trtmiliaire duü
Pouvoir exécutif près î’admin lie l'ilia n centrale drf
flbêne, qui coii ikiif de» détails it sa niant.
. Z^on a3 Jru<iiitar:M F*
:4l Les évéjteOE» iiofctia*» arrivés’à Paris , fcwût to*tei
: ubtHtîon» i nKLij'il» ,tjrnaS pas irguldé ri crujstùque d*.
Ly*n;. encor·« fnokii Le département. tLa curiusjrè l’incer-·
ordre de cimier. un piti plui Javô râble J leurs murets cona<
rnetciiux $ la malveillance ,. trér tn Miâertfe, e»t consternée ■'
effrayée , et se prononce moins. $é» sicàirtk rén'daiant dtpuis
quelque· jours leur» excès plus friquens. Jè séta» eiact f
iitoÿen ministré, d^ui cei nmriieps'de erhe} 'ii v^us in·1
Idrriiér de tout ce qui içnicéhife'la ràretê générée if îndiviJ
dneile. t» - ' - ' ’ ! ‘ — .
On attend des nouvelle! dk thème geitté des dé·
parteffîfiDi du midu . ,
I - J ■· . i j * 'i 1 L·, . b .j'H-» ·
Nos Abonnés n’aurànt pas ru saris! Çûtlqtac fut<
Îirise . le Mercure Frttnçàis iottiprit idalr», hlîite dt|
ourtjaux désignés tortrne toriipiîcés dé‘!h' éonjtiM·
lion royaliste. C’est‘uné cireur de copiste qui a été
réparée sur-le-dlitirap. Le gourer il cmant aiaif vnuJa
désigner le AÎfrturr UnftimiZ t FeuiHe dtf tous lès
jàurs v rédigé* dans les plus dî t tj t»b les prude ipesr
Go igle
( ’99 J- ■
Lèi fiotti » tout asseï conuw depuis [ûTtg-rems pour que ritius1 n'ayotis jamais rien à redouter que' dèi tnucnjis de Jjl libellé et de la cünifirntiou. ,'
Voijçi le nb* des députêt et des personnes déporté» et partit dadi h nuit duJ, 'dan 8 dei ili arri otf' coûveris. >— D elarüe , Îldyere Bodìdch F de FOixc ]i ' ' Wülçt, Lafund'-Ladéhat, Barbé’-Mirhois , Trbnçohi Ducaudray, Murinaif, député»; Bàrthclepiy h directeur^ avec son vale l*de*?hamttre qui ü vouIq le suivre j Dossonville , employé à la contre-police des inspec? ' leur*; B.imcl , CDmmandaDL de la^jrdc du Cûrpy lé- g itUtd r Brouter ejh Lavi lie titoaii- . . ,·. “
Oq aseurc.qite JÉtsTibekAy a .obtenu d'itre départi tu et Laioud-'Ladébat à Hambourg. ' t
• II. . 4
M. de CQflltf.inadamc .dc B'ourbcti et machine, d'Orléam 5 condamnés à la dépott^pan , ont eupermission de se retirer en Spagne., , , . . . . .,
“ François [ de Ntufchâteau"]/rifiìriìttre ' de l'inté-' ' rieiar, ei;Merli a f de Douai J. triîitistre de ta jHÿjticq
ont· été noniniéi diiecteurs. Le Directoire ,n a . point encore nommé □ ces deux mitiisierés. ...,’.. , inerir iurta liât ¡au s'est faite avec mie. grande sqkaiH (riti. Ce* deux nouveaux ducctejjts pm. prononcé un, discours très-énergique. VàklJ» ¡réponse du rien* du Directoire. . . ... , -..h .■ . :
Citoyeni collègues, . .·.<>··.·
t* lt eit doux pour moi d'ftté i’drjptne 4v Directoire eki.' ènti f, pitarVous exprimer tom bien il est satiriait devons voir iu nombre dt fctr membres. i *>M 4 . . t
ii Ils tout'infili passés ces jotirs d^atrfcoistes, ' oit k ai* Üandt trie rliiscqtlnienr régnaient dans cette enceinte' !‘ La plus douce con fi» nie va s'établir parmi rions·/ ou plutôt elle l’èst déjà , et rien tir pourra Ji trbubleri Qùelle qur: init fa différence qui pourrait exister dïhs rien' goûti efflanj’ iibs liaEiiijdej 1 fbarmouie n'en sera pis moins parfait«.'Nous (foui conniiisoDi tout», et tous nous savons que chacun de qoux veut snergiquement la République et h coût rit np* a de l’an Ut., quieti est la gaiarüe; que chacun de nous veuf faire régner la vertt^ et embraser tous le· cauti de i’àniour de " ' ti
' “
E ■· V.
chacun de noua en6ü.nTa d'autre ambition que
"* t F’ »·■·!■ J * ' "
la patrie; que
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Dimi
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. -< -*0· > . r .
de roti !»Fr>ace intéri e uunfat libre etheuieuié t et 1 l'ent
lirìt* grande et boa otre.
»’ PnMM cc io ut La oi atctfrd *er»ir d'extmpk i tou* Ita
!. poi**e ut touh lei Ré pubi itti a* M taUitr, et dei
nuance* d'qplaìou Ut pini le* rtadre le iooetdc i'inito·’
ma* ti do imiti ime ! pulite k te Tritili** qur k* um ai’
Fccitnt de craindre , et que 1« »otre* »éidraitai *n «Fri
lAidre icdoulablq punì naua Faue jettir ditti lei bru du
ro^aUime „ ue p|u* servir de prttexie paur nléttr k* prozìi*
de l'e*p.ir pillile rpuùae un peu de conbautc enifiroonti le
goUrt io e in etti, et Ira Pratistii se bica persuader qve tei
horirbJe intése ne reniìtn jtmaii I perù re ni le* hùHirati
arditi*, doni In etcèi firent ptui-éirt'anunt ¿‘annerali i
1* t é.'ùluiiuo ftt* la diitmctjon de* abui, a tarmili e fina tpe
Fiistifie de fame u k tigMvrdc* napru exdptM ègri**
meni et 1«· Forme* oppressive* , -et l*i (ésulut* atroce· I
puiiient, d'ùn «uirecùte , lei botarne» fidliles on timide·
tener ;dkor<TJ( d* cilatsàièr le* RéptrbRcaHi prononck !
qu'ill uchent qne la figli·* ett ausai eltrigale do la faibleis*
*t de la pu*illauimiii quelle l'est de fé ita gemilo ri ei de k
eruttali ! puiuent, e* uà aoi , tauiJti partii ·« tftuir itroifeou-
nt ani*ur de h comtimddn, et te con dulie par lo* principe*
de* votai» patrizie* , par lei prìncifk* de ceu qui .
tavecit alher a urie'grande vigntprde titioert * un* grande .
aerate din* leur tonduite f 4 bn divtìuemetn *«ii» Santi
èli liberti , noe aoìf irdem* 4 la jmrke i 1 un gnnd amo ut
IkurJa paie , atte v igi lance-1 cui tenue ee-dilli« inquiete poar
a mutióeri de I* Républiquet i La lév&riléncctuu· pcurri*
prèmer le vice tu générrl, et co pani cu Ilei Ir* nutueuvre* dei
e Dormii de h liberi«, irne buie amie toujouri co rapati unii n !
n <?c»t pare« rap proche me ni de tour le» pardi k par laur '
réuoian *iin amia de la libale doni naia* vtoqo* de meer
le era* ttaracter·* caparla prttique de leur· aaximer, qut
ioni rerrooa L Républiquo >c cont&lidcr , <t Il cou stillatiti»
de l'ao IH ■\ffertmr dum maniero in etra alatici
j ii Cesi d qlaqi teudetii tput noi v^uji et mu* no* travam,
et junai* uom te inumi uo* «ipcrances mìcUt tondée* qui
depui* que qousaron* connu .kadeutaforébomiear» qui uocu
Odi èie auotic* par la iterate du Óoipt li^ia'atif» il
i Nota. AtttrtJti Iti joari ttranlimrntairiì , ncui lìpctu
ajouti utic feuiltt ¿i pini a et rturnirp ■ frinì qui par ¡àtri
lt tv vendtmiwt juri cttiQ ftwilhi.
i*N di’LsiiQcm, À*dakwm ikrf.
' ¿‘t > f
**Trw, .· □ MERCURE FRANÇATS·
Dec a tu 10 MzssidüM J'dnmpjdfnu de la République*
( Mercredi «S "Juin
LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE.
Flk’ Dialogue dramatique , intitulé ; ArfAUTiatt
a f-ut s LA moit.
( Deux joutf ¡¡prit. )
■ CAROLINE G., GUILLAUME.
Guillaume.
iSi o n , charmante Caroline , je ne vous obéîi point:
je vOm suis , malgré votre défense. Ï1 faut absolument
quejc sache [a cause de ces larmes, de ce raécb
mente ruent. Je vous plie , je vous conjure dé me
la faire connaître.
Caroline,
Vous pouvez le demander encore ! G U t L LA U M E.
Et qui le demanderait »5 ce n’est moi ? mai que le
lort vous destine, moi qui vous adore, qui suis assez
heureux pour avoir obtenu de vous Uaveu d’un
tendre retour.
Caroline ( avec le Un de V amertume ).
Et qui vraisemblablement reprendriez volontiers
votie coeur,... Qui déjà prut-itre l'avez reprît I
Terne %XIX.t
Digll'jeed L· Co glc ünqinftl frnm
NEW YORK PUB UC LIS
, ’ V , 11'94 "J
h
Guillaume.
Caroline , ce itJttpçOq *** . s
C A F. 3 L I K L
Ali ■ quel autre en est la cause que von s-même ?
quel autre fait couler mes larmes? — Mon , Guüliiiine
i, je le vbîs trop clairement , vous ne ai'aimcz
plut.
‘ G u_i l i a u m e ( avec chaleur }.
.Je ne joui aime plus !
C A R O L i H g.
Pourquoi, ai vous m'aimez encore^ apportez'voua
de* obstacles à notre union ? une possession prompte
ti'est-cile puce que vouj desirez le plutvous autre*
homniei? la moindre retardement·n'est- il pas ce que
vous craignez le plus ? et vous , maintenantL.. Vous
GuillsumeL.
Guillaume. ( embarrassé )
Et moi maintenant ? — Eh bien ? moi ?
C À IÛ L1 N L
Non, monsieur, cela ne a« peut supporter: votre
silence vajuiqü’à l'impudeur. Plus de déguisement î
Mon pçrç m'a toüt appris. Je latl que vous seul resàrdeeAoirc
union, que vous lui av« fait la demande
formelle d'un délai.
GuiIlaUMî ( plus fflnfoJirfu J.
11 vous a dit cela !
Caroline,
Expliquez-vous t inomitUr : qui peut vous avoir
Dr ^ral lr--i
w ïcr JHRAfir
inspiré cette conduite extraordinaire ? — Vous me
voyee,vous me recherchet, vous me poutrorv« avec
Emportement. Votre hypocrisie a tellement le cam .·
tere de la véritable paît ion , qiTà h fin j'en suis touchée.
Vous obtenez Ja parole de mon pere , vous
obtenez la mienne. Votre famille se réjouit de votre
choix. Vous ne pouvei être assez iàttancé,vous ne
pouvez voir fixer à un terme assez court linstant de
notre union. Et quand tout vit arrangé suivant votre
désir,quand nous ne sommes plus qu à peu de jouis
de dis tante de celui de votre prétendu bonheur
VOUS vend, avec un visage contraint, avec l'accent
de l'embarras; vous conjurez mon pere,d'un air rayi-
Atrieux , de retarder encore de quelques semaine»
l'instant du maria je.—_ïl veut échiicir le motif de
votre procédé ; vous lui répondez par des énigmes ;
vous alléguez un chagrin profond qui vous rendrait
incapable, dites-vous, de goûtetvotre bonheur comme
il le mérite· ■—■ En un mût, vous cherche! des défaites,
les meilleures que vous pouvez. — N’ave (’Vous pas
fait tout cals, monsieur ê
Guillaume.
Rica n'est plus vrai-
C A s o li n s f aetc ¿es rtçafii qui Aient /»
piur en plut. )
Et cependant vous ne vous Êtes pas sans doute
imaginé que vous noui persuaderiez des fables .si ridicules
? — Pourquoi ne pas »vouer sam détour que
voue voue tepentez de votre premier pas ? que votre
coeur eet infidèle, et votre bouche parjure ? Le méchant
qui J'est à découvert reste , il est vrai , tc*u-
N «
NEW YORK PUBLIC LTBRARY
. < . *
jours un méchant ; mais il est cent lots moins dan*
gorenx,il est cent fois moins détestable que l’hypocrite.
— Oui, monsieur, oui l je vous ai aimé-, de*
torrem^e larmes expieront cette honteuse faiblesse t
mais je vous k déclare,je suis guérie ; Dieu merti ! je
ne vous aime plus. — Vous m'avez donné cette bague
comme Je témoin , comme le gage de vos promesses *
je vous rends ici tout ensemble, et vos promesses et
votre bague.
Guillaume.
Non Caroline ! trop est trop. J'ai laissé le champ
■ libre à votre juste sensibilité : j’ai Laissé s'exhaler vos
plaintes, tant que je les méritais, tant que je croyais
mériter cent fois davantage- — Mais je voua conjure
maintenant de m’écouter ; vous ne sauriez rejctttr
- nu justification sans L'entendre *, si ce n’est pour moi,
que ce soit du moins pour vous-même.
k C A S Û L I N £.
Et d’çi pouvez-vous la tirer?infidèle ! — Parjure!
Guillaume.
Oui, je L'avoue , infidèle; oui, parjure ; mais non
envers Caroline- — C est envers une infortunée qui
fut digne d'être votre amie, votre sçcur, et qui maintenant
est digne d’etre votre ange tutélaire. — O
‘ Caroline, la terre n'a jamais produit un homme plus
coupable ; jamais le toieil n’a lui sur un être plus
perfide et plus inconstant. —- Le sang n'a point à
.la vérité touillé çes mains : mais mon acij est oppressée
de la mort de l'innocence, de la malédiction
attachée aux rueurtikri.
■ -i i ri firm
NEW YORK PUB UC LIBRA
( »97 >
■ * 1
CilOLIKl / i( figurât d'un ail jixe il tffrayi t tilt vtul Juir ), h
Monsieur, laissez-moi. — Si vous parle* sérieme- ment...., '
Guillaume.
Je ne iui* plus digne de tester terni vos —
N’cit'il pas vrai? c’est ce que roua voule* dire? et cependant, chere Caroline , c’est en grande partie pour vous,que je suis devenu ce que me voilà meiti- tenant. **
‘ C a » c 11 x e.
Pour moi?,., vous mepiouvez déplus es plus, monsieur, qu’il est dangereux de rester seule avec voys.
Guillaume. 1 ■ ■
Je vflin entends. Mai· je vous le jure , □ la plus parfaite de votre sexe, jamais je ne fus plus accablé du regret de mes U«tes ; jamais je ne fui plus loirï de pouvoir les aggraver ejicare. ■—Permettez-moi de vous le dire s j ai liru de m'étonner que vous ne compreniez pat le sens de mes paroles ; elles me rem b lent u claires, Labscâ-moi donc vous tout expliquer en peu de mots ; et quand vous m'auret entendu, maudisSez-mcd. Chassez-moi dé"votre présence si vous me jujetaussi criminel que je méjuge moi-mime.
— Avant qnc je vbus dusse vue , charmante Caroline, avant que j'e.asic mine entendu pidir de vous, je connaisiaii une autre jeune Elle, votre égale tu beauté, en esprit, e· vertu, Je l'aimai : je l'enlevai au séjour paisible des champs , je recherchai mo cceur, je l'obtins- et je lui promis une éternelle N 3
DrUpniJ from
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
... 1 fidelité» — Bientôt aptxs je vous vi*., Caini inc ; j'oubliai mes serment, et j'abandonnai cruellement fin- fortunée.
Cabowkh f avec un nuli dfimburrai ).
Inhumain ! et vîhjs èi« eneo« à mes genoux ! et tous hésites eu tare ? Éluignei-toiu ; ¿Iqî^quz-
vous tout-i-lheure ; ces eicu«j doivent s'adresser à votre malheureuse victime« et *oa pas à moi,
G tri l î ait me. ‘ '
J*" . ■
Hélas ! elles seraie·s »riper fl no». — Cette vertueuse fille est tombée rportçÜeinent mjds.de ; ..elise n'est plus ! 11
Caroline. ‘
O Dieu ! ■ 1 .’ :
. G Ui LL A.U M Ei|
Elle ea.t morte avant-bien La miti dtrrdenJ , j'ai Ytt son ombre » elle m'a pardonné« ■
La voix dt Louise.
* I . ;
Et dans te moment, elle te pardonne encore. .
G n t L l a uit i ( un pin iurprii "). ' '
Ah ! tu viens te maaufester içi de nouveau ! ,
' C* I Ò l’t !f ï f ixH'ûniirtsnt ejfrayit. ·}
Q mon Dieu ! mon Pieu ! qui viens je d eutendrç ?
L'ombri ieLoUt»fn Tcni&ritvìsiblià ette de Gujilau m eJ.
Ta rivale autrefois^ aujourd^ui ton amie.
C A s CL!N t ( tombant en dt/ail tance / .
Oh çiel 1
Go ^le
NEW TOflK PUBUC UBHARf
,
Louise ( file la ioxcht et l· ruttimi- )
Berne il··toi. ( Elis j'incline , (ï lui Ì4Ù4 légèrement le front.) Je te donne Je bai 1er do paix » «fia que U frayeur j’appaùe, ¡ü&(i que m rcgndc» tu twpr ivee conlùnce. Jc fus ie que tu es ; je suis ce que tu ictaî : bonheur à toi il tu le deviens compì ette tuent !
G LU L L AU H Ü,
Moi* qui u rauteiui en cet lieux, ombre bienbetir ie use?
L QU ï SB.
Mou amoqr pour toi ; car il ne s'éteint pas eniltte* meut 11-bapt' — Map ne crains riep , Caroline : je ne viens point te l'enlever; je viens seulement le rendre plus digue de tou coeur. — 11 ne but quç cette grande leçon pour lui fifre connaître, pûuduj rendre haïssable sa légèreté. Scs aveux, son reperì' tir, ta süumfriion à nies conseils me re.cpQcilietaiçnt avec lui, ti epa inori ne l'avait déjà fait, 77 Adieu 1. vive? bfpieux ! pia mhsiptt est remplit, — IJ dépend de vous de mt revoir dap» un uiqb^c meilleur t ci alors, clic re Caroline , le baiser arpt lequel je te recevrai« te tembler? quelque çlwiq de plus qu'un léger souffle, f Elle disparaît. )
GüllLAUMi ( aprii Mi langu e pause ).
En croîs tu ce témoin? est-ce envers toi que j éôii infidèle ?
C A t O t I N L
Ah ! plût à Dieu que tu ne l'eusses jamais été à tinse de rupj ! ,
N 4
NEW ÏDRK PUBLIC Ll
t
G C 1 L L A U M l,
Eh bien , Caroline ! allons, tèpienoni courage : tachons de mériter je baiser de réception que cet ange boïii promcL Pardonne moiL! - ■
C a s Û 11 NI.
Ne pal te pardonner après un pareil tableau ( riijilfaisant qvíc tendresse J : à mon Guillaume ! q mon biex.ainié ! apres" six morí de deuil sais mtin tépoux chéri,,,. Je suis à toi. .
* ■“ - « 1 i ’’
t *-----------------------------—----------
LI NÉGRILLON,
■ -| il
Complainte par Djtid Sti, traduction de rang lais,
HCTt DIS IÏDACTEI'IJ, Ïjn 17'91, il y avait à Londres nn prince ntgre de la côte d'Afrique, dont on était fort curieux de voir la personne et de recueillir Jet discours. Sa cou reinan ce était mélancolique * et h teinte de tristesse répandue sur son visage paraissait augmenter isbrivent, a la vue d’une très-belle montre dont il était possesseur. Cette remarque n’avait point échappé à teiiiqûile voyaient 1« plus fim¡librement. IJn jpuTijn lui demanda de qui et comment il avait netteté '¿être' montre?— D'un barbare européen, répoqdp-iJ... Et un prix que je ne donnerai plus désormais pqur quoi que ce soit tu monde. — Tel est le sujet de 1* complainte suivante.
. . * * * ■ .
Quand att fois l'avarice s est emparée de l'une,
Got gle
I
( «« )
ti que le ctiid égoïsme est seul ¿conté, l'homme
devient une bête féroce pour Sdu semblable; ci le
11 ag et la dévastation suivent par-tout ses paa'
Hélai ’pouf ce misérable jouer, jè □‘ai pas craint
de livrer irion frere... un pauvre petit Négrillon !
L’espoir de Son pere déjà vieilli, le doux orgueil'
de fia tendre mcrc, quoique noir il était charmant.
Je l'arrachai de leuri.brai, wnl la moindre pitié, et
je livrai «a faible enfance à une horde de brigands,
à cet ednemii du genre humain qui viennent nvagei
Je« eôtêi de tAfrique/ *
Hélajf i je leur vendis cet innocent et malheureux
Négrillon !
r ■» -
j·
Arraché de son pays, séparé de ses petits amii et
¿ciesparens inconsolables, je vis charger de charnel
1rs faibles membre·;je remarquai les angoisses de
son jeune tæur, et je le vis, entraîne sut les va gués,
disparaître au bout de T h à ris ou :
misétâble jouet, que j'ai livré lé pauvre Négrillon,
lïngloïtant et'noyé de larmes ! ' '
, i· ‘ - . ' ■ ■ , ’ ë
<■'■*11 . " i1
J'ai condamné" ce malheureux enfant à vivre dans
dent; esclave misérable, sans appui, soumis à toutes
la insultas l espece de bétt de somme que les Chrétiens
achètent et vendent 1
Les crucia ! ils asservissent à leurs besoins, à leur»
désirs , à leurs c apnee» ì>h»h«ì, les malheureux enfans
de l'Afrique ! Oh combien le pauvre Négrillon
u'i t-il point déjà souffert ’
Originili inir
NFW ÏDM.K PURI IC LIBRARY
<*?*·)·
Le P g-te mi te* parc asdéio lés verseront des larme» amerts; foug terris leurs t cgi rds iront, chaque jour » le redemander à iimmtnsç étendu a de l'Océan» dans l'idée trompeuse que ses vagues.peuvent enfin le ramener« —- A^.is Espérance* et, leurs soupir» tnnt vains ! _ , „ ,
Hélas ! ils ne reverront plus leur pauvre çt tant pleure petit Négrillon ! ,
, , . i '■■. ■ 'J 1' ■ J f « · I I ■- 1 1 ■ J
Sous les ordres cruels d’un tyran il cçnsuip^ Jet ^eanx jours de sa jeunesse i séparer par de long» intervalles de l’heureux pay* de ta naissant^ » il etc étranger et tans < on solution , tut le *oj dévorant qu'il habite. Aucune doue«.image ne vient ranimer ton cct jr, . ■
Hélas pauvre infortuné ! pauvre déhiaiéNégrilloQ 1
r- - ■ 4
Mais celui <|ui marche sur d« vents; ^onv
la voix ce fait entendre au nulîçu des tonnerres loiji? tains ; qui lance la foudre à travers la profondeur de# ci eux , et gouverne la fureur de la tempête ; celui-là compte les Larmes de l'infortune, il tient note des crimes de la tyrannie.
Ji viendra, tôt du tard» il viendra» je n'en. saurais douter, Iç jou; où sa main veagere^e,.auéanüra Içj» opprristun du Npÿ.Tc malheureux J . f v
Lwiària , Mtotrk 1791.
e . r .
- · ‘ *
. ■! ■ - I- - ■ . ’ -
< ! . ■ . ■ . 4 ■
Gck gîe
flrlg!·«]!
NEW YORK -FUEL IC I IRRARï
( )
G R A M M A-I R E.
Tl j □ dis cas dans toutes les langues, et c'est nne erreur de croire qu'il ny en a point dans les noms français* Ouvrage lu et soumis à l'institut national par J. &r Sa rTr^a'jj, membre du Ljcei des Arts^et directeur d’une
1
tnailois.-d'iducaïiom In-8’. de 56 pages* jÎ Paris, chti Pauteur^ rue Dominique, n". s <8, 2» F.
X-j’otivuai que nous arin<inqQn» ·* été véritablement soumis v ayant rîmpre^iQnt à la Classe de Liv- té ratière et Beaux-ArU de l’institut. Elle a üpaftmè pQur l’examiner , et pour lui eu faire ujl «apport . deS ccGipaïüaiTCs, les citoyens Damiergue , Andtioui cl SicarcL Ce rapport a été fait, et la premier« lecture et a etc donnée à la CU{îr. E|1e allait procéder à la jeep ode lecture, à celle,, que chaque iutmbrè peut Lncertûrnpre pour faif'e des objections et des Corrections, lorsqu'elle a appels que le cit. Beitrand at|tt fait imprimer son Mémoite. CofrfortntmeEtt £u& ré^iemens de llnttilut, qui s est ip tordit (eut jugement sur des ouvrages îiw^msmG parce que. l’impwM don m a tendu le public J4gq naturel, la Qlafift ne s’est plut occupée du Mémoire sur det
tôt dam la langue Jrpeçaiset 1|, es» inutile d\p- prendre au public, dans Je Iroutispicc dn ce Mémoire, qu'il a été lu et rinn^ir. à l'Iuaticut national < puisqu' au ne peut lui apprendre, le tétuhat. de <«tl< UltrajjiiTii Beaucoup de gens seront dupes de cettt petite dut ri al an ne rie, et en tondu ci a ut qux I4 troi-
GOi ’gle
ItWVÜfiK PUB UC LtBRJWf
1 .
Sterne Claut de l'institut a été du même avis que
l'autenr du Mémoire jjjuffitj à son jugement, Mail
le rédacteur de !cct aftîcle leur apprendra que toute
la section de grammaire , que les autres littérateur*
de la troisième Cluse ont levé l’équivoque sur laquelle
est établi tout le Mémoire du cit. Bertrand ,
et que le rapport de la commission contenait une
réfutation formelle et motivée de l'opinion de ca
citoyen,
= ·-, ? - 1 I ’ ’ 1 f 1 · Nous n'avous plus qu'à énoncer notre opinion iut
ce Mémoire, et à faire quelques rébellions sur le stylo
dont ilett écrit, puisque nous avons annoncé le juge.
ment présumé des littérateurs de l'institut, sur le
~ fonds, jugement que fauteur n'a pas attendu. Voici
cepeqdanL La maniéré dont il termine son ouvrage.—
m C’est maintenant à l'institut deprononcer, Je ne
rr demande point qu’il déclare que c’est faciliter
» t’euteignement et l’étude des langues, que d’adis
mettre des cas i c'est à l'expérience à le décider,
m et je sais ce qu elle1 m’en a appris, f Quelle rete»
n nue de h part du cit. Bertrand , dont le public
h lit ¿aujourd'hui,pour h première fois, un ouvrage
si s.nt la grammaire ! ) J e ne demande peint non plus
y» qu’il détermine le nombre des cas îdj'aï avancé
u que j’en admettais six avec Sancttut, et si j'en ai
rt donné les rÀ'rtdtis , je n’ai pas prétendu peur cela
n démontrer cette vérité jusqu i l'évidence : mats
il j’ar entrepris de combattre ceux qui avancent qu'il
w 'n'y a point de1 cas dans le» langiinS modernes ; et
il me bornant à ma proposition , Je demande que
l'institut reconnaissant qu’Harris s’est trompé, et
s» que d’Qlivet a été induit en erreur , déclare qu'il
üriqtnsr frnrr -
’ NfISf YORK PUBLIE LIBftARÏ
( Î6S )
■i y a des ca* dam les noms français j déclaration h importante sous plusieurs points de vut.u
Le mot latin ers; us , d'où vient le français rai, « deux significa lions absolues , diis« et dtâttat. La lignification ¿hûte, considérée reh rivement au* nom*, est particularisé* par k mot disisieitce, lib-er, iib ri t üb-ro , iifc-rum- L'acception circenstancf est exprimée par ces locutions françaises, qui sont dçi traduction«, des mêmes mots latins.., le livre, du livre , au livre-, donner k livre. Les grammairiens modernes ont cru, d'après Verrou, que les Latins avaient de* est, c'est- v à*dire d<a désinences variabka : Smb# declinati ann , dit ce Romain , ni tf qui de altère diceret , dûttitguCTC poati , fuùm vocaret, quùtn ddret, ^uûnt accusaret. « 11 y a de« cas qui sont déclinés, afin que celui qui parle d'un autre, puiue faite sentir, quand il appelle , quand il donne , quand il accuse. >■ Ce passage parait formel; cependant le cil. Bertrand 1« commente ainsi. — Varrcm ne dit point, mur intrari ccuu, il les reconnaissait comme formés des mains de h nature; il dit, cm ks a décliné«, iuni dedfhat* iditu : de sorte que, Suivant lui s la désinence de* noms n’est point ce qu’on appelle car, mais bien $ ¿ccHnatranj et il prend le mot cojhs précisément dan* h sens où nous prenons en français le mot ms, lorsque noua disons en feutras, c’est-i-dire avec ¡‘idée d'ac- sidtitf.
U interprète encore ailleurs Varron dan* le même sens, — ■Qu’on demande à Vairon ce qu'il entend par cas nominatif, il vous répondra que c’est la circonstance nù Ton fait connaître le sujet d’une propû- Uiiou, k ta» de le nommer : tfwsintsndi cocus. Main-
i
Gcx glc
NEW YORK PUBLIC I IBRARY
! * { ÎOfl )
tenant qu’on traduise sa téponte ; ne SîgTiifie-tellt pas que h crricnrÎLiftci de noramer t'appelle le ci« nominatif? Non pas , dirent les novateurs : cîjkj î HfirePidhdï ne veut pas dire le cas de nommer , c’est la cAût* de nommer, Né voili-t il pas une heureuse découverte , ou plutôt une belle chute
Noûi observons d'abord que cette belle chûte n’est pis une plaisanterie de bon goût, et que de plus elle rappelle trop, sans l'indiquer, la rfii/e du sonnet et, h réponse du muant tope. Nous ayouernns ensuite / Sfttc ¿c rïnvosMw* de nommer n’étant pas une loctt- don française, pis plus que la chûie de ntmmer , l’au- itor et les novateurs (licettx-ci avaient employé la demie re locution )’ n'iursîent tien à >e reprocher* Mais les novateurs sachant bien que tell? locufioq latine, composée de deux mots seulement, ne peut être exactement rendue en fiançait que par une IccmioD composée de plusieurs mou , à cause de» formes propres à chaque langue , ont traduit casas tuminandi , la désinence affectée i Vénoncialîoii des caml· C'est donc d’après son système que le citoyen Bertrand traduit ici caius par cire cnit ante.
Quoi qu’il en soit, l'auteur s’étale d’un passage de Vitruve, tocandi cosuj ,· et d'un autre deQuin tilien, îjjhj daJintrs. ■—H’ràduirons-nous, dit-il, le cas d’ap- peLkr, ou la chûte d’âpptllcr; le cis de donner, ou J a. chûte de donner ?...,Nous lui répondrons, ni l'un, ni l'autre, citoyen ,perce que ces locations ne sont pus françaises.
i Mais, die Pftacicii ( lib. 5 J, ceiui r^ntndn trûfis, sed signtficittionis : la diversité des cas n’affecte pas les jasoti, mais la signification. Ce passage a paru si
Goi >gk
Original fnrr
NEW ÏDM.K PUHI IC LIRH.ARY
( ■<*? )
ciiir et si favorâblé au aystéme du cit. Bertmnd, qu’il l’a pria pour épigraphe. Il L’oppose à Vairon, comme qù moyen victorieux. D’un autre tôté, le partage dt Varroa, cité pim haut, ne lui a pas paru dans sa Préface (carte petit écrit en a une) aussi favorable i ton opinion, qu'il l’asiare à la page IX 11 s’explique en effet ainsi dans son Introduction. <— Je le dît franchement| je ne reconnais plus là le dialecticien profond i ni le plut »rivant des Romains. C'est un homme qui suit la routine, et qui se sert d'expression! mitées avant lui, sans. examinerai elles disent*- bien« qu’il veut exprimer, et s’il n’enfreint pal !e précepte qui défend d’employer dans La didactique un mot mrignîfùnt OU équivoque : dhitin dartriwii L vrri^um efitHum dut eétcurw.
Il est facile de combattit le système du cit. Rer- tiand, relativement à l’existence des car proprement dits chez les Latin1!- Nous lui dirons que ce peuple avait , i** des eus ou d&ùtOK0, qui étaient parti* culitri à ta langue ; car toutes les langues n’en eut past V. dei car Ou des énonciations de circoniiaitcti, qui se trouvent danstoutesles langues, parce qu'elles en Sont l'anse. Cette distinction bien établie , où voit qcc VarrüA a parié de la première tîptce de cm ; et Pristien, de ia^ecAndt. Au reste, ConnneütFauteur pçut*jl opposer P ose i en, qui ne vivait que dans le six s me siècle de Père vulgaire, à Vairon qu’il· appelle le cpfttewrf erern ff Terni particulier de Cùi'ron ? Y a-t-il égalité de force entre ces deux témoignages ? Que l'on te rappelle enfin que Priicien écrivait dans un ternit où les sophistes avaient dénaturé tous J es piiu- ciptt par Leurs vaines subtilités.
Gük gîe
nrig- Yii-n ■ti
NEW YORK ■kLJEL IC I IRRARï
: ( «0» )
N oui ne nous arrêterons pas à rechercher avec l'auteur *1ü doit y avoir six cas, ou davantage- Lem ■ nombre dépend du génie d'une langue et des formes qu’elle a adoptées. L'arabe est aussi exact avec trois cas -, que le lapon avec quatorze.
Venons actuellement à notre langue. Depuis long- tems an l’a débarrassée des cas ou dùintntfi variables. On ne voit en effet aucune variation dans les désinences du moHinrr, soit qu’on le nommt, soit qu'on le donne, etc. Cependant il faut enteodré avec quelle ^hauteur k cit. Bertrand gourmande à ce sujet le savant d'Oüvet. — Il y a, dit-il , prés de trente ans qu'on a fait k procès aux cas dans notre langue , et que d’Oiivct les a condamnés en plein tribunal â l'Académie. u Que la langue française, dit-il ( Etsdii st dr Grammaire,-1767 J, A- l'exemple de la latine , si connaisse des génitifs, datifs, etc., c'est un préjugé » dont il me semble qu’on estasse; revenu aujour- » d'hui t pour qu'il ne soit plus nécessaire de k si combattre. ** Voilà la sentence prononcée , ratifiée par 1e silence de nos académiciens : que dis-je ? consignée dam leur Diftknnairc , signifiée à toute la France, publiée dans toute l’Europe, Faudra-t-il t’y soumettre et imposer silence à la raison? Non , sans doute , jamais celle-ci ne perd tes droits ; et quoique personne alors, ni depuis , n'en ait appelle en son nom, j'ai cru devoir rechercher set titres;et muni des pièces de ce procès grammatical·, je viens aujourd’hui J es soumettre à l'institut,. et k prier de revenir sur ce jugement....
Le _c.it« Bertrand se serait-il exprimé d'une maniéré différente, si d'Olivet eût nié l'existence des tas de circonstances,
GOi igïe
ünqinal Irn
NÉUVIfClRfc PUBLIC LtUH^RT
I
.. . . ( -- ~ tticoniunéc», c’est-i-dire fai incitée des locution* énonciaiivct dt> divetses circonstances? d'OUvel c’en fait aucune lucoiion. Bien plu* , ici oecri gcbifr/i et dutift qu'il emploie dans ce passage filent Périt de la^ question, et la rcitrcigrenl iuï cal, OU désinence* , telles que les avaient les Latin*, sati» rien préjuger iur J'cxiitencc de l'espece plus générale du cal. Il étaÎLtrop bon dialecticien pu tir ignorer que, d une langue peut exister t?nï variation d ini lei déûnencéi' dcjuOTuf | elle ne Serait Cipcild uit qu un astemblagé de nomt et de verbes dépourvus de toute liaposf
■ ’ * ’ r . * ■ · * '
darri le Ca» où elle manquêjait dis moyens d’expri-' mer let mu dite atiüiit de» diverses circonstances/' ' + ifi- . ■ j + , “ · | f rj 1
Cft(e distinction si simple et si naturelle, jend i notre lingue la faculté dexprïip.çr iouics les circonstances, maia à l’aidé tics préposiitons , et non' en changeant les désinences dé s, noirs. Nous n'avonS plus besoin de 1 échafaudage nô'uvead que ïc citoyen Bertrand veut iübitituer ju njffljnitÿ*, au ginilif., etc; et'qui eu composé du de Vapoiiroph^tif y
du pvtstuif, de YÔbjetiift du (ti minât if et de J'émq-
. - 1 *1 ■ ■ ■ ■ ■ - * J
natif. Ges *** mots expriment, suivant lui, toute* Ici relation· de circonstances dont les mots fiançai*1 sont iusccptiblés. Nous' ne nuui ar'iêterans pas ' à prouver que bien loin de suffire, les six cal dfe l’auteur devraient être suivis d autant d'autres cas qu’il y 1 de prépositions, et même qu'il y à d’accepticii* différente! pour 1« mêuaçs prepOiilions. [1 demeur« donc constant que noue, langue supp ée, par l'emploi de se* prépusitioni devant ¡et Domi.iui désinence* Vatiahlcs des mêmes nom!, que les Latin* appelbicnt wttj. On peut donc dite que /il y » de» tai en Inûï»
Terne XXJX. O
Go -gle
fienCct-, mais descarter, ex pressions de circonstances.
ïout l’écrit du cit. Bertrand porte sur une équi»
vôque facile à lever, s’il l'eût voulu. Il aurait naîetii
fait de bien établir les diverses acception» du wor
française , et de donner quelque développement à
h théorie des edi, qui paraissait en avoir encore besoin.
Ce développement, s'il eût été bien fait, aurait
mérité d'être placé sous les yeux de l'InititUt; parce
que cette société a été établie, par la coniututioia,
pour ks progrès des sciences et des arts. Elle eût applaudi
à un travail qui aurait.facilité les travaux des
rpah'téi et des éleve» de grammaire.
Au lieu de Cette marche sage et éclairée, le cît
Bertrand a sommé RInstitut,non pas seulement d’eiaminer,
mais de prononcer en faveur de son système.
-—Je demande, dit-il, que l'institut, te connais saut
qü'Hûm s'est trompé , et que d'Olivet a été induit
en erreur, déclare' qp'il y. a des cas dans les noms
français;.déclaration importante sur plusieurs points
de vue , etc. etc.,.. Voilà une sommation forcorelle , ci l 'on si'cn s pas attendu le résultat !
\ Passons au style. Le »Lyl< du cita Bertrand n’est
y; ■ t , .. l· 11 ·■ * *1 ‘ ■*. ‘ _
point proportionné au sujet· Une discussion grammaticale
doit être écrite d’un style simple et çorJ
rect. Celui de PauteuF est souvent précieux ; et l'or^
I ■ ■ , , a a B O B i -J y trouve des formes ambitieuses. En voici quelquer
es. —‘Mais viens-je donc dépriser ici 1
des Cicéron et des Virgile ? veux-je imiter CCI fili
de bannis , qui , <léa qu'ils se sentent des forces ,
shaiidonnent et délaisseiit la merc qui le« a nourris.
Go< >gte ünqinal lr:n
NÉUVtÛRIC PUBLIC LtUH^Rï
{ tu }'
[tméprntntJe lein qui le» 1 ajlailés? Nûn T je n'tmi- mai point ces inscAiéa qui, parer que h langue la« ioe n'est plus vivante·, la repoussent comme un ca- h rte, Je »si» que j niques dans son tombeau elle fait tviïrt les plus beaux modelés de ¡'antiquité; je re» »Maisqtu* c’est à juste titre qu'elle est de nos,jour* tvéïçç et cultivée jusque» dans ka p>y* rntme uA muait ks aigles romaines n'ont porté leur vol, et e publie que la gloire tic. notre langue c’est de 1 avoir Mai mere,.,. Quelle· enflure ! ■ - ■ ■
— Malheur à une langue qui serait priver de* cas i LEIe ne pourrait jamais présenter de tableaux a chérit et déterminé*.Que dis-je ?Elk ne pourrai r même lu faire distinguer dans une préposition ia clitKç livre l’effet, Je nom d’avec l'sipiHtropitav Le dim<i, ri h posât talon d'avec l’émana tien et U privation^ ;n un mot, une langue qui »’aurait point de cas n< mil pas une langue* Ainsi, un peuple peut bien hanger &a psononciatibii -, toucher à la masse deï nota, »bandonatt tes uns, en altérer d'autres ; en jimet, ou en crnpiutftei sans cesse dr uuveaux ( bis attaquer les fùndemens dç la grammaire, briser t micb aniline des cal J te lirait vouloir rompre lé ■esttut de U nature* et troire pouvoir arri terls court ii tetni.fr En vérité, ou peut dit* ici de la nalurt tî du itnii ; ■
|
... On ne »’attendait guère
A voir Ulysse es cette affaire.
Nom citeiom encore un paisage qui «il ds pim. Iïuvih goût. —- Saiictîui avait donc rail an de tou* tenir que les Grecs avaient l’ablatif, Celui qui lésait
□ «
Go< *gle
NEWYflflKPirBUC UBRARY
désormais d’un avis contraire, ferait bien de ne :
ic faire cognai tic f car les filoux le croyant h cnn
de bonne foi, pourraient bien aller Le yoler, u
même prétendre à des rente rue me ns de sa par
pniique, suivant luiil y ^tirait identité de: en* eu
être ntpouillé d onc chose , et être gtud£é «Tu
chose- ■ 1 ' ■ - . ’
il sienctibli depuis le 9 thermidor une mode ci
certains écrivainv ; ceux qui ont été tourmentés
incarcérés réu* le re^nt affreux de la terreur, ne p
blient pas un ouvrage, nous ne disons pas-deqm
qtt étendue^ mai* meme de tent pages, sans y pari
de lotir incarcération. Voyages., histoire, grammaii
histoire naturelle, vers, prose, etc., qruel que *<
enfin La sujet que l’on traite, on apprend toujor
aux lecteurs que J’oh 1 été une des deux cents nul
VKtimet de la tyrannie rçrbejjpierrienne, il sejnt
que cet écrivains croient damier un luitre à le
ouvrage, ou qu'lis espeunt:se.rendre Ic.La&em I
vocable,«*· lui parlant de L cm*: chaîne*. Qiifllt q
*oit ropidinn politique de. celui-ci, il voit q
- l'objet dom le livre, traite , et. nc cherche pas
à savoir:*! l'écrivain a été Btupsisenné , qu'à cj..
mitre le -tém* qu’il a mis à composer un ouvfi^
La note suivante du ci U Bertrand, nous .a fart not
ces réflexions. — n L'auteur, iors d’une requis 11^
« de tous les célibatiircs qui n'avaient pas atta.
»» quarante ans , faite par des représentons en rnj
su ipa, avait été réclamé par Les autorités, vont
w tuéés, comme étant utile iUlhtim* ytwr l’éduÎ
n-tionL II instruirai t en effet pLi* de pen sic priai
>««■1.« :■=* Google NfW ydf,k: pljhj.ic ljbraiw
( tsJ )
|m cbe/|ui, que le« huit proie «saurs du collège enp
itmhlc n’avaient d'élevés. Aussi fut-il exempté ,
|k iindii que ceux-ci , quoique foncrionnaites pair
blict , furent obligé» de partir pour le» armée»,
Îi Cette confiance marquée fut un titre plus tard
i pour le faire ¿¿dater luipect dans Je comité de
i surveillance , dit ( du moins par eux) des amis de
j» la patrie. ït -
I Nous terminerons cet extrait en disant que si l'on
if trouve .des formes un peu dure» et xéveres^ art
doit tersppeïler avec quelle dureté l'auteur a atra·
qucVuron, d'Oliver et Harris, savant tréaestirna files.
I LÉGISLATION*
û
frfilitiqut dÀRiSTore , ou ta&ience des Gûuvermmtns,
i traduit du grec t avec des noies Àtsiorigutt et
critiques ; parle cit. CHAserdaNS, Strideur de flnr/itui
. dà boursiers du college de l'Égulilé, Deux uatawsin-H*.
Prù, 8 litk A Paris , chct LstiSN , libraire, palais
igaliii; et Bâillevl, imprimeur, rut Neuve~Augusttn.
V ' . ,
■lions avpn* rendu compte ,dans un de nos précé-
•erw numéro·, de la nouvelle traduction delà Fc/irt?
iu {Aristote. Nom allons en rapporter un morceau
tyui doit intéresser tous ceux qui savent observer. Ce
hameau, qui eu écrit il y a plut de deux tnille ans,
upproché de la situation actuelle des choses en Eusop<
, offrira aux esprits raisonnables, mi amis des
boonnei et de la liberté, le véritable fondement de
lûmes le* ctpéiincesali montrera peut-être aussi.à
O 3
Cliig· v|i n.vq
MFW ÏORK P LISI IC URRÀ
quelque» hommes pttsionné» et irréfléchi», que et» bornes, qu'ils soient il êmurdiment pouvoir rets« 1er, ont été élevé«· pic fiction lente et ioiensibl» de» Wms; qu'elle» tiennent yla ni Lu te immuable du chose», à b marche progressive de 1a société ; que bon itn», lorsqu'il ne donne lut; une rai s au
■ imtr , apprend du oiüiui à h» voir, à les mesurer! □ l'y Ttiigner; enfin,, comme on sc lésigut à un phi'- Domenb physique , dont on ne lent ¿'abord que Fi^ cenvenient; que b vanûéj^ut l'en irriter, maii q-i 1 ciiriyagance eu révolte l'y Lutt^
De la rlasit tntyeftM dani le rapport du ¿cniocrncm^^ ( Liv. IV, chip. XI, de b Pfitâpr* <T Ariana. ) |
n Toute société pc Inique je divise en ttoi» ellissi le» ridirtele» pauvres, et le» citoyens ailés qui M mmt la classe intermediaire. S il cil vrai que la didcrité ou Le moyen terme ejr le point de h pfi‘ ^ection , b médiocrité de richesses et de prosperi^ Itn dritte le bien le plut désirable. Du moins comtint que l'homme, dans cette polïlïop, est tfClj /disposé i suivre h sagesse.
. ■ m Vnyc&rhomme fier de sa beauté, de »es Foretti d* ta. naissante ou de set ri ch os ici ; voyes le p»«vl1 accablé parbjnijere^ le début rie moyenr «L rbumf iration i tous dru» »sot souvent sourds atr cri 11 raison- Le» premici· ioni inioien* , cl tant loi d»*1 les grandes ailairei ; les autre· deviennent fourbi’ ** Jripcm dan» les petites choses. De Là mille ir^ustir*’ résultat «¿cernire de 1* tromperie et de l'irijuio«1' Egalement déplacés daf.i un conseil «I d*tu llit
l’rO glc
B.ii
‘ ( «M ...
Itihu , 1» uni et les entra tout très-dangeteu* dam sue cité. Ajoutai que Ici hotnnKi pniiHDipir Itufi tichestei, leuri force*, leu ri irai» t et Tint d'autre* moyen), ne veulent ni ne lavent obéir- Ils lucerjt
* . - A « * -i -'-J**‘*
l'indépendante avec Je lait. Elevés au i<jn de tout« tes jonitimcei^ ili commencent dès l'école à mcpiie ter la voix 6c l'autorité. Le» pauvre», au contraire , obsédés par Ja détresse, perdent tout icoiitucnt de dignité. Inc i pib le J de commander, ils obéissent en rs cia tes T tandit que lei riches , qui &* savent pa? Obéir, commandant en deipoiei* La cité n'est alors qu'une »ggrégjtietù de maître· et d'esclave». Tl n'y a point là d'homaiti libres. Jalousie d'un côté , mé- pus de l'autre | oà trouver l'amitié , et cette bienveillance mutuelle qui est l'aroe de la société? Quel voyage avec un compagnon qu'on regarde citntmç Un ennemi !
Ti Une cité, d'après Te v«u de b nature «doit, être composée d*éU mens qui >e rapprochent le pim possible de l'égalité· Or, telle est b cb»r intrrmtJiàiri f elle est l'élément que la nature destine à ta compo- titiou de h cité; c'est par elle que la cité sera bien gouvernée ; c'eut encore cette chlle moyenne dont ledit ente cit la plus assurée. Elle né désiré pas le bien d'autrui comme les pauvres ; sa foi tune n’est pai convoitée comme celle des riches' Elle ne conjuré peint, on ne compile point contré elle, dh vit dap* me profonde securité.
n Oui, l) est VTitquc b dasse moyenne est la hast h pim sûre d'une bonne organisation sociale. Il est Wai qu'une titc aura néccMiurtmèiïl uo bon gouvernement:, ù dette classe ■ lit prépondérance sur 1er v ' r O4
Goi gfe
'era pencher l'équilibre, et empêchera l'un ou l’autre
eu une Oligarchie despotique, eu bien une fpugueuiç
démagogie,. Or, quel que soit le parti dominant,
T em petitement de la démocratie, ou la morgue ôli·*
—- gitchiquc, ¿enduisent droit à lit tyrannie, La d»»<
moyenne est bien moins expotée i tou» ce! excèi.
Autre avantage inappréciable de la classe interme;
diaîrc , c’est qu elle seule ne l’insurge jamais ; P’*- ■
tout où elle est en majorité , on ut connaît ni tel
inquiétude», ni ces reactions violentes qui ébranlent (
Te gouvernement. Les grandi Ètatt sont jnoini expoté
■ aux mouvement populaire! ; pourquoi ? parce que
la classe moyenne y est nombreuse. Mais lés petite»
* . « . . t e Jr ■. * tl J ■ ’ — -a »«
li C’est dette cl/tse moyenne qui assure aux démocrades
un à plomb et une durée que n'a pas le rcÇime
oligarchique ; elle est ordinairement nombreuft
dans le» démocraties; elle y parvient aux honneurs
7 r t ■ moyenne ne croisse dans la même piopçtüon , le
cor pi politique éprouve des convulsion» qui Je.con·.
duïsçnt bientôt à la mort. ’
Orlgi'.il Itff’n
NFW YORK FUEL IC I IR L'iqiLxt Got igle ■
If
. ΐ «7 J
Nous appuierons encore Sur un fait; tel législateurs
les plue tagt·, Solon, qui noue l'apprend dans
les vers, Lycurgue, qui n’éiait pas rot, Charflndaj *
enfin, presque tout étaient de la chut moyenne«
h Ce* développemens nous conduisent à l origine
des Causes qui ont introduit dam h plupart des cite·
Fùügarcïiie ou la démocratie, Lorsque la chss^
moyenne sc trouve en minorité , les riches et les
pauvres ètabl iss eut une lutte pour s'emparer du gouvcwciiseat.
La classe qui-dépasse le moyen tertnfl
établit la démocratie ou l'oligarchie. Eu effet , le
parti qui l'a emporté ne reste pas le .maître Sans rê-
>i[tance. Il se garde bien d'établir une constitution
suivant Je juste équilibre de l’égalité. Le Tainqueut
regarde le gouvernement comme le prix de la vielaite;
il lui donne les livrées de Sun parti,
o.Voicj encore une cause qui influe Sur l'espece
dugotivcrnernent. Les peuples qui ont tenu alternative
m tnt l'empire de la Grèce ont voulu propager le
■pleine de leur organisation politique : ils ont donc
CtabÎi pu l'oligarchie , on la démocratie, pour leur
propre intérêt, et celui des. peuples n’y entrait pour
rtrn. voilà pourquoi on ne trouve que bien, rarement
cç gouvernement d'équilibre qui s'appelle lÎépuMrjtic.
H De tous ceux qui Ί dùns les teras reculés, ont
cisreé Fiuiorité suprême, il ne s’est trouvé qu'un
Itnl homme qui ait établi cette combinaison politique.
Aujourd’hui , nous ne connaissons que les
ertrémes : personne ne veut l égalité j on èst décidé
ée part et d’autre i être le ma Lire, ou bien-à subir le
soit du vaincu.
r " ' " · ■ I
n. L prpece de République qui s'approcherait plus
Dri.jr^l Γγ.ίπί
ifW ÏCRK. PUR I JC : IBRÂFlï
. . tf*8> ,
du no yen ternie seta la meilleure'/celle qui t'en
¿cariera lé plu», séra la plus mauvaise. *<
HISTOIRE.
. ·. h. i
lérrg» 4ii Hommes illutifts ¿e PtyTJ^pi , 4 A
la Jeûnent;par le cri. IcjJfÎ. Ift-it. Premier vota«*.
Ou ava dans eeJoTjrnalfannoticedes decicàhiert
qui composent la premier volume de cet ouvrage.
Nons croyons devoir y revenir pour en faire mîeui
connaître futilité-Vauteur s’est proposé de resserrer
les douze'volume*des traductions desHommar tïiuirrtr
en élaguant tout ce qui pouvait être retranché, aani
nuire à l'intérêt et à ¡a vérité. C'est un service rendu
à la jeunesse que les longs ouvrages eEraîeut, et qui
trouveront dans celui-ci les grands exemples de cou*
rage et de vertu que Plutarque a recueillis, mais qu'il
a souvent surchargés de discussion* historique» qut
distraient l’attention , et font perdre de vne le sujet
principal, -Ce service est important, sur-tout en ce
moment où l'éducation , depuis si long-rems négligée
, commence à prendre un nouvel essor par l’ét*- ;
blisseiueut des Écoles centrale*.Les élément de* connaissantes
humaines s'étudient ¿jn* les livres, mai* ■
la connaissance des homme* i’-acquiert par celle de
fleuri actions, et c’est la meilleure leçon qu’on puis«
donner aux élevés.
Le cit, Acher ne Les! pas borné à abrégerPlùlarquct
ttn donnant. jormue ce dernier, ta comparÎison d’un
■ hqros gtec avec uh ri>raaiü * il y a ajouté des réftexioûs,
. * - “
NDV YORK PUBLIC U0RARY
( «9 )
dont h b?t eit de faire conruitrecei hommes illustra*
avec tel vices qxi terniweut quelquefois leur gloire.
On pourra juger de la manière de l'auteur par le passage
suivant, tiré de ia camp a rai ion d« Thésée wv*c
Rom u las. \
Apréi «voit dît que Thésée, en te livrant» mt h
in de va carrière, i de· rapti de séduction ou de vio*
tente , a fait ditpataîtTe le grand homme aux yeux
de ses coxrcitoyeas, qui n'ont plus vu en lui qu'un
Litanie ordinaire, dont ¡a gloire éclipsée ne méri*
tait pim letiradmi ration, il ajoute ; m Romains a fa if ’
n fsire aussi ienlevement des Sabine·, en Ici aiti*
t· »nt dans un piège sous l'appât d’une fét*| ainsi,
h c’eit un prétexte religieUK qu'il a employé pour
» couvrir une violation du droit de·' gens, une vio*
ii lencç qui a porté la désolation dans une niu! ri
« tilde de fatnillei, qui a forcé de jeunes coeurs é
h sacrifier leurs penchant en se livrant à des hommes
h quj leur ¿trient inconnu· , et que cette action
n laéme devait leur rendre odieux. En vain pour la
rt justifier, dirait-on , comme Romains aux SabiM »
h que leur refus de l'allier à ses sujets l’a contraint
>· à recourir à la ruse· Cette raison est celle d’un h ri*
M gand qui met un poignard à la place de ta prière, '
tr En vain dirait on encore que les filles, ravies ont
m consenti 4 leurs «mfiagei. Il fallait bien qu’elles
ii y comcnttuent lorsque le mal était nu remcdc ,
t» et que la naissance d« eniant sollicitait la teû-i
n dresse maternelle en iSveur des perei coupables.
Mais on ne noua dit pas’quels ont été* au premier
* instant, kl pleurs, lei^ sanglote 'innocence·*
h timide, luttant contre le désir aihéné d’un tçld»H £
i
f tifl )
i) et d’aillcut*, cnmbie· de flot! desingonr coulé
, h pour venger cet attentat, qui a justement irrité les
t* nations voisines ? Romulus, d est vrai, en a triomsi
phê, et ce· mêmes nations sc sont réunie· depuis
h aux Rcuujîhs pour leur avantage commua. San*
t> doute unm chiavtljite féçt e.’a que le crime heu·
tt reux devient légitime. Mais loin de nous cetfft
H maxime des tyrans qui insulte à l'humanité, et
n qui à fait gémir tant de malheureux jouet* d'un
tt caprice masqué souvcnîde ¡intérêt d'Etat; <t **il
"7s faut en croire quelques, autéufl· qui prétendent
»1 qu1 Ht railla , échue en partage A B. o mu lui , était
ti mariée, il aurait, été le plus coupable de» ravisn
$eurs ; et qui sait si ce n’est pas ta passion aduL·
s» tire qu'il a vonlv^astouvir, en l'enveloppant-du
11 voile spécieux de piocurer des alliances à set
s» sujets. t* 1 .
, Cependant, continue le dt, Acher, Romului a été
dèi&é.par ceuxdi même qu'il avait iati^uét de «on
despot s me dans les dernier! jours de tort règne ; et
ut, comme Thésée , il a laissé le
toüv.enlt dè belles actions ; et que les grand*, qui
l'avajent sacrifié à lewr ressentiment, ont aisément
persmdc a et peuple , que celui à qui il devait son
bonheur était plus qu'un homme. On layait vil eu
cFct'avec une troupe de vils esclaves, ou de vaga*
bond*vaincre des ennemis puions et belliqueux,
dont il a su ensuite faire 1« sujet» ; on l'avait vu
dans un siècle encore barbare, et, par une aorte
d'instinct qui semblait lui révéler l'avenir , donner
des lois qui ont préparé la grandeur de Home , et
dorit plusieurs ont été inscrites dans le code des na-
Got $le . hvll-
NEW YORK PUnilC [ IBR
( I
tiens Les plut civilisées. Il, faut aaiii doute excepter
de ces lois celte qui · donné droit de vre et de mort
hiï pertt sur leurs enfam ; loi qui révolte La naturet
Et qui te ressent des premières impress ont d’un
ho rame qui avait passé sa jeunesse au milieu (tel
bnjands. Mail La Loi qui a tempéré l’autorité louve·
rame par le conseil d'un sénat étîbli pour coucou*
lit au gouvernement ; msis la loi qui a mis en hùn^
neur l'agriculture, comme le principal joui tin dei
États; nrak la loi qui a prescrit fa décence «ter«
ht femme*, pour les accoutumer eiks-tnêmes à 1»
pudeur, qui est le plus bel ^pp.magc de leitt test j
h loi enfin , qui leur a fuit un devoir rigoureux de la
tdélité conjugale-, comme étant le lien ie plus lacet
de La jockté : voilà certainement ¿ci lob jsges et
digne* d'un régné policé. I t si l’on y joint Ici vue*
profondes de ta politique à L'égard des peuples qu'il
l'est attachés par leur réunion à sa colon, e; ckstlà,
en mettant de.tôle le ridicule de 1 spnthéose^c «t-ià
ce qui Lui a justement nccpiis le turc de ¿ratid Àtmrui.
On trouve à la fl ri du velu me des aotïoni sur J'ért
des Greci^ef"3ci ÏT&mains. l.’auteur annonce qu’il
les a insérées pour mettre, le* élevés à portée de tournure
les dates des principaux événement, selon la
manière -de compter les armées chez cri peuples,
Plutarque ne donne pûqnKCts dates, dan! ion ouvrage-;
et c’est un nouveau service que rend k jit*
Acher qttr, Je» rapproche de à’ért chrétienne «viotni
DQinéiaut pLus familière |Eil fait remarquer fUjinême
Itmi que Fête française , qui a filé chez noua]« com*
me ne «nent de l'amie« ;.u s« »eprembre, épaqqe de
li fond Ultra de la République , a été prise de» JÈ^yp(
M· >
tierrt pour la Exatkn des mois en Je joürs égaux t des Grecs y peur la division des mois en trois décades; et c'est d'après ica Romains que l’on a institué des fêtes dans quelques mob pour célébrer, ou Ici ¿îéueoiens remarquables de notre révolution , ou le* bienfaits de la nature dans les taisons qui les produisant, eu les vertus qui relèvent la dignité, dç l'homme dans les différées âges de sa vie.
Ou ne peut qu'inviter l’auteur à continuer un ou, vrage aussi intéressant, et qui deviendra très «utile Vil le pente au point de perfection qu'il paraît a voit envie ¿’éteindre. ,
J*f. Æ. Le prix du volume fit de 5 iïv. pour ceux qu.i n’ont pas souscritet de î liv. 5 saut pour les souscripteurs. Les perjonnfj qui prendront quatre exemplaires, en s’abcminTiit pour le telle de l’ouvrage t jouiront de 11 remise accordée aux souscripteurs. On pourra sc procurer cet ouvrage eu s'adressant à Beauvais cher l’autent, ancien premier commis dei fi ri suées ; « A Pâtis, cher Dupcmt, rue ds H Loi, è*. ib.1l, où cher Debray f palai· Egalité , na, 1)35.
------—-----
il E L A N G È s.
L fi S . FILLES DU D E S T 1 S.
£?di traduit/ de t ancien danois
Dans le onïïeme&ieile.Sigurd, comte des Orcadcs, vint en Irlande avec une flotte considérable et une irritée nûrnhreuàe au sctùurS dt Sictryg 1 la barbe blanche , qui' était eu gueirp avec Brian , roi de Dublin: Le comte et toute son aimée furent taillés en
Go gle
Dn/pM Ir.irt-i
FifW YORK PUBl 1C LIRF.ÂFIY
f «3J
pi«ei , et Sïrtryg fut en danger d’une dibite to* tallt tnjîi l'ennemi éprouva une perte plut coniîdé-. Rbk par h mort de Brian , leur roi, qui tomba dans la bataHle. Le jour de cette hataille , un habitant de Ctilhneii en Écoue, vit à une certaine diitvn« un nombre de pcrionnes i c lie val, qui couTaicnt à bride abattue vers une montagne, et qui semblaient y entrer, Jl 1er suivît par curiosité 5 et regardant au tri-·, vert d'une fente de rocher , il vit douze femmes dt «tilure gigintetque, et auyré» d élit« ¿du« chenus noirs sellés et brides. Elle* travaillaient toutei Iüt mi métier, et en travaillant elles chantaient 1 Ode efrayinte dont je donne ici la traduction. Après avoir fini leur ouvrage , elles déchirèrent la toile en douu partiel égales , et prenant chacune leur morceau , pfoppcreni six vers le nord, et six verj le sud.
Cette Odrse trouve conservée dans [es Orcadtt de Thormodui Torfeus , et dans l'ouvrage de T. Bar- tbolim . ; ,
LES FILLES DU DESTIN. ‘
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O D 1«
Dljjv forage au loin murmure , Déjà k* darda lilHent dans l'air , Ikji U nuit est plu» obscur« j Formons le Liai a Je fcpier,
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Frenûni la Unce cüncelaote ,
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Prénom li îi_l«' du ttépiv .
Il lors OU· la trame sanglante Qui &xc le io»r 4«« «vmbau.
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+
Mili déja k trame taraje« ,
Hato di íe dtitih d« guerritii
Deja-, dcj· ¡a. mqrt aVlfeace ;■ ‘ , ■
J $m(udj| Jienti^r Its noirs toutútri. .
* * +..
Des flcL-htj de saug dtgaiunici *
Le fer EdiJait d’üi® roí viídcu ,
Out disidí t lio· tuniti püiistñtei,
Risserríul 1'iu.kínal tíssu. '
. _ * . * 1 J - '
4 . . . * .*. * ■
r· - ; j i ‘.j ■ .* .
Mes Ktiri.mei strut* büeulit Ji^loire
Co u ron pera nos grinds trivin* | 1( .
Ales sayrí, tnes-s^uii, que taviciolre
Marche tn tout Jieux soua nos drapeau* 1
. . % -J ■ ■ ■ <' 11; I -> ■ .
. . r . * * :
Deja les casque! reteutMieut
Sopi leí coupi dei fers nmiHrér» 1
Déj^ Jtsjrtards liffhTKjmjj’ifMpu! ’ i ;
Le jdaivc fend les bouclieu I
* - O J
* * *
, 7’:r[ j;:,J i- -
Que sour no-i piedi grande Tora je I
Faíionr briller coi feri veriscors 1
. r ■ ■ t* -r «if .
Votan# rin lei champs <ta Carnage !
Votan» veri nos amis viíuqu tura!
* * *
* * *
Tandil que d'urf pai in trepide
Nous íoutans Leí chamas de lá raort, *
Mes scriirs, couvrei diTvotfi'iftiie
V ’ , - l· £ · J 1-> · - Le roí que menace le i&rt ]
i . '·
Q-Iui·!^ ri<?-n
MfWVORK PUBLIC LIBRARY Go >gle
4
C«lni <pe notre miin puiaiait*
Protese au milieu dei.com b iti ,
Brive 1 din» il plaine HuglMte I
El Ici dan géra et k (t«p»v !
.· ■* ;·
Ceux ^ue la mer rikatùmk
Renicrme dîne *«i Qo:v Ibp^uxux ,
Bkh<qi fur li piai ie ubjndiite
Eitodiout leur empiie heureux 1
• * *
Vn biron metpv b terre >
Jt tombe <■ brave au premier ran£^
Bieaiû un toi mord h pou iti ere !
H d>;« , il nxge daor ion ung !
U
a a *
Ritinti pleure ta mpit cruelle!
Eirinn perd le tneilhur dei roi* !
D'uü Skalde la voix JoittLcitaUe
Cèlebre iti fameux exploit! 1
» ‘ · · *
' Del itole de 1XP( couvrent h piai lì«
Que remplit mi.e lombte horreur !
Et k tauri dio» » rap entraide
Et ki vaincu* et ici riinqueciTj ! -
Me
Ceuom ks ctuuk ».cejiaijj l'orale l
Tnumphcx, guerrieri ncncrrinc 1
Rcndoui, xeuduQi, rtndpm honuiag«
Au jeune roi viitorj^ux 1
fret XJUX,
Gu gle
(
· · *
M*S stmrs, que notre· vuijt tonti aule
hi agirle au loia dina Iti valloni !
Irfenceurs, que t'Écone rremblante
L’tjiiiende roukr iut ce* rumy !‘
r > *
Mei saturi, qut no· bras te don tal· le 5
5’irnient du g.Jaive du ircpu !
Montani noi coni rieri indumptabks !
Volon* , volo»· dini le* cosnbc.li !
Par C< Mtva(S jilt, dan^Ìs.
. POÉSIE.
APOLOGUE ORIENTAL
I li I T t D £ IA1* D ï.
tu* de Malignici ' disciple* de Bramii
Sì de h vérité le tek «rai enflamme ,
Si VOUS lintel· encor Celui qui. vous lima t
Saady parle ; écouter des oreilles de l'irat.
Quküd L’Etemel , dei deux peupla i’iLULuensuc ,
Quand de l'aitre du jour il trac a la carriere ,
Sur ce globe , i grand· flots t il viri* la Lumiere ,
Il ouvrit les irti ors de la fécondité.
Bientôt, pour en jouir, du couchant À l'aurore ,
Sa bonté deux i deux dispersa le* humains :
Jotnsiee , leur dii-jl, dei fruits q^i vont éclore ; -
La terre fienrira eons vos heureuses maina :
Ajmeî-vqus T aidea^vnus, vive* comme des frerri.
Vous êtes tous égaux ; ieyex toujour* unit ,
4 '
□roiral front
NtW ÏÛfiK. PUBLIC LI&KAKT Go igle
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t b^nlieuT vous »ttcnd i Ici tigre*, les panthère* , lini leur sainte union re,pecieront ™ci £b.
L'bofflnit de [Sterrici oublia la pjjok- ebmnrlf itéré murpe le pouvoir g ¿teruitudc aaât'i la libeTii t'e ovale 5 abicnlàr le plu* fort , au Faible qu'il immoï« /jDjotij ku mi liant fili un bouteur devoir.
Dr »an itoti* éclatant pané wr le* otii^ei ; Dits Jd^oe sa ruQnirtt noe ictoiide Foi* ;
■.appelle lu fiif , « du teiu det oilga* ,
Ft'M^r.jqder t «n ces moti , t* foudre de sa *oik :
1 uOnidiiîlk ! voü» profane mon ouvrage,
IDaptcie racial brité le dent* lin· ,
Eu Fniaot de nte* don» un 1 negai partage :
Vins voilà rauembléi en grand* peuple» : eli bien ! btcourei-vcnu L'en I autre , et iDyei-voot utiles t 3xbet pii j ibi e me ni échanger *0* bÂoint ;
Srif-tidr 1j laiton le» lumières tranquille* j
Glicft Isoyet vutveui; peupk» ! soyet dorile»;
1 Et le bonheur encor courouurr* vot soint. h Lhjtnaie de l· Eternel oublia lai paiole».
spl<i, ibet» , louL te crüat ; Lput *e hait ; de» ¡Serveri hnjtni l’humanité dan» It »ang , dam Ici Cm , tutoie , on *■ dé truie pour de» causai frivole», ¿KCfde triomphe , cl jiuqücf tm deux pôle» , sifïcbe»de La guerre embiàveïu l'taniver*· t<b», chargé» du poich de I* magititutte 1 traité fatale a tracé eu tableau* ;
t trioar sur vcmj-rticmc en vulve la peinture ; puÎEHDce ¿niante tou» Ita uun· t r'niiwtpouvoir lei peines ri*»recel.
’'■> tt-moi t Ju ru un de ! en pistent |ei douceur^
ptei ! chef» ! magistrali ! descende* datti VOI cauri ! r^TtetrouTCT*! ce· pai oli» grafie*.
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PL'Bl I·
4
- X stB ) ' ;
Séverej pour joui-ratmi , iqd^ljtns pour autrui ,
Que vos pas toi eut tuqjouts marquai pu h justice,
Prencï li toi pour juidr tl non pas le tapiicc ;
Ptûtçi à h faiblesse tun genéteux appui ;
¡tcdouiea du Qsueut le vcnloeux litsgage 4
Eloigne; ¡'insensé, rapprochez-vous du cage ;
S ut-tout n'xlkt jamais d'un ton injurieux
Rrponner du malheur la plainie”lf fptjme t
Elle vû1< , franchir tous le· têtus , louajti lieux ,
tl tôt au tard la voix du ju»e qu'on opprime
Tenue rot ropgrtiieur et venge la vicun«.
Ah ! plutôt, de la paix ¿éfenreutr sauverai ai, '
' Ereuee Mit te* esprit· J'Mrentlant do exemple ;
Eclairez, désarme» , rallier, les hum ai tts :
Servir ¡'humanité t’éll métiitr des temples.
La CriAkEAUilJrkt.
£ Al G ,M £.
DIGN1 fille des Dieux pour et baa Mtniapbiere ,
1,, . ,. 17, ■ 1 ■ ■ J ■ ' ■ · ‘ ■
J'ai quitté sans regret le céleste séjour :
Par usai, n’en doute* pas, 1er htu^iiu» savent plaire ,
J'iospire la tendrme et me suit p·* raasÀpT.
i fl G Û G R 1 f II £.
ltmutt, de «rtliüt michiwe
Qui ne rend jamais que du »du,
Kelrtnthét un pied sia» façon,
Kt bientôt vous pourrit avoir de ta tenue.
’· t.?' · ’i - ■ .-- - · *
Explication tk fÉnigmc et Logogripbe du N°, tj.
Le mot de l'Énlgme est 1er Plwiw;, ou prierait ; celai
Lo^ogriphe est tbcrfçv, dan· iequ'el ott tfouveir, tnjfe'.
Gch ^Ic
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LàW.hi·
NOUVELLES ÉTRANGÈRES.
■ —___■ ■■-·,-----------
■ . , ■ ■■■ ,l ■ I- 'i
T ÜB .Q, U 1 E* « "
. . ■; ï? sUl· —1 r > ' 11 ! .
. . Dt Ctnttfiniinàpit, Je jo mai 1797.
Ni ·%I «" K pTTS ciil· ée\ , e nV, p ÿ é J p, B u s l it , a. c u h ; tr , __
iftïlîii loi aù^Ptjncç dugriu^-sej^ucuj; il avait eu ?ti|'dé j^ùrs ¡^tiparavant, c.ell^ dy grancL-visi/, ainsi.
ùs c‘est /usages Ç.tiaflue djapjjemt^ tjc regnei et' ji a ¿té retonnu envoyé^e.*tnordîpaire ç t.jnj.nispd plénipotentiaire idc l’cmpeTEUr^P^ul. l’5> ;.U. féréniotj nie a été selon l'ciiqucttc (Tusa^e.^topi IçsbâtiraenA rùsses qui sont dans 1e poit étaient pavoises, e: ont salué avec leurfl canons. r
M. de KotsCtiuLdi avait reçu, peu de jour!auparavant . la nouvelle que le comte de Beîbout>dk& , iùil Oncle, avait été élevé à la dignité de prince de RuS,ie’ f f ■ -1' S '■ V’! ‘ 1 ’ ’ 1 ■· ' 1 ' '
Lé truité de pü* entre Ji cour dcDaneïwrck et 11 régéiiçe de Tripoli a été signé par Jes plénipûtm1·. tiaiiei rçspectifs.. P^çgard pouf, la médiation du, câpitanpac ha, la rége^p'de Tripcdi s'c$t désistée, dei 11 demande qu1ellp Ltjpaq d'une somme çcirtiidérabiot, Mais! a médiation du pacha ne pouvant être gratuite,< pn dqiite que Ja cour de Danpmlick gagne beaucoup 4 ce désistement. b . _L L , *
Le pacha de Belgrade passe cola n>è me ..qualité dans LaHomanie. Çe nouveau poste l'ék.ve au-dessus de tons ses collègues. . ■ ■ . : 1 ?■ :
Quoique répôqric où; le capitan-par ha tfait -. dans ^Archipel b tournée annuelh qu un iop^ esagea ccmsaeiée ( soit .celle où eej am^r^l . te^aitiilc. plu» d'honneurs , où il ejiétte la puissance la plus érçj. duc, et où il'ücqujert de plus grandes ikhesses, P 3
*
Dhldl« b, GOUglC
□rtgmii from
NEW YORK PUBLIC UBHARY
i
( s3o )
Ilusipn pacha, toujour^ ffddç à Ses principes d'ordre,
rl’é certi Otai e et de banne administration et toujotas
guidé par i’inttrêt.dc son pays , us-towi» paint tent
année. Outre Péccnoroie des frais immenses que
(tellement à augmenter l’activité des travaux du port,
et à hâter-1‘achèvement dit bassin dont la construction
est dirigée par M. Radis,ingénieur suédois,plein
de connaissances pt de talens. On t arme seulement,
un vaisseau dç 74, destiné pour Alexandrie; deux
frégates dfsjiiees p O ur'D a miette , ètüéc èottile de
■îx corvettes toutes neuves, toutes doublée»*?·
cuivre, et dont jleys portçnt dq jfe.iS, j>fï
armement rtt p)tis que sùiïisaut pouf eu impose^ ^uiç.
bey·, ie’tDÉme qtil prit 3es dtuk coiiuiçp maltolsJ’jtnA
née dernière; et 'qui "a été élevé ¿u. grade de gypprajdes
galères; Ces1 difféfetu a'rmrmeni lyyfUQqt’à la
voile aü pïcmièrjôar· ' ■...........
A L L £ Μ A G N E.
i)f Hambourg , le t5 Juin"
Des lettres de Berlin nous apprennent
dans celte capitale de L'ambassadeur de ia Parue *
A/ii-Effe urli·. -C'ett un homme à ,1a fleur <le Page*
plein de connaissances ; erpaHdnt tr|s-bien français.
Le jour de son a udiente n’est pas encore fixé. La;
porre Lui a alloué pour son traitement 400 njilif ^p’".
lina, non compris 40 antres mille pour son equip^··,
ment, et iâ mdle à tino de frais de voyage, U nouï;
r appris uot nouvelle aiset extraordinaire , l’établis·
¡tçtncnt dune gaaeite turque, modelée sur celles qui
viennent du dehors, et tiotamment de France. Ella
s’envoie en Pene çt juiàu'àji Chine, où Les Mandarini
b font traduite dans leur langue. C’est aux
dernier* ambassadeurs de Frante que le public de
Canitantmople doit cet établisse ru eut,
Coi -g le NEW YORK PUBLIC LIBRARY
J
Paul !*** ut attivi de MsicoU à Crocino lo i^dtl·
nioii. Uà dà eo putir le i5 pour M rendre di «e tene
oi à Pétettbourg p»r Wiliu et Muuu,
Le jour du couronne meni, cc princq et son épouse
déposèrent tur l'autel de la Viçrgc i à Merco u * un ,
acte par lequel ih établissenr l’ordre de luçqcMÎQn [
au Itone de Rusric. Ih ont mil cet acte jsuï lu Jur*
wihanc« de lenri de Dieu. Jnsqu'àpKéfént 1 atqpereur
régnant pouvait nommer son njcceiseur ; miii par cet _
acte l’hérédité est cubile de façon que 1< trône de
Kutiie appartient au Lia aîné T et à toute ta jsoatétité
inàlei apré* l'exiinction de celle-ci s eu (çcî>u4 &!*-:
et à sa ponimi mêle ; et *u défaut de mêle*, ipx ■
cuiau ou descend au* de* fçmellci du monarque dé* „
funi. Lei motif* qui ont déterminé te. mode de s-uc-
CClfion font ciprirnés dan* l’acte mtine· i-s* Abu? p 1
h ert-il dit. ont l’Empire ne »oit jarp^h hé ri«
n loir, afin qu'il ne puisse jamais s’élève r le moindre »
ii doute sur le droit d'un successeur au tr^nc. etc. h
Si l'hérédité ert dévolue à un rejcUcm fflcnelle qui
pourrait déjà (léger rue un trône ¿t^nger, (1 dépÇod
de cette héritière d'accepter la couronne en enabras- ,
tint la croyance de VEmpire,.pourvu qu’elle d^po« -,
Usîcqüc : H elle * y refuse . la perioui>e 11 pi[approchée
du trône après elle doit y monter^Dani une
minorité, ii,y a une régence i cbaqcn^Hioarqut doit
nuairper à ton successeur un tqtcurou un régent $
s'il ne l’a pat fait, fi'eif la me rc ou le paient le plu* j
proche qui cit régent- La majorité e*t Rséeiif i*t*■
tandis que pour les personne* de* deqn 1*111 qII? ue r
l'est qu'à vingt. On dopnc m réçcnt,un, conseil coût- ,
posé de sis personnes, devant Lesquelle* tputwle* „
membres du conseil, etc. etc, . *
Nous devions au repos de l'Empirp ( disent leurs
majestés dans la co Dclusiou de l’acte J d'établi r . par
des lois fracs, la succession su trône t.nqut detironj
qfle cet acte soit pour le monde entier* mie preuve,
tris tinte de notre itucberpcnt à noue atrie de
Go* gle
-, < ’3*1
nôtre1 siti «'tir conjugal, et de notte tendrejflllicîtnde
pour ods enfin» et pour notre postérité. Cet atte ,
qui avait déjà été1 fait par lcit>s majestés avant leur
■véùeifleiH atï tifrtie * 90113 U daté (±04 janvier 17SA,
vient d étte-publié1 comme loi fopdairiciitile de
1 Empire·"' .· ■ · I
? 1 ■ ■ ■ ' «
Pi Fïanefbrt-sttr-lt-MtiH , fi
l’frti n’4a point erirote le mot deTénlgiftie quepré1-
ientenr-auitL abïeTv^reurs politlqnçi lès préparatifs ■
ndlrtiwer di j'prirAipai es p¥rts»anceJ' de’l'fl UejnagEtè, 1
eir les - précaution» que prennent les‘Répnb'lfòjÀs
- Français poùr'sûuteTiïHèiïis avantagés, et minte en
obtenir dé houwaijx· Onse’pcrâ en’ cbnjetftrteï,
dàni fcneiine:ni paraît probable; On iéaft dit que
les Ahtriehfehï1 deViitnr se'rétircr en Bohême. lh
irtftnt enJ iilfetna^ne'; ils gardent ktïri pointons,
lei rortffieftfi et-def secours considérable»^«! *rrite-
ht -de' la •Hmijife·« du «titre-dts Etat» hétéditairts.-
l;j/ Jìiirtìànon d'une arrttet prussienne en
Vi/eitphiiiiÉ nkàf^lAü doyrfase.1 Elie seri conimandte
pii1 Jfr wtfc de BruriivuteLt, tpr'est déjà mivé à Min<j<n
t>eédèi gêtiétatiit dé toéisgiade». Des magari n» tbn*
1 »idi ri l»l es seÎormésif à Wesel/à Ham,etc, Plusieurs
réèiwiêh*'¿e·cavalerie vienueliï dé se mettre" ch
tnatché', ainsi ïffcif beauté à p^d-înûrtterîe’ ribigirm- '
joui de Bétliiïtet 'de PoLidatri. Otr croit qhp l'armic
dont il s'igŸtf »-iN-futt de tio niiHe heûnaaet d'élite ï
elle'sera tellement rassemblée· sur les bord» dû
Wéber veti Haditi de ■«' mois .'Tout est également et .
arnie»darti"la’,ïlild'e< dai+h lés Etat» du hùdgtat'e de
Htshs-Cafseli-tes 'Frarujais, de 'leur côté , forment’
urt camp’ d mrlarrteé gauche du Rhin i -
et sïiVlcs 'bCrt’ds-'ii'e· la' Rbêr, et utt attire pi K de
Luxembourg· ■ ' -
- ■' I * '
. , Su ISSU Di Salit„ It j 5 jitH.
Des lettre» de' S situ-Gali annoncent qa,e le» trouble»
XTiieût diinsé , din» le"cours de lélc (brniér, le» habitait! Jr
Pabbaye dé et nom1? et qui aviicot etc appaiit» par U »JË*
L'abbé, de $*iùi-Ç*ll , d’aprti ¡a dcciiiqii dei médiateurs,
tttTMi payer mi partie dei fuis que la querelle vair oc-
] jjcpMrijiion qui avait ¿ti faite , >1 l’cM trouve qn; le peuple
tmait payer, k C<tw* rirçowttrt<* et quelque» autre»
qqt amené dr nouvelJç» ctìTilfititioiii-, le* deux parti», dilj- ■:
tinnire« par Le» nova de» D"} et des MtU, en sont veuuf '
ibi maini en d ilici ta s endroits, *nr-aout ,i Goiuu, où il.y a
eu deux pMfanno tué»· et jjuiicii7i autre» dmgeretijiement p
hleuée^. On,e»ptr* que lo cantoni vaiai·*» interpol eremi .
kutaìatqi ofiïcEi pour empêcher |'efu>ioq d* JJÛS et i’ecîat
dope tçvolutiqo comitale. L’ifferMictnf· «i mopke
tel point que , d*ui m pay* »oumi» i l'atbe de Siint-Cxll , r „
en ru park d* riïn moins que de duutr ci ptékrei d «tabhr ,
uge ripudi iqoe d tricot rauque* . _ * .
J( * dctruiKk dci lrpapc» aux, qiMl/t cimuod» voiiiiw,, ,
Zurich , Lucerne , Schn^tj et Glari». On dit que la ganvtr- *
nttdeuc de Zutieh lui > fait une repoote l»tôtable T tuai» que'i
kl aunes canton» n'otitpas. acquiescé A sa demande, Auimif » .
.·» 4 Li'.-1 J - f-Î — iJ-.«
Or» M louvient de la ètnuttauo^ 1 laquelk demos h»U,
eatrt k»Suiixse*ei Ir» générao» frati j» k dr l'anace d Li^Uc,
U navi«tiott du l*c de |*u^aiio. Qpdqties barque» cationi
Bit ns h annuiti ^ouritire pi omenti ut ce Ipc, occmìoh-
■e«dÌ cetre c ori leniti on. Oa iccua le» Francai* J‘»vtur violi
li neutralik l^lvéiique , et ì on tojj* ce» bai quei canaria*
hitrei d filai uper dei rivietijuiiie» qu'cljci »vaimi ahcndts.
Le» cosmand*m'FrutjiU.de la Lqrub»id«rickmertnt A ktir ■
laur cantre ce| arie de violenti·, et prète ridirmi que lei
Sìiìhci ut vcmiaieut etnpéchet rene cmisirTC que pour Eavoriirr
Vivi<ioti de» priìOonieri auirìrlutiu , lina qn'anc pr<<
tenóne coffe spendane e »e e rette qui , di’* era, ex'uiait alors
tutte intoui» d- Vienne ei de Tnrin. Qn iviù menile de
fhumeur de pari et d antre ; c e pendant, Fri pi li con ciliare ut
de jmrrul KUmiiut , qui cornatati dii reta Lombardie, rio uff*
celie espi ce de querelle dèi son oriniti«. ■>.
Biiùniparte , iloti oc rupe de m dernìerei vk taira ei del
plos pian di intéri u de l’Europe. n'eur poi ut coun »iimnc e
de ce diti trend, Aajourd'hui qiit JJuonapaiie ut de retour A
bhhu , tt Quelli Suiss _s paranem perii- iti à interdire avi
C.o·· >gle
. . J ·34 ' . ..
Tnnçtïr li libre nivigirion do isc de Lugtüo t te général t
i Ttrolu dc soLtimir de lui-méaic le droit orfon'Ifrar cowtitt.
Il ■ comme erré par déclarer aux Suisses q^en vertu'des droit* '
de 11 Lombardi- sut Ir lac de Lngsnb, le» Français1 potivrienr
ybiaviguer libiement,' tint qu'il· o; cupe raient ce pajfs ; qm
■ JtPrefo* qu'on kuren avait fait était rtné riolatian minifesre '
de c*a droit* ; qu'il éiaif informé que îotjqud l*on et pub a le*
brrques canonnières pbtir la'preirtiere fois , on a’était permù
d'irijtiTÏei les officiers français qui Ici cûtaméndaietu , etd’oùtriger
le pivükrn triccJor dontelks élaiittit ûriiiett infin,
rjà'ilalfait rétablir crtw croisière srir te lie 'de Lugano 5 qo'ella '
recevrait l'ordre d'en parcourir Louee h «utfifct, ce qu'au premier
obstacle qu'elle rt oc outrerait, lu-prèmictcintrage qu’oti
L oserait lui flirt, l'armée française étah là peurrenger ITiim-'
tJ-*· - nenr national, -- - ■ - : “■ i’·"1 - ;·■,.■■. ' . ■
Ces premier es «Cùïces-oùi donné Km J de nouvcHei etplie
allons, dan* lesquelles les cantons ont'ttu devoir dontltmér:
âf conLéittr aux Français, ainsi qiféux Lmnhurdj t1· u*-„
vrgfcirori do hc. Ôet entêtement 1 donné de l'hucneur 1 '
Bnit>r7p3fle : il 1 fini par déclarer buk député* helvétique»
qu’il ÿijpit bien que leur p-sys étirt influencé par le* enne*-
rnis de la France ; que plusieurs rantoii* avaient en pstâm ment
muniksté leur haiie potm l-a révbluilcfn ·, qu'ils rn avaient
protégé tei ennemis, et que ki RépubWque irait bien d'autres
griefs à leur reprocher. Il 1 particulière me ni désigné le cantcbi
de Berne eünrme le plus grand erinertii de* Républicains
Fnnçidl. Il »déclaré que si les Efoti hekétiqiiw ne tenaient
une conduite pins amicale tnters knu andens’tffideles alliés
, il cnvçrniit Mat des ¡relou de» de son armée eu Suisse
p<5iir les v con iraiüdre par la force.J - -
Cette menace a jette J'alaciiH dam plosieurt e»iic*ira et
sur-tout dans celui- de Berne. Les magistrats et les riche* habitons
semblent se préparer à 1» guerre , et déclarent hiv terne
ni qui il* a’enseveliront sOus Les ruines de leur pays; ivÀüt
. qte d’y laisser pénétrer les Fnnçni,
Cependant les Suisses Ont envoyé nfie nouvelle dcpUtïtioTl
auprès de B non a parte j. <in espcTt qu'elle parviendra plus iicileuient
que Le* premières i l’adoucir,
Italie, De Turin t le Ôjuhi,
. Une vive fermentai] on commence 1 se faire s· ta tir à Turin
et dans ks ïitlek voisines., Le» Piémotuis , naguère*
le. peuple k plus sdumis de l Euiope , expriment haute-
□riqlfuii intr
NFW ÏDM.K PUBLIE LIRFiARÏ
•itat leur* opinioni acr le» opération* du g-onvernemenr,"
déclarent qu'il taci rature un tenne 1 ^arbitraire , et ¿an»
ploiieur* ruditui* Ici percepteur* d'impôt, ·'liant périma dei'
venationi „ r>fit «lê viole acie ut repou *ié i. Dti dtucht meni
de lûlibtl qui uuvaient pont *oine.tsircdui-ci ont éprouvé ie
airtsc aort. Il aérait difficile Je privent encore jvstfn'pô *·■
pÿrinoqi,«* premier» ert!»;· mai* quell* habileté net«!-
draw-il pu iu gouverne ment pour inaiti tenir dan) le reppa t*i
upiiu artlcni* , ¿thanfien*par les toccò de leurs frdre» le-i.rtv
aiuti en nai ri? J de QenM.et.de Milan*, et tartuséi qn secret
par fespéraacti d’être proitges par l'armée lflHfli*<- ■■ t'ü ’
De JfiMv/ïc ijnm. L'oIifïTcbie guuiic fappbndiiauie delà
victoire «eût remportée tur la pirue mat -iti
untati» d<G'nc*..eii tTEunlòi ch irboo nieri rie» portrCaii,j „
« la populace la pim inerrcnnrt et la plu» atuo.se„ et «'
engigiaDt le cmnMt cotre ce* trompe · digue» ¿'elle et no
certain nom lire de jeune» impiudrin.r -taam^Ort· triosnpke û 1
pu été de tourne durée, L'indignaiicm d*· clasiei bonnet·»
ifl pu mde à, éclater* Irritée· de voir la viîit en proie 1
it» horde* uni fretu, elles se »ont ■ tllet'ODl fait
d^nflflj^rçuiti p?troihjllw , et put fqrcé le g*nv·rnetnent^à
f)i/e do· procUnutions perur désarmer le* milite* de l oligar-·
rl)je fi arretri Jo* dòpidie·*
il A h craintif qi/ini p init être nltgnche» I· ré relu lien des
chiaq corara*rç»iiw* et propriétaire) , qtri rannitnrnt proprement
I« peuple génois-, **eit jointe I* mrnit du rc*senuntm
Je* Françai·., dont plusieurs Gril péri dairt la prétendue
contre-rtvfll»ti<Hi du -a 5, sam avoir prit îucitne part «iF
itéuemen >, et donc le ministre a éié in tu l te cl me mer , aprèr
rÈioiutioo tLrtWïoyer une <te put* trou à B nom s parte , pont1
jostihe* Ht, conduite cl prévenir le juste rein intime or de*r
Fiançais, , '
■'Mais et génitif ayant eu le teins de s'informer ç)e iqut «
ni^lrii pané il Gênes', tenait d'y envoyer un Je triiidu-.
dv taiqp aréc Lut lettre pour le
Mandait an gouverne meni génois , cù^tme condition pùli-
■inairc, l0* FéLcgiuement de cou» le* Français tt da^ dédomm^
ctneni i ceux qrû ont fié pillé) ; t4< te dìurtnenjeat
du peuple ; 3*, le chitimeor de ceux quj'oni udté te peujifj
rotule Je* Fnn^aii* * , : ,
L'qIÏ gj rç Jij e avait Lit ré papere que Buon apure c'avait pas
Go» gle
. fl
.... . . ( «5« J .
njmt voulu eotqndi'e 1*4 députés de* patriote* gin ou , et qy il s ei*ii déclaré ■ hautement «a (avenir du gouverne- . mepru . ' , ■ ■ ' -
sLe* J.eruandsi qda lu rüiimîri Faypôuh avaatordi* de faire, dç 1a rtiapieie. la plus péremptoire * fur*ut peur «Ile un coup de foudre. Leicoilit; ta du gouvetueneut u osèrent répondre s*n* cousulter ie petit conseil. , ■
. Apïfli de Icm^debét*, le* deux piemiereifleiïiïn.deB furent - tftprdeeà; siu la troisième riefnaâde, if répondit qde le*perL Bonnes dcsigtiée* comme 'ayant entité Je-peuple contre I»)f Frantjïis , n’étaient pa* coupable* de ce délit t d’ipréa tCui* Ici fi^pcits par I* gouvernement.1 1 f
i Le ministre dq France insista ,*ur 4a tioisiense déni iode , etj _ dérliri qu il partirait à sep* heure* eu ci* de refutl llir. ev effet l toute*. *e* disptniiüoiaj- pour parti* '’«'1* plupart deP Iiunçii* qui tsout.encflte. i Gë*e* *e préparèrent à le luiwc-1
i Le p*<ïvrTii«®<*t envoya;t«ii députés lu enitiijtre , qui étaient aiiimisés d consentir à FiTreiution de deux inqrnb- teu*»d Em, Fiiudo Grimaldi, François Spin oh et du ntdde tBrnncn.CMhneo. - ' ' \ '' ' <
- Pendant cette négociition , ■une’fdîyle i'mthense , oOi d« ehirbonniért, de por triait. eu., maîi de gêna desdiise* le* plus h on néu*, s’riait rasïemhlrt eut la place de France· Plusieurs étaient diipq*ç* à *'appeler ip-dipaft fh>ffliniitrf , i se porter üsll palaiipapr demander *u ve.ro t me ut d’éy*-:
ter npg rnpimpavep h République Fsitifjjee. . ■ ■ . t· t
Dtigue l'on sur que ItjOiinistre nepitDit pim, lu* pl^ vif* apptsuJiiscmen* *e firent «airpdre, et loua 'Je* *pccu- tcur* montrereut la glu* grande alhgressa, □ , . s
Le cil. Faypruilt parul.au. b*l<ûP
Gitaif ! xifiir ït.F/uplf Friait ! Il dit ans député*.génuù qs* éianut aupte* Je Lui : Vau* entende* le vceu du peuple d* Céiit*. i .s...
Lti demande* *ccOïdée* n’éiaTU que, préliminaires. It eo*j- versement songea aux moyens denj preuepi* g.aiitççi *S Jifc-toùt d'empteher l'urrivc· d’un corps de troupe* quüU dîiiii'dfja·'eu rnafeïc; ; _ „ , , ., , n ,. .p.
pan» «ite'vue il autorisa .i y s’, député* i dire *u mi-, nist'ré fraïïciîs qnéle gouvernera eut était. di*pp*é i dousrti, pleine éxecution â<i décret fait la lundi gq , par lequel il l’j*. tait etlgàgé 1 consentir aux ch ange métis que le peuple désirait; il prit aussi h fésoluiion. tf envoyer ces mêmes dcpmii *u fémcnl Buoijtipzrte . pdur lui- faire put de cet même* di*- posiiion*, et couve·)* itec lui et avec le miiitftrc FaypmiH
Go» >gle
WYOHKPU0HC L'-HRAR
i
( s37 )
( gui doit i cet effet se rendre auprès du géncril ) des bâts* principales de la réfoirtie du gouvenicmini.
■ La conférence aura lieu probablement A Tort on«, oj Blio- uapartc va se rendre, .< ,
Quoique k· affaire» de Gênes paraissent devoir l'arranger delà maniéré Ja plus pacitique, il est'probable qu'un corps de troupes françaises ira ta tu per prés de Gênes ; Icur prestnie est uécessute pLour toute ni r Jet deux partis t etc.
Du io- Le sénat de Gêne·, forcé de céder A la volonté du peuple, a dépose son autorité le j t du mois dernier.
Le peuple a déjà choisi Linemumcipahic provisoire, qui se charge de gerer Les aSairri de t'Eiai.
Ou i nommé un cumîic pour trat'iiller à rétablissement ■ d'une eonslittilion représtnt.iiive ; la noblesse est pour tOUj __- ·
josri abolie , et le clergé doit supporter les nitmei chafgcc que les autre· cliSses de citoyens. ,
. Buonaparte a promis appui et proie ci ion à la i ¿publique démocratique de Gènes , et lui a garanti son intégrité. Ton» kl fiefs d’Êmpire enclaves dan» son territoire , et qui sont ’ * trèj*C0zi»îdérabkl , lui seront incorporés ; mais elle renoncera A nur pviie de la rivière du Fourni, en faveur delà rnur de Turin.
Voici la transacLion qui a été conclue entre Buonapatte <l te»députés génois, A J+woiebello : .
!·. La religion catholique sera exclusivement m»intenue dans, le pays de Géoti’, lésant tes religion» iercmt seulement ' tolérée« cocu nie par le passé. , "
2°. La république de Gênes formera un Etat séparé et ÎB- .dépendant, qui sera augmenté par l’inctjrpdialiou des liefï ¿’Empiré; ‘ ” ................ ' ' ' ', ..........,
3°. La constitution iris roc ra tique actuelles si abolie.
4°. On tiommera un gouvernement déru orra tique provi- Scire , composé de citoyens da tant état, saur distinction , jusqu’à ce qu'on puisse présenter et faire agréer au peuple une jjouvell* constitutioa modelée mi celle de la France.
5·. La République Française garantira cette contrit un on , fu même terni que' l’iuttgirri de la république de Gcnei.
4
De Rûttit, If Le pape a recouvré la sant^. Mercredi
malin il donna audience à l’éminence cardinal François- Antoine de Loreniana, archevêque de T oit de, et 1« rtfut avec
J
Oriqlnniinir
NEW ÏDM.K PI.JHI IC LIRR.A.RY
{ <38 )
tou tel le» déniQustrïlionî d’earime etd'ïfftdjon. Le tir dm il
ali» eniuke/airr vtutf an cardiaal-secrétaire d'Etal, et crudre
visite i lotit· Ifelicti collège et aux maiicui» jbrftuirrrj.
Sa aairttetç voulant donner à te» bdeles sujets de» fiODca-
JatitMia spiritLieF!«s, a remii à dimanche procbaiùla bent'-
dicLÎun papale qui devait je donner je jour de l'AîcenjiotU
A CEt tiret, de* décotilfons t* p repart ni iur le grand barc-on
du Vatican ; et une proclamation aecorde plénum
Lâ ceux qui siiisterout d cette céicmotiie. La troupe fera Ja
parade sur la grande place de Saint-Piei reL La procesiio*
â je 5ûuH*Mnrih ta Vtlùfltat pour véntnripa re-
Lq ues de1 Sailli-Philippe de Ne ri , est ttmiac i Ob autre
telES· ‘
■ On dit que le cardinal Lotentann fera ion entrée publique
le Il de ce nnïl. et qu'il y aura, mercredi « Un consistaire
lOlerpnel pour encrir lu koveht ci donner le chapeau à ceti·
émince ce- Use tiendra aussi un consistoire serrei pour nommer
à dume siégea épiscopaux vacant· dam k royaume
d’Lspagnt.
Lundi dernier, le due Bratchi, neveu du pape, piriit
pour aa terre de Ne lui ; on dit qu'il in ensuite ali* Maraii
Fontin». , ·
i Douée stuttei do Mutée du V|âcMi, placée) aur autant de
cliarriui!, cl cent dix chevaux, oui eié expédies pcurBotogue ,
aux termes du traité de paix.
léwite, It S7 war. La nouvelle municipalité t expédié dea
drcnlaiies sur La 1 erre-Férule d'Lirie et d'Albanie, en Bal·
rallie et dans le» isles du Levant, pour annoncer par-tout Je
nouvel ordre de» choses , préparer le* peuples à ia fortuation
des départ«mem futurs , et aux assemblées primaire», p«ur
nommer Jeu» députes ali prochain grand conseil, qui dewrjnai*
tepréjiùitra la ré publique, .
JJu 31 mai, Il paraît que le général Buonaparte n’tit pal
content drsopératiojii de notre gouverne me ni ; c’est ce qu'on
peut conjectjjt et de la lettre nivinte écrite reeerauieut par le
génçritl Victor à la municipalité de Padou-e 1
c< Lit images de Saint-Marc sorti encore debout sur tout
i, votre territoire , et leurs adtnini si iaieur£ se ber cent de lest
» poir de vuu.» forger de noüvelles cbaîuct. La municipalité
ii de Venise , malgré la pompe qu'elle ailette de mettre darf
>> ses infestes , espere d'exercer encore une £dli , a ne
»» l'hottaïqe honnête et probe , le» fui-eur-s de ri&quisition-
Oiiglnnilmr
WW rORfi.PUBLIE II!
i’M ·
ii File vient d’ériger une espece de go.rrverneraent, de·ni I41
n prtniicTj pas. portent Je camcjuiji de. ■ct. machievéïisine
i* auquel vous veritx, avec i aïnou , de vous soustraire. Averti
foin vos ccnciïyyçus de CE* intrigues cOntre-rivuluüüO-
’i sûre* : dittE-leur de. ne pi* s'adiigcr b- ditcs-ltur que Buor.
ii napart* e*t là pour d, jouer leurs projets* Or don net qu·
i> toute· (es ¡¡nages et les si*lata de Saitii-Mtrc *oièiit>tnéa·!-
>i des sur-le-champ , afin qu'elle* nepuissent jainsir tioublct
rr ]i iranquilité des homme* libres. t» . .,
Salut et fraieruité. , V1 croit.
Quatre heures après, tou* les Saint-Marc et lent* hou»
fureur porté) sur la place, et le peuple en fit un auto-da-fé,
au eus mille fait répétés de fier in dfmitraiû l i î*j l'rZigtTCÎif
! ■ .' i - ' - ■
Ler premières procLmSitid ii s de b municipalité de Venise
Ont daünt lieu i des interpTetaûoni que trile-ci a cm devoir
désavouer par une dé dirait du dont voici l'extrait :
■ t Nom déclarons aux municipalités de T erre-fer tnt nt>*
meurs, que, pénétres des principes de 1* plut pure déiïtotruie,
DUO* n avons jau.ais eu J'inreutlon d'avoir aucune soqveraitjeté
jurlespeiipk5 qui se soûl insurgé* contre le despotisme
de l'ancien gouvernement. Nous n'avons jamais prétendu
que Yeuist dût être la capitale de tourei les ville* de
notre patrie -, elle* ont tou rts Ici meules droits à la soureriineté
, puisqu'elles pruicasebt 1er mtmtl prnldpes ; nüLi*
déclara us donc , en présenté de tous les peuples libres de
le terre , que le choix de la ta pi cille de I* république dé*
pendra uniquement de la vol ont* du peuple lauverain , qui
nri le droit de décider â ce sujet ce qu'il jugera le plu* con-
Vrnable au bien commun ; et nous invitons tomes les ville*
libres de Terre-Ferme , d'envoyer i Milan leurs député* pour
prendre les mesures les plus convenable* au salut public, et.
1 fixer un lien central, après a'en eue entendu avec le général
en chef Biwnapitte , etc., etc. ti
J>a «juin. La soleïTini te de l'erertlon de l’arbre de la liberté*
qui devait avoir lieu hier, a été différée de quelque* jour ■. U
parait que l’on attend l’arrivée du général Buonaparte. D'apret
lerpTeparants que l'ougfjitprmr celte cérémonie , cl le sera de*
plus brillantes. L'on construit sur la place Samt-Marc quatre
balcon* pour les musicien*, et trois grande* galerie* pour le*
jptetareuri* Il y aurai la maisou de ville un repas de 400 periMinei.
Tan* les Vénitiens, en état de porter le* armes, ses ont
tnnts, c* formeront un corps de 40 mille homaiti.
Bn.ÿn.i| itnm
NfWyCKK P'.IFÜ CÎIR^Aflï
■ .( *
Noire muaicipalitè provisoire continue de faire des dis^eji- titmi conformes au nouveau syncxne qui a été adopté :dlci créé un comité de saint public , qui sera particulière ta* ai chatgé des objets politique* ; les ministres traugeri , ii'ei· ception dé celui de la cnur inapcriiic et roi sont déjà mirés et» relation avec çe comité. Il vient aussi d'éire nommé dès i a - i ■ -* i
juge*· (Je pïi*. ■ ■ .
Le cit. Miriotto » remplacé l'amiral Condulmrr dans le ' cûtu mande me tilde nos forces n avales, ce drruier'syani donné sa dcmissioti. Le nouvel iminl doit se concerter avec fe ¡fanerai Saraguey-d'Hillicr pour l’ariBEmsut des barques ci- . bannières- . ‘ ' , l
L'on est occupé â démolir lu prisoui d'Etat·
RÉPUBLIQUE B AT AVE.
J)i la Hsje, le 15 jfup 1T£I7.
La coastitution bitave est maintenant imprimée. Déjà Ils opinions Se prononcent pour ou cou lie raccepralion. : ün ne peut se di^airouler qn’tm certain parii, qnj t Vil uè vent pas de trouble* , Semble an moins tic pas les rcdouieé auei, travaille i la faire rejetter. Mais ¡1 y a tout lieu dé croire que la taajurjié du peuple bits ce stutya A combien de dangerr l’expoierait le rejet de cette coniiitution , et ' qu elle se de ter mm ers pour lacccptirion· ■
Voj c 11 j p roc Lüià iloti que l’Asiern bl le flaii anal e a fai t p ubliet i ce sujet : '
de f/iremMle natfasiafa en ptnjtli istavt. Atriii*
/4 -ïéiSBcr sïu.g.
Batave*, ppnrrieï-vou» encore douter que le soleil de le liberté ae toit levé au milieu de vous? pouiriex-vous encore douter que VCme soviet plscéi su nombre des peuples fibres ?
Voici le projet de constitution que vont nous avez chargé de vont présenter : nom le soumenons J votre examen ** A votre déditoa. Lev.ee la ■ctc-avec fierté t et dites A tan'.de peuple qui vous entourent : u Malheureux qui dever obéir i la volonté de vu» maîtres , bous vivrons détonnais sous QM* propres lois : nous io®Mtj libres ! >1
Quelle est mtéresunte 1’épgqu-e où bous vivonl ! Hc hs ! il nos atrcëîres, qui luttèrent jadis pendant pins de deus Mfedn corme b puissance espagnole peur U liberté, et q1!ï depuis euTertcontiauellement, dans des alternatives de bonne et de mauvaise fortune^ Je· yeux fixés sur elle ; si tons cet ' ' ■ * héros
■·
Originu rrrim
NEW YORK P
■LÆLIC UBRARY
(H1 »,
îcfôi de b finie qui sodf nioiu pour Ja liberté., <r dont noir« trnuùrs conserve la c*ndfr, pnovaieot, du sikace det io*b- jcaux, rou* voir occupés, à ce grand oov· âge, de uaus donner mt cpnitiiqfion , que * accein d'4kg,iessc , cei ancêtres qui jprrcfent a pré· cttlt Époque , roui ne I* virent point, mêle- nent-îli eux icclamaliont de joie da Jeun deiiendstis plut icoretiK „ qui vont recueillie k* fruits si désirés de leur« zETorti, en érahliisanl des! ois fondamentales, mis mi lenqueilci. ïs se jjoiiverneToni cux-mémes par Irurs irpéifirUtia.
Qu'jcîh taise le partisan insensé de I iimen couvernement, ^ueUei que »oient k* discorder civil''* qui noue îisnlttïtJ usqn'i-présent, i| nt t'icit p'tu de disputer w tin (onvemc- nent aristocraiique j»rc du «an* ctailiftmler ç si racal plus jncition de lune entre des sjiand* an rïticim qui ae dnpuient tMr’tnic « qu'i's ont enie·»e aux (Loh* de* citoyens i il t'agit le l'intérêt général d» peuple, del ilbiic tir ion«, <tr I Merci« e tel de* diüiu inné* de l'homme i droits cltrneli tnt le* yrant met on naissaient , ruait dnni on jouit loin l'influence aîen&iiante de la liberté i il a'agit de concricter entre noua egiawrl pacte social 1
En vain a· nommeriient-üs Battre· „ 1er homme* qui pour- lient chercher leur ulul ditit ta tûnfmioLi et 1er [roubles; 1* ne le t<|Ti|ptuEn vain ceux qui désirerait«: i voir pro onger a durée du gouvernement provisoire *an* ceue chaocelani , .appellementJI* «mis de laliberiét ils ne le sont pas. EL· 1 itnm»m pourraient«¡la être amis de leur patrie t ceux qui le voyant reposer le gouverne«eut iméiicur, que sur Ica lise* ici plus fragiles, chaque jour ervitre 1rs mur mure* T et t mécontentemont s amoocelrr par defaut de principe* fon- latncntaiix cl unifortnei, peuvent désirer la pri'lurigiiio-n de' :et état rtiillicMrcux , ci n'aspirent pas avec avidité i te retn- ifacer puf un gouvernement îiable et régulier? Foutraient- i ètfc a mi s de h patrie les hommes qui soiiffri Fuient que ta t;mc peuple, Joriijadis lebras putuant disige pirun Ruyter, l·Penseur glorieux de I* liberté des met*, antié?|iiit les flottes hgliïaca, et mit Chatam en leu , qui. «oui radmitiislralioti
□n de Wïtt, força le plus peinant «fr ■ Louis 1 s'arrêter d···’ e rôtir* de s· gloire , p&itt dans ht inaro I* clef qu» ouvrit le liûd. étonüi l'Europe et en fut respecte, telle pki fouets* dan* h profond abaisse ment oà il oh msipimint plongé ? iôu ! le* amn de la batiic sont ceux qui Htlttuem une coni- uatieq fondes sur t(e bou* principe» tepublicaini t afin que «s Bilaves reprenant par elle leur ancien t*a< pat mi k* i-npk« > puissent offrir A leur* Ferrai les Frimais i accolade
r«« xxnc · ’ o
Go $le
. (»*>)’
fraternelle , pour la liberté qu'ils ont reçut de leurs tunm ; afin qu« le· ikuves, nrta avoir ainsi couvert leur hotii d* lauriers, voient revendiques leurs intéièli , lorsque 1 on liT.en le pied sur lequel la paix sera reudue i’TEuirope.
' Telles doivent tire i, citoyens, ks tuiUs caJuuint d'une bonne eonstitmioa. Tel était lutsï, saur doute, voue but, ] O laque vous nous avez chaînés d'etl présenter le projet- Loin de nous la pensée de nous rtpaudre en 'éloges sur celui ijle nous vous prise (Huns mainte liant, d« préconiser a vos oteilk* délicares notre propre ouvra·«. Mous rôtis bornons A le soil·; nieiiTc i votre decision. Notre lâche était de foiiuer un projet) c'est À vous qu'il appartient de l'examiner et de prononcer sur notre lavail. Nous vous ofiions k résultat de pos k ligues, difficul ufus:i et fatigantes dclibéia lions t c'tji à vous 1 peter notre Ouvragé d'après vûi véritables intérêt* , et les ptimipei snr kiqttels tout s bonne ton s lit lu ion doitllrc fondée- Ost i vont qu'il app-rtknt de décider m^lnlcuam d*ns votre souve- -raineté, après iïii eximer caliùc, si vous accepte! gu rejet!«* ta nattire du sujet ne permet j oiiit de recevoir d'observation s tir des points particuliers. Lf apres le réglement, suivant kqud nütis avait: dù tiavailkr, vous a* vous êtes réserve autre ttmsi qu'une approbation ou un rejet pur et «impie. Aucun ehro- getnent ne ptut donc être fait dans ce projet ; rau> un oui tu un non positif, une déclaration simple d'approbation on di rejet, doit décider du rorr d* ce pn jet chus son entier. Vo« porta ai néanmoins continuer vos dilibêtaïujns et vos juge·31™ sur notre ouvtage dans la plus gi Inde libérer. Coni tjiuniqurÉ vous A ect égard VOS Opinions avec autant de franchise cl Î publicité que vous le trouvtrer bon.' ' ,
Nous avons fixé le 8 août pour tel miner cette impôt*·01 ■ affairé, Ed conséquence , nous convoquons pour le jour 1·*“ tou* les ayant droit de mitage dan* leur» asjeiiiblées pr’ mairct ; et Ce tnéme j«ur, les voix émises dan* l*S l'-serntnrJ. primaires , soit pouf1, soit contre k projet, ierûül TCi^C'l^' par les autorités.constituée* supérieures de chaque pîOviPc* pouf nous k* envoyer dans les quiuae jours sur VS pu.
A k g lete b ai* Dt Ltfnim, le t,] juin. }
* l '
Le cûuriet* arrivé de Panintardi dernier, ■ apporte pisse*port du ‘Directoire pour l'ambassadeur qui doit al négocier à LilW1 sue pain ¿epatii avec k Fiance.
Malgré h .répugnance vraie ou ibunc q[b'a mouléée k !*> Malmesbury pour accepter cclté tuiïsiuu , U est nia·331“
Güt >gle
WÏOHK Pi. TU IC LI0BAR
f }
tTfi-c^rtaÏQ que c'est lui qui « été défiinii. ventent nom rué p«t
notre gtMi'vefnemeal. .
Il sera accomp.igné par te lord. Morpeth , jeune hem me de
la plus grande espérance. ' ■ ’
Ces iuoh , paix si^Tcr ■, ont ûccasiontç une bai?3f çinsl-^
dérablc dans les hindi public! , cL jetté ütie grande inquié1·
iude dans les esprits. . >
■ Oci se demande quel peur être le ieoj d'une expreetirï
dont riiiiei'prëtatLûp la phi)favüTabi e il est pas capable Ji
rassurer sut k prorapt ictaur de la paix. - 1 ■ !
Le Directoire entend-il que [es négociirettta ne s'pctaipep
ront que des ebjets qui iniéiessent les deux nations anglaise
et frir^aise exclusivement ? euteud-il qn il ne sera nulkm«4
qacsûon de* alliés feinecHfs Je laïrauce et de EAujiltien*· ? -
ou enfin entend ci que la France et scs alliés , y compris k
Hollande et l'Espagne, imiteront avec l'Angleterre sêparift'rni
, ^eSt^kdke qne ¡'Angleterre ti'i pourra faire en lift
dans la négociation rien de ce qui peut avoir rapport A la
gratuite qiie/tiùfi de la balance ficuciali de I E'rrûpei, Ô'i'àux
ilitérèLi particuliers liu seul et Ltialhcâb euK allié.qui lui reste,
le Portugal ? . . )
En attendant la lolutioti de ces questions , on se livre 4
des piiisan ter ces sur l'envoi du lord Mstniesbury : on dit qu'il
n’a accepté qii'd condition qu'on lui dûtfnsraif un a'siortimeht
complet de rouritrs , et qu'il aurait la liberté d'en envoyer
U)*ti souvent quille jugerait touvenable, ■ ’
. J . . - ■ .-■ 1
Le capitaine' Fisher est arrivé avant-hier dc3heernes«^
comme exprç^ _<Je h part de *rr Charles Grey qui cqmqiandq
dans ce port, avec l'agréable nouvelle que ie fameux Pirjcetf
£ résident du cojnîté 4?) délégués , et. sou collègue Davis, tou*
:S chitbC délégués du vaisseau 1* ÎaaditfitÀ , ont «té arrêl41| ef
taindut* à Shterucjs. '
Sir Chartes, Grey avait reçu avis, dés te malin du tqi, que
1'é\Ju 1 page du Î ai; a tu te A était disposé A ïiver Parker et à i*
iotmeklrekii Vit an donnant à ta démente de sa rüaj^tté. '1
Là ■dessus , on envoya un détachement de soldais £ WAt
Je- et vaisseau, auquel l’rquipage Livra Parker ri son collègue.
Quelques heures après le .Van récti Vc A appareille, et fit Voiltf
pour te port tJayant un pavillon Ll«ni- à la tête de sort naâf
de misaine ; et lorsqu'il fut entré , son équipage amena' i
ttrre ving^denx délégués de la flotte qU ëiàlent restés 4 bord.
Le nombre de* révoltés ,· livré) par Le tira rzatnarsdei', l^1
tuom« drj» J plus de trois ptntra*
Got gle lEWŸÜftK PU H UC
. (’44 )
t-'Jnfîexilîf , Te .lio-nfai'jv et le Îrffif Itcs* OnUiÜvi it pTTl
îe Ja’iJwK'l- Le premier est celui qui « tenu J* ptai longttBlf.
Le fletti du lord Bndpoit o’i mouillé qv’un initant 1
Tcirbry. Elle a remit i la volta < apre, avoir fait de l'eau *t
prît quelque·, provi«tout fraîches ï il lembi« que ect tre ir il
craifùe Le séjour dii porti , « b proximité de
Stese, car depuis trois jtìari il u’a pas quitté Les environs de
Flymouih*
Le Pompée de 74 et la frégate la Midnn soni en tris hier i
Portsmouth. Le premier, pour <p tirer son équipage que i’cm
dit etra dans les pins mauvais«· diipOütÎQQS. La. Médine eit
venue dépoter une quai aniline dj matelots du Pampit qui
- avaient for»* Le projet, de conduire ce vaisseau i Bien.
RÉPUBLIQUE FRANÇAIS I.
CORPS LÉGISLATIF.
y
Uantfj dti deux Conseils , du 15 prairial au Snemdtr.
Gibert-Desruolierei ch lient h parole au nom de
la commission des finances* Un bon système de finances
* dit-il, repose sur trois bâses, la prévoyance i
i'ordte et récouoniic. Jusqu'à ce moment t le Corp·
légistatif n’a connu les besoins qu’au moment oà il*
ce taisaient sentis, et Celte imprévoyance a forcé de
tecûürîr à des mesures extiacidinatret. Il répond
ensuite aux assertion» du Directoire, en convenant
néanmoins qu'il y a un excédent de ai millions sur
les dépenses qu’il attribue cp partie à la foule de
commis qui encombrent les administrations, il *st
amené par son sujet i dire un met de l'instruction
publique- U ta trouve dispendieuse, et presque sans
Utilité , puisque dans quelques Ecoles centrales il f
a plus de proies semi que d'écoliers,
Gibert pense qui! faudra établir quelques contributions
indirectes, et il propose à cet effet deux cin-
□Iqll-iîCïl t
Original Item
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( «45 )
de reienae sur les leace» perpétuelles, et mti dixièmes sur les rentes viagères.
Stn projettera imprimé, et la discussion est ajout- née ipiéi la dutrihution-
BailleuJ croit devoir, le lendemain t J , ramener fatteniion du conseil ,mr le discours de Dcimo- lierei. Ce n«t pas, dit-il, un rapport qui a été fiilj test une diatribe contre le gouvernement. Le Directoire avait demandé des ressources « et On ne lui- répond que par des injures. Ce n'est pas eu inculpant Jet fou miss eu ri, eu voulant convertir lents créances tn intcnptipui, qu'on leur fera faire k service. A quel piopos, lorsqu’il CK question de finances, venir * critiquer 1 instruction publique, parler de religion ? Ttut’ûü faire de nous des soldats du pape ? pourquoi tei déclarations prétendues pacifiques? est-ce P»ur renouvelles tes ancienne» intrigues sur la paix , contre lesquelles le Directoire a lutté avec tant de sseci* ?
Gibcrt répond à ces différentes inculpations, et le tonieil passe ensuite à l’ordre du jour.
Après qvoir totendu Tarbé, il rapparie de neu- «su la loi du 5 pluviôse, en ce qui concerne Icn- de comtniisaires aux isies de France et de la ■c union.
Muguet ouvre, le sS, comme rapporteur, ta dis- cmnou »ur un projet relatif au jugement de 11 comptabUiié intermédiaire, c’cir-i-dirc des recettes et dépenses, depuis le mois de juillet 1751, jujqu’l *mue cp activité delà constitution. On appelle 1a comptabilité courante celle qui part de cette datt Jtuqu’i présent ; et comptibiliié arriérée , celle de au mois de juillet 1791. Il avait été déjà propose, tus la comptabilité intermédiaire, une ré »du- 1,011 que le conseil avait repoussée,
Muguet prélente UD nouveau pkn qui en attribue = Jugement i un bureau particulier , formé soûl 'nipcctitn des commissaires de 1« trésorerie.
Ludoç parle contre : il ne lui paraît pas que lei «oaunitiiirei de h trésorerie, déjà si occupés, puis- l«l suivre ce travail ; fl exigerait plut de Jo aoit £a
Q,*
Gck gle
( M« )
nouveau projet lui paraît contenir, à peu iis chose»
prés i Ici disposition! et les vices du premier, 11 <03
un autre : il établirait un bureau composé de cinq
snembres, nommés par Je Directoitc exécutif. Ce
bureau jugerait la comptabilité intermédiaire , sauf
Fa vérification de* commissaiies de la trésorerie et
de la comptabilitét $e$ décisions seraient exécutées
pr ûvl soi r entent. ' '
Portier [ de l'Oise ] combat aussi le projet de
Nuques. J
La discussion est interrompue pat Gib.ert, qui observe
qu i! est instant de s'occuper des trois projet»
de résolution qu'il· a présentés, au nom de la com-'
jâiïisîpxi des finance!, dans h téauce du î6. Il donne
lecture du premier de ies projets,
Quirot Iç combat : il demande qu'au moins on ne
Iirécipite rien-1 voit le plus grand danget à soustraire
es négociations de la trésorerie à la surveillance du
ministre des finances1, à détruire ainsi la responsable
lité du. gouvernement, et à s'abandonner à des com*
missaires rie b trésorerie, qui ont été si grièvement
inculpés dan* le conseil, et qu'il Faudrait au mciinÿ
Îtigcr ÜVSdt de les îrfvcitiT d'une si grande c on liante,
l désirs que tous les memhres du eonteii pesent céi
iéflexions. On n’a déjà que trop statué rie confiance
tu.r. Jet projets de finance. C'est ainsi qu'on a tué lesairignati,
puis les mandats, ensuite les restriptions ,
cr que les sources se détruisent» ' 1
' .Gibert s Le projet ne Fait que ramener la trésoreïiç
à îil. responsabilité et aux règles ccinstitutiennellesdont
oh »‘était écarté. C'est quand la trésorerie agit
sous l'autorisation du ministre , et celui-ci sous l’approbation
du Directoire, qu'il n'y a de retponsabi-.
Es le pour personne ; chacun s’en rapportant i Fuséafttnent
et à l'examen qu’il suppose que les autres on»
£jit, Le ministre deshnancts est très 'Satisfait de ce
F rpjer ; et quand il ne le serait pas, la trésorerie
tant créée indépendante pat la constitution, ii faut
la rendit à cette indépendance : c'est la plus $âre
garantie de Usage disposition des Fonds et de hlibetté
UIqiL* Got >gle
( w 1
fmblit]ut. Au reste., Gibert ne s’opppSt pas àfce que j discussion soit continuée à demain.
Le conseil des . Anciens s'est occupé , dani ses icances des i6 et tj, de la résolu non concernant les élections du département du Lot. Après une longue et vive discussion , oü beaucoup d'orateurs ont été entendus pour et contre, et oit des inculpations , qui paraissent dirigées par Crenicres, rapporteur de la cortiiuÎMion , contre Marbois , ont amené une explication entre eux, la résolution a été approuvée.
Dupont a fait, te 18 , le rapport sur la résolution concernant les dépenses nécessaires à l'administration de la trésorerie nationale. Il en a relevé plusieurs vicej. Pour ne pas néanmoins condamner les ent- plcyés de cette administration à mourir de faim, LL a conclu à l'adoption; ce qui a été approuvé.
Camille Jorda n çstappebé, par l’ordre d u jour du, 19 du conseil dés Cinq cents, pour faire , au nom d'arit commission spéciale , un rapport sur la police des cultes.
. « Toutes les religions, dit-il, n'en déplaise à la raulïi t »de , doivent être s apte es pour le législateur. Ce qui Ici concerne doit être examiné et discuté avec autant de prudence que dimpartiaigtê. Le rapport et le projet Sont tout entiers de la commission dont je rte suis qtie J drgaiie ; mais si dans la rédaction que fil faite de l'un é.t L'autre, il m'échappait quclqu'ex- pression indiscrète , tout le blâme devra retomber sur moi.
Un organe êto ufft, une langue empilée a empêché f orateur de se faire bien entendre, <Ju a été presque obligé de deviner que l'opinion de la commission et la sienne était que ¡exercice de la religion devait être tlOU-seulettient permis, mais favorise ; qu'il était précieux que les religions existassent et exerçassent leurArurcutr iujîuewf ,■ que 1 habitant de la campagne 1 qui nous devons la fécondité de nos champs, était trouvé par-tout joignant te$ mains suppliantes pour qu'il Lui fût permis d'aller dans un temple rendre g race i h Divinité dus bénédictions qu'elle répandait sur la teir*.
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( )
Quant bus ministre* du culte ; il faut les surveiller fini doute ; mais c'est sur Ici principes religieux euz- mimes que l’on doit appuyer la loi sur la police de· culte!, et l'une des précautions qua doit sur-tout prendre le législateur, ç*«t de renverser Je mur de s épar a tien que voudrait élever Je fanatisme des différent cultes, en opposant les prêtres inscrmemés aux prêtres *ermeûtes. Un des grands rtmcdeu qu'il est aise d’emplcyet,c'est de dispenscrlti ministres de ctî Serment qui, n’ayant été décrétés que pour eux , ont détruit l'égalité qui fait une des bases de la constitu* tien, et qui a alaimé les conscience·. En exigeant d'eux des sermens, des déclarations auxquelles ris se refuseront, vous leurôttl IcUi! temples public* ; âlotl "ils se réfugieront dans les forêts, dans les carrières , dans les cavernes et c’est précisément ce qu'il faut éviter. A quels excès ce* mesure* ne paarroicnt-clles pas conduire ? Dêj* à Louvain la force armée a disputé au peuple te* prêtres qu'il regardait comme saintement cksafcéi.ssans, et le sing a coulé. Luisict donc au prêtre ¡1 conscience, et au peuple ses ministres et ses temples 1
Quant à h convocation pur le son des. cloches nout pensons, malgré la défaveur dont celte opinion peut Être accueillie, qu’elle doit çtre permise. On les 1 défendues 1 elle* son ne ut par tout. Ellej sont cftertr au ptaple, mais aucune religion ne domine par elles, par elles aucune insurrection n’éciaie.
L’orateur termine par p;ésrnter un projet de rcSCr Jntion basé sur les principes énoncés dans son rapport. Ce projet, qui consiste en vingt-huit aitidci, est divisé en ciûq paragraphes i i°. des attributions et garantie des cubes; s°. de* prêtres ou ministre* ; 3°> de la garantie de l'exercice de* tuiles; 4'*. de h garantie contre les abus ; 5°. de* peine· à infliger contre ceux qui ¡'en rendront coupables.
L'impression du rapport, à six exemplaires pour chaque membre, a été ordonnée.
Les' négociation» de la trésorerie continueront-elles de se faire sous la surveillance du Directoire et de ica ministrei i ou »oui l«t seule responsabilité de* com-
Got ÿk'
Pi'plMl ftffll
NfirïYQRK PUBLIC LIBfUUt
■iuaîici , lani-Tintetventioo dei premier! ? Telle «e h q-ieltiôn proposée le jp au conjçiJt et qui y a. Clé livement agitée.
Quelque» oiiteunont vu dans le projet de Îacom- miijion de touitraire i l'inspection du Directoire ce» négociation!, le deiir de le priver de fond» „ et de le mettre ainsi dam la néc»3thé de conclure au plutôt Il paix.
Ce projet, qui était une branche de celui piéiemê par.Deimolierct, a été défendu par Madkr; Tarbè > Vaubhnc,
Tallien J*a combarha. Le Corpi léjithùf et le Dï- rt cio ire doivent , dit-il, marcher constamment sur h niinc ligne. U faut environner celui-ci d'untT"~ gtiadc connance. Socigcoui qu i! l'agit de la paît arec l’Au^leterre , et que ce n'en pat à genoux que le gouvernement fiançai» doit l'obtenir du gouvernement britannique.
Lï diicuision »t fermée , et le conseil abroge la loi du 3 Frimaire qui permettait Cei négociation» sou» l autorisation du Directoire„ et accorde aux cc-tomii* Mit« de la tktortiic La faculté de k» faire tous leur propre responsabilité.
Le conseil de» Ancien» a approuvé, le ip, la ré- loktion qui fait ecuer kl fonctioni de» agçni dtl Directoire mi ides de France et de la Réunion.
Maudin a fait le rapport lur h réiolutian relative ¡tu poitet. La commîision a ptnîé que la régie lq- lt renée était un mode vicieux dadministration, un mauvais palliatif. EILctat d'ivis qu'il fauL en revenir à mettre ki poitescn ferme, et tfic propose k rejet <k h résolution-
Impreüion et ajournemtn t.
Le contai! de» Cinq-ctntt a ftnouveüé toti bureau le i*r. messidor, Henri La rivière est preiiden t. Le! itcrëiairci sont; Vil laret-Juyc use , J, Aimé. Jourdan Îde» Bouche».du'RhôneJ et Dchhïye [de l’Aimé]·
On lit.h rédaction de la résolution prise hier sur les négociation» de la trésorerie.
Ltckr demande et obtient la parole ; il propose tappoiter cette résolution. — Des murmure» ac-
Goe gle
( 1
Cu ci Ut « telle proposiiion- — L'orateur dit que h résolution dont il· s'agit a été prise en un instant, fans discussion, sans avoir été annoncée, et qiiàfid on savait que. divcji irumbiçi étaient abstût- — Les murmures auitntt’.ten'.
Vauvilliers et plusieurs autres retiennent h parole, f i vont vers la tribune.
L'orateur continue ; 11 dit que depuis long-tçms une lutte l'est établie eutïe la commision des finances et Je Directoire ; que La résolution prise hier est un acte ¡ai iralo, et qu'elle est déshonorante pour le conseil.
Ici ki murmures éclatent de toutes parti avec la plu· grande violence ; une foule de membres sont à la tri- Jjune ; des disputes particulières très-chaudes s'engagent; Malés et Laliaye [ de la Seint-iufcrieurc pe Ïirésinent au corp:;ûn grand nombre de membres quitte cuti places, et courent vers la tribune : le bruit et le désordre sont au comble ; des cris d f Âbbrj« se font entendre ¡.on demande que La séance sent levée,; le président se couvre.
Enfin, Le calme le rétablit, et ¡'orateur continue: Tl dit que la rtsolulinn détruit toutes les espérances de paix t et ici, ajoute-t-il, je ne suis que I interpritt d’un grand nombre de Républicains qui ont conçu les plus vives inquiétudes. —Ou muunore-
C'est vrai ! c'est vrai ’ crient plusieurs üitmbfH.
L'opinant demande enfin le rapport de la résolution, et une nouvelle diictissitni trois, jours après la disiributîon du rapport.
Ou demande 1 ordre du jour : cette pioposion cil adoptée-
pastoret attaque., le a, dans une motion d'ordre, les arrêtes pris par le Directoire, relativement nuit Etats-Unis d’Amérique. Il les régairck comme inccmt- titutioDnels , parce qu'en cas d’hostilités |ôn. devoir était d’en informer le Corps législatif. Il n'approuve pas néanmoitu k traité de commerce du cou^rèsavtc l’Angleterre ; mais il pense qu une puissance i.ndf^ Îiendante est libre de conclure ks cngagemtns uj semblent convenables.. IL demande, 1°. la formation d’une commission pour examiner les arrêtes du Di*
Go< gle
nsw ronft puf: ic i .hrî.pv
( «5« J
rettoire relatifs aux Etats-Unis < t”. qu'un message
soit fait au Directoire pour l’inviter à rendtecomptff
de fêlât actuel de nas rapports politiques et cotomerci
lin avec ce gouvernement ; 3°. qu’une autre com'
mission soit chargée de préparer une loi' organique
dt l’art»'■CCCXXVII1 et suivant de la constitution
sur les relations extérieures.
Ces propositions tout renvoyées à une commis’
lion. ’
Philippe Delville rappeliant avec douleur ce qui
ftit passé dans la séance d'hier, attribue ces désordres
intérieur* à l'inefficacité du reglement. Il demande
qüfe la partie relative à la police et à'Tordre
des délibérations * soit renvoyée à l'examen ’d'una_
cemtnissioru
Il faut espérer , dît Madier, que lorsque vous ne
serti plus vêtus eomniE des Jockeis, vous n'en pren-F
drez plus les maniérés. Madier de tire que la en ni*
mission des costumes faste promptement son rapport.
Sa proposition et celle de Delville sont adbpfek
. . ’
La séance du *·», messidor du conteil des Ancien*
1 été employée au renouvellement du bureau.
Bernard Saint-Afrique est président. Fteurieu ,
Lbomont, Giraud et Porcher, secrétaires.
L'ordre du jour du i appelait la discussion de lu
THülution qui autorise te Directoire à donner à Fen*
titprisc la formation des sels dans Ici salines natiq-
Piks.1 -
Dégrevés et Barbé-Marbois combattent la résolu-
•¡on comme peu avantageuse à 1a nation,dangereuse
dans ses effet* , et propre à faire altérer le* «els,
Ajournement.
Pu secrétaire donne lecture, dans la séance du 3
du conseil des Cinq-cents, d'une foute depéiitiom
tendantti i obtenir le rappel des prêtres déportés.
Les pétitionnaire* prétendent que leur rentrée est
«ne conséquence de la liberté de* cultes,
Renvoi à la commission.
Organe d’une commission spéciale, Bonaventure
^üente un projet de résolution relatif à la liquidpt-
NEW TQHI PUBLIC I.' DRAR.V
( J
tion de» créances affectée* turici biens nationaui
de la Belgique. Il propose un délai Je troia mai) aux
«éancters pour envoyer leur» titres T fins quoi il*
seront déc h un.
Giberî-D e smollerei obtient que la corn mi si ion te
concerte avec celle des finances pour cet oojet.
L'ordre di^ jour étant le projet de la commissioit
de* colonica sur 1 envoi de nouveaux a geo» à Saint'
Domingue,
Dacrac pense que cettç mesure ne tend qu'l prolonger
dan* les colonie* le régime p roto ut alai re.
11 préféré d'y faire mettre b constitution en activité.
_ Vlibret-Joyeuse, Boiiiy ttTarbé ont appuyé II
£" rejet de Vaublinc qui a été adopté eu e« terme* t
C Directoire ttt autorisé à envoyer à St. Dominguc
de nouTCaux agent. Ce* âge us seront au nombre de
trois, et la durée dç leur* Fonction* ne pourracxcédtt
dix-huit moi*.
Imbert Cdombès a dénoncé . le 4 , la violïtiondu
tetret del lettre». Il dit qu'en exécution d'un arrêté
du Directoire, le» commissaire* du Pouvoir exécutif
sont ïutorîféj à ouvrir lei lettre* venant de l'Espagu*
et de l'Italie^ ou envoyées de France dan* de* cofl*
tréci , et demande qu’il »oit défendu d'ouvrir ltl
lettre! »Ou* quelque prétexte que CC »OÎ.t.
Renvoi A une commission.
Debonniere» bit un rapport tur Le» créancier! dit
¿migré» déclarés solvablei, et il propote de déclarer
qu’il* n’ont pim d'actions contre lenti caution*
lirnplc* on solidaires, h nation étant chargée de
paye* Je» dette* des émigré».
Imprestion et ajournement, -
Les Anciens s’occupent de la résolution »ur les
transaction* entre particulier». ■
Dimoiarci, dan» la séance du 5 du tonie il des Cinq*
cents a
m La Renommée a publié dans toute ¡’Europe la
révolution de Venise, Nos troupes y sont entrée* i 1*
tmrine est en notre pouvoir. Le plus ancien de*
touvernemens de ¡ Europe p'est plust il reparaît tou*
des formes démocratique!. C’tstàvom à· examiné
Go igle
(t53)
li le Directoire n'a pas violé li constitution ; si en
termes déguisés il n’a pas fait de son chef ia paix,
la guerre, et peut-être des traités dont il ne vous a
donné aucune connaissance. Qn a'cil essayé sur Vtniic.
Ou vient de Faite >ui Gêne· une tentative autü
heureuse, et l'on annonce une rupture avec les caototii
helvétiques. Lirévolutioe feta-t-elk donc le tout
dn globe? et ¡e rêve de Cioott se vérifierait-·] ? »
Dumoiard demande le renvoi de ces observations
i la commisfion chargée de Faire un' rapport sur uoa
relation! avec les Etats-Unis d'Amérique, erqu iiioit
fait un ménagé an Directoire sur cet objet.
Gfirran-Couion, KaiJieui et Guillemard se sont élcvês
contre .cette motion insidieuse et inconvenant«.'
Néanmoins, la premier« partie delà proposition a été
adoptée.
Dauchy a fait prendre , au nom de la commission
des finances, une résolution portant que le 3*. cinquiemç
des contributions sera mis en recouvrement.
Le conseil des Anciens a approuvé lu téiolutiott,
portant établissemeut d'une échelle de.dépréciation
du papier-monnaie. .
PA R 1 S. ffonidi, g Mtiiidor, l'an V ¿t la Rtyubliqvt,
Il vient de se forflier, rue de Lille , à l’ancien h6<el de
MunirnoTtnci, une rétraron de citoyen!, sons h déiioniination
de Ctrtlt CwiHitHiinnrL. II faut que celle idc icic cauie
Dît furieuee inquiétude à nos bonsaoiï· le* royalistes, jAiisque'
burs jiinriiauv ne cUSCbt de I honorer de IturkitrjuTe* , et
qo'ils ont senti J» besoin de Faire croire que r'êtaitnn c-onei-
Jubile de jdrüéinf et di farrvriïta; rat eu doit savoir que tout
imidu gouvernement, de il comniucion et de la république,'
mi un véritable iaeebia. Gei meule un l'ont ainsi décidé dan*
,lw vocabulaire.
D aprèi l'esprit bien connu qui dirige la plume dî tes iertttint,
il «ait permis de douter de l'exacdiude de leurs rtnseiçnemerts,
et même de prendre de cette société une idée
UW-l-dàil Opposée à celte qu'ih en domirmlj
in effet, elle est cQwpgnéc de cilOptU qui ua-craign«i4
JlUll·“
Dr gir.nl lr--i
NEW ytflKPUBUC LiBFIA
.r- ( ■?*} ' . - ■
point qu’on le* confonde ivec le* pirtium rfe FitLiTtLie, ni ^u'ùq tint de* dauteriur la pureté de leur* inientioni. £1« • ni an' grand tort sans iIùüec , c'esE de ûiaüiCesier leur *iu- chfmtnt a L· liberté et J h va ni titubait dtl’in III , d'aimer ('ordre , de respecter'les lois, et de «'être pas dispoiéi 1 Consentir j Ja contre-révolution 1 laquelle OD «ut E)OU1 éondunc avec une rapidité effrayante , si une audace qu’on ne prend plus la peine de cacher , mime dans le tcniedde» Cinu-ccMi.
il faut k dire , jamais l'cxislence de !» République n'a éli •lenatée ,, de la pari des ennemis ietéricMri, ¿‘un danger plut Cre*«"l- Jamais les Répubticùni n'onl terni plus utfeneet Je eloin de *c rallier ri de défendit h conitituriun. Il n'wtpet- ktonq( qui ne soit effrayé de la. l ^rntirC que prend 1· cbpK publique depuis le r*’. pralipL lies mutieos d'ordre les plu alum-nlt* qui M mcctdeht avec précipitation , des cojnrijj· »ion» s o m poser j dans le sent qui u inspiré·«* mu ¿oui , de* ^rcrieit de résolution désasiieus tvi k* tinance* , do priiposl- tLûrii Jès plii* tnediutHutianrif Itet* l'iuteuiion tien pibnoprré d snlsvet au gOdterntmeot to-ufe cbptcé de rennuict, ffe» dCflOrtilations jomnalictrs cbutic le Dlrtfloirt et tbntrt I» iértrriw qiti ont Je mien* mérite de I* patrie, lé pruftl bauiemint annoncé de meure incesianiTneni le Diteiitute *fr «ccuution ; I* rentrée de· ètuigréi eides prêtres depor es qui »‘effectue de lODiu parti-; IrnratmgcQietu et la ptoictuuu que leur ptomet J» disposition des esprits day* la majoTiié d» cOfBtil de* Cinq c-«ti, la pmuance *acerdotaie pïètr 1 * relever et 1 servir d'avant-cont*ur i nu* autre puissante V** uiyifu odieuse i tonie* k» soumet dr l'opinion corronap’·“ paf des npllfotf de journaux qui ne gar^vlzp·** aucun* sptitire ; l'influence bsbifenstulunéirifce du COacDUf* toutes cf*· tircoustuce» *u> kt prochaines d*
Angleterre, et cetIta qui tout déjà entamée» ¿vt5 Apirichf ■ Voali notre ritoaiioi» présente , et elle n'est J-fl*. *riH* q*>* .d* quatre déeade· ! Que! avenir elle ryaus pi »t*f 1 * 'si J'cipnipublicDE stréieilk. ii l'opinic» de* boni citoyens 111 s’oppoie i qc torrent, qui non* Mttun, *j lafermtié-eife usasse du co a se il de* Anciem. ne »art de barrit ie j copte· jet» <1 Vérle m e 01C Ôa tre -rcvnl tttionn lires.
Si |s société appeliée le Ctrclt CtntttttiiâMnl jhbi cdMn-' i réchauffer t’wprii publie, J rallier te« boni eitoynl i la constilutiers, i répandre quelque» lumières sur des du- epsilon* politique s, démasquer la fietion royaliste qui objtde
Go gle
( )
une partie du c'tticïl des Cinq-cents , élle pourras« tonstjler des sarcas me s et d« iajures cp’oti lui prodigt» ; elleaiir* bien mérité de ceux qui ont prit pour déviât : Ctitstrt'tr et ne fiar ¿ifruirt r e+Cte d*vïle ttt* celle de tou J les Friil^ait.
La Ânu de U paix ciaigocDt fort que le choix du nègo- ci aie in u’aniionce, dans le Kuuve merasut in^ial^des intcii- ùons jésuitique» ; qui»! qu'il tn soit , le lord Malruesbury i* rend 1 Lille , tl jf ¡irrivera bientôt, Je compagne du lursL ilarpcth, jeune LouuSi plein de ialtcj,
l_ç ministre des. relations extérieure· vient de faire fiAppet. JifFcretij sceau x pour dos commissaires à tes conférences, et l'ûu mute que en co m lu issai i es sont partii le S de ce moi* pour ta comiaupe où elles doivent se teuir, "“*
On ma ml* de Toulon ,'le 24 prairial, que le 19 de ce moi»,' iie; la commune de JnlIiErg, le cit. Andié Ériiiol, pire dé _ brtitle , revenant de sa campagne , fut assailli par deux sec-J : Initî, qui l’tassent laissé sans vie, si des voisins ne se fuaïdnt
Hits de venir à bâti Recours. L'homme blrssé fui porté J si Jvf'de ( 1 de mi-tuOrt ; mais bientôt je forme rt)i bande de' Jcutres gens. Sur 1er dix heure» du soir, ils al rivent auprès de b maison , J* chew is« hors de lu culotte , un mouchoir sur lé risage, armés de sabres de poignards. Ils enferment dan» inee pièce isolée toute* le», petonnes qui entourent le malade, FittwheuI des bras de sa femme , le trflioeniau bas de l'éjca- J ütr, et le mettant en» hu.beaux, hiuj ennm jt>r ifj aniiriM 1 outitafcs ent fait art (ter les- teupabies, tiens dri-on ; /’«lit di favi. Les auteur» de ect attenta! n'oirr obietlit que deB éUgef et tous Us Re publics tu» de notre comtée-vont TDEUïél, -
* I
lébfciîdlej tur fuQnafiqrtt·.
QpantJ RiKinSparle tv était encore que çi h irai d’attiîlçrïs, #t qu’il >c trouvait dans îles environ» dé Monaco, il a liait «□vent À une indienne tour où César délibéra s if pisserait la Hubkatt. Son livre favori, et qu'il porte toujours sur lui, ■ont îei poésies d'ilsirau. . ' .
Au morne ai oh il allait prendre le co mm au déni eut général de l'armée française , un de ses amis lui représenta qu'il était encore bien jeu ne „et qu 'il avait atfâirÿ an:« généraux les plu» sxpérimentéi de l'empereur. Bu on aparté répartit : Duiij in «jestrsi tuer;, onjt ¡tmi an tdrui ÿtniral.
£>laiiM- n-i.rn
NFW TOUS PUH; IC MH RAPA'
( B6 1
¿vraiM - niai la paix ? uursnf - nexi U flfTTf ? Tel fit le titre d'une brochure d*n* [aqu-ellc ou encourage tout) le* MwalUte* à espérer, et tel est le texte d’iprés lequel plusieuri de tios nouvel line» s'évertuent i ne ndu* annoncer rien moiri» qu'une prochaine rupture avec h tvnr de Vienne- 11 faut qu'il* aient une bien faible idée de h tuunt-foi de» roi» , pour te re fuser ai opiniiiremem à croire i de* préliminaire* cotOÉtim cependant en termes aussi absolu* que tes bàjei général et d'un usité peuvent l'être ; il tant que celte paix rscut ì leur* ytnxhien affiigeanie , pùut ne pouvoir s*cn consoler Îue par l'espoir de la perfìdie, comme ils doutaient naguère* a celle avec l'Espagne , jusqu'au traité d'alliance consommé , comme ils nous parleraient euçuie de leur* doutes Sur celle avec la PtiHse , si des propLéiies depuis si lung-tttm déçues ( nt nous auto rît areni 1 être aussi me redole* à l'égard de leur* sinistre* visiona, qu'il* le sont pour lo* objet* de no* plpérances, . .
Us publient qu'un eouriet de l'eit>perenr est arrivé , ariHOD- ç*tn que ■ celui-ci ne feiait la paix que conjointement avec ¡'Angle te rie ; « de là i grandes joies et grand tntprtïiemctn d'en temei cire qu’uns nouvelle campagne va s'ouvrit. Nou», - *ocn mes fiches de porter atteinte aux don ce i ütusiutis de ce* imititi alio iiü an ti-pacifiques i il le faut pourumt, car il faut dire la vérité. Le courier dont ita ont apparemment acuta la conti’ dents, n est point arrivé ; le fine çuû *un pour nue négociation commune aver l'An ;k tette , n'a point été propose, liule- ment, il puait qui T empereur s’en tient i attendre peur lt traité définitif, le congres dont l'ctablissenen;a été convenni jfar les premiers arrìde* des prelinnnaitea- ■*
Qiiant aux préparatifs que l'on us cesie d'annoncer de la part de l'Autriche , il est certain qu'on le» s beaucoup exagérée il est meme con*Tarn, que les levée* eu Bohème ie sont extrêmement ralentie*. Il* doivent donc nous inspirer d’autxnt moins d'inquiétudes, qu'il n'y a pa* de raison pour les croira dirigé* contre nous, à moins qu’il* ne soient Es simple pia-· tique de cette maxime devenue vulgaire en Europe î Si von*
1 votile* la paix, pméparu-vouf à fa guetTe. j
1 ■ [ Zxfreil du Rédacteur, j
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LrjiOïk-LAP.ûCHi , Bédaeffflt en tktf.
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NEW YORK PUBLIC UBHARY
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N’. 30.
MERCURE FRANÇAIS.
Décabi 5o MrssiDOK J’an citîÿnimf de la République. j Mardi 18 Juillet 1797 , vituX Style. )
LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE.
Fin tfu nouveau Système de Bboivæ. if*. .■
L’hÊMothaoïe ayant donc pour cause la faiblesse , futilité de la glace dans son traitement paraît facile’· nient explicable à Fauteur. L’ciFct de l’application du froid sur Le corps vivant së réd uit, suivant sa ma - mitre de voit, i Faire cesser le stimulus de la cbùleur, dant lç froid n’est que La privation ; or+ ¡’action trop cti nsi dé rabk de ce stimulus produit la faiblesse iu- directà.· Ainsi , le froid peut être considéré, dan« certaines cite cuistances , comme tonique ou corro- borim, non qu'il jouisse directement de la Faculté ce litre'.suppose, tuais parce qu’en écartant, rom rut il vient d’être dit, le stimulus de la chaleur, il permet à Finittaiib^ , dont il se faisait jusqu'alors inc trop grande consommation, de s’accumuler tranquillement t et par-là les fibres., indirectement allai· bues, reprennent ube plus grande vigueur, ou ùnt plus grande puissance d’incitation. Que si l’appli-
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cation du froid est trop long-teins eûqtJnuiie, ou son aqtan trop forte , il enlevé le stimulus au-deU de ce qui convient, et fait tomber le corps dam une fai' Îhu XXIX. x
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blesse directe Telle est la cause de la gangrène qui mit une forrfc congélation dus membres,
' Ou peut observer en outre , que T effet du froid· est beaucoup plus grand sut 1a peau à laquelle il s'applique, que sur les autres parties du corps; parce qii cmportatit plu» de chaleur de la superficie «avec, laquelle il est en contact, que des parties interne), les solides élémentaires de l'extrémité des vaisseant
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se rapprochent et se resserrent par la soustraction de la came rarrictntr. Dans cet état, le· vaiiseatu ^reçoivent une moindre quantité d'humeur* , ils 4i- mintient de volume, la peau devient pâle ; en ua mot, toutes les parties dont elle est formée K contractent, sans pourtant que le froid jouisse d’un« vertu véritablement astringente*
Par le moyen de sa tbéotic, Brown croit pouvoir expliquer aussi 1'alternative du sommeil et de h Veille , phénomène bien remarquable en effet, *1 dont il est très-utile pour le traitement dt plusiïim maladies de te faire une idée juste.
Voici sa doctrine sur cet objet.
L'extinction totale de l'incitation par h destruc- tïon irréparable de rincitabilité, ou par son «ces· sive accumulation, amené la mort : la diminution di i'jnfiidttiu, par Fane on par l'autre cause , produit le SOmmeiL
Le sommeil n'cit doue que l'effet des opération* stimübntes diurnes, qui ont conduit le corps *u pqint qu'il rte jouît plut du dégré d’incitation nécessaire pour la veille. Ainsi, la chaleur, l'impie** siûp des aliment ou, pour mi eux dite, tout exercice quelconque des faculté» du corps ou de l'esprit ,
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dèlErmioe* le sommeil , p&orvu toutefois que c« iitrtice ne soit psi trop violtHt, car «& causait une eitr^mt hihleïse indirect*, dans ce dernier cas , il prcdtiicaiï plutôt une insomnie maladive, «mme cela t'observe dàni les fortes débauches, dans les vives artrrt jo*s de l’ame, dans les exercices du corps po u , iu-dela de* bornes couvrttablct. '
1 ïn cosséquençe, la veille datera , darts l'état de jaaté , tant que la continuité d’at lion de la part des st ire ulus n'eura pat réduit !e corps à « degré de faiblisse qui produit le sommeil ; iuaii h vtiile &eTa naladivc quand la trop grande action du stimulus tort causé ont faiblesse indirecte , en outîe-passant Jt poiBt juste oà le iQmmeil doit être produit. D'où ¡¡Suit que le c**aou l’état soporeux, cousutant dans un degré dé faiblesse doux, il sera beaucoup moins tlstigerepx durant le coors des ma ladies avec rtisom- nic maladive . laquelle provient d’une faiblesse et-· cessive.Des diverses conditions dans lesquelles peut Je irouTtr le corps, relativeaent au aoaameil et à la Veille , dépendent 1*4 cSéts divers que produit l'opium lur-le aime individu- Aitwi , par exemple , Ipisque le corps jouit d'wit. jnctinbütie éloignée du point qui détermine le sommeil, l’opium, par sa vertu uirtmlantc , ¡’amené h ce point de faibleiic , et le sommeil a lien. PxieiüeiBeiu, lorsque le corps se treave dans cet état d’eicessivc ^übltaie qui cause l'insomnie malxdsve, l'cpiami, pu la même vertu itî- inühnte développawt , ramené le corps
icet état déterminé de faiblesse dans lequel Brown i dit que venait te placer le somoteil : par-là l'on doit concevoir çlairemcqt, selon lui , pourquoi l’o-
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(i) Meditaiioni suit' u'Omo cùbIico ri su lia duqvb daetriua médita di Brown, di francerco Vanta Brrlinghitri, profenore d’elT njriveîiik*diFi*a» Pis*, ijg5. fn-S°.
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prnm, hoijsde ce» circonstances t produit la veille.
Il peut paraître singulier, ajeutc-11, que ¡’opium., comme toutes les autrej puisiaoccî existantes, tantôt occasion rtc La faiblesse , et tantôt la dissipe. Mail cette contradiction.apparente vientdc.ee que non* connaissons mal Faction des principes vivans. Un Fait constant, c’est que toute partie exposée à la continuité d'action des stimulus, finit pjtr tomber dans 1« faiblesse , et que toute partie affaiblie recouvrit sa vigueur parle secours de non veaux.stimulas». . 'Tel est le.plan général du système de médecine de Brown. En partant des principes ci-dessus, il réduit donc à deux classes toutes les maladies ; savoir, celle* du tou augmenté ou maladie» siAraf^utr , et celle· du ton diminué ou asthéniques.,· c'est d'après ce* vue«, qu'il dirige tous les traite mens particuliers.
Je pt le suivrai point dam ces détails internvi- arables, et qui d’ailleurs sont étranger» il’esprit de ce journal.
Nous sommes maintenant en état de "mieux entendre le* objections deBerlinghieri. Il les a resserrées dam les trois propositions suivantes i
l·. uincitabilité n’est pit toujours la même dans ioutfci les parties,
î°. L'action des stimulus différé , nou-ieulcment par le dégré? mais encore par la nature et l'espece.
3°, Les maladies lentcsne connsteat pas seulement dans une excitation, ou plus grande » ou moindre que l'exige le main rien de la santé (t).
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Rien de plus juste que les objections dé Ber- lingMeri ; plus on les suri dans les appliraiiom par- rictliçics, plus élites acquierrtnt de faite et de poids.
Sûrement rinciubiiitê/suivant le sent-que Brown . attache A fie Mot , différé beaucoup dans les diven organes ; et quoiqu’il existe dés rapports directs du tout avec les parties, et de* parties entre elles.» tes rapports ne sont pas tels que Brown les établît dogma- tiguemeut, Les patdcs, à raison de leur organisation partieuliifié, de leur sensibilité propre', des fane- ttoru qu’elles exécutent-, agissent très’diversetntnf où Sur je syttitue entier; tur tel on tel brgwe spé-' cjal. Les sympathies ne sé ressemblent même paa dans les divers tempérante ns aux différentes' époques de U YÎe, dans les diffère ras états de maladie et de Un té.· ■ '■■..■
•Il est également certain , que tous les remedet ne peuvent pas être rapportés à ces deux seules clàlléli dt s tinta latis et de caïmans·1, ou de toniques 'et de idàchans. Ce# propriétés simple* n'agissent d’vno maniéré curative que darts certains cas de maladie ¿gaiement très-simpleu , où le phénomène dorninant est en effet l'excès ou le dé Faut du ton. Mais le traitement du plus grand nombre de maiadiei exige des considérations beaucoup plus étendues; etïou-' ’’•tt même Bon ne dôît tenir presqir’aucun compte daCelle-14;' quoique je ne nite point qu’on la iton- ttinire fréquemment dans la pratique· Est-Ce comme excitant ou comme edtnant qu^ le mercure guérit la rér^le ? et pourquoi les autres exclurai, ou les autre* caïmans; ne la guérissent-ils pas aussi bien que fai ? U quel]« qualité les préparation» d1 antimoine font-,
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«Ilei vìa pi ir? et tic quali té, qui daris l'fcypotbete de Brown ne peut óitt quietile d’exciter eu de cairn#;, étant une foi* reconnu«, comment se fait-il que les a turet substances qui b potsedeak, se prp^nhent pai l*s wernes effets, nu, produiseat méwc «ouveut d» con tra irci? d'oi Vientf .pjr eteqip4fl1qube u diieplit- tien dt tatlttt s^ilb sérqua dans ceriaj&e* ckéopautn^U pt-ul la ite q a iter tq couvain», mimr J>nt««aac d»e ani mal mortane produit-il pa< lepku lég£i ügtfri'ir- r italien dans l'oeil vivait, lequel i &*n ifQu? ejl d iqrtument afTecle par humide· lai pii» dnu^r dóni à top tour restüntic en*,support« , inaÌ4
ite b et ohe métte avidcwnt 1*4 ira pressi quii ? : ci pour ne pas naui perdi« dani lei flutti .‘ÌP* *d Pf^' tentent en foule., pourquoi pimitut£riphi,tanoet agissent-elles paritcnfittcment sur tel ou tel qrganc, rcyvent aiiffic suc ntc Ofg^M dés-éloi [il·« dt ce'ui qui. reçoit leur application, unmédiaic ? poucqpoi, par exemple, Ici catharldcitoit qu'on Je a prenne intérieurement, soit qu'on te borne à les appliquai £wrlap*au „ von he 11*1 ri fréquemment affecter d'use rçamerc rpttialc U vewie ce wut le 1 y* téme utl· noir* ? r ■ .
. Ei»£n , ici maladies lente 1 sont bien loin de pou' voir k»ui«i te ranger tou> lo deux cbeil de stW- nôjutr etd’a-rJAddÿiiej. Car c'est dm» cas ru biadici que Je génie propre à chacune a plus le temi 4b « déve* Jopper et de te manifester par.tu irrita dÎMirg cùftt c'cit aussi pour leur traitement qu'il faut envployer le plus de moyens cliver«. Le scorbut est fiapi doute du genre des aiiKiniquii i et pendant il s'tn manque beaucoup que tout le» stimulam y réujiisscat *, fou
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( 3-7 J
ne guérit-même pas toutes les especes de scorbut
avec ks' mêmes remedes. On avait beau connaître
des sttmubm et des corroboraos ; avant la découverte
du quinquina, l on n’arrêtait presque jamaislesfievres
intermittente» malignes : aujourd'hui, les médecins
doués de quelque sagacité les guérissent presque
ioujour», lorsqu'ils sont appelles à terni.
Mais Ici maladies aiguës ont aussi leur rt étr**, le
dhiinunt quid dont parle Hippocrate; et non-Seule*
Kent ce qui convient à un fébricitant ne convient
pas à l'autre , ce qui réussit au début, ne réussit
plus dans lVfat ou sur le déclin; mais encore ce n'eit
pis des stimulans ou des relie han s en général, qu'il
y faut mettre en usage, c'est tel remede ou telle suite
de remedes : car un traitement est une série systématique
d'impressions attificiçlles, dont chacune s’as*
rocíe à celle qui précédé, prépare la suivante , et1
pour ne par tout intervertir, doititte mise exactement
tu ion lieu.
Les observations de Beilinghieri sont donc, je le
répété, fort justes : maij ce ne sont pas les seules que
Suggere l'ouvrage de Brown.
1} abord, quoique dans les mouvement de Féconomie
animale, tout doive être ramené à un seul principe,
la sensibilité physique ; quoique l'irritabilité
musculaire , qui cependant quelquefois survit un
teins considérable à la conscience des impressions,
mit .évidemment le produit îmmédint de la, sensibilité
; il est néanmoins indispensable Je distinguer
de» forer s- qui se manifestent par des phénoménal
li divers, qui ne sont paj toujours mises en action,
îu réprimées par les memes cames, et qui détec-
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minent des effets «n quelque sorte contraires· Dan* l’état actuel de nos connais lances, pour avoir une idée de certaines opérations physiologiques , dé certains changemens que la maladie y peut apporter, de l'action que certaines substances exercent sur Je corps, nous sommes encore forcés de distinguer les deux propriétés fondamentales du système yi- vatit 5 et c'est sur-tout Lorsqu'on veut faire à La prïf tique de l’art de guérit l'application des vues théoriques, que ï’on sent bien fortement la nécessité de cfctie distinction. D'ailleurs, Brown en comprenant les forces nerveuse et musculaire tous le nom commuti dinciMbt/jfi, <orj, fond/d'une part, avec cette faculté de la vie , Les stimulus qui la mettent en ac- rnn -, car plusieurs de cef stimulus résident dans La sein du sysiême nerveux : et d autre part, en rangeant parmi les stimulus extérieur*, déterminau* de ■ l’ytcilabilitt, le sang et 1rs autres humeur?, auxquels ses dogmes semblent atttihuer une puissance indé* pendante , il assigne pour la cause des actes de cette faculté, ce qui n'en est véritablement que le produit, ce qui réagit sans doute sur «Ile , mais qui, hien loin de pouvoir être considéré comme un rentable principe d'action, ne fait réellement que la mppoier, la manifester, et donner la mesure de son. degré d'énergie-De ce ne double confusion il seforme dam La nouvelle docrine anglaise tin labyrinthe mitaphy- nqu'e absolument inextricable. ’
En second lieu, rien n'est si facile dans Les science* que de tout rapporter à des principe* simples, pour peu qu'on se dorme la peine désordre 1rs fait» de détail : mai* alors en résulte-til une véritable utilise ?
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Il connaissance de ce* principe! dilpemî-VeHe ¿'¿J
todier chacun de ce* faits psrtîculieri, *i toute foi*
on veut arriver à des nouons exactes, 1 do résultat*
certain* ? Pour l'ordinaire , l'esprit infatué dé ¿ei
idéti générale», si larisfaisantes pour Pamo ut-propre 1
si coin mode* pour la parent , ne *e donne guert^
la peine d'en vérifier l’application | et lorsqu'elles
ic rapporte ni à des icieutes dosH î* pratique in téreste
de prêt la vie et le bien-être des hommes, ce
o'ejtpat iculendot une Murçe'ïntimuble ¿erréun,
c'est Due source crue lie de désaitfrt. 1 ' . ·
‘l’être terminé : nous avons encore bien des expé^
rit ne es i-revoir. La saine iogiqüe non* défend donc
de tracci un système général ; ai le* effort* prematuri
qu'on tente pour cela , ne peuvent, comme deux
dei le moment où i on ieri viritiblcujtht ce état
tarions de Brcwn „ nous y trouveront beaucoup dé
chose* vague», incompktie* , et quelquesjudh
inexactes ou même erronée», f ‘ 1
11 n’esr p**vtaj que faction répétée de* * li muîus
tn affaiblisse toujours TacLÎcn s il y * de» cat au
contraire où lei ili mutui n'agissent profou dé méat .
*i ve meut, facilement, que par l'habitude.
L’eirèi de stimulu*. ou faction surabondante* de
h sensibilité i peut énerver 1« forces musculaÎTes,
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1
( 33o ) - (
Hen loin que l’incïtabilité augme'ate en proportion de.1 inactivité des stimulus . elle se détruit au contraire par leur inertie; et sa force se.proportionne ,a leur énergie et à la régularité de leurs ¡mpicstianl* Dans les cas d'épuisement ou de fatigue, de» 1Û- mulut nouveaux raniment, il estvrii, quelqucfoii les forces d'une manière surprenantej mua c 'est en imprimant une nouvelle série de mcuvtmctiJ, c'est en excitant les fonctions de certains organes tombé» dans la langueur , en ranimant par leur sympathis le tou du système t en déterminant anç nouvelle direction et une nouvelle distribution des farce**, U “ i. ■ .· lu 1 . . ■ L , i . ·„.; r J - .
popi semble t^ue ce phénaipene s'explique trer vaguement et nès-j»parfaitement .par la théorie de Brown. .
—
·* I 1 ■■ 1 F *·.*’■ ■ J- I. r ■ . F f* ■ i * 1 ■
v L’ëuergiede la contraction muscplajrç dépendu^ doute de çellp de l'incitation i rnaji elle u est pu toujours proportionnée à celle des stimulus, du moim desipmulu» iCfliitifs,1.« cas d'e.xfrifnf inscnsibili^ * · ■ ' I ", ■ ■ J -» I ■ . ■ ■ » u - - -.w . . . bl
tout précisément. ccqx où se. développent Jcs; plul grandes forces musculaires. .
Ceu^ qui considèrent 1« maladies convulsé* , comme toujours produites par l’excès de ton T « trompent tans doute; et le système antiphlogistique qjii paraît les mitiger d'abord , tes aggrave le piüî ■puv£Qt dans h suite. Il y a pourtant des conviil* aions qu’il faut traiter par les saignées éi les.rc^-
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cjians, que çes moyens guérissent seuls, et guérisse“1 d’une maniéré radicale. _ . , ,
J'avoue que l'cxplicatien du froid fébrile.et 4e chaleqr qui lui auqtt^e, attribués l u» et l'autre à 1* '^lêmq ^iicoasuuc^js laisuppression (te la transf
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lion in tend 81e , tue puait aucûre plat rague qn'à· Jauicur. L/aimoipherc halitueiiiç dont «pût «a*î> toüflii le* corp* qui tranipirent, caleve b thkUui tien 141 n de b COMerÿe* : *1 U ntcûiion du nJb> tique tou« b peau^ par U CQastjküoa de· pott*v ttt *M *r*M chimcre, La chileut ¿'cabale i trmrsîett j?OI*J de fer, *t il» ¿ont pourlmt un peu pi·« tené» que tout de J4 pcaUt mdiufl ihm le itw de b fit» I<in<U <;on*tritÜOA fébrile/Si Brwn veutdibe rpui iwilt pfeMKU Ci^uily « moi« dcchtlooi pwMuùef mu utrimiM* cut**ét»i, ei que datai le aecatid ufe* due productrice de la châle ut e'y trouve rcteir» * «cüokuHt t à 11 bonne heure i nuit adcrtacltrt de lien djrf. * * ■ · t r. . : r
. Il ci* encore pLui dàÆirilc.de cortcivedr cd qufc Irttwn entend par sa m^rirTt diiirdkd^t, <t parl'eifbit de volonté qu'il admet pour catoe de* commitkritj L'existence d'u«e matière âne n'jf peut Îlec îdnp* Çcioéç avec fondement, qoe dam cenaîB* eanquî tic •ont pi* le« plut commu«s cttofi activité n'eicaiciM nen o»ni quévidente, quoique chei quelque» nijctr il laqué j de convuiaicut, il *e maptictia de* dégtué’. ritiom acide« dant Ici premières voict, -
Le* bon· obiervaiEurt Üe tous Jet rieples ont-noti la trifFérepce radicale qui existe entre certaine» maladie* dont la phénomènes semblent aüafoguef an premier lyupd'ocil, lia ont vu,par exempt· , qw* de* aiettior» qui parait te ni inlbutoiatoire» » «ont sg- Jtlvic» pst un traitement inliphlaginiquc t Ifebdn que Iw <va<uan« de» priroierej voies ka cmpfrTtcsf touveai d'emblée « et .que différente! *ip£co*> d*? uim uhijs aidept la nature k’çn déJîlicr p1» dqs alfM>
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Hjccettwcj | maii il ne stnsuit pas de là qu'il y ait deox ge tires d’inilam mat ion, dont la de raie te tienne à la faiblesse.
Les injections sanguines de certaines pirtiesqui ' ■le tencontrent dans 1« cadavres à la sujte des fanslcJ , inflammation« „ ont pu sauvent causer la MéplÏHI mais cet état organique n'est paj toùjouri à-beau- coup près l’effet -d’une diftthese inflammatoire,' A* : fait, il n’y z'qu'vu seul genre d'in&ammxûoï, et l’On doit en diriger le tni terne ut c^aptèt iwte'ïeai· .) Méthode , modifiée^ suivant las drconetaiKci propie* à chaqüe tas partie blier-’ :■ -: .■·■'··■■
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Ont rbyai t heaucu up trop 4 s a n s d ont e,au tt e fo » -i 1* nécessité de la saignéet et du régime antiphkrgobqu* daqi Ie.'traite ment kloi hémorragies rnûf il nea pat swiru contraire à la bonne observation de ica déduire " Ç
tOQtcl de la faibiciB4-T et-à iaine pratique déuhlir qu’élit jexigent toytrs destoviqilBi ou de! stimdanf. 3Æutpavt Brawa, lo froid q’e&t point tonique, il c l »v ïGdtea ire débilita ne du lédatif ¡lapiuiu à son.tout n’eat pal sédatif tfm®( OE Ip suppose dans les théo- : riM' tç^ues I· il est uniqnement stinrmlant.
' Ces deux moyens'petiViMli , - il est vrai, produire ’ dés effie.ta Opposât ; ¿ottni'ia- manière dont on Ici | emploie ç et-par ptfrrtftbt'àé^ Isp doctrinede Brown J ntl tiisjnrsuffisanté pour' en; donner ¡'explication 1 mais malgré-sa décision positive , le froid n’en resté» ■ pis erwint UA rks plus puions roniqifies ■ .et'I’opiu’ï' ! le plut Wu> sédatif que iànVticre méditais fpottedr· Quihd on saura les appliquer à propos et av<< mi- thildé , Ife nfc manque rouf point leur effet à ce thre- Mlmttuftit <pie Brown ose mettre en- usage l’opium
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dinïtous les cas qui, selon jui-mème / demandent
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' des ititnulaus , et le froid dans tous ceux qui exigent des débi liians ou sédatifs ; il verra ai h succès de u pratique ten d’accord avec les promesses de U liléoiie. Ce n'est pas qu’un habile médecin ne puisse quelquefois se servir utilement et du froid et dt ¡opium dans des maladies au genre deàquellc*
' ils ne sont pas naturellement appropriés.: mais c'ext i ordioairenient perur remplir des vues papticulteret ! de circonstance , pour assurer l'effet des autres re- fnedes, pou »préparer ou pour terminer U curation;' U ks motifs des réglés d’aprè» lesquelles il doit te diriger alors sont ce qu'il y a de plu? difficile à bien sàiiî en médecine ; comme la justesse de l’applica-
■ iwb pratique de ces deux remèdes est ce qui dc- □unde ]e plus de tact et de jugement.
i Qaclquet effets de l'opium se rapprochent de ceux Gu vin et. des autres liqueurs fermentée»’ et le froid.
j ressemblé rtx antres sédatifs ou débilitant, en c* ' que ici effets extrêmes tendent également à suffoquer la vie : mais Cela n'empêche pas que dans kl ta» de faiblesse excessive ûn n'emploie le froid avec le» plus étonnans succès pour ranimer h puissance siale î et dans les cas d'exaltation désordonnée de· îotcîîdans ceux où les sédatifs produisent seul· de» effets utiles , l’opium est souvent le plus utile de tous. · . - ’ . .
L'excitation trop considérable de» mouvemen» «b- pêtbe le sommeil i la grande faiblesse peut aussi ¡empêcher quelquefois : cela est très-vrai. Mais cc n’est pal une vérité nouvelle ; or, il n'y a rien de plu* dj b s la théorie du sommeil de l'auteur : expri-
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mer eu termes scientifiqucs^des choies déjà connues, Ct presque triviales, ce n’es t p&iflire de* création·;, et s'il peut résulter de la manière dont on les présente ■ des vues fausses et dangeretiue· peur fa pratique, ce j n’est pas avoir rendu des services à L’art»
Enfin , pdur terminer ce long extrait » Brown ef| >ani d-Oute uû homme de Savoir et de talent s c’est us de ces génies cïitreprenaju qui aspirent à le frayer des seulitri nouveaux? c'est un de ces'esprits gtnt· rullmeurs qui systématisent toujours Jeun idées, et 'e'eiioiccit de le» rattacbcr i quelques piiatipt* >in>p!ei. Mail en fournissant pendelte à la scient- ¿Ci vue* originale^ et heure nies , les écrivainr et cette trempe arrêtent souvent ses progrès ; ib lui font 4 ou vent prendre de fausses joutes. Ce ta ratter d’esprit qui paraît le plut wste , le plus impoinU, nu presque toujours au tond le plus borné de tons: . 4i grande prétention Ht en effet de remplacer Je*~ ctsniiai^tancej réellei de détail par des rétu Liais 109· j maires qui, mime en les supposant pur» àypo-i theset, ne donnent gueret que les idées qiion *j d’avance, et ne sont bien entendus que des ptr-' acumei qui saveur déji beaucoup» -
■ Quant au reprech« fait tu système de Brown d'éff*i ucrtimple réchmiffc du méthodisme, je ne fais point· ihiEcuIté de convenir qu'il me semble exagéré. Il f avait dans Ica idées des méthodistes des cirostS -Tïain qui Se ce trouvent dîna tous le* lys té me S- fifaw les dogmes de Brown ne sont pat ceux deThéroitoti; iis st sont pat »émue ceajx de Proiper Alpin , dtji ruodi&éi par la physique naissante du seule me sieck- tepcndiBi qu’entre la nouvelle doctrine am
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jbise et celle de Biglivi , d'HofFmana, et sur-tout 6* Culkn , il est difficile <W ne pas trouver de· poiais lunch ment ait» de resâcmbhtïce-, et Si cçï doctrine· différent , c’est assurément en ce que celle-ci, déjà trop susceptible de fausset ipplit*- Boni, entre ni· ri moi ni bien mieux darrt les vues dhne saine pratique.
INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES II ARTS.
Ltciuta dans la ¡tana publique^ de riiuiiiul dee
l5 mander dx K
Cil. tFilftETOK , Cil. Mû N CE Z , Cit. Phonï,
Cit ÎAoipint, Cit. R Stonte,
Cit. Mongiz ,
Malia dei Mentirti A la t\ Clojse, Maia da Mfawirci de la 3*. Classe, /¿'»lift du M ¿mòrti mathimttifun, Notici dei Mémoirtr de ptyique, * Jtd^perf cnncintdnt Iti ¡H/maèru p ritentò du concows jur h jnes- J ri ontT Èco namicp«bìrque et DA veloppemem du program tue.
Entrati de la Itttrt dee commisi atra patir la ree fiere he des monuntem tn Jttlie ; mf iti prdcanticnj ¡ju'ih «ni pròti pavr le trampert deai
navtfneni,
Cit. Monvbl, FflMr tjifjftiii'r, FAutruche ti TOi- seta du Para dii.
liuti
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Cit. fTæLLE¥£ànd , JÙJdi s»r les avantages à retirer de
Cit. Citi,
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Notice sur la vit et, les. ûuvrofti d'Olivier de Serre/
Notice des travaun de lu Clam de Littérature et Beaue-
. *
Arts de l'institut, pendant le troisième trimestre dt fdn y ; lut, à la séance publique du 15 mmt'der T p&T Mqkgei f un des Secrétaires de cette Classe.
Cit. LanglÌs,
colonies nouveitts dav lu rirettf· lances présentes.
Traduction d'an conte persan dt Saadj.
Cil. GiLtiitT,
Mémoire sur la tonte du troupeau de race espagnole établi àRambouiiltt, tt sur la vente ¿esproduits deettu tonte.
Cit. LtGGlvÎ,
Traduction libre et abrégée du I*f* chant de la Phariak.
était l’étendue daM® ri», appelié siimpro prtmtni lac ? N'occupatt-il que le Inc A’ern , Mtnê dam le Fdïutn,autre fois la province d'Arsiûoé, comme tin l’a cru jutqu'à ce »tdc ? Faut il plutôt le chercher dan» le sud du. Friant f Et le Bark.Rathen en J , j.
offre-t-il les ri lies, corarpc l’ont pensé Sicard et Danville ? Croira-t-on enfin avec Gibcit, que le Mcchi subsiste encore tout entier, et qu'on 1« retrouve dans un Canal ctéi-long , mai» fqrt étroit , appelle Barh-JouseJ f Hocre confrère David Leroy a discuté ’·E combattu cea trois opinions. Appuyé snr de» tentes
Go* 'gle
f
NfW ÏCRÎL PUBI ¡C LIBRARY
( H; J
précisd'Hérodpt« < de Diodcrrt de Sicile« de Strabofi,
dt Pline et de P toi cm cc·, il a rcadu ïu Mot» son
incicqrsc éundue* Il paraît coaiunt qu'il était com>
poli de deua partiesi d'an lac t ouvrage de la nature,
¡¿grandi par l'arc, et d'un canal immense creusé ¡^ar
l'ordre d« tq r * d'Êgyple, Hlrcd'i te du une a ce» deux
cavrags* réunit une longueur de 3,Goo stade» t ou
de 58 nsyriametrel, Je stïdc étant de ibî métrai an
5do pieds* Deux embouchures pratiquées dant le
Nil, Tune m md, l'autre au nord t recevaient et
tendaient le» eaux de ce grand fleuve ; qui p»c cette,
dcrtvattoo fertilisait cent dix lieue» d'un pays aride
ci desséche pir les feu du ioJcjI, tou in des tra*
Le cil? Ameilhon , occupé de recherches sur l'art
du foulage des anciens, a fait.voir, t°. que le diputtw,
notre chardon-À-foulon , quoique cQnüu du üml dd
DiuKoride et de Pline , ne terrait point encore i
hinet les étoffes, et que l’on employait pour cette
manipulation ^e* peaux de hérisson, ou le* épine»
u'utte plante appelles kippcphait et hipptphtitt*, sur
la nature de laquelle on ne trouve rien de précis. Il
a montré, t°. que le» ancien» employaient pour blanchit
lia toiles et les étoffes, une plante appelles
itrulkiufn< qui avait ton» le» ciracteici de notre ta poulie
e. , . 1 *
LaFefihfut fArinott est l’objet constant de» médi-
Utioni du cil* Bitmbé. Il a lu uo second mémoire
sur cet «uvrage qui devrait être le manuel deilégiahleurs.
Son mémoire est divisé « troi» partiel i
'Cfsrmuneuté dt tcutci thotti , telle que Platon voulut
] établir ; ComijttuioHK' du iwhJ ; farta^j demrtrïf
tirar XXIX. Y
Go< glc
Plus éclairé que tefl législateurs et Ici philosophe!
qui l’avaient précédé, Arirtote «nbratia U négative
aur cci chiner« philantropique». A l'égard dupirtage
der terres, le cib Bitaubé frit une obiervitio»
digne de remarque ; c’^if que les anciens patamîicirt
idolâtre« du principe de l'égalité, et qu'ils lai étaient
cependant très-infidelej. Le partage égal de* rétro
n'avait Lieu en effet que pour une d me qui l’attribuait
cxcluiiVemcnt le titre de erteyen. Les propriétaires
trouvaient par ce moyen beaucoup de bras qui
■ travaillaient pour eux; ce qut ne»était pa» arrivé, >i lt
partage eit été égal entre tous les habitai)!.
■ Le crt. Noüï de Wiilty a discuté plwsreun articlfl
de 1a nouvelle Encyclopédie aur l’ellipse grtutaty·
ticale, sur tes régimes, les complémens 4t Ici pronoms.
Tl a frit voir que les suppiémem employé» dira
ces articles, pour expliquer les phrases elliptiquri,
aturt trop Iod(! , et plus obscur» que le texte des
phrkie» latine» et fnrnquies qu'il» se propoieat d’ci-
{risquer.... que leur doctrine sur 1« cotupléoecn* et
le» régimes est contraire à Tus âge; et qu’en fat, si elle
était vraie, ou ne pourrait plus , ni en latin , ni tfl
français, changer les verbes actifset» verbes passifs·
L’hiitoirç d’Athcne» pendant rfrgne du fût de
ton plo» erucl ennemi , d’Alcxawdrt-le-Grand , K
trouve éparse dans les écrivains grecs. Le cit. Dutheil
eu ra»semblant ces divers passages, les a éclaircir. U
A réuni aurai tous les faits qui concernent la vie ri
les ouvrage» de P rot agent, peintre célébré dorstl'M·
teSer fut respecté par Démétrius Foliocrtte, qui
aima mieux lever le siège de Rhode$, que de fcrtei
'ûettç ville en incendiant te quartier où travaillait h
Google Qiigihà· ftpn·
NEW YORK PUBLIÉ U0 R£R
■ . ; < «9 )
rival d'Apeîl'e. les recherche» de noire confrère l'ont
conduit à h connaissant«· des moyen» d’économie
politique qui fournissaient iui Athéniens une mâtine
toujours formtiiable. IL n'a pas oublié dans sort
travail Ir -FaftïLus , ce navire qui, échappé seul Î la
défaite d’Jirier-/JOf<s>?n3J, fat consacré aut cérémoniel
ûyilts et religieuses*
Le même écrivain, le Clt. Dutheil, a lu des fwgineni
d'une traduction de Feirflur, auteur aussi difli*.
die à traduire qu'utile à connaître, parce que l'on
trouve dam se* écâts les details de h vie ptifée de s
ÆûmainS, * , '
La classe a entendu la Lcctùre d'une pièce de vers
du tir. Colin Harlevijle, intitulée , U Poilt ti ¡ûn Jardiûr,
dialogue. Elle a entendu aussi ¡1 l«4nte de»
fri gm en s de La traduction eu vers du 1*^. chaut de
lu fharisle t par le cil. Legouvé , qui les xé citera dur»
cette séance·
Le ctt- Camus a lu H notice d un manuscrit dû
quinzième aïe de, contenant un abrégé chronologique
Jr l'Hfitpifé UTwerrjdfi, Sa forme est ce qa'il offre da
plut remarquable. C'est un rouleau,ou ufliuwtn,compose
de pluaifejiri peaux de parchemin forma ni Uns
longueur de mètre* ou ôo pieds, sur 7 décimètre^
oq 1 pouces de largeur. Il <st écrit d'un seul cfité sue
plusieurs colonnes , et orné de miniatures en médaillon
». L'ouvrage ne renferme que d« inepties et
des fables. Mais en les parcourant, on est frappé de
la position sî différente où se trouvaient les irai*
tcurs de h lecture dans 1e quinzième xiecle,.at dr
ütllt des lecteurs dp dix-h^itiemt. Les premiers rie
frais un nu*
Y t
Go< g le □nqinnl frcrri
NfcW ÎDHIC PUBLIC LIBfijO
(34*1 .
nuscrit qui ne leur offrait, tout le titre pompeux
d'Ha taire utïivtTifiliy qu'une mauvaise chronique, Les
autres plu» heureux ac qui errent, dit le cit, Camus
peur \ine modique somme, Je Dittùun de Saiimi mr
Clii¡taire ünivtnelltt -
Des traductions de Ceuta persans et de» OEuvrer rf*
Saady ont été lues par le cit. Langlé«. Il en lira aujourd'hui
un fragment,
dos forêts. Ces plaintes seraient en partie mal fondées,
si iesarcbhect« français du dernier siècle eussent
étudié les charpentes des grand* édiÊcej dcVenut,
Le ch· Raymond les a examinées et mesurées avec
soin, et il emploie avec succès, depuis quelques années
, des moyens semblables. Il a lu à la Çlasie un
mémoire sur la coupole de la Madonnu délia Sainte de
Venise, et il en a fait le parallèle ayec celle du dôme
des Invalides, La coupole de ce dôme est plus large
de s 8 décimètres ou 8 pieds 6 pouces, et plus élevée
de 49 décjmefres ou ii pied;, que celle de l'église
vénitienne, La ctafpente des Invalides a consommé
Ê,4&4 pièces de bois de chêne; celle de 11
Salait a été construite seulement avec' l,3&g piefes
de bois de sapin, qui est beaucoup plus léger que k
chêne. Ainsi, Maniard aurai· t pu ' épargner■' , s’i■ l eâi
connu les procédés'de BaJdatiaro ^Longhena, sculpteur
et architecte de la fia/uft, 5si15 piecea de boiu
Cette économie aurait de plus allégé la charpente*
du dôme des invalides de huit mille huit à a<uf.
cents livra*, et aurait exigé moins de matériaux pour ■
la construction des piliers et de la tour du dôrfte- * .
L’église de 5aiut Augustin de Plaisance, bât je pat
L'igiLxt Cot gle
( 34' ) _
l'abbé Bagaroiti , prélente «uni de»4procédé» ¿t
charpente» »impie», solide» et économique». Le cil.
Jaymoad te propose de le» faire connaître.
Au reste , ce n'était pas feulement le» architecte»
vénitien» qui auraient pu instruire Maniard mr car
objet*Un Français qui vivait »ouaHenri IV, Philibert
Delorme , avait inventé de» moyen» de charpente
Jcg-cça- et économique». Mai» ion ouvrage précieux,
en rené dan* l'oubli ju»qu'en »}8t,que le» citoyen«
Legrand et Mohno» l’ont fait revivre, et ont employé
»te »uccêi te» moyen» à la Halk’aui'bled», «t dan»
(TiLtreJ édifice! public» et particulier».
Le rit. François (de Ncufchâtcau), associé à la Bectrou
de Poésie , a publié un ouvrage intitulé dmf/rô*
rniofif dont la paix ¿oit être f époque.
Le rit. Mcnvel a lu une fable intitulée iMutrucéi
ci I’Oijmb du Patadiit qu’il récitera dan» cette séance*
Cette lecture ■ rappel lé à h Classe la perte du cit.
itmonnitr, ■»toriè à la lectioq de Poérie , que U
«□fl venait de lui enlever à Page de 7610», Des fable»
bien pensée*, écrit« avec facilité, dialogué«» avec
«aîvetéf »ont le premier de te» titre» à U gloire litténïrc,
Le second eit lan» doute b traduction fidele
ti élégante de Tfrtnetf cet écrivain bsia-, qui »ut le
premier donner à Thalie de b décente ei de la diguïavec
une marche régulière. LemoDtriçi titdusaÎE
laui heureusement le rigide ami de la vertu, far*
¿eut enoeini du vice, Feue;
*
Qji dan» 1*1 vers obscur* , mm serré» et prestau»,
Afcua d'eufermer mcius de mût* que de «en» !
* I ~
Quelque» conte» écrit» avec &ne«e et de» places
Y 3
f«Î0f1 *’il c*c perrai9 d'employer une expreuion b*·
dina de Voltaire, en parlant d'un écrrvsio dent b
gaieté cl l'enjouement formaient le caractère dil·
<1 actif·
La finesie naturelle au paya qui Vivait vu naître, la '
ci-devant Normandie, ajoutait quelque choie de piqua
ut à la naïveté qui règne dam te* poésie·. Il lernbkit
cacher, inui le* apparence! de h boiihommie « de!
trail* digne* de Muot et de Rihtkit. Lorsque dsi
tenicun craintifs ou atrabilaires enchaînaient h peu*
•Ut, F un d'eun refuia ton approbation à nae dit
fables de Le tu cm nier, A propoi d'un cheval qui et- .
pirait tout une charge icohlant« , le poète failli·
voir combien était nul entendu le Calcul des ptittrt* 1
qui écrasaient leurs
enceitift. IJ ajoutait :
' Ce que je vous dis |j , je la dirüt « ni.
Le censeur ruyi ce vert) le poète le défendit;
il fut ob^gé de céder à l'obstination dç l'Ariijatq?;-
April avoir fait quelque pat dans la rue, LcrnQqPJtr
renne en récitant ce nouveau vert:
_ ‘ -I r ■. ■ +
c* quF j-ç vrç1“ d·* iv iç1' dirais > * ■ >
Le changement fut approuvé, et le censeur ne l'apperçut
pat que le trait «lyrique u’en était dcvCPf
que mirui acéré. ■ ;
Avec cette haine pourlei abus, Lemonnïer vïtaW<
joie commencer une révolution qui en prumettiit h
téfoimq. Les habita^ du village dqnt il était curé.
»vjicDC trouvé dan» lui , jusqu'à ce jour , un pett
tendre, compatissant, généreux, nié eut avec profs*
Go* igk y i c
( M)
lion ; îlt trouvèrent alors an juido prudent et éclairé»
M»îi h terrent qui a« respectait ni tilcns , ni,v»ttus,
le jcttl pendant dri-kuit mois dan» une pti wa, d’n à
il ne ferait totli , sans le g thermidor » que püur
ewnter sur un échafaud. Cependant > et ce aéra 1*.
dernier trait de ion éloge , il en »orlit lutn avoir vu
affaiblir ion amour pour la Bépublique.
Notice dei Mtr*« irti de physique pritntü à la ClaJft dit
Scinte* pkpiçau et teuthémtiques deChùtitut fldriiwé,
par w «mlrn ti assetiti , depuis le 15 f »fflikdf
n F, jbjfu'du »5 neutder dr la mimi dnilt1» ; lu pat
LActtiDt., ivn iti utritaires ; dm» la sianct publique
da 15 fttcrjtdon
■ i - r a ■
VvrJ dei premiers objets del recherche* cous actées
tua sciences physiques par les membres de l'Îiutitnt,
a été Fut de guérir.
. Le eu, La»$ui, dans un mémoire eu» l'opium, ceti·
¿abitane? lì souvent employée par la médecine , et
cependant redohLie sur presque tout le globe, et qai
lairaiït I* pré pi rati on et sa qualité, peut étr? un
(aimant agréable ou un poiiOD ruotici, a montré le»
tfliti, ptetqu’ineonniu avant lui, que produit ceU·
tûititre daugereuta, lorsqu'elle est prise en trop
grande abondance ; et il a déterminé Je liège principi!
où l'taercc sa pujisauce délétère.
Le cil. Sabathicr, après avoir traité dans un n·1*
ttoite pailiculier, de* différente» laulcl qui pro,
diliscai les fractures do srerngji· t et des divers
moyens que l'on peut employer pour le* (Délit, *
ï 4
Go· >gle
f?44 ) j
Occupé la Cia ne t d'une des plus horribles mabdïti auxquelles Feipece humai oc ait été condamnée. 11 l’a entretenue de la rage . cette affection si effrayante par *e* symptômes et si funeste par ses effets. Corn- ' roençaut pal donner l'histoire des personnes mordues par des chiens enragés, et dont il a suivi on dirige le traitement, rapportant. les époquet au*· quelles les ac eide ns te cri blés qui caractérisent la rage, se surit manifestés dans ce* divers individus, tonparant te· époques avec les places de* mnisute*, déployant 11 chaîne des lignes affreux qui se *UC* et dent, qui se réunisaent, ut se terminent par la mort,
montrant enfin Fétat intérieur des cadavre* des tristes victime* de la rage-, le cit, Sabathier a exposé *c* vues sur les moyeu» de préserver de « mai redoutable , ceux qui ont eu l^e malheur d'étre mordu* par de* animaux enragés , et 11 a fait voir que les prçSOTïip-
ti{tn* le* plus forte* in diqu lient comme opération* préservatrice*, l'amputation ou ta cautérisation ete·.' ployces à iims sur la partie du corps * imprégnée de virus hydophobique.
Pendant que les cil. LaSsui et Sabuthier hâtaient les progrès de la médecine, le cit. Tenon travaillait à ceux de ranitomie comparée; celte utile'adirée de Fait d-ç guérir. Ficlcle au plan de recherche* qu'il
s'est Uacé, il a voulu connaître l'état des os des ati-
choires des animaux, aux différentes époques de leur vjt ; et aydht d'abord observé avec un très-grand soin, les effets de 1 accroissement de* dent* molaire*, dans plusieurs chevaux de différons âge*, il est parvenu à découvrir dans les formes Muxc**iv& que présente h structure des mâchoires du cheval, dej
■ ■·■· Gû< gle
QriDinsI Iran
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( 30 )
Lits tréj-impcitanj par ici application! que l'on peut en faire, . »
Le cit. Huîard , après avpir rapproché pluiieun observations faites par lui, par le cit. Gilbert, et par d autres physiciens, sur de» veaux restés dans le corps de leur mere, plusieurs mois apiês le tems ordinaire du vêlage, a parlé des causes, de la niturç, et des effets de ces phénomène», et en a déduit des conséquences utiles. , i
‘ Le cit. Cuvier a répandu une nouvelle lumière sur Il conformation intérieure de la famille d’aniraxlix , qui comprend les plus grandes especes, sur celle des cétacées. Il a examiné sur tout les organes de leur» sens , et il a présenté particulièrement dé» ob- HrHtîont curieuses sur La disposition des narines du marsouin et du dauphin , fur la forme de Leur pbarinx , et sur la faculté dont ils jouissent de lancer l'eau de la mer à une hauteur plus ou moins finde,
Mais le* animaux n'ont pas été les seul» êtres or- ptrisés dont se soient occupés les membres de la d;sie. Le rit. V entenat ayant eu sous les y eux lampante, ei une autre plante rare qui a fleuri, ainsi que la première, dans lejitdtn du cit. Gels, a re- cpûtiu leurs caractères, déçût leur forme, indiqué leur paya natal , et assigné leur place sur le tableau général d« production» végétale».
Le cit. Goulomb, en annonçant des phénomènes que lui ont piésenté* le mouvement de la teve, ainsi qae l'a5cens!en d'un fluide; aé/iformc dans PintcrîcmL du arbre», et qui avaient échappé jusqu'à ce mo- »tnt aux naturalistes T a ouvert un nouveau chE.mp
Digli
D-nqinnl frairi
NBW Y-ORK PUB UC LIBRA
( >4»)
Je recherche* i ceux qui étudient h physique de*'
pliâtes.
Le cii. Celi entretensm st* coüftefe*, dei cannes
i »ne» cultivée*, *o·* le b cm dei de Nice, par 1«
cil. Bermond qui y éleve »veczele plusieurs plante*
étrangères, et particulièrement celle» qui donnent
dans lis colonie* ]« récoltes les plus précieuses,
1 dit comment ou pourrait reconnaître la maturité
> de» différentes parties des végétaux. Conduit par te*
fîincipc», il a craint que le climat de h France ne
pas aux Catsnç* à lucre de mûrir, et il a ter*
miné SQu travail par de* idée* générales sur la formation
de la tige dan* la famille des graminées ainsi
que sur l’avo rte ment de· graines ou d’autre* parties
de II fructification de plusieurs végétaux*
Le rit. Préaudau Cheaailly a discuté-, dans tinmé'
moire étendu, les avantage» que les cultivateur*
doivent retirer de la clôture de leurs champs; elle
eit. Te*lier a commencé un grand travail sur un de*
objet* le* plu* digne» d'attention dans l’art de l’agri·
culture , dont il a entrepris d'ailleurs de tracer et
d'accroître le perfectionnement en France , par tes
Annalet qu’il publie avec le rit. Labergcric. Le rit·
Tessier a déjà exécuté la partie de son phn , dans
laquelle il s'était proposé de déterminer l’étendue
de terre in , la variété de récoltes t et le nombre d’ïaimaux
utiles qu’une ferme birn composée exige
relativement à l'industrie du cultivateur · ila disposition
des champs , A la nature du sol, et A la température
du climat.
Les membres de la classe ont a uni travaillé au pdfecnoqricnj
carde la thymie et de* art* qu'elle é claire.
Go* >gle Onqindl It:o
NtUV ÏÜHX PUBLIC UHHAHY
■
( ?4Z 1
lli ont cherché dap* plusieurs subi taures mîuéraler^
l'fipEce de terre nourelie meut retoacue, à Laquelle
om donné le nom de JftpntfOMs et dont le célèbre
Kliproth de Berlin a découvert upe cpmbinaíio^
rai apporté de P easy lviniç. Le cil. Guy tou ï trouvé
également celte combinaison natptfUe de jtiQntiape-
; 11 l’a extraite d'ua culfatc de baryte que fou
avait envoyé détaxé; ft le cit* Pelletier a retiré nue
. »ter grande quantité de mu lia te de itraniiane, du
baryte.blanc opaque du Hartz çt de la pierre pelqulc,
: connue tou* le nom dq pierre de Bclojne.
^yprès avoir confirmé dans un antre travail Ici
: expériences du tnÉmç chymiitc Klaproth , sijj 1J f·"
cubé ivec laquelle l’étain peut, à la maniéré de*
acide*, t'unir aux alkalis fixes , le est. Çuytorj prouvé
’ que ce n’est pat la suroxigénation de ce métal dan*
: certaine* mines, qui s'oppose à<a dissolution dans le)
acides, mais uniquement Pétai d'sgrégafiou dq cet
oiide, force qui résiste à des affinités très-puis sa ntej^
et qu'il est d'autant plu* importaiit de recqnn^ltre ,
qo'tlie nuit souvent au succès desanalyses de* corpj.
Le cit. Guy tou donne aussi, dans un troisième tn4w
moire , b maniéré d'employer le calcul rapproché
d’effet* thymiques très sensibles, à vérifier et à perfectionner
le* tables si utiles que I on nomme tqblrf
di cûntpÿfitiÿn des 3tll, f
ILc cit. Vauquelin a examiné, ion* de nouveaux
rapport*, une mbits n ce nécessaire à presque tous
1-S ans; il a montré la véritable nature de l’alun· II
<t prouvé non-seulement que la préjencç de h polüie
détermine la Cristallisation de ce sel , majs en™.
¥ Qflfî*wlhWi
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- ( M }
tore qtie cet afeali entre dans sa compositifln. Il a
fait voir comment k sulfate de potasse , que Ton a«
procure avec tant de facilité, peut être substitué avec
Mva»Uge dans la fabii cation de l'alun, à la potasse
même quj est toujours obéré , et sauvent impure. Il
demie des moyens simplet de corriger les mauvais
effets de remploi de certaine· matières dam la cristallisation
du sel dont il traite , il apprend aux chefs
des manufactures à mieux évaluer les effets de ce
composé, sur les corps avec lesquels iis l’associe a i. -
et il arrive i ce grand résultat que tous les minéraux
dont on"relire, par l’acide sulfurique, l'alun cristallisé
et solide , cpniienneut de la potasse ou de FaiLali
»ppellé jusqu'à présent végétal,
Khprcuh avait annoncé que le feuciii ou grenat
blanc des volcans contenait cette potasse dans la
proportion d'un cinquième. Lecît. Lelièvre a développé
devant la flasse les idées de savant de Berlin ;
et le cjt. Vauquelin a vérifié la decouverte de ce
chimiste allemand ; il a retrouvé cette même potasse
dans les laves qui reuferment le grenat blanc; et les
divers travaux du cit. Vauquelin ne permettant plus
de douter que l'alkali, nommé jusqu’à ce moment
végétal, ne soit en grande quantité dans plusieurs
minéraux alumineux, dans le grenat bl;mç, et dans
les laves qui contiennent ce grenat, il a jetté un nouveau
jour non-seulement sur ks causes des phénomènes
que présente l'intérieur du globe J mais encore
sur la nature des ïlkalis fut«, et même sur celle
des végétaux qui vraisemblablement recueillent dans
le sein de la terre cette potasse dont en ne cherchait
Ver i glu c cpe dans leurs organes- '
NEW YORK PUBLIC LIBRA
( *40 )
Le levtiti, qui venait de servir i des re cherches fi
importante», devait être l'objet d'une curiosité partiediert.
Aussi , le même jour où Ici citoyens Lelievre^
ri Vauquelio ont mit ica principe* thymiques sous
le i y eu * de h classe, nu heureux accord a fait que
Icdt. Hatiy a dévoilé la structure de cette substance^
et que le cit* Dolomieu a donne ton histoire.
Le cit Haiiy « par un emploi habile de ta théorie,
a fait voir que, quoique ks cristaux de iéucîte préuntassent
vingt-quatre façnt et qtre kursjcnnt» naraxel*
fussent parallèles les um aux pat» d'uu prt\
nier, et k* autres à ceux d'un second , cette srructuie
trés'Compliquce conduisait cependant à une
forme de mo lécuk Lrès-sirapk , et n'exigeait qu’une
loi régulière de déeioiiieme'ht.
Le cit, bolomicu a parlé de l’origine du le U cite ,
de sa nature, de ses rapports, de ses variétés, de sa
situation au milieu des produits de* volcans, de la
résistance qu'il a opposée à l’action de« feux wu-
Ertnini, de son gis «cru en rparmi des substance« non
TolcjQ)iée»x _ .
Appliquant dans un autre mémoire, les connais*
unces du ininéralogùtc à des procédés uop ignorés,
il a déciit l'art de tuilier les pierres À fusil, h nature
du silex dont On tire ces pierre«, scs caractères, ses
principes, les endroits de France où on k trouve, ia
maniéré dont il est placé an milieu des autres mioé-*
ri tnt, les instrument avec lesquels ou k divue, et kl >
opérations qui k façonnent.
Mais avant de terminer cette notice * apprenons
axs amis des lettres, qui ne l'entendront pas sam in*
tèrrt, quel heureux (eueours de savant répandus
{35b)
dans Ici contrées du globe les plut éclairées psr h lumière de la science, * rendu le» derniers terni qui Viennent des'éçouler, jusrementméiecrabks et cbe« i [Institut. Parmi le« hommes qui ch« les nitions étrangères cultivent, pvet le plus de succès, les cbn* rtâisjancc» humaine», mit qu’il» habitent en Europe 1» contrées les plus méridionales , ou Les plus vol* aines du poJe,qu'ils ajoutent à la gloire de l'Espagnii où à ¿elle du Dancmarck ou de la Suc dé, qu’iiMC· croissent h splendeur littéraire de ['Italie, de Genève, de la Suint,de I Allemagne ou de la HoUaade, où soit qu'il* donnent un nouvel éclat à la terre qd # reçu les cendres de FrancLIin, prctqde tout se sont tmpressés de témoigner à L'Institut un sentîmcrit honorable d’affection et d^estime; et associant ku*1 fetherche* aux siennes, lui ont'transmit les cuvugt* qtl’il* venaient dé publier, ét même leurs produc* lions encore manuscrites. La liste de ces" savant cA
1 lebrét est trop longue pour être déroulée ici ; la ri" éOhnïîiiance de Pljiitiiut la placera dans le recueil de tes travaux. Qu'ih sachent cependant ceux qui chérissent les lettres et l'huminité, que oosdeaff tirent dés individus isolés , que non seulement des réunions nombreuses d'hommes éclaires, maisencore 1 des gouverne mens étranger», et notamment retm d'Espagne, ont donné de nouvelles preuves d'estime à la nation française , en réclamant sur pluskun objel» de sciences ou d'art), Favit de Flnuitut, Qu'il» tachent qqe la guerre elle-même n'a point arri^ l empreîstment de ce* hommes dont l'Europe i*ho- note , et que la patrie de NcVvton ■ vu plusietiti inctnbtti de la société royale , et particulièretncù*
Go -gle
UC
(«i )
itm célébré prê/tdcnt, chercher à tempérer par ce»
cramunications vraiment fraternelle·, les horreur»
du fléau qui prie depuis trop long-teoii tut deux
grande! naiiotti. Grâces en soient rendue· au génie
de la science, qui est aussi celui de la nature, de
la paix et de la vertu ! Puisse Celte alliance louchante,
cette union sacrée de tous ceux qui *e sont voués au
culte ¿et lettres, te resserrer chaque jour de plu»
en plu* , et contribuer 1 ramener le calme mt PBu*
repe agitée ! Pnjue la France être A jamaii le centre
de ce commerce paisible , utile et glorieux 1 Après
âv»ir reçu tant de lauriers des mains de la victoire «
qu'elle ne montre plus aux nations que l’olive de
! Minerve ! Qu’elle n'ambitionne plus d’aûtr«· cotrquête
· que celles du travail sur le tcmi, de l'intelîi-
■ gen.ee sur l'espace , et de l’atE tuf la nature f
TYP0Û6APH1É.
LtUrt a* ri/. i. J,, gu» daw lr Mercure de France «
siïtiii dit planta ««Kl d/ Lrsf#iS « aux Ins?
T
J'ai lu avec k ptus grand intérêt votre lettre insérée
duu un N»^3u dt PfMu qui m'est
tûrubé eatic )t· maabi. Jt croie twnBt row, citoyen*
que ks Capitales dMwnt. foire dtrtiwguar à Fceü
certains mon que dans le style oratoire, poétique,
et même dans h Cûrivcrtaticn , FinBexion de la voix
marque i lUreifte. J’ai ti%mvé la preuve dé vütré
auertion dtM un Cirirris in'· 4*';, £iuuir\ i66t. Cei
V (.«» )
1,31*3 ns Imptimeuti ont mis engtandcs et petites Cs»
pitïki, ainsi qu’en, italique, non-seulement des mots,
mais des passages entière sur lesquels l’Omteur Rç- i
main avait vraisemblablement voulu fixer l’ait en· '
lion- *
Fcrte! a donné des Ttgles sur l’emploi des Majul· |
¿■nies. Ses préceptes sont bons à beaucoup d'égards, i
Cependant pojar les avoir suivis trop à la lettre, il ■
cm est résulté que les mon qui devaient présenter '
i l'oeil une distitKtiott, se sont trouvés confondus '
dans que infinité d'autres inférieurs qui n'eu méritaient
pat; et l'effet que devaient.produire les Cspi*
taies essentielles a été affaibli, En voici de un exem- 1
pies tirés, l'un^'iut RfcuiîZ de Potsiei imprimé à Paris I
eu 174^ r l'autre, d’une Introduction à ta Phiimtyldi
aussi imprimée à Pari· m 1754 :
si Des Astres trop connu! n'obscrvtuu plus la route,
si L’A or 5 du grand César, Astre plus radieux
» Répand set feux brillsns sous Ta céleste Voûte«
■ ) Sûui l'aspect bienfaisant de xe Signe propice.. «ra
t» Auront encor des fruits pour nos derniers Nevemt·
ii De* Grottes d’Amphyiriie ,
ïi Climcne eatcud la voix ! (
11 Le mois des Fletirs t invite
>t A feutrer dans nu* Roi*. t<
h A figirdde la Nature Buivecsdie , l’Homme u’estpa
>t Grand par les Choie* qu'il sait „ ib EOtitraire il est Petit i
n cuis il est Grand par les Chose* qü’ii soupçonne-rs .
Pour éviter ce défaut, on eit tombé dans un dé-1
faut contraire ; on a ■supprimé toutes Us Capitales
excepté aux noms propres et au commcement d’iuat
NEW YORK PUR UC I IPfUWtï
1
( 353 ) péricdc. Ce n'a point été, comme vous 1c croyet, citoyen., parce que depuit la Rérolutioù ta màin- CiFtilfff ayant vdïii , tma trouvé plus coirmiiitttmoinf thu de supprimer les Capitales; ç’a été pour faire dis- pirattre une irrégularité occasionnée par l’inatten- lîon de plusieurs compotiieurt, qui, occupés soi le aime ouvrage, né s'accordaient pas sur remploi ■>* des Majuscule». Cette luppression en antérieure à il· J'ai îOu» les yeux, le féntlon in-411. imprimé en S 7 ditx le tit. Didot aîné , où Ton n’a employé Ici Capitale» qu'aux deux cai ti -desiut, 1E appartenait peut- " este à.cet Artiste qui a opéré dans L'imprimerie uni ri heureuse révolution en faveur dû goût , il appar- ifQïit^ dis-je, à cet homme, justement célèbre , de lier le véritable emploi des Capitales,
C’est sur-tout dans la Poé&ik, ainsi que tous l’ob- )Eivez, qu’elles sont indispensables pour faire rel> 1 sortir certains mots que le Poète emploie comme lubttantifs personnels. Quelques exemples ajoutés à celui que vous avei cité, convaincront mieux que. ions les raisotnerpeus de h vérité de ce que vou> ce mci nous avons dit t
«t La Discorde tu. sourit, et la suivant de» yens iî Va itiiquc» dan,» Citeau.it réveiller la Mollette,.,, h Les Plaisirs nonchalant folâtrent à l'eutotir,,.,
Li Volupté la sert aveo de» yeux dévot»,
Et tôujuuri tr Servent’! lui verse des pavots..,
■ >> O Nuit que m’ai-iu dit ?
La Piété iinctre injt Alpes retirée.....
La roi d'un pas cettsiu devant elle cbetuiue,
11 VEspc rance au front gai l'appuie et la conduit, 11 El la bourse i la main la Chanté la tuit,
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To*t XXIX.
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Ur-î-rjl irai
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( 354 ) ;
)* De Cf piy* Ti Jtîne ut h Sottîia. ■ ■
De Ligua***«« elle «it, dit-Crt*,. la fille-
V Pria de (fin:trâne est M, «an« ËuniUe ;
H Le fol Orgueil, VOpiniâtretê,
>r Et kfirme et fa Crédulité...', it La Fourberie eitaon ministre avide. 0.
On ternira aisément que si Ton supprimait lu Capitales aux mots que je viens de rapporter, ce ne : jetait plus de J personnages agissant { maïs seulement ' des substantifs généraux sans mouvement et sans vie qui ne frapperaient plus l'ciprït des lecteurs.
Effrayé des abus que faisaient naître la liberté de t> ptcfjef dont le moindre était la négligence dans l'impression des ouvrages ),j'aî dit en gt qu'elle en deviendrait le tombeau. N'ivcz-vnus pas eu la même crainte, citoyen, lorsque vous avez vu nttt tourbe étrangère à la Typographie, ignorant les premier* élément du français, se précipiter dans üne carrière illustrée parles Étienne, tes Éhtvirs t les jÿdr&iu. les Baiki ville,, les Ibarra, les Didot, les Beldoiü ! Plus, avides d'argent que de gloire, ces intrus ont vendu leurs pretics aux diverses factions; et l'art typographique , qui semblait ne devoir servir d’interprète qu'à b Sagesse et à la Vérité* a été exercé pendant quelque tems pour l'intrigua et le Menaoirge. L ‘ Heureusement l'imprimerie parait vouloir1 sortir dç la fange ou l'avait plongée des Ecrivains révolutionnaires. Quelques*uns des nouveaux*venus annoncent de la prétention au beau. Mais dtrpui» huit ans le nombre des ouvriers s'est tellement accru qu'il cm impossible d'exiger de b majorité des con-
Go i<jle
Pi^ihiI ham
N?fï YORK PUni iC [ lFlH.il RT
uaissaüccs qui né i'ac qui errent, que par un exêrcicé long et varié. H faut donc ytnjr jj leur secours ; il faut jtcoeder les efforts de ceux qui veulent sortir de la ftiule : c’est ¡à quoi je vous engage, citoyen , ainsi que tous ceux qui, comrtie Vous, peuvent, par leuri lumières, contribuer aux progrès d'un art, le toasti^ viseur de tous les autres. '
Nous n’avons d'ouvragé élémentaire sur l'imprimerie que la Science pratique., publiée en t?«3; Car le i improprement nCurprné typographique, de
Fournier , ne corven^^des préceptes que pour l'art de graver et de fondre les caractères, est peu connu des Imprimeurs auxquels il n’eit pas rigoureusement utile; mais Ftrtet a jûpriÿ de* exemple s, lüitinc le pût de ion tems, qu’on ne peut plus suivre aujourd'hui. Instruit par le« Rira 1er us du <it. 6te»pt^ ched lequel j’ai resté lent «os, j'avais cokiçu le projet de flirt à cét ouvragt prêcteu^ ( devenu très-rare) îc> change me ns que le nouveau goût rendait Méccs- iiircs, Je m’en occupai dans mes morne ns de Idî- àn; et mon travail était fort avancé , lorsqu’on évé^ cernent désastreux i’a entièrement anéanti. Depuiat 1er circonstance* août devenues si difficiles, que je l’ai eu ni k tems ni le couaagt de le rt continences J ai appris âÿéejaif tfücf le cît Bailly s’occupait do »iaie objet. Il ch à dcidrer cuit ce «avant P roté fipd Ücrubi paraître Mk ouvrage , affn- d'ttmpichcr la mauvais goût d'élCndrc ica progtèa ; car jamais ok üï tu tarit d’ignoranicç << de préiomptiû-n. Le dit« Bailly est pluî que tout autre en état de rendre ce< nnpnruriE service i la Typographe s il joint < I* >dence manuelle de lTm primé rie , uti g&tftsrftr ét d<f
3 *
Go< gle
NEW TOUS PUF: IC l .HRÎ.P.V
f«6J connjHimcei ¿ttûdacj co littérature et en b/blio- graphié* , .
Admirateur des ch cfi-d'oeuvres de noi maître·, et délirant le· égaler, je recevrai les conseils de tous les gens instruits 5 et lut-tout ie$ vâtnÜ, st vputyflulri vous dépouiller de l’anonyme en ma faveut. Loin d’ilfe jaloux de tel qui ferait mieux que moi , je redoublerais de soins et d’cffbrist car, entre Artistes, il ne devrait exister qu'une noble émulation qui nous excitât â vaincre nos rivaux sans ectitr de nous pu faire estimer. O
POÉSIE.
/
Couplet* thanlts à Éfrtnai, dotu la jite Je ¡'Agticufturt. It n mijrid<?r an V. (t).
r ’ '
Sac l’itir d* in M antillais.
A. llonS , imï> du labourage,
Pouiiti le sot avec vigueur t .
Chirvier les toins de votre ouvrage ,
Par un chant qui parte du ctrur. ( iû. )
(r) Ces couple» «ontimités, en partie, de deux thausor plltmandri cotnpûtiei par des paysan· auissci du canton d Zirich. .
L,e-diset>nrs, prononcé pour la Jet*,était analogue au suj. de ce> couplera. Chacun d'eux offrait é l'orateur une pa_uae et aux auditeurs très- twinbr eux, un te frein qu'ils répétai« i avec imoriou et esthonsiiime.
*■ .
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Gu iglÊ
■ NEW ŸÛftK PUBLIC U0RA«r ’
Du sein de la caaitton DiiïÙQte , Avoibîwias, l'erpoir icunt j Et iaui ros i»îqi , par-tout fleurit Le campagne reccnnnaiisante.
Aux armet, Laboureur) ! prener votre «Îguilloa.
Mir'che# ( ¿û ), qu'un b«uf docile ouvre un large tillun«
Ou B tDUrm de peine A L’oimage , -
Quand on #’y porte avec gaieté»
Peur le prix'de votre courage ,
‘ Le ciel voua donne 11 m(£ ( Ltf, }
Pour vflu* guider * pour vous wilïUÎTt,
Dieu fil les astres des tabou«» .
Ce que demandent TOr moisteut,
C'ett dam le ciel qu'il faut le lire. .
Aux armer , Laboureur# J prenez votre aiguillon. Hirchea { H1 qu’un beeuf docile ouvre un large tilloq.
Sac# .faite et i#q> vaine opulence T Vous av« les icula vrai# triton· Voua faites germer l'abondance ,
Par voa au: us et par vot efforts. { Bis. )
Travaillez d'une ardeur extrême i
Que vot guère te «oietat toujourt pleîni» Ah 1 le meilleur de loua le# pain#
Est celui qu'on terne toi-^ènae,
Auk armri , Laboureur# ! prenez votre aiguillon. Al arc h et tte), qu’un bdnf docile ouvre un large eîltoa.
En cultivant votre héritage , Songez i no# ht ta dèfenteun,
A qui vqui devez ¡'avantage
D’cucire Gbr ci poste sieurs. ( Mi. )
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:■ Gû< Qle
ïimral lror> ■
NEW YORK PJJBUC LIBR4
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Leur sang conlï pour 1« f mie t .
Pûür elle , versej vos sue lits.
HeureU*e par leurs br^s vengenrj t
Par le* vitre», elle en nouiïie,
ApKtmae'iT Laboureur» ! prenez, votre aiguillon·
Matchet { Wr ), qu'un bceuf docile ouvre an large* lilloç,
Vaut n'alle* plat à la corvée ·
E " * + '
Vous éjpisrr polir nu seigneur,
La gerbe n'eat-pld* enterez -
Sons yo*jreux T par ud eaictenr, ‘ { iis, }
Làchàrrue, eux jrm* de JaTraiice,
Aujourd'hui remise en ïonùeut , '
Vous assure, avec Je bonheur, ' -
La véritable indé^tnd^tice.
A“t iruifS, Labours or» 1 prenez votre *ignil!âv.
JH archet [ Jt» ) , qb un bceuf tîoçile ayvie uu large sillûn^
■4 ' i ‘ ■ .1.
Honneur, la Patrie
Où le <oc * Ctprii Wi droit» ’
Honneur, salut 1 Tin du s trie
Du laboureur, itnl dés lois T ( Air. )
'Che* Ftanpis ! Isa ait» utile»
Des préjugé* JOq| frïotapons,
faite* chérir A vos e nfàtli '
Celui qui ieed l?s chiirijis'feriiles,
Au arme* , Laboureurs ! prenez votre aiguillon.
Mircbe» ( 6ti J", qu'un bu ut docile ouvre un large jilloru
Fîlançoiü ( dt ^fmfihiienv ],
i Go· >gle NEW YORK PUB UC ÜBRARY
( »9) *
È N I G M S.
Dictin comment je ttùi faite.
Sciait peut-étrt uù tenu p*rdu !
Au change naeat ma fçrm-ç ctt trop lujçttri
La mode , ami, Fa prétendu.
Quel q>t tait e&ùh individu >
Ûo me connaît également utile ,
Maie 4«w w ajjrtct différent ,
lut fawn« d* village « darma de U ville ,
h w«t chetid, «et trm froid, lortqu’il fient, ta fait wtH,.
Jkdtut six rosit, qu’au po^te s’eactime ,
ïût-il h plut tare talent,
Jedtfiei mon nom tjtiii adapte une rime.
L O G O G R l P H £<
|uqjqiu’ausji· vïcm que Funireta ,
J’â depui» peu rejn naittMice ; 1
Et mx douce influence (
ïuibeîliî le* valions , Içj hnit ci iti déaertila
déplaçant mou «xur, eu moi l‘oa «tint pànji**
Un bsun , et rare, et précieux.
Eb 1 gum P pewt-on me méconnaître
En ait voyant devant Ira yeux ?
EjJjfif Attntu di J'Énì^c tf Logogriptrç ArN< tq.
L· men d| l'Énipne ut -iiÿrit ; wiità du LojogJaph* cal
ti r, drte lequel wouv» Jtuaé.
Go gic ünqlr.il iT-zrr
NEW YORK PI3BL.it LlBRARr
X<
(
NOUVELLES ÉTRANGÈRES.
+
ÊTATS-’UNJS D’AMÉRIQUE.
* ' 1 ir ■
Dr Jfew-Ytirck , /« «7 «ai 1797.
HjT. séiat des États-Unis se transport^ le s3 chea le
, pour lui présenter Une adresse en répons*
lion discours, M. Adams fit au sénat une it-ponat
terminée par ces mets remarquable« t |i En nous reposant.
humblement sur liDi vins Providence 4 noua
pouvons compter, avec apurante, que tandis que
□ ousaildn* sincèrement renonvcllcT nos ejForll patir
terminer à l'amiable tous nos différend* avec h
France, l'indépendance de no’tre p;iys ne pourra être
altérée , sa dignité avilie, ou «a gloire ternie par une
* MtiOB, ou par aucune coalition de nations amies Ou
ennemies-1> < ,
i ■ ■ ■
A L LE M A C N ï.
De Hzmbûurg ,, le 5 juillet 1797,
*
Le comte de Btrnstorffa succombé , le ti du moi*
dernier, à la douloureuse maladie dont il était
attaque -, î!t était âge de 63 ans. Le prince royal et
tous les Danois regrettent vivement ce ministre, qui
par sa sagesse et sa modération avait su main te bit au
milieu de l’agitation ttniversc.ljç le calme dans le sein
de sa patrie. -
Les mêmes lettres de Copenhague quinous ont
triDimïl cette fâcheuse nouvelle, nous apprennent
que quelques vaiswauï anglais vieunmt, comme l'année
derniere , de s’eqiparcf , tant par ruse quc.pi.r
L'Ii
QtiglNr'ftlini
HEW ÏOM.K PUBLIC 130 RAP,'
‘ . ..
mit conduite dini lç poiï de Chri«ti»oiund, Pour »¿tenir la répétition d’une pareille violation drr droit dts gen», de un de* frégate· qui çpmpoieru h peiiie euidre combinée de Suede et de Danemarck, Tant étfe envoyées sur les côte» de Norweje ; Je» çsiaere autre* aerv iront à convoyer, deux i deux, le· ritncani marctiandj j □•qu'au-delà de* parage· oà ils ont quelque* danger* i courir, ’ .
Non* ivûni en posé n» doute* tur U projet qu· t» prête à l'empereur de Ruitie de tendre à la Pologne son exitteucc politique· Mai* le* puiitance* t*-pa:iïg?anitt poumiem *c voir enlever It mérite ime rejntutipn volontaire, ti, dam la mppoittioc* mer projet exiitcrtir réellement, elle* ne l’eæpre·- uitit paj da l'Mécntcr* il l’eu faut bien que le* Polonais courbent par-tout docilement leur tête »ou* it joug étranger, IJ parait qu'une imuncciinu redou- üiit s organise dan* la Gallicie orientale , et qu elle en iiiimée et dirigée par le général Donibrowiii , 1«, à la tête d'un grand nombre de *e* cDmpa- liicte*, combat maintenant en Italie, tou* letprdre* d; Ruonaparie, pour la cause de ta liberté.
Lempereur vient de faire publier dan* la GalJïct* nitntik un édit, par lequel il c*t défendu , iqui perse d'une amende de 3,ooo florin* d Allemagne , ü (armer de* vau religieux avant l'âge de 14 9tri, Lh individu* , qui jui qu'in ont été accueilli» dan* 1h louve a j avant qu’il* eussent atteint «et âge, pour- lüotenlortir un» qu'il puisse être etigè d'eux aucun tiéiliurwnageinent quelconque pour leur entretien.
D'aprér oe que l'on noui nunde de Comtanti- HpU, lç* nouvelle* ic mauves faite* peur établir en Turquie h tactique européenne, seront auiii infruc> loeuiE* que lu précédente*. Dcpuii quelque iccd* , 1*111 ¿trit on , tout Je* Janhiaite* de celle capitale wmiiiicnt fon tnéfoureas que le gouvernement leur donner de* leçon» de tactique par de» étranger* ; lr*i ttiécooientenieot aient d'érLtert #i* ont de ma ridé îlihcidiemcai que k grand-aeigneur éloignât de Ccnstintinopk eide* province» otiûmizic* , toute* lh troupe* étrangère* jda.i attepiitn : on a**urc que k
CriXgle
(«·) . I çmudl d'Etxt appuie cette demande, et qu'en «n· i idqucticc ou verra bientôt partir d’ici la compignitl· d'arûUcrie valante et la plupart desofficient ¿Uawgerl-.......................................f .. * *
<". I
FrancJort-fur'le-Mtin, le juillet.
On a pùblid à Berlin une proclamation qui , pat b tnanicre dvui éUt c*t écrites, devient dnt nou· wîk preuve de h tnéitnteJligente qui subsiste entrQ U cabinet pruMtC» et la cour de Vienne v«t qui pçq( |£ivir i expliquer 1« iimeiatu dojjt ce» deux puis- ^neer (tant occupées dans un ntonjept <>♦ les nég&- CÛl¡uni pour b paix sont en plpÎQé actfrïf^
'■ Frédéric Gwliinme, par l» grâce de Dits , foi de Phbt, HC> » tic. , il*·. ■ '
ci Suivant ce que nous àpprenons, lt ■ cùpsrii «nlîqtre de Tie ri ne a Bit, émaner, »an» même nous entendre i différa*«^ ■ ¿jfÿodtnsns, par lesquelles , sur la de rit tu de’ dunt partie , et •mi«'«ment i l’avantage dtf phi^nans, an a voulu pronoacw ctHure pwu <i noi droite., détourner nas sujet» de» cblig»+ boni tpi’ili ont tflatraaegg en vira noiw par l* wrjwnt, et ■kèmt. «0»m< forme Ile ment cemc d« l'cnd te ¿quitte de 04 £Q>M 3Sbs regarder ronne leur jtweiÿit. . ■ ..
r. » G»» dont Von fttt lertri, tn Jet imprimai
a t répandant pour ¿garer nos sujet, , soat , . ,
t°. Uo mzndeLdu consilî aolique du ly lïiifS Ty-ÇJ}, H njet de la revendication de tnuverameté de Btandenbourg« çoptie révêflité d'Erflh«adt ; ‘ ‘ ' ,
·*. Un etmcJiTrmn du: conaeïl· abdique du ci 3 ittar», concçipt mot les p ré te ti tien» de touve-rameié dBirandinIjourg, Mtttrt Tordre equettre en Fraticnnie t
S*. Un ¡dm du H avril, etc. contre la fille impérial# ch Vt^eÎHemSoH rit j ;- ■ '
4“- Un ident du 5 mars, etc. coaire ïélecWu'cdg GotagM, •omme j’rMid-tuaitre de l'ordre Teuioninue ;
3*. U» iihm du g mai, etc. r outre ls viK« impéhale de tfcrcHilierg, ■ .
ta Gororne dans affaire» , tl de la mviiere ci-rienut in* diqirr·, même d'apab ce qui prescrivent ht hjn d« L'Empire, pauf ne pouiaimi «ulkntent regarder et ne regarder ods,point 04 diapçaiticLBi camme jqridiquçmeni valables et ojii.igalobflti
omit :■ - r Go< IC NCA1 VOHK PUB : II ' n RARÏ
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{ 36S )
■ m q¡i‘in copfrikr noui dcvouj leí ccu^ilérer «üípí da f^ríuStis tmpttteoiefli iur úci droíu de Kurnihieú, et un{aFirr«flcni mol»itaatm.
i» Eu tQiixqMncf , fian· ivcriiHon» Mrieuisfeitu « gra- neijírxrst, par hpréivnle patente. ctUJ· de i'ordn óquei. m qu¡ t* mnt Ici^ya précéáemrpenr uüx motan· de l'üidrq ■fWre dt lEmpirl, mu qna le· mirai domúilii· ¿api la* t^jatut· ippirt)saneen i l’ordrt ¿qveitre, oi mntdes prMKM «tiles ¡tflpirúlet üu iDu:» propriétaire· ¿traugpt», de oe m UÍMer détourner «u ñm dt trun devoir· da »are mi h ftoiii lia «»nToni qm notre iutemiem a’· jaraxi· ¿id da ttstrejudr· et atuquar Cu prestation· au'il· doivint hiel i lian Hí^netift, et nous pramemmi de lu proicg.fr avi# Utrfie rentre na chicunt en fflín:· ttmi que aow l<»a»er-> 1**hh qü’jl ma procédé de ja maniere Es plim iig*ui**M t ïipjei Ir* loú, «i na· dntiocupn de p «racione , tontee ceux qti pourraient ¿ir« UtUl dr >e loxxreift i ieori da vox· d< ngeü Htvln AOU«. f* ·
thtnní i Berlín, le 14 juillet <797, ,
( L. S. ) Fniniirc.GuiLi.Ay i«. :
FtUltltMSTIl M , AtV tNSLXXÍW, HaiMhIHO, Hauc+ote.
■
U Gauttt Vienne, du 11 du mois dernier,
annonce que cinq compagnie* de uuupea ina.
| pénales sont entrée J , le lodectmnji, dani l'Jstrio péndienu«. U occupation anticipée de cette partie du [lefriioire vénitien parait ivrir eu pour objet apparent j h nêceititÎ de mettre fin i dci trouble* qui le iwtl i é+tvéi entre lei partîiiiu de h démocratie et ceux J de l’ancien gouvernement vénitien.
Phiskuri iqa'giiLrati ont été Bitiliîuéli et d’autres
i ’"t été obligé! de criet 1 Vive St. Marc !
■
Quelques habitant de l'Istrk tout parvenus avec peine jusqu'à Trient, pour y donner avis de «1 malheureux événement t d'autres, qui étaient déji
. piveniM tur le lerritûira autrichien, y furent pourMail et arrêtés par les insurgé) ; c'est d'après «lie '-ouduitc , et en conséquence d une conférence te- ' mue tuLre les généraux Mack , Kknau et Casimir,
1 qn* cinq cbmp agaie* de Stuut«IJordil 1cm entrés duu riitriq véninejitie.
Go gte
ÍRAR1
( *· \ .
Voici h Manifeste que le comte deThumfitpublier
i ceite oc cation :
*4 Nonj , Raimond, comte de Thuin, etc· etc, - .
h Le fnncite botile^ei tentent qu un et prit de dejfiTjattiiaioa
ibiolue produit en ce moment dan» le* différante» pu*
Lie* de J'tta t vénitien, ayant excité avec ni ton l'ait en lion de
, ■» najcité impériale , royale et ipostoliqne , sadiie majesté a
itteutativc à assurer h tranquillité de ses ivjeti, c» mojnlrMitf
le i#t* ordre dam la prûvmtej vaitintt, croirait unanquer i
fiiwpiif/ip-R de ta ¡allidiude paternelle > ai elle diifériit plu»
Ion g-terni de prendre Les me*nres I41 plu» convembJej pour
«et objet ai important dan* Le* etrconsiatitei aetnelle*, ■
n En conte que net , pour préserver la province de ilitrie
de» Lrutei effet» de la mb version totale qui a déjà fait tant de
progrès dans les autre* partie» des Etala vénitien* T et aussi
mortier tu dreifs antifirei et ineenteitab/et, aile a cru
ne pouvoir pas »e dispenser d'y faire entrer ses troupe*·
i* De* habitiua de cette province trouveront »an* dobte
dans l'entrée de* troupes autrichiennes un motif de reçoit^
aaîtsantc «nven sa majesté impériale et royal S , à J» vigilance
de laquelle il* seront redevables de la continuation de
leur tranquillité et de lajouirtance inviolable de leur» pto·
e&niéquence, sa nujeste espere que chaque habitant
ic fer* un devoir de coopérer, autant qu’il sert en son pou·
voir , au niait)tien dn bon ordre, » moyen duquel chacun
recevra de* troupes impériales !» protection, h plut efficace
dans m* bien* etn personne ; mais, d’un autre côté, il ten
infligé Ici peines les plus jevcrei i quiconque osera s’oppo·
MF, en quelque maniéré que ce soit, aux rue jures bit triai·
Lamies de h majesté impétiale.
Donné i Capo-d Iiirii, le 10 juin 1797.
Jifw, RaLjOnp, tante de Thum , fiittwimire tiwf’ériaf.
De Ratiibonne, Le 5 juillet. / ,
Lett du mois dernier la Dicte s'est assemblée extraordi
mitera en t pour entendre te décret de la cûtnmissi
ob imperia Le, relatif à la piix qui était annoncée
. depuis'pluiieuiji jourj , et attendue avec beaucoup J
d'impatience«
' Ce décret pente en substance i ■
«s Qu'après bien de^ difficulté! , l’espoir d nos paix flé-
Goi -gle Dnqinal tr:^
NÉUV ÏÜFtfc PUBLIC UUH'VH
( 5M ]
dirait pour l’Empire , rat enfin i ta veÜie de it réaliser ;
,i Que lors de L· signature des préliminaires entre F empereur et la Fiance , sa majesié impériale t'est-occupée de pré· parer t# p?ix generale de l'Empire , tu conséquence du «■- ckfbs* de iaD.eie, en date du 3 juillet I?g5 , qui lui remettait le soin rie iairi* i cet égard 1« premières démarché-i^
h Que- dans cri préliminairea , M majesté avait arrêté,pour fonde ruent d'uut pui solide cl équitable , qu'l dater du jour de la dénature , tomes tes !) oui blés crameraient L-ijtre ! Empire d'Alletnagtie ei l*'Rtpublique Ftan^aise; fu'Â serait trn# *™ ctrngft'i par des ^Zéitij.'.Vruljflircj nantmé; rfe part et /foire x «t juc ic traité de pain serait traité et tendu enr iaiân de finttgriti de l'Empirt ;
h Que quant au congrès , les négociation» se continuent pour le choix d'un local favorable; que sa niajeité impériale espère pouvoir bientôt en annoncer l'issue A la Diète generale de 1 Empire , et indiq-uer l'époque à laquelle le* plénipoien· foires des Etats devront être envoyés au heu désigné ; qu'eu iHendaut, 1*1 députés des Etats de i’Empitc prépareront Ici »foires demi ils auront a l'occuper , afin qu'ensnite , réuni» süus leur chef suprême , 'il» puissent procéder au grand ouvrage qui doit assurer pour des siècles, sur la Mit de finlé- ftild de l'Empire t la cousiitulion germanique et la prospérité de rAllrmagnr, etc, n
Ou ne Conclura point de ce décret, que lenjpe- itur veuille laisser concevoir l'espoir que i’Empirc sera rendu pré ci ad ruent à 1k situation où il et lit avant guerre : non; on croit, même ici, que le comté de - Montbéliard, l'évÉthé de Bâle, l'évêché de Liège ,.le* ibbayej de Staveîot et de Malmcdy, tous Etat« de l’Empire en ■ 731 ; que ¡a Belgique qui, îqus le nota de Cercle de Bourgogne,tenait encore à l’Ern pire pur quelque» liens, e» sont irrévocablement détaché»,
Dim la séance de la Dicte qui eut lieu le fl5 du moi» dermer, le ministre directorial de Mayence proposa de fixer à trois semantes I époque à laquelle . les Etat» de TEnipiie liront ce qu'ils auront à dire »ur le décret de la commission impériale relatif à la paix; d'adresser préalablement de» remercie me ns à sa majesté impériale,pour la nouvelle preuve quVUe tient de donner Je u sollicitude paternelle pou^la prospérité de fEmpire germanique, etc. de itcûuinnn-
1 I
Qo< igle
•Ul
( m j
4cr sur-tout à soù attention les te telé? et piyi cjui ¿ tnfm depuis la signature des préliminaires, et malgré leur ttntur txpresst, Je i ne fl fi froi/À d’une maniere
eréj-kospue par les armées françaises, tu priant sa majesté d’intervenir pour qu’ils obtiennent des désiôHi·* magemetit, et soient délivrés au plutôt du fardeau qui pese sur eux, etc.
Ces propositions, qui expriment le vceti de tous le· Eut; d'Allemagne ( grands et petits , seront probablement adoptées par les trois collèges.
Ou attend beaucoup de l interveritioii de Veoripe- jeur en cette occasion { l.i confiance que la plupart dei Etats lui témoignent eit même telle, qu’il est sée ticusEmeUt question de s en remettre entièrement à lui du suit! de discuter et de régler an congrès évçn r t^el les intérêt* dcsdivetg prince» et Etats de l'Etn* pire ; on s’attend ici à en voir faire la proposition par la cour impériale clle-rnême ; ou prévoit cependant qu'il »'en. faudra qu’elle soit adeptée à l'uuani·' mité. ' ■ ■ ■ r
l'fALtfc, De Satnt-Marin , k st juiù<
Quoique 1a ctftiiiïtution de Saittt-Marïa sait démocratique < té (te petite République n'tt étiir pas moins infecte* d’atistn - truie ¡ elfe A le ttia.be tir de confier vingt-cinq i dreitie'fa- euilîts qui se disent nobles, on se sait pourquoi, et qur prétendent fournir la moitié des membre j du conseil lier soixante.
- Cet familles, au corn Sien terne ni de ce sied* , avaient étubfâ une cjpere d’oligarchie, et ütaaiûnnercitt ici troubkji qui foLimitent un prétexte au cardinal Atheioui d’eavabir la République. IL y cul alors une rélorme qui a prévenu dé nouveaux troubles -, cepcndmi |êï Lmilles nobles n’cmt pis Ibîmô d’usurper depuis une.influence mi constitutionnel te. Le penplt üouSriiL ca nlcp«, parce que en n obier wrent de pui'Kaq* .pratecteurx hors de la Républiques Maintenant que Jetar- caaititiceile favorisent, il a résolu de rentrer dm* »esdreit*.- Il pouvait Le faire pat Ital-uiéiie. en ta du »quant l'assemblée géc traie de tout Jet ciLoyena , qu’ou appelle ; mais il a
préféré la.voie la plus douce) il a presenté au conseil une déclaration par laquelle il demande :
l“< L’aboliti&D de lout décret contraire «lue slniuLi ;
G<x igle
üiiqnial Itotti
*“■ 1.» mpprtnioh dr roui titre et marque de aohleiie;
3*. L'vbitrvi iao la plu* parfaite de» loi* fu d dame mal e» et ilaietnTet·
Le »riteil eü occupé 1 délibérer, et l'ou a tout lien de croire que Kl réioiuüau» aeroot cuaforme* au vau de* clcoyttd.
Ce /L frit t i< ] B Juin, Le ijiiitpfrfr ett tekirubé mabidt et jùiilti# dri dünfeur! tfèi-.wve*i Ou prétend que cette rethire * tic occuionncc p*r l'tMngc ijhîiic Jcré du vjh d’£»pa^ne , qui ronvieat i I îçe dt S, 5., mon à ion èut actuel· Le*
crainte* et If* eipériflce* qm allaient qu AjQUI'Jli«*, *0 Dim-· fclICDt de Uiuvliq.
Le tu baria* etc «mus g épar Je defattt de tumi taire a tinrent* •as* lu jiHirr. Le Mont-dt-PLié e»c uuége par le peuple, et r» itH-teHr q«‘on met dan* le* paiaineb* fait cru□ dre qu« wentéi il ai rme plu* rien dut* la raina, La coagré^ttm écnomique dchbert »cuvent ; nul* clic ue trouve aucun» innur**, parc» q-n< le* province« q* «eukut ni b« peuvcal frire dre »aerUicô* pour »ou tenir le trouvera« me ut papal.
Le* trei* coiiimbaaire* ftatiçaû Mon);», Supet ci ILrriUrr* mt parti» μα ut Ntplet. Rien n’annouce en* rupture eatr* U Aepublvtu* Fnncaûa et S. M. «kilitpn·. On uacr· cependant que le ciinitute CzHclau* en charge de demander βτ ιοί lui-même ΓιΙοι^ΠίαίπΛ d'Aceûn tt de* Ibtre* favori* de la reine , l rbr^ite«sent de* pttijjtet dette t* depui* û itng-«ewt, et revctuiion dci Acglai» du port du ropamut.
j&r Fenic, ï* io /tri·. Vu corpi <on*i dé table de troupe* auuLbieaiie* t |ri» p«m*»iou de toute Π*ΐη*. On ue ¿aie quelle petit «Ire L cjuje de ccite iuva»!on îiuiteudue, Quel* qbê* personne» croient que la gucire Va rctoiirniencer entre l'cnij er. ui et la Ri. ublique Française ; piii d'autre» pc nie ni, •v«c bien plu* de fQi'drmem, que cane iuvaiioit e«t uu elfcr dt b CPDV· »lion laite entre ces deux pul*MUU , et que l'empereur Hit di dûjmnaçr de l> perte de la Lymbiriie aux dpe..i de la ti-d vaut République de Venue. Oc dit qu'il· Bccupcauv») leFriuul véniata. Le» effet»de b perte de J’Luri* tcar tarai· uLbi«·» aile entrai·« b ruine de I* publia« naval« iea Vêiû ί α» : cuire h* excellent paru que conlfalkt cette irov ace , elle faurilit tin grand nombre de bon* liutelot», b République de Venin atuii démembrée *cn réduite i une ¡»ti^rnc Liblaiie ,.ee n'aura qn'nne exiitence précaire ; die 1« peur être dédommagée de et* perte» que par la ri union 1 a Répub tique Ciialpiuei ' ■
C>o ^le
Jflti Pu
1 y _ '
t 36S ) , ’
.Pi CiM*, le î6 Juin- L'aciivilé, li femctê «t la diguké
que montre le gouvernement provisoire , k* uiilas crrmiiéi
qu'il i établis. , lei *a%el mesure* qu'il a prise» , lui ont dii«
mirili la confiance et l’ai U( hem eut de la nation. Les nombreuse
» dépuUiicu» de la ville et de l’Eiat qui viennent porter
leur* vceux u gouvernement provisoire et jurer , sur J'iuiel
de h fiaicrnité , la démoeratic ou la mort , présentent utt
Upc click trie u intéressant.
Lé gouvernement provisoire a élu proviso ite ment deux
jngea de pitti, qui seront assisté» d'un issesseuT et d'uu
commis : ils jugetom toutes le» affaire» qui n'tKcedeut pà» la
valeur de (OU livrest cette bienfaisante îustituiion kri bientôt
aeniir les avantairei du nouvel ordre de choses· La chitine
et ta vénalité de U jusiace étiiem nu de* plu« grand» ffexux de
l’ancien régime. .
Le gcuve ritrae ni provisoire a anni injtitlié trae eoamiy
sïo· criminelle compoMt de cinq citoyens probes et éclairés s
cette partit de fadm ini strati on drla justice n'étais pas morii
injette A deiibui cruai g tout crirniùil qui avait les lUOytns]
de dépenser rendait son piocès ¡Dteriuiaable ; il était oublié |
dan* k· prison» , jusqu'à « qu'on put lui eu ouvrir les pertes ‘
lins taire crier k public, nu iî étau condamné i de* peri»*;
non proporllütinéti a» délit, parce qu'avec k tente i'howcirr..
de iou mine »'était affaiblit. .
Le gouvernement provisoire a décrété ta furcftaiioit d'n*
corpi de troupe» ■ oui le noni de gendarme} ie, spéciikrnani
destiné a battre le* chuiriui, A protéger la perception drrl
impôts, et à prêter miin-iorie aux auTorirés constituée· d«M
toute l’énudili de l'Eut ; ceke gendarmerie sera compas'*
de six compagnie» de hommes chic ture- elle un dr1'
ttibuëe dan* les diffcrtnis districts de la République > fQ
niseo de leur population ■ tette institution Ut une des pki' .
uge» et de» pim nécessaires.
Un de» cvcnemeoi les plu»glorieux pour k •*o*ert>ei*e*t
provisoire, et qui montre en rnènie~teini *on énergie ei I» (
confiance qu'il impire , c’en le retour valon taire de la pi·" t
part de» pritourneri qui t’étaient évadés. _ r |
/L* gouvirneuiÉiji, <n exécution de son décret du
par lequel il promettait de traiter avec clémence ceui'q"1 !(
•c conati tueraient dam le terme de viugl-quatTe heur«. *,
décrété :
1°. Qpc tout les détenu» coupables seulement de dc«r[ien
se roui renvoyé s A leurs régimens respectif» | 5
Que tous lei détenus dont le prêtés est cQiïiniefTI· jj
NFW ÏDM.K PUBLIE LIBRARY
' 1369 >.
trtotr ctìtojrét pardcvinr Ih corti miti ioti criminelle, qi^i Ora. idji iipporl k plutei panihle lui ^onvernenjtm provitoiti i ’3·, Qli* tono ctut qui, iu moment de réva-riqu , p'éiaknt pii copjartrùéj i pluf d uu an de prhon , jouìrom ìruuiL- diatenenc d'uùc giic* iLicdue i cepencUnt, tu cu de rie)· citi da ni Iti rtieiim <hlu», i* peine ieri ig^ntét m rabbia de [a «ice doni ih anioni «buie i
4*. L+ co inni ittica iti a uu acconti rippoit iuf le* prircn- sieri qnì ioni iond<HTiiit> i piu» d uo >n de drienuon, afìa Ì^c k jùuv etnemcnl provijuire putite iflliiltór Gire epiauv, Jr ti «fìtti de la cténtnci publiquc. .
Le (olive me me ut provifbìrh ■ cimili bori de idn iein lei Buie eitoycui qui compOieront la {cirnnimlon lé girali ve j 4 lap:i pii y Elite entri r plotìeUii de jcj metubrej. ; dii raisonv de io ut chance j e mh lue ut mttnt l'cci^cft niaid plein de couf itucr dam le* cuoyeni quii a ebobu , et nulkmcnr plou# d'iup meri ter ronr »tarili, li n’a cctkiihi qui le desir de fac· ^ULtlfT dei dtvoìrs qui Ini ioni impOiCIi
Lei mciubit» da la CQtnwiitioa Je^ialative r-iwit : . ■ ■
Pimr fa adir , hi citoyeot Gol fard Solari, Uitron Solari ; TTrque de Noli, Jeau'Bapiui# Serra , l'boali Ina giade , Jtuph Carrignara ;
Pitti la fwitfi dà Ltvaat , Sébaiùtn ^iagini T Nicoli! 14m ¿ini ;
PfVr la rìvirritìii Patititi, Liónard Scorij JohtpULPerirò t Jem-Bcpthte Rebecio |
Pnr fa umnkj^e, Philippe Buffati.
StJiss I, Dt Baili , lt 8 juilhi.
- . . t
Lei bibita ni de ia Ville line »ont louitrait· A li dépe^: dine* rifa Grhons. Ila ont cane et mivuyé ioni les ofliìcn ipi d’iuiint pai dt* paya. Cfette tévotaùou u a bear emetti «di par flit coniti nne goutie de sw.
Lei Grutms le *ortt atltcnei a icori illiéi lei unte (1Tt. Ìli t poor lem dtmindtt afiitunce. Lei ivit dei differì di ^uvttnrmeDi heMùquei lyim ¿té cnvovfal Eurich , iJ mite, dii-ob, quek corpi hehéuque ne jttMpai convenabfa '·« milord* ceitroubfai, mrenduipe fa VilicCine-nefait pia riie integrante dt la Suine. Svieni lai derni««« laurei da ' ire , lei Grifone jrront vraisembfablemeni obilgfa da oncer « k Valichile , qui va devenir » caméqberice uni i’icmbhque libre et in demandante ; a moim quelle re troar»
ÌMU XXIX. A a
Ciò
. . i }
pim convenable de xÈtmir , pot)f apurer sa liberté, à unt
République voisine,
La dicte de Ffâwenfeld est assemblée depuis hunjoun.
Ou écrit que lesséances y sont Irëj*ça1nies , et que I eiptii
d'union et de tnodération , qui sinise en général les Soisiei,
préside à toute! les délibération s. Nos tfcputés, Jeh ou rjutmaître
Buxtoiff et le conseiller Roituburger, y oniuutlqu’in
H «lent et Le cit* Laquianie , premier secrétaire d'amiDatudt
de la "Prince , s’est également rendu â Freweufeld pour
y assister aux délibérations , au nom dp gouverne mênrrr^D-
(ail, comme cela s'est pratiqué autrefois II y ■ été tici-htta
accueilli.
a ■■ * ■<
‘ RÉPUBLIQUE B A T A V E.
■ Vf la Haye, le 4 juiUet.ijgj.
Tomté dis téuupes destinée! à l'expédition qui se prépare
»M Té« I doivent jure embarquées iOm troif 1 quatre jours. On
latpoiK Liicioo hùmtQeb Ce ne «ont que des corps batarei;
il u'y eu 1 point lie français.
Ou est a k trime me ut Hiisfctt d· i'esprii de· éqnipigés· -
■insi que de celui des troupes, lis brûlent d'en venir ¡¡K .
mains. Aussi croit-em que si l'escadre anglaise qui se trouve .
devint ^¡e Téxti ne n retire p a·*, on eu mm eue en par lui 1.
livrer combat en louant. Cette escadre d’ailleur? n’ejt que [
de dix vaisseaux de ligne, et la flotte haravt , compilée eu
tout d'environ cent voiles, en aura vingt-deux. Cette flotte
est une des plus belle* que jajeitii te rte République ait mise
tt mtr; elle est aboo dira ment poorvae de munitions de
toute espeee , vivres , et«- On y embarque 3t>,ûM ftiiSli :
Eofiri , Iss ■ürtures pour la réussite de l’expédiiion sont. 1
teliemeat bien, ctwai biné es , et l’amiral de W in 1er, par s<jn |
activité et ses soins, car tellement parvenu à exciter fenth<
jUkiasrjte parmi Lés équipages et à MUtOïet Jetir haine contre
i’Aiigleteire , que les péri au ta es ¡binée· dans le iees«\ ■
regardent l’expédition comme immanquable. ■
Eu suendAUI, ou ft perd ea majectuée sut la destiaaciO·
de cette floue. Les un ont prétendu qu’elle allait eu Cap,
d’autirs à rlanubcnirg ; nuis l'opinion Je plus EOutentM . «I qui
parait la mieux fondée , c’est qu’elle est dirigée c*nt»
ï'EuHse ou J’irlaudt. Ce qu'il y a de «Cttatu , Cwi que fl
Dr ?ral frarrt
NEW ÏCRK PUBLIC UBRAftY
(î?M
IÉPUBLIQ.UI FRANÇAISE.
COUPS législatif.
Ji'fRcu du dm» CorutiL, du 15 au a5 mciiiJjr,
L'ordre du jour, du conseil des Cinq-cents, du 16,
rumenela discussion sur le projet relatif aux ouvriers1 *
et cultivateurs ¿migré» de» Haut et Bas-Rhin. Baillent
reproduit le! argüTncns prêsçnléa hier par Ville?*
contre Je projet, 11 le regarde comme contraire à la
constitution, qui ne permet par de modifier les loi»
concernant les émigrés, Il dit : L’on parle tous lej
jouet ici de terreur; mais y en a-t-il jamais fru de iem- 1
Nablc 'à celle qui pese aujourd’hui sur la France?
Faudrait-il pour voua en convaincre, apporter sou»
vos yeux ki cadavres des ami» de la République,
asiasîiués de route part? La discussion sera continuée.
Le Directoire envoie un message sur L· situation
de la commune de Lyon , où il semble que le royaume
veuille établir son empire, Renvoi à J* cornmission.
’
La discussion sur les ouvriers émigrés des Haut et Bar-
Rhin reprend le tQuelque» orateurs reproduisent
les niions données de pari et d’autre- On en demande
la clôture. Elle est arrêtée. Le projet est adopté avec
ces deu^ amendement ; i*i qu'un délai deux mois
sst accordé A' ces ouvriers pour rentrer s°( que
par ouvrier’on entendra tou» ceux qui exercent une
î>rftfeâs ¡On mercantUe ou méchanique.
Un me »Sage du Ditfftoire annonce Que le! émipé
» et £es Anglais ont tenté une nouvelle descente '
4 Saint-Domingue ; U> ont été battus sur tou» les
point», ja plus parfaite tnnquilité régné dans lx
colonie, , '
SiuitQn a faif Je iS , un rapport sur h suc ces si b il ¡té
4>| cnfaaj cuiureh. La commission a cru, dit-il · A» 3
( 3n ) devoir tnltetla question sous tou· 11, rapports, qtf el[f
a reniérmés dans lii quatre bàihti sufratü ; i”, quels
tout ici droits des cnhiu nés Lois de mariage depuis
les lois rendues sur cet objet par b Gortvehtion nmtiomleta“.
quels doivent être leurs droitia l'avenir?
quelles sont les conditions nétessaîrei pour, établir
Je diQLt de successibitité? enfin, quels sont les droits
-turc de ce discours a duré près de deux heure». Le
S’oniidl en i ordonné l'impression et l ajonthernttii
u projet, r .
de b patrie.
. Wjl1 ¡ht a Lit je rapport sur l^j mesurés à preftdri
pour compléter f organisation dé la gendarmerie.
Vetninct a propose . L iti ; au conseil des Anciens *
d'approuver Ja résolution qui ordonne qu'il itéra perçu
de au.te un troisième cinquième des cotitribucians de
J'an V kilé est adoptée
Le conseil approuve, le r^, celle qqi autorise lô
Directoire a envoyer d s commissaires à h Guyahnq
£t.au» lslcs'Souî.Tlé-Vcnt. Il rejette h rêsoHrion cou-
Cühan; les déchjrgCi et réductions mi les co nr d butions
de l'an V. fl y u vu des dispositions qui"prêtaient
à 1 arbitraire,
à La discussion s'est ouverte, le t8, sur celle rebtivo lu solde des oWlcierj de santé. Le rapporteur dit
qu'elle et: injuste ; en ce que les médecins* chirurgien*
et > nàr ma riens des hôpitaux, ne sont pas aMtl
payés î et impoiitique, parce que s'il ne faut pas surpayer
* les iftleni et les services doivent neanmoins
obtenir tint récompense justement mesurée. La iésolutioo
n est pas adoptée.
Le rapporieur de la commission des Cinq-cents,
C-hàrijéc de pitsenter tin projet de résolu! loti tendant
au.renQuve]itmcnt des mt ru Lires des buieaux centraùs
établit, le iç, qu’ils ddivent subir Je rpéme renouvelle' r
msui que les autorités constituées. L’srguraent, <rré dà
il Got gle NEW
'(Sïi) .
jiitérititai. Lel fcdminiittatians de déplrtcrtiertt de qui ils érnantnt sont dû choix du peuplé | ainsi U loi doit être cnnsmune à tous deux* Après une ass« longue distusiicn et diverses propositions faites la qn«stion est renvoyée à un nouvel examen de la coinmission, .
Le conseil des Anciens approuve, Je it» , sinj di** CUSmodJï résolution qui déclare que l'armée du nord de Saint-Ûaroingne a bien mérité de U patrie*
fortiér i de l'Oise ) a soumis, le to, à la dixcusiioù du conseil des Cinq-cents, son projet concernant lei fondations de bourses dans les difiéreui cpllégçi de Paris. Il s'agit de leur rendre les biens sur lesquel» elles s dut affectées. Divers membres pensent que i cette mesure doit être généralisée , «t il est résolu que les fonds de bourses de tous Ici collèges seront tendus.
L’ordre du jour appel tant la discussion suç le projet de résolution de Camille Jourdan , sur la police des cultes, le général Jourdan obtient le premier la Îtarole· *i Je »c crois pas, dit-il, qu'su puisse adopter e projet que vous préiente la commission , sans tapoter la cansiitutïcm à être renversée par ses plus cruels enriemis. & moi aussi, je veux h liberté des cuites, mais je n'en veux pas la licence. A Dieu ne E taise que je veuille inculper en rienaucun des mem- fes de la commission^ mais je ne puis m'empêcher de dire et de croire que plusieurs d’çrvr'cux te sont plutôt considérés comme les défenseurs officieux d'uu culte , quecohimc des législateurs-L’Jati inanité, plutôt que I[ justice , les a conduits dans le projet qui la vous ont présenté ; et qui ne sait que l'humanité che* uijjLigt ou un législateur, peut dégénérer en faiblesse ? Or, de quels résulta tj fâcheux cette faiblesse ne ' pûunait-elle pas être suivie, quand oti considéré qa’elleest en faveurd'hommes tout au moins exaltés, qui, )a plupart regardent Louis XVÏ tomme un martyr et un saint ; et les héros morts pour la défense di b République T comme des réprouvés ? four soustraire les prêtres réfractaires àu serment exige plr 1»loi, oh oppose qu^jl eit dç» religion* qui ûs per-
Gov gle
{M ï
Kiettent pu Js terment : cela peut (px ; mate il fa peut y en avoir aucune qui puisse défendre q •e· sectateurs dp promettre obéissance aux lois de Ja République ; et s'il en épitunc, il faudrait chasser , Ses par titans de tputt société* Celui qui refuse de promettre d'obéir, promet tacitement de n'obéit Sa*. En vain tes ptétrei réfractai»« cppoeent l’aiticte :CCUV de l'acte constitutionnel qui prononce la liberté de· cultes, exiger le serment de cepn qui le* professent. Et> ! cû aiment des hommes qui rç- fu*enf 4e la reconnaître , des hommes qui refusent de lui promettre obéissance et fidélité , vietment-ih l’invoquer çn faveur de leur* refus ! Çitoyem Jégis- lateurj , çjhp'-^ser les prêtres réfractaires de la ‘dpr claration exigée par la loi c’est vous montrer non* lentement faibtel, nuit injustes ; caT,de quel dioiç Taurei*vous-eïigc des uns, pour, ensuite, en exempter h* autres? Que de viendront <ux»m émet ces prêtre* ipOn5ti(utiotinçls , ces prêtres qui sç sont ctinitaiiiment montrés obéi^SailS 1 vds lois ? Il ne leur réitéra piq; qu'à fuir devant ceux devant lesquel; vous atuei vous-même; fait plier les lois. On dit encore que cette déclaration trteisc l'égalité des droits , puisque, elle n’est point exigée des autres citoyens , «1 que la constitution ne reconnaissant par de pr/tru „ il; ne sont da,nt l'Eut que de simples citoyens* Oui *, mais on ne peut se dissimuler qu il y a daps «c Etat des -citoyens qui ont sur leurs çon citoyen s une influence que q’ont p j.s les autres, que les prêlies sont de ce nombre ; que le citoyen militaire, magistratt acquéreur de biens nationaux, l'il est catholique^ doit, par «a religion, se faire un devoir d’eu écoute^ te ministre et de pratiquer ses leçons. Que n'aurait donc point à craindre un Eial dan* lequel il $e trouverait dç ççi ministres dpnÇ l'psprit septe Opposé à PeSpiit et aux loi* du gouvernement? Au surplus » quoique La eonidt^V011 n çxig« Pafi de t0HS *ei *-*' £oyen$ la prqmesse d être saurai; ? ses tel*. il nteit e$t pat dont te législateur n'ait le droit de l'exiger, *i le bien général te demande; et je rte crois point ¡ gw’il puisiç f'çn dispenser vii-à-vu de ceux qqi
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fl .·..·!
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*
1
H 37ï J
pruvent svoïr queiqn'influtnce sur les antrei* h
Je Jemande la question préalable sur Je projet 8c h COmmillion , er qut k serment qui est et doit être «ifè de tout prêtre exerçant kl tönet ioni du cuit« catholique /«oit ionçu en cet termes : ' 1
«i Je jure de ne tien dire ou fuite en public ou en 1 1
particulier contre la constitution de l'an 111. s* On de- mtnde rhupremion du discours- Le conicil l'ordonne, <t ajourne la discussion à demain.
‘Ftessinel i la parole après Jourdan- Il retrace Je» nuDi cruel) auxquels le* prêtre* ont été livré· , il dit que leur tenir ce Stri Un) dangen: b République, lr fiant ceint de laurier* et l'olivier i h team , «iwelle ébranlée par quelques mêccnteni ; la constitution ne peut-elle i affermir que parla vio la trou ds pacte social ? ¿et tribunaux ne sont-ils pas pour Ircitrir kt prêtée s qui te rendraient coupable· comme e teile de» citoyens.
Sanj doute h déclaration exigée des prilre* ne k* qoliae pal i abjurer leur religion ; toute religion vint qiron obéisse aux lois. Mau que n'exige-t-ou Mÿj une pareille déclaration de cet patlisan* de l'anarchie qui , jusqu'aux porte* du sénat turnet îc rétablissement de la constitution de Robespierre,
N’eir-c« pas {¡'ait'euri créer une lOftç de délit* , chercher des coupable* , te mettre dan* l'affligeante nécessité de punir ?
Accordez donc la liberté illimitée des cultes. La constitmitm le veuf T s écrie l'orateur i le peuple la trut, il vou* l'arrachEtait , peut-être. ' .
Les boni prêtres prêchent la paix; les mauvais liront puni**;<ii* danger, parcç que le peuple □< verra fliii etc rui de* martyr*, maii des fourbes.
Ftcistpcl prélente un projet de résolution tendant * ce que toute poursuite contre les prêtre* , à raison des loi* sur le* culte*. restent sans suite; à ce que chacun puiite librement exe-cer son cuire ; à ce que les citoyens aient de* lieuxpnui kur* sépultures, etc.] et» lien seraient soumis à h surveillance de* officier» publjc»; tout signe ou costume d uji culte serait
y
oient
Go* gle
jnMrdit 413 publie , etc, etc , etc. La discutaiott.eon* tînueri demain.
Porte i ouvert, le ai , H discussion sur le mémo pbjet. Il de m in de pourquoi eu soumît irait que ici {irftjre* qui doivent l’eseinple aux antre* ( tiavnil· uitiit, par une résilience cripsindle . à renvcrterU EQQMÎlutioth De tels hommes ne sont pas et ne Euventftre les ministre» d'une religion respectable,
. mat des potitnbateurt , d» furieux qu'il üot P»nir,
Lemêrer ic joue dam dei diisertadoiu ibcclo- E'qucf qui pouvaient lire savent«. mai» qui étaient a gués et diffuser, Ap rca avoir prit la religion i ion beicean , et l’avoir conduite jusqu'à ce jour, il conclut qu elle doit être absolument libre, et vole puni le projet de Jordan. , .
BouJct, qui lui a succédé» * parlé dan» un sens opposé.
Tout Cql discours seron t imprimés.
Lecoulteux a proposé , le si, au .conseil dei An, tieBl, d'approuver la résolutidri du 18 messidor sur 1« transferts des inscriptions. Elle porte qu’apréi le 1 , visa de la trésorerie, le* oppositions Ht 1er ont point reçues
Le conseil l'approuve.
Le général Wdlot a rendu compte, le iï»au can- leïl des Cinq-cen's , delà situation de la commun* de Lyon. Il attribue aux membres du bureau central Itis désordres qui l'y Cimmelttnt » *t Upenie que la force armée qui s’y tronve tuffira :i leur rrprev lien , si elle est dirigée par das-agens qui aient la • confiance de leurs concitoyens, et qa'aiota le peuple ne se fera plus justice îui-iBèmc.
Le général Jourdan présente un projet sur leso®· ciera surhurnérarres des armées,
-L» projet relatif au* émigrés de Toulon, par suite d« événement du 3-i mai. a été adopté. La faculté de rentrer leur s été accordée , en faisant les justi' fie» lions portées par les lois des sa germinal et pJ^' ii*l aa III.
Beaucoup do membres nt voulant pas voter
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NETIÏVORK PUnUC IlElRiR
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· : . ,1 3;5 ' - - plii lé H fille.» lorsque le prOjtf a été rAll «nx Vis.
bornée du s3 i été employée à la dhcüstloh lût r projet relatif aux cultes. y
Boitsy-d’An glas se prononce pour le prûjeï. 11* éric qu'éiiger un iérmear oüüne déclaMién dt*. îirrei, c'est rétablir une corpotation dans TEtit'T iire üné clisse dùtiactivê dé citoyiniî, H ajoute poti a fait une expérience aisej funeste dti s ci- »tnt, poyt ue pas courir de riûüVëllti chiuCct à lit égard, .
Quaijt à 1'3 s ôn ri éric dei ilôchfis « tl 11 trâît Cûit- rjkc à là coiijtiiutiüti qui défend tout acte exiôlcdf foi cal tes, -
tse Brisé ri àux regardé Cùnimt un grand màlhtür ta ttCfisité où l'on a mis le Corps législatif dé s’ocrij-, itf dt notiveau'de religion. Il Lui païaît que c'est m piégé perfide dressé par les ennemis de la Ré pu- ilque. 11 dit qu'on demande aujourd'hui les pférreî S Ici cloches t demain ,. les ordres religieux» et en- " laite peut être la royauté.
L’oidrç du si appellent le rapport sur 1er toCÎétu popniaiteà, DupEamier. rapporteur :
îeïAÎlce vouloir lémahiuen de la constitution, le Icnktur du peuplé et la paix intérieute et exté·. ‘ t:ure, que de favoriser les excès que viendraient re- Mwelkc les suppôts de L'aiiarcliie ? Au commence·, nm de la révolution, la nécessité d'activer 1 esprit plie rassembla de* ciroyçns dont le but êuît de ic.ünder le Corps législatil dans le grand ouvrage de
II
régénération, Mais ces réunions devinrent bientôt to foyer tl ambition, Si Les société· populaires ont.
I tendu de grandi servîtes , pir coaibicn de maux né lu ûcn-elles pas fait oublier ?
Duphntier propose de limiter le nombre des sombres de cet sociétés proportionnellement à là î^rihri'iti des communes , eniortc que dans les ' grandes, telles qüe telles dé Paris, il ne puisse trader quarante ;
Que les salies d'assemblée soient ouvertt& au pü- bbc i et kl portes, viîrêçs ;
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n. ·..■ Gûi Tgte
■L'iQirdI Iran
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( n. )
Qu'au-dessus rt sut la pente d'entrée joie une ini-. çrïptjcn qui indique l'objet de h réunion·, .
Et que le Directoire ainsi que les adminiisti’ationi- îient la Fatuité de dissoudre ce$ sociétés 1 i:rsqu ilJ le. jugeront convenable* !
L’irupresiiou de te projet tmtne use vive dricu-j
tîon. “ ;
Ses partisans conviennent qu'il a besoin d'UtJ
rectifié. |
K Elle est néanmoins ordonnée, '
Su r le rapport de Vasse, le conseil a déçlaté, danti la séance du s5 , la loi du m messidor , renduc-ttii faveur des Bourbon·, veuve Orléans et Contt, çotn-j tonne à la ci-devant duchesse Bourbon. :
On a reprit [a discussion sur h police des culte!· 1
R ara pi U on a combattu le projet de la coramiision. J] pense que ce n est pas le voeq de la majorité dcï Français que relui de Laisser rentrer ]çs prêtres déportés et de sonner les cloches , ci trouve que b. religion romaine a veidu bien cher a un liominei ht consolations qu'ils en ont reçûtes.
Rien encore de décidé* w
Le conseil des Ancien· a approuvé la résolution 3ui suspend la vente des biens a Bec té s au> bGUüt’j e Cous les collèges dç la République,
PARI S, ffonidi, atj Mt}sidûr,ran Vdt ta Ripubliqne,
DIRECTOIRE EXÉCUTIF.
Éxtraiï du petit j’écriai de la liaXce palliée ¿V DirtçiilU «<■ eutif, du î6 un F,
j 1 " i ’
Conformé [tient »Ux dispouticurr de l'iTTCté du Diretttrbc. dp i5 de ce bois , concert mt ta célébration de la Sft <o,p· 1 Bèmorarive de la journée du 14 juillet 1.784 ( c, jt. }, i midi | les sept ministres ae sont réuni?, au palus national du Duet-' So<re exécutif, dans la salle de» jcinues, où ae tjouweaiR* cinq directeur· et 1« secrétaire-général. - .
NfW YQI
Ûl »ff'-il liwn RK PUBLIC LIBRARV
Gok igle
i (SS·) ■ .
Lti Ditrfjbrs* du rorp» diplomttiqu« ie sont ¿uni rendue
llmi il Mile der audicRcc* particulier ci.
| Lçs membre) des différente) autorité) conitituée* d* délunienieot
de b Seine et de la commune de Paris, #e »&□(
brunit p..jriHenient au priai· national du Directoire, dan* la
rié <ks indien«« publiques, ■ . «
Le Directoire , ejtqrté île sa garde à pied , et précédé de
Hi hui 55 J CTS çt tntiHitr! d'Etatj des membre* de* autorité*
rwôtain T des mrmartî du corps di pi uni a ti q u e , de* mioinrer
et du secrétaire-générai , sorti de la salle de *e*
pue*, ets'est rendu dan) la rour intérieure de ion pilait.
Lei disposiiioBi necénairei y avaient été Eûtes. Uu va*t*
lïifihiittiéârre s'élevait an milieu de la cour) il était surmonté
iutt tlatue de la liberté., et orné d* trophée* militaire*..Cinq
lii'it! étaient places au fond de la partie inpérieoM , pour
1rs cinq uiembre* du Directoire ; un sixième était aur le côté
irai, pour le secrétaire-général ; d'autres étaient disposé*
. n.'tkcK estrade* latéral«, pour le* ministre* t c«U destiné·
üimeffibre* du çotpi diplomatique, occupait le* deux côte*
du Joint de l'atuphithéâtre. Lé pourtour était, préparé de
naître J recevoir ciimmodéineut le* raeoihr» de toasts W
irariri* coüjtitüées.
Lu ivant de l'amphiiliéitre, et de chaque côté, étrieot
Irii orchestre* occupé) par le c o n ter valoir e de rtiusiqpe ci
InnukiEA· delà garde du Directoire. ,
la garde à pied cl Acheva! était rangée dans b cour,.
&r( trophée* de drapeaux , élevé» en l'honneur de chi·
«ut des aimée* de b République, étaient «r^brïgû par d·)
rires vs rts et des guirlande* de feuille* de chètte et
¡li-.rjiT. .
i Un nombreux cnn cour* de «piqtateur* gai ni sa ail 1« fetltie*
et Ta. cour du priais. . , . ■„ . ..
i Le Directoire, et tout le cortège ont pris séance mi Lrt
pas préparé* pour le* recevoir.
i Lti chef* de la jarde du Directoire étaient rangés detriezo
.lu rinn membre*. . .
' Une décharge de l'artillerie , placée dan* le jardin du pa!
bit directorial, annonce l'ouverturs de la feu. '
Li musique de la garde et le conservatoire de musique e*Î-
(' cattui suecessitcnient plusieurs symphonie* urde* aire miLir
«en. . '
Le* élevés du conservatoire chantent, ensuite uqe hymne
iinilogue à h fêté. _ _ . J
I tel ipeetaieun y uni applaudi avec transport.
. J35’*
JLé Directoire té levé ·. il se bit un profqndjîjeiic», èj ! piéiidentprononce le'discours suivant ;
. Îl Fl* N ÇAi S , ,
■
0 Combien il est doux de célébrer le Jour qti vit naifrtI liberté ; celte liberté sortie do sein de« otages , pu lente* kniliéu de tant d’é eue île , uneiionnée par tint de vtetûitet cette liberté enfin , que garantit une cons lii union , nouyel! encore , mais déjà, éprouvée pur de -si violentes tttinuH, pi tant -de sourde) mené.) , par de si grands- Sùtxéir 1
' », Quel spectacle sublime,que celui d’un jpeuple qui, iiriifo. at^dedliih pat Une allteusc q Lièvre cii'ilc , ctrii.C sii~dc|iùrjpf les phalange» d'uüe coalition rnCnistruiUltc., n a^int 1 lit ifrppüeCr qn'ün'É jeliiltiSe sans :6Kptriétlce , chasse néaauiL'if ét disperse tous «ri eùitémis , inonde leürs jteopres Eau venge-ütid îpdeptudtnie· /couronne se? triorpphel plt dt irartés honofabtei, et. filpole avec niodératiiïn tur le cheà-d Tûtnittit ses victoire r, tes conditions de la pàlr' Et'da çtpï'' fie FEùto'pe ! Voilà te que peut le pente de Jpi überté’i roi' tee Une peuvent ics'Liat qui renversèrent te Bastille an 1 Julirèi· ■ ' ■ ■ ■ : ■ ■ . ■' K ■ ■ ■ ' 11
■
■» Hearéuxjsi, tandis quête République baissante ëiontte
l’univers par l'éclat de ses armes, de? mtchafis suscités purII pins vller passions , par la iïtcmide, p*t la cupidité , par u iq tte la iteen grau.ee ;J ne se fussent eH or tés l'fejiyi de décima *qu sein I .. . i
H Mais que peuvent ces efforts' convulsif« contre là votent prtibnaleqqi demande un terme à te révolution Inv^’ Vallïauice ïÿ*t faite entré ttenarchie et te despotisme, «p'1 te fertetir ta l’hypocrisie , "entre Louh XVilF et l'ambre d frfarac , pour anéantir le pacte .social dr qj ï ite afr téuslirüt jAfi'pkii 41é dëttuifb pir une tüpîusiùU subite, qü'i ex te un' le projet de te dé moite pièce' i pit.ce. '
*' s/ïtép'YrKicains alitiiiéa sur le sort de la ccnistituiitioi11 r*i|uru-voa> j tien , te libHté ne nérip point ; aou , ce a'«’ ^tüiré Tmb:· ma telle· rÉ&dgraÆi¿¡de le’retenir .nécessaire cet nn byt qpi avait é(ë putie-pas*é. No; légipbteurs situan t‘arrêter îtr point laàrqir'é pat 1a justice ; et cette vigueur te gouvetntiurnt 'qui '* Su'ftm'dio^er l’anarchiç dans sa rsg*' ■jàfiri l’etripéchér de renaître ,tet foudroyer If royalisme à sm tour, il 1' oie lever si tête prose rite ï 1 " '
>» A, mis dt la République, voutei-voqs Jtet^r ï ‘instant d,'>n! fouteiante Jinaïtéraplé ? iloigne; de VOUS ces rçSEes iiïipu” d'ua« secte abhorrée , *« dit ci j te» sanguinaire* de Rol)ti'
A .
Go jgle
( SS3 )
¡rierfe et de Babixuf , qui mêlent insolemment leur txtise ¡a*
¡int à 11 vôtre; renvoyer ces hommes «reees parmi les
HfyalirtU qui le« soudoient j souveneî.voirt que te sont
leurs iciil* excès qui ont donne quelque cousis tinte âft
parti qui vovstemhle.au] ouï d'hui «‘apprêter â rétablirie trône.
Il 11 li’m «eri rien , et je serpent montra dé «on prùpte
Ven tu i La Répubiiqut'1 dltci-vou« , va périr , elle est én,
butte 1 lüüi le« effaru de lu malveillance ; ses cântnti·
tint veut en foule ; le ianatlîtae agitp pe« torches irdenres.
Due« pi ülûl que la comtjlutidn <11 bien forte , pTiisqc’avtc
■ elle Jj République pcuL déjà braver lent d’cTinmtts cotijuréi ,
puisque sa tranquillité intérieure u’en en paj s eu s ¡b Sèment
altérée ; puisqun chaque jour , depuis les vingt-moi' de 16a
Orgliiitaiion i «on son n’a cetsé de l'améiiaricr : puisqu'elle
feupit, ptinqü’e'tîe· prospère , malgré ks clameurs, maigri
la diffumâlhon, malgré I· pénurie, tous, jet tuacei dont as
«htrcli« i i fiouUeéù
j» Que la séparation »’opère d&ae- erthn ■ de la cuise drt
'bops d net délit de» perrvra ■ que nos ennemis soient
c<> triplés et itiir nullité connue. Que mm ce qni est protu,
glMreisk, libre , moral, ami de l'ottke i, tmi des arts , jt
rallie ad pacte de l’in III, aux » unicités qu’il a établies ; que
4oul ce qui est haineux rampant , licencieux, lâche , faux,
dévot, agicUeur, inttigtnr, se range dan» le parti cflntraiieï
d’un côté T cm verra le corps entier de la nation ; de l’antré,
une poignée de- misérable*, voués à Vigneminic , et . qu'il
vuflit d'itvoir'jignajésx· ■' ■ ■
ta Frinpi^ntfi enfin tt>us dire-Républicain*, ose i Etira cauj*
torttnuni avec les Vainqueur* de l’Ecrdpe , vos pires , Va>
hewi et vos -e klaus ; honoret-vou* de te titre sublimé«
Quelle est mu« eonvelk terreur tjiïi- voudrait prostrlre
jusqu'au 'nom de citoyen ? la teri eut ! c'est elle seule qui doit
être bannie du aol de la liberté , qui doit-être réservée *Xiûc
enoeiuis du 'deipt*· ' '
Qiie toute alarme teise, enfin, parmi noUit que éhnpir',
<4 i«cquittait avec fidelité , du tribut que lui tnipore lirbeveto
de l'Etxi, «oit » ur-de soù existence étde tôt propriété»)
<pé celui qei iwpiii de bonne fci jouisse du fruit de iin in«
dustrie T sans crainte d'être- déptJuillé par les plus cruels tir«
bcriûs de la République , «h» crainte-d'être victime de son
fivisue ut de *a_ voulianut dans- lês paroles du léglsExteuV ,
uns crainte d'invoquer in utile menti* charte eonstituticmnelle
qui a faraauî u pqmqssaia ! , . , · . . ■ <
it Fr^iifai» 1 preuwfli iin vfll niptritiui pharvatu^utriletp**
tilt inférrts qui uop* i pprwu«, jusqu’aux pieds de
G U iglÊ NtV; > ÜftK CUtiLiC
< ) * yEurntl, notre hoamiege libre Et pur» que chacun l’sdort i sa maniéré, pourvu que l'ofTiaude commune soit un esprit de concorde et d'amour. Le domaine de* loti cal jrpajé de celui deicontcieucei t la Vraie njlinjtm,quel que suit ton tube, pet ejsentieUemtiii ituit de l’ordre « de l'obéwnce dut nui ru a gtst rail | elle est donc amie de 11 cûüslilUÙOD républicains i elle recommande i'iinour «le les égaux, l'amoQT de l.i pairie , l’araour des vtriuj privées 4 elle e*t donc Amie de la morale républicaine : que tant mi te aoieduuc weeeé libre- ruenl pou* la protection nationale , et qoà lent tour fceUU q*i tLajçurte lüVôqüiicQt pour eux une simple tùltreuct, ne dl· tiennent pie les oppresseurs de leurs c-oji citoyens. .
it Oui , la révolution en terminée | vont que séduit en* core , sont de« poiuts de rue différent , la trompeuse pert- je clive d'ut* mieux imaginaiTi , penence» à du iliugjqm qqi voua rendent mil h eu* eux 1 kbudfliiKfl de» projet» dont Yü tis-m êna e » »tries bientôt le» victime»« 1
l* Le terni de« ciigciatiout est pané ; e* jvcit plds par I c-nthobsiavme qui révolutionné „ c'est pu 1· prudente et par la fermeté qui consolide ni„ que nous pouvons aifuter le* bitrj de noire bonheur« . ,
11 Français , puisse cette conmémor^liciti «le la jotudét ai nous conquît*» 1» liberté, contribuera vqui la rendre plot chere encore i Lcconomie prescrire par Le* circonstance1 « n'a pas permis de Ji céJébfor arec I'c^Isl que 1* pation doit même un jour dan» tes fêtes publique»; sic ni Ions celle-ci pat Un spectacle pim touchant ", plus agréable À La patrie qjir U pompe dm loleumijé» 1 mon irons-lui tau* ses tafia» iéun*f tou* l'cgidy de leur conilitutioD , travaillent à L'affermir datn ce méftie concert auc lequel , à l'époque mémorable que nom célébrons, il* firent lUcniir fur tous le* points'de 1» Traace le premier cri de la liberté. n .
Ce dise cuti est suivi des plus nombreux ipÿlabdiatemenset de* cris répété* de Ow< in Ârpiti/ifsr [ . .
L'trtilkrie d.u jardin y répond par une nouvelle décharge· Le conterv^toire de WMW1» e.xécuie ensuite plusieurs des air» chéris de* défenseurs de la patrie, Q*ux du Cbaui d· DJpfl-rf et de la M^rnilUise excite ut le* plu* vif» trAnsporr».
Le Directoire , descendu de /uuphidieÔtrc, *c. remet es marche dan* Je n*èine ordre qu'il éiatL venu,.«t ïcntri dan)b salle ordinaire de set séance*. -
L'arub* grade tir otiomra est arrivé i Paria, iiicef mit» ,le af , i J1 du matra ; il en logé dans L’hôtel Monaco, f. b. Germain-
LirfoiR-LAüQcHi, JUdattiur ne cktf.
rii.ijili.il Itylf
NEW YORK PURI i C [ IBFÛ
Goî igle
TOME XXX.
■ > J
X P A R I S,
bùrenu ¿u Mercure,
ü°. iÿ.
E R C U R E
FRANÇAIS,
* *
HISTORIQUE , POLITIQUE
ET littéraire;
décadi toi hcrmithr, an àn^aianc
de la République Française.
* . f
( Vendredi lÜ Juillet 17^7, v'cuxuya. )
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rue des Poitevins,
* . < - ’·
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S3~m. «’■
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—in3- i&j. I®
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ïtiJiJ dit Matures LiHirairet du TcuueXXÎX.
j\'ÎÉMplRi3 de Mathématiques, «ce. de 1# Société itt- Jique .............« ,,*.,., .. >. J’agf J -65 h
Me moi t ei ou Estais s^ir la M inique, par (Jrétry, ( second extrait J.. .................................................
lettre imFJuist-enetc gyec etJ’Aristanete [ranfais. Kotice sur 11 vie de Séduine. , v .... ....
CompUmTe de Hrirdlddc-Vailiatii, trad. d1-1 dan cia. Élément raisonot* de h grammaire fraudais«, par
J ■ Roui lé
Cours éléineiüaire de Battra te , par M. Lévesque..
Lcitre coutcjiant une dinomillion Je plusieurl plagiats .J...... a..................................
luvOcStiou de Lucre ce iVenus. par Legiivé..., L’appiriuon après ù mort , dialogue dramatique ,
traduit de Fai! e mu ri d...... ...... ...... ■. » » l ' Notice sur Louise-Elu. LarocliefoucaulL-d ¿Qvjhc. L* vie huçititiç{ikaact! ). par St.-Aof,e< ».. » .· Le Négrillon complainte, traduite de l'inghis de
Samuel...*>*■■■*,.........................................
Il y i de» t4s dans toutes ici langu/i, etc- parjein- Beptiai e Bertrand..,
■ Li Politique d'Aristote . traduite du grec par Champagne, ...........................................................»...
Abrégé des H drames Hlaltrei de Plutarque , par
Acner..............1..,,v ..../.. . . .. ...
Les filles du Deitiu^ o4* 4u. da^cus . pur
Hwdî. fils..................................................................
Apologue orienta],, y niw du Sn»dy
Du nouveaud* ftro.wiu .............îij—3üt-
Voyage en pendant I’imw par A.
Youta g................................ ...............
De 1 usage à faqr, d# s çjtc. par
R*de«r........w-'-**......r“.'- ........«»..
Hymne À Pagriculture , mi« ça mujlqiiè , etc·....
Lecture· faites i Jlnstitut. séance publique dit 15 messidor ...............
Lettre au cît. E. B. qui. e «demi, de^ plaie tex aux gtüf de leltTei et aux imprimeurs.................
Couplets chanté a à Spinal dans h fît· de rAgriritl- titre, par Friitph (.Je NeufchâicauJ ....... I.
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55 J*
356-
NEW ÏOHK Puni IC U0RARY
MERCURE FRANÇAIS.
Décadi iq Thîhmidqr , F an cinquième la République.
( Pendredi t^Juilet 179“, vieux ityle. )
LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE,
Éitowesj je RqsalbA i, eu lt CozfiüMMHii des Pinilfni
. wn traduit de fallait jTJaae RdDCLtrfE , pat
Mctr Gaï f eu.
L'homike de ce stech qu’on peut le moins seupçoitner
d'avoir et) le £oùt des climes frivole*, le
Ttttaeux et tage Tuîgot regardait le« boni roman*
comme la lecture U plu* utile pour 1 étude du ctrur
humain,et pour Je perfectionnement des nttxurs. li
pensait que l'histoire, qui présente souvent des tihleiux
si peu 5deles dr* gotivernemetts et de* na*
tiûfts, fit peint presque jamais 1« individai , et que
te n'est pas l'incertitude des faits qui doit en dégotL·
ter le plus les bon» esprit« , mai* le Vague et le fibuleifc
des tiOtiopS q 11'elle prétend fournir Sur lin«*
tute de l'homme et¿uris utirche de te* pAsiOui. U
pensais sur-tout que feil e^ons de 1 histoire se trouvent
bien rarement applicables aua circom tafttes journa*
litres de h vie , et que teilt s des moralist» dogmas
tiqiürt, abstraite· d» «tempi», qui peuvent sei U le*
rendre sensibles, ne *ônt bien entendues que pit les
personnes qui n’en dit pat besoin ; tandis que d’art«-
A 1
·■ ■' Got igle Oi
■' ( + 1
cbïQl récifs, qui font réiuher ces rnémtj leçons du
développe ru eut naturel des faits et des sentimens,
les fixent uns peine dans la mémoire , les moulent
pour ainsi dire sar les circonstances où se irouvc
chaque lecteur, lui «n montrent expérimentalement
la justesse, et les font passer ripidemeat dans 1e»
habitudes. . '
■ Il est sûr que les nations dont le* romans sont pat*
, venus i notre co no a iss a· ne e,nous sont ciies-mémes bien
mieux connues par ces livresque par leurs histoires. -
L'histoire des Arabes et des Persan» nous peint fort ;
iocomplettemcnt leurs meurt : leurs tonies, au cou*
traire, nous associent, eo quelque sorte, à toutes ici
scenes de letirviepublique et privée | leurmaniere de
sentir,leurs préjugés,leurs goûts dominant la saumure
que les circonstances locales etVédu cation ont donnée .
à leur esprit, tout s’y trouve fidellemept retracé f et
nous suivons ces peuples, □on scultroens dans tous
les actes extérieurs, mais même dan» ceux que le secret
de la famille dérobe, et dont h jalousie au Je
despotisme conjugal font un impénétrable mystère.
11 n’est pas moins évident, en outre , que ce# conteI
ont contribué beaucoup à nourrir les habitudes dont
ils offrent le tableau. Les imaginations vives de Î0-
rifftt, exaltées encore par la solitude et la ccmtcuiplation,
pèsent sur toutes le* impressions et sur tous
les senti me ni ; il leur faut dei écrits qui les leur rfrtracent
»Oui des image* brillantes et furies ; en&n,
par le défaut do communication des btimmea entre
eux, ers livres favoris ex créent une grande influence,
et goûts qu'ils développent deviennent en peu
de te ms entièrement ine fia gable iI
t ' '
NEW W PUBLIC H0RARY
( 5 )
Le« romans qui nom ont été laissés par les Grecs sont peu nombreux : ils portent sur un genre assec itnifûTtne d'èvéncmeris Ci de passions. Ce peuple éminemment sensible, ce peuple organisé si heureu- Hfficm pour les nrts t à qui nOu$ devons les pre- oeieri, et sous plusieurs Yappom, les plus ex et lien s 'modèles dam presque tous les genres de poésie et ¿éloquence , n'a pas eu le teins de perfectionner routes ses créations. Après avoir cherché de doux plaisirs et d'utiles leçons dans les représentations générales de la itatura , il trouva des plaïsira 'plus vifs,desleçotij plus sublimes et plus fécondes dans li peinture d« scènes de la vie, des catastrophe* auxquelles la destinée de l'homme est loumî se, de ces puissantes émotions du Cceur qui peuvent ûu l'embellir, ou fempotsouner. Mais l'utilité politique de leur théâtre, leur goût passionné pour des poèmes qui leur retraçaient et1 la gloire de leurs ancêtres, eties circonstances dout avait déptndu leur liberté, semblèrent diriger le principal effort du génie, vêts ce genre ai propre i k faire briller dans tout son éclat. Les récits feints qui nous retracent ce qu'offre de plus intéressant le cours journalier des choses humain» , ces récits sur tout que le langage plus huai* lier de la prose rapproche encore davantage de trous, ne furent pas dédaigrtés par leurs écrivains : maïs les faits s’en rapportent à un petit nombre de vues ; ce qui dans la vie sociale touche de plus près aux individus T ce qui tient aux diffère ns étau, et peut iufîucr le plus directement sur le bonheur, ne 5*y trouve envisagé que d'une manière superficielle et générale.· U n'eSt pis douteux qu'en observant de plus près,
A S
Goi igle
Pi ,,li,|| hqj, NFViVOKK PUniiC [ lEIRi
r
en pénétrant plut avant le· secret* du caut et de
l'ira agitation , Ici modernes qui produit des clfsts
plus varié» et plui forts; et leurs tomau , QU
peut le dire . sont tréi-supêrienn à tcuï det anci
etu.
Ce fut en Europe un premier* pu ver« ]1améüo-
1 ration des choses, que ka issocialionj particulier
d'ho ram et génère ux armés pour J a défense de l'op
primé, La éhevaleric^qui depuis est devenue la içmrce
d'un nouveau genre d'oppression , fut dans
un véritable Bienfait. EUe dirigea vers un but ulil«
celte indignation que ¡’injustice et la violence, inspirent
toujours , elle consacra Lh dioits.de la £lk
blesse et du malheur, dk exalta par .des serti itueiis
de fraierai ce particulière loua ceux qu'une vive sympathie
, et le respect de soi-ntêroc , fait naître dans
les crtura les plus élevé*. Sçs régies, ses devolx* et
la gloire de quelque* lioraracs qui Je· pratiquèrent
* avec beaucoup de zele qt de courage, ont donné naissance
à un genre de nuu«U qu'd est facile nuinienxrtc
de trouver absurdes, mai* qui concoururent, linguntrimertl
alors lux services quç rendait Ix- çtievaleiie
elleraème, Cea romaaj rué ri le ut d’être lus par
les hotumei qui reniant connaître toutes les maniérés
d'agit sur l’imigination ; il serait udîe decqnsidérrt
cct objet avec plus de profondeur qu’un ne
Ta fait jusqu'à présent; et lej vues littéraires et , philosophiques
qu'il préicDte pourraient être d’un tout
autre intérêt que ces répétitions continue lies de
Quintiliçn et de Rallia dont sont templii presque
roui nos cours de belles-letirti^
Cependant la société faisait des progrès , et U
NEWHJR* PUBLIC'LiB R ARY
( 7 I .
theralcrîe »'écartant dn plus en plus de sud but primitif,
»'était tpûe â la place des tyrannie* quelle1
avait eu d'abord, pour objet de combattre. On ne
«mît passeulement qu'il fallait s'occuper de ré prb
mer ¡es brigindages de cet „ennemi devenu de jour
en jodrplus cruel 4 mais l'affectation des scniimens
et des acte» de vert* dont elle ^'offrait gu près plus
d'exemple , jointe à la forfanterie de ses prouesses
imaginaire, commencèrent à la rendre ridicule. Le
ddicule s’attachait sur-tout aux ouvrages de cbevalerftt
carie» personnes et Je» fait» particuliers prêtaient
moins à rire.
L'cffçt do ce passage long et insensible fut tout*
à-ll· fa t» marque etbilé par un véritable phénoracne ,
par l apparition du don Quichotte de Cervantes qniipérite
dr faire époque dans L'hiatciic de h liïtérature,
et qui coatubua singulièrement i guéri r si
nation d’une manie pour laquelle elle avait un penchant
bien phrs vif et plus enraciné que tous k»
peuples VoitfiU. ‘ _
- A^peu-pri» dans 1$ meme tems, il paraissait en
France quelques romans satyriques et politiques qui
setnbhient devoir faire prendre une nouveUc dicte·
tiuu aux esprits ¡'mais la langue était encore trop iiupatfuiic
pùut qu^ et s premiers essais, dune raison
forte <?t-courugcusc, eussent tout le succès qtiwri
pouvait en aiietidrq. C'est ainsi que ks c&art» de»
proie1 sis ns républicaitjs trouvèrent, dans I'avtugk
tupersiition de ces ternî , un obstacle invincible à
Pctabl isemcht d’un gouvernement libre , dont quelques
grandes âmes avaient ose dés-krj, J ormer l'espoir.
A 4
1 il Google NEW rOFlK PUBLIE LIBRARY
, . ín ■ .
Le mélange de ¡’<jprit chevaleresque , des idées' Superstitieuses dominante! t d'une certaine galant 4* lie affectée que les Italiens portaient dans la pîupait de leurs ouvrage!, et de cette énergie nouvelle que les 'guerre* civiles et l'étude aniduc de l'antiquité développaient même au milieu des iniLÍrations modérait, produisit deux especes de rOmatiS, dont Ici uns donnaient A l'amour toute la teinte d’une dévotion ascétique et minutieuse , renforcée de ce que l'honneur guerrier peut lui prêter de charme <r d’élévation ; les autres associaient les sentiment de l'impur et de l'honneur *ux idées plut fortes de Nautique liberté , transportaient les meeur» modernes dan» les terni ancien», comme pour les aggratsdirtl les consacrer, ou par dp subtiles d iis citations, préludaient à tes peintures plus vraies du coeur humain, que lcurs défauts même ont appris à mieux tracer. La lecture de ce» roman» contribua plus qu’on ne pense à l’esprit du siècle de Louis XiV : elle y contribua bien plus sans dont« que cette ridicule guerre, de la fronde à laquelle heancoup d écïivaina se plaisent à le Apporter , ffiii» qui conçue sans véritable objet public, exécutée sam suite et tans plan, £e termina toujours dans chacune de se» phase» successives, par des iraní action s honteuses tntr»len chefs et la cour, parla distribution de quelques pairies, de quelques cordons, de quelques gouverne- mcaî à ces grands patriotes dont h conscience s’ap- paiuit toujours à te prix.
Ver» U Hn d|t dernier siccle, il parut un roman dont le but avait un tout autre caractère dt-grande ht, La Cyrtyidie do Xênophon en avait pu fourniT
■-"· Goôgte
nrig’jt nva
NEW YORK ffUEl IC I IRRARï
(9)
l'idée; et le» vu« politique» ou morale», le style , le tort en semblaient calqués iar 1« ancien» i mats l'idiuirabk (aient et l'âme plus admirable encore do facile tir L'ont rendu, s’il est permit de l'exprimer ainjj, plut origiaal que scs modèle» eux-rnémef. On voit que je parle du Télémaqua qui doit être cité sur-tout pour son in H Lien ce sur l'esprit de toute l'époque postérieure. Piesqu'aucone des vue» de gouvernement qu'il renferme , n’a pu soutenir un examen réfléchi i ht le» idée» ont fait depuis à cet égard des progrès êlonrians : malt kTélémaque Êt, peut-être Je premier, * cuti r 1 toute» 1« cknet de Jcctcun, la* ■éenafté de surveiller et de censurer midument tous le» actes de l'autorité Souveraine; il leur apprit que k( gouvernetnens sont faits pour ki peuples, et non les peuple» pour les gouvernemeni ; il tourna l'at- izaüoti publique vers les objets d'art social et d'admi- iiiilruion ; et Jei vertus auxquelles l’auteur prête un charme particulier s’y lient toujours aux bonnes lois çci k» font naître, au bonheur public dont elle» sont tcot ensemble et la cause et l'effet.
Mais c est dans le siècle actuel que les romani out Considéré plus directement et plu» *u détail toute· les parties de la morale usuelle; c’e»i aussi dans ce Bcde qu'il» ont le plus influe sur les moeuu : le» roman cicn anglais méritent sur-tout d'être cité» sur ce point , comme de véritables réformateur», les grand» tableaux de Richardson, les tableaux plus familiefi de Fielding et de GuJctsmith , les lubitme» caricature a de Swift n'ont pas uniquement aotasé I Angleterre ; il» en ont encore farteraient modifié les
Coi
W w
goùk et les.uiaget ; il» ont Im< prendre <k» tenu*
nquvcUei aux car.titre·* et aux idée»·
On croît nseï jenérilcmçnt tju! le» françai* dot
beaucoup d'imagination ; il* en ont ju toatrùrc fort
peu; «t la nison, qu'on leur refuse ,e*t cequile·
çiTictédie particulièrement. Alutk randis qu*ib possèdent
grand nombre d’cxeellens ouvrages philosophiques,
n’en irnCol* qu’un trëi-petit de hem roman* ; ■
et ceux-là mine ne p»rainent p^i avoir exercé d’in- i
Euence bits durable *ut b nation, Il faut eicepiu
peutétTe les .tfc^ojrri du comte Gramont , ouvtige
cà le latent le plüt heureux est employé à répandre ;
sur le vite beaucoup de séduction eide grâce i on pcflt :
lui accorder li gloire d'avoir corrompu deux ^énétatjoo*
de tuile dam its cluses supêrîeurei de b
société. Les romans de Crébillon n'ont pas tu»l ton- j
tiiboé non plus à l’iticOLiMgcmeni do* moeurs de soi- ’
données qu'ils retracent ; et quoiqu'on ne puisse pas ■
leur réfuter quelque talent« li le souvenir est piI-1
honorable pour le peintre que peur les r» ode Ici.
Au reste, les mmins de Lengc , ceux de l'abbe,
Prévost, ceux même de Voltaire n'nnt point causé dc.j
Ce* émotiom générale* et prolonde», que tout b,
peuple terrible ressentir à-b-foii, et qui se marquent
par des ebangemem importun* dini kl bibitudcJ.;
maigre le iticcèi prodigieux de tt muudlf HiioW 1
ce u’ett peut-être pas comme ouvrage dramatique
qu'il a produit ici tSct* Ici pim rmnwquablt* <1
les plu* utiles. , h
A laiton de leur praettte mtentif et réfiécVi, de
leur penchant i FenthcuiûiaM: ■ tons_Jc< jenti-
Goi ■gie iTtS
Titc-tJS passionnés , I» Allemand# sont birm pins micepribln
d'être émus par les ouvrages d’imagination.
Sept fin huit Jeunes gens se sont, d a us différa qui
vilki d'Allemagne, donne la marc après h lectuie du
rojniiï de Werther : la représentation de* Voltvs dt
iirfàr a déjà plus d’une fois eugagéde» étudia ni à
ie réunir en bande#, pour aller vivre dans les foré U1
J’*« ni pie de leurs héros, et pour y travailler com km
de tout leur pouvoir à réparti etp^uirJcs iajui*
¿ces de a gOUvnrnemc^S.^gA^iAiqfldroliïM ü'/Z.riJhe/iahs»
quelques nwrcciOKplus court!de
ont beaucoup perfectionné le genre du roman d*n*
ta langue aikmaade t ¿gdiAen et Altibiadf qptmnfrxi
witacré an genre nouveau de roman# hilton que s »
Wilde certains faits généraux (on nue, de c cm in» ci'?
rat te te a détcrtniifés, Ton voit naître une série d’tvé<
Drueus particulier# et de sentimenfi que l'imagina
lion l'auteur y rapporte, çt dont le développement
semble offrir un double intérêt à celui du let*
leur, D'après l'e^tor hardi que J a raisbn çcnfcmctrci à
Iprcndre en Allemagne , on dort croire que Pvkjs·»'
i»w(i) écrit dans le même genre, et dont l'objet eft
de faire lendr ks dangers de ce même pencha·* i
l'tnihüusiusme dont noui venons de parler, «tevtra
d'y briter le seul lien qui puisse arrêter pu
^arer c«> peuples généreux dans h carrière de U
liberté.
Depuis quelques années, le goct des Anglais patte
h» romans semble se réveiller avec plus de force t
p) N^us ïvbps fuit cüQtaMtrc nt encollent »uvrsgc d^o*
in lie ytjj pré ce de ui auoiw».
ils en ont publié coup sur coup un fort grand nom·
brc , parmi Ifjqutli on en remitque qui portent
une véritable empreinte de talent. Le plus distingué
de ceux que ccmnainjns , le plus digue tont-à-hfeis
de fasses limeur des philosophes et du suffrage
des gens de goût, est »ns doute Caltb Witiiami de
Godwîn. Des ho tûmes d’une raison timide ont pa
regarder comme dangereux quelques-uns de >«» principes
politiques ; et des rhétoiiciens , comme p&<
conformes , aux réglés établies , tou plan et tti
moyens d’in té ré <t : mais tant l’ouvrage atteste égale*
ment la haute philosophie et le rare talent de l’auv
te or. Il serait bien à désirer que ïc juste teutimené
de ses forces et de !'utilité dont il peut être par rt
genre d’écrits, i’çn gagea 3 se ne à considérer, comme1
il l’a fait pour la soif exclusive de ia considéïstioé ,
tout les autres sen timens qui, nés d'uti fond louable/
peuvent empoisonner h vfo, et mitne couduirc aux
pins grands forfaits ft). '
(i] Noui ne citoi’s point te Moinr qu'on attribue àuq jeune
inembre du parlerait! tu d'Angleterre. Il y a. nus do me des
peintures fortes et rjat-l^uet déïdoppcnieias hcui rux du ctvur
huaiHtt t mais Irs'.bellcs cbûjEj s'y trouvent A oy ces dans des
, absurdités.Les paere* avec h dj»bte,1« s&rûligei et les apperittoni
de Lucifer en-coràci cc en érgotç reildrnt tel orSvrjgt
toui-à-Jait ridicule ou dipgert’jx. ' i ■
NEW ÏQH.K PLBS IC I 'BR.'.RÏ
Ütnfin,dan6 crt derniers te ms, c'est-â-dire depuis qu*1
le* rommunicatiens avecuns voisins Sont redevenues
pins faciles il a paru trois romans traduits de Fân*
glxis de madame RïH-tliffç ; savoir, ta forêt Sinclair,
let Myjterii d't/dolphf et Éltttnorc de Rûsalba· Tous les
■
t
. (ïil
rroi# offrent des beautés particulier« ; ils sent écrits
dus un gtnre tout tiûüvtiu, dont le château d’Oiranie
de M. Walpoie a fourni le premier modelé.
Malgré L grande sensation que la Fprct a produite en
Angieterrep cet ouvrage , nous J'avouom avec sincé*
rite, nous a semblé plutôt un entassement d’images
tingulieies „ dont la peur et une sorte de superstition
peuvent seules se composer des tableaux terribles,
que ret exposé naturel de faits frappaus et deiscmi'
¡□eus vrais qui font Je véritable charme du rûrastn
Dans IciJlHjJtrres d*Vdÿtyhi, il y a plus de choies obitjvées
sur la nature même t il y a d’ailleurs quelques
Caractères, fût tenue jn t tracés. Mais Èltùtiift tfa
Rtitdba nous parait, sans aucune compirahon, la
',meilleur ouvrage de madame dr Radciiffe.
j Cet écrivain , très Justement: celtrhrp. semble avoir
particulière ni eut en vue de frapper l'imagination par
'une suite non interrompue de peintures tndétermiliiée*;
de produire par des raoyeas , qui ne sortent
'jatniii de fordre de la nature, tous les effets des,
rvénemens juriiaturcli et des idées stipersp rieuses ;
tenir le lecteur dans un élit continuel de laisiste
ment sombre, et pour, ainsi dire d’anxiété, qui as
iui permette pas de peser sur la vérité du récit et
jta senti mens. Elle a bien vu tout le parti qu'on
pouvait tirer des vieux débris, des souvenirs Join-
^ins,déuaiuréiparl’amou t du merveilleux, des grandi
liEleaqi de Ja nature ( mais suf-tout de la solitude
R dej ténèbres de h nuit ; elle fait un usage.hafei-
Lad de tous ces moyens, elle y revient sans cesse ,
et diversifie autant qu'il est possible, et les entasse
Lèvent sans peut-être assez dt choix,
1 i
t f
Dr y ml lr- -i -
NEW ÏCRK PUBLIC L10RAR
;
Dans l'original , ion dernier roman n’est point ïnttCnU Elionori ¿t Rtraléa ; il s'appelle l’ÎMltc*; et ce titre lui convient beaucoup mieux· L'intention de m a dame Radie ifle a été de peindre un de ces carie- te res atroces et perfides que riapuissance de» lois, h police détestable , le despotisme, et la supcnii’ tien ont Jusqu aujourd'hui, développés plua souvent, ea liai ie que par-tout Ailleurs : elle a senti que, pour | completter cc caractère, il fallait y joindre tt qu* l'hypocrisie monacale peut lui prêter de profondeui nouvelle et de fiüide férocité.
* Dr -n’-.-il Ir-·’·!
NEW ÏCRK PUBLIC UBRART
Taudis que quelques législateurs im prude ai seoi" bienr vouloir ranimer, connue à plaisir, parmi nous,J les étincelles pTt&que entièrement éteinte« du fimi- lismej Candi* que, dans leurs Complots insensé*, ÎÈchel apostats de la cause de le raison et de <*U«: des peuples, ne *e proposent tien moins qui <U1 faire rentrer, par l'esprit lacei^otai, 1 la fin duj dix* huitième siècle,, une nation libre dans les iersi les uni et Les autres ne s’apperçoi vent paj que 4kl a changé autour de nous , autant que ncms-cnêmcei que tout ce qu'il y a d'hommes éclairés et .tow*j· geux en Europe, s'arme contre cçi idées perverse1 i dont h tyrannie a toujours emprunté sa principes force ; ils ne s'appelle»;vent pas que l'opinion a fei| peut-être des progrès plus réels chez not voisins i qne le gouvernement et la législation n’tn cmt fait en France, On peut ensanglanter le* révolutions mai* on n’arrète pat la marche des événemen* , 01 n’anéabrit pas des vérités nnf fois reconnues : nt petit nous «plonger dan» Ici hoiTtn« «voiutiott mires, en peut achever d’égorger Félitc de lu gêné
Go igle
( li )
tioû actuelle , tnaïl celle qui lui mccedc la ven·
:rn; et h Fraitce et l'Europe feront libre»·
Gnec· »oient tendue* à madame Raddiffc , pour
mi avoir retracé, avec des couleur) ti virai et si
ippantcs. une partie de) crimes de te régné de)
être*, qui ne Fait p*» seulement vencr à grand* -
Ht le sang des nations, dans des guerres implacu*
et ou sur Te» échafauds d un tribunal froidement
inique ; irraît qui poursuit l’homme dans tous les
details de la vit particulière, lenvironae de fantômes
etueb, porte le désordre et le malheur dans
l‘irîtdricul des Familles , corrompt tout les CCrur·
en ¿garant Itsrmjginaiîon· i lytréme vraiment aptiibdal,
qui ne détruit pas ni oins la nwïale dans le·
dupes que dam le» hommes moins crédules t auxquels
il, donne lui-méme ['exemple de fonder de
grands moyens de richesse et.de pouvoir, sur la
ttcdulité d'autrui, et de dérober une vie de forints
su us l'pffertsiion hypocrite de je ne sais quelle·
chymeriques vertus.
ST l'enchaînement des divers tableaux qu'offre
tiidame Ifadcljffe Ml aSJcz compliqué , son cadre
générât est fort simple- — Le fiis du marquis de
4valdi, grand seigneur napolitain, rencontre. dan·
bc église de hliples, une jeune personne dont la
physionomie modeste et touchante le frappe encore
plus que si beauté. Il U suit au sortir do Féglitc ,
tt tâche de s’en faire remarquer. La jeune personne
ttt accompagnée d'une taule qui lui sert de raere,
Après plusieurs tentatives inutiles, Vivaldi parvient
i I» reconduire dans leur maison , qui est situéq
tins nu i’iuxbourg. 11 de vie ht de plut en plut amou(
16)
rcui Je la nîece , qui s'appelle Êléonore de Rosalbï,
et de plus en plus aiiidu auprès Je la tante, b
iignora Blanchi, Eléonore ne tarde pas à partager
les sentiment de Vivaldi; mai* la famille de ce dernier
tonternira-t-elle à une alliance aussi disproportionnée
? La délicate;*? et le juste orgueil de 1*
jeune personne combattent dans son cteur la puistance
de JPamour-; ils la combattent cuvai!!. La
¿ignora Biancbi * sentant sa Kn qui s'approche ,
engage elle-meme sa niece à regarder Vivaldi désÿrmaii
comme ton epoux , comme son appui·
Cependant le pere de Vivaldi apprend le goût
de son fils, il soupçonne ou plutôt redoute ses îa*
tentions t il lui ordonne de renoncer i un attache*
'ment qui ne peut que flirt son malheur et celui
de sa maîtresse, puisqu'elle tic deviendra Jamais sa
femme. Le marquis est un homme infatué de sa
naissante et Je ses dignité*, emporté dans im '
humeur, opiniâtre dans sei dessertit ; mais franc,
loyal et pere tendre.
La-ymatquise de Vivaldi ne partage des tcntïmen·
de son époux, que ceux qui peuvent mettre icut
Aïs au désespoir : hautaine , vindicative, elle est
én rue me-terni dissimulée, perfide. Rien ne l'arrête
quand il s'agit d aller à ses fins ; et malgré la violence
de se* passion* cruelles, elle peut en couvrir
les projet* d'un voile impénétrable« Le pere Schedoni
, ru oint du couvent ¿il Spifitü Silntt -, est *O0
confesseur, son ami, sou conseil. Ce personnage,
qu'on n'apprend à connaître que dans la suite du
roman , appartient a l'ancienne maitOu de Bruno.
De* penchéris funestes l'entraînèrent dans tous Jcs
désordre* :
dt$drdrc4 : pour épobtçr sa belle-jcéur, Août il était
devenu arnQurtux, il Et périr son frère; le» remords
lu plus cruel» et Je J tourment de U jJouiïc furent
]r fruit qu'il recueillit de iûû forfait. Ütl jour en
fintiafiL chez lui, il trbuva sa femme feule avec un
homme qu'il soupçcünair d'être fini amant i il la
poignarda »ut la place, et «'enfuit pour dérober »
tta ïà ükivê ués lois< ,
Miis son aJtU, devenue plu» SOnibre et plü! firouelle
par tant dé souvitinu inreox ,r uVn resta
pas ¿¡aida dévorfe d üne ambition sarit frein.,Sri
remords, le dtaordrê de son imagntatiqu, les pat-1
siotis furieuses le pbütient dans un cloîtré : il M
¿¡voue à h viè monastique, et forme fur dci plan»
1 ! r · ’ ? 1 . > 1 " ‘ T ’
.(¡‘hyprietisie , dont elle fournil tant de moyeu*
d'usurer le tucçé», l’espoir d'une nouvel^ fortune,
lin jour, dans ln gîtai tiü n que le tableau du passé
fortuit »cuvent dam" ton esprit, il «lia te jetter
Soit pied» duo confesseur des pénitent noirs; il luj
utünta ¡’histoire de sa vie dan* lé monde Le pecc ,
effrayé du tableau, ouvre impétueusement la porte
<h cdnfessjonal , et s’échappe en poussant un Cti-
Le rumine, qui peu tait encore de novice
dd Spirito Santc , se leyfe bien plus justement
effrayé i tandis que ta foule se rassemble autour du
. ' H- >■■- -, r 1 T -
conf-euicnal , il fuit couver: de son capuchon i et
iiiparaî; comme uii éclair.
Voilà l'homme qui dirige t> consciebce et la conduite
de la knarquise.
Le jeune Vivaldi connafriait les dispositions défaroubles
de sa mett à l'égard d’Éléonôre : il javeit,
ou plutôt il sotipçd>nn$;E; ÿ’vfcç beaucoup de ion*
jfsinr XXX. >
NEW TQHI PUBLIC LIBRARY
demeut ' que Sche&w venait chaque jour les fasctenter
par iti avis, qu’il se disposait peut-Être à w>
fonder leur exécution, Il va. trouver k moine pour
éclaircir t« doute» j et dans une scçne où la violence
d'uot part et la plut froide dissimulation de
l’autre, ajoutent de nouveaux traits a.ux deux Cvaq-
■ teics, il lui laisse entendre qu’il le considère comme
le h eros de l’histoire du confessionnal , dont il avt|ji
transpiré quelque chose dans Je monde,,. Josquqsdà
S c ht do ni l'était contenté d'enlever Èiéonort, et dp
la mettre, dans un Couvent dont fa supérieure était
toute dévouée à la marquise : maïs dès ce morDcqt,
il devient l’ennemi personnel , l’ennemi implacable
et de son ama^r: il réioutea
lui rfiime de tirer une vendeuse« cruelle dç tous.lqs
deux, i _
Avant l’enlevement d'Éleonorq,beaucoup d aut.nn
-·. »,····'.··’ ,- ... ...
ebon , •dan.i des ruines près de la demeure de maitresse.
Ceftsitôme, .dont l'apparition donne.lieu à
plusieurs teenes singulières, an,nonce > Vivaldi dîf-
Je rente s ebotesqui doivent arriver« ou nui k sont
déjà i il lui apprend cet enkvemcnt lui mérite,
A force de recherches Vivaldi «parvint à découvrir
ferme Èléohore. Parle Secours d’une bonne religieuse
rjui avaitjris pour elle une tendresse mfrnie^ par celui
d'un jeune moine que Vivaldi gagne à prix d'argent,
enfin , par .l'effet de 1a commisération d'un vifu=t
moine , ÉlépnOJW s enfuit avec ton amant, se réfugie
Cot -gle
' . ( 19 ) ,
mjf qu'dit délire et retarde depuis si loïij-temj.
Afin »n moaitnt où In deux amant sont lui pied»
dti mteh , dam une chapelle solitaire, des archert
vienatnt le* arrêter au nom de la salai e >nqui*rtion,
ÉUonone cil iccuséc d'avoir violé ses vaux de relîjijot
en »'échoppant de ion cloître ; Vivaldi, d'avoir
Cùmznis un SaCriie^e tn enlevant une religieuse : et
It voile >01» qu'Éiéatiarc avait reçu de son amie T
pour favaiifet ta fuite r sett de pièce de conviction.
Jjtlgié la résinante opiniâtre de Vivaldi et du Rdclc
Ptul ion domevique , kl deux imini sont arrêtés et
■si* dânt de ne voiLures. différentes, L'utie conduit
Viv:tdi sur i» route de Rome, et va le livrer à de
véritable· agenr de l'inquisition, qui Je conduisent
dan* le» prison· redoutables de ce tribunal î P autre
i franchit le* Aptnoini, et dépose l'infortunée Éléo- *
! tfore dan* une espece de vieu* château déjer^sur les
bord» de la mtr Adriatique.
Cette étrange habitation ressemble plutôt à un
■ «paire de faite* farouches qu'au dcFruictle pailiblç
de créatures humaine» i la phytiononie du seul
' homme qui l'habite porte l'empreinte du crime, et
si voix rauque a l'accent de la férocité.
C'est le moine Schedoni qui a dirigé tous ce»
coup» ; ce «ont ses agios qui le* ont porté». Pour
1 perdre Vivaldi «ans je compromettre, il Pu dénoncé
» l uiquiiitian : en mtme tems, il a déterminé la
■»arqulse à prononcer la mort de J infoxiynée Éléo-
HOre , ce il l'est chargé, moyennant de» espérances
brillantes de fotsuoe, d'être l'instrument de cet as-
MoïkaU Spaktro ( c'est le nom d* L'affreux concierge,
du cbâtem désert ] pour terminer h choie o'atiend
' Il ·,
C |l> 'gle
a
I I
*
f io ) '
plus que II· présence de Schedonu Ct* aMaSjia subalterne est depuis lonj-tems le- confident et le camp lice de ses crimes t liés l'un i 1 autre par 1 ripât tes afrreux de la scélératesse .la sûreté île tout ki deux leur garantit une mutuelle fidélité : mais Srhe- doni coDserve^ur Spaktro l'ascendant de son génie et de son caractère audacieux. -
Qu'on juge de L'effroi d'Élécnjore au milieu d'une foule d’objets tcrribks, dont la description détaille admirablement tous les efcn. Le poignard et le poi* ton sont toujours devant scs yeux.,.. Son geôlier lui permet de prendre l'air sur le rivage. Elle appeiçoit des pêchçiirs» et forme aussi tôt le pidjfet de s'évader en réclamant leur secours : déjà la demeure de S pilaire et Èpalatro lui-même sont hors de sa vue t qnnnd tout-à-coup un moine d’une stature gîgau- teique et le capuchon rabattu t passe à cûtp d’elle en lui lançant des regards effrayant. C'en Scbedoni. IL passe son chemin , revient sur ses pas ; et dans un .moment où elle tombe à jes genoux , il lui demande d'une voix sombre quel châtiment mérite celle qui a séduit h jeunesse du fi h d'un homme distingué par son rang·. Eléonore voit bien atum q>ie c'est à elle qu'il en veut, er que la perte est jurée. Elle suit en tremblant le moine qui lui ordonne de rentrer dans ta prison.
' Maintenant il s'agit de consommer le crime. Après ■voir loog tems balancé, Spalatio refuse décidément ■a main. Assailli de remords, de. visions stiperiti- tieuscs , fatigué de 1 empire cruel du moine qui semble ne voir en lui que le jouet coupable d< scs pais ions,-il résiste upc fois il leur* srrits funesLes-
P
Gov glc
nri.Jtwl frnn-i
NfW YORK P'JHIjC I IÏJRAR.Y
()
ÏLhcdcai St détermine donc A frapper lui-mîiue le
coup, Cependant un effroi morne dont il ne peut
te défendre , dp vagues impreisicms de pitié nouvelle
potar ion cetur, l'agit cor, le font chanceler· 11 est
'jupîé-s du fit d'Élèonore qui dort proldmlétuenit t
vingt fois il àppjachc'i il recule autant de fois1,
tnfiû , il prend titre tîeknirre résolution x et dans lé
BCnbetii qu’il éclttt ie tntouch&it dc 11 victtrÙd pC A
lui percer le >êîn , ïl 'apperçoit un portrait qti’eilê
y cache religieuse rbrtltt il rc connaît la femme de son
itère , il propre femme , l’infortunée qu’il a taciifiée
â sa cruelle jalouiit. Il réveille tlénnnr«', i] la
tpreilionne 'itftdité ! én0nt il né douté plus qui
celle dont il allait verser k sang ireïort car
il en avait eu uftë cfe son fatal mariage,
Alnn tous ses projets prennent une nouvelle dT*
«c lion. Il a tr&ubhé ju squ’à-prês en tTuntc n d’èié^
ttore et de Vivaldi : il ne tespiTe que pour en astUnr
le mccè», ftknne lui paraît1 plùs facile/ La coriÈnjcede
h marquise lut en fournira tous Jes'BiOyetis;
et quant â Vivaldi , cn. retirant la' dénonciation^ l'oÀ
ti’mra pas grattd peine1 à Tarrai*hef d« cachots de
[‘aifieux tribunal. Il sé fait connaître a Éléonore pour
lùn pçre, -et' ie1 hâte de l’enléVer dp la demeure de
Spahtio, pôuc 1a reconduire à Naples dans un cou*
Vent dont h supérieure la coonsît dès lonj-tems, et
la chérit Comcnè ¡s fille, , '
La route est mSrquée par quelques évènement qui -
se vqat à développer de plus en plut le caracterè
de Schedonî, IJ s’est élevé quelques querelles entré
lui et Spalatto : il est échappé des menaces à ce der*
bief. Dans les wazarcé d’un vient château délaissé,
* *
KCWYOHK PUBLIC LFBHABT
( ” l·
çp Içtvoyvgcms s'arrêtent un instant pour, prends
du repos, Spahtro, que le moine, avait renroyi ( se
montre tomi-coup Je moine 1« poursuit, et lui tirs
wu epup de. pistolet. tient iJ,.Ifl bl«s>· gs re ve essqt-f
te lendemain avant de Épnj’édiçr spn, gqidc.qm didt
refaire le même chqminit il rîjtpf duri «uic» «rty i
poisonnÉ , pp en frapper Splalu}, le rancori i
et dao) l'espoir qu'il 4« I* !
pit le ^eprede fta ave« le Vri]pM h*
¿çt'it. ., 11f1 ,.· f „ . ■ - ■ .,1
Qu tique j j^urs 1 prit tou s^iyée dfcntle {Of'pPft
(U Napl^j , jjlép^ttle, <Jç ho al y; m d’y voir ¡prijtp ;
;on 4Wiie du pou, y eut des mo^tagnei»' Uoe vieilÎf *
domestique , attache« dis l^ng-tcrns 1 lign^çf
Bianki , recoutrait la rçligieu^^ püçu| la ratrt df sa ■
jeune maîtres^. Les transports dq joie iontextièiHi^ *
de part et d'anLre. SiiyïK dévoile^ it Çiéqapre ttçs criipM 1
^e son depnïqr .épjoirx , Oliqiai le nota de
mctc) lui apprend qu'il ^'çi| parut wn per«v0M9 ■
jpn o^cle. ¿léojtXtf qui,u’a .i^nti pour Iqi. qu’ira !
froid rftpcttjj aijpcj hi^n autant hù tçnh dt pim
|ain. * i . ! . , :
Cependant elle u*<t i*imf reçu.dq nouvelles de lui
depuis soy avivée À .Hiplps.,11 wj?it prrtsnU de Ii4
¿GTÛe^ÇC sifeijr|t itounc Cl contriUa ¿¡lé&nore. tUe
se hasarde, malgré ses exprttsci dffenxet, i faire par*
JVC ni/ UQ'billet au nKiuasccrc ..dtl Sgiritû Sjutio. Ç)n lui
jenvoi,ç soin billet , ti Je çoumbïmÎpqtraire r^jjipOiW
ijue le jnt^üC cK ibactit pour un pèlerinage. , -
Pendant ce tcmsT l'affairt du Vivaldi pie*il une
iïa$utyqfç,iqanivrc clairs le%, pri^^ de J '¡a qui» 4e**
Gûi iilc
. ( «■* )‘. . ■ Jl a trinivi pattai ki familiers du trîbuiial uh autre ancien agent de Schedarli, le mime moine. Îîüf lui &iait dea prèdi et iòni lì justes dan» Ics ruine« ptèn de h màijóii d'Élèbpere. il a crû Je reconnaître, Ìimptiì, ¿‘èÌÌ ainsi qufc sç nómme lë mûiBc T l’a lettoni» hii-mêriie parfaitement.!’ 1 ' . " '
’ itaus hé noui ari Été reni point »urJe iatifc'a'u dès piiióni dé l j'ttqüiiiÎÎoâï lur ceïui de» forme's sub-' bltricdtJ lÀsüËèi', et ¿li f*ippâretï Imposant et ter- ¿bU de 'tèi jùgemèrii :' fil iòni Ira c ci tJé^riiain de* iijlré? Stài* nous Aôüï ’iûtnôris 1 marquer Ta strie ¿éi éyêàeiiréüL ' ■ ti-, ■·
îiitipari né respire "rfiaintènant que" "haine contre. Siïièdoni, II ittnt troùvfcr ÿivaltfi dans'ibti cachot; emploie tous lés ih'oylni piasi tiles pour Trapper ¿agination du ina tH eu reni prisonnier ! etdauiunc espece d apparition nocturne, il lut arçonne , en quelque sorte au nom des pùisMaccs tapiric\ircs Je cféùoncèr Schedarli en citant comme témoinle cbntajtcür des P édite ni boite A qui li farne nie scénç* du etinfe/ifonûii t»é arrivée.1 A-ped^rS? v'^rs41 te' tfiimt redis , il inehrt dins les bûpit'iux. de jloine^ifés liiîtes d'i»nie btalsurt d'atiné à feu, uti taeîitàt’ ipiì^ filtres tevétatioui horrible s: ce scélérat CitSpïlà- iro. Tous ki trim« de Schedooi soiït dcùtftiÌ'éÈV li-foîs et de toutes parts. L‘inquisition lecite'1 ion' tribunal; l’ordre est donné de l'arrêter ? if L«r dans lu taime^prìsóii Où'its furéùr» orit^predÎpft/ Vivaldi. -r - *V ■ h 1
t’instrttçtion de stin àffaïri né piêsehrii pis1 Jîa ¿oindre TÜflltdlté ; fi tiè' éntUrb tfu comte'd^flrùno
; ■ ■ B 4 ■ -
UlqihïMty GOMglC
. E
( H )
i8 déploie devint wi jugos> ç'ejtune jqïu non in· terjUmpue de forfait*. · .· - ,
Jlai$ il a déçûuvçrt £ampart .parmi Les sp^ctatcuis du jugement t il reconnaît sans peine h ïfiïin qui î* copdyil· à h ruinej et dans lo poncent méase où la I en fonce fatale lui a^fo pr'onoycéç , .11 ¡a ^nédifo de bouve!Ifi penge^cei ; »on^^cfere.ira,pl^cb41b »’mï par amolli même pap5 wp yf<*ordj, ¡S^æçp^ant rinitrucyp^ du pwc6, ji-/^Tij Yrojih 1 £ ¿açf» ¿W'· lente de quelque» léjpdfii^ gnç foi**3 map^rr^Lf. L il reprend tout »en cçura^ç Îr?$ V CrQcl,-U}?.poifotl, 'subtil qu’il porte toujours dam le» pli|t dç.içjyyêie« ' inçu», le *0 ultra it à Ja tpçjt i^nopÿiniçu»« de l'.ictf3’ faud trouve atiyj (e qnoy^n d'crppoi»pnner Zam* pari, dont il contemple ftscorç avec ^¿Ijcct l'agep·«, et Itf cçnyuhipnt en, reg.djiju.Jiy-même |e -dejnie^ touffle, L'auteur, a traçç cq.jaldcaijj. d\i}ç.;m^uàere au-dpMni de tout ¿loge. , ' ■' . '
Sur Ce» entrçhitps la marquise meurt. Qapablq.dq, te iau»|r entr^iüct <hp» elle ’·■ JXï.t|9F
, dfon mpportep fo »auyenir, ley agiptioni de la comciente ojùt miué iourderpint (es forces, et l'ont ■ jçtfoe dîM UTO maladie figuë^onç h fin a toute qp* tierç _éR livrée aux terreur« de Ja supeptirian. A^aat d'sapjrq· L elle a f*H au iharqgi* dej révéhtipni af-. irtuif»,, Di)n autre côté, ce dernier ¿toqué de la dis^arutîqn de son Ms, alarmé de sa longue absertcq, < tteMÀ, de voir »e* tort» du rnêiye mil. Ce n'eat pim un Juge lève tet t est un pere tendre , dont Le prey skier .bpsoin est dç retrouver uo enfant chéri, £dcfo PtuL que ion tqailrc à fou ce d'argent a fait ¿vidçr de* priions de l'inquisition, vient apprendre
f
Got igle
{ *5 )
i tt pere dérolé leur» aven turereo corn une». Vnli.lt marquis qnî part, « vole à Rome, muni de tout lu moyen» de crédit et d’argeo: pour ttrachcr m proie lu perfide tribunal.
Mail le coût» naturel de» choie« a plut fuit qne top», »ci effort·. L’innocence dujcuDe Vivaldi est reconnue : il est eut» en liberté. Einapprenaût de lui que la maîtresse en fille \lu comte de Bruno, do ntl II mémoire reste souillée de tant de le trnt-r
qaii réjate plus foiremca» encore au paanaje 4e **»■_ fils avec elle. Un jenüment d'bonnei»r , pim fondé du mc^aj qut ¡'orgueil dd-la mistante « combat unie» kl émût ion* de ion i®ur paternel, et k jeuji< homme est encore prêt qu’muni m^lheureui que dam ton cachpt, Cependant , i p einc »ont-ils arp\ès i. U 3 pic s * que k véritable mystère de La nai’S-mcv d'ÈLéonore se découvre. Tpptet toi difli cubés, qisi. s'opposaient au bonheur de» deua amans sopt apt plan íes : leur amour ast poglacié par Je plus dotai hymen » et il* recueillent e^u le pria de Jeur vertu^ da lç vi cousu oie ci de Içm t épiouvé dan»
de longues et dure* adversité·. /- t f _ ,
Tel est k fond »ur lequel madame RudcliÎTc a su té pan dre une foui« de bc^l+k’d'uii ordre »UpéciçtUi. des descriptions de la nature. riche» tt hrijlantes, des ntuatipti» et ^ti événement de détail Ltéi-aLtacbaasf dci peintures fortes et sombre» ; par-tour un intcilt vif qui n*tt dç la suite de» fàici -> et, et que nous prisons plu» que tout le relie , les traits vigoureuse» ment prononces d’un caractère (celui de Schcdoui} qui ne p¡tttitrai» pas indigne du pinceau du D^ntf , de fiïiakc»peitr ou de Rjclinrdoa.
Gu gle
UC
< *· £ . ■
A tait dt JuWW ilb^es, qu'il sous ^oït permis dt
joindre quelque« remarques; elle* portent peut-être
plutôt fur te geflïe même qrrtt lut l'ei ¿cation dé
l’ouvrage. ' .
- L«J de*ctip tintas iiOql y paraissent ptodi jUén ;
üteutcÆ abuse dt job aW t sfkirJéi btatttÉs M ,
te tiaiure i ich teut «nteiStmeiit n'en aSalblii pssst^
teméut i’ÎBtpîrtsio^ , jl nuit int-raut l là rapidité dd
*é«t rtil'raltrïr, i
La parti« drimnil^ne en «rnttfct fritte t prtsÇaè
feujutiif longMt et ttrjtiïntt.
On a txioin de méhagèr fait* habilement lès ti·
Hraa* «Æaym H ctürii ï qüand Hl tre iont pi*
«ittftiét «vit des tableaux d’nn lotit! Retire , ib ,
»'aftih[iment ttititutUeiftent-, ôu lestent bitiitôt fi* ‘
*àglriïti&n. Ce derhiet sen tnntnt tir celui que ndtrt j
v âratii épranté plWsieuH fèis dàtrt hltc-ture des ttmi
rrq*ahs de tfeidaifat RïiWlii>. - r
qui trait dcà Mces «t:cfa bbjftf
hrtf<Hthhin4s ,.rtt «tiéfte dont bn doit fa'iTC ttfage ·
Wie It pin?» de têtière. <3ei éitelJ, tii quelque ièrfe -
«uper&titieuiT qui sont produits par des Tuoyenâ nimtsis.
jëtwtsf «fiie teinte de puérilité sur tel hêtos ;
dit torts» dont l’imtgîftkiHn s’est hisiée "subjuguer
y>t«ut ; «t quand ler letteur en dècoime la «éritüble
ronKt, il ■détietet presque fttëecrtitent de luijntaè
p&ür les avoir pawtgès. r _
EftfiA, ïious ne croyons pas que les ‘récits rf'évë- t
. ne métis, hors du tours ordinaire des choses, puissent
itte d'un intérêt bien utile et blets durable : ls monte
fart heaueoûp mieux du tableau réel de la vin
humaine t vt s'il faut piusd’nb set vauen,dé ifatluré
( V ) -
« de goût pour 1è tracer. le Jfctelr aussi y rePfoift
tans cesie , et toujours avec un nouveau plaïtiri de
qii tic tau rail avoir lieu pour cds image! forcée»
prises liant une nature pifiqu’awWrtùiaiïl hflâgfr
>»ru. i ,i i- j r- 5iliov ' '-■■■.>
.La tradlitfioü du tOm.iTi qui fait Ifr iijjat <Jt é*
artîdi .TàéthU, soàtplitj d'riM rtppÿtt, IdillÜ I'aüîiF·
fleodu publie. Elle est f>ài*têüi agréable Kt failli I
ttilè e» «diw& qiedq’ütfaw d’tfné1*tlfegâtittf Me tfi
délixatt, (fui dtafti-16 tpj<iuPttur h Mftültlt
la plus heureuM de Wnrii 4 «î quand *d apprend
que ¡M tordil¿leur ïH on<fdltfriW Jelltid nkftible ,
jtrigtTiit aux agaimmi de eAi itfai de dtf ton'¿fÿ*\
tout les tairas qui U* «MbfehikMftt eitoie'i tdn# IA
foits. qoi perpétircm itur piiiiatido t ¡il èn taffog,
•bis qiM Etnrirti 4e> «tte $Oil pli btSU»
«OpDUjMMJi J, ‘ f.‘ .
. ■ t / i'I . i r* t ■ ‘ - ■ ·
------- --------------------------------------------------■ r.
T N i T i T U T H AT 1 Ô tt A t '
,.'·...; , .. ■ <■ : - : - .i. , . ■ ■ - i ■■·
DH SCltKlS B T AWTBi
r , > «. · . · - · r
di lu tlAin dti Sàetcu ntrtUf et j/flitiques, ptnduni
it trimutre de l'an V; Lsbvî<Wf< i
T . : ' 1 Lit cit. De haie de Sales a lu nù mémoire-imitai é >
P« entrai fuiftil marchtr tùui les GountrntMns
fie l'uKÎHT'ii 1
L’atrteur iflort que |i le gtniehiimmi paru jusqu1!
paient mal gouvernai c'wt qui Ici république!, et
ccccxûJ« nrAuirohi·»^ -crut petit primiÿd 4*
Z
^-■’¡Ù'I ■ '""Il
NEW ï ûn.K PUm.lC I HRAFV
{ tS )
*'i*bhr , et qu'plies oxir fait de cet cjo s.mc politi Lpe
}a bâte de leur droit des. gens. · ;
: Cependant coni nie tout les gnuvejriemen» agiaieü
et réagissent nécessaire meut les un» sur les luire*, iti
onttous le devoir commun de concourir au bonheur
général·; c'est cef, qui D'est que l? noratc,
4-JC l’auteur resjaide comme une- re speco de icmom
¿entrai qui He et hit rnarcher ¿toutes les msctan» |
jgobtiques de l’univers. fàe dkigé de
■paniere qu'aina û^tionBepjit jatnirt diuuger cette
Armonie raofs.lc,Hdpf gQU;YCTnedaepr. ' 7 *1 L
r Le cit, Baudin * hi ftDiuémoire styjtot pour titre r
jy< F origini di ialfii^ jt todiijiiMion , dot» différente
finteti » (f du itflt iui tnn/vienb'. r > tt 1 : ;
Le tiL Dttpo&t (de. NemoùrsJ i'cit proposé, data '
un qsé mote», sut 1*· prOpiganood«* bonnes etide| a
mauvaises actions, de prouvci, par 1æ aiaonnemeati
l'observation et Percentif>!e , qu'aucune action u'cit ;
absolument ïsô!£Friqut toutes celtes qùi'ï'iljt bountl
les font, une heureuse suite; d'au très bonnes actions, ]
de même que xelles qui sonr mauvaise* , enfantent
une inévitable série de maux.
Le même membri à lu das observations sur lei
carnei qu'iì croù tte^óir empichcr d obieìiir de Si·*
Dorningue ,des rctaiTrs c ossidi rabici;. Gei deux mop
ceaìit ont eie diapiimés. ■ *
Lei matte/» d'éconóniie poliiique soncceliti qui
■ tmbleitt offrir trn bui d'uii 'iié p oblique pljs direte
Elite inspi reati ce titrt un vii totérét ita classe.
. Le est. Rader» a lu troia tocttot c» qui appartiti*
«ent 4 rette scìeqct ìm portasi le. -Il y mite l£i quel*
■ ■·■· Gùì ^le O'inlMl trem
NEW YORK PU8ÜC LIBRARE
f ’9 )
lions soi vantes. — dis empTWtlf publia
sur tt prix dti marcf^ndùes tl dts saiairti * — {JuiCr Vfni Us tfffis dej tmp*wtà sur lt faux de r intérêt f — Un £f/it dtil-il ni jamais rtmbouritr sts dittei ? '
i Les bornes dansUiq utiles nout tommes obligés de nous je s serrer ut permé tient pi* d'expoier ici vues <t les résultat! de tes trois méinoirei qui seront ton. Ujg plus tard pat la ptibhraliort des travaux de J'iùi* mut,· L'objet particulier du dernier est de réfuter l^spirion de trois écrivains politique», qui, par de* rais q ri s'différentes, ont voulu établir, comme prin- -ipe.q u’un ÊuLjae doit pmaii le libérer de set dette* <oa exigible», nuùl mime qu'il doit souvent emprunter, plutôt qu'imposer, pour payer scs dépense* Qïdiuairet. Gts écrivains sont Cisaûx , Hocart de Çoubroo *C Cranfort. Le CÏt. RtrdeicT, en combat·* tant Ici trieurs su; lesquelles chacun d'eui a fondé la doctrine, recueille en même teoi* et met tn réserve, po*r lu science économique , plusieurs objer-
!.. *■ .* varions propre* i l'éclairer.
La classe a entendu aussi nn cüai du cil* Tayllerand rnr les avantage* à retirer de colonie» nouvelles (Lu* les circonstances présente·. Elle a choisi ce morceau pour faire partie de» lectures de cette séance.
Un Empire immense , dont la puissance et la cüh- sidération récentes épouvantent quelque* nations j qui n'est, pour d'autres, qu'un coiouc qui a plus de
■ .
taille que de ÎOîlC tcellc ; mais qui n'en est pas moins pour 1 Europe nu objet digne d'attention , la Russie, a fixé, depuis un derni-siede » celle des écrivains liinçuù.
Le cii. Lévesque qui a fait une étude profond* d<
Go· 'glç
i'.VTÛSKPLBiJC ÜBRARr
ilwi
pt 1'j ¿criien a to ¿la *1««· tJ· wait
jjKji c tut nqi inc .antics relaiiotif avcc etttc pujfci
stance. 'Aucttne n -Lon 4« continent p'cd a »«¡»J cm
■vec la Francet justp/au rpgne dn Cisr Pierrp ler. Li
4Qpimcifccnt iefc relation* rncdiroci, <i <^i U
s’ar re te Fautfor J J nienaoirc.
,Unq jin jiiiidfi L<4it^ctc a Louis k.-EMbonnaire^
av IX . si«iG> -*r t[ne advance in time, tvaie ewit ,
XI ", lied·. aife.E be qoi de France Henri (·». (jut
<5^0115^ la f>Ue 4’iirl wiavetain. miH, QH%nte>-
(¡MWHit de H-i'lptt ciinjjoeretain WM JdcjuilSL
QflUq.ne (j ace dune if gal ¡too envoy ¿a par Ltnip XJffc
m pern du £tvuwc (Saar Pierre l'T<; yqili taut let
rippotu d.ca «Jeu* vaMop« 4am r«paca d’erwue*
<y>o atxs, . - . . .
La claiac a ent crick cinqn^cmoircedu div Antjutril,
<pi uppurticqntm a UH® (iii* 4« UavaiM.hMl<uiqa«i
doflt 4 s'oeoape, ■ » . -
i Le premier cm w let Gauloi^^les.Govninaj tilt*
1 a /
Francs. ’ .
Lesecand, sur la c aajuration dot Gnccpaee dtim
Us, factions, de Marius, et de Sy 111·
Le traiiieme eji c,o»pusc de nqtet ea^rkiiiaire d*
Suede, ■ ■ ' .
Le qpauieme trait.«,dei. droits de Miiic-THaTese
4'Amrkbc, fcnimc dn LoutsXlV.ctde h.paUd Air
IiaChspelle»
Le dqrnier e.il sox h paljc dc.Ri&widL
■ H y a long-ttiijs qu.oH a pu nbiervor c«oibr» pen
4« fruit 1’oji retire de i’histaijo peur· le gouverwment
des Tja'rtQns, C’cn rana dome cn partic 1* fa“«
4w tMltdtJU 4ui d< ripproc twit pas ajmeJct effew
NEW TOR· PUBLIC LLRRARY
, (31 ’
¿ci ciupet, tt qui m comparent potfii les resultati le rit, Anqiiclil 4 çtmcUé à atteindre tt but eu tav tint le parallele de la fia du XVIIe. sied* tt de 11 fin du XVIIIe. Lei éwénemen» diplomatiques et.mili- uïreide tel deux époques lent d'uwe rcwetqblvic» happant«.'A U fin du XVIIe. sicjzk , tomme i H 6» 4u XVlHrt,hU guerre a conimen.cé eüire 1a Franc« Et l'Europe pir deux c où fède rati an i, dont les.candi? fions frmdamcntnlei ont été tenues fort secrettes , dantUtemi, »avoir b Ligue d'Ausbautgoi 1» toajirioa de Pilniia en 1740.
Pandjnt Ira armées çi-ge-çJ-gV^S-gft et 97 des deux siècles, l’Eurap* a été désolée par la guerre, par tint coaliiiüD. - ..
LouisXIV dirupi» lcpc<ulU4i d’Auibourg e»fiâiMÿ' tint i/piréc avec le duc de Savoie ; 1« pri« fait« par la B ¿public] né Française arec un dei de ce prince a été fune des premier·» dillocutiçnr de ta coalition de Pilnitx.
A h 6n de 16^6 , il ne reitajt plu» de 1« ligua d'Auibourg que f Allemagne et VAuglctene qui sou- timieoi avec quelque vigueur la gutirti contre U Ftanc<> Il en. a été de même tn 17 j6. _
Les rictoirci des fiançai»engagèrent ce» deunpuù« untesi demander un congrès quj »'assembla et» 1697 àRnwkk, et dura six Pipi», L'mteur delire, que lu confé e ite» qui vont »'ouvrir à Lille soient mois« longue·« et piocuitnt une paix plu» solide· C'est 1« vQti de tou*, cem qui aiowt ÙHtcrccMQt P fumati i té et h ELpoblique.
Le ciu buacUç « piòvati. la. classe qu'il y avait dan» h Si.-JMafC L Vcpisa plusieurs
a* 1
Got gk
(ii )
carte» marfusiri tes qui re p ré £ entent JVtit dii coìr* naissancesgéographique*, avant la découverte du cap de Bomie-Esperani c. .
h On tait que 1« Véoîtteüj ont fait" pendant long- tema; et presque seuls,, tout le commerce du Levanti qu ili ont cherché â pénétre;, par tetre, dai» les par-1 lies orientale* de l'Asie où rj était paisible de commercer, ainsi que danî l'in érïeux de l'Afrique dont le commerce a beaucoup coriiiibné t les errichïT-
-
La cil. Busche e» cvdc'ui que Ton pourrait trotate r 1 Venise, soit sur des cffrtei manuscrites , géo·* graphique* ou maritici , soit daut des relations de voyages, des retaleigutniuns iré^précteiix sur i'inté- rieur si peu connu de l’Afrique. ¡¡désiré, pour h propagation des conti absence* utiles, et pour éclairer l’hiitoire, qu'il en soit dcrhindé des coptes ou des calques cxîci*.
' Le cit.DóiJiiaiest, mentire de la premiere classe i donné aussi à la sccoibde des renseigne meus sut d’autres cartes donc il a: eu cpnnaissancE à Venise-
Plusie urs membres de la classé ont publié, pendant Je dernier tri mes üe,de* ouv rage* qu ils lui ont offert'; savoir, Dupont ( de Ncrnouts J sa P kit ampliti de fimi- fin; Kcveillerc Lcpaux, un AÎcrniiirr r-ur tes Cultlt,' lu Cèrimonies civiles ou leeFêles uafit nales; Koch , membre utac|j , VAbrigi de iki> toite des traiti! di pii* enlrt les puissahcei de FEurep e, depuis la paix de 'Wettphalie.
-
Nous devons ajouter à tes anriouces .celle désir- cherches ctiies et intéressantes que'fùnr deujt de nos membres Volley, dal» fAmébique icptentrionale ; et Reinhard , dan» le nord de l'Allemugne. Des dé' loi II· de leurs CO rr capoti Jinctf pd*nBés par Grégoire,
promettent
GO· >gle
. ( JJ )
promettent une rélolle prèti« tue pour le» science!
murales et politique*. -
La ciane a terminé les travaux du trimestre per
l'tunitn de) nrêmoiret envoyés au concours ouvert
iur une questiop d’ironûfHÎ* politique. Rot de ter v*
rtndrt compre da résultat dot et ewitaitn.
POÉSIE.
In not the earth.
Wkh viroiu H*lûj crtlfum,, |h« i-ir
kpltR&h'd , and i:l thru *i ah* tMMHJMi
To renne iw4 play before lh« ? KjaowM thou not -
Tbeii langidaffl and their wiy· ? They *ho know ,
And tcU40 n&l l CMkNOrptlUy 3 with thn«
Fifid pirtnfte,,* hUl. Lô*T+ ifir. Vnr> v. JT«.
hbltsdeMtNCiJVi-NifiKNûis, pubiirit par fauieur * avft
ettlt épigraphe .· ■ . . Ut si otcüpîti pro Fui mus allquid
civibut tiostris j prciimu* etiam, si posiimu*
oüosi. ClCiR- Tuicul. Jib. I, Deux velumtj lù-8*.
Jaifwt tfopaget, tl portrait de fauteur ; prix, broeki*
6 Iru. jî fdrir , de l'imprimerie de DtirtT jeune;
et Ji ireuvt (hei Fvctts* libraire* rue det Mathurim ,
mûri en de Client,
r i 1 M 1 E I l X T l U T.
Lit animant qui ne parai tient exister que pour ta'
plier i notre service domestique , et pour charmer
■01 ennui· , dam le plaisir soit de h chas*? (
Soit de la table ; ¡'Apologue les fait servir à un
but plot relevé, plu* noble, et bien plui utile-,!
Ti« XXX, C
Lihjii .n: fcv
-, . . ■
ftlyî de imîtiî inftraîre, de ijùiis Cofriçtj·, de noiit rendre meUlvuri et plus heureux, Aussi la fontaine, l'homme .du monde qui- mieux que personne cotl· paissait tous ks avantager de l’Apolngue. et peintre , pub|üçaç des ^rurn^tK, connue «depuis BuFon en i
Été rtiistorieni çe peinte fidtk dt Jkprs mceiirs.ds leurs vices, de leurs ruses, de1 leurs passion«, de leurs «ertu+, e'cetwit avec recourra h su rite, en padicr de son invention :
L'Apologue est un don qui vient des inunorteh 1
En essayant de cpuiii la mjmt carrière , le citoyen Ni ver n ois a a&uti toute la lâche qu'il allait s'impo-
L ICI
Je veux initnjjh* eû amusant,
I" partitidfit-jx (■ Pe«I. liy. L J
ajoute-t-iî avec modestie ? et cette crainte n'est pat déplacée. En effet, ?prèi le mérite inestimable des fables de la Fontaine, et le pornbre considérable des autres fables qtji les ont suivies (dix mille peut-être ' aujourd'hui [jjj , il était courageux de hasarder rk nom donner un nouveau Recueil <n douze livres, qui pftl Se faire.lire encore après elles avec intérêt, a r
.■ T , r ¡a . I I··*
(1) Dis 1771 , 1 1» Ên du i· Tablier Français , qü El à* St dei meilleures Edile» depui» la Taquine'1, Pari», Lotun >1 jeune , jj volume in-lf de cette mênit année; on lisait uti analogue de cent fabulistes français. Qu'on ajoute à touttl leutf tables connüas une multitude d'autre» anonyme». ri» pstidups dans les journaux depuq uu «iecle, et l'on ne l'êiei- gntrg pf» du nombre foiifjdérebk que voua arous pu avau-
1 |n id.j
.Go glc
NTiVHJfl» PUBLIC LtBRARY
Lt nouveau bbnlpitt: a inveaté plu* dr li.moitié ieatisijet*. É*op«, Pdpay-âadi. LocLjnm, Leiiia$, jtabilloni lui en ont fourni quelque)-uni , inai* en Eici-petît pombte* Lep’lui ibuvent, t'est un mût de Planque , -d« Cicéron·,’ ¿o idiicAurcle „ Pline , Wuü, du Specííítpr Ân^aii ptd aurçei journiM,etc. qui 1 frit naître à l'auteur 1 idée I* table. ,
Lî Font ai nç avait dit , et pouvait dut tu partant de tûQ terni ; . ,
Ce cliJBrp rte te peut tellement moitwnnet
Q«e lu dricieif venu* n y QOuMtii fc glaner :
U Feinte etltitipay) plein de terrrs drtertci.
Mail aujourd'hui te JaFontaioc revi end rait ¡uJ-mémc qu'il parlerait petit-ítrn dilFôemmeni- Et puis aujourd'hui, que 1* langue Iranqrisej'eit.b&iu.cpqp cent trie et perfectionnée 4 et que plui cOjquctkc.çt plut dédaigneuse , elle rejette 44 nOflabí* da w/vieux non , de ce* ancLcaneJ>tourmuei *i*ku*jeia îttapc , et qui fai (aient un dei principa» nmtmeptd «don te; l'jjuurd'bu), la uj|v«tB du paie de J'ApoLogbe -taan- çaii, trouverait peut-être bien dp* contrariété* dam ctrie carrière uou^eiie eu quelque lotte, alors beaucoup mtsin* icmée ¿¿pitiés cl de iliOEcultéir,C’est -
dani ce* circouttauCei, que notre F^bulütp p|togé-· ■rite, à la prière de ses arçii . qse faijc ipiprimer »n ficcutili et que pouycllc ÇnteUe, tuian^ il *e montre dm« çel^e ïtaac tpér^lf ujc , et y remponc quelque* avantage* iur un nombre d* *e* rivaux. Un nombre de détail* pria {à et 11, ta- ■mt voir «pJC’ta rfto**<Mfli“E»bhuk*ro · ta ron^tawur-
C t
Go gle
PUBl
Dure et lei gricçi du genre; qu’on y trouve de Ii
posait et une morale fine , ingénie ut e et profonde«
— / ·’ * " . · ■
Cm*J1f dit a Ht qui dtmurtfit ww tder dt U ntdNire
du Canimr, ■ ■
Un monarque était pere. Être pere , être roi,
Cene charge n’eat p»> petite : '
ta ce* déni emploi* , telon moi ,
Exercent bien qui l'en acquitte.
t Lie. fl, Jti. 1.
Un *xv»t de P antiquité
Était bouffi de Vanité.
Noua liion* que jadi* en Crece
On *n voyait de cette eipce·.
< · £jv. Xil ,fab. 11.
Un étranger firtmx ,
Vêtu d'un habit ■> mttqain
Cour édita de vire i
’ A le «roquer, coma* é médire ,
lu tel pay* on e»t en clin-
Ma» lui, Pair noble ( et rempli de iigeue ,
Au pied du trône arrive. «..
(1. lù.llljib.r.
f · ■ . *
Il avait {le pere ) la méthode enquiit
De IÜMV frire une x>iti»t,
Sur-tont quand c'était *ou ici yeux :
La réprimandé enruitc a plu de frire ,
El U ItfOn profile mieux-
’>-·■■ ' ‘ lie. xi4jm. ri.
’ e t ■ I * I ·
Bum le* an:nkJWt pûjd^turj, on aime cette double
Go‘ ÿle
ptictur», d’apïéi h nature du singe * et de &o»
mtcurj, 1
I '..u.... h■.-■■
tJFWVCJHK PUBLIC LIBRARY
r ,
Après lui < le Singe, par h ,
Ou plutôt il gesiitula t , .
Fili chacnu la reverente, ,
Apportant lei gratti dt France,
Oa s’ep piquant, du moles* il avari Ih basi airi ,
Figurait quelque* pas de dame,
Penchait la téle de trave«;
Il Joignait »ème avec taçraûieiite... ’
th. n./ti.xjr.
Le cinge français de notre FabuEite me rappelle
Jet genti lie itti du linge italien de Pif flotti, qui ont
leur agrément. Volti un pettate d« Mttt fable italienne
: "
Tafor, gp ïn ca*· il Medirtt apparia
Cod passa grave, c confronte rugo»·
Il traditoti a tin tratto gli ripìa .
L'autore vol partitile* mietiti« , '
■ E gli rapi* ebu Miti· eonttguetu, ' ·
Tutta la graviti , catti· la micnia. -
Bello era pesci* il linimlo orò Ito *
Delia parrucca atta·* , in aria metta
Avvicinarsi al letta dei rdalato« 1
Tastare il petto, e poi crollar li tei Li ;
Farei che * farti ài buon medica eguale —
Mane»»« sol la Laurea Dottorale. 4 . .
Poi, xm/.
Ün atra leur du jardinajc
Était fort manvaii jardinier*
Amxieor, dan* le beau bagage,
X C 3
Go >gle
. Vei* dîje _ ep franc* \ uç-ü^riif
Qui n’i pûiai Liit d'âpprtniijisagE, .
La réflexion, dma/iur daW/i'iino.Asn^sg'E, *tt*.est
excellente.
Dans le début de la fable »uivaûie\ d'ü IiViM h de
; iliVi-U :>îi ’> . ■ : . . . j .i '.
Un Lièvre ¿tait le auiHantuàiaijâ'.l ■ . i .ztf ■ ’ .
Qg\ /ùii rtr Iwtew^ ronde :
Peu d'esprit, maif c« a r loyal ,
■' i 1 mitpn Ut it h! ,·' ’■! -1
J-' 'ti ¡Wil’àrflllilet¿41:1e iw*îftrtr ■ . "!> . ;. P-Jt» j’i-JJ '.,■ -?i!
- 1 BiJoiit'Jcjttiicuii Jbn^ûytis , i./ : , ,j.: . [d 7:
Ce système est pure semist. ♦. ■ ; ■ , ,'il
je crois, pjeferablc i ror'i^lnat anglaial '" ' 1 T
’ ■ , Eii:*· ..It ■ > J- t . . Ju,
friendship ( like loy*t i» . >.,.. ,i 1\ ■
Unless lo one you «itaji*rflatrit,’ . .. ' 1 , . /
The Mi, whom mery.faihtr^tAw:^. l; . , . ’
Haih seldom know* tfiller!iiiftttl r : -i : 1
*Tii ihns in friendships ; yriigr d<pttJ- . .r,., ;
On many, rarely ffientd. ,
■ F<nÀ Ji A I f
st n’a pas su se filer lussent objet. L'enfant de fhiitun pères *
h fliri parJ.ige leur affection tt rte cûjutiiJirtf ¿triai la Un^rejst pasi
iiraeife. Il en e*x de même jsp· ami t lé t ceux qui.pré tendent
ts i plusieurs amis, fareEnuupeD-oJvuD seul- h /
Got ÿk'
1 »il
Danjla fable pti parle, obt an»t te tê&tul··
tiûn du cûnteujl’ ' ' ’
L .
Vaiîi ce C|âc je ne iiin pbînt.
El je laisse <u loeteDT à dêbrwilUi'c^ ■* '
C* que je iiis ·, r’ttt tjiT^ errconi»
-T t
Fout ne pas croire au werveiUrl‘~
Auirts courts détails d'une ïlitttvn pûét-rqnt erpitiü’
■ 11 reïqtte. ■ ' -
, ■· ' . P I ■ , ■ ! ■ | ,.
La fable de la Faisant et de la Perdrix nqui offt^dans
ce gente, les vers lüivani. |
Tont-À-cojap teqcicNrinrtfle , ' . ..
Et triHsunt d’a.ffreuieiclJirté·,· . ■ .
It lante d-ia,-foi3 sur la terre,
Avec les flamme· du tonnerre,
Ctuteiùï d'inégalé sufface.
Qui rous le trlücl·lalll·tfeJ^±lglalc^l
Brisent eo tout «ni lie gndi'tti, '
Ei jonchent de dé bris’la place ’ '
Où eroÎBsiiüTt ldi'ddnr de Cét^s ■ " J j‘
Lrtr. X, JÜ5; tfi
entend ¡ci coup; dej combattant
îfcki; dSéutfCe'rfi sè hit'taieit 1 ‘ <
Égfluk defercç1 atnirbleh- que d’irmdres ;
résoairtii-des coup r·'portaient
.FrüfltcoatrefrçMirct mêklui leur· rmturrt,
. ll» Uji.ert)l)rci>yi*Teiit n bien
»
Qu'ils ü’ttmcEt plus ancuti moyeu I
Gck gle □n.pM Itnm
FÆW YORK PUBLIC LIÇF.AFtï
( 4o )
Pua IVulr^ ■ . . ■ ' . :l
Un |ûep lurvient , fpìtint le boa apétrc, :
JLt te* offrant de les d/ba fraiser. , ....
', lk. XJ7. *
la fable du Coq diplomi nt>n& offte encore « pat*, agréable et pittoresque r ■ ■ -■ ■ 1 1
_ s
Coquelicot disposait à son gré
■ D'un joli ttoupeiu de poulettes ;
. Lune *u piote âge dit pré,, '! .,:, ,■.■·,■ , . .
L'autre SU «Îles d*argent, d'aakeef au col dori ,
Toutes jeunes, douces, propre ne i,
Obêiiiiütej et discrètes, ' J* " ' " '
Près de ce sérail trtipiumé 1 1 '
Un pauvre Coq voisin n’a^it peur içutt p»i|ge
Qu'une fernet, pis davantage. t* -
1 * , lis. JT>k fjr|
Le début de la fable le Naufragi est remarquable par une précision rare, ci à la fois poétique. 1
Ua vaisseau chargé richement ■ ;
Tout prit d'abordts au rirsge1.
S'abîma, )· ne lait comment. .
Neptune eut le irôor, Fintoti prit léquipage. i
Ces Ditux s'amusent trop souvent - . -
i * 1 * Xi
A faire entre «tut ud tel partage.
- Liv.irjùi.IX,'
Passoni 1 h Afara^ qui doit être le principal but ¿e F Apologue* Celle de ce* fables est <ιέι^ρύϊΙρ*ο- P hi que , et profondément pensée. Elle devrait être lue , méditée, et *uMo,ut taise en pratique ; Ici gcu- vtTtiati» seraient plu* sages, plus réservés! et lcâgou.- ' ver nés, plus heureux*
. 1 t
niqlri?rii by
Gu -gk
Otluiiîrilhuri
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
Eh cFet, dan» la fable des Afiutfi« déphisient,
Robin donne cette leçon aux plitcuri pòli tique* *
Votre fermier, pone doubler le profit, -
Noua toaddeux foir parati; voua avez plus d'e laine,
El plu« d écui i tuait tou» > dün efntt plaiiie , .
Raiéi juiqu'À la pera , satu ombte da toiwn ,
Nous y pérâsoni par doutai ce '.
Soma lei rigueuti. de furiere caiaon.
Et ailleurs : ■ ■ » ■ ' '
Conquérant «rsuhant; ménage* *cniujets :
Le faible e»t lonquand oa hjppriiire ! ; ’
Duai la ftibft des Bàtajf Ftìmairt, h tneràic «t ën-
Cûre d’un gtand iem: ,l ' r ' '"' 1 '
L'un périt., l'attire uo». 1- *J 1 1J
La irri diti lin fih, «i fotafc d'apologue :
. t; Ce ipè«itN*n&uiWfettir ' ■■
Dn soit cdmniua de tool navire i
Car c'en Ta» qui lei parte et fu Jet csgfonlif,
Selon qu’il« lanni «icoudqjrjt i
Mettons le peuple 1 la place de l’eau , [ ;
Et Le monarque J ç'dfl-d tlt/VaUftiiu i ,
Voiîlle sort deibUtîÜ^.^d i‘> -
i I ■
Gardea-vous d^diqirer «ridupe.
Le vrai grand hoTume est souvintau ba» rang ;
Et tel autre s,
Que par la. plaça qu'il occupe. -·
Nau* tcrmineionj ici les passages de te genre,
pat la maxim e p bilatophique itlivadte , qui fait le
bophenr de la vicdLi sagYT"
■ I / · 1*
i
L'éclSt attiré L’etavît !
Qui disait, cache is ™·*
Diiait uct mot bien «casé.
*..■·».■ >, Google NÉW YORK PUBLIC £1 SHARI
. (, «s >
On 1« paopfMai* , à h tu de Cf i de
poM»< deu^ fable* eaiierci de ce Recueil ¡, ranj ellct allongeraient irçp «t allait' ¿«c*., ^tppdu ; ne Iri rcn*Gv» dorn* au N’< proc^am. Qi> y joindra ^ntl· quet obiervai^Bne urMiquei^vee dc^rapprotlMiHrt*·* et en cela , aa.imi»flatei: *1 dJej pouvaient ctinuiJ huer en quelque chu Je au direipppesent de lTdrt,
On ne croit par le genre'de fApokjgne difficile, cl «ut fable ut le déjrûner du premier?eJtiAtatedi 1 cependant lie« naît ras nu canjawrl· qn'wc excellente. La» déni/, qû oe bc«ae de laawit dotant. Ix geine d'ea. MUPip oie fi, do u^ze lierai ^ur;H font lire avec intérêt, 10 u Recuçjl méf^l’utfûw· d'un journaliste , et b , recorui^jiç^nco^ du publk> Voilà notre excu» pjtnppjp^àJL^çjidM^ deL'cktraü des deux volumes des fableaduciQMitqctntrNivettiuii·
isn.· i" : ib rfJùi. Bs iL< ■ WJ
<»■
-G
i JT f G M>.'-
U. n> - T ; - . y. . s' a >L;t N ubiil rlrmedt m» ÏLK^ i**ie r
Un Butte dat)j >nu te b prodtit^nian aJiuf ot : Pic un tioirieme enfin m force m'en ravie 1
El cependant je tuij mbi-rflÎ'nlï'uW ¿limette.' *"
J~J',L n 1 : ■ ■ -,
' I . J + l·
f *’.
M
i
r
■
ni
log odii'tn'i.'
pe Ijej^UjCftc-Lat,. on m ceupe en morceaux, ïi mi rite on nie v<jit d*** k-nid d** oiuaax,
—■——r"
Fxpliiaiioiu dr/"Énigme il Lûjjp griphe du N4« *·· Le mot d« rÈnigme ett b tofr·;· ■alui dv JLogop'pt* ut Abi, dan* lequel dû uoaxt«tua r-i, t. 1
f "J . - .
Go gle
(43 )
NOUVELLES ÉTRANGÈRES.,
ÉTATS-UNIS D' A M E R I QU F. . ;
1 D* e ■» Nfw-VI trck” , le 17 mai tigI j. ■ I
« « ■ ■ .
Lxchitmbrs de* feprcaaptmx du coagrêe 4 ^dopLé
plusieurs rûalu irons relative* au* moye a* de deità«,
iircswtíi et de la navigation dei Éru*«-Unii; iéi^
|1^î qipptictlel ioni 1, · , . ,
1·. De toru&cr Les ports et havres des ¿lata-U pi *4 ,
1". D^itigocr de» fonds pour armer nu jî fié gatti,
tagpuvtrnerpcrit, et pour augmenter la forer navale,
tq iclwtpnt cùi frégate* et-de* sl<u)p¡ de guerra, ; ,
Í“· Doutâmes le président de* Étal» à employer J*
fait* nrplç x Ix, protection du commence*
4*-- D.'jugmetuer l’état militajre^n,levait un-nom-·
™· ïépmrnt, un corpi d apilledt Cl degétue, tl
flitticun compagnie* dr dra&oat; T ’
5*. D’autoriser le président à former une armée
jrtnri*oire pojif I vÿticjue du.payi ,-eli empeunter
tue certaine tomme sut Le, crédit dps Etats-Unis t
pour subvenir aux dé ptose J que k| cirro usta ru ci
»■Refont t ■ . * *
6a. De défendre pour un rems l'exportation des
tnici et reu tuli ont de marine et de guerre, -
le CoiïiTC de Sirrta-Clira, gouverneur de ta Haft*
e1 F déclaré ani ¿o mura odati j dei correi re* irán*
fifi qui cioñeút dios ces parages, qi?tl m ri trait éut*
* nt mrietr deî lois de La neutrali té à l'égard' dei bâesciti
chargés pour Ja Havane Ota aOrtanl dû te pOftn.
,i" "■■..■ . ■
ihi 19 MM, CC. Pinckney « icfueltemen* eut
Holiiixie ;,F ranch Dans , chefjuge de 1 ém du Mai-r
fcisWM W-.MmîML evoca! de« Euti-Uuifr &K *■ hv ■ .
Go ’gle
■_ /44)
Virginie, JCmt üftmmts envoyés extrtûrdiliâtret et ' ministres plénipotentiaires pour traiter conjointement ou séparément Avec le gouvernement fiançait, ; itirlei diEetends existànscntreles deux République). ■ On présume qu'ils ont aujii des pouvoirs pour négl· 1 citron nouveau traité d'alliance et de commerce, à ■ la satisfaction de h France et à l'avantage des dtm I
pays. ■ ■ ' \ f '
A L L E M A G N E.
• * I
£>î Hambourg , le 15 juillet 179}. ‘ ;
Lt CÏ-devant rai de Pologne se montre dans ta| . Spectacles dr Pétersbourg. 11 en offre un lui-méme qui avertit sans cessé les hommes ambitieux de lim- tahil ■té des grandeurs humaines. Quoi qu'il en soit, 1 on brûle encore à ses1 pieds quelques grains d’encens, et on lui rend quelques honneurs qui peuvent amuser la vanité d’un vieillard qui ne fut pas doué par la nature d’une grancfc énergie de caractère t <t qui dans {eut le cours de sa vie montra plutôt ta qualités d’un courtisan, qui; les vertus d'un chef de mtrôu. On peut en coriclure que ce n'est que depuù qu’il én détrôné, et qu’il grossit La cour de PaulI*., < qu’il est à sa véritable'place, ■■ ■ 1
-
■ ■ · J ■ I ' > I ,
-
Le commerce russe prend chaq* jour des arcroii*
sertie ns sensibles, et cm s’est fondé i croire que ion* peu d'antiéçs il sera parvenu au plus haut degré de splendeur. ,
1/anéantisrcment du papîer-mcmnaié nepeut s’opérer que successivement. S’il était brusqué,il en résulterait néceîsairenicutuue secousse funeste. C'est avec iipc sage lenteur que fondait portée une main rêfoi” mairicesur tout tje qui jc-térusse U fortune publique- LPaul L“1· parait.fe conduire d'après cç principe- Il met de J'ordre..et de 1 économie dajij toutes les parties de l’administratioti , systerqe lde finances qui j rip'estpaï lé plut seVant, mais qui esrin ton te» table- / rriéni le plus sûr, -11 vient d'envoyer au trésorier dÇ Yfimpire , le baroi’ Jwa*owiu , w «taie qui I* "
Goi rgle
( 45)'
tijoini de tenir on compte cuttt de tous les revenu* de l'Eut î d'ivérer avec toin si J*· recette* et le* dépensri t'ctfecuiem lu tems prescrit; qu'elks loue * ici diverses sources de revenu* , et l'ilt »ont (qui employés conformécuçnt à la destination qu'on leur 1 donnée. Djuj le cil où il observerait des désordres, où H «prouverait des obstatlei, I ukaïc lui prescrit d'invoquer l’appui du sénat , et , li cela ’devenait yêceiuire, de s'adresser! i'tmpereut lui-mcnse.
Nos lettre» de Copeohaguc. on duc' du ii[. juillet, repRrnJCnr le» détail* sui van» :
<i Jeudi demiej1, il est arrive dan» noue tade de U ■ter du Nord, une escadre russe de trou vaisseaux de ligne, deux frégate* et un bricq, tout le cfimcnatide- ioeut du contre-amirai Makerbw.
n Le comte suédois Ribbing , connu pour avoir été. enveloppé dans la de mitre conspirationcoairc Gustare 1]1, et qui, après avoir été banni de M punie, avait acheléjcih superbe campagne d'OIdcrihuüe , ob il a vécu tuiiquLIIement jusqu’ici tou» le nom d'e Fritdristhen, vient de la .vendit pour te retirer en France, où ¡1 a fait l'acquisition de nombre de belle· lcrret.
h Le jour qu'on inhumera le corps du comie de Bcrnitoifï n'est pas encore fixé , vu qu'il doit rester quelque rems exposé sut un litjlc parade. Le* bruit* qui te sont répandu» sur le remplacement de ce ministre aux aiTiirct étrangères , »ont encore prématurés. Un particulier a proposé, dan* nos guettes, de prendre un deuil général à l'occasion de li mort du cortit< de Btrnsiorff. Pour le distinguer de* autre* deuils de famille , on portera le crêpe au bras droit. Un antre a proposé d'élever un mausolée *ux frai* public* ert l'honneur de ce grand ministre t et de transporter ton corps, comme il Pa détiré , 1 côté de celui de » première femme, qui repose dans une de tes terre* du Mecklenbourg, pré* de Lutrow. La place Jfi ce minitire , li juscetnent regretté , n'ett pas ensuite remplit. Le prince royal ne précipitera pat son choix, tu attendant ( an présume que le départcMçnt
( '-0' glc
, f <6 )
des affaires é franger« sera confié à un cdlégE qnM
présidera lui* mêoit: conjointement avec son benfrère
le duc d'Hohrein-Augustinbourg, et qui «u
'coppoié de M. deBlohmc, conseiller intime,:et du
comte Chrétien de Btrmtorff, qui depuis la mort dr
son pere entretient provisoirement les correspoo·
dances politiques au dehors, ' .■
• jj Dans h nuit du mardi au mercredi, nous vont
éprouvé ici une tempête horriblfAccompagnée d'une
pluie extraordinaire, Ce ferais affreux a duré deux
jours et deux nuits consécutifs, et a causé beaucoup
de dommages aux rDuftsons dans toute la Zélande,
4]es chimpi ont été couverts d'eau. r>
Ci Fi'ftrtr/irï-ïter^ii-Afdtft , It t» juillet.
• On commente à ne plus douter que les conÎércccet
qui le continuent à Motitabeilo n'aient un iéiültit
■ prompt et favorable , malgré tons les prêpatatifa gup-
'tiers qui nous opt si vivement alarmés. Le ïuaiq“>*
de Gàüo continue à jouer dans ces conFéredcts u*>
rôle principal· On lui a envoyé six officien pour rem·
1 plir auprès de lui Les fonctions de couriers. On$'*’■
tend à un congrès pour l'arrangement des affaires de
l'Eiiipire. Déj* les plénipotentiaires de l'erp percer
sont désignés; ce sont trois personnes bien cooauw
. dans la carrière diplomatique t les cdmtes^e Ment*·
nich,de Gobent il et de Lehrbacb, auxquels on adjoindra
le baron dp ’VV«tphaien- Le baron de
botirg, alsacien, qui est depuis long-temS au servit«
de la cour de Vienne , et qui, en ce moment, est s&n
'Chargé d’affaires1 à Venise, doit être le secrétaire général
de* cette députation.
On avait proposé à Katijbonne de substituer à otW
députation, de l'Etnpirc un plein pouvoir ù doHoeri
son chef pour tond tire la pàrxavec lajFrance- La cour
impériale a. été irès-nié contente de cette prCqjûsit·01*
que son envoyé avait approuvée. Il est iertatn-ipr*'
sent que, ectirforniémetit a*u rencitiswn de ijfjS, Èe;
sera une députati&ùdfc l’Etnpife qui seïa (hargit ¿s
soutenir -»« ititérètsau efriigtisi :
< 47 » ' * t J
Ut Jfartaiktrg , If 6 JhMH,
Nom a von* pcnië être les témoin« d'un combat *ê· bchi entr# Ift trempes prussienne* et notre milice . bourgeoitc, qui ne voulait point évacuer les casernes situées aur-k Mrriudw dont le foi de Prusse pi étend s'empâter» Un délichemeDl de jjo Prussien* ayjnt . voulu biar matin employer la violence , fut d'anoni Ttpcmssé, Bientôt après cependant le iénat ordonna de capituler. A la nouvelle de cette capitulation , Jet bcmtgtci* etc lo^lc courent au* arme», menacent do ■chasser le* troupe» ptuinenoc». Lp »«gesse du com* [id an Liant prmSicn a prévenu un éclat qui pouvait Iavoir de* suite* funeste *_ Il Peit retiré ivet ¿on dev ischtment. Le peuple,htr de tr léger uiamptie, »«liait encore chasser les Piumen* qui occupaient Jti porte* dei deux fauxbourga. Le ténu le contint, J «ai* en lui permettant de concourir auiii à la garda ■de ce* portes. Nous craignons bie· de n'en être paj ; tarons au dénouement d'un« lutte aussi inégale-On | nous anttonce larriv ée de quelques caaoü* pruliicul.
■ Ci* j jaillit. L'incident qui l’est pasié ici, ce* jours i tlerâicri, à Poccaiion de nos caserne», a prit aujour- u hut une nouvelle tourapre. Le», troupe* pjuuieuue* quittaient dispçiscci dan* no* environ* ctirt ttt rassemblée*, et ce matin,de très-bon ne heure,nous ayons en s'avancer jusqu à no* murs pié» de Îûu hommci : d'iuiantçt^. cinq «»cadrons de hussards, un cliar- dot de poudre et quatre canon» * «sue petite armée , après avoir occupé k* postes extérieur*, a été t'tm- pircr de» deux casernes i notre inianterje dès-lors, , avec quelque peu de cavalerie que non» avion* sur pied, est rentrée en ville. Le magistrat, pour ptéve- ;TMr de nouveaux événemeos que non* poun'on* payer cher, a ordoi^é ctttc reiraitc qui *’c»t effectuée dan* le plu» grand ordre. Eu rntKt tenu , le* Pmsti^nt ont occupé la Ttdoute connue sou* le 710*1 de Utrc*- od )« *cmîc La cavalerie de eott» ville ;
! grande partit de hotre boufgewiire c*t assurément I ■
Got gk
trés-mécontente de ces acte» de faiblesse commandes
i nos magùtra’S par La prudence; pidù il faut bien
{jus nous uo ni rési gniûns à céder à La force, en attendant
tjue, comme ils viennent de nous en donner
l'espoir d jiH une proclamation, le chef suprirnt de 1'£mpire
appuie, avtc l'énergie çtinvenab/e, le jtulf décret renée
U 9 mai dernier, contre la régence.pinnùnnc,
• Suisse. Bs Bâtit, U ri juillet,.
Lct scmets de L dteLe de Frisve-nll· ]rl sont déjà ternûi'ées ; ‘
le cit. LaquiiiLB eii esi levsnu hier, et on atlend aujourÎKui
te remue· des députés de notre canion. On ne connaît'pu
encore ¿e réï.ultat des délité ration s sur la situation politique
actuelle ,de la puisse , 4 lrégard de la France ibr-tout.' On ■
est urt peu phi» lustrait mr les mesures qu'on y a prise; aelitire
ut ux troubles de Saint. Gill et de la Vaildinr. Lei
dcpuicï de) quatre-cantons médiateurs ont réçu l’in urntriim
de coatinuyT le» négociation; entamées ave s le; prépose* dt;
communauté* de l’abbaye de Saiot-Gall, et d’employer lOst'
]*a moyent ^et*u**ifs pour faire coüçfnre un noutcau truie'
entre le ptince-abbc et ion chapitre d'un tôiê , et le p»yi
de l'autre· Ou eipere qu'il; t· réuniront, d’autant plu; que
les ministre* du prinA sont frappe* d’iine salutaire frayrir,
et que ne» antagoniste;, connus bouj le no in des Dan , fout
■ del· propos!Lion; citréiue tneui modérée* pour la ai tu atioti'l·
voTlble dam laquelle ils se trouvent *u ce moment. I.
- Quant au* troubles de la Valteline , il e*t â peu pré* sir
que les Quille* abandonneront ce pays i son sort· Oit apyriuJ
que le* habitaus de la Vaiteline ne veulent plu* formtir105
république indépendant, mai* que fa majorité dr> halùuBs'
> décidé de démauder l’mcorporatioù i |* République Cial·
pine , et qu’ils ont eavoyé dam cette vue trot* depuut *“
gênerai Buoitaparte· -■
. Italie. De Milan , le î8 juin. .
Le* habiiam de la Vakeline ont tenu une grande iisemblic
1 Sondrio , dan* laquelle il* ont pri* des mesure· pour ilsfendre
Jeur indépeodanee et obtenir leur réunion A la République
Cisalpine. L’esprit de liberté s’*st au*» développé A
Charrenna. Dit qti'cuy aappris la révolution de h Validité,
«d a suivi ion exemple· Le* Ckiavetmais ont autsi-tât m*siktùleur
vtau de » réunit i la République Cisalpine· Ils ovi
. ’ ' envrçi
tirerai Iranriv
roRK p'jolfc library
( w ) imveyéi 4ct député* à M^tan ppor.cet objet j il* ont ounert uat »ocirte d'instruction, et font cmiii commune avec ta peuple di la ValtelÎUé. ■ , r
Z)« 3*. Le.général, ea,«bef vint, hier, à Mìbn et alla de*- csudra au palai) national , uil il imtllta tp tatuar tiDuctf- tùirr de fa République Cisalpini : de* CC ]&l>r , cfl· c*t t<- coel·tic par U République Française , gn^i p.>
nut- Le Directoire Citalpta élut wüiic le* f^rnibre*, qgf éeirent .rompo*« r i'adiïiniiL*a'tiou départementale ¿J I41 - putire municipalité*. L’adminiitïBÂOtl eue c oui potée de rit^ metùbrci i et le» montaipaiitéa de >aptcba«un«j Nu** ipiota*» nspatiroi de conaaurt le ch4ta do* dépoté* qui fptcitcrotat ha deux cn*ul*< Il faut eaperir qu'il iyr* «entariUA.d Ç4)liû de« municipali te* oit l'on i^oatc, d’excelle ni pitnpt r* .^>1' Htaiempeut-être plu* utile* dan* tai.deu* conseil*, . ¡,
On parle beaucoup"de la etti* dru liftii , Jootqp
connaît iudireLtetoebt lei principiti· artsala*. Le^.'Cil&yaj^a Canada et Reina ont fait, lur.pliotaur*artici (g. aie*i:<inindf- niÎDu*. qui ineriteoé Jet fixer l’aiientioo du gcctaral et.di* QOr miie remali tuant- ■ * ' ' i n r ■ ! , ' 1 1
Quelque) pmtmaea ptéiefidtint que l'if»pre»aii»Ti^4p ut déjà aniefn t et qu'il *'ih plu* te ms de taire dp^^b^pgiv ■eas f min* c’eit taire injur* au général que de; prétendr·# qu'un pareil motif puîné i'rmfta.ritaT d'adopter 4*· çh*ng*- pans néceseatan, etc. . ;.
2)u i** t'jtnlty, La 'Valteliiie i*t tf poblrceu>*éfr ; ci compte environ rôt· mille habiianjt, et comprend le* *om- aetx tta) montagne* qui dominent l imite au If ord. Le* Yal- tebaa »ont guerrier* et laborieux ·, ils pourront fournit i 1 Italie Jibte deux légtatta de chaaleiv* ou de trüe-per léget**- Ce payt fùramt la barrière naturelle de Fltalie au Ndrd, ta publique Cisalpine ne pourrait faire une acquisition plu» prétieujr. Le* V?!telin* ont prononcé tant v«u ; ili ont ait : Jftvi tfdwiri rt niai ùcitaiti Haut ■»iV d flfaiü. ' 1
Leur députation e*t déjà arrivée i Milan ¡ on y disitagq* le cit. Panbelli, qui unit de grande) lumière* iuft grand «curage; arec une éloquence et Une ferra été digne d'txà Spartiate , il a *u vaincre l’opposittan de* Ligues-Gril ci-
Je vous donnerai bientôt le* détaili rte cette rrTofuUOa.
KÉPUSUÇIUE B A T A V L
D* la Haye, U 14 juilltt I797.
Il »‘était élevé une iqw^eaue la dtaetuoa provtacialq
Ttw XXX. £>
-.
Go< ÿlc
Çli.ijituil faÿfll
MrV/ YQRK PUFIIJ.C LIBR
; V1’0) .
d’Ov'eryssel et la munidpiltté de Cartipefi , qui ifïetiiptt A
troubler la tranquillité de U ptAvince ! J’AstaiabJéb nationile
désirant y me tire un terme, a envoyé unctonimitriria
ivr le» lieux i tette c04iiaiv»iou vient de luï-jhander que
jusqti‘à pï'àirot elle g^vüîi pif réussir à t eiDfilir Je W de -ta
~£nÜH>* , 'et que U voenici paillé de Cüxpeo s'étsil ai tau
«ppos«ri : l* publication dune practauwion qu el·« yxnii
«ivpik ; «( par laquelle elle tquAetttat â ta >décision tas
" tritoyeM s l'ùHaire qui fait Itabjet de h qttentteifrmw la die -
, 'V'prtiM provitfekk et ta municipalité-' . . ■>·■ - ■
-L/Aî se m Irise nattaiiate ¥ sur n» rapport de- FIowktîo-
- AiP&teî v a approuvé ta <o*duile de >a cemmÎMitra , et tii
Ja ordonne de taire- publiât ta peotlamatiou, -et w. cii qne ta
■yn ai t ipa I ri< de Carnet s‘p opposât, de ta publier »' bd«
- dé rAtsemblée uatiun~le tnènie.- ’’Celle«flaire devrait luflm
faiae eaniir i on bien il ut urgent ^ptç: tlflsi ayons
'peottepïtRialir-üheeoimiurion. Cependant:kl deux part»:
efetoéme«^t'pifi)lKnl point eticoie convaiaoef de ente uâ-
-nbtaitr.- ' h" <.c«u ( _ .
En Gucldre T on a tan 3-te ms délibéré tinta publierait le
ds t'ertMofflkni V ta'diienio* prrjvincTile ¿tu ■ Brabant
■tfê IV piriiit enettre ptiM» r; wil est 'bon. d’ob;euisr qui
. tenu qtaléavailleiH i tâte rcjvatr ta consutiHÎo· 'dao* rti
"dirtrt. prêtai U Ce< ta taw*™* trop tmpjiire,, t*Biü| qü'ea ...
. Hollande , ceux qui i&ut également p&ur.^u'elk tint iqjeiue,
pi4we?.lHFrt«#tv .1. t ,1
*?■■>* ! f .. .-L ; ¡J . L .,■ . ., . <
, ■ ; , J p > & ç,jv &. > £>< Madtid t le in ¿ui/fdL .
LrihAn81i’? > aprci\vn;r fletidaat quelque ' jetns bloqué
jy port d* Ça.dki eL> pm ipaota le botubardeinent qyï acoci·
pttpep 4rjuillet. Q y, â eu, datiÿ cetie journée, stit*t.
bomber lancées. Huit teat tombée« dans la uaér qkâtre wc .
erevé enltairî quatre ecutauieut crut ïtistai ]| vifte deux ·,’
jntaar et une itaoee m ont été Ici victiriies. . .
- , Mass^ude/eai montrp cejutir-Ia digne de ta iémulation'. Il
p cq^iizuencé par ceindre le porc (Tutti fi oui Ile de cÎafcmpes T
canonaierça.» [ il craiçnait , non sana raison Jqu'à la &v eur.
du bonpbsi d.c tp e n t, les -fytij» lai s’étalant assert 1 quelques Boulets 1
dans ta port peur incendier ta Boite |. .If a envoyé ensuite „ i
»dus tas; orfhts de <àtavi;£ J.bnç teç£if|<l|cril|ilif 4e <ta- l
taupes vers 1« dépit gaitattp à bombes flue lepAuglati pr^ J
térpieçt de Isàr efite·, par une Bonifie de Cakkiipci à peu pré·
Îftpte farte ; U i’wüvti ■néét*u4rt»rirè*4teir[TftF; Les Hiÿi’
' -■ ■ . 'Jli' X. m « f
. 1
Gût ¿le
I
( MI . e» d'efoitd fÉfrnwpt » min detrt dentari chsfnflp«
irti ni ircrp m«tHi «nt «>uy4 wmu 4« itu dt l’enncmi et
Cdm kuii comftladini , deux oBirieri d'qn arirnl nr»tù.
pel di ni, In Anni*!* M ioni mirti, «I l< fon in barde meni
«far initiroftipu. Il » rtcomtutnci din* fi nuli ¿11'4 iti 5 ,
onis nin pini de facci*.
On A« lùt quel pcui ètte pour lei AHyJi’i'lr fi»1 iTune
upéritiaa qui ile iend qua lamina de qnelqne) mdlheureu*
dubitati! , mai» qui CLe-jJ-curri traiti Iti cttndiiirf i'Is potici-
■ioa d'un pori drfendu par ut)« figlie ho th tre a* e, et égaleneat
regirdé tódm* im preti ubi e, Vimiiil Muslredo
deimudt i grandi Irti à ttniir arce 11 fieni et 1 livTtf
s«mfoat *'■
Un lin meni pu lecaeonire fttoçaii «U irrivi hi*r «oit 1
Douvreii **t* □<» dtpécht» du Diracta.rt , qui ontéié turie^
jMnp pMtiydu ì Loódm. h . " - 1 1 »
• ■ * J M» I · i U" “
M. Ifoirt tit i rnvi de-Liti le, le l i tu njjr t4VfcdeaLdóp«bdK>
de lord Majmeibury, . .. . . .-ri· >
e ►
Od ajiurr qu·* le leaieretio de fichage del kMrn-ide
cttince , lord MilmeLbuty commcmiqul irta pre^Lia· cera*»
w in li re* itiqfù, qui l'wvoyercTir ixjundwr mmi tu I>ic»t·
taire * lequel u'dv^ii pu calore répondu a.vwrt.1* départ da
AL Xxi-
Aprta li re mite du projet. ^uelqtieieaafemnrM ami he*
cependant entre ìc» negpcUkari rcipmifii tt»i d·.ìrns« i
ünt déUAr* 4u'il* luipni pnu ientrer da»» ivm euuqredùruaiion
da cheque pomi que notre ttégociileut ma lirait a*
irmi 4*t -iliclavcneùi dmtri le ferine idiedMiondur*
tirar prcunpitm+at i uac cenduiioa femublt'
_Lts pr>>pix wr I tigne li il partit que le· <4OftmkMÙi*i fu«*
aìi pnocjpdejMni 4 *om X» tapi ¡rutena de loia·
(ipoMeitioot ptiiti par f^iigl«terra J 1* RapnfoLique Fru-
»e dm» lé cour* de h guerre, et la rrililutiQrt de* vir»emK
naiaeiié« <1* TrtiiUr· , m do tnonu une i*de^*tié ili&«*bu.
Ì o\>e p*n (Minile raion de tiroir <U queiit mi™ toc Ioni
daJmeabui'y ■ répondu i et* demi a ilei , ai nivam«iXT i«o*
JW, ion pr&j«* ili xofu par la renai re.
U*1 mai» « 4»nw L<U*1 da paHe frtpd« piflSeiemjtì.
CjOi gle
.( 5· 7 \ Le» 3 pour loo conislidéi «nient HÔoard'bvî i -5> cinq
hiiidtmti n tffet. et l’emprunt de 18 million« À Crehe un quart
de bénéfice.
La flotte anglaise qai bloqua Cadix, tou* le costmande- .
ment de lord Sai n t-Vi ace ni, est de quaranc* vaisseamc de
guerre; uvair, ne de 1 io cianai, deux de tûo , croi* de ç8,
deux de Q· , doute de 74 , va de 64, on de 44 , u* de 3S, .
•iaq de 36 , cinq de 3 ï ( un de «8 , deux de 94, an de ¿0,
un de 18, un de 16 « uà da 14. . .
On vient d’apprendre avec plaisir qu’un» partie de ¡■grande
flotte mu-chande de* Iale*-du-Vent est arrivée , et que 1*
nui dee bâtîmeua qui en dan» le canti ett attendu à chaque
xniMût: et ne fluii« rat de prit de 4oo voilu.
La {*rvene fr»nçme la Aiutine, partie de Brest le 8 mai,
pour l'îik-de-Fi'iucc , ■ été pris* te 31, A la hauteur de
Tinenffe. > .
Il ■ été question, din* b chambre de»pair*, d'un bill pour
Îenuenra aux cathoiiqaa* romains et aux protettati» dhrideoi
a «ervir diruta milice nrppl cene nuire et dan* h cavalerie
. ptffrwoire , min préur Ir jennaÿ du Tttl.
LocdiLenyon. chief-j otti cedo banc du roi, i‘eit opposé
1 à cette meaurt : il 1 dit que ce bill portarti atteinte 1 l'acre
do «ri, qn'on regardait Comme uit dei boulevard* de la
conjERutioti t il en a demandé rajouracment L troï» moir.
L’évêque de R oc Ire »ter 1 déclare aussi qu'il regard ait l'acte
du teit comme un de* boulevard* delà coDitpuiion, qu’uDe
expérience de plu* de cent an» avait prouvé ['utilité de enti
torturi pour «a pré »errer de* itteicie* de· differen» lecture
». ■ ’· ■ _ ■
-Leveque -de Brinai a dit qu'il était ennemi de toute perlé* ,
ration , mai* qu'il croyait que dei rii tri frisar Huent trit-HpénuM,
Jerafw dt> priieipet religieux ¿itimi finenti df leit
nature à lu ccmilitwitva civik d*ita }*?i- 11 ■ ajouté qu’il approuvait
entièrement l’acte du teu , et qu’il »’opposait au
Le due de- Norfolk a appuyé le bill ; il a dit qu’il sertit
injùite d’exdkir* du itrvice de leur ptys -le* catholiques et lei
dil&Idcns, pour cause d’opinioniretigieuiet t et faisant aHaiiou
aux lavanr pré lit* de la chambre il· a ajouié quoti a trop
■ouyent remarqué qu« lonqu’un. pati te ligie ut acquiert du
■ liüt ‘¡¡K’
f (ÎS)
pouvoir, il opprime tour ceux qui sont d'un perd différant,
■ :
Lr lord cbtiUclier i dit que le icrvke dotri il était question
éianr purement temporaire. le bill ne porterait pa·
alitiate >b ramjint exige de« officiers de l'iraiée et de .1*
nuktt tdgjdim. En IpprQUVW li meiur« « ¡1 * vati pour
l'ejouriu tùtae 1 troia caeir
Le bill a été ajourai i Ismijerité de s3 voix contre 6. .
Ou Vient de répandre ici le bruit que le parlement dTrjinde
, qui irait été prorogé d'abord in lOirrïl, a été tatuiti
d inouï;
Troie mil le fabricant de dio atre* , de chiùtira, etc.vion dont
de prétenier dea pétitions i li chambre de· commune· c-ontra
1* taxe piopoiée pir U, Bitl.
La nouvelle «axe tur Ih faille· publique· i déjà encra
mertaé J produire nen l’effet qu'en aitecdiit Je mimi tre, mare
J’eifei 'qu'avait annoncé l’oppciiiion, En diminuant ceti«
branche d'induit rit, elle va diminuer te revenu qu’en tirait
l’Etat. j ’
Le nombre de· feuilles envoyée· par le buretu général dt
la poste lundi 3 , était de 14,000 , et lundi dernier il ifa été
que de 16,ooo ; ee qui fait, tu huit jour*, une düniüuiicn de
préj d'un ritti* .
1 RÉPUBLIQUE FU A N Ç A I S E.
1· " J
CORPS L Î G I 3 L A T 1 F.
tfaniti dés devu Corutïlj, du fcS mrWtiér au 5 rôcrrjwtior,
Rambatir a fait le rapport concernant la violation
du tecret des faire«. Il dit que Je droit de turvEjlhnec
qu'a le gouvernement tur 1er lettres venant de
- l’étranger , ne peut M concilier avec les maxime· de
la cûnjtàuiion , où tout respire la franchise du caractère
national, Il soutient que le secret des lettre«
J titau^ii iin péoérrabic que la pensée , et propose de
: jappofter i'amcli d· code tfa d*ilx* et de» peines
D 1
Drenti Irvi
NEW ÏCRK PUBLIC L10RAHT
' fi**
nrr lequel lr T>ir« rpite a motivé ion art été.Impcti·
»ion ft ajournement*
Jean Débry propose, par motion d’ordre , de re-
Houvdkr Tacifl du Corps légidatifT qui declaie qnc
le» citoyen» de Paris Vainqueurs de là Bastille, ont
bien mérité de la jttRie* Vanblime en prend occasion
de faire l'éloge de Lafàyette rendu i la libellé· Il
rappelle qn’en ctr jour il s'éfatiçs rvie Jorè 'pour
détruire la Bastille , et il propose de remercier par
un décret, le général B-tiotuparîe et le fiirectoire, qui
Ont réclamé son élargissement, «Mai de Bureau-Fuit
<t de Latour Maubonrg* Sa proposition n'a pal ds
•taire. Celle de Jea<i DeXry «4 Adoptée arec r*t»eûdeam
d* GmUntriardiet^ pectani «le mbMitnef 1«
mot» de citoyen* ftançai r t ¿eux de citoye«u de
Paris.
On a etfntlwtié h discussion sût la police des cultes,
T r du il U ekpoie, le 97, pir motidn d’ordre, qtr itm
très-urgent d’e rtfertre fin hune diictiman devenue fa-
«¡gante pour fr peuple, et inurile’pour ici [Opréscntfam,
Déjà six- séances ont été employées à ect objtT,
Cependant l'opinion de chaque biembre est Foiirïêci
f t le teip^ qu'cn employait à convaincre des homme«
qui sont déjà convaincus, errait perdu pour d'aulrti
objet* non moins importa ns. Je demande , dit l'o pi-
IWH ï----------· . .. .........
i’t L» clôture de la discutai™ sur le tout.
B0'. Qjie ftepptopjpskion» »qirai stases »ur-le-thiirp
aux voix :
Le« loijs rénn)utiK>«rt^icet repdrte» contre les prêtre«
tetont-tllet rapportées ? .
Exigterâ-fron de» prÿjret ç« déclaration qui n’jfSt
point exigée de* lutret citoyens.
Edsmery s Je Be m'oppose point directe rite nt ntt
pT&pasiriorti du préopiuanv, mais je tu ptnre pas
qu'il faille futen et abtolumuie une ducussior* de la
< plus haute ittaporlivret , et qui uy dvK que depnii
quatre Jauti. i Grandi murmure*· ) j’avoue que h
drsetrSiiort s, pris une rftarche tréi-enibarramib«-
■ Je ne wmiiiii pa» qu’on divaguât &atis cesse, qu'on
su>u fit dxi-diuom pour tôu* conçu tK^cdof^
OrvMlhm
■jr'.V vonies.l·! 1' l~r.-r. RT
I SÌ )
detti pqtu ne deutons pas : casi quoi bpDAOtti parler
de l'excellence dei icHjioo», do mam quelles* ow ,
faits ? Aurait-on prétendu nous apprendre quelque
chose de nouveau. ? , ■ _ ' J ■
Voici à quds termes je réduis la question principale
: Exigera-t-on d« minfatres des cultes et en,
général cfa tau s 1m instituteur», jnrti tuuicçs ct tQur
individus qui s'occupent de renseignement public ,
une déclaration ferme lie débilitante aux lois de fa
République? En leur garantissant le libre ex'crcico
dti culte!, nt nous garantirent-ils pas leur dbéisnnce
ans ktû. r . '
Je demande qu’on se borne 1 discuter en ce baqntüt
U question de b déclaration-
Le conseil ferme fa dücustion et açcotde fa priorité
au projet présenté par ÏJubcùcL : les irritiez
lutvans lent adopté» : t6. Les lois de déportation et
de réclusion contre les ecclesiastiques assujettis 1 un
itnnent ou à une déclaration, sont abrogées ! »·. lel
lois qui assimilent Ici prttres déportés aux émigrés
1001 rapportée!. ■
On examine ensuite la question de fa décfararioïi
« tQumiwion aux lois. Après une courte discussion;
flic est mise aux vsu. Le président annonce qui fa
négative est pruuoncéel On demande ï'appef homi*
iuL Le président fai».nue „coude épreuve. Il dit
que le résultat est le même. Beaucoup de membre;!
ic porteur'au bureau pour -signer fa demandé' de
¡ippel naroina! ; mai» il levé la séance. :
Sur u pic poil t ion de La mat que , 1er CotrieTÎ or*-
donne, le sii, qu'il sera procédé à l'appel nôrninâl
tar la question agitée hier. L'appel· a lieu. et H
nt décidé à la majoriiê de six voix qu’îl Fera exige
une déclaration des mtnjjtres des culte*. “ , ;
Le contEil des Anciens 1 approuvé , le s6 la réso*
lüiiou qui déclare commune aux fondai! cm bu bourse»
de colfagei h loi qui remet, en possession de heurs
de fa Bamilc.
Le „ fa résolution concernant leidroît) d’eorcpi
ne ment a cte vejeitt*. ' ' ' '
U 4
Goi igle Ûr^nal 'ran-
YORK P'JBLFC LIBRARY
C rc tel qui propose le rejet de la résolution relative
nn transaction» qutre pariituliçii, pendint ladépréfíatiejn
du papier-monnaie. Celle portant Le rendU-
'>chcm0Dt de· bureaux, centraux a été approuvé«
le
' Û a procédé le i". thermidor h 1i nouvelle for
unauondu bureau. Dupont ( de Ncmeuir* ) ertip··
Selle à h présidence ; le» nouveaux secrétaire* sont
hrmoutel , Dutuont Lacbarnaye ; Armand et Boifùu.
1 * ’ ■ ' ■ L- . ' ■
La. dim¡»«fon ou dettiiution des ministres de Tmtérieur,
U poiiceu la guerre , h marine ei de» rehfi
on» extérieures^ et leur rem pi ace ment a ptoduit
dan* le ccmeil.des Cinq-cents une vive commotion^
les deux premiers ont jur-tout excité ici regrets d'une
partie de l'Assemblée- Cet événement a été lié 1
plutîeuri autre* que l'on ■ regardé· comme lessymptômej
d uh-otage prit à éclater. Après ude vive tfileustion,
il a été résolu qti'il ferait demandé crTropie
nu Directoire de h situation de Pari* et de la Répn*
x bdiqùe .
Le bureau a été reno uvellé le i "/thermidor. Duma-
Jird est président ; Vrillot, Bailly, Du pl antier et
Emery aoct sccrctaire». .
Aubry dénonce, lea, lé Directoire qu'il accusé
de fa ire passer des troupes à une distance juo mire de
douze lieue». 11 observe que celle marche de troupes
pat contraire à l'article LXIX de la constitution , et
Îu'aux termes de ]'article DCXX1X du code des
¿W· et de» peines 4 les membres du Directoire bu
le miniitiè qui en aurait donné l’oidie, doivent être
Îunjs de 16 mí defors, Il d emapde que séance tenante
soit fait un message au Directoire peut qu'il e·
rende compte demain- .
Anyourdhui t sur-le-champ, féerie-t-oo : ,
. j*< S'il est vrai que les 4 tí gime ni dont j'ai parlé
«rivent; .
y*, PÂ qui Tordre de cette marche ■ été dotmé ?
et quelles mesure* il a prise» pour en punir les
lUiçüi%t -. *—· t - - .· -*
Goi-iglc Ongihà- -fl-iin»
DEW YORK PUBLIC 130 R
oj :
j LaJ< aûttonee que le pré rident du Ditccteire > i tjvi la commission a été confier *e» alarme*, lui * déclaré que Je Directoire el le ministre de la guerre i^ionnnt le fait, l’ordre dont il s'agit , et letiu- ttius.de l'ordre, mais qu’tl soupçonnait que c'était én générai Hoche qui. avait l'intention dç disposer 6 to troupe*, pour une expédition à Brest, - L· Le txMueil adopte la piopositiou d'Aubry ; il sera dmné communie icationdu message aux Anciens, '.
Le Directoire elttenii d’y répondre séance tenante.- Pithegru a la «parole pont le rapport surlaréorga- station de ia garde nationale. ■ . .
La comntiisïoo a réuni dans un projet en six titres^ tout ccqui est relatif Isa composition, à son service il mx condition) pour y être admis, aux motifs de ditpenie de service. ,. ■' , .
■ Le tétâbinsement des grenadiers et chasseur*, con^ tidésé comme objet d’ému litron , y est formellement contacté, mais jl u*y aurait pas de caaOBUiert. -*
La garde nationale serait formée dan* toute la Képtf- blitjue , tû<u 1· surveillance des administrations im- nkipales, et camp usée de citoyen* depuis 18 ank jmqu’l fe. . , · . ,
Le* officie»serontehoifispar elle-même «â la majorité absolue des suffrages , et le* set gens .et caporaux t la pluralité relative.
Les conseils de discipline s'y trouvent organisé* de maniéré à garantir aux citoyen* tout arbitraire. Impression,
Henry La rivière demande que ce projet toit mis sot-lc-cbimp en discussion. IJ fappuiç mr les danger* qui menacent la patrie | il parle de Symptôme* d'un nouveau 5i mai, d'un renvoi de ministres qui emportent les regrets de la nation , de celui de la police sur-tout, remplacé . dit-iJ, par un homme qui usait Iti mbis de Pari», d'uuc diatribe contre la représenta lie □ nationale ■*«!■ ·
Il avance même que 1e Directoire exécutif est en division , [ bruit ) ; que deux de ses «ombres ont protesté contre les acte* de* noi* autres; qu'ils ont même déclaré que leurs jours étaient eu danger. Il demanda
NEW YORK PUBLIC
fi ¿s y
qae,4*1» tfflt citoomtanç« , le tcmceaL-id*· iAacÜmm •ei t. invité à r erte s ¿san. posta. ■ r.i .
. Atinqhtaro, ie Dirtela«« répond qt'H titvr*i que quatre régimcus da chsnms a ctevil deidttét pcmr dos liens éloignés, aut *iïüûdim à una U eue* de Paris; qiTtLn'ea a. été initiait qu'hïti; qu'il ne peBEc pal que h. m:dv cil! incentrar put à c* tordre de fouie q qu'il ccoitqo’ii fautTutatibncr à i'irukda’crtaiice d^UUCOAiraiMaire dcSgttnrtsi; qu'auinipLafÜ ptendH des iBfornutioat idériraura tt cpie i’ü pl dm ebu- pAbta-r il. ica fera puiir^ qpt c’eut nana doute Ipar trieur, qu'il a été faitMMuriua -da àtri»·*» dai» Je UKjBWgr, . ; 1
3nr t» propCMUran de DaulftL·, qni JKtwtc qu» b ïépeuie du UircCTeiri n’rar rit» nMwt que saiWai- laptc , te cornei I U renvoie isnecrmaiiiiùTr de «uq membre·, cfiaijô de Fenàôrwi^ ai d'én faire bue capperi incertain mettiti. . -
Cetconnaiuairei lirici es citapcnlPicteegm,Wiìlok Doute et, Gaux etLevami a ud. ?
L’ordre du jour du 3 appclh«t ladri tua* tort tur hdUeiêtitpirpalairej, VaubJaac aprenoncé im lonj discours sur le danger de cea sociétés qui m pcrrMl·· ^nrdép d· censurer les restiiuhra rw conseil de* Ciuq-ceaU., cb disaat.qn'd «net Fiatésfct des inancel en oubli devant celui du ianati«me_ JJ.dettando leur
tupprcfCidn^ — . ^ .
LtDiseaurire tcajunuet lecrapport dn attiviti rtfi- ■ùtM de b police sur la situation de Pari*· U en rischi qu4 Paria «1 fratiqvtiit, et quii n'éprcmre dam le MCtoedt qa’tfn fwi su te en eut dieu ■ lapine«·- qui n’eat pas encore tiêesur les chang^mena qn«legoH< WRMnirm vi en id’éprouver- .
La, ctavnisiioOE chargée de Fcuructi da nHHifct du .DirCernir· , enneepna lit le pai*&g< de* troupe* Eri* da Paris + bit sco rapport. Elle ît déjà obiî““ eiucoup»dc reoseignemens , etjregâcde teraroe i«- Tortaci de en renaît re le nom de qui i donné
ardue de ce peuage. .
Un noweMr nKiiRge «cm eu c cratèri en ce adreué «u DêmMife. ■ s . .. ..
Goî igle
Oi.ijllifll IfMfrt
O YORK PUR IJC [ IBRfiR'
La cLievmIm »uj l» icdité; populaire» coatiMM
( *9 )
' Fiisc», 11 petite que la* lûçiétc· populaire», borni** .
' diH* un tenu de ri voluiioq , sont di^^rreuioi apié*
Uublitiement d'un gouvernent«^ constituriunbcl-
Jcan Dcbry fait observer que c'en ruai uîmm.<
que de parler utu ccuc des hmw produit» parle*
tocictèi popuhire*^ et d* ne pu fait« nKQtioa d**
■ ruvire* inportana qu'elle* ont rendu* à h libcix«.
La cotutituùop gauuÜMant aux citoye** h kcuhé
de u réunir, t’ii jr a de* abu*, le* loi* iout là pour
ta iipai«Mr- Aï Ht* , deirégkweni propre* aux >xitlit
populaires lui paiaizxnt in**!, -
Le conreil ferme la diituajion,. ,
Après une tiret vive d<ucus*i(>Q , I* pkiiH M!
■ iM&rdêe au projet de Viublanc. Il ctt néanmoin»
inété ensuite q're la comnaltsion à laquelle Tbibaii'
étau et Vaubluc-WDt adjoint», prerentera un nouveau
projette
Directoire répondant an ntuaag« d’Lirr » dédire
que L'ordre de route de* ttoupce en émané du
<w. Lcug* , tçmmittairt’OrdoBi»a*«u( à Ckîllierïile;
•M» que La commune de U F erré-A bu ot À4*rea*
lieue* de Pari*. . , ,
Û ufreree-Saint-Lé on, rapporte ut delà eonnniiûofi
de lunteïlhnce do la tréiuretie , prêtent«« le 5 , ua
projetât rêiolutioa tendant à luioiiiti l'échange dti
i "«1 data centre de» tàcépUté* lie, 1« trésorerie d<ws
' le délaide quinte jour*. Patsé ce délai « ilr tereui 4*
mille valeur,
lmprêt*ion et ajournement- , - ■ j.
Jnuidjiû j le général! fait adopter un projet peinât
luiptniioti de nomination à nouée* le* place*
"biliaires. jusqu'à l'organisation générale de la<-
■ Me. ,
Willot t par motion d'oFdre, a objtjvé au cpn*«ll
que la vois publique apprend qu· 1$ gé·*«! HqcHc
cm aominé au ruiaiitere de la guerre, quoiqu'il u*pt
Go· 'gle
■ t6°1
'par3* hiù* et que le directeur Barrai jf avait pis 40 ani lorsqu'il 1 été fait directeur. Il demande qn'il icrit fait un message au Dire croire pour avoir dei ren- •eigneruetis sur l’âgp dc-l’un et de l'autre La pré· ntiere patfie de la propositton relative au général Hoche aéré écartée par Tordre du jour, et la deuniertir adoptée. Il a été de plur réiolu qu'une commîjsicn préa enterait un mçde de contra ter iâgfe de» fonction· •aire» publier,
1 Xx projet de Prlhegru sur l'organisation <k la garde nationale a été ensuite discuté et ad erp té ; celui con- é<rpant les sociétés popuhirei, de nouveau ajourné- Le conseil des Anciens ne s’est occupé ces déwien jour* que d’objets d'intérêts particuliers.
r» Nous avons oublié d'annoncer qu’il * approuvé fs léiointi»n qui aWorisé ie Directoire à nommer 16 nembtei des a dm ini si rations départementales et mil- vicipaki, lorsqu'ils iopt tout destitué· qu dénp>- IWAIMim.
-
PARI S. Jfniâi, g Tkarmrdonf an V dt la République-
■
L'ambassadeur ottoman , Ïiseid-Aly-Effendi, dont' noue avoni annoncé l 'arrivée à P s rts dan» le np- précédent, a eu une audietice du ministre de« rebtiotu -extérieures. Il doit en avoir une publique et soltm- neJk du Directoire v décadi prochain. En attendant» il visite les environs de Paris. Il s'est promené long- tems, le >*'■ de ce mois , dans les jardins de Molu-
'«eaHi, -
Il est arrivé, sur 1» sept heures et demie, tt- compagné du cit. Verninac etde son interprète. Après avoir parcouru, avec l’air de la *.it 19faction ta plus vive, ce lieu enchanté, il «'est assis sur un baui et
■
Fumé, en continuant la conversation , une pipe de , plus de deux pieds qui descendait jusqu'à terre. Pc·
«« temsapféi, au morne nr oà k soleil commet1'1 à abandonner F lie» fi son, il s'est fait apporter un voils
-
bordé en pr, que 1'04 a étendu sur le gazon ce forme
1 ·
Goi igle
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
. ’ 1 &1 ’ . .
dp.rapu, tus luqu«l il **eit incliné« tüumë te ri 1'0*^ lient « et a t'ait sa piicre qui a-Juté plut de vingt naj* .. putes. Après avoir baise la terre! quatre reprise* diF- fcrctitÉS, iJ est venu rejoindre sa cOfctqwnoie. Plu- ticuri pcrsnnnes de la connaissance du cit. Ve ruinât, attirées par Ja curioutré , ou qui se trouvaient il par hasard, sont furvetiues. L ambaisadeut hrs a fait prier devancer, a fait apporter des glace» él des rafraîchis- ttmens , et en a présenté lui-^tuètue aux dames avec ' beaucoup de grâces et d'aménité ; il a mime offert, i l’une d'elle , 'de fumer ta pipe ( qui cit une aatqüe d'un grand honneur), elle s'en est défendub m lui faisant comprendre que le tabac rincotntup- " ùii ; il a fort bien reçu ses excuses, et a fait donner ja cit. Vernin jc et autres , des pipes de la mémç grandeur que h sienne , y a mijs lai-tnéme quelque» pastille » qu'il porte toujours sur son »(in, et qui ont répandu une odeur fort ngiéable, . .
Le tit. Vernitiac nous a appris que çe> pastilles se «imposaient dans le sérail même du grandie! grunir, 1 Hü’o* en faisait le plus grand cas, et que cette cou- . hirae était encore une marque ¿ honneur ch« 1er» Orientaux. . ■ ·
Il s’est .opéré uti grand changement dans le mini«- ■ tnt. Le cit. Tilleyrand - Périgord remplace le c'rt* Charles Delacroix, aux relation; extérieure»*, le cit. Plevüle-Pelay, Je cit. Trugueî, 1 là marine i le uL François { de Ntufchâtcau), le cit. Peneteth , à l'in-’ teneur î le général Hochç avait été nommé pour remplacer Je cit. Petietâ la guerre; mais ¡rayant point l’âge prescrit par Ja constitution ..il n‘a pu accepter!, Sur ce refus motivé , le général Scbeicf « été nommé., Le cit Ltnoir-Laryche a été chargé du .ministère <!« h police qu'occupait le cit. Cochon/mais notuappsc-· non« dans 1e moment qu'il ■ donné »a démission· D ru:empiété apj le cl». S»utiu., cQmws^ûre du Di- rçctoire pré» l'administra ho ti départementale de Paria. ;
Nous ne pouvons mieux faire connaître la situ** don actuelle de cette comaïune qu'en tr*n»c ri varie t<>· rapport du miaistre déjà jsoéice , qut leDàuetWa"
■. ’ Gch ÿlc
* kdttitd n Ctfntéil de» CiAq-ceDti Itt 5 de ri
moi».
t* Citoyens dirccteuT»,
m D'aprit le» dm du fOtaltil deeChtq'cenu, du
Sfl Aetsidûr doTnicr , Le Directoire exqtnlif m’a ihlfgt d»
lui présenter uo appcrçu de lintuaiion actuelle de Par j*«
de la R-Épublique.. .
f» La aûiMtùo* de Paru, d'aprH le* rappm<i qui m'ont éw
i&tnu par le but eau te rural , ti otite rien de bien, etjcatielktntùt
différent de ce qu'elle était il j a peu de joute ; «Us
ie laits«' appcTcevciir qu'un balancement d'opulent, rpi.
suivant les îtncrêt* ou le* passions des individus , jrt trauiÎüj
ruent cr inquiétudes, sans amaoncer les lyinpûcDci de
la’ ferme u ta ci pu. La masse du peuple eai calme , tt paraît
disposée à UC tenir aucun compte des ccmteils par lesquel*
on roudrait f éditer* L’iugtuehtatioû des'salaires tst un des
que L'on sumere Ì quelque« onv/iers pouf leur
iiHpiver du mécosEÂirttient. tin nsitttblraeut iflepaienténl
formé hier * été , d l’io stent même , réprimé par l'amstatìflit
d'w parti» du individua qui k composti omiiis Ont été miérrOfé
» iccut3tnnafatoi*c-*'nu pas «■> c«rw4 ermi » é ; il réeaUede*
¿enseignemeus que j'ai pris,que pt>l motif poliliqucoi réitald»
ticmnairen’a déterminé cette réunion. Les ordres sont donnés,
et iti twMtfct pàsci psMjjr.pcéyttïir im coéaéutctf qui polii*
tajt .¿rplMtr D panqullÌité publique , «t jeiu'au qu'l'nj’ipplaudh
du a<le qui paraît iiiittiit- lu rqemhsta du bvreatr
centra! dans Face om plisse ment de leurs devoir·· K:v dat"
été tnsnijfcjtéj pour Taùcién ordre de cheses, j'ai lie» de
«si de tehe-grati Se -comntmae ,'qtre 1* plus ardent dwîr du
^Qtavnrnemenl bu d'y -ta ni meshr le esimè , et de lui assurer
tatù tek wuBUfau tqid ç»*m«tW iaiiK d» ffiuntim de h irti»“
Si-Quia* 41» situitHJB hi tiri ture ile la Jbipiiblìqne , ed
fétwral t ihkyMi :, '1· ccéùtithttiu«: eri dépend de
Eatkntn d arte nbìthudc de pieces■ tusquclles je n‘" pa*
eacore eu It temi de tue Irwrsr, Par Fapper^u qui tti en téle
4*nu , il. s'a^w de faks et de opporti pàrtiels ri disièmititt
«wtniWwàM » qd'il vt difiùlk iFwu rewli1
: ' Gol >glé NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( tì5 |>
su rAu lr»t«ertnit», et [ìui Isipil oB 'puiir* étibiir une «pìaitm.
jyr^. « édairét* .· . . . - .. .
ti Vous me pefitiéltrci , tini doute àe v«t* MÙ£an*
Maini vìi* ( pour ruteni remplir votre dei ir , et entrer divan*
njc dans. If* vue» du Corpjdrgn+ïtiÎ h, ■
Lt minyJrr XeJs ÿrtfr<rfÀ - .
' Ltuot«-L*socHt.
Dans' ta' fffince dû 6 du 'cornei! de» Cinq-cent*
h c!ô ture provisoire de» loriérés qui l'occupent <Tob-
Ets politiques n a été votée â une grande majorité tur
prctpoiiritiri de Situéutii '.■■■■·
On üvàit proposé d’y CMnpïcndrt kl réuukiae
formées par dç| reptdîcntanTsdU ptçrrpk.
L’ortfré du Jour n été adopté, botivi *ur Ce quel t*
t ¿présenta™ du peuple hors de leurs foocüofts sont
fournit lux. fois qui révisent lek autre» citoÿètu.
ètr An(ieni. . . ■„ 1 .. a -■>>■· . ■ 1 ■ '! ‘ , 1 ? · '< , >»· · ' !
Ürlé kltrt dt Baiflf-ÎÎtien> , du qc , tiOUS arittOncfi
tui évinetntrit trés fàcheux arrivé à Paiinpbl.
*^Le cil., Cotougc aiti.é vchlUt de fiire construit*
ttti topnirc^u’il armait ptPUf k» epuraç» de ! * Mrtutlio Lopquü préiK .il .fit b partie de l?ailcif
conduire en rade de Bi t ha t , et d'y inviter seiuoîlw
Oéou i’jî iipuaa beaucoup ; mai) ie tenjjj krthtiu kn depixi, vint à changer au point, .de donner d«
tri avives k qui élude» ; ou eau y» foiaut 1« rastiw*·
vrc» eft ptre^ lin ckcaïuiancc ; nais une nta»oaurt»
busse, up «tri exécutée p«a»-êircn décéda du fort cf»
CflttaLrtt ; il Jut abytaé dîna ]« Ûoti j, «t de 5 c pe*x
jeunes qui étaient à bord, 5 seulement le sehÜaMÎvêti.
On cdmptt pMtfd le» victime» de cet accident u
malhepreuxt .l’armateur du corsaire ,Jes cit^ Lç>ujj|
l.ambcitfih, beboiloche, lepoiuclec T le capitaine
dé ta ttoape rtiHttrflrtèt ÿ?aftnptfL ' '1 1
k LttïtPïenieUttftfreri.st trnu-va'è^acèrtloH déTi-’
v e neuve n t, c t c ut la dotil c tir dérro erpi ri rt oirb’rt u-p e ré
tt ion frété, sans pouvoir Ici sauver , malgré tout $e>
effort! 1 car « fut lui qui »auva le» cinq homme»
Go >gle
(«4 J
échappé* *u naufrig». Lt capitaine a nbt 4nuu
Eê ri aulii, puisqu'on ne le déûgae pi» putai 1m cinq
«uniti »uvçL· h . -
Ambi d' 11 * i i D
Jfatntfaftf , finirti iHf cHtf dt farnie
u Solder» <
t* C«t aujomtTbui l'innh-enidre du 14 V.oqe voyrf
devaut'vpu^ k· ïïû*i de nos, e&mpaghoai d'arjü# juÿrU w
champ d’honneur pour la liberté de la. patrie. JU v*u* nui
donné l'ezeinpie , y oui voua devez tout «aderì A I» Repu«
ttlrque ì voi^ji touj devezi tou^^pt|*n *u bophepr d; tfent»
iuilliorii dé trip (¡«il 1 voti* vout devei temi emiersi li
de l’Europe coiiiaée ioni IL Det moli Untoci noni erpareat
■ dè li Frane'« : vouj : te* fnaclrìriu ivee la npidiré de
Lilfjié * l’H le ftllzii pour marmeuìr la cunttiuirioir j de
fon dr eli liberté ,' protègge li gduvertoelHem' t· lèi Ripe*
btiw··. - r ' ■
■ ■'■•♦l'Seri dati, le gouvenienient ve-ilfe un le dèpfii'des loifeqnt
fcì eii cmGi. Lei rdphitH ,- dèe Hnittniqbl! 1 ie monirertoW,
tért< i*nfe ytoqinéimée , etjnroni jhir Ir;
Wrm furL»*l t*trlr"4 citi eie mrw^eir laiiteeli .
JfebM i*r iw> »utwm ovnu nfnAciÀit iwwiMii ni n RftniiLityLr· ir ni la ccm*Titpt»ow , lift* W» ■ . . ’ M c .. 'I /
' i j ■ .. .......... , . SliOtfMAar*..
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ì? 1 ■ I r < , J» . I I “ L I , '
£üitJTU}f du N°> *g. Àrtitl# Jiiianfr, p*ge aÌd-Mt La
ie eomiuittio» eitWK’inmJ i J'jpiiiiq jàjtril- H
— 4U Leu A"1? » ¿4«:: ^iriénrapit. . . .? (|,„.. ■
kriVÏIlRK PU0! IC LIBRAI1
I W. Ji.
MERCURE FRANÇAIS..
DÊCadl îo Themmiiîor. raitciflpuimi de la République,.
■ ( Lundi 7 Ao'.t 1797 , vfc?x »lÿle, }
ANTIQUITÉSbanian
· la Àiitiquitû du Nard, ti lit uniiennet tangua
¡tp tenir iona Ici; par Chablis In n-tfi 47^3^,
A Parût dieiÎ'avUur^ rue Sain^Thomiu-du-Leui/re^
ti°. i4fi. Jn T. , .
j · -
n L’HJS70?i(N ÎHUD5OPHS sentira aisément corn*,
bien i| importe au* progrès de la viritè d t.tn* point
tirconscrire la connaissance des terni ancien» dans,
une étude plu* ou mains apprafopdie du Ihutpiro:
des Romains et dçt Grecs., Séduit» par le précise«-;
chanteur ( l’auteur a sans doute voulu dire , prestige,
«□chanteur) de leur mythologie T d« leurs art», de
leurs conquêtes« de leur» erreurs naèipf , muj.ou*
liions qu'il est de» peuple» antérieur* aui habita««
d’Athene» et de Rome. Quittons dons pour un instant
les jardin» æArnudc et nouveaux Argonaute» »■“
parcourons le» région» hyper b orées, cberchonsy^
»rrnës de patiente <, *1 *nr*tout de aepticism· , Fûri*
ginc de h plupart de* nation» et de» langue» iiiOdefnci
, celle même des lia b ¡tan» de F Afrique , ti
des autres peuples de là Grec« , objets de notre sa*
vante idolâtrie. Ensuite ü nous sera permis d'alkt
XXX. M
*
ünrwiTiwi
;jrw ï:WF.IRI 17 JERARY
( 66 ) -
noni repoier et philoiophet rn paix sur le Céri' inìquecu tur iti bor<t* de 1 lliitui. m
t * -Ceti ainsi que l'exprime k tit. Pougcrr*. Occupé i compoter un Diction »aire étymologique de li litigati fcançjjse, il vêtit faire coprirli He d aonct ics bére! tur lesquelles il fonde ion travail, les aulenti qu'il a consultés; el c'est le but de tei Estai. Il hit _nnt courte b iato tre des Runes,ces carattere» que Γυπ trouve grives iur plusieurs rocher* des province! tepicniricnaies du royaume de Suede , et dont I u- tige a cessé chez le* peuple! du Nord vers l'an iooû, ¿multe ïl expose les opinions de Georges ilikcsÎLii, de Marcus Zucut Boxhoiniu», de Leibnitz, de Jean Ihre, etc. Ces savirr* ont trouvé L’origine de tout:! le* langues de l’Europe, et de celle de l'Asie qui Ont· q ue f qu'a tua lùgk avei quelque lingue ciiTopéeritie telle que le et ftlletnand )·, dans les lingue·
dn Nord dont h mêiagôthiqoe, psflér encore au- jeurd’hai dan» h Gbenonneie raurique, tit dérivée- Le grec et Van dei latin même n'ont pat un autre prigino, ’ -■ -
« Cet Jirm est rempli- d'émdìtio'n, et pat tela.· tetri il n'est pas it**ceptibie d’ei risiti Nous donnerons Kulenrent ün fragment- de ïlkittoirc de Hiairuxt, roi de Biariïilandse t *fm de pjrëséntér à nûs lecteurs un tableau ¿et nnrurs et de·)* Hitérstute des anciens peuplés lep+entriciniuXi Hicktliui a insère ce fng- ment d*a> son tri ter d’ami qui i<iz
ï ,··’.......... "
/ - '/
Gch g[e
HiXfirt 4t , roi dt Biarifdartdit, tl iQutftrain di
fWt tit Jhuittnarkit, ront^cw'f aptiiîi U ÏJ/Î*. litfh < par n anonjrM,Jill df Hrandvr,
■> '. * . . . ,-m En tel tcmtll vivait le'rcji
iHïilmtTf que ton bon naturel et tel vertu» hftôïw quoi mettaient audrilut de tout îet eut te*. Se» courfiisn* l'edcrtaienl,
11 HtilmiT, avant d'avoir tboïîi uni derhetire fixe, Lbîfüt, lui et Ici tient, nfl pay* marérageu* f mair iétant fait roi de Btitmliodie, payi litnê entre Thukmarkic et Grandwilde, au-delà du cAté crieniil tic la cime det montagne* , il accrut tellement si ¡’flirt, parle* divine! cscufiiom lurner t qii'il mé, tin d'éfre bai d»n> tome* le» annale» dcitinée» à imuerverU mémoire de* grande* action), n
L'anonyme raconte ensuite comment lîiiltnae ft celte fa-rnrtimcon quête* *« Un certain printemi, dit-il iymt entreprit une nouvelle expédition , accompagné dr ion ami Hramur, il fit voile ver» Biartnfandic avec ut flotte de cinq vaiiicau*. Comme il* iraient te »tut en pûupe , le trajet fut court« Le* deux hé rca <it?nt descendu» iut ce» côte· , brûlèrent et m marrer tnt tout ce qui t'oppoiati; i leur patiage , tirent n butin immrrne , et l’emparerent d'une grand« quantité de p:«yi, avant même que Wagmar, roi de Itiirm fondit lût tnatruit de leur arrivée, * ■'
u Dès que le toi eut appris celte lichens« trcu- vdk * <! Ontario» aux Crompcttw d< Tiiremhtei **«.
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troupes , et livra bataille» Le combat Jut sanglant. Hialmar fit des prodige» de valeur , et le roi fgl ■ obligé de ae relit« derrière ses ret ranchemeos, avet le petit nombre de guerriers qui avaient échappé au carnage. Mail avide de vengeance, il dépêche dçj bératults d'armes dans ses provinces i afin d'aMembltj Une grande armée , et marche au-devant de sou en. Demi« Alors Hielmar prend ion bouclier ,et si ‘ prépare au coiubil·. JJkrnôi la terre fut jonchet de morte» L'impétueux tHÎUmar portait à fes ennemit des coups terribles et les frappait des deux nuiui i-la*foi5» D'un autre coté, Wagtnar cl Hramur, acharnés Eiin contre l'autre , se livraÎEirt un combat
cruel; épuisé d«. fatigue, et couvert de blesiurci, Wagmar fait un dernier effort, se jette sur Ilraoeur( ci veut le percer de son épée; mais celui-ci le pi^ vient, et lui porte un coup mortel. ,
. De tous Jet gardes du toi Wagmar, le bravj Harcon restait encore. Seul,, il résistait aux «¿for lipnts deveoldats d'Hijlojaj ; enfin, accablé par i mjtqbrt , il fuit avec la vitesse d'un cerf, et se tclît derrière les retranchement qui étaient défendus pq quatre-vingt»h&wme» d'une force prudigieuse.Bieat les soldats d'Hialmar les attaquent, les dissipen brisent les portes., et s'élancent sur le rempart,.
St Le lendemain matin, Hîainiar l'étant avir.t
dans le retranchement apper^ut la hile du- roi tfoii au tpilicu d’un groupe de jeunes vierges. Le héi< éptii de sa beauté ( continue l'anonyme j <1 élira < te l’attacher par les liens du mariage , et ayant don; de suite les ordres néceitairet pDm U céiénaopi« op..lci çaqduijit yen le sojd au lit nuptial. Quelq:;
y i . ■
■I
■ Go< iilc
Q^iflinal Iran NEW YORK PUBLIC LIBRARY
(«9 )
iriBî apïèâ il en eutun fils auquel on donna le nom
de Thromonis. ‘ ■
n Le roi le fit élever à si cour.,- et confia ^ot·’ éducation
à un sage qui passait pour le plus Teiomman-
'Jahle de frets les septentrionaun. Le jeune prthec
¡croissait en âge et en beauté. Son gouverne ni-le
formaità toutes les vertus, et lui enseignait tôtis kl .
.eicreicei qui convenaient àl'hèiitier d'un grand roi.»»
i L’auteur ajoute qu'Hîilmar, après sa victoire ,
i ¡'étant fait reconnaître roi de toutes ks provinces
qui étaient auparavant SOUS la domination dp son
briu-pere , fit construire un magnifique palais , et
■qu'il gouverna scs peuples avec autant de douceur
qtte d’équité.
: « Peu de rems après la naissance du jeune prince,
¡la reine mit ta''Jour une fille qui surpassait en
beauté et en bon naturel toutes celles du continent
boréal. Son perc la nomma Heidil, Îktte fille Eut
enlevée dans la.suite' par Urke, pugîl très-robuste.
Le roi fit un voeu À Fréja, afin d'en obtenir k retour
de sa fille. La désùe intercéda près de Tboron. Ce
pugil fut tué , et la princesse rendue à son pert.
i> La gloire d'Hialmar augmentait chaque jour par
le soin qu'il avait d'entretenir près de lui de fameux
, et Hrtmtlr était k pins considéré de tout
ic| grands de Biarmlatidic , à càuse de *ûn Crédit sur
1 esprit du roi, qui lnidonni en mariage si fille
HeidiL Cette union causa un vif dé plaisir à un autre
grand de h cour d’Hialmar, nommé Ulf, qui, depuis
long-terni, desirait h main de la belle Heidil. Mais,
la princesse l'avait dédaigtiê, parce qu'il était inférieur
en mérite à Hramur.
E 3
kio $le Dr pr.il Ir'-’n _
NEW ÏCRK PUBLIC ÜBRAH
I
J
, ■ t to y
!« Ulf, Tie. respirant que h veogcince, auabh d'injures ion rival, etvoulait l appcller à uncombat singulier, Maille-roi^ dans l'espoir d'appaiser cent ■ querelle , donna à Ulf de grande· sommes d'or et, d'argent, de» meubles précieux, et une rorne sur laquelle étaient gravées des itnigei en rboimetu d'Odio, de Tbaron «t de Fréja. Alors Hialmar ne ■ s'occupa plus que des préparatifs du rpiruge; qpou: rendre 11 fétf pins auguste,tl y invita tout les,grandi de 103 iQy^umc , qui la célébreront en buvani immodérément- Le rai conféra ensuite au brave Hrjnni Ja dignrté dc Jarle et le gouvernement des ides do Tbulemeilie> JÜnfin, à toutes sel faveur·, i I ajouta io don précieux Jyui tambour magique du pojdsdfl, quinte livres in cru» te d'image a d'or pur* au moyen, duquel Dti pouvait connaître l'avenir. _ J
» Le Jatlç l'embarque accompagné de la pua- CCMC , et prtqd avec ses deux VRÎSUKUX la route de ThulemarLie. Peu de'tcrni après* h belle Hrichl accoucha d'un RT», auquel on dopna le nom' de Vimi, · et qui bientôt surpassa en vigueur et en beauté ioci1 les enfans de »en âge. - ,
s» Hratour, fatigué d'expéditions-militaires, sortait. rareii>Cde qon idc, et goûtait «h paix le* douteur» da Vampur,..................................................................
r " ■
*.·»,> ,■ * * * ■ ·'.■#■ ‘ * * * * * ■ · ........ Lo un débarque la
nuit à Thulsroarkic, dcucnd aecrctcmtur i tepWt a^iége jfc cour du JarJe , y met le feu. Hranjur. enfermé dans set retranchement, dormait prés des» jemipe ; il se lève avec précipitation, s'enfuit p^i une parie dérobée» et sa retire dantvujie foré»
Oloit " -1 ■ Go< y le ■ tjpfl VQR|( PUBLIC l.miîARr
»Tic l'élite de athlttt». Le v»|*qu«ut, après »voir
iuüi réduit en ttadrei* eue indiftincumeni bemni*»,
*n£im ou vieillard* , et n'epargna que la irmmt du
Jule , qtril çiuiïicne pritdnnkre·
h Liufortii né Hramur ownu h cheval _»ur M
baquetrc magique, autour de laque Ht étaient gravée*
dr» aune» ntyitérieuies, et va en Biartnlandic apprcudre
cède fri»!^nouvelle au roi üialuaar· "
. h Le wunarquo e titra dam une grande ObkfC l
imii Hrtaaür, afin d em-picher le perfide U if d'arnqaer
Je roi à l'improviitar prit tvnuc magique»
frappa décrûs , e< prononça» l'imprécation auivWet
Qu'}l soit frappi de ia foudre, prtili rour itt coup»
du fyilDpti ! (¿ut la PceTftiH jttlint w lut leyrs m#ini '
ttWtfitm î Qu* lit Gtittei dei ■tto*il4gnrr,4éhamé* centra
f|l' n< lui dvnnrnï point de rtficke ! {¿ut iw Grau*......
refila·/, it ddthirM ! Que Iti tempêtet...* que lartcheri
iriineJ ni irei»mux/
* i « V · ■ a . » > ■ « · · * · · · * ·
11 A peine Hraruitc «ut· il ^clicrÎcette imprécation
terrible , que Thoron «icila unp vin lente teftt«
pétqi I«» ventt déchaîné* hrilerent Jet vaine aux de
Ulf, o»i l'empéchettnt. tTajjGfder à Hiafridandic »■
. L'anonyme , après plmieiM» détail» sur la omniera
de lever do nouvel] e» recrue J» ajoute que la rpi
Hiaitnir ayant fait lei diligent»» néceiiaim , 1er eu*
an corpi donnée. qui, de» l'origine, t'éleva à wp<
etnt» guerrier». -- _ - .
T. Ici l'ott trouve udc aùtre henné. Le roi parle à »e+
■oldett. , .
r*. 1b veulent 4 dit-il, nout empêcher de faire de»
Go g le
» 4
i î’ 1 ,
libation* ef de a repas funèbres en l‘Won ne ut de nos Ancêtre· ; vous serez regardés comme les plus tâches des hommes, si vont ût prenez la défense de vôj dtviniiés, et si vous ne chassez au loin ce brigand’ A ce diseeurs , les soldats. d’Hialtnar entrèrent en fureur, et coururent hors d'cux-mÉmes dans h pbint. Enfin , il* résolurent de faire unsacsihçe etécratoiro à Th or on. On Wtnena un cheval gtat devant U toi, ^ui , imposant ses mains s«t la tête du ccratsicr, promit des offrandes à Fréja , s i! obtenait le-retour de H ftilé. Les iKtrtfiçatcurs égorgèrent k cheval 1 ;
et présentèrent une pnrûoN de b victime tau tpi et ( Aux grandi de la cour.
s» Après cette ccrémont*, le roi ordonna A tous scs pugilerde prendre les ariâesTet fit embarquer son Armée sur quatre-vingt-sept vaisseaux dp rtaïuport; : Lorsque Hiaimar fut arrivé ch. présente de $od ctt- , nemi, plusieurs de ses oHideis voulaient l’empichet . de livrer bataille ; mais < n'écoutant que ta fureur, il exhortait'tes troupes 4u t image. - - ■
« l^e* deux flotte* a'plu* séparée* que par un très-petit espace, h» sbiüati poussèrent·de gTïnd* erb.et ms livrèrent vncorffbat saogbnt. L'intrépide 'Hiülmar combattait avec autant de valeur qutf d*agi* Jité. Ulf l'apper^oit, s'dhrietffle frappe par derticre, etTocoopc en den< malgré ta tüîrawe. Consternés de-h mort du héros, l«t soldats prennent k fuite , et H fa mur est Fait piiionsiier. Alors le vainqueur pro* posa aux vaincus d’adopter ta religion, ou de re- vommrncer k coiribut-Vn officier, nomwré Jsrntiç, prit h parole au nçm de tous ki soldat*, et dçmarith È Ulf h Vie « h pi«» -
Oloit " -1 Go< y le tjpfl VOHK PUBLIC l.miîARÏ
( tJJ ,
w L'ujujpaieiir pilli le temple, entevl une grande qtiiniiiê d'or à l'idole Juma, et dispersa kl »aerifica teuri qui s'ériîtnt efforcct, mais en vain, de défendre Pennée du satut-iaire. C'wt ainsi qu*Ulf t'tm· para du trône de Eiarmland , ipréi avoir ctmtiaïnt les sacrificateum de te ictircr i Sigitini, où il» conti* outrent d'offrir de* sacrifice» prés le Mont-SigniL Enfin, chassé de cet endroit, il* se rífujicrcut en Vinland , où mon pere Hramur leur donna l’bos- i yiulîcé
‘ LITTÊRATÜHE-
ijjfljj en tltrj et en prise far Josîph RauceT D* Li t».
A day, in hour ni vimmm Liberiy, UWcith à whale eterniry of buuodtge^
D« riftprnwrif dr F- Diaor Crâni,
Ç^ul de merveilles n'a point produites dam jtou» rcnihousitinie de la liberté i quels îmmor- tels souvenirs ri'attache-til psi à toutes les époques qui l’ont vu mitre ! Nous che re b ion s autrefois deh» llittrcnre de· Grecs et des Româim, ces grandi dé- J Popper· chs de toutes lei forces morales , «rte iî- 'ÔHtiblc impokiou des esprit» , <ts puiisatitts et génénmci émotions, qui ne peuvent être qnel’ou- des ¡nui tu lia m libici d'wu peuple', ou de scs efnrts pôu r les conquérir^ Maintenant nous pouvons j h dire sim vaine jactance t c’est A nous sans doute
■'t sertir de moddci i il n'est pas un leul noble trait *
Co* glc
( H)
doandeosquc pnus o’ayons reproduit et surpassé —
Noire révolution û’offrira pat seulement aùx sietki
î venir ks levons utiles qui naissent du tableau de»
. grands évent me ni· amenée par lé· lumière» du »ieclet
elle ne fera pis seulement époque relativement un
progrès-de l'art social : mais chaque pïçe de soa
histoire présentera, peur ainsi dire en foule, ces meniorabJei
exemples qu’oncroyait etrangers auxmcent·
modernes - et 1 établissement de la République Française
ne sera pas moins consacré dans Jç »ouvre¡j
par l'énergie des sentiment que par ¡'avancement des
idées de la liberté,. ,.
Mais les le ru» vers lesquel» l'imaginaticA des patriote*
se reporte bvèc'tç plàts1 de coknpl aisance f
•put ceux où l’Cn vit se former contre la France devenue
libre, cède ligue'formidable de l’Ëutope entière
; où te* vieilles bandes de la Fruste «t de ¡‘An·
ttiche inonderctit tout i·coup nos province·, comme
un torrent; où Isr franco réduit« à i'fistpqiUapce la
plu» absolue, par le· menées d'un i&i conspirateur,
, je ¡pur opposer à t«i armée» agguerrie·> tuarcbiot
^ - * .1 .
•pu* Ut chef» kl p]u> Ttpota mes, q.nt de· bttailleni
Jfwta À la hue * que · dp*, généraux encore novice»·
¿fats k sevniiutiH de fi tidepcndrrxe p^W^oaîc cmmai*
k charnu invincible d’uuo lib«r<é dont
Jt ««sac s avait pas cnfcort touillé Jet tipàruttèH
'tou·, h» éRMff -du pluis généreux dévouç-
*p<M ; b Fiaric< ukut qq’un çapiit •tqw'wHp····
A la vUik de ¿»- pairie en danger, des a r ruât S bien
plu» JWrribte* par leur enthousiasme.·, que celles de
Xa tyiraxtflk pat lent t^uiqu e , sortir e n» ucn quelque
•ortc.de kt.itfiq .·: Jes «St»ïU <,por9U&ét dtl cjinytrt»
UiglLxe
ûiig- s|l n^Ai
NEW YORK PLIE! IC HRRAfl.
( Ti)
cric rent -par-tout d'unmeruea reaiouftea do com
I genie i rcntraîncmcpt de ce teegigantesque révolu-, -
tien ne fûrmi pli teulemcnr del thrfa intrépide* et
' pleins dcl'b^ureuie contante s lu* laquelle, il n* Ijt .
fait jamah rien de grand : mail il Ici éclaira d'un* ‘
i lumiete soudaine ; il parut leur avoir révélé tous kl
i icttçii de l'expéricDte. La patrie, leur ordonna de
yi inert; et déjà or» ennemi» *i redoutable» avaient
Le nom de Rouget de Lille ch attaché ci honora-?
hieraent à cette époque , qu'on aie peut gueies i»
ptoRçqcer tans réveiller plusieurs de* touvenha que
h lignaient» Ses chanta euivran* et bclliqueùxse (ont 1
bit entendre du Rhin aux F yténèca, de* Alpe* à
l’Océan, ayçc ka m.cm>acréi, , iibtvid, »îupc-j
uùntti du i lemblabFei à ce* ion* lointain* et
prolongés pir- ïcaqueis Lairaîn de* te oe pli* cnpon-*
(ail jadis U üq du riçbe et du pjui, puissant, ili ont
proclamé palloue l<* funéraîlltj dé la tyrannie j Ici
principes que la raison avait rctourms, il* ici,ont
transformé* en ceptimeiu^ en instinct iubüiu«t et
Jutant 1* cour* d «ne guerre opiniâtre, la vie tairai
Fett montrée cQectaramcnt fi delà à ce* airs chéris»;
Auiri nUiEopc entier« a-t-elle honoré , comme àl'tnvi,
leur autaur, du npm de Tirjtf de h France i>
ce jugement imparti al leur donne une paît remit'
quablc dans nos Succès i et l'enthouiiatme qu'-jiif
iront jaruaia-masqué de produire ne pane pas pour *
ii moindre merveille de ces tems quc.la renommé*-
iCmblc avoir déjà reporté* si loin derrière nous«.
D’A)i le rfctÿeil que noc* □niionçonj-kî, Fon pour*
taidoucr à juste titre plusieurs pièce* de ver* plcitm
Giv >gle
( T5 )
â'élégance et de gucc, ou d'énergie et de simplicité ;
un pourrait filer une Anecdote an proie iftité avec
lia ucoup d'intérêt mais nous sommes sûrs de traiter
Jlüuget de Lisle commé il le desire , tn arrêtant fat·
éemion de nos lecteurs sut la partie de sa gloire qui
tient à la gloire de h nation , et qui te lie aux débat»
de cette grande c,use de la liberté qu'il ■ servie avec
un zcle si cou;tînt et *i pur.
En ce moment où le royalisme leve par-tout us
front audacieux , où le» coups qu'il porte à la Htpublique
restent trop «auvent impuni·, et semblent
même encouragés par les opinions, au maint imprudentes
j de quelque«’u35 de ceux que le peuple a
chargés de la maintenir; îl ejt doux dé se -retracer
des triomphe* dont,quoi qu’eu» fasse, le souvenir n«
durait être perdu ; il est doux de penser que le mime
génie qui depuis cinq mi, et dans 'une sûite continue
lie de combat* < a toujours rtpoùisé h guerre
extérieure dans le rein de noi ennemis; qui sur les
bords du Rhlu, *ur le* botd* de la Méuie, en Hollande
, en Espagne , wt II a lie , cl jusque» sous Ici
nnura de Vienne , a poursuivi, dispersé, frappé d’une
terreur toujours Croisse été, les drapeaux delà cou-!
tée-réveluüon étratigtic; il est doux de penser que
cç même génie, *i l'on force lé* patriotes à l'invoquer
-encore une foie, n'iura pas beaucoup de peine
terrasser la epntse-révùiuri&n ittré.ieute, et que sui-?
v»nt ^'expression de Buouapartt ; Si ¡es ro^sluiti if
remirent, ib durent trf». Alors, alors sans doute I(*
chants de Rouget de Lis]*, et 1rs sc mime ni généreux
qu'ils expriment, retenrijaiem encore dans toutes les
at»»t ijs exciteraient encoisles même* palpitations
Ülig'-illiwn
NEW YORK PUBLIC LIBH.ÄRV
J'entbqusiasûii et d'énergie guerrier« ; et que lei
hommes aveugle» qui veulent renverser la Hé pu*
blique ne s’y trbrüpent pas î Ce cri d appel , Allonr ¥.
tnfitis de ¡a Patrie ! ne serait pat poussé vainement pat
le: défenseurs de la liberté.
LITTÉRATURE ETRANGERE.
Antidote de rHiilt>irt de JŸr/jjJtgrJA ; iradiu-
■ tiOn de f allemand ;1].
Le sage Saadi disa.it que la religion ne doitjajnzï·
faire l’objet de» lois , si ce n'est lorsqu’il t'agit du
ramener ses ministres au respect qu’ils leur doi vent,
et dont ils sont trop souvent disposés à » écartet. —■
Il disait encore i — l.es idées religieuses , ainsi que
mures les antres , te proporl^nnent aux ccnin^ij-
>iuces de chaque individu :.vouloir soumettre tous .
les hommes â h ntêpie religion , c'est vouloir fondre
10 u te s les têtes dans un même moule ; ce projet est
le plus absurde qui se puisse concevoir. —Il njouuit
enfin : — Législateur, laisse l'homme adorer sou
Dieu coru,me il lui pïaït ; mais plus tu seras indulgent
envers kt 5 de le s des différentes sectes, plu· tu
dois veiller avec soin sur leurs bonze» i car par-tout
on )a s i^esse du souverain les empêche de dominer«
il* cherchent incessamment parieurs mentes à truu*
11er Tordre public. .
NuahiTVatl lisait souvent SaadÎ : il tachait de pro-
(i) Skixm vnn A, G. Utiliser, dritte !*mbunj.
Google W YORK PUBLIC UBH
;( i* i
trer de t« leçon*, il recherchait égaicaieiit cellet
dcs iagf* itis comeiBpotaitis , çe ■qui , mirant 1 bisioire,
n’s pas hissé de le distinguer pwmi: les prince»
de l’Orient. Dans Ici irsirnenses Etau soumis à son
ictptrc, il était impossible que les idées rcligieuser
fussent bornées à-un* seule croyante : le même Dieu,
ne pouvait convenir è tOÛl CU mjihüUS d'il a bit a US.
Quand Nusbitvsn monta sur le trône il trouva bon
nombre de doctrinei éiablitt i chacun pouvait en
choisir selon ion goût ; et comme le prince était persuadé
que pJuscllet sont nom trie uses et variées , plus
aussi les bons effets qu'on peut raisonnable ment *3
attendre sont exempts des intonvéniens qui les cni
fait par-tout chèrement payer, il favorisait toujours
Its effoits des nouveaux prédicateurs , accueillant
l'inventeur d'une religion presque comme celui
d'une machine ingénieuse* ou d'un procédé nouveau
dan* les ans, n '
Nushirvan ne croyait pas plus à la religion de Ht
frtrei qu'à toute autre i c'est précisément pour cetx
qu'il ne l'avait peint quittée. [Tailleur», jusqu'à lui,
cette religion, soutenue par la bigoterie réelle nu
feinte de» chefs 4e l’È Lit, avait régné d'une iiunlcre
despotique ; elle avait été et qu’on appelle la
religion dominante r c'est-à-dire que ses prêtres ayaicnr
persécuté', égorgé, brûlé tout ce qui pataitiait pencher
pour d'autres croyances, et principalement tout
ce qui s'avisait d’exammet leurs pr¿tentions pcisuttnelles-
Nmhjrwp pensa que pom cncb^înçr Iff
niQiiÿtrc il fallait avoir l'air de le flatter'; et qu'il
attrait pim de pouvoir Tur l'église en rétiaïit, riant'
«en sein, qu'ta- lui de ch «ni Ja tjuerit par une iuu-
I ' ■
Go ’gle NEW ÏOHK PUBLIC LIBRARY
( 79 )
litt abjuration Du était bien rtholt* à rfpri*
mtr fortement le* entrrprisci de* différentes secte?
Ici un« itn Ici autre*, pariitulieremetii celle de s*
propre secte, la plus nombreuse dans la capitale ce
dans plusieurs grandi diitri-rt* de ses États , Sür
d’antres jjjociisrions religieuses plu» Faibles tl moini
■ en crédit 1 et (Uns toutes les décision! qui leur étaient
relatives, il montrait une impartialité dont les pretrcl
: paraissaient bien plus mécomeni qu’ils ne l'eusieot
été des outrages el de* persécution! : car suivant une
¡antre maxime de S.tadj , les ptrsieittwns rfambÎtnt a»
|/ir dont d* it itrt pour tmondtr lu artrci;ta arbre] taiHti
daitnnenf plus vigoureux, et le U ri fruit! si multiplient.
*la Tfiigror* ne se ttantformt a fanatisme furieux
ïlerjÿù le gouveriiemuil obéit aux prêtres , eu les pettér
nie ,· ti dans le dernier cas, ils deviennent bien plus forts
I f ■ ■■ ■ e
tvere n plut dangereux.
Du tenu de Nuihirvin, la religion chrétienne *’é- -
-Xaït élevée déjà jusqu’au trône de* César*. MaisFéglite
èuit (Initie sur une infinité de point* de
Icrayauce : le dê*oeüvrtment, le goût de* dispute* et
ret espiit subtil, seul reste.de l'ancienne phiîoio*
phîe grecque« Faisaient éclore tou* le* jour* de nüurelkt
hérésie*. Lci Ariens, Je* Ncsiorkn*., le* Pelaîfieni,
1c* létnipelagicni, et Dieu lait Combien d’ut**
Êtres tou* division! de Chrétien* *e huilaient fràt(rncllerutnt,
>c poursuivi ¡cm cruellement, et déployaient
le* un* i l’égard de* autre* une fureur
ifonl ■ peine avaient donné l'exemple le* plu* fa*
imeux ennemi* du genre humain, le* Néron*, Ici
Domitien* et le* Cornai ode*. Mai* ce qu'il y avait de
plut ridicule tuut-i ia-foia, et de plu* afUïgcant, c'wt
que leurs disputes devenaient générales dan* tout
¡'Empire * et que la plus cruelle des guerres civile»
eu ravageait continuellement tes provinces. >
■ Nu$hirvan profita de ces misérable* divisions dt
les voisins pour se montrer philantrope aussi zélé
que prince sage et politique- Comme à II cour de
Constantinople chaque secte obtenait tout-à-tour li
faveur , et qu’on les y voyait se pousser et se renverser
réciproquement, semhiablej à ces insecte* qui
le dévorent les uus les autTes jusqu'au dernier, il
Ouvrit ses Etats aux fugitifs que la rage des partis
Vainqueurs faisait bannir riel'Empire. Les Ghriiieus
avaient déjà formé chez lui quelques établiidcmemi *
tout ce quilr pouvaïcntaitendre était protection pour
te un personne·, et tolérance entière pour leur culte-
A leur tour, c'était bien le tnoim qu’ils tolérassent
les autres* et qu'il* fussent soyrni» aux lois; doubla
condition qu’ils remplissaient fidcleroent, non pat<r
qu'ils étaient chrétiens, mai* parce qu’il* se voyaitnr
le* plus faible*. " Tout tiomme honnête , éclairé,
industrieux , intéressait beaucoup trop Nuihiivin à
ce* difFérpns titre*, pour qu'il prît la peine de fin*
former s’il adorait le Soleil, ou Jupiter ou le Messie;
et de *d* troïs premiers ministre·, l'un était guehre >
lèseqond, payen ; le troisième , chrétien; sim qu'on
pût remarquer des dégrés diffère ni dam la confiance
et l'affection qu'il leur témoignait,
'"Celui- là ne connaîtrait pas.l'csprit sacerdotal, qui
Ctoifaït que les prêtre* de l'ancienne religion pussent
voir patiemmentceue conduite- Dans les premi^e*
ahnéea du régné de Nushirvan. ils te turent à la vérité,
De* guerre* étrangères avaient forcé /de mettre
Google NEW rOFUC PUF. IÇ L.nRAP.V
. tSi )
tur pied beaikiïup dè tmipes : Jé régime miEitabb b’étair ¿tendu dei antiêes aux grandetvilles dans ks- cjueUes il sé ttüuvajl loujoiiis des ditachrmenï cnn· »idêrabieti soit pour maintenir l'oitltc, soit pour ré- píiifier ies Hiak’diians- Lé» pfÊtref *e ïaissaient prd* têger et contenir par l’èpêe de» Jutrrkfl , sans ^informer si 'Cette épée était orthodox-c ou béfétiqud* Ms il £ peine b Perse allait-elle respirer du côté du dehors , que leur cohsrience ne lent permit plut de h laisser tranquille ib-dedans' t 'iis jarértbt de lt botsieilehÉr dé Fônd en combler " ■ \ ■
Le regard d'aigle de Núshiryaii pénétra »iir-k- éhartipi ictlrs complots, U n’étàit pas homnié à lent* tédeb Úiie petitesédition à laquelle lé peuple s’ehit bissé poussdrpjrïes ttonïéi(ei d.onrtt/i ce falot ficniie b sen» le piu» étèrtdù J'fiua tonie son àttentiérl. Ou trilla quelques maisons dont les posséssebn jeûnaient le lundi, tandis que leurs vóisínt ne jeûiiiiebt qué tï fnatdi, Les stuffavrs deTatteniat furent recherché» tt pünh aVéc fané sévérité qui d’ailleurs h ’était pat brdiditire ait plïni&i. 'Déni On trois prêtres qui si trou vert ht avoir diiigê tout le phii, futen t"étrjn* |!Èa“dMii ii prison t H le peuple , malgré son rii- £ect·superstitieux pour Ifrtr caractère , vo’yànt l'în- Hni^ehte avec laquelle leurs aveugles àgéfïi»;,"(oui tirés-de· son sein ( étaient traités ¡ finit par appîiiüyer ha nf¿m etit· cette enéctïtion. ’ ' '
G’éHit une entreprise inouïe en Perse’ que cclld de punir des prêtres séditieux! ! exécuter paisible- ioent cet acte échtan-r de jirtùce était utit espece de phéiiont-tne. JMals de voir qiie le peuple n en avait point murnntic , qu’il iéóibbít eu approuvée kl aleJ
Tiw* XXX. F
Uiqii T - C ■ C |0< iolc MFW ÏÜHiC PUR ? LlBSAffï
< *·> . tift. ne Et qu'irriter, eh plut tu plui h bande UCM*
dotale f cependant die &’ou pa* tenter une oouvcllt
attaque. L'armcc de biüibirvan qui était encoretur
'pied, leur donnait quelqu'tnquietude. , Le chef du
dc<&ê persan prit un paru auquel 1er prêtrei tu
général ont raie ment jtcouri ; *—¡1 te mit dan* la
tête de prouver.
LJuJoyi de Rit, c'eit-irdire un jour que le peuple
a'ana usait beaucoup dan* Int place*publique!,.et qu’il
epvrtoau»:»avec deicbami de rcconuaiiaotc, Ictrôot
deNuihirvan , le grand-pi être »’avance plein detele, .
¿MURdcrM VMdl« aa oy>naiqac , et t'engage i ht
riêntflolui qu'ii est U vh|r ¿fu ptau 4c tfêrtti»· qui vnt '■
fut U viriU ¡4 ripancU, ifjjut f* dmTgf, particulièrenrn*
du cütt msfitn 1 ijhi d'ailleurs. u Dieu voit avte un 1
gritnd /cefiU trhU, lonfils ctirii U jouet· i
r^JQ d< c« vastes natria, dé ta tqinie docir.tnt rej*»
u J4nr partage , vcorder aujourdhui tu pu*
ttLtum ruut kiretipaiS et eusse ûttndlelu , nommer tint
piaiu La pUa dèstinguitS. dti horamti dent lu oputim
Mit uim êuuh* centytutilt À la foi de MA pires , dont I4
pouvoir »’et* propre çu’ûfiers min aux pupUs çt»f ft
Cf hTiirtii pcuïrtnf si.trwtHr hofi jt l'iglut, — Le (
dâtcoqr* ét»it verbeux, et: paaiabieuaeui dénué d<
rai» pi mai* il y avait <e qu’on appcdi dp l’ar* dac4
l'eupoiition des idée» et h développcmcait dc(
période! î — CP outre, l’oratqm prnfiovçajt uv« véhé*
meme, — Le* jquniaui dpktwni y trouvexent de i'oue
rien... U ne laissa échapper aucun de* trait* vaucun«
~4b* tour mires, aucun de» qaouqeuiCDt qui poymieit
frapper ha esprit* 1 car il f ad refait bien plut- au
paqpJc quAO priac· : wit.p.i^L'nMaocdinai*» même
(
de li fcboie. soit cette liberté que pttitnne autre b’edt otê prendre, il croata 1« moyen de faire ini' pftMÏob«
H us h irvi n itul l’écouta ¿epuis lp premier mot jusqu'il! dernier, mena froid et un calme tonjouï* Ici niëmc·. Quand la ha rati gu t fui terminée, il jfttUL »□r la fouie assemblée autour de roti trône, un rc- gard qui tcmbîii t chercher i lire dam tous les y eus. b disposition où il désirait ttouTtr tous le* esprits. Ci seul rigird détruisit une patrie de l'éloquence ¿■i prêtre. M>i* l'impatience d entendre la réponse deNushirvsn, n'sa deûat que .plu* vive t cette impatience u'était reftnduur pa* fondée »ut des s en·* tini en s le* mime* cher (but le tndude. Le* vrais tdeks n'ateendaient qu'un lignai pour it jetlér, au- rcuû dr leur Dieu , sur leurs adversaire* , ti lei égorger pieusement. Lei prétendus infidcici raontréent uni grande défiance de leurs voiiio* t comme le» piui faible» , ils étaient fort dodi ; mai» il* lavaient bien ce qu'il» fente·! rii* étaibnt le* pfm Mm, et. rette eomciente imitile ne çootriïum pai i lei us- spreti Le* iudifféren* ieiil* étaient prêt» i teridcp une tua in paisible à tou» le* parti». (
LJ sagacité du prince **Î*Ü rapidement toute* ce» remarque» i il se tut tutoie quelque* itcoadei; ei ivet ce léger aouiire qui caractérise la sécurité du- ngc, ioTiquc *e décidant enfia da a» ime question difficile , tout lui garantit qu'il embrasie ta juitics et 1* vérité :
— Prete, divïl, tu vient de faire un discucir* qui fait bruinent à tan habileté. Au milieu de tou* ce*
« F ■ > ■ * I- . · · - ·» ’ i * ' “ fc; t·
ffots d'éloquent· i je «roi» »voit w*i te» motifs et t&a
J t
Go· glc
' ( «4
but. Mali la choit est trop importante pour que je puisse la décider aujourd'hui. Ce jour d'ailldhr* est un jour dç fête : gardons-nous'de le profaner par des discussion* hors de propos. —■ Ainsi donc , que de- tu ¡lin les mêmes Spectateurs se réunissent ¡autour de mon palais, et qu'ils entendent un dernier« dtter- -inîuàiîcin,
' Ses ordres furent tiêcutéa. Le lendemain vers la dixième heure, il se niontie à cheval dans les tourt. qui s'étendent autour du palais , et ¡1 s'écrie:— Qui m'aime me suive dans la ville. — Tout le mande le suivit. C était un tpecracîe singulier t l'attente avide et cependant tranquille de tant de milliers d'hommes léuniij le bourdonnement de celte foule ; les regards qui Se fixaient tous avec une sorte d’inquiétude jur Nnthirvan; le calme de son visage et l'anxiété des prêtres formaient un ensemble digue de l'attention des observateur*.
Pfès de la ville il y avait un vaste champ, couvert . alors de la plus riche moisson ¡ quand on y fut an tlyé, le'prince s’arrêtât il fit signe au prétendu visir de Dieii d approcher.
— Saint homme, lui dn-il, vois cette pièce de ble »i belle. Elle appartient à deux possesseur*. Le pre* , mïer est atiacLê partons Je* liens d'une Í0Í robuste ■ à cétte même religion que ta voix enseigne, et que Je n'íii pas cessé de reconnaître pout véritable : le second est un chrétien. — Montrc-’müi L· ligue «qui sépare II* deux propriété*. — T^u garde* le silence ? — Peut être es-tû t<vut-à-fait Ignorant de l'agrrcuL ture , et là question te partfvelj« trop difficile à juger ainsi sur-le-champ? — EL· bien* ! voici deux
Go. gle
fri ïükk Pua lic li&MKï
( as )
Itlfaoi ni» du mêtne lit. Leur perC tt lellt mere pro- I fanient deux τείί^ίοπ» différente*: le garçon a été ί Élevé dans celle du pere ; Ii bile, dan» celle de h | mere. — Rçg^rde-lc* bien, et dit quel cit celui dont : lac royance est fausse, quel e»t tel tri dont b Croyance i fit VTlii. t '
L< prêtre reite frappé d'étonnement. ■— Eh rom- nent pourriiije Je dire, chef dis lideles ? quel cF^t ; h religion peut-elle produire mr l'extérieur de*
■
teramci^ou mr h fertilité de* champ ?
— Tu pente* donc qu elle n'y peut rien? Je le crôif (<moç (pi ; je vai* même üq peu plu» loin. Mai» Un» MJrtir de* termes de notre raitonnement, tu ne yfcies donc pi* que le Dieu, dont dépend h fécondité de la terre et la forme de F espece humaine/ dit mettre de la différence dam b fépaitition de iea doci, entre celui qui le icrt »uivant Ici dogme* et le* rite* que toi et moi noui regardons comme le» mil, et celui qui marche dmi la route dç t'erre UT ?
: Tu ccinvicn* que h main tonte puissante, dont nu J-eul geste peut changer h face de l'uni ver* , te montre auisi favorable, aussi prodigue de te» biens, envers l'infidele dont Ici adoration* »'adretrent à
■
l'image du Christ, qu'en vers le croyant qui sicrifie dans les temple» du Soleil. Permets donc, qiitn ma " qualité de ion représentant sur U terre je prenne pour réglé de ma conduite le* loi» auxquelles lç Rci Suprême a loumis la nature. Le repoi et le bonheur de rara sujet» tout confié» à me*, tpit» * je ne auîi point chargé d’examiner et de régler leur croyance. Les lois civile» et lri actei de» gouvernement l’exer- tept *ur Iç» actions extérieures* ib n'ont aucune ju<
F 3 ,
Go £Ïe
Û
iTtS
< M )
tisdjttiua sur (ci îbcs. J'entends dont qaf chieu^
puisse Établir entre Dieu ft lui telle relation qu'il
jugera 4 propo^ quq >011 çulte «oit protégé parle
, comme la per tonne et les propriétés 3
tout seront également tranquille· dans mes États ,m> |i
tous seront également surveillés, contenus. Je sais
que F^udice aiii&ûeuse des imposteuti tourne soudans
mes ruai ni sera , je k jutç à la face de tout ce
peuple , employée à découvrir les trames de 1*hypocrisie
1 à réprimer les attentats de l'audace. — Il
n’y a spu» mon règne que le méchant , que l'ennemi
de« lob 5 que le prédicateur des doctrines pernidçuses
t qui dp.ivç trembler 1 mais que çeluMA
tremble. Il n'y a de p°ur ipoj que les vertus, les 1 umierts utiles, Jamout de la patrie t maïs kuj
‘ . 11 · · · ■ -
yoxx ne me recismera jamus en vain,
dîaeouit. Bientôt un cri, unanime $e fit entendre t i
,— Gloire au plus sage des monarques ! gloire à Nus-
Jiirvan , qui n’est pas seulement le chef des fideiet\
suais l'ami de l'humanité, le pete de la patrie ! ’
Les piêti^S «culs se retirèrent cher eux muets et
Saisis d’un sombre effroi, 'Le caractère de Nushirvan
leur était tonna 1 ils ne doutaient pas qu'il ne tint ja
promesse;dès Ce moment, ils renoncèrent à prêcher
ïa sédition 5 suivant cette sentence de Saadi : ¿*
prtirt crut d'ttrt reiauiabtt, Icn ju'l’i tit lui-mittitfi appt
fa terrmr,
Dr iir.il^lr-·-»
NEW ÏCRK PUBLIC UBRAK
(»7 )
ÉCONOMIE P O L 1 T I (¿U 1.
Itffge pi Italie pendant Pannle iy3ÿ,parAmrHi>a Fevvc;
: frarfwi de fflngMù par Frjxçdjs Soûlés. Un volume
iii-8*. de Î7C pages. A Paris, chn Fvcus^ libraire, ne
dti Mat/iurrnj, fi·. 5Î4. An F.
ÎKOND lïTtlÎT
1 Jj« traducteur » phté, après le voyage d’Young ,·
de» jftjirtJiîiiofiJ /dites en Italie mr rasage dei feuilles
fw nourrir la tarnau» , par Jean Symonds, proie»*
icur d'biitotre moderne à Cambridge. Ces observa*
: lions pourront servir de leçons à nos concitoyens qui'
• habitent des dèpartemèn» ob les fouragci sont ra*cs
tt coûteux. — Entre les difFérens genres de nourri*
tttre d’hiver, qui servent attx bestiaux en Italie ,
■ Tuiage des feuilles n'est pas le moins considérable.
H ht introduit, 11 y xquelques années, dans te Fer.
«mil, et il est unâwtre lie ment adopté, excepté dans
le duché de jiantont, qui semble être le pays qui
ta sît le plus de besoin; cir, tomme tes proprié'
rairw ont laissé mettre en labour la plupart des pâmrage
», et comme la culture des prairies ¿rtificielleà
y est mal-enteudut , le bétail y trauve «ne nourriture
plu» précaire que daoi aucune autre partie de
1 Italie- Oit Je Pérugin qui fournit à flomt Jj plUJ
grande partie de ses beeufa... Et les paysans m ont
ttiuré que leur plut grande teneur» était tei
feuille».... ■
Google V YORK PUS LfC LIBRARY
On cit étonné de Voir en Italie 1rs vigne» étrn tri h
¿levée* et SotiEcifué« par des ormes, des ptuplier* ,
des frçnes, ç? sur-tout par de» çrablçs ; la ndi» qu'in
le» tenant plus basses, le raisin éprouverait ont
plu».grande chaleur, et Iç vin acquerrait un plut
grand degré de pecfectioa. Mais if. faut »avoir que
cçt usage 4 pour but de procurer du boîs de chauffage
et des feuiliçs po*r la nourriture* de» bestíaq*.
fresque toutes les feuilles sont employées à ce»u*lge-
' *— Ceint qui sont toujours verdi ne sont pas mém*
. négligés ; car,, pobr ne point parler des autres, j'4
7 souvent vu des payspnt, dans le voisinage de Naples;
cueillir tpute* le» feuillet 4e film. Il est remarquable
que let feuilles di chénç »oqt. moin* agréables aux
bestiaux , en Italie, que celle» de tout autre arbre,
à cause de leur goût amçr, et de leurs venus ajtiingentes
; niai» quand ellçs *pn( mêlées avçc d’autres ■
ils les mangent volontiers^
Foui causer verla fraîcheur et la verdure de» futailles,
ou le* cueille vçr» la fin de septembre,ou au ronv
rpencemept d'octobre, à l'heure ou la chaleur est h
plus ardente ; on le» étend par couches très minces
sur le pavé , où on le» laiSie pendan^froía ou quatre
heure*; on les tco Ferme ensuite dan» des tonneaux,
çt on les couvre exactement avçc du sable, Il faut,
à chaque fois où l’an en tirq de» tonneaux, le* re·
fermer avec soin; et parte moyen les feuille» te
confèrent VfrrtQ et fitich«» pendant tout l*hiter,'
Pan* quelque» contrée», on renferme les feuilles droit
la terre , rosis toujours aveç le* mêmel précaution*,
pana le VércncBe, ou m^lc aux. feuille» des raStes dq
tisîn[le traducteur a mis ici mal-à-propos dy grappe*
iswyouk pi. et ic u bp, art
. («èJ
4e nÎMn verd) par lit» alternatif*. La fcrmentaliod
donne à ce» feuille» un puuuat attrait pour le» bernai
x. Le» b#w* à cornes le» mangent avec une avidit#
inconcevable, et le* mouLon» le» dévorentavec
muni d’ardeur que Je trèfle, quaod on Ici y met
pour U première fois. Le» Milan a ¡9 »euh craignent,
que l'usage de» feuille» ne donnent quelque gant
particulier au lait de leur*vache», çt il» ne Le* saur-.
□Ment qu'avec du foin. ■ '
Cette nourriture était employée par le* Ro maint,
Caton rccommande l'automne comme 1* diiou l>
pin* ftvotablc à la cueillette de» feuille*, et il coq-
Mille au* cultivateur» de le»con»ctvcf fufehe» pour.
Jeun mouton». Le frendit or de Virgile était Un* doute
employé À cette cueille«· ( Ed. I, tt. 5y ) t
Uhf àlit K A mpi rwl frûujitor ad turm~
■ ■ " t
Horace dit que ion bouvier donne de» feuille* à ICI
batuf», dés qu'il» ont quitté le joug ( Epiit, J, XÎF,
M )>
. iir.'cnf·«
2>ojkmrliiip eut ai , ei ¡trictii frtinlibul intfl«.
Coiumcllc non» apprend de plu» ( Hb. Kl, rap. 3 )
que vio^t moditii de feuille» les noiltlfalit autantqne
^pntc livre» de foin. Stgrnno abilttumv tffittdis arida
rortus pnbul4ifiriifnodù>ivm viginlimjfîcit, vtiftni pends
triginta. ,
Le wdiw valait pré» de huit-ditîemet do boi»-
it»u de Paris, et la livre Tomaioe environ sept'*
dixième» de trotte livre de seize once» i par contèÇucnrlt
texte de Cola moi le ic traduit par tti valeur»
Got gle
i 9» )
de 5 rite boiweaux de feuille» nosrrimM
itunt que tingt-ur.e livre* de foin.
M- Syrnofcdi parle ¿dan* le même traité, du p*l· jftfar qui croit ibondetnateHl dît ni le royaume de Jiaple*, Le palmier qui e*f indigène de (’Italie, e»t Je peine Jkmiiij ou htmiïij de* botioiitci;
il a* l'éleve guère au-delà de cinq à ait pieds-Ou en fait des corde* et des paniers. En Sicile, le bit peuple en mange Ici racine». On en trouve beaucoup au Mur d et retce* itagniHquei de trait tempki, qui font reconnaître 1* lit* de l'antienne jcliims,. Celte circonstance réplique l’épitbett que Virgile donne à cent «lie. f Æwrid. ¡II, v< jui.}
Tijat dais tiitjfo t'mrij palmosi Jftisdj,
Sur r^ffitt d* Ctan dn^r r*gri<isitttfi d*Italie i par le même.
Ou trouve d*n* ce mémoire important U déiàîl des tràvin» étonnât** qui ont été fait* , depni* plusieurs siècles, dam b Lotqbarçlie ei sqr k PÔ, pour fournir de l’eau au» terreins le* plut éloigné* de* rivière»- — Malgré la rapidité du Pà, les ville* et bourgj situé» tur ses tires y embarque« lent* mat- chandiie* pour ks transporter riaa» de» endroit* éloignés; et comme une embouchure du Pô, js-eilée Perte di Gtrt , ttt navigable , il y à
un pa»j?ge constant danl la mer Adriatique, Outre cola, il ettrila des cornait] □italien* entre h Pi »t le* principale*, rivière· qui y aboutissent ;■ et parce vroyen, chaque province jouit en qaclque sotte de* WMnt ig» d’une si tua, il on matiùme. Dé* 1· dourieme
Go· >gle
hfldff, le canal que l'on appelle Xfjtug/ipf+dmü, FqÇ
conduit depuis de Tcsino jusqu'à Abhiate ; et lç
iiiclc suivant, il fut continué j ai qu'à Milaut
pivijation de la Af-iritUûa fut c□ mmeueée paj
François Sforaa , en 14^7 ( c’est upc coupure dq
fAdda), et-peu aptes conduite jusqu’i Milan pa(
U célèbre Léonard de .Vinci, Çes çaniuj. ic riu·«
ni stent à un tioisitrae, qui va jusqu'au Po i de aortq
que Milan, quoique ville de l'intérieur, poiiedq - ■
|» piinc ipauxavaut âges susceptible! de faire Seuil J
le commet ce et l'agriculture,
Les canaux pour l'arrosement des terre» ont ¿té
plu$ anciennement connus en Italie, Il y a tauç
lieu de croijç que cçttc méthode a été p^tiquéft
par kl R« manu. Sans rappelkr ici ce qu'on lit à
ce sujet dans Virgile et Columellç, ou peu» voje
{Jeux conduits près de Tçrni, dont cm a evidçm*
m«t fait usage pour cet objet, et dont les habU
tan» actuels se servent au grand avantage de cet^
vallée délicieuse. Ûn ne «aurait fixer précisément
l'époque où i|s furent négligés t ce fut probable-,
ment vers le quatrième siècle, époque de mort pour,
les ans et le» sciences. Mais le» Gothj , que 1*OA
n’a jamais peints sous kuts véritables couleurs, fé-r
tibliient cette branche d'agriculture. Thé 0 dp rie t
Içur premier roi en Italie, s’appliqua à rétablisAe-^
méat d'une bonne police, à la conservai ¡an. des édifices
bâti» par les Romain»,'et à l’amélioration de.,
l'agriculture. ¡1 donna des en courage me tu p^ur,
dessécher les mirait pondus. Sa lettre, à Apromanue
( Cauia^ri Var. lib, 3, 53. ) nom apprend qu'il or-,
dono4 de prendre sur le trésor public de« agÿQms ,
ÎJÎ’WTCIH.K PL'H; IC LI0RAÎU
. í’’ ’ .. .
témens pour un Africain, qui était venu à Rome enseigner h ffiélhode d'inonder les terres. Les ibkuts Sauvages des Lombards et h .barbarie qui ré^na ions les successeurs de Xj h a rie magne , grands promoteur» » du régime féodal, firent encore interrompra là pratique des arrosemens.
' Les croisés rapportèrent de l'Onent en Italie, entfautrei arts utiles, celui d'inonder les tcnck -— II» avaient été accoutumés à contempler les scentj les plus délicieuses fur le? bords de FO rem te , en Syrie, où les plaines ressemblaient á un superbe jardin, divisé en une ioEmté de compartimem , et arrosé par une multitude de canaux...... Lea Pié·
montais et les Milanais furent les premiers qui profitèrent de l'exemple et de l'instruction des croisés. Dés l’année isao, on avait fart dans le Milanais le fameux canal de Afuizi, qui tort de l'Adda, et qui étant ensuite réuni à un autre, fournir ïçs moyeru d'atroser h province de Lodi, Ou y rencontre souvent des canaux placés les uns sur les autres, qui le croisent dans tùures les directions, et. qui Jour quelquefois si "compliqués, qu’on peut à pcii'C de- touvtir d’où il« viennent et où ils vont.
Nom ne passerons pis sou» siente l'exemple que donne une partie des habitan) de la plaine de Heríame. *— Celte partie de la plaine-, située éntrela Bren ta ' et l’Adda., que l'ôn appelle itola , ride, n’est pas naturellement si fertile que k» autres; muís son produit est beaucoup plus considérable- Elle a.douze paroisses qui se piquent d’émulati011 pour porter l’agriculture au plus haut degré de pdf’ ffeettûB ; elki ne. sc stivcnt pas de cha rrue , et
i-1 Go- igie
fs»*)
[oui 1 la bêche · «U« titimeat cinq acres (i-peu-,
pria quatre arpent de France} uq terrein tuEiiût
p'iir cntrelcnir quaire petsonties, loi dépenses de
ulturc comprises ; le tout offre un spectacle.
beaucoup plus agréable que le clinquant pompeux,
des égliset et des pala-i.' ,
La culture du rii fut introduite eu Lûmbavdic ,
dans U Milanais et Ut Ents de Venise , en'tⅈ
a a. on n‘y employa que les partiel bines des vallées,,
»io 'de pouvoir plut.aiiëmeat lei couvrir d'eau.
moderne. a Bit croire à pltnieut» personnel ,
« ifOuve dan» le monde peu de ville, mieux ap·.
provisionnées de bonne eau; mais c'est précisément ",
k, contraire« La ville u‘en reçoit que pV trob aqueduc*
, dont dem sont, moderom« Celle qui vient
■ *1 I ' J . V · ■ ! J.
du, hq B.ra^ciiL^O à_Suu Pittro-Montorio a un goût
iléiagiéublc < cl Vaqua félin de Simc-Quint n'ert
guère, mùlieure , quoiqu'elle lui »oit en général
pitffrce. L’a^uu vtrgtite amende de Sabine par Agrippa,
ett la seule qui vienne par l’ancien aqueduc*
et II circonstance qui Bit qu'il eü encore entier r
c'nt qu’il te trouve presque tootà-Lit sous terre.
C'est la mtilkuie que l'on trouve iRonic; et ccqi
qui préfetïnt l, bonue eau au bon air, logent qr*
dmau ouvrit dan» cq quartier de la ville, malgré sa
uiuaùon basse. ' .... 1 ·■ I -J -- - -
Des recherche» du proferievr Symonds sur ic fU
rt ¡vr le climat de t'italie , terminent et volume. On
■F _ J , .. «- - F T
y trouve la même sagacité et la même exactitude,
Il y a beaucoup â profiter, sur tout pour les agf lcul-.
rieurs de nos ccuuée» melidionales qui habiteot.k*
F
Gor gle
( 94 )
júíitlei degrés de latitude que les Milanais. -* Ot
voit dans la fouilla ¿'immettici (tendues deterrei
cóuvtrte* d'aíphfdcliis ( cauli nüïfl , fûliii Iaxis. J.íñn.
sp. p- 444 /, qüi tlt une citce tien te tloarritute pt>ur
, hi rn ou toni ; là Jlriìta ( fettina Plinti, Bauli. pin. 148 )
y est aussi eh grande abondance , parc« qu'elh Cil ,
¡tgréabk au* bùftiü , quî forment k piitie¡pale partie
des riebessts de plusieurs fermiers di la Pu itili t«
Cesi Tdftsî que l^oti accorde su chardon tenir et à
l'irridfatd muiiagc UH espace de tttfcift considérable,
ptêféiâbfcmétlt à Vbcrbe , à cause de la nourriture
qit’ik ftí tir ni í s etti 1 quelques stnrdiiüx. tei geni
paliVrés <Jt li Skite maûgtnt atuil k dctXiér vêgitil.
' : \
I?usage de faire pisier let troupeaux, Avant lés
gratídcs c baie il ri, dei talléis dé la Calibre! iui les
iftnnugdes dt li Basilicate, autrefois nlsgé
qAe les Wapclrutat désignent par lea mob iTattnta
di petan. existait tfií lefíii d* Hot icé, rqisì dif ( É$chL
Y, V. Sí i ) :
Pecurvt Calfbrii. i-nte iidut ftrviduni ' ■
. . s. * Ir..
XltíWfl ., .. ....
» "té ¿ólfrt fríe hit rft boíoQiii a employé tous tèi
fliOyítií pósiibrei pour aii^rriênter Ta culline du
♦iàdvtê' datij ^on arfdïidissemeut. Aussi est-ce unt
tache pour un fermier que de ne pat en produira
dc la méJîeutc qualitç ; et' d'un autre côté, celui-ci
çttÉûr de ne pat manquer ¿’encouragement; car il y
tt une banque, ou Afdnté delta Canape, óù les paysans
pèùyeht toujour* émprutrfèr de [’argent sur lem
cfiant'h , rfm dé ¿a pat éîtc ôbiijii (h ¡'taportúr
Otluiimlhum
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( ®S )
tnjp toi, « t coutéquemment de fair« da trop grande*
pcfiei. * ,
Noüi dimoi un mot d'une pùnte indienne, corn·
muue eu Lombardie et cnToscaoc, et qui mériterait
d'être mtuialie dans noi dé parlement du midi.
C'e#t le ftrghfi nu jaçgirw AelcuS g/umil ·, Jirak
fcHf itmprijfii artnatu{ Limi. sp. 14K4) qua l'eu
quclq itfoil avec forge·, le ria ou la miiUi. Sa tig<
1 de icpt à dit piedi de hauteur, et porte un épi
Ton ùrge. Lintroducüon de «e grain * été avanti*
jeuse 1L ItallEf car jî croit U mieu· dan» le» *oh pivr
hrtu , où le bled d'Europe ne viendrait p*KEtflre
Vwcnct et Hiisanù k ioï eu principal amant (U piatte«
tt de giavkr i et il n'y a ïu-çudc parli· do fin lie ci
i'oa cultive davantage klargii?, «t où iUétt«ÛMcawH
tien, . , 1
Nacra «voua du climat de ¡'Italie des. idée» bien
«hignee» de la vérité·. M. Symond* pïouve, d iprèi
des obacrvatioM tré»-cucici, qu'il n'y a preaqud pm
net parti« de flralit où La quintili anbuelk de pluie
a excede d'ua ùera celle qui tombe 4 Londres. Mail
il nt faut pal conclure de ce kit que l'asmoiphrec·
y wît «fi général >WH humide t car il félonie q«L*
quefok vu ta^M fou lo»g s^*t pluie, <t en»u«t*;il
ci tombe açttarH e« peu de jours, rpu'en pLuliaan
remai rtc s tn A agios erre. Dopuia Napie» jusqu'au*
Alpe» ramarono et ¡hiver tout ordinairement le«
üijont lei plus pluvieuse). \ . t ;
En Toscane, «a delire un hiver froid et tee, abn
que le bkd pousse de fortes Tacitici.
La prière qve Virgile conseillait a un cult ivate un
*t» conte mpora ini et tei c 0 m pat note 1 ( Gterg. I,
Go glc £
t 9® )
ion /, est encor* aújourtTbiií celle dei Toscani i
A'umíífa jtffcíii* , 4fftff. Jtjfimu traie serenar 4
■ Les observations dd professeur sur 11 végétai
des arbres, aîbust« et plantes delà Lombardie J'om
convaincu qui’s sont aussi avancés en AAglelcrri ■
au conimencemcot de li végétation, 1] fût très-s«i- 1
pris au ti avril de ne pss trouver en fleur les peu* '
pliers et Us saules. Mais la différence coniistB dut! (
ceci ; c'en que root mûrit plus v|tt iri Italie.
Le froid est "aussi beaucoup plus rigoureux dan! ici1
parties montagneuses qui ne sont presque Jamais dépourvues
de neiges, que nota» Je croyons? Les habitant
de Saint-Maiirt irOuVerent 1 hiver de i758 assW düuï,
parce que la neige ne resta sur terre que pendant
sept moi» , et qu’ejle n'eut que dfcux pieds de prd- .
fond eut. Elk dure en généra! quatre mois sur ta côte 1
de la mer Adriatique , dam les États du-pape. «<i
Lombardie 1 aussi dtiscé duché1 en terre-t-on penda
fit I htver Jet vigncfr espOtféei au rrotd. Ile profts·'
fiai s mime vu , aü J avril. beaucoup de'ûedgcdanl 1
les arues de P arme·.- L'hsVCr commence oi'dînairemetit 1
itatH-k Lonrbfttdie ptr des éclairs et des tdnnetre!, ¡
W qui sert-ÍPrfepftqüéï cçi vers cFHûrate ( Eft>¿-
ÍÍ. tr. îq J fniOmt qu'ûn ne" l’a fait jtisqu'i tí
jciurr · · . . .
. 1 .’ ■ . -
Àl'tum tonamif isenr A^ííj'b.ííí Jacíj
Imbm rür esyrtt fümjiarai ...................... ...
Oc
" ■ Go- qIc Onwi'i'^m
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. ( 31 ) ■ ' "
On a encore applique njal-à’qîTopos à Naples les mîmes vers de ce petite ( Carni. Irv. II, &d. Pi, u.’r 7 J ;
Xîr fcii it'furu , prabel . *
Jupiter tramas . .
C'est des contrées plus méridk'iiaks, et pariieu- IkrernciiCde Tarent^ dont il a voulu parler. C'esc encore là le prjutems éternel. Mais peur Naples et ' iîl contrées septentrionales, le climat est très-variable , et «anse par tes fiéquens change mena des maladies souvent épidémiques. .
- Un Recueil aussi intércuant méhtait un traducteur qui mit plua.de idc à 5<*n travail. D’abord 1 ce n’cst pas traduire lift auteur que de conserver les mesures employées dans son PaY4 (lPdS‘ îai J I Lbâ âcro''devaient être convetiis en mesures gromj- tîquea françaises ; les dégris du thermomètre de Fareinhcit en degrés de celui de Reaumut, le seul qui soit employé par les Français. Ensuite il ncfal- lait pas traduire par chèvrefeuille l'jtatytMHM· Joli» finnatit, etc. f c'est une espece de Sainfoin. Le style Ht Ordinairement très-négligé, et souvent bas çt tri- * -
vial. On lit f pd£. 9$ ) cette expression ignoble...... Un jeune étourdi , riche., prodigue t et qui J ait ¡ti tmbarrai : on trouve ailleurs ■( fag. 7« /.. Dèe afiiei peut-être trop jtflis,(pour que toutes les brouta dts moines pussent leur redonner le moindre lustre ; cul lit encore ( £ âge 8r C’était assez faite de ma1 part 1 malgré la modestie de M. Yaung, il ne s’tsr r pas servi ea anglais d'une expression aussi avilis - santé ï et enfin (petg. 108 J... L’çducatiou des grand* fait la disgrâce de Vcrùte».. Dit-on diatsjfûir pour chauj-
TtW XXX, & -
‘ - f
Orlg··.!! n-i<n
MFW YORK FU£L IC I IR
)
fagti ( Page bois y est fort dier, et ils
adoptent ce misérable chau^cîr.par.économie V ■ I 4 I«V1 ■ < Qu’eS^ce qu'une grande route..... faite ' de ^irrrit è/qncAr r poudre ?.. Pourquo i en En le citoyen Souièi fait-il ( pag. 3it ) le substantif JüJJtïti du fémininLet * telx en deux endroits ; ce qui ne peut être une faute d'imprimerie ? ... No tu le répétons avec douleur; Des agronomes aussi habiles que MM. Young cl Symond rnétitaient un meilleur interprète. .
GRAMMAIRE.
Jl n*y a point de Cat dam les »w fronçait, ou jjrjmrt critique /une DÛJtrtoiion de Jt B. Bertrand , pd a pour titre: Il y a de i Cas dans toutes les langues, etc. PqrJ. BoucHiSEiCHt.Irniiiuletir^ ¿ic. In-S". ie 44^5, i A ¥ariiyckci· CAiLLQT^rut du Cimeticre-Andri-dci-Attit , nfl. 6.
Ï^Îùüî ne ferons qu'une‘simple annonce de «JW
• DiMtrutiom On trouver» dans notre N’. sS dtï » 1‘ messidor deinicr+uue réfuta lion du même para dose que combat ici ticWirieusement le cit, Boucheseifhr. . ' 6es raisonnement sont, à-pcu-prês les mcmti, parce
que lui et nous attaquions les mêmes erreurs. Il eu ajoute quelques-uns qui n'cm pas moins de force.Son style est clair, simple , cl tel que le. comporte.u&t discussion grammaticale. ! 1
r II prouve évidemment que tes La.tins onttoujott'i entendu par cas»j , cas, une cita, ou désinence. FcitUS, Dioraedc , 1 sidoïc de Séville, Priicien, soa>
Goi igle
fit ijiiutf !.:;ii
MrVj’ YGRK'PUni iC [IBR
- f 93 )
positifs sur cet objet, et VossÎuî , Julçi-César-Scalige#
l’ont dit expressément. SanctiriJ ne «’est pas expliqué
aussi positivement ; mais en observant que les ca>
obliques sont ainsi nommés parce qu'ils tombent du tat
direct, il admet la signification chute. L* ctt. Bertrand
en premier qui ait écrit que les Latins re don- ,
fiaient pas au mot ruiur U signification, de ckitt. Cette
innovitstfo n’ejt pas heureuse.
Mai*ua autre objet relativement auquel le citoyen
Bertrand ne saurait être taxé d'innovation, c'est Perw-1·1
ttnee des tas dans U tanguefrançaise. Lorsque Dolivct
et DurnarsaiS eurent démontré la fausseté de cetti
assertion, l'académie français^ se prononça toute entiere
pour l'opinion de ces savant grammaiTÎenSj
t Personne ne réclama jusqu’en 1786, qu’uti bénédictin^
de Vienne « inséra dans «a Grantmaire Èlimenlaire un
article qui a pour litre, si fin doit admettre dis edi
dans lu langue française, et qui prononce ¡’affirmative. ’■
La Dissertation du cit. Bertrand ne parait être que .
le développement de cet ariiclt. Én 1790 , Je cita
Ëlondin, dans son PrtriJ de la Langue trançaisejeait*
' de Vienne. '
CeS diverse} tentative« Ont été saut sùccèl , et il f
rie ni cure c opt tant que la tangue française exprime t
à l'aide de ses pripûsitions seulement , toutes Us mo*
diEçatioril dont tst susceptible la réunion des noms
<ûtrLeux,dt3 noms et des adjectifs; et enfin des nûffiï -
et des verbes. Elle exprime tout cela sans varier iea
finales des noms , comme le pratiquèrent les Latiti^1
pour ieurr îæsï
a * f
. lOCJJiC NfWrCKI PUBL < 1It:,.âRï
)
( )
“POÉSIE.
F 6*4 ,i* l Ëglegui cie VifiGiLt. ,
. (t) Dan* u» moment -où les passions rêvciluiioanairej soit
, imprudemment sttijéea par quelques législateur!, ou pissioti-
- nés eux-mêmes, ou tou t-i-Fait novices , il est dous. de vo»
’ des hommes à talent jouir ■d'avance de la paix que la constitu
lion républicaine de l'an III haïra sans doute par donner
4 laïrantn , tracer eu milieu du tumulte des Faciiotij, le pli» ,
, de diffétens ouv rages imporum, soit pour leur étendue, ioii
pour leur objet; et préparer les'âmes au regue des lois, pii
Les doux Travaux des letties et des arts. Parmi ces homme
pleins de coun.£Î et d'espérance, Fitülin Didat mérite une
place diiLîngtiée. Il a Formé le projet de n*us dentier la m·
ductioa de'tou* le« «qeieui poëtei bucolique^ grecs et latmi ;
il capoursuitcousutmiutnt l'exécution. Voici uotf nouvelle
D A f H K tS.
.' MÎNALQUI, M O P 5 U S.
Pir Firttaiù Dldot (i;.
M H w a l t u i.
uisqui nous nous trouvons réuni* sous «es bois -,
Toi, si savant dam 4'1 et do jouer du liuitiois -f
Moi, qui peux A te* iqcls noir nj voix champêtre ,
' Qtte n’ailoni-nous , Mopsu!, nous Asseoir sous ce hêtre ?
C»ch gk
(101}
. ' MOM0I.
Le plus jeune de* d«ux( c'est i moi d'obéir;/ < Allons août cm rimeiux dont un léger léphir Fait maLEbment sur noua errer J'ombre incertaine » Ûu, ij ta veux, gagnons cette grotte prochaine Que la vigne sauvage orne de m rairips.
J M t N À ). <1 I.
! Tu u’aa point de rival dans les hameaux voisina $ {’ Aoeynthat est le mL„, . .
M«rîus.
1 . f» j.
' Lui ! sou orgueil extrême
! , Osetak défier k dieu de* vers lui-tnêrae.
1 ~ \
: M É > A L Q.t) I.
Chante-moi, dm Mopsus, les arnotira de Pliilis ; j Chante Akon pu Ce drus mourant pour son pays !
■
iiEgüû sur nos troupeiux veillera dans la plaine.
. . ’ *■ 1
r ■ ·
Mo F St’ s.
i l'ion; j'aîme mieux ces vers que ma main sur un chêne • Dan* ta forêt voisine a gravé» l’autre jour.
J’écrivais, cher MenaIqUi , et r Lan tais tcur-i-tour J ■
■
Écoute - il désormais qu’Amynthaï oee défie.
égloguc de Virgik, don, ¡t nova ptrmet d’eBrichír notre jauta nal: les kcteuri y r «par q nerón t surement tout le ntorceau sur la morí de Daphnis; et ils aenliront de plus en plus cotn- hien uue si be lie cntreprisc rae rite d'ctre.enconragéé.
. * { Note dt¡ Ridoctevn. )
G 3
r .
Gen )gle
Gn H¿-il hwn
MfW YORK = .IF!-I iC . I’.FIARY
I
. I- ,
( ldi )
* , I
M Ì N A L Q. U I,
. i . ' % *
Autant le pivot cede 1 fa rose fleurie >
£t le »u|* pliant 1 l'arbre de Pal,tu j
Autant te doit céder l'Orgueilleux Amynllia* i filais fesse , nous eottoqs sous cet roche* voti té si,
M Q n H i-
Jìe la mort de Duphnii kl nymphe* attristées
Pleuraient. Fleuve*^orraeanie, témcitiii de noi ^puiéiàr* , j Vaut tvei vu «a ru ere, ncçusint par te* pleu/a
' Pej astiti et dti Dieux Hqjutt barbarie ,
Treiaer co or re ton *ein «t corps pile et sans vie,
' Ah‘ dan* ce* ' jours'de de ni J ,ver* le bord de* ruiiieiui*
Daphuj*, aucun berger pc guidait lu taureaux ;
Jiül troupçm ta'appmchx ni dei pré*, ni de* onde* t
. Tout nfrü* dit sur |et bonis, din s lei fateti profan Jcj ,
■ '■ Que le lion lui-même a pleuré te* denw !
Le premier, tu plaça* la thyrre dan* noi jmÎTi· , ït, do vainqueur de l'Inde iuititnant 1 orgie T , Alleili â tou char te* tyj’res d’Arménie,
Corame un taureau super bc est Pilonne or des troupeaux , .
1 Le* blés ! celui des champsi h vigne , des ormeau i j
Ainiî ta Fus de* lien* et l'orgue ri et la gloire ;
Aosû-iot cpie ton oçnbrf eut pajté l’onde nuira pdrvit fuir de noi champ* Apollon et Pales,
Daphni*, lei plus beaux grains conte* aux gBerel* Expirent, et wuvetit le sillon infertile
P induit fa triite ivraie et l'ave;ne rétjle :
Au liait du beau farcisse cm vpit de tonie* p^ri<
S'élever le thirdd'l héritsé de se* dard* ;■ ■»
Verne*, pasteur», couvre* l'a terre de feuillage s t
Ven?* , Dapbnii lui-même **-ige Çf» hotrç.mages i
■ ■
i r ' *
I /
Got igle
NEW YORK FUBLiC LlBFlARr
. r«sj
Edites cotJer ch eaux tous de* ombrages verds , Élevez une tombe , et gtavei-y «t vers 4
Ci gil liafihnii t connu du couchant à l'aurore , Ëcrgçr d'un beau trtUpeau, ¡¡eau tui-méiw encart-
k * 1 ' . Si
M É tf A 1 q. o t,
En t’écouta ut, hfopsus, mon plawir sit p»T*il
A celui d’uti pas(eur qui, bruit du soîeil , ■
Boit enfin i Ibng* traiti une onde .vive et claire,
■ Ou se livre âux'doncturi d'un »otnintil tal nuire ; Oui, dans l'an du hautbois c( du chant pastoral, De' tan. maître , berger, tu marche* le rival;
De nos champ* après lui in deviendras la gloire , Maïs je.Yetnc ds Daphrns célébrer I* mémoire ; J'en fus aine; me* chant* vont l'élever ans citni ; Je veux porter Daphnit jutqu'au iéjütir des Dieux, b _
t M ori d i.
Eh l quel présent pourrait ms charmer davantage l Cltiure>iu<h ce berger digne de notre hommage ; Stimicon de tes vers m'a parlé dès lopg-tems,
■ M B. N A L Q, V E. r
Daplmis environné de rayons ¿ciatan* .
Franchit de* raatet deux les routes inconnue*, Et voit finr aùuj *cs pieds tes astre* et le* cvti.
Aussi le* bois profonds, les champs et les verges* , Le» nymphes, les paitenr* et Je dieu des bergers, Tout se livre aux transporta de la plus douce joie, Le loirp ne cherche plus à surprendre sa proie ;
Les chevreuil* bondissant ne craignent pim le» rets i Daphnii est bienfaisant, Daphnit aime La paix,
’ G 4
A ’
CAh gle
NfcW VOftK PUHLîC LiaKÀtiï
( ι»4 )
Le» menti dont les forets couvrent in loin h cime
■R tien rissent de* cris d'une joie nnaûime ; ·
Les rocher· , les buijioaj rtdisçtit en tou« lieux ,·
Oui. C'est un Disif, Ménalque , if est an rang dei Dieux.
■ Aux vieux de nos bergers daigne Être favorable ;
J'ékve quatre eu tels joua te boit vénérable ;
Deux rom pour toi, Daphpij, et deux pour Apollon.
Tout le» an» un hit pnr doit couler en ta» nom ;
Deux Aies blanchiront sous sa mouise écittneuse ,
I>eux seront pleins dei suc» de l'olive onctueuse :
Je veux pour égayer nos champêtres festins .
Qiit le vin de phio soit versé par mes mains,,
très d'un fay.sr, l'hiver; et fêté, sous l'oijibraje :
Cependant deux bergers en te ïeudaot hommage ,
’ Chanteront' tour-i-tonr , et Tityre auprès d'eux
Des satyres damans ¡mirera'les jeux. .
Nous irons, ô Daphnîj, t’offrir nos sacrifices,
Et lorsqu'on fait des vàox aux nymphes protectrices.
Et lorsqu'on marche en choeur À Fentour, des moissons,
. Tant que le £ïn de* eaux pouria.phîrt aux poissons ,
Aux cigales les pleurs de L'aurore vermeille ,
Xts bcùs aux sangliers et le thym i l’abeille t
Daphnis, on vantera ta gloire et te* vertus t
, Et, «ou moini révéré que Ciré» et Bacchus,
Tu verras J leurs vaux les labourent* Ëdelci
Célébrer tous kl an» ter fite·· »olemntlk».
Mon u). ,
Pour en vén, 6 berger, quels dons puis-je t'offri r l
Ils sent plus doux pour moi que le plus doux xéphir,
■ , Plue doux que Je misieatr qui rouit en ce bocage t
Ou que le bruit dei Bots expiTaul us tivage.
ΙΪΠ7 VOHK PUBLIC UBHAftÿ '
, ( i»5 )
- * *
M È M A L Q. u t-
C«t m<4 qui vetri l’offrir ce» rkalumeiui choiiu i
J'y duotri; Ctrjdn trititi^v»r furieri; ;
1 li, (¿uri ni ir Ireiiprd»?
M o >11)1,
Tot, pjwadi citte Roulette t
L'iinin ccutxc irt n crudi -, pini d'tin,t fori Dina eie
De »>■ voir po^e»rttit ietneigna le deliri
Mù rpcìqu'il fot ùcublc, >1 neput rabttmr.
È X I G M i.
J■ euri mure de VaboudaTice ;
■ Sì voti* ut m’employer, lecteurs ,
Li fontine eh vrim vom dispense
Si* rithet doni el m· faveurs* ,
Mais c'eKiur-tout ffi4i le mènade
Que je dori briller davmuge |
Encor faut-il ravoir m’employer à propos .
Car i*ni cela je tari le plu* vìi dei défaut**
LOOflGllPHI.
- - ,
■CTBU1, je lari dans quatre pieds
> Uu terme de géométrie;
Polir peu que voui les h ion raie c ,
Je aau d uo poidi toonu U aeirieme partie*
r
------- —
Exfrlicttuiu >U rÊrrignit fl Logogripht^u N·· Si* ,
Le mot de l’Énigmeeit En* : celui du Logogriphe est
iau/, dam lequel eu trouve nf-
Go gle
( .O&0 1
NOUVELLES· ÉTRANGÈRES, j
■' ’ ' I
ALLEMAGNE.
■ · - 11 ■. ·
li > ■ . ■> 1 "
. , ' Di Hambourg, le juillet jjgy, ■ -
T , ■ J ' ' ■"
-L_>eJ doute» que nous avons marrifestés prêt ¿déminé
ut sutles dit position s que l’on iapposait à Pauli"..]
et à une autre des puissances qui se août partagé la
Pologne de redonner i’Existeiicé politique à cette..: :
contrée »ont maintenant justifiés. Son anéantissement -
entièrement, consûtnmr· L’empereur de Rut lie i
chargé ses ministres de notifier à toutes les puissances '
les arrangement définitifs qii'il a arrêtés'avec la Prusse
es l'Autriche. Cette notification est accompagnée da ■
.plusieurs pièces, dont voici une notice abrégée.
s°. Une convention, datée de Péterfrbourg, le 3 pti*
vier s , entre l'impératrice Catherine II, l’eiUpc*.
leur et le roi de Prusse , relative au partage de la·1 ■
Pologne, et dan» laquelle les dçui premières puis-'
SïnCeS fixent les nouvelles limite* de leurs Empires .
respectifs , et invitent le roi de Fraise à garantir ces
limites, sou» la prnmesse de lui céder le reste de la 1
Pologne. ‘ l _ 1
. t”. Autre c<Juveniion,eu date du $4 octobre I7g5*
contenant la fixation des Itmittra de Ta partie du territoire
de la Pologne échue à la Ppuste„et ta garatnie
. des acquisitions mutuei-les des a titre» citttrS- Le sep* '
tienne article de cette convention porte que iiTpir |
haine ou mécontentement de ceiraité de partage et [
■ < de ses réniliau, l'une des puissances copartageantes
venait à être attaquée par une autre puÎMancequel- ;
conque , les deux suites se réutrirCint avec tontes 1
leurs forces et leurs moyens pont défendre telle qui
tenait attaquée. - * ■ ■ ■ · 1 ■ '
- t Go< >gle 01 ij ..ir,.:.. -
HEW vous PUBLIC I.IftRiRÏ
( «07 1
Une autre convention, datée de Péjersbourg le
t5 janvier 179-7 « renferme les mesures prises par Je* .
deux court impériales et par la Prane pour liquider
Jtï dettes de l’Etat du cidevanf toyaurue de Pàlogjte
ci du roi Stanislas-Auguste. Le sixième article de
cette convention porte que ici trois hautes puis- s
sancÉS Co-pirtagranles dùniiçront Ait roi Stanislas-
Auguste une ptniion annuelle de ïiio.aoo ducats; et
dans le tcptjme article , oupromeé audit roi la librejouissance
de ses meubles et tiïiHicüblcï, tant des
acquisition! qu'il a faites, q'qe de celles qui lui appartenaient
rjeja comme simple particulier.
. 4*, Acte de renonciation du roi de Pologne, signé
i GrodnO le 15 poverphte ( n, si. ) 179^1 par Je toi
Stanislas Au gui te ét son secrétaire de cabinet, le*
prince Kotiesk-Piuyna. .
5°. Le» trois cour» contractantes font la wênii déclaration
à toutes les puissances de l'Europe , du package
et de f jnc&rpor^tion du ci-deVant royaume de
. Pol ogne , des nouveaux titres et qualifications qu'on
la été obligé d’adopter; cptte démarcation est datée de
iSc.-Pétersbcurg le 16 janvier ( n.sf. ) 1797.
’■ 6°, Unt note additionne lit louchant I4 démarcation
¡4'1 palatinat de Gracûvie , dont Ips limites ont été
| fixées à l'amiable et de leur plein consentement entre
îles cours de Berlin et de Vienne , sous les auspices Je
|celle de Sain t-Pé le ri bourg ; Cettf ûntç 'eM datée du
1[#i octobre ( h. ri. J 1796. ■ · -
[ On apprend de Slcckholm que le ï de ce moi» la
duchesse de Suderruanic est accouchée d'un enfant
elle avait assisté la veille, ainsi que toute la
cour, à la revue de nos troupes qui a été passée par
I notre jeune souverain, dans le camp voisin de cette
1 capitale, Demain ce camp sera levé, la garnison ren- ’
.itéra ici, le teste des ttoupes retournera dans ses
quartiers. ■' 1
- Lç baronTauhe s dont le voyage politique est attendu
çt désiré depuis long-jetnt, est enfin,parti ces
jours dernier} i il va directement à Vienne, et paraît
destiné à jtssLitçr, de la part de la Sufje^u eoitgrèi·
LU lIC LISH.ÀHr
Î «8 )
1
général qui va «e tenir pour la conclusion h
Plllr .
Lu composilion, de notre conseil d'Etat , pouj
toxfidc-t-on de Copenhague, et la maniéré de rem,
placecomte de Be<n»torff, sont définitivement
arrêtes. Un de ses fils. te comte Chrétien ,
aété-nûmrûé, non pas minisirefînais secrétaire d'Etat
îu départeiiieTit des affaiiôs étrangères; et c'est avec
lui que se traiteront toutes les affaires politiques du
dehors. Le comte Frédéric de Reventlow et le comte
Brandi, frere de l’infortuné de ce nom qui périt "il y
a ei sus sur l'échafaud avec Sttuensém, ont été créer
membres du conseil intime d'Etat ; et le comte Cay-
Frédéric de Revenllow, ministre dans le paêmecûo-
Beil, et président de la chancellerie danoise.'
Lei'véritables Danois remarquent, non sans un dépit
secret, que les places les plus importantes de notre
gouverne ment se trouvent r*in$· entre les mains dci
* Allemands; car la famille de BernstorH estdu MccLIenboiirg
; et celle de Rtveutiqw, de Hülstein. Pour
calmer un peu cette jalousie nationale »’il ne faut psi
moins que la mémoire du comte de Berna tcrrff et Itr
talens joints à la pureté des vues "dans ceux qui k
remplie en r. . .
L'escadre russe qui était arrivée depuis quelques
jauni dans notre rade , vient d’en partir pour retautftpr
à Pétersbourj. '
De f'iinnt, le ■ 5 juillet,
L’empereur vient de conférer le rom mandement
ncral de la Transylvanie au grand-maître .de l’arûl··
Covine les négociations pour h paix ne« suivent
Idosà Montebello , maïs à Cassefiano, à .quelques
ieues d’Udine, c’est dans celte ville que le ministre
d’Etat Thugut vient d’envoyer, par 11 voie du secTÎtlïre
de légation de Naples, des dépêches aux plénipotentiaires
impériaux/ Il avait d'abord été question
de rcavüytfï au congrès qui doit se tenir pour le·
■
l ;n —■ Google
' *> - f
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f 1 . t 1 .
dfcirtjdc l'Etripire, la çundunbTt de U paia déGai- inc me notre coùr, De» ciitouuwitei, mr lesquelles ru K [ait, ont fait ftOCmCtr à cette idée. Juiqu'à- ptrKùi, les négociations ont phi tint tournure lavc- rablepourla maiion d’Antrichel et On * lieu d'espérer qu'elle sera cimisnafrfcincni indrntnijn des s«crr&ce* qu hic a faits pour procurer la paix à l'Europe. ',
La chancellerie d’Etat est occupée eu ce montât i rédiger les actes qui .constatent Ici droits de i’empereur, comftie roi de Hongrie , sur la Dljlmatie vé- ■tihetue. C'en i-peu-prés ainsiqu'en agit Frédéric il ta t lors de l'invasion aie la Silène / avec cette * différence toutefois que i’énsucé de» droits précéda b conquête. ' t -
Le conseil aulique, sur la réquisition du fis'al it*- përial, vient de prononcer u□ jugement aévete cofctre te landgrave de H«se-Casiel , ua des principaux clients du roi de Prune : ou te rappellera qu'en tjBî, ce landgrave , i la mort du comte de la Lip^e- Buckebourg, »’empiraa main armée. et su préjudice de l'héritier qui <<üci mineur , d'une portion de son Utitage, loua prétexte que c'était un fief vacant et rmruble à la miitun de Hesse- H y a long-tems que L queition. principale avait été décidée £ l'avantage du jeune co ni ce de la Lippe; tnaii le Sical, su procureur-général du conseil auliqve , ne considérant, dam le fait que la violation de la^iix publique, a provoqué, le t; du. mois dernier, »ne semence par laquelle le conseil ituliquc condamne le la□ grave de Mcisc-Catsel 4 unf
Ds Fritiifort-itiT-le-MtM , If *4 jutiltf.
■■■■ , , " "I " *
L'an vient de publier une lettre adressée par lé- lectiur de Sait À S-M.le roi de Prusse , relativement aoi derniers différent* de ce monarque avec ses voisins en Francotue. Voici quelque» traits de cette pièce remarquable : . ,
sr Bleu éloigné de vouloir juger et révoquer en donc la nliditc de* pïétiDUOn* dr vmrf ¡bïje«i* sur Jes droits de MUvciùntié , dont jûnisuisnt ».daos de* te ou plus rccepj.
Gû· ÿle
t )
pltntlems de tel WiisrCH· rie la Francftrlic, fapiité) en c-tfn!'·1
queute meuibui del'ciTtiifl équestre de FEmpirei ji mis1
devoir Lcirt la snp position ftnidej mr Féquitê tüfinue dé
V- M,, qu’elle né »est décidèê à s'investir, de ces jiroiLi/
qu'jprès avoir fait un, mûr eeliBtitj drjddea prétentions ; tl!
Ïue mules ses démarche^ léfalivenieat ipx principauté· l'-d
rançontc, «ai né uniquement dirigei par la justice et p;H
le ddrir de fiayrf ( peut file e| *a maison ¿JerlpTair, :f
pour ¡'avantage des atiiris île Frittconitlésés'par lu dit'-!
rends ckves preicd-Eiutiiuit mr h »üuvcïdiüeié j an thttiuoJ
qui puisse cbndtilte à la mu Jliitîou absolut et aouiblt Ja
tous les droits respectifs, ·· 1
I» Cependant VOtie majesté ejt trop éclairée pour Si fil
ède ton vaincue que, d'api es louiri les iois,*dt· prétend? ..il
¡1 des drorfs, qui ne sont pas encore rc unies avec la pcsirr]
n ion „ doivent être pré alibi etn en t portées devant te juge t?
.décidées, aün de pou von parvenir a leur jouihiabce ; et qu4
la. dtatilution aihitrsire de celui qui est leeLienseût es posxt*|
•¡on , ne peut An approuvée par personne. ,■
t> A !■ vérité , l’oti lie peut disco'nvenjr que sf votre ùii-i
jette eût voulu employer lavoir des transactions enveistinti
de posseiseui» dînèrent, du eût pu difficilement H fit w ri
que l'affaire eût été imùinée et arrangée pr^mpLemtnt· Ksii
tert* deritieru crainte pourrait ti'élre pas rigaidéf con;*nj
•uEstute pour t'ekver au-deisnt de· lois contie l'arbitraire ;
si salutaire· et ai intimement liées avec L· constitution geiq
manique. L’on ne pourrait non plus îccusçt ie3 ttibuuanj
iupicue· de FEmpirr de parti slite et d’injustice, s'il· tm-·
çaient leurs d'»prés ces lois qu'ih ddirent rui*ftieb
•'ils Itl appliquaitnt aux actions et druivehes de rV. M. Lrlj
défenseurs de » constitution. Et quel sujet d'iffiicdo" »tj
sersït-ce pis pour toùi état de i'Ertipire attaché à la patrie, d*
t ce tic cou G a uce fondée mr la vénétaiion devait être affaibli^
par les nouvelles démarches faite· d.ms ii ELinconre, Jt lauiet
1 V. M> à peser dans sa sagesse, ·■ Ce· démarebe» pren^turett,
ot pourraient pas faire poiter un Jugement extraordluaire d*
l'association germanique „ dont les fondateur* ont eu pbur
principal objet le maintien des lois de l'Empiie et la cohse·-
Vition de s» constitution, ■ .
ss Lot· de f occupation du comté de Schiunrboorg prr h
HliM , vôtre majes té fa maigri a cUe-mèrae qu’un membre
A
Ûnml
NDV YORK PUBLIC I. RRARÏ
' . . c tn }
de cette ■gtodiliM litkeniit des rsprocltc» i tfttlt le corpi < s'il tentait de 'déposer un «g - état deJ1 Empira , *ans cm* ployer Jei voies du droit- Je ry; diK on viendrai pomt que la u> su »dit pcLii étic ddiereut du cis actuil 1 pitaiitttn égsrdi , qui toutefois ne *e rappoiieot qu'au péinoire-Mais ils peuvent - dtilirilacnCnl éçlisppir à une compiraisûa , rrladvenicrji-à 1 arbitraire employé dans I une LüT.fut d*u$ l’ililre circom- tanuc-Cesl pour moi une saCi.faction particulière d’apprendre qu’apre* avoir de;a cundu Un àcraugeiïicat avec différen-t Etau , V. M. CSpcre que la même eboae aura heu avec Ici autres Etals vuiiiua. Je regarde Le ptompl ac c 0 Hipiùs ém ç u t de ce vetu eu mine le actil moyea prévenïr les suites qu’en* fraiserait n»c iitSiniulinn juridraut , si le différend nj pouvait *e terminer entièrement par la voie de ia conciliation. D'ipiés totites rts ccoiidexitioni el eu b formé ment aux senàniens d'amitié ei de ’■énéiation que fai voués i votre tbajesté, je crois devoir La prier derapinycr ultérieure* mem, d'après ¡‘impulsion de. sa sagesse eciatiéé et de son pitrioüsme , In moyens le* plu· propres à opérer un a rran genre Dt joue et amiable avec lesEia» de Fran-couie , et de vouloir bien annulfer tout ce qui a pu avoir ut^c apparence in- ronstiuiùutjQeile ilalu* les entreprise* vqui ont en lieu jusqu’i te moment corme ce· Ëla'tA t»
I ■ ■ tf
- Le princt de Condc a fait publier, le tn juillet, à h tête dci difftrrlu terps de ton armée , l’ordre suivant < ’ -
«1 Sa.tnajnti l'empereur de Russie me fait 1 ligueur de / me Ui&qdrr qucl-oru· dr Fr jute viebt de fanç aupié* <1 elle une detnarclie à l'égïrd de cette armée , et que ta infesté ira pétille ie. fhite que sa ma] esté et tnoî a ut uct lieu d’rtfe épie ment sariifaLt* des ouverture* que son ministre est chargé de me faire en son nom.
ti L’empereur de Russie veut bien venir au ter ou ri de l’armée· i et ioiwcfms va demander aux cours de Vienne et de. Londres , de nous conuauct leurs geitèreuî bienfaits. - si J ü-aqu’i ce que tons les arrangent en* soleut pris il veut bien me hi«ç luurrf que, du moment oi il s# chjt'gera de l’armée , depuis le premier lie utetuni-général jusqu’au der* nier soldat, tous les individus qui la composeront, et qui von* détint profiter de ica bienfaits , conserveront Le* memes appoint tentent et solde dont üs jouissent dm· ce moment. Qn ne taura que parle retour d'un Courier qui va être envoyé en tyiuic, Uualure tl l'cipetc dat cdncesMous héréditaires et
G<x gle
NÊWïnRE PUBLIC LHSARÏ
¡ÏII)
disponibles que ,iï majesté im pénale veut bien p mine tire à
l'armée, en accordant i la noblesse française Jes inéuieidujju
dotïijùuii La uoblessi russe. ,t '
I
Dt Ratiiboune , le 17 jiulftf.
M. Struvc, .Conseiller d'Etat rails, a présenté àh l
dicte ses lettres de créance écrites en Itria.e' darérs '
de Moscou dû i6 avril ; elles porteur que M. Stiuve
est nommé leg&hit ordinarius près la dicte» Les aunes
n’ayant pu comprendre en quelle .qualité
M» Struve était envoyé , lui ont demandé des explications;
et celui-ci ayant répondu qû'jl n’était envoyé
qu’eu., qualité de résident, on délibéra-su; L '
manière d'agir à s»n égard» Après une mûre délité 1
talion, il fut résolu de ce point accepte 1 la visite du
nouveau résident. Çft effet, M. SirUve s’étant psé-1
seuté chez les diffère us ambassadeurs, sa visite ut lut ·
acceptée d'aucun d'emc. ■ t f
Italie, Dt Rsme, le S juillet.
/
. L’cxplûiion qui evtbtmu château Saint-An"« , la Titille ■
de Saint-Pierre., ) eu de» suite I plus Fi ch eut es qu'oa ne 3'1
cru d’abord. On continue à trouvet des cadjvits sow Lh· !
pluriel, particulièrement ceux de* ouvriers qui préparaient ,
le feu d’attifce pour le soir. Le gnuv*rnenttiit-.vou]antyusur-
i'r si cet éviüerteiit a été produit par quelqu’accjdèut, <X
s'il 'etc L'effet "d'un complut , a nommé des experts pour est· .
miner le focal et les ërconnipce» de {’explosion. Quoiqu’il
soit ïinptMHaM de truttrer aucune trace parmi des <min«. i
les expert», dam-leur rapport, dirent que cet événement ne '■
peut être ^’eff-ei d’un accident. ’
Vendredi au soir l> ton gré ¡radon tenue roique tint uite l
longue Mance , dans laquelle elle délibéra ‘Sur le Mcuyl-ile· i
Piété. Nous apprenons aujourd'hui qu'avec fapprobilion tt !
' par l'otire de S- S-, on imprime de nouvelles ctdules pour '
un million d’iCÛj , qui sont destin tes 1 p1yâT le® rentes du .
Mont et d'antres dettes ton ira etc es pat là révérende chmbrt.'l
apostolique* Cette nouvelle'émitsiorr'augEneiitcra La dépréciation
des cédule», ei hâte ta la chine du giurerneiuee1
qui est inévitable. . - 1
0|1j *,| fi. i-
NEW YORK iUBUC LIBRARY
1
(n3)
Of Fini« , It 7 jwülft- LemgoatBTf· de* Vénitien« e· Lré*^
pm de jour» toai atrivte* an nombre de 14 mille* 1!* * emnmient
tou* i toujetife au vt*u d'union avec It Républiqirf
QialptM, Un k* enverra demain i Mil*it pour être pr«<niee»
ai général Bnonaparte , qui le* antitillm »0· doute avei
en emprei>rmtE)L<]ue doit ldi inipirer un peuple décidé pour
la libecté. Le nombre de* i^nitairM comprend déjà h nnjorilé
du fiioyin» , 1· ou en encepte Ici femme* , l»> enfin*
et le« domtinqut» de* ct-devint noble*.
De Gtnfi , It ¡fjjtalld. Aucun piyi libre de l’Italie n’a
offert nn ipcctatk atmi beau, nneiî intéreuaDt que Celui
doni nout lùmti le* témoin* le 14. La fùe éuit ;tn potin te ,
qiciqae d'on« »implicit* vraiment rcpublicnine.
On voyait par-iùut le* tignci de l’allégreuc et de l’en·
r lotuimne ; *1 I'od était vraiment para»> un peuple de frère*«
Outra Ica troupe· civique· q»t ptecédikin et cui valent le
correct er le* autorité* ctmitituée*, de nombreUï bataillon*
étaient en parade »or le* place* cl dam lu rue*. Le cortège
cLantaii tant ce**C de* hymne« qui retpiraicut la haine de la
tyrannie et l'amoln de h liberté- Un nombre tréa-cüD»idé*
ubk de prêtre« ai de moine* l'itaient voloduit emeut joint* à
lipruccuiou , et *e faisaient remarquer par letu eu thon liai me.
Dei que |» cortège fut arrivé eidupoé *ur la place de l'Xjtï#
»tué , nainltitant plate de h liberté ), l'arbre , r mbit me de
la liberté, fui élève au milieu de JcttaltaiiUQ uuiveraelk T
et au ma de* jnnruiacD» mjlitairt*, qui accotnpagaaicDt de*
cl Int* aLLu*i fi 1 I* te ré me nieLe
pretident du gouvemunaiii provenir* , après avoir fait
tnt diicoura patriotique , plein d’éntrqie , prononça Je mf·
ictot civique que le peuple répéta avec de* transport* difti*
¿Ira à rendre· Un atieadtiMement genéril mivjt ce» vif*
tnaiportt. Il fut produit par un apecude atujr.noneeau qu*
touchant, ' ci qui honorera à jatnai* le ntim vénoii. Le*
uclivci b»rb*rc*que* furent amené« pré* de l'iutel de la
patrie , où !i liberté brica leur* chaîne* ét le» jttra au pied du
ï'iolel· Le* plren dé joie , le* renjcrcimetit *inecrr* de cei
infertuné» , qui n'avaient nul espoir d’être racheté», extîttrent
kv plu* douces émotion* et arrachèrent le* larme* de*
rpetlaiegri..
Si le* dé trac leur* des G é Tient avaïeql été témoin* d'un *pecnde
*i touchant , il* reconnaîtraient , tan* doute , qu'aucun
peupla 11 4*1 plu· digue d'étre libre , qui ctlui qui raud un
colle 1) diainiériue 1 Jl liberté-
Tmt XXX, JH
I
(v+)
R Î P U B L J U E B A T A V E.
De la Hâyt, le as juillet Ijÿy.
Les citoyens Vos van Hecuwyk et Lestevinoii, ^epréiei- na* du peuple batiVe , et MatccHIs ( d'Amsterdam ) ont été désignés par l’assemblée nationale pour se rendre 1 Ltlk. et y stipuler tel intérêts de h République Batave, Ion de li tûn- cludiûu du traite definitif avec ¡’Angleterre.
Le ministre de Vranct a adressé 4 l'A/iiemblée tiadOT111 ! une note dont l'objet tit d'invite Ha nation bitarr i accepter ].l constitution. Nous ne citerons de dette pïece, qui au met longue , que le morceau suivant qui 1> termine.
«I Le Directoire exécutif aime à se persuader que cette 'rectitude ¿e jugement, qui diitinjne éminemment le peuple ■balare , ne lui permsicra pas de prendre le change sur ses vr- ritables intététs, et qu'il ne ma tique« pas d’actueïllir Fivots- bleraentun pacte sacral qui lui promît de si grand« avantagé qui anéantit toute distinction et tout espoir de parti, qui lui redonne ton rang politique et consolide son existence , qui met le sceau A sa trauquilllté, et rouvre la carrière A ton'industrie , et il ■■ complaît d'avance dans la douce perspecuTt Qu’offrent à tes tega'dc l'acceptation d'un projet de tonititiu film qui a son su l'rage et tous ses rteux 4 la renaissance de fautwue gloire batave et de cet entbouMijcnr national dont nous" venons de voir des preuves si honorables f le reloar d'une considération dont votre importatite politique , vu succès passés et le hnnheUr de votre position géographique, vous ont fait contracter l'habitude, et doivent vous fane ito> tir k besoin ; enfin L 1rs progrès d'une prospérité qui iutc- r«se également les deux Républiques. ji -
E srx m i. De Cadrx , le i3 juillet·
Voici les détails ultérieurs sur le bombardement de Cadin ■ Le 4, l’escadre anglaise fut renforcéé d'iiae gubotte 4 bombes t La nuit suivante fut tranquille.
Lt 5, i dix heures du soir , le bombarde ment reenot· rntnça, et ne finit qu'à une heure aprés-min un.
L'attaque s'est faite da.ns la partie du sud : la droite des ennemis suit en face de la porte de terre , et la gauche vis-à-vis latouT de St,-Sebastien- Le feu a été terrible : dam l'espace de deux heures ou a lancé plus de deux cent» bombe« , dont k mqitîc a,fi tnems est tombée dans la vaîlc, et a fait beaucoup
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de dégât* : pim de quarante ont outre passé la .ville ci sdhr
m«bces datif 1» rade à lapaîtie du nard ci du nord-rsr.
Enfin , les Anglais ont clé forcés à la reirai te „ après ivair
perdu deux chaloupes ¿renées· Leur fin tulle était contnundte
pat le commodore Nelson ; rom les rapports s'accordent à
dire qo’elk a dû beiucciip souffrir du feu des remparts, et
de celui des canonnières espagnoles. Ces demie rts n’ont
perduqu'une chaloupe casuuuit te, millieueiiiruünL.écrsste
' par une bombe fuicée de la ville· Tout ion équipage aéré
i tràrè- Les qeuétiü* Ciiviiii el Griodcllaon couiuandaiene
puar sa majesté catholique·
On Craint une n ou relie attaque. If parait que le but de ce
bcimbiedement eji de mettre 1« feu a l’escadre espagnole ;
' mais Ici Anglais ne pourront y réussir tant que les canon.-
nierti espagnoles feront bien leur devoir, en les empéchaiii
de trop approcher du corps de la place.
IIIes se «ont portées à Pavant du portf et pas cette position ,
il les empêche ut k* Angl iis de /approche r a»»ez pour jtitern drt
| la -.il le ; aussi, depuis trois nuits , nous n'avons *p loinbet
dant la ville que trais bombes.
On à beaucoup augmente 1e nombre de chalnnpas et bitimeul
armés ; il eu aussi Venu quelques tartanes de Séville , rt
trocs chaloupes de Carthage ne , qui siiut parvenues 1 passer
par Saiut-Gautre. Nom aurons sous peu cent chaloupe* o·
biumens armés ; les plus grandes précautions et mesure*
i de sûreté ont été prises. A Cadix , Ici aa^aûtu de du*ods
f h muraille , 1 l’abri de la bombe , oui été vidés pour servir
de refuge aux habitait;. On * proclamé La peine de mort „ et
< prompte exécution , cnotre quiconque serait convaincu dé
. toi. La ville a offrit 5o mille piastre* , et te commerce
1 100 mille, au général Massircdo, pour récompenser ta valeur
dés équipages. Le général a promis mille piastre* 1 ¡‘équipage
1 ■ ' ’ ’ ‘ ’’ ’ ‘ ' '
■Hier, f amiral Jervi* envoya un parle ni en i »ire , ré-damant
du général Massartdo neuf officier*, parmi lesquels se trouvait
*oa neveu qu'il croyait priiouoie* t mai* ou a reconnn ,
par les débris venus sür Le rivage , qup la chaloupe qui k
portait a du couler ha* pendant k itenriert action qui fut
très vire.
L’es cidre te dispose pour cire prête i mettre i la voile. Le
général Mlssaredo a prévenu les capitaines cOmmandlns de*
véllHOl qlTan;si-:ot Jpré* avoir dcbuuqiié La haie , il II-lait
Gu tgle 10i\ÂR'
(noi
un signal de Jt mettre en lit* ne ; que si quelque vaistesu ne
Fais lit pu-* a man oeuvre 4 il ferait urksignaj qui tarait la dirti
tu don et l'antesiatiop du cp tri mandant , d apré* lequel le
capitaine en iteûtd. prendrait su r-k-champ le calumati··
de me ni ; u Celui-ci manquait i la manoeuvre , le iroisieme
pïeiidtaitii piace, et surcesiivemeut les autre* officiels.
La taur « répondu au premier courier du général Musaredo
, et lui donne faculté d'agir suivant Ira circo ustanccs,
et penaiitioo de prendre »urla ville de Cadix l'argent qui lui
■unii nice**aira , et re , à compte du prêt de lïuo mille
la ville avait affari au roi , il y a vingt jortis.
On üt tien rassuré t les marins paraisj,etii bien animés , deux
batterie· riant maintenant finies et bien armées, et les tattiiiei
■i ornée s de dix obus et un cidod de jù , avec de* fodrneau*
. pour rougir lés boulets, Ces prccautioni et moyen* dedefemt
seuil tranquillisent. r ■
Du 14. La fermeté avec laquelle oh a repousjé les rlia-.
loupe* de l'ennemi, b perte qui en- est résultée pour lui „
racdviié des préparatif! que non* avons faits pour-opposer
■ uae grêle de boulet* rongés aux attaque* de ses petits bàtim
«DS armé* « lui oui probablement ôté l’ebvie d'eti tenter de
bloquer notre port a levé-L’ancre , et a été rejoindre l'taàdfe
principale 1 ai les Anglais, instruiu de la vigueur de HM
moyeu* de defenae , parfissent avoir reaeucé à ¡ attaque qu'ils
devafcpL ex-ieuter apres demaiv- '
De Md^rid , le ao jtJffeJ. Nous venons d'apprendre par un
côiiiin extraordifiaite , ariivc hier, que le* Anglais ont été
obliges de sr retirer précipita nune lit de devant Cadix, et de
cijypcr Jeurs.tables pour a\uiuir plus vite ; noire escadre,
composée de ï8 vaisseaux de ligne , etc, tréa-bitn équipé*,
est WtCC à leur pour mi te, et nous nous attendons 3 de* succès.
Angleterre, De ipndrw, te s t jurWcL
' Le roi s'est rendu hier i la chambre de* parti, et après avoir J
douué le tùnsetiierïKtii royal à diverti btlls.il a prononce un
discourt dans lequel , apres avoir annonce qu'il allait tciminer
b scision actuelle du parle .nent , il a remercie les deux
chambres de leur releet de leur assiduité ; rit kur sagesse et
de leur ftimeré, soit pzu lüpport aux moyens qu elles avaient
adoptés pour b defeuse ^rio-nale , soit pu rappou jm
rueaurrj qu'elles avaient prîtes t elativemetit ait crédit public
ainsi qu'à la mutinerie qui avait «daté sur ode partie de
( It7 )
t il a lijnriiii ifto diuosTi par tel phrases ivivaairi :
u L* t#*dlai de 11 MgDcniÎQD impoTUütr imi UqorlLc je
pni «arrêt e*t encore incertain; ih*j* quelle <p'eo punit
ftrr l*H*ak „ je ù'iuru Tien nè^lijé de mon côii » pour porter
celte ot^ociiiiùtt i no résultài heureux . ei i de* ronditioB*
qui toit ut conforme*! tatûme, 1 l'homein et eue mtérétt
rfitnijeL* de mu domaine*; En mime-terni, rien rie leudt·
diviBiHge i procurée li paiit1, que ii-coùiittunkin de ce ¿ele,
de et· eHdrr*, de ctt e*pTÏt public dont nie* fqjtti-Onl*
donné lui de preuve* éclatantes et hotisirabk», e< dont U
j «riévérlnft et 1« fermeté du pulttaa·! qqt oÜcrt un u Erappmi
exemple ■>. , x · :
Le lard chmeelier uuonça ciuxile , par l’ofdre du roi,
que le parle mène itiit proroge tu 5 octobre, prochai q.
L«*3 pour loo èoient >ûj<nird,'iiüi i51 t qieiucaccn Æu
K É P U B 1 1 Q. U 1 FRANÇAISE^
CORPS LEGISLATIF.
J/j ¿nat Comei/s, du 5 «u xS
Tajliçn » prônoacé dattl la iéanct du 6 du COflieil
'd«i Cinq-cent*, uu discour» tendant au rapprochent
t ni de» eipritt et à faire ceuer ¡ci divisons qui
ont paru *e manifester entre le* deux première» au rôtir
é* de 11 République, 11 a fait iculir combien fbarmanir
aàtr« le» différent pouvoir» éuit néccHiin,
lur-tout dans Let circon*tancei actuelle*. On a réclamé
Lirripri'jiion; mai* Heüii Lirivierei’cSl éîevéïytc une
extrême chaleur contre Tillitn , et l'on a vu te re'
nouveilcrle* débat* aOEigeanide* Ktnci précédentes.
L’ordre du jour a été adopté,
La ditcuiiion iut le» cercle* constitutionnels a
reprit. Li prohibition de tout club> ou Mtcmblée poliliquc
, juiqu'À la paix * été irritée.
Le Directoire a tépondu^ le ft *u message relatif
à 1 âge dt* directeur Barrai^ qu'il Téiuitait de· papier·
trouvé» tuf cet objet dan» le* dépôts de la guerre
et de la marine que BatrM >*l né le i3 juin iyÎ5.
H 3
( 1.8 }
On discute un ire s-long projet SoumisparLabrouiie [ de la Giton.de ] sur routes le* lors concernant kl fermage*. Il Forme uo code à-peu-jirèi complet sur celle mâticre.
Puftçjnc S^in^Létim O[ÿ»ne de U coqitui»inn de Sucyçillauce de la irérQreric, a fjit adopter, 1*. S » s On projet de résoluùqi) cory ern^nt l'echjugc du papier-monnaie contre, d» [¿cqpütét de la trêso- iatie. i. - . . 1 , * . . - ■11
IWiogTtf a Ja*t enduit* le rapport lin la miche d*ï troupes. Il dit qu'elkg ctot dépassé les limite* prescrites parla c □□siitution. Il s'efforce ensuite de répondre in inenlpatipift faites à quelque* noem- brci de b tepritsen ratiûü nationale, et faisant bh appel m» aimées, il but déclare· que ceux-lt to»t les ennemis de leur gloire, qui voudraient Ici armer ccnitre^b-rrpté**n CavUnmwarrmrrfe.■ ÿon- discours bera imprimé au nombre de six evempEnvei. Il ptéifutc/cttinÎio ci'lu rsnjeil· îidopte (m projet qui hxc te* limites que ne pourront déposer ks ito'ipe*. I ?: - J
La discusiÎDn sur la tésnluiion relative au* cêtdfl cûnititntkinrtcls' j tu Heu·, le 7 , au conseil des Anciens. Ljcotnbe Saint-MicheI et Girod Ponifll ¡■»nt combattue. La contilfuriûn , ont-ils .St, lut opte les réûnéons politique*. Si'elle* ibustni. c'çst'au geuvoTnemcTif· 4 le» Jairç rentrer dans le devoir; mal* pont lit pis eurifcopïre la choie avec l’abus ,■ il but Mlpcttr les dioiH dd (rruiph et Ccjciter la téflohiirn qui leur pûrtç Mttiriit. Néanmoins la
. tésolutionf it éié approuvée,
■ Lu piésideTit du conseil des Êm^-cent* prononce , Je nn diseour* dans lequel il rappelle ta tyrannie horrible dont 1a France (ut délivrée au q rbvrmîdor : , ' alors l'ouvrirent les voit· de la justice ; le Corps lé- giiiïtiJ n’a cessé d’y nrtTcher.' En vain on le calomnie^ n-y marchera toujours ci uàta écraser toute* Ici facüobs. ' -
Ce discours sera imprimés ’
le aonséit adopte h suite du projet lut b garde njtiorrak.' '
« ■ " I
Goi ¿¡le
( «i9 J
Güîlfemsrdecà'oppdseàh fornlition dtt tnmpagnki
1 dt grenâHier» él Je ¿hasieur». Le cohMfî décide
I qu’eût s auront lieu*
, li adopie ebsuittf, arvec divwi amcndçTaens ,un
i projet sur la répartition de la çûnirtbtnfoivfoncière.
I Bergûîng se plaïftr de te que les inspeiteurs ont
' iiisté distribuer un écrit royaliste- n
Béringer dénonce un article ibiéPé dans l'dnu dit
i iïù, fait par PcùfoSt ï il le liti en Vôiti qûeiquc*
l pïsKigts. ■ ' " ' ‘ * ■
u Destructeurs dits tyrans , HartuodÎu» „ Aristc-1
ï'rlon,' Thrajibi/le:; Thutris, Cassiui, Cierber, Tell f
, ffirrissez iû mil eu de nwji, remplit&ea nos âmes du
i feu sacré delà libirtê^ cm h ib ses fious de l'implacable
I haine des oppresseurs * armea nos feras du poignard .'
■ vtrigéüt* avec t'équel vous avez affranchi- vos dani
cttDychS. ■ ■ ■ '■ ■ : i '
fi Ce peuple, si terrible £ se» ton entra, sinspccié
Aet ses voisins, n'aura-U-H donc Vaincu le» rois, ren- .·
ÎCttc Içrj rï armées , n’anra-t- il anéanti ùjie antique opi
pression , - que pour retomber envelappé-dim dej
cti'aîtie» plus étroites et plus pesantes?T-ànt de gloire
sin-t-eliç perdue ? tint de Sacrifices méprisés? tant
i Je rang auta*t-il été ¡Bâillement versé ? tant de rneur-
1res et d'hornicilej doivent-ili être le gage et k sceau /
; Junn ou veau joug? Français! qui ptéiereik mort ¿la
; doïninaiinn de trente Py$ijtrates, comme à h doinihai
lion d’un seul, ¿’est pour établir votre Nberté que vos
■ tïrfatis ont péri dan» Ici combats l c'est pour ren.
verser son empire que des bourreaux ont égorgé vos
i (nFans au b etc dau , vent femmes foncée ¿rues; ce ung
i crie vengeance , te Sang roule dans- vù$ veines, et
' la tyrannie s'approche pour le boire Atiendiet-vouj
donc* troupeau imbécile de vk-tiinetf, ¡es assas-'
fini du trône ferment sut yttftçadaviei la tombe encore
. fumante de vos familles !
1 w O thermidor ! ton iplcil nous quittcm-f-il sans
éclairer le juste supplice de» tyrans? Non, non,1
l abîme de Maximilien es® rouvert; il réchtmc une
proie légitime ; il va se refermer, msii après avoir
dévoié »es imitât*üri* Ses imitateur*, déjà il* ire*
naiunt, «liât de crainte que de ragf * votre iilente,
votre lâcheté, ô homme» qui vont diie* libret.
kl Dût rendu» plu» ireprudens que courageut, plu
téméraire» que puissiu». Rippelkt'vou» un iriompte
qui tüu» fut facile, parce que vous le yoqiûtt.?
Sonet de CcJong ipoemeil qui tue La liberté ? Armei·
tout du poignard sanglant de tbcrdïidor? Voulu,
et vous êtes encore le* libérateur» du peuple ? 5i
ipuj diffère*, voui itei cri mincis : your CttiK* k
mort d’un million de Français, te déchirant ('uû par
feutre , pour appaiter )et fureur» de finip¡acabit
Autriche, et de fa féroce Albion... Yqut vouJctal·
tendre ?... Eh bien ! La guerre «uénepre recommento
IC* dévaetationt » *ct tiv»pc»t vût ville» devienuept
la proie d'un ennemi furaew· ; <h bien -! la guerre
civile venge Je» 3onrb»p» ; elle ouyrc-le chemin dit.
trône i Ici luccriieur» ; elle précipite vos magistral»
. mpréinct toi femmes , vol enfantvot parent té
voi atflir dans de» flïmmtt préparées., et vonj ev
pote , en ta joie exécrable < à *<* innombrable!
gibets ti„„ - . , , . .
Herangcr demande que cet article qu’où pounaitr.
dans ki circonstances, rapprocher des mefiacesqu on
fait d'un piocoain tïiouvemcut * a QU déféré *<a ^i'
recto ire. -, t
Aubry dit que le» JBipecteùrt ignorent louvcot
ce qu’on distribue, « ne peuvent pat empêcher
que tel écrit ne ie «oit au ru bien que tel autre. ,
Boiisy demande qu'on ne distribue rien d'anonyme.
* . ■ ,
Cette proposition est la seule adoptée.
Detorcy a fait rejette» par le couseil det Artcien*,
le 7 . la réiolution concernant le· dépenies du mi«
niltcre de fa police générale pendant fan V ,< Ji
somme demandée ayant paru supérieure à celle
qu'cijgc »on organisation.
(ion d'un droit de décime sur le» billet» 3e ipcctade»,
et en établit un du quart de la recette sur les billet»
dt bal*, fête» champêtre», m autres divoniiicmcm
Go gle
( 110
1» nouvelle réïôlDtinn relalrve arnt négociation* t ; frise par la trésorerie nationale « clé aussi HDScrioti- | née h g, suc le rapport de Lebrun, , >
1 Humai ■ prop&ie, le toT d’approuver les réiulti-n * lions prise! iï veilleîu tonicsl des Ciaq-ctnis suri«1 ' prftpoijTion de Richegru, et portant txarion dçj limitei conitituticfitielJes que In troupe· ne doiicnt pu hancbir. EiJcs iont adoptées. ■
Dumas propose ensuite d'appreraver celle telaWve au mouvement dei troupe* din> l’incéritür, Fulÿiï jjqute s II noue refit encore ont fiche à remplir r c\it celle d< prévenir de nOuYtÜef dnriiions ,! bu d'annoncer la narche que Tiotu-stMvrsoi» ai l'onpce- listait î les provoquer, ■ ■ < *'
Nous dtvoni le dire; l'aspect«maolaat que présentait la République est changé; idtrqwiétbd« * tutti1 dé à l'cipérincet l'agitation, au calme. Le Dfoec- lairc , trompé par tfo chimériqael· alaitnef , semble ' redouter l’avenir ; il parait croire qu’il existe ua projet ¿’attaquer la conatifotiuDq et Mm'dt a’jr rtJft/ fmotr comme ¿infime fartèrent poura'y dêfendfo, il emploie des moyen* que la tunstimnon doit briMn. Saut doute il existe encore ru France des^tctafMk» du dcip&tiirfae et dc l'anarchie, tnuia il* tewocti biet»; petite minorité irt quand iis «raient pibï nombreau- Îu’on ne prin le supposer* les pmmitr* u’ont ilapas âaoc iomt la mesure de leur» talent politique!, >et les autres n'ent-ib pa» ?riVi dam tous les aôuvtnie* ïa mémoire de leurs forfaits, de mantefo à ne poli < voir jamij* recruter avec succès dan» foi rUngi des* Républicains? Que Je Directoire1 nef'aveugle pis-, et il verra que h grande majorité de la.canon veut le gouvernement établi ; que le Directoire s’uniiK IraiicheiDCflt ara Corps législatif ; qu'il puise1 sa forcq iJa véritable source, elle est ici; qu'il se persuade qu'il y a cessation de gouvernement toute» les fai» que foi autorités sont divisée· entrclks; que des minuties lani considération JOnt des miniaire« tans influence; qu’ils ne rencontrent que ilei obsiacfos là oi d1 autre! auraient ttmtc des Ktftun; que la paix ne pourra s'obtenir que par l'union intime «t copt-
Go glc
(.?«■·>
UUM des premieres->aiiiorí têt ; quels áatiern, fati- guép de. tîou.bkt et de désordre#, ne veut plus de révolution; que tqui gouvernentent qui ¿vues d’appui que la; Farce qui-¿¿cetsite «b terreur Ett impôt' iúb|t à réiljtciTi q¿t£,cette force est dais le» armées qqi obrirout ¿ Jour» chf fe pour ¿¿iendre Ja liberté , ^ail .qui noté!faient jamara à un matité quel qu'il fût ; que des généraux célebres qui vaüenr défaut eut k plus heureux ^yeocr„ la vie de Pompée e-t h udl* hiitf de TirnOléoil , ne ternir ¿re ni jamaM dans dtt a « aq met Citü^njier^ei r.vmr auisi illurttcti j Or all*i{ délibérer.sur la lésoltetion t mais le np- çPWur btwWNtl qutkjc rtQttve dao* ta céwtatÎBD une erreur de copiste, ............ ' -
- JU> conseil re.uwrls déLbíradob i dí«»rfc, ti dr- douice l’iDjpiwipi da dkcoiart. cfa Jûmus à txus CJuwupJ^iei.. ta, i i r . ,... . . ' ■ .- ■ - ■
téapce dui jo iu coattfil dft-Cin^'ccnu s été 1 employée àldiscuter lé. projet d’orgintusatidn pour la gpqdvuteriej lit été adopté« :.■’·■
de-la çot^iuis&ioo des ·,. Vaubl»«
l .&it, le fri un-rapport sur Porgan iptéfiecue
àdidruïer.ppQviscnrc'tWeTH à Saint-Domittguti en attendant que Id reiourde l'ordre fltj d· la paix permette d'y in.tttic la cvnjtilutiüo eu activité dan* Uttjei SE» partiel,.Irapreisioti-et iijcnjrticment.
. jX'çrdiC do jpuf >«ppcil<il hdutcu^nüUinrle projíi à ItaliÿiUtÎQifr de» preabytetrf’ . .
Xpj rapporteur p<oy>o|c de déchut, i*, que Ici vetJÙ et »UhmIiOù» de prcsby^iei JégakuieAt faites J cuit malstéiAueg; eX qu'il est surtía à la vente de» preibyfrerti/nen encore vendus ou sountitiinn- frú v jusqu’à c* qûfcjje Corps Iégtsljtif ait définitive* 9*ntstatuéaur J organisation des ¿tole« pnautret.
Ja ni P anyiHjcrs : La oanstitutiu» rem que Je loge·' saentjoit fo&rm aux instituteurs; mai* si vous le leur dormez en nature , tou» con sacrez des mjn »6e es; ut lw utw s liront des pala h, et les autres de# ehiw* miares. On sauve cei ineonvénieui en vendrai 1« prtthytems , et en dopnaoi à chaque instituteur une UHoiue attnuelie pour payer sou loyer. On ne peu'
Un gins Iran
‘NEW YOfcK PUBLIC UE
Go igle
,. ( ll3 )
-'iU]enn«e diuiiuuler que Ici presbyte te* tant dorades. Or, à h charge Oc qui te-oat Ici r£piîaùao|?; ' elle! root luppoitèu p-rlc tréior publicyqucUç- norme dépense ! . ....
Duprit, Dujardin et Dauché* votant qa faveur dtf tojet de h commniion.
Pputaîn-Gnndpr^ prouve que le* presbytère* sont iens îMtionaux, comine le* autre* bieni du clergé <i t que Ici accorder iur commiine* pour U logement t leurs prêtre* ce serait salarier un cul**, ce qui rrait contraire à h coDAtîiutiDo, ,
La direumîqq sera cunttnuée-. . < * -i
Sur ta mritioB de Lemctcr, le conseil arrêt*, kn, . ue sextidi prodtvo l ou reprend** la ducuirujarur 7S domain ci cpclgéable*. · , . _tJ h
Dubota f de» Vcugejj Dit adopter une. résolutifs· ni autorisa le* juge* de paix, d*qi touit ta Képu-. > Lique de s'adjoindre des a*so»ei*r* ce reçupbte- ; (eut de ceui qui viendraient i n>otirir qu â idont»«^, :ur démission. . , .;,r ,... ; f
Au noir* dc'ln ceamisiiqn de* dcpen*e* ctdcczlîet t la surveillance delà tréjorcne^Duficsne e*po>c plu- _ tur^aole» arbitraire* que ve von* permis diyeti ageos dtitairei.en contrariant le* mouveratmdt fond*. quth? î* payent* gêuérau* taiiaient passer à l» 1res or este. > demande q.u‘ il soit leoveyc uu ménagé au Direc- jirc pour l'iuvuer à taire cesser ce* abus. H rendra*: îinpte mciMutticrit dvsmoyen* qu'il a <*ployë* o&r y parvenir. Adopté. , ■'.
Le tu élue ujdcubrc frit un ri.ppojt Sur le rueMa^e· < u Directoire taJatif à la pénurie de nos finançât, cjt > tri a été lu en comité général.. La taibieiae de l'eu·- ? me de Toratqur ae nous ayant pa* permis d'en rendre Je ptéci·, nous le donnerons quand il .sert < nprïxné. j
L’ordae du jour appellait la suite de ta ditCuShOM li le projet relatif a laJiÊoaliûti de» presbytère»; et . eja Payie commentait i émettre une op*uioo tontire au projet, lorsque Gibert Deituolierts a récta- ■e ta parole pour le second projet relatif i Tordra es paie me ns i taire par la trcsurciie. Elle lui etc i CLQrdée. . r
Go* -gie
{ ”4 l· . |
Le rapporteur ùbsetvè que lei paienwiïs JòuinsìÌert à' taire à la trésorerie nsùon.iJe ne peuvent s’effte- ! tueravec régularité, si les tonò s destiné) à alimm* I ter la trésorerie sont coorommés d'avance par ht.’ bons et mandats délivrés sur ks payeurs et receveurs généraux dei département; et quii est instani de maintenir l'ordre dans les paiemeu» ; en conséquente,« il ptopure le projet suivant ï ■ - ■ .
Art. l67. Les ordres, bons cru mandats d'autitips- tinti , -délivré* d’après les □rdonnànçes des -ministre 1, jaïqu'à ce jour, fur lés contributions et autres teve- nus ordinaires de Lan V , payables dais les dép a riemerti »■ seront rapportés àia trésorerie ita rionale, qui Je» acquittera suc cessi vente nt d'aprài li dàce 'du wja d'urgence donné par le ministre del· financés, iî£ -Sont exceptés le» ordre», bon» et mandats qui ont itè délivré» sur les reéettei extraordinaires, et tur. lefrcon trébadons et antre» revenus antérieurs i l’anV, akni que ceint délivrés même sur léb revenu» edi-: narres pour les hospice» civils, lesquels seront acquittés par ks caisses sur lesquelle s ils ont été u-j itgsjwl ■ ' ' ■ -J - * ' ?
-ML. A compter d u jour de la publication de la ptr- l«nteT il ne-sera-plus délivre ¿"ordonnances, boni ou. Mandats par anticipation sur les payeurs e/rete- vrtirj généraux des dép:tnemea»; je paiemfent enteraj fait à h fféiorerie direccemenL, en especes ou taj Trtcfiptiotn qu-'elJe délivrera spécialement et à vue- ■ Plusieurs orateurs ont parlé successivement pont et contré le projet. Tardé en a proposé un autre. Lî COAïeit èn- à bïdon-né le renvoi à la commission,qui itrra chargée de refondre les deux projeti ensemble-
'Le rettp'de la séance a été consacré à la diséuision du projet relatif à la réorganisation tltr la garde nationale. -
Cteter , organe d'une commission-, propóse, le n, su coiijeil de» Anciens de rejettet la ït solution du 1 S ftjflféal relative aux transactions entre ics partita· ( lie» ,· pendant la depredi; lion du papieT-pOUuaie, fl Cette résolution, luise aux vont, est rejettee àl’t· nittimiti, - - - . ■ ■ ■
Güt tgle
JUttYOHK PUBI IC LFBHAFlï
( »=5 )
Après avoir entendu Dumaj, le conseil approuve , kn,b résolution du & messidor concernant le mou- TeEnentdei troupes,
Li discussion mr la vente du prssbyteres a été re- pf^e. le 13, au conseil des Cinq*centr.
Chollet i exposé combien il était important que le conte il se prononçât sur cette question. ‘Il pe use, cjtrtme Pouliin-Grstidpré , que des administrât ont centrales ont en soin de tic pat autoriser le· ventes de ceux qu'elle* ont cru nécetiaires à J’insiturtinn publique t el sur ta proposition^ il est résolu qu'il . Knlunû aux ventes de ces ruinons. jusqu’· ce que le Directoire ail prononcé sur le plie cm e ne des école» primaire·.
Vdlot appelle de nouveau l'attention du conseil sur les troupes qui le rendent aux invitons de Hhcimi ti de Châlons.
Gaülcmardet pense qu'il n’existé d'autre chnger que ceux qu’une im agi nation effrayée le crie elîo- tnéinc. Il soutient que la marche des troupes regardai! une expédition inariitme. Il gémit-sur les cir- camtances malheureuse« où un génie infernal semble i^ier uni <«te Je» brandons de h discorde, On a lEnvopéà la cammission les observations de Viliot-
Horrent, a fait, le 5» un rapport sur les biens com- 2mujl II parait que la rom mil* ion propose de ■chloger la législation sur cet objet, et de rapporter ta grande partie la loi du io juin t7t}3.
(Juin ».tournis ensuite ■ k discussion son projet' à râotationsur la liquidation des Tenterfoncières. Il ttnd à régler le» obligations et le* droits des parti- ciiiisrs entr'eux, et de ccUx-ti envers l'Etat : la com- oiinion dei finances estime que le faux moyen de ces renies ut de 400 millions; mais que leur rachat ne * peduirz uu effet salutaire qu’au uni qu'il lefera dans ta délai très-court, et que ïct quatre cinquièmes se- acquittés tn inscriptions sur le grand livre.
. Lé Directoire annonce, dans un mejsage, que Je i“1™· de h trésorerie est sur le point de manquer si oJaae se hâte de prendre des meiurei pour lasitiTtr. \itijrt millions (ont uéceisairet pour ici deux pre-
Co -gle
(Ml; . ..
Tüicrtî th^rmidiir, et il n'y a que deux mil·
lier» îtt mille livres disponible*.
Le conseil des Anciens ïapprouvé, Ie, ta tésolu-
<son en farenT des émigrés naufragés à Calais; il· seront
reportés au part d'üà ils étaicDr partis. ®"· Celle
Tclstive au mou* ripent des troupes dam i'jntérieur.
PARI S. Aft?TiitÎT,rt) Thirmidot^ Tan F delà République,
. L'aspect des affaire· prend île jour tu jour uüt tourruii*
plus Inquiétante. Le Cprp* législatif et Je Directoire ibutpar·
veau* à cet cm d'aigrmT et dé division qui semble cire le
présage funeste? d'une rupture ouverte. Cette disposition pijut
iû.oins être l'effet tuFvTtl de* circoustanee* , due Je résultat
d'une corabinaiaon perverse, qui a pour but de brouiller
deux pouvoirs destine* à s'entendre, et de secouer It-sbriadon?
de U guerre civile. La marche dçà troupes *ur Paris tilt
ioujoLt’rj le prétexta de celte agitation. Tant que I cm cr*ignaiique
le rayon constituii&nnd ne fût violé , ce prétrite
pouvait avoir queLqu1 apparence de fondement. Mais dtpi-u
' que la certitude était acquise, que les troupes étaient hou dt
1* ligne de.iirconvailatioB, il semble que Ici inquiétudes tu^
. tuent dû se ca'icer. ' -
Cepeutlanr un n-onvein rapport de ¡a commission des uiv,'
pecteur* des cinq-ccnt· , provoque p^r la reonpn de Villot,.
qnaotace de nouv.ellei alarmes. On demande compte aù Di/
rèctçpre de U tntït» de qudque* section* deiL'atunêt d*
fiambrc et Meuse dan* Je« villes qui avoisinent 1* lijI,ft
que la- conctitutiïn défend d'outre - passer ; ov s'aceor^».·
néanmoins 1 convenir que de* ordre* onL été^dnnéi p^1’.
faire rétrograder ce* tTOupe* ; mais ces ordre* qui s'cxécuitu^
déjà ne spBlacm point pour tranquilliser le* cjpriu· D'us.;
autre râlé, au a publié dan* des journaux , qui a« sofit pjt
connus par leur miche ruent aux principei républicains, du
adresses énergique* de quelques division* de l'armée d1 Italie ;
Ces adtesses, motivée* sur l’appréhension de voir I·
irtutîsn attaquée par les royalistes, le* émigrés et les prtirri
qui ne gardent plu* aucune inclut* , annoncent en mémiretns
que le* armée* déftécrrn*,·’ cl il en fallait moins sa«*
-doute pour augmenter le* inquiétudes , qnrUc que soit !'[li_
leotiou de* saris ou des eauetnii du système conatitutiodnel·
Aussi le réspltju du rapport de Li commission a-t-il été renvoi
L'ifllL xt Gül gle ûrij- .ii n ■ i|
.NEW YORK PUËL IC Il HE AH
( **T )
d im nouveau menage a· Directoire pour lui de tnt b der, tout
■ton jouît, i·. ■*■! a reçu lei reqiei^uc*i«na quila protri·
io Corpi lipilitif aur b n>arche dei areupei veri Farti t
í°, quelle bici uri il a prue pour empêcher la violation de
larri de de li coauiiucwn qui défend aux Lroupei de délit
bérer.
li eli lite de prévoir b repenti* du Directoire, du moment
que Ir» troupe· ioni bori «le Ja ligue collidimi anac Ile » il
ntt paraît pai qu'au* temei même de la «üiiltitutioa, Je Corpi
Je putatif ai; aucun droit Je lui dent a oder compie de Irmplcu
qu’il en fait daui 1‘inií rieur , puisqu'il a U di reçu cm dei
forçai de Urte il de mer. A l'épnf dei adteiiei de farmée
d'iialie , tin ot prouve qq'elJat rotent odici elle· ; et le r»i.
ûuiept qui Ici aurait invpilrre, trpuverail iwi axcuie dktu la
ctmruiuûop même > pim quelle en coûte la garande a» tu-
4r tref Je; Fraudait. .
An True , ail but <u croire Lei bruita qui Μ répandent,
on attyrr que re nouveau ratiuje au Directoire t n’ril que le
prélude d'une nuque pki ouverte On parle de le mettre re
état d"arrejairre ¡ cetre démarche , pour quiconque connaît la
jeu dei pialloni, n'auiiii rien qui dût crqnucr. Ce qu'il y 4
de tôt , e'eat q>o La nuiie dea habitant de Pani, cié pe·
dispense i céder J l'impulaion d'aucune eipect de mou*«*·
menti oeaii fie n'tH p*' diapaac* nun plui i louÛrir U
tu eut) dre al« in K portee à l’nbuape du gcxu v« meinen i réptt-
Wkü.
Il n'ftl pat herein de dire que laut» tea circón ira nere
naiicar lu ci tdit , ruinent Ica £oancu, cl cloignaat plua que
jamaii de l’eipératite de la paix. Qurl changement > eu opéré
das· notre itiuatreu, depili t b nouvelle areatun du Corpi Ic-
1 . >
La nianvaii'e «nié du cit. Lenoir-Laroche ne lui a preparimi
de cuuaf'rver long-tenu le mini ut ce de la polite ol a
donné 1* dtiuinion, copime novi favini annoncée ; e'eat
le eit, Soiin( romains aire du Pouvoir trécuiif pré* Je déparie
meni. de la Sei·« , qui I a remplacé. Le premier , dini ton
■ court min iurte, a recueilli d'injurei ec d« caJum!
nifi. Cela prouve en buw de *cl principe* i il ici a dètbî-
1 jnéeí i cela prouve en bveor de iqû bon caprài- Ceux qui le
ttmaaiiwnl, et même ceux, qui J’nnt le plu* violemment «-
iiqué, tare ni juiqu'i quel point il a inveri t b révolution t
uni *c »ouiUer d’aucune lâche, d aucune reuignv, d'aucun
itiir am bilieux , ù ce u'éil ce J ni d'êta« ^ub à ion payi, ce
Go glc
h («<| ; . /
dette attaché i li literie « à h constitution , te qtn ne bfa« pis que d'être uti crime aux yeux de
L’eapac-e nous manquant ; nous ne pt> avons rendit compte Je la cérémonie qui a.eu lieu à la réception de l'mbmitLtuï ottoman ; nous nous b orner uni à rapporter son dise unit et la réponse du président du Directoire. .
Le ministre des relations extérieures présente au Directoire l'ambassadeur ottontao. Celui-ci remet au president le firiuiB dti grïudrteîgnétlf, qu'il était chargé (Tciffttr Je sa part, et ■dresse au Directoire un disconrtea lingue turque.
Son premier dragman [tj répète en fiinçiii le même dit- cOurs tùjiçu eh ces ternies ! ...
: ii Le sultan qui regat aujourd'hui si glorieusement ditl Ha Etats ottomans, souverain de deux-cnn fine ns et de deux mers, le très-majestueux , très-rtJtfniable $ très-miignaninit «t très-pui»alit empereur, dont la pompe égale celU ci· Darius . et h domination relie d'Alexandre , flifin tris-bien- | faisant sdi^Eitr et maître , m'a chargé de présenter à Sts ■incerca amia; la très-honorable et irés-magniiique République Française , cette gracieuse lettre impériale , remplie de· sen- ■ amena de Fini i tir h plus parfaite et de l'affection la plus pure, et il m’a envoyé eii ambassade près tTclIe, pour augmenter, aw Fatide du Trcs-hautl iamîtié et la bonne harmonie qui lühiistent éi solidement et depuis si long-tcmt entre la sublime Porte et lu France- S'il plaît i Dieu, pendant ma résilient t , je n'aurai. rien de plus i CCtlir que de resserrer les Liens de cette amitié pure et sincère qui unit ces ' deux grandes puissances n,
La président du Directoire Itri répond : ' 1
sa Monsieur rambassadtur de la sublime Porte notre ittiié , m Le sultan Sélim, en voue envoyant pour le représenter comme »on ambassadeur ordinaire prêt le gouvernement de ]■ République Française, lui donne un gage précieux de tou. amitié et de son désir d'entretenir sans altération les heureux rapports qui existent depuis si lcng-tem» entre laFtaoicet i'empiie ottoman. Le Directoire exécutif n1 oubli tri rien, monsieur fs rab s si toi eu r., pour vous convaincre qu’il partage uu voeu si utile aux deux nations. ri ■
’ Ce discours est répété en la ligue turque i 1L ambassade Ui t - pur l’interprète du Direttoite.
(t) Il se nomme Îndrita , est ne ¿.Athènes ; il à déjà rempli ivcc djstinctjotu-différentes foutrions imponaniti auprès drl princes de Moldavie etValachie , et a rendu pat kcj talens et ses lu crierai dit servie?! etsentiels à la Porte-QnoiBsiie.
NFViYOKK PUBLIC EJBF
. N·. 3 J. . .
MERCURE FRANÇAIS.
D£cm>i SoThërmidqr , fan angutcme de iaRtyieblique.
( jeudi 17 jiflûJ 1797, vieux style. )
,— --------------------„—_— ----- ,— ' ■
. ; .. 1
LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE.
Le Déisme de la Nature > oil la Religion dun Peuple
' ici«ir/ (t).
Ï..JÏS homnjeS put cru dmi tout içj letn* à dei Ètttt
supérieurs qui »'i nié ressent à eux et prennent ps.tr
à leurs affaires. C'était une conséquence naturelle <ï·
Note des Rèdattws. .·,
{1) Les homme* om le penchmt I* plus général à personnifier
le» forces invisible» de .la nature. Ce premier pas fait ,
leur-ignorance et le termina ru de leur propre bÂbleate1 }t>
jettent, pour ainti dire inévitablement ; dam tous les écart*
de U superstitiont Quoique leurs jugenieus iar.ee ptiïnf
n'aie rit jamais été dam l'origine qu'une jéfie ^iraisounemeni
faux, nw*jBe prétendons pas que tout »oit erreur dans le*
croyances fondamentales sur tesqufllea les différa me s reli·»
jiotis sont établies. A des époques pottérieutes, laphilosoc
pliie 11'a pas dédaigné de systématiser l'puvrage aVÇliglt d<"
l'instinct } cil a 4 lâché d'en ruetiré içs résultat* d'iMcqnt avttt
les cooAaÎMijiiet de chaque sied* 1 la morale s’est édçét.S*
motif» qui icmblaieut dqnurr a ses précepte* plus de forcé
»1 de majesté ; et la pulidqu.çc!lçmiëpie 4 fait »«rvirâ te» Vu»*
Itfflf XXX. ' 1
NFWYÜFIK PUBLIC LtBRAP.V
( * 3o >
ce pnisiant ressort dont l’activa ne paraissait pai pouvoir èirs abandonnée au hasard- -
Aujourd'hui, Ici-Jmmfqei Jci plu* éclairé· pensent qne lu jouvernemeoi ne doivent point se mêler de la croyance des mdividns· Mail plusieurs d'entre eux sont tneort pennadéi que lei religiau* peuvent être d’utile t auxiliaire! de la raie. Nous somines loin de vouloir combattre cette opinictu ‘ Il est trop Vrai que jusqu'i-prcicnt elles ont produit de petit! biens et de grandi maux,: mais ti leurs bitei $e cou fondai tel véritablement avec celles de la murale elle-même, c’est-i-dirt
*i elles se tiraient uniquement des lais de la nature , cette idée d'un Or do au aie ur suprême qui veille sur nos destinée!, et juge notre 'conduite d'sprés l’êtenrclie justice ; et «tri autre idée si consolante, 'd'un avenir qui réserva de digues récompenses d la vertu, seraient sans doute bien capables de donner tout-â-l*-fùil une plus grande importance à la via humain* et de près lins motifs 1 la moralité de nos actions.
£1 est certain d’ailleurs que le commun des hommesn'eat pat xstez instruit, ou plutôt que le* habitudes giaéralti sont' trop mauvaises , pour qu’on puisse espérer de voir de long'1 rems les peuples gouverné* par i««ulet lumières de la is>
cette croyance, de conclure que de» prjtiqtftj patti culturel et une Certaine conduite tout agréables i cei Être» , et propres à mériter l^ur bienveillance et leur ïHÎitajice ; que certaine anfre conduite leur rtt désagréable, et proprei provoquer leur relie a rimeut et leur indigna dan. - -
, La bi<ÀvcilhiU£C et le ressentiment sont deux pal* lions de Famé, auxquelles non-seulement lespece humaine 5 mais tonte Ja grande Famille dés à ni main «M sujette. Elles paraissent essentielle* à toute eïh- tence susceptible de plaids et de douleur.Les hominn
■ Gotigle
NEW YORK PUBLIC UBRARY
■ * ( 131 )
«ut îtttibné «i pjt»ioni à cet Être» , et ïpfês leur
avoir donné quel que*-une* dei affectioni hiimiinei,
il Atiit vraiment difficile de )t> priver de* mtcs- II*
iei leuf on (donc ïtlribuéet toutes ou pretqut toute».
Cçi tire* ne re »semblaient point aux hommes, en
, tcia qw’ijs n'étaient jamais vu*, entendu*, ni sentît,
*i ce n'cat dans quelque* cas puticuJier* extrêm·-
»ctïT fîtes, Leur habitation était supposée à tint
pande dut une de notes, dan* le de) ; et eowïii
1 leur* apparition* le trounient aaitl mil attestée* ,
cd-Jet connaiiujt principale»·nt par Les effeti qu'il*
■«a, e* h venu »utre dune toupômpce cime de» mttyfeD*
Ain*l dont, tou· le» effprp -peqr rtratnr Je* r^ligi^n^.^
- et» îflin con* tante! qui régissent et l'homme et l'ciçjivpri ,.tur- -
. meut certainement une grande atteuiian , et peuvent être de
l utilité ta plut díñele-
D'un leut côte , l'on recanuait uhi généralement que le*
terre* troublent d'amant moiua un État , qu'elle» y acnlplu*
ftninbicutt* - ci qu'à oeeiute qu'elle* se multiplient 1» concuiretice
et leur jalouse mutuelle tendent la morale qu’elle*
prêchent plut parfaite et plu* pure. T e législateur qui ae juge
dei troyartee! rtlïpenies et de* culte* que par leur effet civil,
devrait donc derirer qu’it t'en énblîr tou* les'jour* de Son*
veniK. ' ■ ' ■ ■ ’ ' t ,. i
TcU ion i les moula qui iwui éngagent i publier l’ierît sd]*
VitL II etid'tm étranger qui, par m phïlititropi* et *0n iel*
pour le* progrès de la liberté , t* et ire bien plu» te uod-dr
nmre cûBpttriett, que ce* Frayai» apotut* qne uca vuccê*
surin enL, et que le nom sed de La République ai sable tifW»
mal à l’aise- Ne ponçant Finqértrtout etult deu* up ssxJia". ,
nuu* lt ¿aimerons succesùvetqcc» et par paT|ica, .
1 ■
Go gle il
) ; ■
produisent.. Ces effets sont-foré au-detsui de .ceux
que les forces humaines et celles des Autres attifa au*
peuvent produire. Ainii, i’on dut nécessairement
attribuer, et l'on attribua ea effet un pouvoir supérieur
à «i Etres. A tout autre égard , .les dieux de
la terre ont toujours été simplement des homme*,
agissant tomme eux , et.doués des mêmes paaticiu,
bfinnçiet mauvaises. Orra dit que Dieu forma l'homme
à son image; l'inverse de cette proposition., c'est àdire
que là» hommes formèrent la Divinité d'apiii
eUï-mimee^ «t bien plus vraie ; il ue leur était, pu
poHtbk de la former sur un autre modela.
Le* hommes voulaient peindre leurs dieux avec
■ le plus grand degré de perfection. Or, la perfection
en un terne purement relatif. Les choses tout pirfaites
teulement lorsqu'elles1 sont applicable* à leur
destination. L'homme connaissant son but, et non
celui de» êtres, d'une nature différente , peut découvrir
les avantage* et l'utilité de i’qn, mais non pas de
l'autre. Si donc il attribut des desseins aux dieux,
îl doit nécessairement leur attribueriez siens propres.
Il pense que ce sorties meilleurs possibles dans la
nature, parce qu’ils sont les meilleurs pour lui dan·
*a situation. L'organisation, le» passions, Ifs vertus
des hommes leur sont certainement les mieux appropriée*;
c’est par.conséquent ce qu'il y. i de plus parfait
pour nous faire remplir notre destination. Lors
donc que le* hommes sont^stez présomptueux pour
•C représenter d«s êtres supérieur* qui n’ont jamais
été soumis à l'examen de leurs sens, ce* Êtres sont
néeêzsùi'ercient des hommes.
Nous trouvant que les dieux ont été dépeint* dam
‘I ■ ■ .
NEW
Ot *0« Ml hwn
YORKFiJBIX UBRARY
(
las reli jionsdtfi différens peuples de la terre, tantôt
bai et méprisable» à raison de la barbarie dit terni
dans 1er que 11 ce» religions se sont étïhlttï ; tantôt
majestueux et sublimes, CD proportion de« cottnaUprévalu,
Les dieu* se cultivent et ^e fa contient avec '
les hommes, par Ica progrès de la société i et peutêtre
n'y a-t*il pas de meilleure méthode pour juger
avec quelque certitude de l'étit dei sciences et de
la morale aux divertes époques du monde, que
d'étudier attentivement le· religions qui l'y sont formées.
’ ■ ■ * i , -
L'assentiment universel du genre humain à la
croyance d'un ou de plusieurs dieux, a été regardé,
par des hommes de génie, comme la prauve.de Ttuaence
d'an Être Suprême , Créateur, Conservateur et
Souverain de l'univers ; mais cet argument paraît de
fort peu de poids, qtiand nous considérons que lel
dieux de la plupart' de« religion* de la terre ont
aussi peu de rapport âvtc l'idée d'un Oieu Suprême,
Créateur et Conservateur de Tuniven, que les diables
de Milton, les génies de l'Oricnt et 1« lé es de nos
ancêtres, lesquels forment tous un ordre d’existent ci
lupcrieores À nous en pouvoir, mais également soumises
aux passions humaines, et en conséquence de
tes paillent contrariant «ans cesse les opérations de
la nature , et les principes les mieux établis de la
lettitude morale« La croyance de pareils dieux est
certainement plus pernicieuse à l’huma ni te qu'un
athéisme absolu. Des dieux qui renversent fréquemment
les lot« naturelles qu’ils ont eux*mémes établis
» pour lt gouvernement du monde , et le» lois
1 3
UlqihïMty GOMglC Odgihâ· ftiim
NFW rOP,K PLJHî.lC 1.10 R
< 134 y
morjlçs qu'il*1 ont iojsi grave» datai l'imc de lofl bon, pour lurseivir de règle dans ù conduite, jo.uS, 4?* lyritnj qu'il vaudrait miçux nc'pas reconnaître, par la mèipr raison q.u'il up.r tuiem ne pis avoir 4« tout de gouvciqeawmt, que d'être rou- jaij aux volant» d-uu 4<MpQCe capricieux qui ne se eroii point Lé par les lois- , L . ,.
Les .premier» niatiüjnt.dlig.etire humain, relitÎtc- mtnt aux dieux , paEailtct^ -déepu 1er d'un principe mis en ppwspïc h rutu^-pour notre conafrv,ition ; je veux dire la peur. Nowa.ioniaa» effrayé* de, tout ce que nOUl n'avOnl pas l'habitude devoir, de-toty et ^uhflûu» ‘paraît nortveiu. Ce principe.est plus eu , Hfcei«» fart ert raison directe de notre Faibles»« er rf.c nstid$îg>afaiK» IL produit s«* pJm grands cffpts dam h promit ce, ¿cancre : il «'affaiblit graduollepent à mesure que nous avançons* en âge, c( que dos ceo- naiiftancel s’étendent,( IL parait xotinaun â tous les animaux/Je connais uh-enfant, qui n'a jimai* en- ^Heurte hiitoiie effeayanfe , grâces aux icirr» de la mere U plus attentivel car> dans le roon.de sou éducation qu'elle a surveillée elle-même, elle n'x jamais permis qu'on lui en-fSjçoppt de»emblablesi eh bitn ' cet enfant, S’il jettie seul dans une chambio éprouve des terreurs qui approchent du délire, et dant'il ne peut rendre compte, . .
J'ai yu autrefois un chien de basse-cour, rnu-ir- quablc par ion courage, qui avaij fréquemment «sis 1 des hommes vigoureux et les avait ienus^u init jusqu* n ce qu’ils eussent été délivres de cette g.nde terrible par de* gens de la maison. Ce chïcn.fut tout- à coup iurpris par l'apparition subite d'uji enfant y
Oloit " -1 Go< y le tjpfl VQHK PUBLIC l.miîARÏ
( 135 }
dans uîi endroit où naturellement ¡1 pe devait l'atr
tendre à trouver personne? î l'mitnnt il recule et
s’éloigne à grands pat, eu témoignant par set cri»
autant que par ta fuite l'cffrùi dont il avait été Saisi.
Certainement ce chien avait le* mêmesidéeadçi apparitions
que le peuple* et ces idées produisaient eue
lui le mime effet, t
Cette crainte naturelle a certainement donné nais -
t 1 ' ' ' < ■■■ ' ■>
lance aux fées, aux esprit», aux fantôme», et tréspTobattemenc.
aussi à toutes les idées absurdes adoptées
dans les différons âges touchant les dieux et le*
démons. Les hommes avaient peut ; et ils ne savaient
paide quoi : il y avait certaine ment pour eux quelque
nuire. San» cela , ils n’efi iutiîeüt pas éprouvé de terreur.
Cet être» invisibles et médians étaient donc le
motif de leur crainte. Dans les affaires delà vie , il
Jeur arrivait des infortunes sur lesquelles ils u'avsienf
pas compté : rien de plus naturel que de le»
attribuer aux êtres invisibles qui la peur avait réalités
pour eux. De ¡'admission des malins esprits, le
passage était facile à celle des esprits bienfaisant
Quelque» hommes te trouvaient dans de» situations
plus heureuses que les autres j'tous rencontraient
dans le coûta de la vie det circonstances favorables
qu'il ne l'étaient pas promises ; rien de plus nituscl
encore que d'attribuer leur bouhruT m êtres felenfaisans
pour lesquels ¡eut recannaïùaneï croissait
en proportion de leur bonheur Ils voyaient divers
rang» établis dans les sociétés riutiuintit iksiippo·
b, Google - NEWYOnK PUBLIC L<BRAP.¥
( »«}·
Krtnt eu conséquente le» même» d ¡tri nctian* partit lea dieux« Ainsi 1e monde je trouva peuplé de fie»· d'etphti, degénies, de dieux* d'ange» et de dénions.
Cette maniere d'expliquer l'origine de» é^rc »fantastique! paraît d'autant plul fondee* que le* terni de h plu< grande ignorance ont toujours été ceux de la plut grande inperititîpu * et que toujours la supetititien n rtgné principalement parmi le"peuple* Quand dei , homme» ignora ni ob fervent quelque» phénomène» inaccoutumé», dont ilj «ont incapable» de rendre rai- I iont ou qti’ih *e trouvent surpris tout-à-coup par
b une bonne ou une mauvaiit fortune sur laquelle
iis n'avaient pu compter, ils l’attribuent, par un . instinct invincible , à des causes surnaturelle» ; par exemple , à l'immédiate interpoiition de» dieux, des . diable», ou de quelqu’un leurs âge« : au Heu que Je» hommes expérimentés et réfléchis découvrent autant de sujets d’étonnement et d'admiration dan» le* éVénemeU» les plus communs de la vie* que dans le». , plus rares ; dans la chfite d*une pierre-ou dans la 1 h flamme d’une bougie * que dans Les tempêtes, les ou- ' sigau», o»i les tremblemens de terre* Ils dut observé . quelques lois générale» dans les opération» de la nature, lesquelles agisse ut par-tout* et les metUnr en état d'expliquer plusieurs phénomène» singuliers, ÏU concluent delà , non sans beaucoup de rattoti, qu'une J . connaissante plu» parfaite de» lois de la nature les , mettrait également en état d'expliquer les lu très phé* .pûniçûc!. 11 n'y a pas fort 1 oit g-te m» qu’un homme d'une capacité au-dessus de l'ordinaire aurait été pris pour un. sorcier* et peut-être brillé à ce titre. Le moine Bacon fut accusé de- l'étre vendu au diable ;
J
Goc >gle
J‘4' ÏLin.K PLJH IF- ! nRi'.:r·
( -’7 ) .
irt mailiémaücien* qui parvinrcm A ratiurWr Ici dé- grê* du méridien à l'équateur furent tisés de sortilège. Aujourd'hui, quand nous vûyobi un homme flirt quelque choie d’enraoidinair», non* coucluon* icukment qu il connaît quelques principe! < ou quel’ quel applications des loi* général ci de le nature qui nom sont inconnues; et nous ne nous trompons je· mil» en jugeant ainsi, ·'
Mais quelle que toit l’origine de cette foule de religion* taitatrei que nous trou von* établie! dam le ■ monde , il est certain qu'elle* portent toute* de glandes marques d'antiquité-, .de barbarie et d igno- tance. Le* dieux de la terre ne »ont p*i seulement de* hummçs doués des pùisioni et de* vertus propre· à chaque période.de la société 1 mais ils ont aussi tout des vice* qui dégrtclftit l'homme, et qui n’ont pu leur éite attribués que dans de* siècles d'une ignorance exceisivc, Ils recherchant h flatterie et le» adoration* ; 11* sont enchanté» des sollicitation* et , des prierai; il* sont portés à révoquer leur propre volonté d’apré* les supplication* de* bornmri. Ils wnt tu général plein* de partialité en. favtur de quelque* peuple* choisis t et ccuiséquemment ut.- joite^tnver* le reste du genre humain ; on le* a tout représentés jaloux , susceptible* de chxgrin, rie re»-r sentiment, et disposé» à recevoir le» bonnes grâce* ouïe* services de*bonimu*,de quoi il* tuattris-retoa- minant- H* désireux le* préteri* et le* lacriactfs Car quoiqu* les iicrihce» d'animaux vivant »oient aboli* dan* plusieurs cube» modernes, cependant d’autre* sacrifice»·. d’un genre plus important, *om toujours tiigér pour L'entretien de leur* temple* et de leurs
Go. igk
l·
1
( FÎSJ
ptitïfcj; et cw prêtres font regarde* ^exactitude. i
payer ce tribut., comiflc utile , ouh,iiièm.c néeirt ,
jïcur s'assurer la bienveillance, eu peur appjiietli
coh;re. de la Ijivisité. .. . ,
. S'il existe un Être intelligent, crêate.m'et çcastr
valeur de Puni vers, on u’a beiojti que d’un motutnt
de réfUïiüu poux voir qu'il ne peut être doue 4c
parcih'attribut* , qui suppurent tous. up; degré de
Jàibtoiw et d'igiWr^Çe incompatible avec l'idée ¿il
j)ouvoir«t de la jage»Se divine* ,
Mail ce qui prouve Jriep plut de barbue entait,
.c'est de le suppo ter particulièrement fa vo table au
.pauvre et à 1'jgq.ora^t.,, 4»urunt i la. pare*se , bu
roprti&catioqi t aujç souffrance* volontaires des
fcomrptpt, leur demandant lé sacrifice de leur raison,
cotte; réglé éternelle »qu'il leur a donnee Itii-mêmc
'pODtkur troyancp ci pour leur tond uite ; exigerai
enfin qu'il* adoptent une autre réglé toute contraùt.
, Voili ce qui suppose une étonnante depravation i
et quand les auteur* dç ces rcligÎQçs ne nous «,
^tiraient pas infoiipés eux-mémea, nous pouvons tut '
*ât*.que non-stulcmcpt il* vivaient dans de* tem^
barbares, mais qu'ils ¿talent les plu* misérable* ttk»
* plu* ignorans de leur siede. ;!j . ,
Dés les premiers âgw.du monde, (pmifit leq
homme* avaient des yeux, ils ne purent s'empêcher
d’appercevoir quelquei-uiifs des merveilles de l’nai·
vers- Mai* absolument incapable* de çomprendrtj
aucune des lots générales pat lesquelles il est g°’J'
veiné, ûtt de porter leurs idées aù-delï de ce monde·
et d'eux nsétncs, ils supposaient que chaque cboif
était faite poui leur iunge , et que tous les annui“*
ftttt* Paras* relie multitude de soleiltet de systèmes
planétaire! qui rem piment l’itutncQsité de 1-t jpia,
ie petites étoile» n'étaient placées, dit»! '>a: petit
ürmemcnt ( iu-dtüut elinut priardeL-iiM têtfs ; qtre
pour .nous fournir nuepétâtc lumière' tiembianÎE
lorsque le inleil et b lune étaient c ope hé s. Au-delà
de ce irmamcpt était le iiégé de h pluie- Lr 6rtai·
mtni iraiede» parte» qui »'tnpvriitat quand il plnuit
iDieu de faite descendre la pluie sur 1« Serra*
idée du Mçnde toute méprisait le qu'elle psrlll da*s
un tiecle de lurnietes T était mime déjà trop-vante
pour Ib contepttou de ce» premier» lifcimmSK lit We
pouvaient U figurer un p où voir ou une .ngutv mffisinte
pottt remplir un si grand objet. Mai*,
manquait du côté de la tagene ci de la foret ■, leur
¿nraginatica le suppléait pir des mots cunïiiM du
créateur. Il» attribuaient a» toot* magique» 3es
ni cm et vertu*que lei nombres fitagiquev ont obiemM i
dam drtttni p curé rie ut i; et Ht luppettrenl l « mondé
créé pal ce genre de puiiswcc* Cetra ibmTdité qui
doit ftre d'ancienne date,* te retrouve dans le» court«
arabes* Uieu dit : {¿ne la lumiertteiî f ü U lumiertfri.
Cette pensée «i celte espion mu uni été citée* .pm
le* ê'ctinini esiimabk» , comme un. exemple du
rcri table iublirur ; çi ceitaiiicmctit-on y trouve'dan*
in degré vingulkt „ l'un des plus grands caractères
in sublime , qui est de frapper finie d'iionotme*
:t d admitatiou* Dîdî un-tnu» d'ignorance os.l«
lomcnes ne pouvaient découvrir la fausseté de in
muée * ce trait a vcrilablcini'Al mérité le* éJogo»
ifil jl reçus. Les apologiste» d’tmc abiuitLstc ai
Go >gle
i t*> )
palpatile ont dit que ce ne -fut pat h vttM dei
Àobqui cié a U monde, mai» la voi on lé du Crii.
teurtO pendant ce tic -volonté ne remplir pu leu
obÿt parce que dénuée d'une force active, client
-peut - produire: aucun effet, bien mtìitaj. encore que
les in ou ; »T au zoomale Erïuit des mot} peut é ton -
■ ner, Ét quelquefois imprimer h teneur.
Le genre humain d$.ns tout les siècles a profait
une .religion quelconque'; le» pratique! en ont toujours
été regardée« corntbo utiles à l'homme-et 1 h
inriété-: mais Ifll· Cipria les plu» Jagc> pensent tpi
toute*- les religion» que: nous trouvons maintenant
-ëaabdi.es dans le monde, »put absurdes , contradictûires
,· le pur. effet delà crainte * de la recûnnaufcqnce
,: .de l‘é tonne ment, de l'ignorance npérjti·]
7tieiiS.Cb II tt»n vient donc à- l’homme , dam us siede
.libre et éc lai té, du moins en comparaison des autre·,
de considérer attentivement si certains principes des
religions révélée, qu'an croit utilei.auxoruciétét p0’
lUiques, ne pourraient'pas Être decooirm par uft
image tonvenable denoitt raison s et dans le eu oi
nom serions aster heureux pour réunir on cela, miai
ivi tétions le reproche ordinaire qu’on faixaul peu*
tïui& indépendans,- d'attaquer et de de truite un lie«
-né tostai re à l’ci pece humaine, un Jien dont l’ctytl
est de réprimerl‘injustice, sans avoir auparavant ried
mis à sa place qui toit capable de répondre i tq
mêmes vues, - .
En examinant une matière de cette importance, il
¿St absohimcnt nécessaire de oe pu-procéder axw
précipitation. Nous devons éviter la. faute òó sont
tombés nos ancêtres, de bâtir i n tonai dé ré ment -di’1
z
O-iniMl Iran
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( Mi 1
système* que le* première» nouvelle» découverte* deJ loi· de la nature viendraient renverser t trop heureux *i en narebaut avec précaution, ettnw dépouillant de tout 1« préjujéi que nous devons à notre ’éducation , à no* habitude) OU 1 nOi intérêt» , nous iummtJ en état d'établir un périt nombre des vérité» certaines qui serviront de réglé pour Jet recherche» des âge» à venir. La découver té d'uu fondement solide peur Je» religion» révélée», peut procurer Je» avantage* Jet plu* important; tt nou» Uitierona avec confiance i uc» venu, le roit) d'en perfectionner te* résultat», bien atruré* qn'ils fetüut beaucoup de nouveaux pai dans cette matière , et toujour» en proportion de leur exactitude à obterver le* loi» de la nature, et de·h sagacité de leuT" jugement. Et qui peut oser dire jusqu"tJÙ le» faculté· humaine* tout suiceptible* de »’étendre? qui peut dire »> Je petit nombre de principe* de TC- ligipn que tiouiailon» noos efforcer d'établir, ne SC- rom pal porte» d »ni la tuile autant a ü-deli de nui con- uaiMaDce* actuelk», que ce» mêmes contiaiiiances, acquîtes par une lente expérience et de pénible* di*- cntiîoni, te iiouventinaiatenant ari-dej»u*dciprétcu- tionî le» plu» présomptueuses de nos antCtre» ; prétentions fondée* lentement surl'incertitude de quelque! rai*onncmen* abstraits et métaphysique» ?
Le rapport de* religion» avec le* csnmitsince* physique» est immédiat. 35 jimais nou» tr riront i Loauaitce ia nature de Dieu, ce icra itulcuuot par l'obicrvariou attentive de* loi· qu'il sait dan* le gouvernement de aet ouvrages; et nous ne devons pas craindre que le petit nombre de principes reli-
Go< gle
KUi )
¿¡eux, que nous pcuvous maintenant établir avec
certitude, soit iciufhsaat pour le. but de la société-
U n’y a point de but utile dans la vie qui puisse être
rempli par des erreur* ou pardés croyances chiué'
riques, Elles produisent fréquemment, au con^nicc, i
l«i plus pernicieuses conséquences, Une persuiajoa ;
raisonnée de son ignorance est la situation h pics
avantageuse à ¡ homme pour ia cherçht de la vérité,
Sans dente l'homme qui cou mît la fortune, ses üuii, '
ses ressources, peut facilement prévenir sa ruiner s'il i
doit t trtpreudre un voya-ge, et s'il tah qu'il a un i
bon vaisseau, un pilote intelligent, qu'il est dam ■
une saison favorable,!] pe ul. aller avec sécurité, Miiï
s'il est dans l'ignorance relativement i tous ces objets,
et s'il en a le fenlicntnt, il procédera nécessii- I
rem eut avec plus de soin , plus de circonspection : 1
peut-être il évitera les dangers auxquels il aurait été :
exposé sans cela. L’homme au contraire qui est entièrement
plonge dans l'erreur , marche il est tîm
rarïi crainte et ivec tüDÎiute j mais il m#tçhe à *a ,
pçrte inévitable,
1 On a fréquemment observé { et certainement ç’ei* .
ync chose digne de remarque} que lu bonnes cbtncJ I
de ce monde, celles qui noirs sont le plus utile*, I
spnt au:si les plus communes, et que le* cannai*-1
sances qui nous importent le plus, sont encore cclkt i
qui s’acqui errent avec U pl us de facilité- Nous somr^ril
Ileurc usera euro rgauités de trljc maniéré, que lesccnnaissances
nécessaires ànotre existence ne Sont peint
abandonnées aux opérations lentes de l übsecvaitoù
Ct du raisonnenjent, niais paraissent nous avoir çtt
communiquée? par nu autre principe que noue appü’
Ül lu -illk
mfw Ypnic s.iri jc ■: iehary
( >45 f
leu inatincL Ici riisormant par anilûfie, nOu( pûu- von* toc dure que s'il nou* avait été nécemirc de- NTDjr quelque choie touchant ¡es attribut) dffDictt. il oouj aurait communiqué cette connarisance par b mimç vote î nous pouvons ajouter qu’il nom a «ni dotiic doué des moyens pour l'acquérir avec une facilité et un dé g ré de cenitude, proportionnés ■ l’usage que nou* pouvons en laire.
L'essence de toutes Jet religion· révélées paraît toaaiitcr dmi la croyante d’un Dieu ou de pl mi euts Dieux, leprésenié* de telle ou de telle manière ( csquelt ont des ministres, de* ssrviteür* ou des anges aàurtxécuter leur*cpmrnandenieni ; dans Ja croyance ît certains dogmes, dans ta pratique de certains ctei ou cérémonies, qu’on suppose particulièrement friable» »Un Dieux ou i leur* ministres i c'est ce lu'on appelle culle. Elle consiste enfin à s'abstenir lt certains autres actes <m cérémonies qu’on sup- leur être déixgréablc* , et qui portent en coq* tquenec le nom defffitf. Par cérémonies, on en- -nd strictement de* actes qui ne sent dans le fait aucune utilité véritable, mais auxquels on reste dde, simplement par habitude. Ainsi donc, les dé- ïts ne voudront point consentir i donner ce nom ■ix différentes pratiques de leur culte religieux, imite le* piierei, le baptême, 1« génuflexions,etc. lais ce n'csr-li.qu'une dispute de mots.
La résurrection des morts, et les récompenses ou $ punition* de l’autre monde, ne sont certaine' eut pas des idée* essentielle· aux religion* révtiéej, risque plusieurs de ces religion* ont long ums b sis té sans cela. La ma râle ne parait pas plu; cj.
Go* gk
;C>44)
tentielie aul religion» s or, quoique parmi leurs pré'
dit3(cuti il s’en soit trouvé depuis peu, qnidout»
d’une tme libre et grande , ont cherché à faire «■
garder set Iqls comme la partit la plus importa nie de
leurs doctr:ne», il en est d’autres qui ont contidcrc
nos principes moraux , fondis spr la vérité ,· rut lt
justice,et puisés dans la raison bumainç, comme drt
principes d’un'ordre inférieur quî'doivent toujours
être subordonnés aux com mandent« us exprès de Dus.
dont h révélation nous a donné connaissante. U
morale serable avoir ¿t£· greffee tut tomes les relipons
exiatantes aujuurdhui dans U monde, sail
itrc entree pour den dins liur institution primiriv*.
Quand lei livre* originaux des religions trait«'
d’objets de morale, c est d'une maniere si obscure et
si into inflette , que les théologien» sont perpétuelle*
ment obligés de les détourner de lem sens direct par
de nouvelles interprétations, afin de les faire quadre·
avecle tens co tant un et le sentiment du genre bumaia*
Aiuti donc , c’ést un sujet digne de toute notre
attention et de toutes ans recherche», de détenais
s'il y a quelque fon de tuent dans la'nature, peut
les principes généraux, qu’on retrouve dans les tih·
. gìonl révélées, dont On croit Communément la plQi
pagatioR utile aux hommes, et nécessaire pour h
conservation ou le perfectionnement des sociétés : «
il u*ui pouvons réunir à prouver ; i°. qu’il y » os
Dieu créateur dé l’univerj i qu’il emploie dd
ministres ou dcMervitéursà ses ordres, pour exécute’
lés volontés dans la conservation de l’univers
3°. qu’il exilée un système particulier de croyance·
que certaines actions partieulîeics sont agréante·’
Dieu
new roRK î iinuc lierais
■ , ( Hi ) ,
Dieu r et d'autres lui sont désagréables t conformé- me ci ¿ut notions Içj plus exacte· du dvgnw t du : rWic tr.du pithi; système auquel tel Être tout puis· s»t attache des ré lO mpe rues et de· ponitionl > eo dernier J.ieu, u nous pouvant nous foire une idée générale de ci dogme , de ce cuite, de ce pick(t et de la jbvncic de procéder pouf les connaître avec plux d'evactitude, a oui aurons sâ rem eut établi des La te» solides, correspondantes en tout point ani principu titenqdt de» religions révélée« ; et nous pour rem» . nom y reposer avec coohance , autant du moins q-u* cela, nous. est nécessaire aujourd'hui, hiiuntido siècles plu» éclairés le soin d'élever leotcmcoi sur cetbiitt, un édibee plus correct, à raclure que le* observations et la raison de l'homme te perléeiîüut ncronr. ■ ...
- Premièrement, cou» avoua un· certiti^le égide à celle de notre propre existence , qu'il y ,a ufl Dieu suprême , créateur de frinivcri. En avançant cette préposition , il en indispcnsible de dite que noua bernant nos rethcrchei à La proposition elle'-méme , et que nom tic prétendons donner i Dieu aucun de quelque genre que ce soit., pkfiijm ou rnsraî, encore maint discuter les questions me ta-* physique! de l’erpôi et de h matière, ou déterminer l'cssenci de Dieu lui-même, celle de l uoivers, et la maniéré dont il a créé. Le monde. Ce «ont là de* questions fort au-dciius de noue portée, dans l’écit dimpcEfectiou où nos facultés se trouvent encore, llte*i impossible que doux nous formions à cet égard des idées approchantes, de la vérité- l’auteur de k »aime doit néccitaircmjcnt .différer Jjtiuioiip dt remr XXX. K
Go gle
( i46 )
tout ce que nou» coanaj$«ani. Or , nos idées ne peuvent jamais s'étendre au-delà de nos propres facultés y : qui sont eIles*mémer limitées de toutes „ parts cL. .nous ne pouvons rien concevoir, soit de la nature , soit de ton auteur, lu-delà de ce que notre propre expérience nous a présenté.
L lx* moyens d'observation que nous a donnés ¡’au- Leur de b nature , ont ¿té jadis pins imparfaits qu'ils or le sont maintenant : nous savons donc qu'il nous ■ donné-aoisi h facuité de les perfettionn tr jutqu'à tru. cet tain dégr£ C’est par l'exercice de cette faculté'Que nom avons fait des découvertes. Nous -lui devons par exemple, cclJe du microscope et du télescope, par lesquels nos regards s'étendent jusqu'à de. nouveaux mondes, qui ¡ms cela nous kenicai toujours restés Inconnus, U est certain que nos intuitif te sptit aggrandies, que notre raison s'est pr - fecüfitfhéc. Lu taisonnetneni si subtils et pourtant i ccnaim des géomètre» de ce siecle, son fort au- dessus de tintelligence des enfans ou des hommes borné» : iis anruient été dans le» premiers âges entièrement incfitnpiéhensibïcs à tant le monde. Mai* lu facultét humaines sont encore cependant re*- senées dans d’étroites limite· ; et nous savons avec certitude, d'après l'étonnante disproportion de cri facultés avec celles des animaux, qu'il nous reste fine grande carrier« à1 pas courir, pour arriver au dernier tenue de, lent perfectionnement- Quel est'« dernier terme? C'est ce qu'au ne peut dire, parla raison même que nous ne l'avons pas encore atteint. Ilest donc absolument nécessaire , en reconnaissant l’évi* dencc dtaisDieu, ou d'un pouvoir créateur de funl·
UlqihïMty GOMglC
O’ïflihâ· ftiim
NFW ron,K PLJBî.lC l40Rf.Fl.
. . ÍM7/ .
Vf F*, ¿"'éloigneT de notre esprit« toutes Ces iJéesâctçi- irires, tous ces attributs que nous avons coutume Jr lier au nom de Dieu« lorsque nous enlendons ptok non ter ce mut, et qui ne sont qué la comtquence des préjugés de notre éducation religieuse^ ;
Pour sentir l'évidence dp setter proposition. , qu’il y i. un Dieu: auteur et créât dur de I univers , éûu»1 ifavous besoin que de dét-crmiiler avec précision et? que nous entendons par ces mots i Dîinf, dwfMF < ovuîc, eretenir <i wùv*rjt , ■■ 1 ■ ; t..; j *
L’hprattie’Se trouve pkté sti- railieô d’un1 ntctid^ immense, environné d’une multitude d'objets qd'it ne peut saisit que graduellement et en les obterrfrrti l’ua après l’autre- Tous agissèht incessamartírt -id? Ifti pltrs ou moins i il réagit sur cuk à sùq tour,tantôt volontaireréent, tantôt invo)orna,irament, d'ipiéi d<ÿ t certaines lois que nous a-ppclloni les lois deja naturel L'ensemble de fous letEorpi dontcouf fhi(ôn¥: partit ett évidemment ce que- nous appeiluits I*àni#erÿ,- A1 . mesure que leurs coonaîssancei s'agg tandis s CUC, le·1 | homme* sentent avec k même certitude qu'ils¿ente^rf i leur propre oistence. que toutes leurs jtotiomiüu-i ! ciant rwirvifT leur toiit venwed p>r leiiéos, b-ù îes: hcultéi ddpcreeptioh dont ils ioht doués-, et piflcJ moyen <Tudb-Âtre faculté qti'lti possèdent .dius bfl’ i dígré plus Ou moins éminent , telle de rassétnblerJ levrs premieres sensations, de les comparer, dtTçs ■ combiner, de les abstntire\ et de tirer des cntnclü'1 1 lioua de ce» se mations et de-ces idées : que toutts nos connaissances Sur cette infinie variété d'objetr,' depuis l'étoile-fixe la pPui éloignée juiqu’ï fa plus petite particule demaLiere^ depuis l’homme junpai1
K «
Go< gle
NEW YORK. PUBLIC LIBRAR’
( n*J
Ebuit|fe, font et iercpt toujours borné« à ce* jcq*. »dons, À cei idées, à ces f3Î>0Dnemens. Lors dont- qiie, nous perlons de nOLis-mémea T ou .de quelque autre partie de l’univers, nous pirions seulement dti différente· impressions que nous recevons, lesquelles peuvent reisemblcr ou ne pas ressembler bei objets CMtiâeun s et l’un ou l'autre est tou^è fait ¿gai;il eu résultera toujours relativement à nous, 1« ménjci effets. Or, ces effets dont, nous" avons le tenttintûl, et sur lesquels nous ne pouvons être <roujpés, ou flmBt l’çDienible d» eci impcesüona-que.nous cpiuu- Tops main tenant, ou que no us pouvons éprouver dix. certaines fitu^tïoH· particulières T est çe.que nom e^tc^.dons par rioiÏHrJ’ <. . .
* ........
NEW rOH,IC PUBLIC LIERAI
, Nouj sentons, »v«. une certitude égale à notre propre existence« que ces icnsafioas sont produite· p^r ,quelque chose,4'extérieur à nous, â quoi nous dpqgoqj le nam d® matière· M*>· qu'est-cç que II nutierc ? Ci quelles On sont les propriétés indcp.ro-! dapmept de ses [apports avec nous ? Il nous est à ja* s^ait interdit de savoir si la réunion de toutes ces piqpditéa x^uelquç ressemblance réélira vec ce que nof seps^ions nous posément. Mail toujours est-il cçctaiti sque pai matière , par objet» .externes et iq· tfcmcs « par Mnw, neuf ne potivo^tptendre que cci sensations uniquement.; et leur caqsipTtmûrt t*- ifriw, est pat conséquent le créateur de cçite matière· l'jtutçur et le créateur de (’univers » c'pst Dieu.
En traitant de» preuve» de l’existence de Dieu, nOut évitons à dessein toutes les questions relative« à l’existence de la matière « comme a’etaut d’aucune importance dans notre sujet. Que la ipatiere existe L
Go< gle
( '49 )
on ifexiéte pai, telle que nous la concevons ; Cela
noua e*t toui-à-fait indifférent, Nous ne la connaiiions
qnè £ar ses effets mr tidus, ou par nosicnsalions
; et dans las deux suppositions de ¡'existence
ou de la non-existence de la matière , ce* rffttt
■ont toujours également certains : la beauté du
Ijrstêmt général est toujours aussi digne de notre
admiration i les principes de chaque Science également
vrais ( chacun de nos arts ¿gaiement utile; ît
est ¿gaiement essentiel, nécessaire, pour la conservation
de notre vie* de notre santé, de notre bonheur
que nous suivions ¡a roule particulière pat laquelle
ces arts peuvent sp perfectionner. Maïs tntore
ube fois, le seul univers que nüus connaissions,
le »cul que nous puissions connaître, est l'ememble
de nos sensations. S'il existe en effet quelquSutte
système, quel qu'autre ordte de chose* , il nous est
et nous restera toujours inconnu, à moins qüe ['¡tuteur
de notre existence ne nous donne de nouveaux
sens et de nouvelles facultés pour le découvrir.Nous
lomrnés donc certain* que ces sensations sont pro*·
raitive ou secondaire ; or, si une cause secondaire
telle que nom nous peignons là matière a réellement
été employée pour cela ; il doit nécessaire ment y
avoir une aàtre cause premiere; et c’est cette cause
premiere que tout le genre humain, d'une voix unanime
, appelle Dieu.
La suitf ait nvijiiw prtrfuin.
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Go< >gle NSWYOHPFLJ0 IC HBIWftV
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HISTOIRE NATURELLEVoyages
physiques ¿ans .les, Py finies tn ijBS'et 17^9 ;
■ J ■ 8 . *” *j I J u/à ■ - - . L J u I
Hfittirt nQtureïie d'une partie de tes montagnes, parti,
' ' . L" J ' ‘ s "'■··’* F.
ciifarffltanr des environs de ^arege^ Bagnerri, Caetera
^i‘r — ' ■ " : · t ' '
r l KM lit lï'EJt/iIT.
L; f· ’ - ' ■■■■':'
>utsür a fait le voyage s Oxfy rénéél occidentales
avec le* citoyen* Dmauix et SaintrA math» qui
-put déjà publié leurs observation*. L'un ,1e ôioyén
S sis t-Ami an*, a donné en 17 8y le jbuTnaldfrsc»c0ur!ei
sont le litre de fragment cCun voyage lentèmanial ai pittoresque
dans les Pyrénées; c'est pi«qu’en, entiei'wn 014-
vragï de botanique« Quant à qelui dn cil, Dvsæulv,
c'cM4 dît le cih PatMJBOt, un poëme tout philosophique,
et dan» le genre descriptif, Celui.que nout
annonçons est consacré à une partie de l'hiMoire naturelle
nçn raoina in lé restau te , à la minéralogie,
Le cir< Direct monta en 177Ü sur h Picde midi,
et ht des observation! barométrique! «tliihnlogîquei.
qu'il publia sûdj le titre de Dùfourt sur tes Pyrénées.
Quelques teins après, un Essai sur la Mentirai agir des fy
renées entières de F alassoy ofFrilJe tableau de.cettc vnti
chaîne de montagnes, Dietrich *>st constamment
trouvé d'accord avec lui dans sonTrdiiéwr les gîta
des minerais des Pyrénées. Peu après, en 178^, lc dt.
ü'Iqlnni '■nu·
NFW ÏDM.K PUHLIC LIRRARÏ
4 )
ïaiicnii fiticonfiiitte, dadt ses (fbs/rvtitionf fditii dans
IttfyrJiriùs^a t a raie delà crÈie de* Pj^énétî/d’êtM
des glaciers qùi la .couvrent, et qui difficrènl-beaui
coup de ceux de» AlpeJ, lII y joignit dit cfescripy
tiens jiîiAwwrrtJΫ; de Féiatagreste et de h vie ptütf-i
nie dei habitim de ces montagnes. Orly trunvb
amji l'abrégé d’nn irivdlement de»- ritoyent-Kebdul.
et Vidal de Toulouse/duquel tiré culte qoe le» Pyu
riaéel wtW les plut hautes mqstagnes de Rancifeà
1 Continents ■ ■ : ·: 1'1 ■■ I. ' . J. t i
i< Tous les - naturalisfes tivent que les Pyrénéen
tant des m a ntagnas primitives xi ont |a sttucfute ¡et
! l’état rctocl inféteseent b«Mtdup'/efîÿ4uyent conduiceà
développer; l'organisa tien’extérieure de dotrd
: globe. IL manque à la minéralogie de connaître ert
détail cewahrinte qùié4mpfrrGe etivirement lieue6
¿'¿Kodwe df J’OcéajvàLa MéditerFaoëe<vingt-quand
lieues d'épaisseur du sud· au mord, erqué-la salure
a placée pour tare une b arriéré mrfjest^erweçet firvié
, de li mi cet entre deux grandes p ni iis ft ce s. « ■
i L'auteur écria en naturalisteet il est étonnant
1 d'après ce là qu’il nous parlede causes finales, ce*
ebimeres qui ont retardé ri long-tetus l’étude de
: ririatoire naturelle. II eât di au moins ajouter le
¿¿flrirtr que la nature JtraôZt avoir placée, etc.
»» Ces montagnes sont fort abaissées ven le* rivages
des deux mers auxquelles elles viennent aboutir. De
11 elles sêleventea formant, au centre de leur épris1
»cur, une crête, espece de vive-arréte, dont la plus
grande hauteur se trouve en deux points, à-peu-prés
«légale distance de chaque mer. L’un est prêt et à
l'ouest des soarcei de la Garonne , à ta Maltâftfa ,
NEW ÏOHK PL h . IC I H R.’. RV
(151)
tu nord'de li vallée deLuchon; 1‘intre eut à ù
montagne de* iturborii i r tutti mi té de la vallée de
Baregei LerdeUx revers de cette tri te diminue! à
graduellement de biutç.m, Tud au dotd du .côté de
laFrrn<e , et l‘>utve au sud Veit l'Espagne. Cette
diminution graduelle de hauteur doit faite distinguer
Ce» montagnes en trois classes ou e^pccci.tles iti/r·
rirtmr qui »ont le» plu» butes, Ici msyeliflfx au ctllti
du milieu entre les plu» bMtet et les plus hautev. cl
le· supirieurts qui forment Je centre de la.Tnam. Je
jit iiïsi avinée jusqu'à ce Cotre, tatalhin» du! nord
au sud ; et comme >ai parcouru, prctque. autant de
terre in en largeur, dk» dent «0 accident» c'est de ce
petit espace quarté dont je me ptûpoic . de rendre
compte, ti ;.. ! ■ .
- L’etpace p arc OU nu pitr Je voyageur reti ferme icr pic
du midi de Bigorrcile» vallée» de Baftâal de Bttrege,
de Bagnier«, de. Gauteréi k de Catnpau, qbhn toute»
les vallée» dont 1·» eaux il« réunisses^ nous Je nom
de l’Adour avant d'erroïw les mur« de Biyonn».
Nous se pouvons faire connaître s«n ouvrage! ^ur
par des morceaux ijoléiJ comme Jet matière »qui lui
ta ont fourni le* sujet», * ■ ,■·■
Toute la vaste plaine de Tarbe» , arrosée pjr
l’Adour^ est couverte d'un lit fort épais de cttïlhaui
TOulci qui croissent en volume à mesure que l'on ip·
proche des montagnei. Quelque part que l'on fouille
on en trouve une ai grande quantité que l'on choisit
et que l'on emploie Le» plut gros à la bâtisse des
maisons. Un bon mortier qui se durcit beaucoup sert
i faire la liaison principale des mur», et Ton construit
par aaijses le» unes sur les auttet» comme avec
Dnginai lr:r·.·»
NtIW ïûftlc PUBLIC LtHHAHï
(153) *
¿tapiSriti plat«/On.emplaîe encore ces esiliatici « paver« Tons sont de griaii ob des roches grani* toïdes » et ce tant ks débris des montagnes primi* Ùv«« ft ■ . : f- ■ . Ï
- A cette plaine succèdent les montagne» inférieur«»; qui seraient mieux namméca de petites cdlJinci. Elk» sont formées de schiste noir argilkux, disposé par coArthca inclinées à fhotison d'environ 45' dégrés vert le nord« Leur inclinai son et leur direction va* riemgisais on<ucn vóli aututni qui soient horuén- ülct'On ierlicalfc». Elici fournissent de Ja bohne ai> dolse. A>cc schistesuccede de marbre quîesrdivisé <11 feuillu Oir tables perpendiculaires«' i?
le» montagnci mcyen«« sont posées (ur ee marbre à leur origine« Elici «oiuoftt rapidement de 8o à i o» toises de hauteur,'qui esi.La mesure des monragnes ou collines, inférieures. On ics voit, en pénétrant dans.la vallée, s’élever rapidement à aoo , Jm, qtK , tr leurs sommet· à 5qû loisti. , - , ' 1 r·
A mesure que eu montagnes croissent en haute ut, tlks forment des pics eu pointes aigues. Elles pTÎ- 4cnient en général, du coté du nord, un ayant-bec ■an arréèe taillée en g radins, qui reculent vers le midi, ànwiuTe qu’il» »’¿kvent les uns au-dessus des autre». Lta miMca qui ne forment point de pics, et qui tut oOutrflnt point d’arrêtés,- s'élèvent aussi, les unes au-dessus des antres, par de» replats qui sont de vé- riiaUcs gradina, Gcs gradins sont des rot h es feuille - rési., de couliur grise extérieurement, et intérieurement -de couleur dun gris tré^foncé et noirâtre.
Le$.montagne» SKpiriwu sont formées extérieure* ment de roche» feuilletée» argilkultS , de roches
Go, gle
Dr çiral Ir'-ai
ÏCRK PUBLIC LFHRAHT
t 154)
gTTtiitendit et de qnelq-itt griiGiL· Mrô dit l’efitïia du Gave de Pm,ou de la'vallée dans lUqaielle se former et toule le toi rit ni de Paii/oii-trDav&dca blocs de granit roulés A on t# trouve en plu» grande-quao* pté dent là vallée de Bvr&gci qui est plus élevée, et l'créut voit awc «titré» jmcwtne montagne graup tiquà.,1^ est. dont constant que les montagne» juÿf* tpi forment h crêtedti ? y réné es rertfitmeal Un noyau de,graru», .· ! ../ J ,:- ■ ■■ /
-î De té t-obtçi rations le »ire leacun-t
aéqu*nies suivante* qifan lenttrait diKcikaaent de
TputMr qds ifapmagnes .ont été fortiié» dans une mais« aquatique-pur différons dépôts. h» gyMnit e*t le premier^ > lcs tochei feuilletées «oui le leçond; puisqu'elles p.otnem sur le granit | et la cil· c«sre est Je {réiliemedépôt, : car il se trouve sur les redits feuilletées to«»hic iur.ie granit^, Incatulsn* laqucllp.ee» dépôts ont épe fait· n'a point, été uw masse tranquille , comme celle d’àn lac , sans autra s^euverderH qu’à ss aupcrErïc. Elle a pscillé du sud a-u nord et du „nord au sud; ce qui: est prouvé pu H conâgumtiob ovale du s ont met deii-prés^ par 1* tkuatiôu de demi grands d ram errespar lu disposi’ lîpn de.toute» Les grande» valléet qui sont dirigées du sud au.nord pour la partie acpleatFÏfmtlc T et dunoTÜ.ati sud pour la partie qui -regarde.n» pagne1. ■ - ■ ■ ■ . . _
On cDiidnd avec certitude ce balancement ea voyant des dépoli roulés et repliés ur tiivm é mes qui se trouvent dîna les fonds des vallée» , dan»lecorp* même.dits pics, tels que ceux, de Gavamie et de la mtuitsgDe de Comelie* C'est ce balance ni ont de*
( 15H .
eau» du lud au nòrd quìa.dégradé leu pici dausltim
flanc* méridionaux £ qui a formé des escarpement
br«qu«i,et qui Us »découpé» eu gradinsr1 tandis
qu’il; arrondirait leur* iurfacek . ... ,
li »'est fait une retraite; de» taux T (api que pOfli
, ceh k ¿balança ment ait ceasé* Cette retraite a dû iç
I faire du $ud au nor^.et àjaiKiti de la .courbure du
■ globe din» ra«|>açc dc CMfalïfUiCtt U* eaux te *oat
' içpqlées d’une part dan* l'Océan , ci de l’autre da*s
' la.MédiFerrauée^r» Lrelrÿ^ux b^Ì4*è ton U-
| il· ■ 1
i<ï>U!pi G’sic t'abiisiartt ptvipen qu'elle» ont
taillé lwfl.au c»., et le« afr-ét-eyi 44 gradim. Ptmtfu'en
■ fédéral.qujc<m)pte.év^deintuent iiu.it gtadirtf depÿic
i les «uatHnetg ju$^u'»u aol a et tel le plu« bas, il faut
; en conclure quelli. 44 u* oni bsissé, à sept époqutjs
' différente* et ÿucccssivfeit.et que leïsed.actuel qui
»'abaiice tout.Ut Jours par Je déiblaûereenlqti’y 0«*·
uonuent loi capi iorrtritiiUti, fait k coûts de la hui“
iHfrtie époque. l F ■ . : - ; - ■ . ■ ■ 7
Uue.QbitrVallon jîmt les-granits tUuW» établit unfe
différente entra les Alpe», priser vers le Juratelex
1 Pyrénées.- Gei amoucéLemetu se. trouvent tur le*
pentes orientait! du Jura et dans tout le sol bas dé
h Suisse occidental ;nn .m Ici trouve pu lob uir les
peut» méridibaite» des Pyrénées, meit sur .«Lies
qui regardant le nord sont opposées aux régions jntai
tique». On eu peur condune que datai le» Alpcj
ce sont le» grand» et violetti courons da· vallèe) qad
*at trioipérté céi pierres étrangères, sut les revers ,
ou kt peni«* qui leur ont été opposées ; et que dans
lei Pyrénées elles 0« été entraînée! par 1« cou ram
flrig· qi n Vn
NFW YORK -PUBI IC IIRR
( ÎM)
qui avaient pour Sol , nonlès vallées ’actuelles, tuait
:lei hautet montagnes clks-rtiètnetf. !
*' ' ,» Lm vallées dés Alpét jotat/èn général;htgei et
espacées, presque toutes- tu cul tute et avec des
habitations» Les vallées dès Pyrénées sont i dan* Ici
Tnontignés inférieure», ftof espacées. tTès-hibitèti
et Itèi-culrivies. Mais dès qXie Pua pénétré dans Les
montagne! mbyenbek , les Vallées deviennent serrée*,
"étranglées, peu habitées,; et presque idiià éuítpre,
parée' qu'il d'y’a'souvent <±c plate que pâtir k torrent
i^ui y touk, et que les ehemiirt Sobtaîbrt taillés
en corniches ässet étroite* darf* leset carpeteé rit de*
pieds 'des tnonthgnei. On trouve de h culture i l>t&-
b t>b chu re dé* ya île e s latéral éï, "paie c qúe le con Sur ni
des défi* givcs [ torrent ) a etors déblayé Je terréin
**t formé" un espace cultivable que l’on ne-rtégligi
point. Lprique les montagnes sontèD petite doiKt
«liés- sont habitée*. Quand il y a quelques' replats
peu élevés, on y trouve aussi des Jia b ¡ta ti ¡flus· Man
1er vallée* dos Alpes ont un air riche, riant, et sont
aceces p agitée s-d'assez beaux paysage·, tandis que'lts
Allées des Pyrénét* sont agraire*, sauvages, et qui
les monta^ncs qui le* étranglent, le* étouffent eu
mime teun paT leurs banicun; leur dérobent h vue,
cm ne permettent pas de l'étendre* fort loin, ■ C'ait
moins das vallées que des gorges, dahf lesquelles de
pauÿresi jnuures u'anaonceuf point la ' ri C b eue, et
moins erreur« Je luxe» h
. Toua lec lacs des Pyrénées sont situés datas le* hau»
teurs des1 menta g rtc s moyennes. Ce sont des trOv*
bordés et remplis de blocs de granîl, rrn de roche*
knVTOP.K Pl.fir IC LIBRAR.Ï
( 15/ J
gtinitoïddi qui y ent êté aninéel des hauteun supérieur
«, Leur eau est limpide, ttès-froide. Presque,
tous nourrissent des truite»v dont ica plua grosses'
cmtjusqu’à deux pieds de longueur, dé· grenouilles .
et ¿et aaUiuapdrcs aquatiques· 11 eit clair que ces
lies oç soat entretenus que pat la fonte des neiges. :
Tou», en génêrri, à quelques exceptions près *,
veraent un torrent continuel, qui, en se précipitant
de la hauteur à laquelle les lacs «eut situés , font
din· leurs .chûtes de tris-belles cascades.. Il y a eu
antérieurement beaucoup d'anciens lacs qui u"existent
plus aujourd'hui, et dont il n'est pis difficile de ,
rocûanaïtre lci.mcci« Le CÎt, Ramûnd regarde comme .■
telles tous les bassins de ces vallées , au-devant des-.
quelles ;$e trouve jUn«: : gorge serrée et étroite, ou
plutôt un défilé «uvett par ks efforts et les écoule- ,
mens des eaux retenue· par tes digues des roches 1«
plus basses, . ■ - . £
Lorsqu'un otage ou la fonte précipitée des neige·
enflent les eaux des gaves, rien ne peut leur réiU-i
ter. Ils emportent l&s poots , rasent Iqs.h^hitatintis ,
dévastent tout le terrein , et sapent les pieds de·
moutagacif C'est çç qui arriva, dans la nuit du 4 au.
5 icptembrc 17881.au gave de Pau, à la suite d'un
terrible OTage qui avait menacé pendant trois jours.
Une partie du village de Gcdrc fut emportée, La
petite ville de Lut manqua aussi d'être emportée
par le torrent dç Lise. Le gave de Pau T prodigieuse-.
ment enflé,. ayant monté en trèsTpeu de tema à
trente pieds au-dessus de *oo niveau par an encombrcniEût
dont le. pont de Saint-Sauveur fut laçante
que ce pont fut détruit ■ celui d'au-detsuj txêi-endoin-r
(W I
maçér ettt tmEsiewici, près du village de Chïéze, ne résista pas malgré si construction, eu pierre de taille, On ao trouva enfermé i Birftge, et ne ne fut qu'avec des peines et des travaux inouïs que l'on put en faire sortir 41 berlines qui a-ppari en aient aux miiade» et aux curieux que les exqx1 mintraits y avaient tAa- ScmblÉs» : * ■
Datif Je chapitre intitulé di la h au tturdts tnontagnes, le cît. Paaumot a placé une carte ou t Aï vau de la partie des Pyrénées-qu'il décrit, avec le ut élévation au-dessus du-biveau de b mer priai Bayonne. Cette carte figurée-, fèuBW aux deux autres de différente etpecE-qu’il y-a insérée» , donne unç idée suffisante des rdliefs- et des vallées. On y voit le terme ton»- tant des neiges permanente« entre 13 et 1400 tokesî et la Maladif te, une des plu* hautes sommité» des Pyrénées, s'élever i près de 1800. Le pic du midi d· BigotTc n'a que iioo toises de hauteur.
1 Le retour du-froid est assez prompt dans tes mua* tngnej. La Surface des tac« élevés geie dès le milieu du mois d'août- Le cit. Date et trouva le petit lac supérienr du pic du midi gelé le 3i août 1774- Les circonstances rendent le pays sujet à de grandes lit· ttmpérisf. Aussi faut-il· y - être toujours en garde contre de»'v&riatiorfs qui peuvent être fiès-suBirès. A Baregt, qui eu élevé dé 66s toises au-dessus de la nier, ft» fait souvent du feu pendant l'été, sur tout le matin ctlejolr. ÏJy a trés-peu de jours très-chauds- D-u reste,-presque toùjoun de 1» pluie et des brouillards trèi-fréids. Les deux montagnes qui l'avoisiiteut ont plus de· 600 toises de hauteur perpendiculaire, ci qui hit que dans les plfts longs jôurj 16 strleil
Gcx glc
IC I ’HRAR>
< 139 1
a’tit plui vijjbicj que pour Ici hauteur*, àtit heurts et démit.
Un lütft danger »quel içnt ftéquetnrpear expo- kcj )ei habitation* dans le· Pyrénées, et »ont le* ¿«vdnfu , ou iydfj ,- on donne dan* les Alpct et Le* Pyrénées, k premier non) ; et dan* Ici Pyténécs *etv- Icment, k second, à la thâte de* neige·* quand clin roulent de* montagne« dan* le* valléei. C'est· ver» k En de l'hiver, en février* mari ou avril que l’o* éprouve ce* horribles catastrophe*. Qn en éprouva â Biregç un trisrc effet il.y a 3q au*. Une maison qui avait coûté 600*000 franc* i bâtir et 1 meubke fut entièrement ruée; le* matériaux et le* meuble» latent dissipés par le choc de Pair que poussait la lavanje , avant que Je* neiges elki-mêmc* eussent atteint la maitun. Ce fâcheux événement s’est renouvelle en février 1789 ; tes baraque* et le vauxball ont été écrasé*. Le reste de la neige n'a fondu que dan* le milieu de juin. Deux autres lavange* comblèrent la vallée dit Bastan, formèrent une teule masse de pla» de «oû toile* de longueur , tons laquelle le lastan disparaissait d'un côté', et reparaissait de l'autre. Celte misse formait un point de neige si loHde, que les ruche*, les cheviù* , etc. s’y promenai eut, sans que leurs pieds laissassent d’empreinte.
Les mômignards prennent le plus de précaution qu‘ils peuvtnt pont *c mettre à l’abri de CCI événe- mens destructeur*. Il* adossent leurs maisons aux iojtu des montagne* * et ils évitcci k* tavini. lit Je* tltvent tris-peu , et, donnent une JongVie pente aux ttîlurtf ■, afin qu’eu cas d'accident la lavXngc puisse glisser p^rdcsiu* »an* l’emporter, Quand il* trouvent
l’rO glC
(16c )
un replat de souligne-bien ijbrîté^ ¡4 y <&mtruiitut
plusieurs maisona eu file dans la peut* du lentia«
ta le* eipaçant »uS» cnment, Eile* irtÉninent thn
successivement le* une* au-Zesriv des autics j te qui
forme une régula riti agréable. 11$ pLiitent .aussi citi
arbre* autour de leur* habitadons, aEn qu ils pniücnt
rompre le coup dr neige. S il y a des forêts, de* boli
rare* au-dclAii* de* village*, on le* conserve iwt
le plu* grand soin, parce, qu’il*.arrêtent ou rowipeot
la lavange^C'ut ainsi que Baregc e*t protégé lu raidi
par un bois élevé auquel il.en uèi-défcndu de t«u·
eber. ' . " ... .
, , La suite au numéro prochain.
■ POÉSIE.
. ■ - ' . ·
lt La Critique, pour être utile, ns doit s'attacher qui
ri dei oumgti connut- 11
[ Moïelct. Lrfcu à un Gram. 1
Tables dt hdAMUHt-NutiONOis, publiittpar Cauirur, aw
cütt épigraphe ; ,,, . (Jt ti occupati profili mus aliquid
civibu* nostri*, prosi mu* edam, ai possttiiiif
otiosi. Cicli. Tmcui. Iib- Ï- Drujr pc/uwîj in-S’.,
faisant 460pages, et portrait de l'auteur ; prin, broché,
& liv. À Paris, dc^'imprimene de Di DOT jeune i
<1 st trouve, chez FuCn$t libraire , ru* dit Mattutini 1
marron dt Cluni. . , ,
IIC AM D il T * AIT,
DasisIç plumier extrait, aous avons omis de parler
d'un .orne me ut propre.au genrp de hiF^bU qu'-aìmpni
Ici
Ur-?r-dl irarr
«BAT YORK PCJ&UC LIBRARY
( 161 )
les Italiçna, et dont ils font un usage fréquent, Ce lûnt les diminutifs qui abondent danj leur langue, et qui, placés à pïopot pji üti conteur habile, plaisent infiniment. ,,
L'iuteur des nouvelles Fables ü’a point négligi d’ employer une ressource convenable tu genre qu'il avait à traiter , et qui ne pouvait que l'embellir.
Dans notre langue, le diminutif, plus rare et plus remarquable que chez les Italiens, n’y est pas moins agréable» Cbci nous, tantôt k diminutif a un air, en quelque sorte, de mignardise qui relevé l'objet dont an parle, comme dans les exemples suivant*
La terre est riante ;
Déjà daiu le*, bois . .
Le rossignot chante Déjà ht mouton* Paissent de· betbette* , Et -font mille bonds
x An son des burUci. DtiHOULlElii.
U 4. 1
Très-rarement le* antiqnej discrettei
.. Logeaient l’oiseau : de* novices proprettes
L’àkovt simple clair plus de son goût» CiESîtrl
A ton réveil, de la tïaidie nonetle ,
Libre témoin, il voyait la toilerie. Lt nime.
Tantôt Le diminutif a quelque chose de libre et d'aise, qui ajoute au naturel de la datritiou, comta« chee notre Fabuliste:
Ce quelque chus* était un oiselet.
Le fripon ne au se sentant décliner. , ■
' Le puulicljüD
Se récria sur la pleure.
ïime XXX, < L '
Go· >gle
NEW TOS < ■’■U EJÙIC LlSKARl
. ( ‘6· 1.........................................
Enfin, dans notre langue , le diminutif a quelque chose de trés-hitniiier, d’amical et de tend te , qui semble doubler fintéiêt envers les personnages mis <a' ittuc. .
■ . * ■ ■
' Sur le bétail le loup it jette;
Tout i ion aise il emporta ’
Jujqu’i la moindre brebiette.
Perdit «a rnert-, et If J pauvrets j'tn fureel
Ciopin,'dopant, se traînant wnimt ih puriut....
r
La pauvrette fixait plaié !
AfemS Fables nouvelles.
Les diminutifs sont beaucoup plus propres au génie de la langue italienne; il en aime la fréquence dans les poésies légère», et ils en font un des principaux agrémens. Il ne las exclue pas même ( comme la notre ) des poemei épiques les plus sérieux , où Ces diminutifs, ménagés à propos, produisent dans le· grands poèmes l'eiïel de ces lointains agréables, soignés et finis dans nos grands tableaux, qui n’ar- rétent pas moins l'oeil du connaisseur que les tête» et les premiers personnages de l'action principale. Cet diminutifs admis dans tous les genres , avec art , ajoutent beaucoup à l'agrément des compositiODS italienne». Nous citerons ici un fragment de celte espece, qui ne sera pas étranger au sujet que nous traitons, puisqu’il est tiré d’une fable.En voici l'idée. Un berger vient d'attraper un moineau, il l'enferme sous son chapeau, lui arrange , avec beaucoup de Soins, une petite cage pour les offrir à i.i ClotiS, et ¿ea promet bien des baisers : faveurs mensongères ’
Gov gle
nn.ÿn.11 Ihim
kfW ÏCRK. PU0I C î IflP.AH Y
( )
car Vaiatati Ini échappe avec lei haherr Ce récit,
presque tout eu diminuii fi, liant un métré adapté à
ce sujet, court et léger, anaerSonlifta· ( comme le dit
-le Fabuliste [i] ), noui offre un petit tableau frais,
d'un pinceau gracieux et suave. Celte citation italienne
fera dai il curi ici une agréable diversion.
Per te spiro
Dalli bocebip*
Sua Coiiliioa ,
Che un bacio grato
Mi tari djto.
Se meri coactde
Uno ip mercede ;
Porro ben scaltro
■ Rapirne un altro i
E1 tetro ai ¡ora
Con altri ancora
Avrò ['ardire
Di a lei rapire.
Nel sul terreno
Pose, e copri Fileno1
Col suo tappe! leggere
L'alato prigion ero ;
Indi veloce e »delia
Cjorse al vicìti narcello ,
Che cristalline i Tonde,
Che Folti sulle sponde.
Feconde gli arboscelli *
Qui vari raiuictIli
(I) Preùiiafi· delie Favole £iopiaae di Luigi Grillo-
L k
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
;
Il pascçrcl neii*
Ail cmbt» pci «‘tuile ,
E Eatto tbil e ieitro
D ibùot ehe fli è tuciifq ,
i i. Cabbietu ne cc&pose,
La qui! omit cjo toit, Cou tlri altri For» ni
Di tei coton rlett). -
. Il pane indi livobe
Al prtto, onde *i tobe ,
' ,. ' -Fer ripoitir a Cloii
Augcllo , ‘gibbia , Aoii.
Mi quindo fg vidno
_ Füeii iU'i^LjcJlino,
JurbitLo un vfnticello G*1o*ü t ailrgll« Aüor’jllciT* yen ne r E eal|t forii ptuge ‘ Ebtte il «appel ïivclto , £ i'igfdl>D4 Hriclio
. Fujgi. an non ti 10I0 j
Fuggï cai ban a ml·-
Lci poétici léger« italienne! abondent en ce* pe* tin dêtiih extrême ment agiétblc* t ce sont autant de tableaux précieux de ftlital, de Pa!qnier ; en.un mot, jutant de petites miniatures charmantes-
Malgré toute Js tatîsFicticn que nous a von* eue jusqu'ici à citer une qaultitude de fragment les plu· piquam de ce recueil, capable* de satisfaire les lecteur* d'un goût déliter et le plu* ditütile 1 la. mdmc vérité qui nous a dicté U* éloge*, ne peur nüui cm- pécher de dûtonvenir., qu’on en fâché qu'un *j beau
■ 1 ■ i f
Goi gle
( ¿es; _
livre «pît déparé par quelques taches- Ct rfertpatiÿà les relevant, que nous prétend) oui don· et des leçdnv de délicatesse et de gncet dans le style à Fbotowede tout le plus poli, le plus instruit et le plu» aimable ;' dépotait et de goût, à l’auteur de* nouvelles Fables; il écrivain critique et judicieux dçt aAsirvaifcnr rnr , Hervé et Detpreaux ; au traducteur ingénieux, élégant et fidèle , même envers, d'Ovide „de Miltop , de Pope, de Gay, de Mctaitasc , etc. ; en un xnqt > ¿l'académicien français: mai» parce que l'académie ira porte un nom justement célébré , parce que le livre le plus parfait est celui qui a le moins de défauts , fui mfnifflir urg^iur (t); et que le* fautes des ntriiïetjrr ouvrage» sont le* plus dangerçu*cs pour Ictjeune* gens qui peuvent suivre h mime carrière ; par ces différentes rations, non* nom faiionr un devoir de celfe lîcbe désagréable , que" le* taleni distingués de l'auteur , queja grand«modestie, et son îgc semblaient d'abord nbus interdire. ■
Le Fabuliste moderne a des réminiscence», de* ton T* naïfs imités de la Fontaine, qui, trop calqués d'ipiès les sien*, en rappellent de plus beurtui.
Ce qu'il aimait, rtait une serine.
Une aerin», un oürs ! vous moquEi-vous ?
Amour, moar ! ce soul-ii de les coups. ,
Le mot allure est une expression favorite de l’au- leur, qui se rencontré trop souvent soua sa plume.
Le mot raur revient deux· fois in rimes, en six à sept ver». [ Tom. Jei. , pag. îtg. J
' (») Hoa*r, lîh. I, iat. III, v. 69.
' L 3
Gck 3 le
( )'
■ Ob jçwit .voir ( est cela ta'ex pis rurpTenant di ni W*i* volumes, eu vers} de» landes , dei longueur*^ que le poète quelquefois eu froid et trop prosaïque. Ma» k plu« grand reproche que.l'an pulire faire à leuieut de* nouvelles Fables, c’eal un nombre. d’ex- pressila· trivùle» et trop tauet·.
Utrt entreprise vaiti* ,
-
ït d*Tige«vie «uhi bien qne viliiav, -
' TTrbïiVe eh tenriïot, ioti bfleilfoti tépiridt j
1 lii viande i terre, et dodaei ta mirràrttB
’ tin viltin ag liant Irak pondu. " ’
Je üs’veux pi* tenter de i'irtti titre .
b’itre éreinté sons les eaBtii dû rdi.
II acKevt de ’/tpgraver
ïn /éreintant soct I* poids qui l'accable. J
-
Qtp Fqi qigaud? Ce fut ryije^u dt proie.
' Voltaire, dmi Jcm poème baditi dejeanne rf! Art , a bien employé une foule d'e^ptetsioni plus tri-' viale« eric'orr; mai» le poète a su 1rs y classer de maniere qu'il t»i toujours poète ; qu'elle* ne choquent point, et qu'il semble qu'elles te soient rangées cerami d'elksmèmer à leur place: et c était du ns un poème bouffon, burlesque , qui le» admet. L'apologue permet tans doute le style le plut familier, mais nullement trop bas ; et quant à ces expressions peu faites pour y entrer, pour les amener et lei y Fa.iie passer, c'est alors qu'elles exigenr, de la part de l'ccrivaìa, beaucoup ■d',dtt et de travail (ij. G'est-là où l'Arît ie
(1] Sed quia aquilidiora iimt, idhibendug erit in hts tipi
¡ciudi* quidam orauonis Ditftt. Ciati-, Or; 1. Sa,
OQ le NFTd TORK -Ll 6 LJC 11H R AF
. i ^7 > - . '
cache, ci maint il te montre, plut il gagne ,plaît et brille à tout les yeux; et comme la rote, en quelle sçrte, -
Qpantc U raoaira men, tant™ é pii bdla-
TaJSQ.
C'eat en quoi le grand Racine a pariai renient réussi et l'élégant traducteur en vert dèt Géorgiquei latines, amfi habile critique qu’excellent poète, l'a judicieusement observé t ù Le mot pant semble Être i> banni de la grande poésie ; voyer ( dit-il ) quelle » noblesse il emprunte de ce» beau« ver* où Racine il l’a placé ;
Tu le vaîj tons les jours , devant toi prtuitrné , .
Humilier te front de splendeur couronné ,
Et . confondant l'orgueil par d'augustes exemple» , Biià-sr avec respect Je prtvé de les temple; il)· »»
De pareille· remarquée ne sauraient être trop répétées lorsqu'elles ont ¿lé faites par un maître de Fart, qui souvent, comme Horace , Boileau,Pope T a su donner à la fois le précepte et l'exemple.
Le mot flots,! la fia d'une phrase, comme dans celle-ci, . ,
Veut mettre fin à l'aven Lu re ,
De FhciniTiit aver ,
est une tournure favorite de Fauteur, Le mût iflwi revient plusieurs fois ditis lu nouvelles Fables. On y remarque quelques autres mots an ci <w : et à ce sujet, il Faut dire aux jeunes gens, qu’aujourd'hui où notre langue t'est beaucoup perfectionnée, et es»
' tr) Louis XLV. ■ ' .
L 4
DG le KIEW TORJC PIISLJÇ l.l 0-Rftf
. (168) ...........................
devenue plus difficile, il y a un grand choix à faire dan s le vie un langage que I’qu veut employer. II y 1 dati^Iea Fables mêmes de la Fontaine, un'uoinbrc de ces mots anciens qui choquent aujourd'hui t mais aussi le même Fabuliste a. m en conserver, et eq quelque sorte eu rajeunir plusieurs qui plairont dam dans tout Ict têtus,
La dune 1
(1) SI â raiitjn du tem» où vécut la Touraine, il employé Teiucoup de tournure! an cite n t a et trop de mots vieil* , q fut trés-trierve à en faire de nouveaux. On a remarqué qu'il bu a créé Aix, mais amcbéj naturellënieul et si à propos, ' qu'ils Et’oTit point paru de nouvelle création. Gain aride
<fcr , pour mulet porteur d'éponges , Jiv’. 11, Fstb. 10; et dAsla sujet de la jîiJe difficile et Jidtijntmt, fab. 5, lîv, Vllt
Si pr-ëiécirêiB change* lot» de langage.
Séchant set yeux, ras fermait aon atn«>
qVa trouver le manant qui riait
Avec h femme , et la jeLiridiL
" a*
Dont maint veisîn ¡'¿jouit d'être. .
Les bleds mûrs »vent que la Mttér
St trouvât as ses forte.
et plusieurs autrei de ce genre, qui valent bran cette foule d’expressions de nouvelle fabrique , qui le multiplient trop tous les jours dans les discours public», dans les livres, dans les vers, comme dans b prose
Si Ce nouveau Recueil de fables eût été Fait'pont être bientôt oublié, comme tant d’autres qui Font précédé depuis celles de h fontaine, cm se fut borné à une simple annonce, Qn x’eit. au contraire bon-
□Iqlbxïd
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( )
coup plus étendu qtit d'ordinaire , parce qu’on avait
beaucoup à y loner.Par la mime raison, On eitenitc
dans quelques détails d'une critique peut-étTe ua
peu têvere, et parce qu'on n'a pas souvent à offrir an
public des Recueils de Fables en deux volumes, <ut*i
r tri niables. Celles-ci ont un autre mérite lemarquable,
çia/ril i raut « qui est sorti de la plume
de fauteur; c'est un amour constant de ses sem·
blibles, qui perce par-tout t t'eut qu’on ne peut pai
lire ses ouvrages,comme ceux de Fénélon, de Fleuri,
de Racine , de la Chaussée, qu’on ne se sente meik
leur. La morale de ses fables montre un écrivain audessus
des préjugés de sa naissance et dç son rang.
Y parle-t-il de la cour de« princes, il eu développe
avec franchise les perfidies, le despotisme et h tyrannie
des Souverains , etc- Par-tout on y retrouve
une saine philosophie, faite pour le bonheur des
hommes. Aussi fou Îtime l’auteur comme le Livre ;
et en le fermant malgré soi, le dernier sentiment
qu'il Lisse profondément dans l'Orne de son lecteur,
ÎJLid : H Heureux celui qui a pu mériter l'estime et
if l'amitié de ce sage philantTepe ! Plus heureux eùh
cpte est celui qui vit dani sa société jaurnalierd,
ii dans sa familiarité la plus intime ! >■
Si l’on a comparé le tenu de la vie', h société, la
lectutc même à un banquet, et les lecteurs à des
convives d'un goût difficile à contenter , et qu’il faut
traiter avec beaucoup de précautions (r) ; pour suivi*
(1] T«* mihi ccmvivï: prupè rime ti lire viaentur
Qpirrentes varier rnultùm diverse psleto.
Quiil dem ? quidnon de tu ? Hüiat, lit. Π; ep. Il, v, 6j.
. ' βι.^Ιι,ιΙ hffll
N?fï YORK puni iÇ L IRRi R Y
f 1?Ö )
1« nrioe illígoric , noui áureos du m,oífls Padres»
de termiaer ceiiií-ci par ce qu’on appelk ¿e la friandixc
i parlo vial« plus cxquís / e’cst-adjre par des
fibkl entkrei et tice lien tes du mime auteur. Etica
wudr&nt mítliX que üCtl übsrrvationa; et ici fcujet,
¡1 fiut FavOij^r, uotre cnibjrfal sera la dificulté du
eboiit. Potar úpskcttuu et pour ntra^mínies , elle·
termiiKr-ofttnoiia ta;J>e de la m^íe;ck pías agréebl«
«t Ja plus »atisfaUaute. , '
( C'était aotre inientíúD, mait au tnoutent de Ii
«mplir , et avíe U mcíllcure volca tí du monde, la
place nout maugi^ T et noui foxce, maigré oouj ,
do rettvOyer Ccs/abiei au Nfl* prediaia.
E. B. U N,
C H 4 A A D £*
XJ r mej thc pieds, letieur , Μm uní de commemaire j
La »c conde m cu tic >e tnel dam la premkre*
iOGÖGi/PHI,
‘ r
u M vait data mti ak piedi acieatit kt e ufana; .
. Un de TCoini je me trouve i La tile de» Ven le, .
Íítpiifaii^if de í’Énijjme ti Logogriphc du N< 3t.
Le molde rÉttignie ett ctlnid« Lagogophe «1,
Cmi , dina LeqaelQA trouvt ente-
ANNONCE S*
Catalogue del Jkrí» compoiant Ii biblkthtqn« de fin
N, Rhütl , »ncien, con stiller de S, A> le princc de Liuange,
ei diputé 4 I» Coa vendo n nationale*
Gelte UMimhtq?e «tiempo j¿< dt plu*<k Böoo nttkles ti
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Jnrfrwitsu ;»nrh>«tr< aut Tlrt de» pxiseinetll ,'i Futa« dei ¿tudiansen cbiriiLgie de» LÄpitanx militaire» ; par Lombard , Chirurgien en chef, ei freie ue nr à ItÄpnäl mijitviTe de Strasbourg, et ai e rubre de flosiiiiJL nation ah f>i-&o. br&cbé. TtÌk „ 40 »oös; et So iqw, frane de poTt, pani le* dèpart(- ttens. A Pati*, Th. Bitfuit, libriate. rne Hautefearile, n*. tì-, et che t Delitynm, li br lire , ci oltre Salut-Honor it £>traabou.Tg, chez Lcvzmk, icbpricaeur-libraire»
JSÌiTirni rf'lygirit·# OU de Frit^eKff JrS ftorf» jjAysjjtiri tt mfr niet sift I'ka^mr} pir Tourtell^ , profeiieiir d'hygiene ì fècole de tinte de Strasbourg. D uk volume» broché-
Trix , C Jir. ; et 7 liv, 8 scus, franc de port ,-pouT lu dipartamene. diet les rncrnei,
, Jus tra Clio !»r tur lei moyen» i employer pOUr preserver I« testi alix ite Pépi to otre regnIni dins Le» <1 rp ¡1 r te Ritti» des Ila at et bis Rhin i pur Beiumont Tat 11-é , looiatre ei impécleur v&- tériniirc aita thè aux depot! de c aval* rieb e l’arnie e de Rhiti *t Mosilie, Pria , 1 lir* 4 snui ; et I liv. 8 "ous, franc deport, pour le! départemeiì». A Paris . eher Fmbj , 1 ìbraire, maison de Clttny , tue dea Meihuriue ; et chi« Delsiynni, libra ite . dm treSaiilt’Honor e. Strasbourg, chea L erratili, i&iprimeur- Jibrairr. 1797.
Jte/jUBH ¿n^erfafr ¿a RAiit, effect ut It i*r, forcai aa f, par llrmés de Rimi et Mosc i le , le r ti pi rri Un d c rp e n l da
Sé aerai Mü reali ; Ivtt title catte gcavét , Tcpréaenllnl le tour* - u Rbin. Par un-generai de Virniér.fu-8*. Priit ; 1 1. iti som; et 2 1., franc de port, pour le» departemens. Creale» meniti.
Mfvtffrt militairt sut Kwl, conleDüut la relation du p;tJiag* du Rhin par T-armé« de Rbin et Moselle, sous le comi»n- d eme ot du généial Marcia ; et celle du riége de Kehl, par un olfii-ier (iipéridur de l’iTtiire. iu-S’. ivet un» cari« gnrie et enlumiuce , représe rumi le »lege de Kehl. Prix, 4« som 1 et 3 liv. 3 iQLiaLjiic de po-;i, pour lei de parie ai enti Chcz J«s meine« ISmüm«
Coi >sle
0· iQlhril finn·
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
« I
il)f ) ■ 1
- —■ - -· - ---- -- ---------
t 1
i NOUVELLES ETRANGERES.
----- ---- -j——-- T _____ ■
ÉTATS-UNI S I/AMÉHinUl
De Philadelphie t le îo juin 1797»
- * " ■■ ■
I-jI 16 juin , le congrès a adopté un bill qui iulclise
le président de« Etatt-SJnîs 1 armer neuf vail·
seaux pour h défense du commerce. '
Un autre bill défend i1 exportation des aimti de
toute e*pece. - . - '
Le a 7 T Je secrétaire de la guerre a envoyé le ü-
. bteau des dépenses nécessaires pour mettre Les foi- 1
tiücatiotu lue tin pied respectable r cet dépenses K
montent à î 00,000 dollar». 1
Le congrès a voté une adresse en réponse au dit-
■ cours prononce par le président, John Adams t à l’ou-
V et turc de cette session,. Voici quelques passages de
cette adresse :
il C'est avec LIS extrême Tegret que bout rûyOps que lrI
mesures de la République Fiançàise tendent à mettre en
danger une situation si désirable et si intéressante’.pouT notre
paya. En. cette occasion, non: tentons qu'il est de notre
devoir d'exprimer t de h minière h plus claire et la pim
positive , la sensation que la crise présente a excitée, et de
vous assurer de notre coopération ailée à toutes tes mesuTtï
qui peuvent paraître nécessaires pour notre sqreté ou notre
paix. ' ' _ .
1» Quoique ce soit le v«u siocere de nor coeur» que li
peix puisse être maintenue avec la République Frin-çaiw
cortimr avec tout le monde , cepeudaut nous ne livrerons
jamais 1 sutrui, taï n’abandouerons le» droite qni nom appsr-
' tiennent comme nation i et. tandis que nous cou sidérons
avec aati s Faction l> sagesse, U d^nité tfr la modéiation qui
ont marqué les mesures de pouvoir exécutif su pré m t de tlOtTS
pattle dmt «es tentatives pour levtr , pax de» explicatiosi
Go< gle
■ < 7S1 /
trancile* et lineette „ le» ma tifi de plainte et de jalouiie de h France , eau* «moni din* toute *a force le traitement mdiçne ç«i letéfüt i oolrt patrie en itpquwantiOtiininiitTe- Aucune* inEitbvM , pour blencr uo* ditiiu tomtnt Eut »buverainr, Bcthapperonl jamai* à l'iitmiicm ai â I* EuiiD***>*uce de uo* C'jtDrociut»* : elle* teionr n»enliea avtc iiidjgnaiion et repoçisicr* avec celte fermeté décidée qui convaincra 1< - monde entier que noua niiütrimet pai un peuple dégradé, et fut noti* dc nnu* iq mm et* un* ibHuarr aux demande* d une puitunce étTan^çTe , *an* examen ni tinidirtntUon préalable>! Une tenutivi pont teparer le pcupledei Et*l*-Utii» de ion jout e me ment, cil une tentdiivc pour le *ép»re< de lui-même * *t quoique de* étranger* qui f>e cOartlilieüt pu Ic^éiìie de notre pay*. pubietii en avuti conçu le projet, et que du iinif*ùr<* tritngcn puii*ent en renier levecutioa^ «prndasl je* cftoiL* UHM de no* concitoyen! convaincront le soude que F* ou* prue en nt impraticable»
11 Mai* quelque itnMblemern que non* njjrtui* afféctëi de hbieiiure qui noua a été ponte pat Je* procédé* expoié* dia? le* com réunit ni o ni que vous nom avei faite* , crpeji- dnit boni pendoni avec Vous, tt que ni llionneur ni 1« iniêrêt* dei Euti-Unii ne leu* déÎendeni de réitérer la* Mndc· pour converter b paix. *1
' h Cependini, tenta ut pleinement Vincer tilud* du léiultat, kmu nou* prépareront à -nous préiintei avec fotti lu de À rencontre de ion» é vétte meni de favorable* qui pourraient anwtr* ei 4 noua «ter de lem* effet* a»« toute l'Iiabileii d ru tiDiii lorsiati capable* , et *■ moyen de tou* leaetforii ■m mat eu noire pouvoir. Croyant avec von* que la conduite da gouveinreneat a rie jvite et impartiale envet» lei navoni elMb^nfet, que kl Ici» portée* pour h cornerviuoû de b latx ont été coiivcuablei . et qu'elkt ont été tiéruiee* avec droiture , le* représentant du peuple n’beiiienc pntnt de déclarer, i* qu'ili donneront leur appui le plu* cordial 1 ri l'ecécuiion. de pi inope* établis d'une mimar e li iuüc«nn»c *t tt fie chie et avec »nt de lincéTÎii, si ■ ■
,T U R U I t
Xk CenrUMrnûjrh , te si juin lygj*
1/atdboudeur de France , le rit. Aubert Dubiyct, „ _ vient de fjîr* publier une relation trèi-ètendne de I*
Go gk
icauce publique qui a eu lieu fiu pal3h de France c
d» Venue, p 11 suite de la. révolution qui a éclaté dan
cette demiere ville.
u L'arubasiadeur de Venise , yesE.il dit, ivjit fait inviter
depuis plusient* jaen , ni concitoyens lie réunir, le il di
courant, dan* la «Lie d'andieTue de sou palais, praer 1
prendre part à des noure^«» ira porta fîtes pour eux 1 et t
drapeau tric&lor, qtn RotiiTt s<r la terrasse du palais d
Fjatice, an mine ait le jour ôu le peuple rènitiau, i Conitiii
tirrople, allait apprendre sülem;<eiteiiocnt >4 réçéuéra[ion ?
*od union avec la République Français, A dix heure* di
tnarin , |c* citoyens vc ni rie os étaieui au reudex-vau«. La. joi
éclatait sur tous Us visages. Plusieurs lettres, ^rrivé^s par l·
dernier covrier, leur avaient appris la'Jiberté de leur pjtiie
et tous brûlaient de l'eritctidrE encore de (¡tbouche mciue d
représentant de leur nation. La nouvelle cocarde véuiûenai
ornait le chjpeiü de ceux-ci, la poitrine de Ceux-JJ. Hîentô
rFïmbassadtur Vendramiui, accotopagné du cit. Alberti, te
c ré taire, entra dans la salle, et, dvus Je cabue que ht ciaitr.
' ta présence , il prononça un discours a traîna ne qui fut su™
des cris de Titre ?« liicrtl , figaliti I vfef la Rifrubligm i'iiu
tienne ¡mvr U République Franqnite,
i, Ou alla ensuite cvmp'inieTiier l‘ambassadeur français , e
les citoyens des den* nations 1« donnèrent matuftllemenjt l«t
témoignages de h cordialité ia pi U) parfaite, ti
ALLÊAfA G N E.
Di RnfrjÉiitinr , lt $i juillet.
Le ministre impérial a aimanté À la ci ¡etc que le
contributions, réquisitions , etc. de» Français darç
l'Empite, ne tarderont'pat à avoir un renne. - Il j
ensuite déclaré it que» majesté l’empereur a vu aveu
la plus vive satisfaction, par la lettre de remercie
menJ qui lui a été adressée dernicïenient, au nom dt
Corps germanique , l'expression dfes sentimens dt
reconnaissance que ion intervention énergique pou1
Je bien-être de l’Empire a généralement excités ; <jut
cette agréable raaniie»Ution ne peut que l'etigngcr i
continuer de s'interposer 1 l'avenir, ce qu'elle fera
avec tout le zele que sa sollicitude paterneHe lu
□mihzrfb, Google
( u5 )
impire * que dans l’espoir que ses ¿Sorts uhirieun pmdüiictit le meilleur effet, elle invite la diète à se borûrt iustamiutnt ■ cq attendre tranquillement Je résultat. Du reste, 3. M, impériale n'a pas cru devoir encore faire connaître ceci à la dicte par un décret foYmei de commission rct elle a préféré d’adopitt le mode d'une insinuation confidentielle par Je co- CQruin.itsa ire impérial i ma il ‘clic ne manquera pas de lui faire une ouverture ultérieure, lorsqu’il tri sera çms, et luMtait lorsque les choses auront ôté forée* à leur maturité, »>
J-
Du^^juilitf. A la séance de la dicte du ïi, tous es suffrages furent émis, dans ic college des élec- eun , i l’exception de Saxe et Mayence, Dans le otiscil des prince« ou procéda à l’appe l j itiq u'à Eïesie- ! Armsudt indusivement, Bavière , Saltboprg, Stras* muTg, Constance, Hïldesheim et Paderborti, mani- estèrent de nouveau le désir que'S· M. renjpereut , oulüi sc charger seul de la conclusion de la paix vcc fa France. Eichftadt, Frcysingen, Augsbourg et *a»a u téiuoign crent qu'ils eussent désiré qtic S, ML ut proposé de négocier et conclure seule la paix de Kmpireet non de nommer une députation à cet ffet. Le grand-maître de l'ordre teu^p nique etSaxe- rotha déclarèrent qu'ils es pé ratant que la députa- ion serait bientôt prête, Ma.gdebourg , Wormi , > ux-Pnnts, Spire et Saxe-Weimar demandèrent que : protocole restât ouvert,
Sremen annonça que S, M. B. avait nommé M> de fedeu , son mi nisice prés du cercle de la Basse-Saxe» iCur fa'ijje partie de la députation ; et qu'il était prêt e se réunir avec ses cù-états pour ce qui coctceiiie st important objet.
H passe toujours par notre ville et les environs iimcoup de troupes autrichiennes qui sa partent b Ictgohtadt,.
Dt Vienne t le s3 juillet.
ha plus grande activité règne en ce moment-ci dans
diûii Qot g le
NEW ÏÜS
; ' ( *7® )
notre cabinet, et ¡et opémioni sont enveloppé« d a plus profond secret. Le ntînis tire baron de Ttui’iu. pour échapper aux surveilhns, reçoit souvent les ri* . mes de personnes inconnues, qui pour lui parler pic- ■ entent de certains billets dont elles sont ttmnit!. Dans sa chancellerie il règne aussi une grande i<ii- vite. IJ tit appelltt cher lui, il n’y a pas Jong-temi un de nos tavïni, et lui proposa de se charger d'uo ouvrage dans M chancellerie ; mais il fut obligé de promettre, avant tout, par serment, de garderie se CTet, On s'épuise es conjecture« pour découvrir li motif d'une pareille activité. ;
L'opinion est générale p^rri nos politiques, qui Venise ne sera plus une république, et que cette viW deviendra impériale- ■
Notre armée qui se concentre dans La Carinttiict prés de Gorit^.y compris les troupes du Tytol.moiiil i prés de 10® mille homme», dont h destinationrX un mystetc impénétrable.
Toutes le* Tctrues de la Hongrie; dcPétcrwaTad n et des luttes Cantons ftonticres de la Turquie, cn reçu ordre de remonter vers l'Autriche pour être rn· corpôréei .dans la grande armée , qui , réunie in autres T forme un total de 468 mille hommes effectifs.
Des bords du HAm, le 1”- doûr. C'est à tort qu'il 1 été dit que les Prussiens avaient évacué La caserne di Nuremberg. Des lettres d Anspach assurent qu'il ni été question jusqu’i cç moment d'aveu ne demi rcï1 rétrograde, ou contradictoire avec les principes adicp tes. D'un autre côté , les feuilles, allemande! q« avaient annoncé les premières l’évacuatiou, rapp1* tent aujourd'hui une lettre dç Nuremberg ,’OÙ «t« assertion est rectifiée de h maniéré suivante :
it Notre çascTne n’a janim étt, i pr&prrment padrr,34 c1 pée par Jts Prussien», Lorsque les tu il ¡liâtes de uùirr t;U eu hircin expulsés le 6 de ce uou, 1« Prussiens phceren . devant la porte quelque» garde» ; mais ils lei îétiierrnr pJ _ de jours après. Les iiuil» dépose s par nos soldats rester^ pluiîtvtt jnvr* «1 dépit dan» La, caserne 1 ensuite le» Pf3JI siens lesÊrenl transporter jusqu'à h porte delà vi]le, nii,;pi*l quelque» difficulté», ils forent repris pat noue tnagistriv ti
Goi igle
Ohÿhrll l'Mh·
Mrv/ YORK PUR IJC [ IBRSF
- Italie. De Turin, li i&juiüft.
Dimanche dernier il y eut up attroupement considérable ,
dont on pouvait craindre lei suites Ici plus sérieuses. O*’11
léljonr· préeédens , plusieurs boulanger* avivaient pu fournir
du pain. La même disette s’étant manifestée le dimanche,
le peuple counnença i f’>ttroaper, et et porta aux boutiques
de, jj usi eura boulangers, dont il enfonça les portes, en
criant : Du paia 1 du pain ! Le gouverne ment enyoyi de I*.
troupe , et la fermentation tit Êt qu’au g me nier ; an escadron
ne put pai dissiper les atlroupéj. A dix heures du soit fa rue
Rtm éifit pleine d* peuple , et ou entendait et ter ! Mots-.
, pdiriot/J, il inferni. Le gouvernement envoya de ,
nouveaux corps de troupes, mai» le peuple resi? immobile, et
ctituiaua le* çria eu présente de* soldais , qui mcmtrereitt -
une moderati*u extraordinaire. A minuit, les rumtilliinns $e
dissipèrent d'eux-mêmea, et tout fur fini. La huit a iti tranquille,
ainsi que le jour suivant· Mais Hier des attroùpemens,
quoique moins D'ombreux , ont -recommence. La garnison 1
été mus les armes toute U nuit, et a empêché tout désordre »
cependant la fermentation dure eneore. Le gouvernement a
publié une proclamation pour défendre les aittoupçipeos (
qutl qu'en soit l’objet;
A insana et dans ¿’sutTes endroits il y a eu des troubles
il de* voies Me fait entre la troupe er le peuple. A Fuaàno ,
1*1 paysans ont désarme h troupe et tué deux officiers de cavajeTie.
On craint qui 3a viglia no les troubles n'aient des
suites aussi fâcheuses.
Ou dit qu'il1 vient d’éclater une insurrection i Mon dovi -
qa'on a voulu faire marcher plusieurs corps de troupes contre
lei insurgms; mais que les snidaci oui déclaré qu’ils étaient
prêts à verier leur sang pour la défeusrdri pays contre l'en^1
' senti, mais non i répandre celui de leur» freres. Si cena
UQuïtüt se confirme , la révolu tioa du Pic ai ont est inéviiible.
' J . .
_ De (Tener ! It ï3 jaillit. La plus grande irBtiqnìlité continué
à régner dans etite ville-, mais t'esi mie iranquiliré préc*
ité,. quella moindre circonstance peut -altérer. Il ne faut
fa* le natter de maintenir un ordre constant avec des loia
pre (¿mires, Heurt us s ment ,.Ia co turni siimi législative présentera
bientôt son travail au goutte me nient provisoire. Tous
Iti bons citoyens désirent que cet ob;«t ri intéressant spi -
nus1 promptement i fendre du jour, La félicité publioiie es
Ttm< XXX. ' M
YORK PUBI IC LIBflAHÏ
dépend-. Tant que uoui n'aurons pas de ccmàtitution, eu
■ aura, beau noua recorumauder l’unicuj , la fivterbirc t b.ooi
unir par lis sermcni; Jtg fêles tlatiûtïalej , nOuj acrOtiI tonjoui
s en danger d être divise}, parce que le seul euthoosiaetnt
nous aura réunis, et que rien n’eut plus fragile et pim précaire
qu’un serti b labié heu. Il n’cmpèche pas l’organisiiirm
det partis , il rend ùiême leur existence plus facile par l'eipece
d'exaltation qu'il produit dans Les esptiti. Ce si un int
viole ut que' le peuple ne saurait supporter long-teint; ou
ieiiwriit en valu de l'alimenter , de le fouie nier par coûte·
loues de moyens ; vient'le moment oû l’indiffeCence et la
lassitude doivent nécessairement lui succéder , comme la
■ stupidité mccedc -4 l'ivresse. Toils les bonr citoyens sentent
que nous rit serons libres que quand nonj ferom ibuttiluéii
¿usai Ht négligeht-ils rien poür ipphblt 'lotii les obsücks ,
et préparer Je* esprits A adopter la nonveIle coiiititmin.
Ceux au cou traire qui voudraient conserver quelques débris
de l'aristocratie, te couvrent du matireati de la religion pouf
attaquer le nouveau plan qu'ils ne ttm&aisMtit pas. ils répondent
qu'il contient des principes destructeurs de notre
saune religion. Ub ex-jésuite a osé imprimer que plusieun
des députés ,'yartni lesquels on compte un évêque et de tu
putrei ecclésiastiques, «ont suspects d'athéisme. IL leur hit
un crime 4< m pis exposer tous l'es jours leur travail au
public j ot regarde le secret comme la preuve d'une trame;
>1 déclare ediuipe quelle est la volonté du peuple souverain
ïa nom duquel 11 parle. Lis'peuple Wut une religion dominante
i, Le peuple ue veut qu’un pult* ; le peuple ne veut
gu’ une toléiapce limitée , «te.
Le ' gouvernement proviseurs a faif -arrêter l'auteur de eu
calomnies iraptud entes, dont robjet eit de réveiller le fanatisme
, et de L’armer en faveur de ta défuirtç ariiiocrîiie-
L'ex-jésuiticonnu ci -de vint pour un grand ré voîuiio nudité,
adit qu’il n'éiait point J'àute’ur de i'ttric, qu'if n’avait fait que
Srêter son nom , .et signer- On »sure en effet quej’écrit est '
’,iin ec dé ai astique constitue eu dignité*. Tapt d'innocence
¿'est pas pardonpabk dans üu jéiuitc, et il mérite bien de
rester quelques jùtiTS dans la leur. pour l’être laiué alitaper
par un nomme qui piste pour janfciiiite. La coniinissiûn kgtdative
a sollicité plusieurs fois l'égaigisement de l’ex-jënHtt
tu ail k gouvernement provisoire ne considéré pas seulement
l'insuhe faite i 11 corn nsi* si on législative , i! ¿.oit aussi Cûnii-
Aéré r qiï'un pareil attentai peut avoir les comique mes le s plus
flmcstit pùtu iùutela. Républiqiie ! étc.‘ *
A
NEW ïtW PUBLIC L1BRARY
( 179 >
bt fetta , It 10 juillet. Vous rcmnaîsiet sans dont* h
fUvuÎou Je l'LiiriE et de il Dalmiiic pu jri troupes de ï'runprcur,
proiettinoli tri/oyte à tQtiî les couvci ncurc; ¿s
J Euròpi , qaî Loué sont Irtlérew» J ttti± «cher L drstrtictioié
i di (a p-i!«ince njvile de Vtiiise , et U l·.· mutiliti ¿’une rtùu-
*dI*P u issane* puniiîAE, dcja formidable pat nel possessioni <
Knïtorïilci< T
■ Le gouvernement pras'uohe de Venite, » idrtsié en irirmc-
' ictui une circulaire 1 tentes lei ville· ci lémioires dé la
' ud«o vénitienne, dius laquelle elle rapatile ioni et qu’elle
' iÎiit pour ruiinte' ir ”auion avec eus , et ddcndic de con* ■
trn leur» in té réti eomtnuns. Elle lent fait part de h rèsolo·
□Dé quelle 4 pnirde protester, au nom del* nui on entière,
■ UBtrc rintmon ¿et deux pioviuces si uitndellei à la force
nirtjme et au commerce, non-se-lement de Venise , tuais
de tome la nation, et d’envoyer dei député* tu congrès de'
Moutehrllo pour défendre leurs droits. Elle Ici engage i
tnvuyei* aulii d-i deputi! i Milan , putir füopérer avec cenx
de Venise , et les invite de nouveau i former HHC jdiriîrtis-
Iniion centra le qui aurait h reprcientilicni nationale , et
al f I·*1 T · 1 prêt 4 remcitic ion aidnnic. ·
- De fient, le ¡Stjvlhi. Pkuoa. disagi que U al il y a beau·
Je venu ai parlé de celle qui rétablit I ancienne nleur
Îw monnaies , et de celle dai iup prime 1er ^ariiott
1 dum , li premiere Ini économique qu'ait faite Pie Vi apre»'
fri icriaier* i foiufalr wie certaine quaiditê de fi^ratn au prix
' fiii par le gouvernement, et qui met tqu; le reste i sa dis*
pnutjon. ’ ' 1 ' ’ ■
L'adminlitriiioa du Moet-de*PÜré t*ti ôtée 1 intime!-1
jnenr h tréjoder, et contée an cardinal Boira, Cet homme
4 li n mettre de b code romaine, pour i'tvoàr en’rainée dans
lie ; perte av te la Fiance, qui ttn a coûté trois provinces et
i1 million! d’éciis , quoiqu'elle n’ait duré que 1S jours. Le
njat-pere ■ jugé qoe le cardinal n’était pas »w« récompensé
eu In fai'aui cé¿ee par la chambre puni j mille rm* romain\
des terres appartenant ci-devinr aiti jenaltl , qui eu valent
plus de mille, ' 1
Le plan économique pour mettre tne camributm.n d"tm
•luquiemc sur le ttrtmi ¿es bieill ecçibimiqitci aMÎt étil
M t
Co< gle
f tC. )
adopté ; mil» on vïeUt de 1« suspendre pu tir co faire a· aurrt
plat compliqué » et-stn* doute plus utile pour ceux qui le projettent.
Le fiscal Birberi en a La dîreetion.
, Xet dévot» »ont édifié* d’un «écrit de la congrégation de«
Ht», qui 101 donné la comméin oral ion de L'ouverture dé» yeux
det madone» romaineg. C’en Le prime Reazonico „ «¿Dateur
de Rome , qui a MUidté cette plie au nom du peuple romain.
C'est ici un grand tfut de la vieille politique de la
cour; elle veut louienir vn de» grandi reisorlr de sa pmisance,
tei miracles; miij comme ceux de L'ouverture des yeux
ont eu peu de succès , elle o'a pas jugé i propos d'ordonner
simple tuent qu'on en féiàt l anniversaire i eIIc l'a fait demander
par le complaisant géoateur , qoi en tenté le chef du
peuple , et qui parle en. son nom quand tria convient à la
cour. 1
Lafïte a été précédée d'uu tridwo : plusienn orateur», et
entr'auirea Thipoerite Marihelti , ont fait le panégyrique des
teintes aillades de; Madones. '
Il est i remarqué que cette fite ridicule a été célébrée le
3 juillet, le jeur même «ù l'on faillit i Milan la fédération
H peuples libres. ' -
1 É P U B L I Q U E B A T A V E,
De la Hajt, h 31 juilitl 1797.
Le cït. Noël, soirtistre de la République française, a préi<
nté, le 13 , A l’Assemblée nationale la note suivante, dans
laquelle il bit très-bien tentir aux Batavet les inconvénient
politiques que pourrait avoir, dan· Les circonstance* actuel 1rs,
le rejet de celte constitution. _ ' ■
si C'en au njotnent, dii-îl , où le peuple birave « *e t»
sembler pour exeçctr le plus beau droit d'une nation Jihte T
pdni de le donner une coüiùturion qui le replace *ti rang
des piriumces de l’Europe , que Je »otinîgné veut remplit-l#
doux des devoirs, en vous adressant, au nom de sua
gouvernement, ses féliciiations »incerti,et mrtene henreuin
époque, et sur le cairn* et U sagesse qui ¡'but préparée.
»» Ce n’eilpsj aiseipoiir le Directoire exécutif d'evoirscotenu
tvec une confiante sollicitude les intérêt* du peuple balaye
, dans cetre suite de négociations amenées par la sagesse
de iti conseils, ainsi que par l'éclai des arme* uança<ses ; de
lui avoir ménagé de nouvelles alliance» aussi utile» qu'insposanies
, et de l'avoir associé parali aux grande» destinée» dia
peuple français : il ne se diuimule pas que faut davantage*
L'igil Go< glç
( Ιβι > . . ; -, itnient iltmoire* et p usager*, **n* fa bienfait inappréciable d w! coniuiüùon lige et d'un gouverne eu tut defiui-tii, qui ■ont le * premier* beaoln* de* peuple*.
w M*i< «il i et» pénétré d'tutejoie titi être en apprenant que trHc ronaïuiution , d lang-teiai attendut, «tut *Ur te point d’étre prhtalée i la nation balave, combien crite iatiifiction ot i'e*t-«ifa p*i accrue , fatrquen cotiiiderint l’rusemble de no* travaux cooititulion net* , il* cru y voir consacré*, uon- jeuledMut le* vrai* et grandi principe* « cpmtrvaieujrt de il hbeité individuelle , politique et civile , tuai* encart teux d'uue piulo*ophit aage , éclairée par l'expérieDée ; lorsqu'il y a trouvé, au lieu de ce faiiceiu mal uni de activeraineifa partielle*, il Ont fai intérêt» »'entrechoquai eut ou te croiiaient ■an* ctnxt , cette unité qui fait fa via du corp* politique, La concenttaiiac de la touvei-aineié et de la rep*é*t«utioa «a- bûtufa , Pencie démarcation de· pouvoir», le rtnouvelJr- amt fréquent cl l'avanctmeiit graduel dri MitmblcE* pri- ' mairei , qui ramené tan* crue l'autorité 1 la touicc primitive , et l'hcureuie faculté de meiir* légalement 1 profil , pour l'amélioiation de l'ordre aoeiii , le· erreur* même* 4e* ii6e*· ,, et le* réaulut* de l'obaervaiipti.
il II tait que tout duvnge humain cil a été liai renient imi parfait, Mail il peoae qn'îci du tuoinr fat imperfrciion* aor.t Irgcrci et Facile* J réparer | que fa* légbfature* successive* i pourront redreucr, dmi det teioj plu* calme* . fa· abn* de dtcaili, contraire* aux pria ri; e ■ et au bonheur da peuple ; et qa'enbir , pour I hcmncur mime de fa ntûoa batave , il lui coa rient d »ecorder a et code loxg-ieeu médité , et dknti liuii lofaroneifameQC que librement par iota Anemblée miio* j nie, üq pnvifait qu'on ne refait pa* tu* production*, importante* <1· l'induicrie humaine , celui de n'avoir pour juge* que L'tapérience et le iems.
»1 Baiavea ! bcurtua Batave* J aucun exeti, aucune violence n'i .tooillé joiqu'ici votre révolution» Le· ditcorde* civile« h'aot peint inni va* main· innocente* , et le Itn· droit de 1« uatioa , averti par de terrible* exemple» , Γ* préservé dt ce* *aeoo**c* fatale*, par qui *ont ébranlé* la· fondement de* plu* fiand* empire*- Jl dépend de vou* de «ou* auurer la 5faire de fa pin* heureute ¿xrepiio·· 11 dépend de von* de ouner aux deux Monder, que votre industrie et toi ton», quête* ont rempli* de giand* convenir* , rt qui contemplent avec intérêt vo* effori* régeoéralcur* , l'cxcmpfa unique d'un peuple qui piue a*n* oraga* , de J'opprcijion à fa Liberté , et qui reriouTclIe tranquillement et um co.Dtufaioo* , aoa eût- lencc politique» ti
, M 3 .
Gov gle
' ( >8í 1
Ls rora mis ñon dei relation^ tmé ri e ri re» a été chargé« de Trpoíidre i cette note. Sa réponse a été discuie et approuvée ■daüs b arante du s; de l'Asstnihlée nationale.
( Noua regrettons Je, ne pu n voir riniérey dans tcN’. ]
■ Le ter. atiiit, 1rs ustrtiblees primait·« orii été Teorice» dani icunt k République pour procéder 1 là noiniuriioir tk» ÎlecfeuËi , et, le ¡eniiemiid . eeux-ciat sont rajJtrtiblH pnaf éii e leí membres de Jancratvelk Assertibke nUti»11414 et ieoi» suppksn.'i. Voiti leipersounet tes plus ton mit s patan· telle» 4htet|Mr la Hollande : ' '
Hahrr, Nithont, vtti der Víelr, Bikiei , Van der £ait«le, VUnk , Brrnper, Blauw ( et-ihiroiscre à· Partii, MtyeF, Sebitn- ürlps^riînelt, Vreedr, Pions Vnn Amitel', janiserf·, Hartogh, Cambier, Brandi’, van Lrtkbdrit,· Pssieur , Hugo Gevets< êto.
L'ÏJtrechta n*uitné l*i citoyen* G, A- Visser, vun Marren? et A. Givers, — Le Brabant b-st^ve ; Vr-eide , Cuije, va« HnéW et DsPaeourt. — Éu Gueîdre : Van Léemven ¿ de Rhoif H Wintholt. — Lra tuminatiüiM dej autrei provinces ne Ttwit pta encoré cdntouo, 11 est i tedi»r^<ier que kj citoyens va*· der Kistcek, Blltker et Vonlc, oht été élu» ^-h-fois bnf mi» endroit» differens ¡ et le cit. Vreede , dans quaue.
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, CORPS L ¿..G I S L AT l F,
. 1 . . . . ’
SiWHti dti deux Connût » du *5 au tS farmidor ·
-, ■ , . ■ -.· ·
Sur le rapport de Pastoret, organe de la commit’ lion d'i «»truc lion publique ; qui expoi* cembièn ¡J est turent de prendre kl· moyens propret i empêcher’ que kîitieptiei des préteildiH officierl· de ‘¿tftité rte multipl-ént pas- plus lon^·tttn* feiiaîm de* tnbhdie* qMi affligent l'humanité, it cpnïeil des Cïfa^-cer.t* irrité qtiê sdh projet tend lot à ionmettrè les citoyens qui se destinent i cette Fonttioh , àunexamên iévetc, sera imprimé et discuté aii plutôt?
L'ordre du jour était la discuiaion sur les domaines congéabks. Lcmçrcr rapporteur, aptèt avoir reievt le vice des loi* rendm* «Uf cei objet/propose de
Go igle
NTiVHJflt PlIDi IC LkBRARY
uaiateuir les propriétaires fopciep dçs donîiat) caogéablc* dan» la propriété de Leurs tente* t et 4'ïqnuJltr ro 4* Ici jugqrneii* i en dut.
La cùmmittien de* inspecteurs a bit, le 17 , Je apportai alte&dusur L'apprttçjie dei troupes- Delarue, apporteur, a dit qu’il réjullnit des rçnicignemern recueilli* par la cqrpnuision , qu'un a détaché tf nulle boonoei de l'année de Sambre et Meuse, que knr marche était dirigée *Ur Pans* par des chemins iiurCQutuméi, et que le* trçùpes tout eMspêréel comre le Ccrpi Législatif. IL propose de faire un SKiiigc au Directoire pour qu'il l'eiÿliquc enfin sur lituatihe inconstitutionnefle de ces troupe·, et qu'il ûitt part de* mesures qu’il a prises pour çmpÎchcT letarmées de délibérer. Impreiiiau et ajournement.
Thibaut parle , le rôv daru le conseil des Ancién* , contre la réioluticn relative au» messageries· Selon lui, Je système des formes ,ne convient point aux nattage ries. La discussion <st ajournée-
Le conseil approuve la résolution relative à la, : Ϋulté donnée par Ici lois des 1O nivôse, 16 pluviôse et t ventôse m V, i,divers ministres, d< déléguer* pour les dépenses exinordimirc* de le UT» dêpar* icmeoi, Ici quatre derniers sixième· du rbtnier <]Mn de· do => a use S nationaux soumissloonés. '
Le va cher ptopoie d'approuver la résolution Cou- ternint les dépenses du ministère de la guerre- Le conseil l'approuve. ”, * , .
£ubd·Niarbou a fait* le 17* plusieurs rappçrts w le* fondj à fait· au ministre de l'Întlrtew , Uut pourjq* dcpenscidcs administration» que pour celles des cunmissaifci placé» prés d'elle-
Le. cotued approuve,le* résolmion* qui en saut lobjet, IJ entend ensuite un rapport Sur la gendarmerie * et reprend la <|i/tüssion sur le* messagerie*» Lllc u prolonge pendant presque rouie la séance du 18 , et le 1^ la réiolution en rejeuér.
Crêtes□ paru fixer l'opinion du cooidl I «t éçard. en pbiç ryani que le sysrêtne de la légie et celui de la ferra t lui paraÎHaitpt égakmeùl vides , puisque lj concurrence est admise et que l'intéréc particulier M 4
|
Go ÿle
, . . * ( ‘«4 J
et l’industrie sont appelles au concours. La ferait serajiBi objet çotnme sans garantie,et la Répnhliiprt subira la perte d un mobilier important qu'elle 'peut vendre. .· 1 ‘
La séance du iS du conseil des Cinq-cent! a été employée à la discussion du nnumq projet tue les ifausactiotis entre particuliers, fi us leurs articles tme été adoptés, ainsi que la rédaction de ta résolmitje relative aux domaines congéablts, Elle mainüetrt les propriétaires fonciers de ces domaines danikuis tenues. '■ *
Le conseil avait dans la séance d'hieir pris nnt résolution portant abrogation de la loi du 7 sep tembre 1793 , relative aux mariages des ^ihèdri/lôirt les perea et mères seraient morts ou interdits, ou absent La rédaction eu a été également approuver aujourd'hui. ' r
Surla proposition de Fabri je conseil urrÉteJe-ti. que. la Commission des finances fêta ineewammenf un rappott sur les impôts indirects· Elle c/oit q&r dans ce nombre fl faut mettre une lorérie. pont e®' pêcher le numéraire d aller à l’étranger· Deux test! bureaux clandestins reçoivent à Paris pdur kslbwtltf étrangères. 1 1 - '
Le conseil adopte ensuite avec nombre d'amendement la Suite d j projet sur Jé& transactions. Ikvérl articles additionne1 h font proposés et renvoyé? I l’examtri tels comniission.
Dtilrisciu f it arrêter, le vo t que dé-sorenais ioirtri fournitures pour les armées et pour le service pnbtiv ne pourront être faites que pal adjudication' et'a» ■fa bals. . , ,
Picliegru reproduit quelques articles relatif! à i’-nr- ganisçitiuri de la garde nationale sédentaire v q'ii ¿valent élë1 retivOy'es à une nouvelle rédaction.
Üübuis-OL bay s oppose à relui de tel ariiciei qul dit, que Ics^gaidcs nationales T à commencer par les gieuadiers et chasseurs, seront armés aux frais dé fi - République-· n Cette dépense , dit-il, serait éticfnu, Tout ce qu: vous reste de numéraire suffirait à peint pou« armer les citoyens de tous les1 départemer»·
□igltie--
Got igle
iura vor* pudhc library
.. » ( «35 )
Donnez dupai a au* pension liai rçs et rentier«' de la République qui meurent de faim * fit laisses kg citoyens qui p^rront i'itmtr, le faire à leurs dépens. Quant à· eaux à qui leurs facultés ne le permettront pas, oblixetplet rommutirs à le faire pour eux. Je demande Tordre du jour sur tel attïcle. .
Pichegru t ■ J’observe au conseil que les armes dont seront armés les citoycm, seront prise» dans les différent arsenaux de la Républüque, Il n’eu coûtera donc rien iii trésor public, . .
Et vos armée», avec quoi Les armerez-vous, disent quelques-uns, ■ 1 ; ,
- Après quelque» débats, le conseil passe 1 tJ ordre du joui sur l’ordre du jour invoqué par Duboit* Dubay.. ■ - - .
Maillard demande que, non-seulement il »oitdonné des artnâs aux; citoyens, nuit mène que le» canons qu'ils ont réuni iis, leurs soient restitués. ■
Après quelque tumulte , le conseil passe également à ¡’ordre du jour, ’ ·
Favaï-don»e.lecture de h rédaction de son projet relatif au*· transaction». Elle donne Heu à de nouveau* débats 1 ret à de nouvelleirib servi fions qui «ont renvoyée» à ¡a commission,· ainsi qu’un article additionnel proposé par Vaublanç, eu faveur de» ■citoÿeii» qui se trouvent créanciers de l'Etat, en roéqne-tenis qu'ils »ont débiteuT» envers des parti·’ culiers, ■ ■ ■ ■ ■ : ■ ■
Le Directoire exécutif fait passer au conseil de|Uï rapports, l’un'tht ministre de l’intétitHr, l’autre de» • ingénieurs de» perpt» et chaussée», sur ici moyen» de mettre i exécution la ¡Ai du iû du présent mdij, relative; 1 la fixation du rayemconstitutionnel pour 1* ma^he de S troupes.
Le Directoire joint à ce« rapports une carte géo- gUphique , indicative de» distance», .
Le Directoire observe au cdoieil que le délai d’une décade prescrit pour la plantation de» poteau* qui fixeront Le* terme» de ce rayon , n’est pat »uffisapt, vu que le» planches ch doit être gravée la loi qui »cïa attachée à chacun des poteaux, ne peuvent cite exécutées aussi pr amp te ru eut qu cm le voudrait.
" Go< ÿle
' 'Ipyiii.j -lii’i
NEW VORK PUFI UC LIPRARÏ
t tW )
Mairie Directoire psomet de faire p.km»r dt* po> seaux où la lai ien provisoirement plxcardee en papier impi inné, juxqu'à te que le* rirconstancti permettent ¿’¿lever des colonnes cm cette même loi M»gravée d une maniéré plus duiaMc^
Renvoi à J» cnrnwHfioH militaire ex aux ajchivei.
Aqbii reproduit wb,projet aur la guxie du Cotpi légiiixtil. < ....
impression et ajournementvingt.. quAtrc heuul après la diatribudot). ■ .
Le même, au mhv de 1s coiamtsxien chargée de la té vision des lois militaires, soumet il# dise usina 1 ton projet de ré»kitioii suricj-deMitmrat^dc* wli- tiirai en grade. ; .. ■> .· ... .. . .
Le conseil, après avoir déclare 1’urgence, icavoî* I demain Ëa drM^sivp dit .projet.
< Jourdan ( de la Haitte/VMQac ) à kparok ay nntn d'une cummission chargée d'examiner *i la mise en ¿tai de siège est compatible arec U coDMitjwen, et fait partie dis mesures par JesqucUtflle Dirto îeïre exécutif pourvoit, d apré* les1 loi#, à la wifte extérieur a ou intérieure de la République. f-n . f La coiMUtuuon n« du ûco de l’^ta; »iégr , et tout c* qu’cite établit pour i'admiiqi^tfaaiau êt U régime itjiériflur y C*t contraire^ -
j. H n'y a que deux lois qui, depuis h révjoJutina, aient parlé de L'état de siège;! une diMj j^jjlctx^i, l'autre du 3i mai 1 j§3 ; elles sont relativ.es. aux pJstcci de guerre et «ikaicp dütin.e«tU nomenclature ; ellds. supptsenr que l'ebat d< *iège uo pti4 pas exister san« le consent ornent de Jg ¿ê(pd*tu;c>· , Lm é vint mer)! de U révolution ol^ljgcfcpt l<ju 1er préteutaor du pMpkje# missimi de mejtre pluûouri villes de l'intérieur en état de siège;,r <ewe ipesui* futmémr.éternine à de* dépastemens Lcisque
le Directoire Exécutif prit le gcusvernpwp* , il Suivit Un euirécnt exùtaas; il d^ stqgc·
Ûo nef en plaignit point » an a mém« g»iÀ «ÎW flfr plxudir pour h V.cndce, et potai qu^bquç^cppwnunw 'dç.CCttaifis dçparlgtQCn* du midi. ■-.! ; ■
1 MiùnteaaDî Cette me Jure doit eUe/tgè rjontipué« ?
La comiuissbou ne k pense pas. LfeÎWW. ftrj#éî «J
■1 1.........■ Got igfe
(*T) -
ûuütuéc pour murer au-dedam le m 1 int*<n de l'ordre tt ¡’exécution dci toi·, cC.nûn pour y taire taire. Ici »tûzitéi civile» ; elle en essentielle mette obéissant« 1 elle ne peut agir que sur la rcquisitiun des autorité* civile·. Ce serait donc un état romre h nature de 1* cou lù U h on j que celui qui •ubordonnersit kl autorités civile· à de* coiamandan* militaire·,« ai dît que ceb arrive dans l’état de »iige. (2c!a nç peut , ftre tuléréquc par la Dccciiité cl U fait meme ada ; guerre. " V ' . . ■ , ... ■
DaM l'état naturel et ordinaire, le Directoire, l·, pu le· loi· qui rautotitent à suitciller lei autorité« fivilei, à envoyer parfont où il veut det gamiioni <pjç ce» autorité» doivent requérir, en«» de trouble, teulet moyetu de pourvoir ili lût été intérieure.
Si de» (OtjJiBUDCi «ont rdeoâxéel p»r h* c“nFF?'A »iérkurt ou des raientbkincni de révolté** >1 peut Ici déclarer en. état de guerre, ce qui, upi faire rester lei pouvoirs de· autdritc’s civile», auimeptcl.
1 celui des utilitaires * et leur donne le droit dç Uve d» reqqiiitiorai. Mai· le» lois de Itfll Cl de 179I rcconn aidaient que le Pouypir exécutif ce devait pas fiirc cette décLuition najjc tonieu te tu cru de Ll léiitiatuié, .. .
L'état de siège eit un fait qui résulte de l'investi»« rotât d'une place ou d'une commune. Le hideux rétablit, la délivtance de la place le hit relier, . q
D'aptèt ce· principe*., Jourdan propose et. l'on adopte que le Directoire exécutif ne peut déclarée m état de guerre une commune de lime rie ut que d'après une loi ; que toute commune investie par des ennemie· extérieurs ou par de», révolté) * e»· en, état de siège aussi-tôt qup i'uiveitiiaçmeiic est à ifco* tniel de la ci (te du chemin couvert, ou du ®nn, s'il n'y · point de chemin couvcrL, ’
L'ordre du jour appellait, le li, la discusticm ror la résolution proposée p» Aubry, au nom de la commillion .militaire , relative à la deiliiution des 1 militaire·. Plusieurs orateur· »oût entendus pour efc
contre. ,
Le coutil ordonne l'impTenion de leurs diïtaur», tt ajourne la dijacufiicn croîs jour) ayrto la diitri- butiQU, ' ■ . . ■. . .
Go gle
' ( )
i_ Lt conseil des A,ucien$^a e rite b du, le io, le rip- '
port sur la résolution qui accorde aux fu^iiiis du
Haut ét Bas-Rhin , qui saut ouvriers oq rivent du 1
travail de leurs mains, un nouveau délai pour rentrer. :
L’jmpressipn en a été ordonnée-
La séance du ai a été ÉhtiereraCnt occupée par le
rapport de Damas t sur la résolution relative 1 il
réorganisation de la garde nationale, '
: La garde n aii ou ale sédentaire, dit-il, .est une rani*
Je sont écoules depuis la mise en activité de la cointitution
, et la, garde nationale n'est pat organisée; , i
à la surveillance que chaque citoyen doit apporter au
maintien de sa liberté dé sa propriétéet à l'ué- J
cation des lois qui doivent lui en assuïer la paisible .
jouissance, Dumas propose d'approuver la aédaratîon
d'urgence, 1 ’ ' 1
Corn udet réclame la parole. Il ne croit pas qu'on
misse admettre, pour motiver F urgence , la nécessité
f faïr/· d>< Fnî* n rirsrtîf+ii la r nticrifiitinn nuit»
Il ne, voit de néceutfirement compris dans le cercle 1
rropr étendu de l'urgence, que les objets de police ou '
de finances. '
: SI Tdii veut s'appuyer sur les circonstances, Torï' !
leur trouve qu'il est plu) sage de les laisser t'évariouir'i
pour qu'on nu puisse pas soupçonner qu’elles
aieàt irindë sur une décision aussi, importante, Catiliüa l·
Ét Philippe, dit-il, pourront croire que la constiniti
on n'est point solidement assise , tant qu'ils verront :
It Colps législatif employer dans ses délibéraficas
les formes qui sont exclusivement celles des passions, j
Je vortë contre l'^rgéncé.
■ Oti a demandé l'impression de cette op inion ; quel· :
qurt ttitmbfes r’y opposaient; mais le conseil l’a Or- 1
drtrinée·. " ' J · · ■ ■ v 1
Dumas a insifté sur ce que la garde nationale doit
Être promptement brgahisëe pour le iiiâîntieh de la 1
conïtitution oiéine , dont elle est la principale ¡¡a*
rantic* Le conseil à reconnu Fuigeace- - '
Go -ÿle
■ f )
le rapporteurrappelle easuite L’obligation imposée Ithaque citoyen de contribuer à 1* cons ervaiioa et au maintien d·» droits de tout ; dedi la garde nationale sédentaire { il rappelle quel* service» elle a rendu! à la révoJutj&n et à La liberté ; »a·» la force pu* biique , les riationi se dons était ni en vain des loi», tu vain elles changeraient leurs institutions, et la force publique ne se compost que de U réunion de touj lea br». C'est dans cette vue que roui kl peuple* libres , et à leur exemple l’Asie™blet conîtiiuante T donnèrent au corpa mime des citoyen» une eipece d'organisation , formèrent de» cadrei oo la place de chacun fut marquée , où il pût ■ ion tour veiller à la. sánete , à la propriété individuelle de ceux qui , par de» »oins pareil», lui assurent la jouissance de tntmti hiena, C est celte organisation \utile, rassurante, ¿prouvée, sollicitée même par Ici événement passés^ que h résolution présente- Ici le rapporteur entre dan» de» détail» de cette résolution , il en justice le* dispojilions, et Tinit par conclure â l'approbation de b résolution. Impreuion et ajournement.
Jourdan[ le général ] rappelle . dans b léance du r« du conseil de» Cinq-ceata,que t’eit demain le 10 août, jnnrqui doitéite éternellement cher ¿ux Républicains, oà la tyrannie royale fût renversée; et a compter dir- qnel tout pacte avec elle devint impossible | il fa H tu «■C libre on périr. L'opinant demande que demain le président prononce un discours lut cette mémo- rahie époque. Cette proposition est adoptée; le discours de Jourdan sera imprimé et distribué au nombre tic trois exemplaire», ■ , ■ , 1
L'ordre du jour appelle la discussion sur le projet relatif Ha nouvelle garde du Corps législatif. .
Jean Debry combat ce projet, parce qu il lui pa- î^it contraire à la constitution , et parce qu’il met «atre le* mains de» commit si on» de» inspecteurs un Eouvoir qui peut un jour devenir dangereux au Corps gislatif lui-même. -
Couchery témoigne son êtoonerntru de ceque de> (en» toujours prêts à véter quand il-»'agit d'augmen# la puissance duDirectoire,»oient pleins de doutes et de icrupukt dès qu'il iagit au contrai» des pré{g·
Go ’gte
i I
gativés du Corps législatif. Pourtant, dïtil, indus ne itrons pim qu'un troupeau d’ciclaces , dujouroûla crainte de blesser ou d'inquietter le Dirscttiire, nous empêchera d'agiter franchement }k question de no* rieérogatives■ Déjà upus tn rommts venus à prendre a posture de Suppliant [ On rburmure], quïtld. nous de nii lirions la paix et la justice pour nos dé parte me ns; on dirait,à nos précautions, que ce sont des pays conquis pour lesquels noui implorons le vainqueur.
Couchery vote pour le projet. Leclerc 'parle dary le sens du Jean Dçbry, Tbibeaudau pens^ que le projet ne blesse pas la constitution ; que la garde mime provisoiiç du Corps législatif doit être indépendants de toute.filtre autorité,que Fabus du pouvoir est bien □soins à Craindre des commissions temporaires def deux Conseils que du Directoire, Ce projet est mil aux voix et adopté avec divers imendement.
Le président prononce, le «3,1e discours arrêté hier par le conseil sur hfÉtc du iq août. Il est terminé pif çftl -mots : Le 10 août renversa Je trône, 'Hetir.etjse I» France si le retour de cette époque éclairait des rap- prochemetis sincères j, et montrait à i’Eurùpt les premières autorités de la République , gouvernant de concert par k justice, h conhance et rbumïûité. Ci discours sera imprimé au nombre dç tix exempl“^'
6ur la proposition de Deivillc , le conseil dédale que les vainqueurs du io août ont bien mérite de h partie. Un message du Directoire apporte k répons* flttx deriiierçs demandes faite* à ccttc autorité parle Corps légitktiHur les mesures qu'il a prise* relative* sifnt sur délibérations des armées. Le Directoire ut voit point dam leurs démarches une délibération fo1' iîlcIIe, majs un simple cpanchenrent de leurs craiitfrl et de leurs voeux. Il assigne les causes de .leurs inquiétude» dans la péninic du trésor public Ja persécutipii des Républicain», l'insolence des prêtres ré Frac taire J, l'audace de» émigré» ét i es projet» sinistres d'hemiue* plui ou moins intiuens dan» l administration bliqué. Enfin, dfltis la douleur de voir ia psi* i Ç" ioigiter. Il termine su déclarant qu'il saura sauver !i patrie et maintenu la ce mût mi on que le peuple* J»éc.
■ Go< igle
Qi'Vinn· Tçm
NEW ÎORK PUB LIC LIBRARÏ
1
pjï ) .*
Li diiçuilion sur h compagnie Dijon a éié reprise lfi4· Mejçau s’-est élevé contre le projet présenté par Thibeaudau potir suspendre les COtnmiSAairçi de la trésorerie. IL croît qu'il n'y a de coupable que le minis tre des Inaptes. Xbilhsrd a partagé son opinion. Tbibeaitdju s'étonne qu'on cbciehe à excuser la conduite des tonnaissiiirts. Les accusations dirigées contre kDirectoire ne lui paraissent pas ajzez graves, . et le mode de responsabilité des miniitres n’étant pa* bxé, il pense qu’on doit s'arrêter à la mesure qu'il a proposée, On ajourne la discussion, et le Conseil se ihtnie en comité général. L’affaire de la compagnie Dijon a ocrupéde nouveau le conseil dans sa séance du it5. il n y a -pus tu de résultat. Il parait sa a vainc de p rendre une déterra iiiaiioii, l on» b rendra les commissaires de J a trésorerie.
Le conseil des Anciens s’est aussi formé en comité général. H a entendu la lecture de nouvelles pi«e» tektitreï à la marche det troupes, et a nommé ufie commission. IL a approuvé la résolution concernai»; 1 organisation de la garde nationale.
k
PARJ S. ^Duraidor^an V dt laRéptibliqui.
sppaïtntt» fun rapproche rat ni entre le* deux: pouvoirs, rapprochement qui ne peut être Scellé que pir. !z Deunetfioi ,on ntvnil pas qut ceux qui étend en l leur influence ■nr 'uoe partie rfa ‘Corps législatif , aïeul pris aucune des Btiur.es qiutersient't’heureux symptôme'd'une réconcilia- tiou »inicie. D'«i>t&t*, <m cou time toujours de porter , par d«> tr&ie,3 kniel et MMcUfirei * des ait«èn«s rnuhiplié« »u-x pTÍTOgarives.cxrrutif&TjHxïnelles du D i rit luire-exécutif ; onfce ttiVlillE +icfi le mine , gn l'affaiblit chaque jour ; de l’ailtpe, des calomniateurs if dcpùseni.pltit.qpc^jatnïit.leur ajs-
dact ci Ecur lui ic icuitrt h République,, dans leuif feuille* , empoisonnées· lispiovoqueni etmairhctit S la royauté, avec de· cru féroces et insultan s qui!· ont reproché» tant de fois aux Anarchistes, avec lesquels ils ont tant de ressemblance. Ils si rejoijísscrit de la guerre civile et de la désorganisaûox du cnrps ' social T cOmme dçi'hi ïgdnds se réjouissent de I jA» tendit gétiéml d'une ville assiégée· Tant qu'on se verra pas ■le Corps désistai if S'ctctuper du rétablis! eme tic des finances de l'ordre public, emblict les passions^pour faire dlJ'Ipif
k
G CK >gle
' ( *9· )
tige* et générale* T et tcnger acneuiemenl t non pn huit*
roent i 1> cotiitrtiLKiD de 1« République ,., mais itt ultu d*
' 1« jHltK îpenacée de tou lu g« use* de matheur* et dasifth>
e , of peut aisurerque Haqirêt public , et par coDicqtitei
Ici bonne* inten.ti.an* nt inn< point ancore i l'ordre du juin.
Le bien eu-il donc »i difficile à Caire ( qpand il auRit de 1<
vouloir, quand le premier pif ver· le coocurd* na iqitnt dt
ti rapides et de ri pro digituxP
Ce qui afflige le· boni citoyen«, r’est que ton» apperç-oivtni
le mil , et fort peu indiquent le* rente de». Ccptttdaut, *n
milien dti efforL» de tint de piulûni , l'opinion pobbqnt
■'«intliare. C hic lih i«nt qu'il »«ait 1 craindre d'une o.j··
vil)« ttcouM«· Ou ne veut de i il ut que dto· Le w ri mit a dt
|i République et de La CQ^iiiiutioo , et ce «utLmeoi y lit
plu ’mieruent de jour eu jùut tous ceux qui utacheut n*
prtnd prix 1 h traqqidllitc,· la an rate e» à h prpprîeie, C'en
(f itniitiecl, dont ici plu» kdifferent foui pénétre* , qui
|itiirivcia peut-être Lecorp* aocial de 1> di tnt un dp qu'on lui
pirpif*' Le peuple manileate »tari haute weni le dtrit *{ k
Smoîh qu'il * de relier étranger au eboe de» farLioùi< 11
montre la plu» grande répugnance pour i'organijsiion de la
nouvelle garde nationale /parte qinl craint qir’cn ne le fuie
Servit d’initrument i la guerre civile qu’il a intérêt de préri*·
air. Miii ri lu putl»au· de la Tuyaute tuetcaieat La cutüt'
tien en péril , il u eu pai douteux que Je même intérêt le
porterait 1 La défendre , puce qu'il sent Ura-bitn que ti
' guerre c*vile inivrrit de pté» cette liorrihle Lanlative. Le· ft»
race» sur-tout te .prononcent haute tue a j_ Qrrand on * en a«
batLU pour la République , on y Lient dauunt plu* qu’wi a
couru plu* de riaqur , ci frit de ph>» grandi uertfetapeure!Je.
La fête du io loir a’trt célébrée avec heactocp d intérêt 1
Pari* et dan» le reste de 11 République , c* qui preuve que
L’eaprit Tcpublicrin est km de l'aHribJîr en France „ malgré
tam de manttuvrej pour cm rompre L'eipift public.
Augereau a été nommé parle Directoire, généralde Parmi«
de I intérieur. H en en nnrice i ai ncumaaticm a frit sortir
de fini bmtcanp de gtn» qui n’irmept pu probable tue ol
les généra»* républicain«, ni]«i enûni de la victoire.
' fl a’«t élevé ctt jour· dernier* de» ricea entre quelque* toi-
Ituir*» et de» jeunes gen* é reliet nuit. Le ministre de i*
polie« « le général Avgereao «ni pri* lu mesure* k* pim
prompte», pour arrêter ce* quel elle» qui pow*aitiitH*ïr du
fuite* plu* (wwri elle» u'etiient réprimée· dm» leur pria-
Go ‘gle
N*. 34.
! MERCURE FRANÇAIS.
.,71 3 J ■.J 1 J,
Dscâdi 10 Fructidor, fan cinçMtjjw dr ta
( Aeût 1797 , vieux s' Î j '
LITTÉRATURE É-TRA.NÛiRL .
' ■ r " . ■ ' f . _ J f
It dt U Nalurt, ou lu Rtiigion d'un Fiupit
iilairL '
' ■ ■ · ’ ■ - 'j ■ ■ · ■ , ■ ■ ·
■ HC· N D A1TI C LL·' <i . . . : : :
I ·
Apfiti avoir ai nsi prouvé ¡existence dTnn Dieù, atileur
Ou créateur de 1‘univers, noua ailoni maimrnanp
nous occuper de cette question t rés-imp obtînt <r dans
t lu religions révélée»:; »avoir 4 si Dieu, pour la forma.--
1 tien et la conservation de TuHvers, a iaujouEis agi
> par l'influence immédiate de ' son propre- pouvoir ,
' du s'il s'est servi de minimes et d'agens; vubdttrne*
destinés à exécuterais ordre», daprésde certaüneiJoig
tuxqudles il· les a soumis-; et quels sont ces miaiatre·
eucesagenl t question sur laquelle il eiteurieux de
savoir jusqu'à quel point Fêtai de nos fa cul tés ânicUcèf
ne lies nous permet de prononcer- Quelque abstraite
qu'elle paraisse au premier ccup-dceit, elle est cçr-
- ti an « ment susceptible d'une "réponse claire,et péremptoire.
Nous allons tacher de faire cette réponse ; et si
Pons parvenons à prouver l’existence des agent ou mimstrei
de Dieu, à:déterminer quel pouvûir.:iJs ont
:eçu de luipar .quelles loi· ils. sont Itmnét et te-
Ttmi XXX N
O’ïflihâ·ftiim
-NFW ron,K PLJHî.lC 1.10 R
. ( >94 1
tenus t nous aurons éneore établi quelques autres points cuiodeb i K rpli^ion. : t
' A sa, naissance Bhemne se trouve dans un monda
immense,environné d'une grande muIrituje d'objets, sans yoir d’abqrd leurs rapports avec lui1 la manière dont ils agissent Sur lui, et dont à son tour il agit sur eux. A mesure qu'il avance ¿nage, qn'ïï"acquiert de 1‘tïpérienct parlai même, ou profite de telle des autr£s/su (acuités l'éuuicUru, etsen dîtetraejuput, sa raison, gtr qn mot toutes ses faculté· prennent une nduv'éile forte, à proportion de Fczctcice qu'il Imt donne , et de la peifecdoa de son organisation pti* mitivp. 11 apperçoit distinctement, dam plcsieun circonstances, Faction à laquelle il est goûtais de la petf de certains objtu quï 1 cnvisopucpt, et les c^eq qu’il Cn éprouva^ ü voit &Ornmii»tiJ pÇut de IQR côtd réagir, sufrÿu^i et les chqngevBuq qu’il est en ctat de ja.ur faire sqbir.t Enfin , pat l'-usajc de çertsim ipitimnq»r Je sut de scs tiaw'ix et dp tça'décQüvcftch il se ttoqvo-ipanfpDrié jtbnsun nouvel infini· Le té- lucaptthit pïAqve que ce monde, vaste à Ses yi'iLïi
* cl tenu les objets qu'il reufenus, sont À peiné imc en ^omparaiaun de l'uni vert. Le mictosççpç lui découvre un autre monde, qu aütré système dt chûtes que Leur petitesse dérobait 4 l'obi^tv^riondc les sus, Pjévepu jusqu'à ce point,, U obsEiye ' quittons cm objets si tarie« agissent ^ant «mie lef qnssur Iqt autres, qu'ils prnduiicnt céitairtes dràïatipM,. ceruios iclpn^emens d’où résultent de uoovcUc» combinaisons ; que le monde dans son errsemlplc et dans chacune dc *c> parti« sut laquelle nous pnur wrwpow«dhMctrüon. de trot cens, cil dans V«
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rii.ijili.il li.iH
AO/ YORK PUBLIC LIBFLARÏ
( *9* 1
Ojcitlaticrl continuelle, et que no« ptíftjts non»tp dqui leurmbion» pii pendant la durée d tanç seule minute. 11 nous CM impossible de savoir ce qu'était le monde à *1 naissance; niais nous jiyool uèï-çer- lapement qu’il différé beaucoup aujourd'hui de cp qu’il était dm» le» premien figes , puisquç nom ip ÿpyoni put ipujout* éprouver quelque changement. Chaque! nouvelle combinaison pst uoç nquveUc création t en effet, quelque chote est produit qui.u'cxi»-, tait pu ; quelque chose est détruit qui existait ¿upa- rjvini. Noua concevons j-jaqu'à un certain point le» cause» de cq» altérations et de cei çhan^fmqn* i d..uj lenions et nous sommfs sûrs qu'Js »ont Qccasjoqpé> tu partie par nous-mêmes, et que 1 bçip.tjie n'çyt pat un üjgcoi rie peu d'importance dm* funiverj.
C‘C« cette coEiiinitelle succession dç changemens, ou res nous elles combinaisons qui O;i.t lieu daps l'umycri < q u,c nous désignons par la (rfatiaji mond^ dans son état présent, et 1<1 COnifuatjOti dp luniver* danl l-4 forme qu'il doit prendre pap suite. Nous su ont donc avec t crticude q’t^ l'hompic est yn minitLe ou un agent de Rieu, eippjayq par luipour conserver I ordre dans Cft paivc/t, f t^ijuej ie trouve confiée pour ce dessus, une tfiMpf sqçipip ,df poqvoit y donc il use tantôt bien, ifmûr m^l, ijiai/ dont Ut limites sont jôécs yu ccllçs de si Urçe, df sou cnttndeffltnp ou de ses coiinj|»jancej relative^ tCerjt fi remploi de cette forte et de* autres pouvûi^ de la nature qui lui sent »umip pour le inçrne objet. Après avoir pousse nos découverte» jusquçs-ià, no.yi Voyons sans peine que l'Roanne n’e^î pw le icuimjpi»- Vf ou le Sflul aj^ni d^h.divtqi^; j4£ if*
. N ·
Gü gk
. , ( 1961 .
Coûibilimitejij qui résilient du plus gtünd emploi de
■cl moyens et de son pouvnrr.se «rouvenl dans desprûporrionr
infiniment p'e tirer reiativen.ent aux aune'i
combinaisons dont l’uni ver; est le théâtre; rosir que
tous ici animaux luiserveut de collaborateurs, charnu
dans si propre iphere : et nùui idrnmes bientôt coti-
Vainrua que Je plus petit ver , le plu» petit Émette
remplit sam peine certains objets que l’emploi lt
plus actif de toutes no» facultés ne pourrait jamais
atteindre.
Nous découvrons aussi que ce n'eit pas seulement
le régné animal qui se trouve chargé ^exécuter les
Ordres de Dieu, mais que chaque partie de la matière
inanimée, en un agent dç h pature.égilemçm destiné
1 remplir son rôle dans Fa ce cnn plissement des desseins
du Créateur qui lui a confié certains pouvoirs
distincts, ordonnés suivant certaines loi» particulières!
enfin, que l'en tenable de ces agent, tra vailia ta t à h
fois, chacun suivant sa destination, est évidemment
ce qui conserve luniveh, autant du moins que doui
pouvons Fo b Server dans son état présent.
Si dont no ur venons Anûul ccnsi dérer n □□s-mi mes,
comme les ministres ou les serviteur» de Dieu , employé
« par lut pour l'exécution de ses volontés et la
conservation de Fûts! vers dans l'ordre établi ; il est
convenable que noui étudiions attentive ment le rôle
dont il nous a chargés. Notre devoir consiste à le
remplirfj hou» sommet assuré» que par-là nous nous
rendons agréables à Dieu , et que c'est le genre d'adoràti
on qu’il exige de nom-que la négligence eà
faccoüiipliasement imparfait de ce devoir lui est dé*
(ügréibls , rpe ccrt-là par ¿onséquent qu’est le vÎ-
Ol *fir-«il htttn
NEW YORK PUSUC LIBRARY
( >07 } .
titable ctime; et dirigeant une attentioapluE particulière sur le pouvoir qu'il nom confie, sur’le» fa* cuhéi dont il nous a dooes, sur les lois auxquelles il nomiotimet, sur le plaisir ou la douleur, c'est- à-dire sur les récompenses et les punitions que poui recevons, à raison des diffère ns actes auxquels nous nous sommes livrés : toutes les parties de ce rôle dont l’hcirntne est ipécialemenr chargé par le Créateur le tnqntreïQPt à PO as dan» un degré rçroai- quïblc d’exactttiidç ex de précision.
; *· 2 ‘ ’ j'il . : 1 .
Du riJs ÿtte Dieu cottjie. i .fkomme dans le monde , ou du culte jfu’il exige de Îhomuft.
. ■ r > i ■ ■
Ce sujet eit tréi*vaste ; il embrasse les différées devoirs de 1'lwniiDt pendant ta vie, et les changement que nous devons apporter dan« nptre conduite, Suivant Les .diverse! circoiistancci où nous nous trouvons. Pan» l’eut ^imperfection de nos faenté» nous fce devons pas nous attendre à pouvoir reconnaître et retracer tous cet devoirs dans toute leur étendue. Les plus ¡mpoiuns sont peut-ëtrelea plus difficile! à bien concevoir; et il est heureux pour. L'homme que l'auteur de la nature ne i'eü soit pzt rapporté à la lenteur de nos observations, à i'incertilude de nos rai; orme mena, pettr nous déterminer A les aceom* plir. L'enfant s’attache à la ,tna,mmelJe de sa nourrice ; (pus les s ni tu aux trouvent la nourriture qui leur convient La circiilatiao du sang , la respiration, toutes Les fonctions naturelles, ions Les mouvement involontaires du corps sont des actes q^epicu exige corniaud km eut de nous , et qui sont absoljjuiçu t ‘ N 3
Coi -g le
Uiiqinal irzm
NEW ÎÛHK PUBLIC UBRARf
possible d'expliquir 'óu'dé conttvoir ç heureux
tt pair U raisôftpe^ënt ; tih petit rtômbre dés poihti
l'es plui ¿entibie* de Üoî devôlis .' èf si ficus pottvûuj
le* déiertdoer d’une mlhkrÈsÜri's fai sÉnfèl Nous
in deviendrons fins ddttlé H'âifriirfi! plÜi ftéuréuit
dans Ée inôndV, et d'àutàhi plus dïgiiàkiied à l ahiitiir
de nt>tfe éxhtence.Eri ii 11 é rYcfa H t tjuë lés HcéiFiâtriéà’
vedlcS découvertes, soyons parfaitement certains quç
Diedtiûus demandera co triple rfttttetaénidè FtiiigV
convenable dè* facultés que tidps î+bni' reçue* de
lui, , <
Noum hdus TidúVotis 4&ùc pHcds du fflifitù dB à&
riïonttb iihthéúse , éñvirütrpSd dé cetté rauhitüdê
d’objets dofif chacun à ëîë revítú pàr Taúteúrdé Eá
nátuts, d'un pouvoir Suffisant póul· prodtíír· cériaitít
effets dans cçrtàinti circunstantes diférminèei. H est
évident qúfc 1* Ctéatfeur e'tf dohôàüt'cês diflereñí1
pouvoirs à la matière, avait i'inttritioti qu'ils füssèdé .
oKçreés,et que tes effets fussent produits toutes tes'
fois qdé c^s circonstances auraient lieu, Pafffii la'
jnuhîtude d'objets qui ncius entourent, nous déloït*
vrdnà.ulïé infinie variété d'inühiux qui^ mitre U>
pouvoirs communs à tout le testé dé ¡a'n&tur^ p
jouissent de nos scirf et (le "nbs facultés , daru'diffê-'
rens dégrës d ç perfection, dépuis Vantter emploi dti1
raisonnement, jusqu'à la sensation la plus simple"*'
e't nous voyons ceé if tés descendre et se rabâbrter'
graductlêrtiirit jusqu'à pouvoir à peine ciré cHikin- 1
gdét dé h ttistiete iflaqjrnéei Tt»us ces ammsut pr-
.■ . ■ ■
Go< glc PUBLIC LIERARY
ί ·99 I .
rameni *fftctt3 ¿e' p>HtODii. ÍE et eapebîea
d’at quérir, certaine* cunnamanee» pïf Γ cap crie pce . et l’ûbaeTYàheh. H e*t denc ¿rident que l'amant: de . la nitnic a Vowld qu'ih fallut déte^iriqc» à a$ir pu leur» patries», çt que ce* patrian* luttent gouver* liées, efert-à-dire eicité« pu retenue* par Upr cipe, ruocc-e: leur raüûww wrwit.Dicu du a ru, aux anjo^ua rs pouvoir mïce .¿teiadti *ur la rp atine ioapu>¿e; etlqi d'employer ¿ea.fôiçfi de Celte mylipiq Je leur B3»5< et il’aedorti pirita rpept ale Lturt vupH· I| dpunp nu Ctrîii rn fri u voit nu JWP4 les uiu *p< 1« aj^trp», lequel te tiourP íoudé aufltur for^^^ctpripcipa- Icmetit eUr leut* couAripMucc* d»nt IJrrd'cn /xhp Fti»agb, il P*t Jqbç entúfe ¿viifüut qri'H CuXtrif ,dau* leí plant de h diviritf, que loua cea peuvent; fi^sç^t exercés, par k> ditférOtpanirçaoKi de la mquiere datai ’ Je* dirige trient le«»»- pHiftcqa 1 .gcitv^jxiéç* elle»* ni rue* pac leup .cous^itiaacci ci lcuçpqpéùquce ; qufeict arimauîi iQotfaiii pputagir, pou^féf pgf Leur» pwiop*, et cenEcw*. fMi tevF4 çcm(1311^11 (« .ç et que c’ew par Αa«ria, &é Dirait, tLe toute U uatuie gaii- rice et inani«rtc ,^9c l'uriver» κ maintient dar» ton état actuel* autant du moid* qu'il noua et» petmU d'en juger. , ; . . ,
Dan*.le régné animal, l Uanipu distingue ta propre et pete ! comme donùdapt sur tout le reare·. Au pre- micr cuup'd'cCiljri'pcïiK que l'auteur de* chç*e* liii 1 donné l'autorité H pli» sbiolue , nnrt-lculetnedt iur toute lï noticie inanimée, mari aifori tur tou* liei autres animaux» que chaque chose a tic faite pour tou uugd t tt ccrtritierteot la t truc ture de te* mains, 10Δ .altitude dtbrie, et »ur~tout *c* organe»prùprô , «4
Go< igle
Qi-ÿÎ>ril huir hO/ÏQRK PURLIC LIBFL
à observer, à rippefter, àcortj parer, àniionnrr, semblent établir Eoanikiterh'cnt s*supétioriteaur loi» ies-feres de h ttéiiion et favoriser l'idéepréscitnp^ ttieiisç qu'il se fait dp tai-raêsia. Mail 11 f’apperçait bien vite ; ^Vcc un peu ti’attéutinn, que son ppuvtuï srxr les chcWrt est exftinktiient limité ¿bU» rét^iQ- tucFdë set Moyens et-de-sc» Iwnicnv; ■ju'à-'peme t’étïndiil· ab^deik'1 de quelque gtatuier ttrangement qu^ilr pCTtt faire shbltà Hi<ifatiwef ipiuimée, pour ¡'icïott^mrHirt à ses héïoinSvtt 4t t‘¿ducat ÎStrdtnBt»- trcytrede éditai ris sthwimc; iÎetUpi^ie il· via et h*·' fbrt*aJp»rit4’acetittipljrteiééiià de««vues ; qub Ics'gtatid»‘travaux déTüBvren rêialuns dw kaceH pfis0iëf*iéÿ-cl· ibyimitjtietf t les effet* de lâchai««»'* déÜdufeté.du mouvcMent, du mélange deicorpsc, et libêwriltitude d'autre*‘pouvoirs de1 la nsiqr* ,'vont todfbtfrtdeiïr'Étain »answdtrtpartcîpatkii^Oinai&tiie inotCe inst^ chaque partie du grand tout retnpli#- jant là lïiht qlirliii' est pre*c<l<c , chaque animal et anîrriilcrik e^ëedtant-fidekinetit sotï dirent *; enfin, que ri oire ignora ri ce1 dé cek 'jîijiWWh eidti' wpér*- fions1 qni-léur sfJnt prbpiêi', «Bt fréquemment. Ha notre destruction, i i - , ■ ,i*r i;j
Si donc l’iioinrai:, conjointement avec: kl ; a litres arrima.u», fût deitirtÎ’piiri-^utiôift’dt! h riatiire ù jtJuer loi} ëéfkdÈiH la créa^bA ët ^aril la tonieritati on.dfe l'tmivrrh s’il a reçu de* paànOFfi-Ou desappetits qui le déÜtMilUtftit à agir, et lt( faculté d’soqrtéria dcs lumières, do l'expêntu« pour régler ses peinions: il est évident que notre devoir envers DieU, 'tni' le cuire qu il exige de noui, «t de donnée l'attentiofi h plus sériepte à ao»cb*'HBCbit deletcuLpaiet md>
Got>gie.
NEW VOH.IC PlJRl IC LIBRARÎ
■ ■ jt V
«sie.arec notre espérienee :er no« Imuicrc* , afin
: d’«¿enter ce que nous suggéucr^ cette coitiparsiftpm
Si noua iûnnici mtirréi de noire «vis lettre , noo* le
(otnisef'aqeii que nos différentorgane» étant propre*
i faction, il* mou» ont été dcmrtàs par fauteur de ta
nature pout-agii; que no» deûrt et sot appétit» nous
ont été donné* pour non» porter à faction, et non*
’ en moinrtP l’objet ; que naV iaeultéi observatrices,
que: notre mé mu ire notre naait ont pour but de
août faite, atrçuérirdcft tannieJc* et de IcKpiripnce;
et queces dernierei *cni -de Minées^ par ¡.e Gréneur,
: ii emiser, réprimer^ ou guider, suivant-üdc nouvelle
direct ion , noir pue lirm» «fût» appétit». Nous somme!
dope encore assuré» que-1 revailler uyec éonibanoe
joüi fétspN'e id'une raison éclairée et cultivée , - est
ftmploi que l'homme doit remplir dans le monde,
le Culte que Dieu Ciige de lui. u . .‘
¡-'homme, agi mut ^nécessairement avec plm cUi
môips.d-’éüpTgie^par feBetidt.ces principe» d'aettan
et du régulateur qui le* gouverne „fapperçoit bit·*-
lot que ie premier objet ves lequel Dieu dirigeTeinpioi
denesifaculté*. est la conservation de cette exil·
tenue qu'il lui donne ; que le »¿coud étant sou bouhcunct
son, bien-ct»c, c'est eu se procurant tout ce
guipent y Cùatiibqer qu’il Jerurplit. Or,, avexuii
pin d'attention r il voit. facilement qncct.it coud
ebjet embrasse auui le bonheur.et le bi<U'êrre de
totte le régné animal, autant dn«*nini qu’a ma unr de r
¿très qur le comptaient, ne nous arrête diru q.uqlqqt
pour®utie.importaute, ou me vjent nou! inconnnoder
SDUt-mêtooe». Tou* les homme * ¡tiennent delà -nature
le désir d’augmenter k hierg être de cou* lé* autre»
Ûppnal 'ran-
HEW YORK PUBLIC LIBRARY
: ieît nriiWiBt dovieiltplttssemrht* ttamnoi wppoftKvcc cctiï qui dépendent de noua. Atteinte "iJtWtiQUS Je* couuaîieODi davintigiüetqtjt. »du» la* trouvons propre} i flOBldêvferô rôles, n«ire rntétl· potu leur b^nhem augmente égalamcaL II diminut ta proportion du peu de fioul]niUé.que nova ivotis <rtc «mi et cesse tont-à-fait quand ih Dont icrriftea· ire 11 si eut inconnu*. Mirt dm* authtTcai^ teitrri- ÿsetn de L'e* ¡«tente d’rw arrimai vir^M n en nui laine , imemibki un hd biês"8tts ’tt.iiir ion bonheur; i . moins qUe l’eipétiénc* tic tiens ett aitfiit cumiaîite lé» qüdiléi nia ¡faim ntt fe, cuqucuoirc ignorance ion naturel cl de rei dupondunt rue nam tienne ■en eflroi sur mn compte." ’ ’■ '
Nous Iromioar titein u« nctnht/ir iùurrt dttitinhesi .et de »fisfaction dam ia prospérité de la montre in animée, Nous nous plrirotu à voiidH tcmUiiïet- itUeri de* jardins bien tenu» , de belles perspectif?) i iléus voudrions porter fabtindinie, l’ordre et L’hit' -ttrônié dan· toHt Pain vers* et si Dont üdai'éciitODj ■ quelquefois dé h route qui ccucrôr i ce but iï- torrbie, et roat notre ignorance ti bdtio'faibles _ leulet qui en sont bfiurt. .A
mesure que notre puissante diction et w> coirnm su tuer touchant l'univett ctfasloii qtii h jonvemtrrt, viennes là iugffitnlei, ce pertchànt ni* furet, qui dempirait abmiuOElcttt étranger, augincot^ dans la tut™ proportion s e» nous devesom plu ^propim à exécuter nos des tri et k dette In généré ■.cfü notre existence: Ainsi , te Dieu'de k naturel Mgejnadt ordonné -que Hrcrnme et tetu tes antre* itmc df U crtitioa iniviiient ia rtnn* qu’ri i«»
GoOSfe new «JHiiPtiB : i. niîARr
t { uo3 J
nefc, rempli¿sent ici vuil en croyatn ne pôurüivre
qui le· Îeuri propres. ' '
otte d'ictioET, pour être fiieei d'é manière Ì nê plui
ioüi éctiipp'cr. Que rotmç clans cé lieelé riç lumière·
?ii tic gcârtf Humain a déjà Tilt lit ii grandi par, il
!>E iaicri peti dé ¿O tirions taricti qui ibient encore
kdniviybtiè etpeiitHnt qu'i meidre qiie lip, Facili tèi
□rfc'evodi có drìòÀihncei¿vie unt ciarli Ihujouri
‘roiiùhie ; ^ut 4é udii ve àu* rriohdeì ¿’idée» i'oiihciit
Scu^èrit deVan: acuì „ et qbe naui boni prokroht
pai ubi décbuvertes, pliìlitlirt rnoyèàj , aupràVant
intonùti», de consenOr dotte vie dadi ìej
girili qui la Use (licerti, et de nbtr> pibcdrèl· daijottisbriéìh
qiie nuiii h'surioni p»s gcOté'cj «ni celi.
Sani détoiivroui '¿gaiemeiH, avèc pìùj ou tboFni
Sividéntie^ dìfFèrens àrnie* nlo^eni de r empiii ceJ
4tiC la toltition d’unc qucsiton quiFrdnrjne , iuumiié
à notre exinien, dépen'd de W pèrféciion dei organcÌ
ftniftifo qûl lu! soni applicatici ; et dé CeHt de doiré
ofllend'tmédt"; ftit ratifttfi 'de h nature batìt s
Go< gle
I
donné h faculté trés-étendue de 1« pirfacLioutin également par l'exercice, par l’attenrioü, par l'm: terveulion de certains iaitrutnens ou machinerdoai nous avons déjà cité deux exemples, le micrcicûpq et le télescope. C'est donc le devoir de l'homme c'est donc la partie la pim Importante du culte qui Dieu exige de lui t de porter tes facultés , qui it trouvent lïéel immédiatement avec le dessein jênt rai et le plan particulier de ta yie, jusqu'au deisic degré de perfection.
Nous a vont observé que l'homme est néceuaire pent déterminé à agir» et qu'il ait dirigé daüt L'ac tion par se» pâmons et scs appétits; que Cd pfl iionj et ce» appétits doivent nécessairement ifl gouvernes, c’estàdirt excites ou retenus par >< lumières et ion expérience. Il est évident que quoiqa cet ordre de choses soit tout ce qu’il faut potn. conservation de l'univers dam son état actuel, u pendant l'homme n’a aucun mérite' aux yeux d Créateur, quand il «e borne i remplir cr; rôle, pin qu'il le fait nécessairement. Nous ne recevons dot point de récompense puar cela; et nom n'éprouvoi ni plaisir ni pcinç à remplir la tache journalière laquelle nous sommes habitués, à moins que Mi mployîotij certains efforts» ou quelques moyt! peu communs, d’où résultent des effet» extractif na.irei ; .et de cette dprniere sorte nous nous pii curons du plaisir ou de la peine, en proportion é. »utcés que riou^ obtenons, ou des désastres qui ooi . traversent. Nous n’ftvoni aucun motif d'employer d· ffforti ou de Jcuter des moyens particulier! poi fgtitfidre nos desin t à moins que nous ne voyioi
Gôi tgle
( soS ) ;
rtínlitr dej »vijiugcr dcccr cffqns et deCCI moyens- Si nous avons bien vu, notre objet ter* rempli ; c'eit- li notre récompense i si août avons mal vu, noui icrpnj trompés dans notre espoir; c'est-là notre punition, laquelle est toujours exactement proportion^ née 1 l'importance de l’objet de nos pcurruitct.Nous voyous nécessairement bien du mi! duque objet, à raison de ce que Lnüi organes lOtit plus ata mcini pTopns i ion observation, et nos facultés ration^ selles plut du moins parfaite·. Nous honorons donc b Divinité, et nous eo recevons la récompense; OU ¥ouj péchons contre elle, et nom eu sommes punis, dam le rapport exact et direct de la perfection de nus argues et de noire raison', relativement aun différentes situations dan* lesquelles nom en faisons usage, H tu donc dç notre devoir envers Dieu de dpui appliquer avec h plus grande diligence à corriger les erreurs de ces facultés, à leur donner plu* d'nactitude , plus de pénétration , plus de line»?· Il n'y a rien par conséquent qui procure aux hommes de ii grandes réccrtiptütti de la part du Créateur, <¡u'un degré considérable de perfection dans les facultés qu'ils en unt reçut : ils éprouvent une Joie et cae satisfaction dam leur cteur, à chaque nouvelle découverte qu'ils ont faite ■, et le reste du genre Lu mais· les regarde comme des êtres supérieurs qui fut le droit de le gouverner et de diriger toutes set itrions particulière*.
Palique la juttttse et la sagacité de DOS organes sensitifs et de notre raison , relativement a no* tra- •atü,sontncccmiremeDtutiJei, en ce qu'elks tendent iperfectionner leurs produits ; c’en ¿videramène □□
1
I
Go ÿle
( 4ü6 )
devoir, c'est .un culte exigé de nous par Dieu lui' mime, de chercher à rendre les Organes qu'il nous ] donnéi plus propres à l'exécution de ces tiivsui Ea légèreté, la dextérité de.nos rniin.'r nous y di' viennent aussi avantageuses que la perspicacité ôi la vue , ou la profondeur du jugement; et la perfee lion à laquelle nous arrivons, touchant l'emploi Je
une* et des autres, est récompensé de la même nr ni ere. * i
En dernier lieu, pour le perfectionnement desû 1 cultes que nous ip citons en usiçe t l’aulcur de li ' nature exige pu exercice tonveushJc de ce· fatultt! ‘ c'est-à-dire beaucoup d'assiduité et d'attention. C'tu ^aidà que ncit|i remplissons la tâche qui nom il, imposée pour la conservation de l'univers. A riiu* djt notre industrie, ou, en d'autres ternies, à raison ■ ■ ■ r ■ ■·. :M. ■..'■.■■.>■ J ■ ' r
de ce.que noip remplissons plus ou moips exacte ment cette tâche, nous contribuons aussi plus «u ffioini à dotre propre bonheur , et au bonheur do inonde en général, - ■
C’est par l'emploi bien entendu de nos facnhfc dans les travaux particuliers , que les arts fleuri sitôt, que l'espece humaine et 1 univers eu recueillant lé* fiuits. Or, ce meilleur emploi dépend de ne s h’ jnicres, et de notre expérience, tehliverçent à tr> pouvoirs de la nature * à crs lois dont nous tommci pour ainsi dire environnés de toutes parts et qui se trouvent liées avec l'objet de nos travaux : car k· arts ne-sont eux-mêmes qu'un produit de ces l®is. J - — r ·· f .- . i . . er |i i ■ « 1 1·· ' ■* I : I ‘ iT *w
dirigées par nous sur quelque plan nouveau. ; et nous obtenons des succès, ou nous échouons ckac-i nos entripjisci , suivant no* Jiiarejel ou nûiK
f
Orinai toni a NEW YORK PUBLIC LIBRARY
<1
Gougle
( . ignorait» à cil égard. C’en dmu le ptemier devoir de rhcroMd, c'en donc Ji partie il plue eiientitlle du cnl:e que Dieu lui demande, de bien étudier cet lois par Je cote qui les tend applicable* i no* occu- paLippi^de peser leur certitude, de connaître lent* limite! , de ne leur accorder que U dégié de cou- tance qu'ellei méritent par le geme du p eqve* qui les accompagnent. -
Lu force! de U nature et lu loi* qui Ici uticit* Heur dam certaine* borne*,pftrJuntni Ui pht^omtvi de l'cpliqnc , de la mécanique, de l'aUraCtion dc| pu * t ci, de l'électricité, de L'otg>û>»ation de* rorp* , ki règles du taiicnberacnt ti une Haukùudc d'autre* fort Cl. fl d'autre* loi* qui ripfimeDt évidemment 1^ volonté de Dieu* Cett par elle* que l’homme , cou* joi rue ment avec tonte h nature, est gouverné, di* rigé, contenu i nous ne pou von* faire un p»t qu'en tduforraité de ces loi* toute* puitputts. Chacun de* art* amqueli l'homme te livte T ut fondé lur ta cou- tNiunce d'un *y sterne particulier de CM loi· pby-. iiqtiei qu\ t'y rapport rut. Sanvuiït certaine contrais* tance de ce système de loir, 1 ariiite ne peut pratiquer cet irt- Plu* le* CDnnai^miçc* t'étendent, el plut il devient un bon art rite. La pratique univers telle de tou* le* art* que l’tpmniy peut imaginer t implique nécosaircment h ton naîtra ace univcneHe de toute* Iri loi· de la nature que l'ho Ht me peut découvrit* .
La coonaiuaQce des loi* de li* nature est déjà Tort étendue , ot lu art* qui te pratiquent sont ei- trémemtDt nptnbteua , relativentent à no* moyens. Aucun hcpmu n’en certain*mont tu état de ici
Go -gle
f «S J
bien Entendre ou de les tous pratiquer ; tcpendrot
ili tout encore damna état d'imperfection ¡sensible.
Heureusement t l'autent de la palme nom s dptiés
de talcns divers, appropriés à l acquiaition de diffé*
rens genres de connaissance, et à la pratique de
différé us arts. Il a sagement ordonné que les hommes
ne pourraient bien remplît leur devoir relativement
à II création et à la conservation de 1a petite partie
Île l’univeri qui leur est Confiée , qu'en divisant lent»
travaux.et te Livrant chacun à l'art vêts lequel rappellent
tel talent. Il est donc du devoir de chaque
homme d'étudier quels sont tes talent particuliers,
quelles tout 1«* sciences que ses talent lui rendent
plu» propres, quel· sont les ntl pour la pratique
desquels il a le·.·plus de disposition ; enfin, de te·
chercher ce qu’il lui sera Je plus utile de faire, es
qui remplira le inicuv le grand but de son existence,
■ afin de se livrer principalement à ces objets ; de
sorte que les sciences cl les art» se partageant ainsi
parmi les hommes, le genre humain puisse ltÿ
porter tous au plus haut dégré de perfection.
11 parait évident que h distribution des travaux,
réglée d'après les dispciitions de chacun de' nous,
cl secondée par dkï recherebe» exacte» et sagaces,
est U nipyen le plus propre à la conservation de la
viqhpmïiiie , à l'accroissement du bonheur de
noue etpeçe.ii U découverte d'un nombre infini
{Vautres source» de bonheur et de jouissances,
| la conservation dt l'unîvers iutrmÉme , dam
rafle et la prospérité. A mesure que notre pmivoir
augmente avec nos lumières «t le perfectionue*
ment de dos arts, nous rendons l'uni vers plus depeu-
L'iuit- Go >gie
. i !
dant de nous s nom iïovs garantissons des qualités
nyhibki de» asriirowx çt'de estait·* êtres des deux
au Ve 9 rtgtitl\ nous août tenons en g^riç c(j>nuYo> t
et p« cela meme noms perdons, route crainte ;à leur
tjjar.d : nous décquvtotit leurs qualités Utiles, avec lu
manie te de les employer · par degrés A:nopa prenant
intését à leur consÿrvaiioq, à-leur prospérité v à
; bonheur, à raiaovdç-leur utilité même ;tt de]a s0fte
nous segmentons le, bonhe^y et le bit# vitre de L'jUnivers.
Telles sont évidemment les lois é^rnelle^. d·
h naturç. ·...,.> _ ■ ■ . _l;1 .iî? L;,
.. .,. . La suit* au nu mira prucjuiin^ ,t
HISTOIRE N: A T U R Ë L I E. · «
Eôffl^ejj.^àjsifMr fausta tyifaiu tn 178^ fi «7*S f
. Hiitqir* naturelle d'uni pfl_rit4.de cfs iWjtfAgny, JwftculitTtfHKni
du tiitìifinr.de fiaïtge^ Bagnarci, Çauttw
t i 6ewyÿnjc, avtç. dtt <d ria xjügy.dpiùtjiati pa rf MAJÇ pwi
. fjisuMQT , ingiwvtrgte£Tiifalifi. Un Ì&-S°. dt
410 pt/iv· A Patìììì efat.LsfiL9iti, liltrtirt, r^-Ja^r-
Jfarlt9> prit ctlij ¿rux<l«rv, 4n E., ..v . i J -
- ■ ■ ' ii·' - tw; ■ 1 . ;
ÌiCOSS ikttÀlT·
·. ■ ,
N. . ' .,v ' . , . A . .,
oui pous attacherons encore dans ce second
extrait aux observations gërpjrales- Elles intéressent
un/plus grand nombre de lecteurs, et elles occupent
une grande partie de l'ouvrage du cir* P su u mot.
r -î - | J ‘ ' |
Froducftinr. — Lu flancs dus montagnes, quand ils
rwxxx. O
nmpr-il frnfH
FifW YORK PURI 1C LIRF.ÂFIY
r
■ <(«·)
rte'ront pis trttp escarpés t wat tapissés de quelque cheraip» ijnï -prodüîieni de Tonje , du seigle el du b’ed finir ; mais plus encore des prairies tüiqouu verdoyant« , parce que 1er prcfpriét'irfrî^nt Itfphl gland »dinde les tenir .fraîches à ¡’aide d'arrdi emitu fréquent et bien cotÉndwj.Quand Un rétdiui vigut ,etians rapport quelconque ; n'est poiiiïrtwp escarpé î^qtloique souvint ce de soit qu'uu fotnüi il: * Tflrth'et1, On y pratique uuc' pratrld , en y krpportfat du giiD»..*., Mail ce· praire) élevée» , IbrsqùMlti onr-ptir'dft fcadt, Sfrnt'tUjdtIes à un accident qui les détruit souvent. Cell arrive lorsqu'on a .esiuyt pentfaâc'qijélqù?! jours ‘Se'r'ptiïîlJj 'cHTufëf qui fin* «nuqn^dpj le* «rfc*. Çei^raMç ry^esejn» ,1a piaille s'y accumule, parce qu'elle te trouve arrêtée pal qurlqTobstMde. Né ppbviiit »’rkoultr, elle «OütÀE ^pMii ï petit la ma*sc-de.getdn' son) l^quêlle elle J, ’tM «tende t elle .Crève''te1 giîflo'd^n» l'endroit ci îFfah le teoin* de réfitiandé 4 et il ï’éwulc·percdtc r up tare un torrent qili souvent est tués-d dit nie it ur,
■
et q ai en petit rout ’ceqai lut1 fait obstacle» (
— Au-desiui do c«prairie»ou voit quelque» boit de hêtre», avec quelques chênes. La partie la plut haute des btriî élevés est tou'tecr/mauvaii lapins , *ppelles dam le pays dvittte, corruption évidentedu - htifl% 'Oh trouvé iusii dés'pim.L'àuteiiTriy '-*1 peint-vu de méiésê- C est à*ped*près à ,34io toitci
■
de hautrut au-dessus de», vallées que sé rrotrverlt ici lapin», Aü d et s vs de ne roat plut' que dès TbdbA*- sfron, rosages i de» graminées trés-rudes ; de l’ë telle,
k 'wilù idita ; du.Fijriad'csUT·, kv» urit; de la d? phné et »utrci^pLatei propre» à cçr mvni-gueij te» ruchers
Güi >gle
ItfWYOUK Pi. CL IC LIBRARY
4 (ntt) .
îoat couvert* de saxifrage*, sur-tout du cotylédon. Les montagnes qui ne produisent point de bois sont de» pacagea pour dei chevaux, des mulets, des bëLcs à corne, mais surtout des chevteâ , et beaucoup de moutons. 1
k
, dtiimrtKX, Les ours se tiennent aux environs *Jes neiges permanentes. Les Hdrdl ou chamois sont toujours sur les hauteurs, et souvent dans les neiges -où ils se rafraîchissent. On ne voit des lynk que sur les hauteurs désertes et presque arides';1 mais·'à pariée de quelques bois. Les loups y exciteht ii vigilance coolimiclle dcichiens et des pasteurs. La mûr motte, si, commune dans les'Alpes, est inconnue dans Je* Pyrénées; mais cci'dernicres monts gués voient dans .leurs régions glacées le* plus étevifes ttdn pins dif- licLk accès, l'hermine qui ne se trcuii'le pisordina:- renient dans le! 'Alpes. On ne sait dé quoi ellt-sc nourrit, la difficulté de parvenir à *éï re pair Cl· fait qu'on ne la chaise point , et que se* mterun Mut inconnues. ‘ c
I * 1 ■
Dès que l'cnn 1 pénétré dam les tadntagnes moyennes, on ne voit ptirr d'oiseaux , Saiif quelques jké- ,langes. Les hïfdbdelles, le* moineaux, les iitints, lcï.chardennerets, etc. sodt in connût s- Les seul* ha- bip·* dei air* tout les aigles, Ici buses et le· tb<u- rat,"ou cotbeiux à hee et piedscithna.' Le* siglej y 4ont chassé* Ü riretuctrt qu'il* craignent peu k* hqm- meS- Le juinét tyfHJ, une charogneen avait attiré dix dam l'a m phi thé Lire de Gayarnie, qui, lor4 qu’on rapprochait un. peu trop, vvyinieni en lavant *t> ne-' traçant dû bec. OmM'voit d'oissr· iqüatique qitufc ' i O 3 ,
Go igle
Öf-QiMl hi.tr
■ MHJj' YQRK PURIJC HBRfiRY
» * 1
■ ■ ' , , ’ X < <If > ’
pêcheurt solitaire, d’un plumage gris-brun * moucheté de blanc, comme un petit tatiscnuet, auquel il ressemble pour la groa«eur«tle bec. Sa queue cm courte j son attitude fiere ; ton tri, un roulement comme celui du roitelet dont il a k port.
Sur ks replats et les sommets des montagnci oô trouvent des végétaux , on chasse k faisan dtj Pyrénées et une espece particulière de perdrix grise - i col blanc.
. ” ■*· ►
On peut ajouter au parallèle que nou» avons déjà établi entre k« Alpt» et le* Pyrénées, que l'aspect des première* est grand et imposant, que les pente* des montagnes sont tapissées, en général , de superbes forêts de sapin», les vallées peu serrées^ et qu'elle* munir eut par-tout une culture belle à l’oeil et digae d'admi rapon, Il n’en est pas de même dans les monts Pyrénées. Cette chaîne, trop épaisse du * rad au notd , présence dans son arrête la plu* haute uns barrière tipp reculée , et qui à raison de la dit- tance est moins m jestueuie. /
En voyant le» Alpt*, disait quelqu'un, je ne voyri* que tes Elles ; nui» ici (dan* les Pyrénées ) ce sent les merci. En effet, les P y r épée*, par la quantité de 'Toehes feuilletées et calcaires, nous présentent, an général, des qjoûtagues dégradée* , 1 demi-ruinéct par la vieillesse , cariée» pour ainsi dire par la'vétusté : elles, ont l'air de toucher à leur £n, d'étre
■ ■ -J 1 ,1 prêtes à s'écroulera et en effet il »’en écroule souvent des partie».fost coQsidèiable^-f. Les Alpes ont Fait de tenir encore à leur belle jeunesse, parce qu'elles »ont plus.fraîches ret qu’elles présentent moins d’é- boulcincni.M, £j le s sont en général plat massives,
Got tgle
j· ir -'.I ir- .
NtW ÏCRK P'JELIC UB HARY
(■>>)
plo» que le» Pyiénéci qui contiennent but-
coup de pic» pyramidaux trii-éltucé»..
»1 Lri montagne» de l'indeu monde ,odc , dit h M. Boomt , ( NtuvcHt Datriptin de» vallüt dt n fia«».,, tt du ÀlptJi tomt II, Bi 8bJ |a *u-
n périûritéiur celki du nouveau, «t Ton eit »ur Ici h Alpe» pré» de la moitié plu» élevé qu’on ne l'eit » lur le* An de» , a b» trie tion faite de b mer... Le» h montagnci de l'Amérique, comparée» à no» Alpes, w ne août que des naiua mou té» mr de grand» pîédei- u nu*- n Cependant il rit tonnant que le Chim· b or» co ■ 3i t o toile» de hauteur au-deiiui de h mer, , et que Te Mont-Blanc des Alpel en a t^So. Ce qui a trompé M- Rourrit, ie!oo notre auteur , c'clt qu’il n'a prit la hauteur du Chimbotaco, 17^8 toiiel,que de Quito, élevé au-de» iris de la mer de 1461, et celte du Mont-Blanc, toise»,-que de la vallée deCha*·
> munsy, élevée au-de»»ut de la mer de StS toiiei.
Le* miuei exploitées ou connût» dent la partie de» Pyrénéçdécrite pu le cif. Paiumot, sont de», mine* de plomb tenant argent ; une de Mikel avant le patiagt de ¡’Échelle et dm» le marbre , h veine métallique n'a iou.t au plu* qu’un demi-pouce de largeur, Le* paroi» »ont en quelque* endroit» teinte» tn.vlit léger} un ÊIou de plombagine au pied du pic du midi, au bord du lac d’Oncct ; dan* le fond de la vallée de l'Etpoane , une m»»*e de blende (mine de Zinc) de pré* de 60 pied» de large sur îso de hauteur, que Ion exploitait pour mine de fér, et que i’on a abandonnée dé* qu'eu l'a mieux, connue.
— Cinquinte-tioii maiiou», dî »potée» presque
Go gte
é TC
J3-P
toutes sur deux Èle) , forment, (e Imjutj de Bartgt. H
est aujourd'hui double de ce qu'il était il y a ta*
quinte ans. y j est accru de tout que L'on nomme
li bas Burige, Un çroupc fort petit, d'une v.iitftaîue de
maisorrs toutau plus, composaient l'anclén Cm le haut
Birége. Pour Je mettre à l'abri' des Jàvenges dit
neiges, M. de Louvois fit construire, dans la pente ds
i la moiftagrte , et tout-à-fait au-dessus du bobig, vue
ron qui Je couvrait tout entier du côté du midi,et
. I _ 1 .
i ' i L les eaux et ka bains- Le reste est abrité par un bon
de hêtres et de chênes qui couvre une partit de la
pente de la montagne. Ce bois s'élève assez. haut ,
et s'étend fort au-dcll des habitations, tint à l'est
'qu'à L Ouiit. Le Hzttan coule derrjtrt les mnlOril
du côté du nord, au pied d'un atterrissement considérable
, surmonté par de trés-hintcs montagnes fort
droites, qui ue sont point susceptible* de culture.
Elles «firent, pour toute perspective, un rideau aijJe,
' i. peine couvert de verdure, èt déchiré par-tout pat
j dci mes en dégradations, qui menacent d écraser
par leurs chûtes. On n'a pour objet de vile du côté
du midi, que la monotonie du bois dont je viens Je
<ie '¡'est , on-voit le ctd-'de-sïç qui lait Ja naissance
de Ja vallée,.au pied du Tourmalft, et qui présente1
une espece de désert sauvage , menacé et dominé:1
qui ne montre que des cimes neigé cl, des rocs culbutés,
et des flancs, non pas seulement »illonés, mais
■■■ Google NEW VQHK PUBLIC LLBRARY
i ”5 J K
déchiré J pai dei revins profonds, forme rommt une '
barriere et une clôtutc à la vallée : et «Hami· l'ep- .
tique rapproche beaucoup fous tel grandi objet« , <
l'on le trouve dan* la réalité «atre quatVe triitt* mdû-
■ tigne J, _ ~ . T<3 ■ “■ ■ - . J; ,
Le 4 juin tyflft, «ne érua mit lavangç. de neiges'fat
tout à coup pticip’îiée chut le hc d'oued pendant .
la nuit. L’eau rçgQïgçi tniigrand· qoatiiû£ç.<é lè
Butin en fut si ptodig-ialite fcrétit enflé qifii etidom-':
magea diji-iept maiiorH' à Bqtégt.I.,.· -Le ■ còlli.s du
Bu t a n, lorsqu’dé ¿ait Je plu* violent, offrait imiprc-
Ucle terrible à*la-foii et iltïgulitï,' Les tji ¿si t s qu'il
roulait produisaient en l'ebtréchoquan^ d^éciarti
perpétue b, C’étaic,-dit lecfLPjs-iiTrïotymvrÛeuve
de phosphore allumé, an milipi d'unceairécnnunte,
et qüi tonmit de furéur, - = I
L'auitur fait au sujet del chasseur! de chaiKoii qui
lêuis gravi irrnt sut les som ine ta des pitti ùne tçflciïnii
bien semée, — Celte passion pour il chine ■"
de ces anirïiiux tie peut point être es ci té* ;par '"le
luxe. Un chamois avec sa peau se vend au pins niMif
ft; net. Les traiteurs les achètent pour en faire ttiaftger*
kl &itU et J es gigots- Quatre «basse tirs ' Qui1 il rtittontta
sur Je pic du midi ; n’en tucrent qu'ün apréjtvoir
patsé quatre jours dans 1rs montsgtitî, ·
Ragni res, qui est très-peu distante dt Bstége, est
arrisi reto mm an da b k par des bus mirtéraksl C'est
me petite, mais jolie ville, ronde, propre tt bien1
arrosée. On a dérivé un bïas de l’Adour qui vient'
paisiblement entrer dans Üagtières·. Il est erwpfoyé au
service d'une papeterie et de piu-Sreinx montins .et
jl est subdivise dan) 1a ville en pluiicurî canaux ,
O 4 < ·
■ Got ijile Ur»?R3l «ran-
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. ( ti6 )
qui serventi lui procurer de la fraîcheur, et à Fe^t trewnir toujours propre. Elle ut fort bien bâtie. Elle ■ plüSitBrsbclÎei maitoqs, di corèo« extérieure ment de matbie de Camp an it dc Sartaneolia. 11 y a une protnmed*. dea café*, y# yatixba.1, etc., tifuét ep plaine tduu une valLét .trèw.uverte, au piedorien- · tal d’ une montagne salutaire, à laquelle elle .est coni tigne, et qui fournit de« eaux thermale« trèl-apén- tiyei..., Ceti À ce beaU pfélent de la nature qu'elle est redevable de ton nom. ancien. Il y i tre me-deux flonreei différente« pt beaucoup de baine, tout très- : propret, La plupart del maison» les plut voisine» de la montagne en ctjt dani lem intérieur. Elles semt idei température« très*diffêrentei les unes dpi autres, depuis Uro jntqu’à Sa degrés Oa te stri de* dot’ ni erti pour Uvei la vaittelle.
Les Romains ont connu et fréquenté cci taux.. On y a trouvé de leurs monument. Au-delsu« de la fou- îaiat qui fournir la boisson de toute la. ville on voit une Iniefiptiou qui contient le nom latin de Bagnerei, ' Agiti»* ou Virus Âqutnsü. La belle forme devictires l'a (ait rapporter au hmt Empite. On trouve quelquefois dei médaille» daoi 1« environs. .
Entre Baiége et Bigniére» est située la n>ar£rt>rs de Campati, qui a fourni tant de marbre» à Versailles „ et à Paris, aous le régné, de Louis XIV. C cst un. monticule, grosâ peu prés comme toute limasse de Montmartre , prcsqu’isoié , forméde blocs énormes^, et néanmoins couvert d'une forêt de tapini. La carriere a. été exploitée dans quelque», endroits à voie découverte. Depuis so a tu on si y travaille pini- '■— Nous vimes, dit le voyageur, le marbre à décou-
lijil
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(’«71. tert, tranché perpendiculairenjcii» du haut en bu. Li maiK CM composée de couches inclinée· de J’rit à Louent.. Il reire quelque» blocs pirallcjogram- nu tique * T à de rni* travaillé! « shn* une lit nation houiamnlt , id^éicti· encore à 1· masse par leur Ihc et par leur partie paitérieure. Notre guide- npu* dit, que l Oïl qu’On travaillait ûri ébauchait aüui tur place, et que l'on sciait euiuite par dessous' et par derrière. J'nblervai que Ton avait tranché konioDUlemeiH ■ s sus avoir eu égald auk couches inclinée*« qui »ont tellement juxtapposées en cer- lùd! endjùiu , qu'il n'y a aucun vide j et que celui qui dcvtail y être < est rempli par une petite veine nu blanche , ou verdâtre, ou rougeâtre. Il en est arrive tn grand inconvénient : c'eit que Ici colonne! ou Iti blocs, ne se trouvant point formés d’tiû seul lit de carrière, la veine qui soude les couche· n’* pu résister loog-tcmt. Ce marbre , tuposé aux injure* de l’air, i dû périr par eu foliation. C'esl ce qui eu arrivé à Trianon.
bfous aLk>m rapporter tatu la garantir une note de l'aVieur. —Il a existe à Visos (village peu éloigné, de Bartgc J urie famdle de géant de la taille de N pieds. On les nommait lit Ptosuoul, vulga riment Itt Eifiraiùm. Promut est un terme espagnol qui signifie grandshommes.I.cur taille gigantesque inspirait une répugnance à les épouser. Le dentier était It Fieux Barijuf , mort il y a CErvirotx t F ans ( en <779)1 âgé de 108 à 1 ¡o ans. Dam sajeutre¡IC ilavait & pied*. Son baptistaire existe à Lui. cojnme ceux de route sa famille. Ou foi emenait dans des endroit* séparés, que fon connaît encore. 11 est très vrai que M. Cap*
\ ' j -
Go -gle
f *18) tonet, curé de Luet. ayant fait fouiller le tombeau d'au deie*. Pr<mtûue j, on en tix~u «çc clavicule d'en·* vïjdd n> pouce* de langueur, çi un tibia de ptè* de $ picd*^ quj furent énvoyés à' M-. 4’Héronville, tin chirurgien fur prétest à celle fouille, et cpnt t'eatpu trompé sur l’espece des os, qui tantvéïi- bta^jit h u ma in j, · , ; :i . ■ .. .
. A eu observaùoh* générale* qui· intérêts ont tout l«t lecteur* , l'auteur fait suceédej de* détail* rainé* rxtegiques destiné* pouy «eux qui >'a donnent par il· ctthertment à cette partie de HiMEoire naturelle. Nom n en reçue*Ilctoji* que le* plu* iioxples,,- Le granit n'çst pas visible dan* te* Pyrénées, comme dam te* Alp^it cepeçdâptle cil. Pa*ùmnt l'a observé au environs et à l'occident du tec de Lajcougoui, ■oui la forme de tranches énormes très-haute* ,
épaisse^ de pl u*i fi* r* pi edi·, même d'une tdise, et dans une situation presque verticale. C'est ainsi que
11.
de Saussure i'-a vu dans les Alpes, aux aiguille* dt Chamdupy ■«»**« De toutes te* figures rég-Liliriea auxquelles on peut etnmparer les blocs incohéietu du granit tn place naturelle , celle du rhembe est
celle dont i]* approchent davantage ; les angle* sont communément de 75 et de tnS-dégrc*.
■ La plu» simple des roches graniioïdes se trouve à cent pas et à l'orient du bourg de Baréje. Elle a 3 ■ | pted* d'épaisseur; elle est d^bn gris de ftr peu Foncé, sans lit», ni couche*, ni tranches; toute d'une pièce, très-ptsanfe, ttès-diite , Fart compacte, et sonore jusqu’à ùn certain point, quand «Ile est réduite tu éclats. Elle résiste aux acide*, dont elle t’imbibe , ,etc. Elit rc*>ctnb]e ^u Bnaturel
Go igle
Pl.piHil hVM,
W YORK puni iC ï IEIRÂRÏ
I ’’9 ) ,
d'Égypte, dont il nous rértt beaucoup de vaie* et de ttltues antiques'. ' ’ * ” " - ,
Ce» voyages «ont terminée, i4. par J'jiiMÏys* diji; Mnif de Barige et Jet résultats1 saalytiquet ¿t celter,? 4c Siiti t-Sauveur , Cameni s, Bagnêresdo Bigarre, O ■ des El ux -Bonnes, par MM. Mon tu ut etPigw i fl4ipat uiie de script ¡ünenp’fOîe poétique deU fotti » tip dt; ■ Vantiti«, dont i’atReur est Je cit. Bourdoit^ ndàtlctin*
POESIE.
• .
' N. »> )«■« * ' Pini tÌMmucwqn’Atiiccéerii t
f£. o * .
Ävffi ime vcm»l] Lu iégete : O1 veyui lei fleurj de Gyih^e
‘ Et eelies. du sicré vatttMT ■
Oratati iit« ock)”¿vaire,
1 Voltai ti , 'ptfofde du finit.
FciltideM¿vrrKt^Niy tw'OfS, publìtt!parianitur y zvet tette epigrapht; T . . . Ut si occupali proFuimut aliquid civibus nostris, prosimus et il in, ti possimus ' olitisi. CiCEft. TuiruL Jib. I. Pius nolumes Ìn*8\, Jaisant tfìo pages,, et portrait de ["auteur,- jt>rix, iró- tké, 6 iiv. A l'aiir , de Ìimpritnerie de Di dot jiunt ; et ss Irtuve ikà Fuchs, librarti, thè dei MdiAurmr , maison de CiunL _
suiti cu saturiti extìaìt insìré baxs tl n°. fhécÉdint, TACE 1&Q. ■ -
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A-ttis [farcir ette que des Fragment de cesTaHeit dirjiéH membra polite, pre^que t >ns , il est visi t ' «
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■L'iQirdI Iran
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
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( «·«■ }
agréable» et piquans, ce serait cependant une injustice
en ver» fauteur decet excellent Recueil, de ne pas
rapporter à leur suite , de bonnes fables laturei; et i
cet égard, nous aimons à le répéter ici, que notre,
ta barrai e»\ H difficulté du cheix. Au ni on ne prétendpai
que celles qui vont suivre, ¿oient les meilleure*.
Biles ont été prises entre plusieurs autres qui
non» ont patu toutes également bonnes 0 et faites
pour plaire é de» lecteur» d’un goût*délicat et »évere.
Noua allant les désigner ici v pour le prouver
en quelque Sorte ; non que notre gaàt doive faire
réglé, mais noua oaoui nous flatter qu'elles pourront
produire iur d'autres personnes le même effet que
u*u$ atana éprouvé en le» lisant. L'dnurr et Mn émi.
Jupiter rt 1er Fmmej. Les deux fables ¿et Jnimeux.
V^jafivi. La Mort et le Vieillaéd. Le Rai et ¡'Étranger,
L'Avocat consulté. Le tfauffuge. Le Vieillard qui plante.
Les Dcuk ?4Hridwx. Le Tailleur. Le Singe qui parle. Lu
Dru« ÀigUt. Le Ferntier et son Seigneur. Le Rai et le
Fignrron. Le Réveil du Rai et ton Veitl-tù-eltûmbTt. Jv*
piler et le Savant ; et beaucoup d'autre* qui méutent
d'Étre distinguées, et qu’on ne sc rappelle pas.
lu noriwi mai Avrsts.
l pits Un siège de dia »ni,
Il vint aux Ti oyen» en pensée ,
Que ce serait chose sensée
Be randr» Heleno sux auiégeana.
ts ville disente l'afTiire
It h tonru« dans tons le» «ns :
fliifc -il fiwn - r
NFW YORK '3LIRUC LIBiRARV
{ Ml )
Ma.·»-pendant qu'elle délibtre ,
Le grand cheval entre dcd*ni-
Un ne fait pat toujours i terar
La démarche qu'il faudrait faire,
LA VEUVE ET S* ItlViJftl.
■ r *
T_J ni veuve déji sur Page
, ( Même on dit qu'elle grisonnait )
Pensait encore nu muiagt, ,
Et trcnvijt on man'bien fait, discret et lige ,
Qui de tout point lui courtuaiL.
Un périr rien la retentit : - ...
C* rien c’étaù un peu de honte , ... .
El la peur des maavais discourt. :: .■
. L· lÉTTjmr lui dit i Madame , an bout du compte
On en parlera... quinte jourt;.... ..; . ■
1’ Quinte 1... tout at> plu» huit- Miner-VOLU
1 Erdri le lendemain quelque hisLoire
fera peut-être oublier celle-ci ; .'
Il n'y faut qu'une ba?a telle. .
' Tenrx , je s ajonte*i-*îl* , ’
Qu'l! n'y faudra que l'âne que voici 1 .
Oui, madame , je k parie . ..
Qu'avez tant utiji eu d'induHiif , ,r
Cet inp et rpoi mettront ordre à ;
- ‘ Sur et propos la »ettv« te marie.« . ir .
Jii va loger élis s ton mari- - S
Le tudemaân matin tonte fa viLL*
Vient assiéger le nuptial asile
Pour y faire chauvin. ■
Jli attendaient qu'on ouviît la fenêtre
Efa* deux êpouM t loTtqu-c Fou VÛ
t
t
. ■ , ( tlt )
Un âne veru Chacun courut i lui |
Adieu la noce elle charivari ;
L'âne font ¡eui rccnp» l'i^r-mhlce^
Que I· naiure fit riche cl vu Lie l ,
Dit un penseurt le superbe animal !
Oui; maii ri c'étrit un cheval,
-Dit un vaisin, ce ierait mieux encore.
Qu’importe cheval ou fricote,
Reprit k docteur tout <um ? -
Ma foi veut u'y cjnuiijsei goutu. .
. Un âne vertl^VÎ l'a Hait jaunit cru?
D'où diable itriiril Ven a ? ■ .
fJciu?..· du paya... dt-5 âuel verte nui doute.
, Oui, duCap*Veri; mJj’ei» ai fait ¡i1 route,
S’écrie alût» en ntuii barbier, »-i
Car r»i afr^rni,l*t *iod e entier ç·1'
Ces ânci-Li nariient é Tabylone :
VtxA vflyet^lriin'cnii»* ihen vert i
Avec Je perd..
Cet anifual-ti mturrt jwnne
Comme lei feuillet à Ffciwr.
Eh mon dieu, dit ilota in vie il le-m won r ,
i.e viril i donc cet anrinal ivatidîi ?
Tenci, j’en ai rivé toute 4* unit t
C'est un sorcier, m*¥ç&i*cn, j* ?a«*j.ure , ·
Un eapril de ÀMv*>»Upll ;t rti.b- ,.
Je me »tmcni qu'cMUTÎctmc i-'Paria
Des loaiis blanches y penweua^. r. ■ ,
Eh bien ! voyes, mota^ave éi <ni4anw.es itoutUtwnt.
' Il fallait brûler les soarie , , . ·.·
Interiom, il une cotninerc-i ■ ■ ■'
Mais à Puis on a H’tilé ri'léirtere.-L·, _
Depuis tat^dé tei thaïs Prieur
? Que l'eu appelle des chartreux,
NEW TOM PUBLIC LkBRARÏ
■ I ( )
Von) *oy*a comme U» I* ■fonda i
Que le jtati dt«t Ici «mftmdi !
Du rluta ebirtreux !.. tom»iMr»nMaw«r h pis» *
Aitui jaiait «Ul troupe blàaud· t '
Elceptndml notre iut d'émeraud« :
fixait cherniu , et tou» centrai eu i aptil·
Il ne vîht e» tête i péTionMe -
Qiic qiyJqu'unTiwit peint Wjfril l
Et quand n eut èomultc li'&Bïiootit
Elle eut uw„ Dieune pardonne,
Cheiebefatilue et jwedit le* ,
San* jitûÀij éclaircir Ici fai«.
Q/arij*^il l»€n de «t e.clandre ?
U Ui *hé de le comprendre,
brille e’occu
Pcndimlc cou>* d\oe, seni»iue J
El puil au boni de la huitaine
Vmt un pendu qui le oublier.
Quant i la timide époutee ,
Ou n'eu parla pt « »¿ut jour,
El de u »errante roiée
Ou ne aoupfonu· pu le leur.
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It qQ b¿lûaaui , . „ .
Si eu iiwé, terroir jr>* ti f<i ■ ,. - -
H oc fallut qu’y ,eôl*r «kV*“* J , ‘
four r4coller abondante fMJÎVt·, ■■■' -
Mali l'Uomt a (a prêt pai Up*i**L -
Il n’eut que route et que chardon.
Got gle
> Up mU! ivaïi pour fils tu beiu garçon t
Si bien doué péri* qatvre,
Qu'il inconçiit su ieone honme priait. .
Mai* on n’er nut ni.soin, ni cure ;
Il devint un miuviit mj.ei. - -.
Rien ne profite sici cnllnre.
[ On (TonvetS îbcùb d*m le Mafniia £m:jc.!fff/éiiiçuf de M. Miliin, tpmc III, annet ; quck^ueî rap·
prochement dei.gabktdc M- deNivïfiNots avet dei FabJet de Gat , de Grillo et dé Pujüotti., iul article des Fabuliste ÀNaLAia «des Fabulistes Itv U£N». } -.'r-: . 1 . ■
-■■-■■■■ E. B, L. N. '
C H J D I.
TT <£&■;
h iuc porte le pteoner;
Et c'eit choie trè^-ocdutiirc ’
, I IT· [jjH· i, ■
De voir le bêtimea tes Lier
Porté par J* dernières
' FJT I G AT £.
('I . ' .r ; 7 I < I > ' * ■ :
jOMUAififz-VOui une petite biune Qui va toujours cherchant fortune ,
Et jusquet cb*F 1er gtïnd* qtil Uftt ûr«pver'ift(4i i - Bientôt abusant dn itiefti,
Elle ■■ rend tto^i*rpo*tmje « ...
Devient piquant* ■- . 1 -
Que chacun'taii fait totf ÿrocèb-
C.ov gk
■ hlll ·· *-‘II’ "
NfW YORK PURI IC LIRRARY
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' { ) De s’ell défaire il ijt triS-rtiHcile ;
Elle est „rusée, elle «st agile ,
E: VQiisii çroyea daas un coin Qp'oyaatd'un i*ut changé d'aiylt La tu ¿chaîne ut" déjà bien loin.
Eu hiver beaucoup plus ut iquîlle ( Nî *'eipo»aut point <iui fiiiuatt „ Lu priategis lai îead ees cbau. Redoute; alcrs h pourtuitc ;
M.i le» menaces , ni 1« Fuite Ne vdus en garantiront pas.
' Votre icpoi dépend de son trépas.
LOG Û G RI P H L
Cjjhq. pied», ami lecteur, eu tu posent tant mon être. Et scioi autant d’a/pects tu ves me voir paraître. Taurin porta ut par-tout ¿'inévitables coupa
Je ne me plais bien qu’à la guerre ;
TAi tôt plu« triîrjblett plu* doux,
Dans les mains d’un apoihitmre ,
Je tend» au teint d’Églé son aimable ixàicheur.
Oti me voit à rirnprimêrie Grossir récrit ¿e maint auteur; De |a mc**e je fais partie ;
Fendant un certain tenu fai mttî de chaussure-»
Sans tète je deviens une douce ountare.
Lxpliiiitians dt la Charade ei Logogciphe du N5. 3J, Le mot de la Chaude est Pciedv ; celui du Logegriph* tel
Èalcy d ■ni )e<|d.ol#a ttoavi Eol/.
T*w XXX. ' ' P
Got sgle
Qfigninl’Tcm
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SPECTACLES,
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S TülATll DE LA IUL LûliUQIb
Une comédie de cjnctere t et: cinqactcs et en vêts, est ne
ouvrage d'une grands difficulté. Le rit- Picard epeore jeune,
et connu par d< jolies pièces de théâtre f vient de se marquer
une -place distinguée dans la çaniete dramatique , eu a’él*·
vaut i II comédie de caractère et aux cinq actes. Le mot si
connu de Figaro , miJiocft fl fampatü , et Z'm errréc â lejt,
lui a terri de texte et presque de titre. Sa piece est intitulée i
Médiocre et rampant, du la moyen 4e parvenir.
Voici co mm e-l’auteur a mi· cotitre *û action. Il a aupporé
dsai i’an des tiüreux du ni rider*,. un premier commit,
nommé Dérivai, homme souple, i^uoreut, fit et «oniplaiirit
an point d'avoir terri , comme un tes valet, le* vices du
rainistre son supérieur; ce ministre eîr révoqué et rempoté
par un hounére hcmnt; DiritruZ joue aussi-t6t la probité; Ici
beaux icutimeiis j il introduit dans 1^ famille du min ¡site
nouveau , finir les gonu d'un chacun , parle musique et spectacle
» avec h mere , prête des romani à la Elle ; enho , e>st
un homme cbsrpraut : mai» comme il e»r fort médiocre ei
incapable de faire Le travail de ta place, il le fait faire par un
certaio firwtJi son a□us-chef, homme aussi honnête qu’in 1-
trnjt, ruais situ-ambition , peu jalouse de s'avancer er de paraître.
Dorital cependant s’est fait ua-uusmi dans le* bureiur ;
cet enuemi est sou ancien camarade Iftr.nirée, simple expéditionnaire
, à qui ï]:s ri i-r la place pour la donner.au neveu du
vélft de^fÀwbjie Jji.miuveau nùüimre (djflfrif «t viadi*-
tif, ardeut* irais fort tnauviùae le;*-** foatia^l-edraü * «·“
5 . ■ '
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<ortc qu'il n’est pas diSsiU à ïtorkwijàt'pert*rpi- tcUnAge 1er coupa que μ» bmiqae-^tiitrtBK"diateli« .i. ivi poner i it ròl't de tei «>1ή op ri-boa eite ^fvnBiue
i centre-lam 4 Í« «11 ^Uiafeà poWUW»« *tui Jt- /ferit »i toiyouri tMe-adtdÍLnMiitferpun; :-■ - ■■ 'íul |T ' 1 ta í
£c ruinistTE a beeofa d'un oeétnoirf trët'âifficllc'et'trïs-iai- portipt', ilt· demande d’ÜAH'aíqui te > serta, ctte^asá'Trr- din-úia , de le plMte de Fimtí·! « ddnat-ieténAtípire! pe* eue de lui. La mete du d in Lire delire jilt diuwoi r tib Ja detninde i öurifdi qui tuet i cenitibuciait i# hitm dit éb de Jfffflin f et ti fait acmi Hounte de la nijJú»» -cute ne ti elle était t&a ouvrage1· > *' .-·■ *-»L ? < ■>
Euffa ; if est but le point d'obtenir uní ioibirssdt'ít d'é- ' pouserlá fiíld du tai ni j tre ., ¡crique iareefle ? qûf-'vÎW Susdit- ntdm |c ptídre , Avite tftìre moine franc ; üiuRirôtAÏr't, Λ de revenit à rintrìgue pour éedibaltri nn'fat ri gant?1 ’’! 1r '
D'un côté j comme il t atipria que le mirtiitrc çlicrthe se* - crettement un log crient pour uüa demoiseîie , il vient eu faire la con fidenti i Deriial , en lui donnant à enteiiAre r¡üb e’cittne meîtrtsje que îe fninistre entretient ; ΰι/Ύναί dcün* fini le piège, et ie trahir lot-mrme ttf offrititjei iJntrtcttlt itivices au mitri sire - ilhñ propene une ’petite maistfa istdée, dm Laquelle »ciri lei meuble» Pes plus gila^s, et U’pfai'jbli boudoir de Parii. Le vert o tu* miaíttn ejt rtvohé dé cettte propositiou i car il n'a que des tues de bienfaitahre'dt' d’hií» ¿Uiijlé tur h dcmoifdfa qui t»t «aJheuMU·· r ijée¡ea iü- íi»C. , > · r . · *
L’un autre cotí, Lirocée opporle Is fattsie lo ob (Vile' que Ft gcmvEi'iicmeut * «ti indigne dn ipémoire remi) par le ministre , et que celui-ci eit renvoyé ¡ on prévoit même , ajouta £arwl<, que μ dtigrace a'¿tendra juaquea tut l'imprudent auteur du mémoire ; car on suit bien que le ministre ne î'a pii fa.il lnû-meut i »far« Diriva/ h ¡aiisant voir tout· sa il»
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chele, a'empiew do dtuwtti lo miiboircr Firmie, m ctrtitriÍTí
, «n hcm^M Ww·« , es liofcBe courag^mc, i*fn dé-
«lito l'ntcux „ «U» qu'il y * du danger à fette Ce dottñer trait
«u*re le« yo·· da «nûmqri ¿Míe ifambaiside i Fir»ii»,
perç « M proBíi au jeune fmiiñ la uitt de » fiUe i Jfarfvaí
' «il confondu et chuté. .
L'irungne d* coït* pièce en attachante >t ménagée avec
Ht le* princîpau caractère*, cens de Dtrwel, de LtrciAc
ea de Fin»·» péri , aont bien trace* et bien sontenui ; le dialogue
iumt etai | ce qui rend iur-ioui calta píete e-ttíniable ,
it'ett ta ûatnnl qui y,tagne i « a'ut point 1« genre de· boudoir
» et de* toilette» j ce n'eit point b bel eipdt de Boïaiy
et de (lativavx hc'r»t le naturel des b QTit maure enfin, c'e»t
de la vrjjç comédie· L'auteur semble fait pour eu tamener Je
goit. parmi noii»r il n’a que aSipi; il parait décidé ire vouer
(Ont cuti« 1 eh bel tri. A en juger d'après «et Ouvrage , qui
oit le. plu* fort qu’il ait encore produit, il peut espérer d'aller
iréj-loitr dàDi cette cutían, et nous pouvem» attendre un
poete cotniquç de plus.
Le* acteur* ont tth-biea tecondé le talent de leur camarade.
Le cil. Vigny a joué parfaitement l e rôle difficile ht ingrat
de Donvil ; Saint-Fai a rendu d'une in antere plafaapte ·(-,
originale celui de Larocht , bien étranger à ion emploi otrià"
paire ül'auteur lui-même, Picard, a joué gaiement nn petit
jôle qpiao^ique qu'il e'eit donné. . . „
- Le»piece a »u t* awfcta le plu*, complet, et il y a lieu de
croire que ce mccè* >e sûiiüeodr» au K reprétrütaboo* *****
rraptes, «^ même à fa lecture.
- 1 ' “ . I »J J .a ' ■ *
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ünginal Iidiïi
NEWVÛRK PUBLIC LIÈRARï
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À N N ÒN Ci..
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Thiarit de* font doni ìnalytiquel commini le* principe»
dii cui cui differiti Eie! degagé» de Iònie COnsidération d'in£niineflt
peliti Ou d’én ino vii»·* dé limilé» onde tìuxiop» t et
réduÌLi 1 Tinalyie al g ¿bri quel dei quindici finiti ì parj\ E*
Lagruige , de rinstitut nati od al·. fn-q0. di s);'page». De
l'imprìtnerie nationale. - -
Le utre Fair iiietcopmdlre ']* nitrire et l'ìntpoiMmce de son
cbjef, line analyie détti 11« n'«f«ater*it rito Hi cbùfiinc«
qii'inipiit aupublie le grand non de l'auieut. Il s'est propesi
de fi» eri e» vrai» élémenj da la mi ibride qut Leibniia et
\ewicus iareatereat tur k £n dn derukr riccit.Il luì donne
ime origine evidente, et kpoiie ciani lei cnime*mutee» que
touréa k lauree» ihéori et matht mali quei. Il -n'empmnte tu·
Cune noiion rifulgere ; en un mot, il continue l'algebre , et
pìss* »inri san» interriiptiun et una effort à l'aiulyic dircele
et iavcn« de» foociioas, «’(tt-i-dire aia·, cricuk différeuiìet
et integra]· Larucuìt uè dùcute perni la notion de L’infini ; i|
l'écarie comme inutile il ne néglige pai le» quantité* infini
meni plu· petites que les autres j il omet Les termes juperfin*,
et »'¿le ve'par des moyeu» rimplei fl tusiÎàrmet jusqu aux.
branche* de l’analyte qiri ont été ricetmtiect déc avverte».
Cet ouvrage contieni Je» partie» I«’ fina importante» da'calcul,
et-des application» lia géométrie, il ni terminé par Pcx·
position analytique des principe· généraux et la mécanique.
On peut k regarder cerume Faisant partie de la collection des
journal» de l'Ecole Polytechnique. Con’eil pas le seul »arfïn
etienriel que kl icicacei aient rvjn de ce grand établit*
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NOUVELLES ÉTRANGERES«
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D< HfiiJibouTÇ „ It ifi dDüt I797.
N eV«Wnqt dpprâ d* £oH>tanfinople que l’ù- tiJlffrïe fraAÇsilitçà chtvU « U pJaparr dcs.piïc,icr/y fraqçaii, qui avaient enppjfj ju aetvipt de la^ Pont, se.ionl embarqués .dans cette. ville, à bord de iTeiiM vàïsieaiix tûtes, petit Véiitté, d’où iU paneton t à-1 armée du· général ¿urtnapaflei Cé renésfa OCcï-' enuné beaucoup ds TnédonteçMruent parmi leri t&ili« tüci kÎMnçijs, OU üiMtie- q^’il atl çt.é, v
amusement pourvu aïià irais de leur voyage-, MaL· ce que I on doit y remarquer sur tout, c’est I incurable , attachement des Turcs a Petits anciens usages, ou1 ptu't*#tre ‘leur méfiant* non'·moins incurable''minir epvjüiï let Mot) (ilj eues ajaiit, ■'_! J·. :
i AifU^ dcs as js poütqcic^rf npus anûûnccjitr,de» inquiétudes pins réelles'que celles que pouvait lui causer la piesence de Quelques toïdatr Fiançais'agi* t^a? tndintértaTlt la subi Mm Portée
-Dtspuit !<- draina ced’Afcj Picbq et le licenciement de!t»uaHué<tleL<ionib^e d<iA valeur« de la Rstvnüt M lepc*udaçf se. spntieiiqpienl accrus, qu îlfl sçm^à -^r^ série aux portes d Andrinopk ; et tel est l’effet ‘de la terreur rfu’ïli inspirent, qut t'r'ois ou quatre oniTic qjti- ■ gsirids:ont' osé faire des menu-tes à ùne ville qui ton- ' tïerW i5n teille irncâ.) U4;prl£ incendie ,ut> ^00x1/1« couifitdryjble, de m|L<!$es;ti fntr aiitjes Qrt^ jfi&tsçê., grüi bourg auprès d’Andrinople, Leurs rhe's. sont Ksra-Hassan et Kara-Fani , habitant tomme eux des montaental PassewJi.d-Ouglon, chef des tëvohcs de la Romélte« ne paraît point parmi cux;'tnail on croi t C 1
»Û k QIC NFîV YQH>; p-JPLjr ilBRARlf
qu'il n'ew pa» étranger n tous ces mduvérathf. Dsài ce· tcn}fCturei difficile· , la Porte ijetté le· yen» jnrAlo^Pachî, begîierbey ( gouvemenr) de Nitolie^ qui, il y a dette am^svgit été condarrttié à» perdis- la tête pour avoir échoué contre ces mairies voleta ri .l Il fur rtmpiiicé aiori par ce jnéoie Akt-Pîtha qu'il· remplace avjoui d’hui^ et il Mini tété étr*ngk u , 1 l’-cnemplç des ancien» M’usulmBris-, il eût baïsé ævec léd'gmtibnlt fjitit cordon'; mds il· ffr-hwa» cottre-i nance, il en imposa, il obtint sa grâce « et c’est* loi qu'on appelle aujourd'hui pour venir purger la Romélie des brigands qui 1? désotehi dt î^aï· répandant dei craint ce jusque» dans ki capiiak»- Ale-Pat haest 1 Ici depuis quatre jours, il· n’est absolument quewioi» dsqple publrc qoè de hiii tantôtoni’ékwnla dignsri de1 grand-viiii,- taxiiÔc! du le maTttl avjec ont sultane | mais tout ces bruits sont jusqu’à-préaent dépourvu« de fonde met» j Hb'aavec lui que· trois Ôti quatre mille hommes1, fe reste de son armée s forte de dix-oû douze mille homme» des meilleurei troupe» d'Asie i, Traverse rHclievpoàt· à âaUipoli ;> et Alo-Pacha-doif kl joindre en route» il est naturel de penser qne Mustapha-Pacha, gouverneur de Rclgradè, qmi après la ddgracd d-Aki-Ficha- srvait éré Éair begiicrbcy de Homélie, verra avec quelque jalousie qu’ta fasse venir Je beglierbey de Natalie, pouc appaiier Ici tH)Hr bki qui Tout déjà dans sut gouvecmement» . „
lugé-Mehemct-Bay, conormidaiu dé k flottille loitie ii y a doua me» , et k -métiw qui s'empara Tarait« deraicie de de'u* canaifei malthoi» , vient encore d’en prendre un mou té de 140 hommes dlé* qffipage» ■ *
Tout «t iranquiH« h SmyrnovmAi» kl esprit s n’y umt pas encore parfaitement rassuré» u^u y n «ou- veut des terreurs paniques, et l’on n’a pas commencé encore à y rebâtir» ' - ·
ha ville d’Aknandrie ¡t failli être, dm Je noii de mari, le chéâttod’uné catastrophe semblable. Un corsaire mnlihois avait établi sacioimre entre le port ' erTcnib ouctnfrédxi Nil de maniéré q-u.’il ici tare épiait k cabqtage jcutulacr qui ie fan de ïRodette à
il
Gok g le
NEW
/ ( «3. ).
AJeuudric- Le* habitana indignés s'ameutênt confie,
les franc·, menacent de détruire Leurs établissement
et de les massacrer ; déjà le commandant de la vdie
avait pria la fuite , voyant qu'il ne pouvait tien sur
les mutin· t heuieustment qu un chaik qui avait beau- .
conp d'empire sur tuit est parvenu i les calmer..Les
différons consuls de cette échelle , en rendant compte
de cet événement, font les plus vives ÏBiùurca pour,
que Jet corsaire· ne s'approchent pal. autant de*
WtCI- . i » . . _ . i
On apprend des frontieTts de,la Gallioie oricntalei
que l'iniutifction des Polonais émigres a tic rots·
primée- Le· principaux auteur· de ce mouvement t
■pris les arme« à la maîn, ont subi U supplice de U
potence « le n juillet, prêt dcGrcinowiu, Voitiles
noms j i . . / ■ i
Hrnri Melfori, noblePolonaîs^d'cEtTiction anglaise,
âgé de 40 ajis.5 C’était un homme très-bien fai t, pan
laut- diverses langues, et fort instruit-il était, avant''
l'ané^ntisscmenr du royaume de Polognc-major dans
la t.'iide royale de la cou tonne , et en dernier lieu
commandant ducûrpj dç chasseurs BwctMiriiij qui avait
juré de rendre à la Pologne son ancienne liberté- .
Jnun Sert noble Moldave, âge.de ¿0 il a-vâit,
servi de guide aux insurgés polonais.
Îfoitpk JCaméiUj, noble Polonais, de la.domination
susse, âgé de 54 ans. ■< >
Jvan Zitjtnjiy, uobU Polonais, âgé de » j ans. .
Etitnne Jfarsdoiawiky,, noble Polonais, âgé de 18
tui. . ; . j
TAosmj Jatniskj, noble Polonais, âgé de s6 arts-
\ TÀOmoJ Ûrtibfij-, noble Polonais r âgé de 5t atrt.
dn/ctiu £ Qbr suait Ày , noble Polonais, âgé de si
ans. ' ' ! ■
Le major-général Notl et deux au très condamnés
moururent de Jeu« blessures peu □vaut 1 exécution·
Plusieurs nobles de la ftukovine viennent d'étre
arrêtés et conduits à Lembeig. ■
On assure avjourd'htfiquc ce prince Ggrnsh, conduit
de Gternowiti à Leaberg, ¿s'est qu'un simpk
{t» ]
itentnrier, qui mi* prison nom tllottre pour»* piocher de l'autorité et du crédit. En coniëqucrice , ah ne Jehverra pat à Vienne pour y être examiné; on *
twqv il acn pendu à Gzemowiu, comme Ici autre», priionniert.
L« rôi de Suède eit parti de Stockholm Le »5 du ®pii dcfnier, IL a paiité par. cette ville dan» le plu*.· jtand ncegm/a. Il n'était accompagné que du comte de Piper et de M. de Mcellenward. Cerrc »impUcité i beaucoup choqué le» au itérer paniiint de l'éti- qutttç de» court. Il a confié pendant ton abience , qtjil a tunoofé ne devoir durci que »il scmainei^ Iti rêaci du gouvernement à un conseil pompoïc de riuq meftibrei : Le président comte de Wairlinieùter* 1 Je chancelier bar ou de Sparte, le baron d'Ugglas , <¡«1 doit remplir La place de commandant en chef de cetu réiidence ; Le baron de Mrtrntt adjudant?, |Mn] de l'armée de terre, «i M. de Croustçdt, »dj^dant-général de» deux Botte»,
Il.n avait pas même fait connaître le lien où il Sfl rendait. L'on tait triaitrtenanr que c'ttl Pyimont» Mai» comme Je roi dePrusie t’y trouve , on a can- jteturé que ce voyage couvrait quelque» vue» ynli- Cepeadant l'on répand mainte amt qu’il »'agir a un mariage avec la princesse Frédériy de Bade- U roj de Sue de doit l'épouser, dit-ou, à Weimar ou ibeypiicL
Di Ÿuiuut lt 5 affût.,
- .^É «cîÎtiire du générât f rinçait Clarcke arriva ici à Vintproviite , Le »9 du moi» dernier. Ce fut «ci M. Le marquit de Gallo qu’il deirxndH. A uni- , tôt aprèi , »ou excellence te tendit eh ci M. le baron de Thugut, accompagné de et secrétaire , et elle tut un« longue conférence avec te mir»i»tre. M, dp , GjILg «ut ensuite une audience de l'empereur-, u ms- J«té »'étant rendue le mèraeio^r au ipectacle. le bruit des heurcutct nouvelles apportée! te répandit ttjut-i- cernp , et le public témoigna ta jo\e de là maniéré la plu» prononcée, £e bruit te qoutient toujours, ' -
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V.
( «34 J
eVTón éoiïtlmré d*aSJûter que finis lés ébPictei qnî
l’oppVSStiïrfténc&Tc à ïapaixdéfiriib^,üàlétc « oliereplïni
applitftis à [a satisfar tieni de là tdur impériale.
Ónp ré tend que Mantonê, qui fosrtiair la principale
difficulté, sera rendue avec son territoire; sé trol·
vera aussi compris tout le pays qui s'étend entre h
rive gauche du PÒ et h rtod ^aüche d’Ôglidr de
ffi atti ere (¡spenda rit que fa corhrrl unica tiOn éritTÏ If .
R'dpTi'bltqtié Ci S il pili é tt fa’ R'éprtitliqiitr Cfapidiiri
ÔU fti ptôt ¡ricin qhrt la f&triiaidïit -, séra óuvertè du
tâté de SaÜionrretlü ét de Eoztolô. On ajouté à lottici
tés nò uve 11c s, que té g òrrt'értiétiidnt1 franai* a donné
à cdnttartYc" de là maniéré lï plui amicale, qrfai
ihir-enlén'thi évift d-ét as tonné Je tetsfitrl· des.tìèjp-
«îardjdni. ■'·
Von dit rtfarhteriMrH eftte ïubnapattï st tendra dura
értrr à1 Qdrké , éï ^üal verjt doâôé des fête* iuptibd
daria etiteÿilte. tei dduît beauii régime Al de cbetttùfc-
Ngên dé Fèinpéreür, afusi qui RtlÉt bataillon*
d'infanterie, paraderont à cette OtttaiiOn. L'on pnrle
dtuji d'une é'péd de grand'prix que S. M. reiftfc.rtur
"destine en présent ail commandant en chef del^rrîiilt
Îrançsiic d'ffalk;
Von- côGridoé? dé faire pfaMr tfêi tentò rt» *W·
de réte voit' «dre dé s’y rendre, etdép le" butâloti
(ïe De ù ritirate hier »‘est mis én- rtJrCho avani-hkr;
il sera suivi aujourd’hui par le premier bataillon c*
te gi ment de Ktebtck ; icar" destitution est pour,
l'Lulic« Cependant une partie de notre corpi d’iogénie
uts, qni deviir ausi prótidte fa nièrtie r ertiti d
i reçu contre-ordre aussi-tôt api os t'arrivée duitcrtfaire
du gé titra L C fa re k. ■
" lì a été pübhd dans détti léïrdéticé « dans hi
énvirdna, que1 tous cena qui voudront faire te etm1’
tóctee de vins, gfaìns et aufres roteò ititi es pouf
l'iratée d'Etalïè, sc+oittaffianchi di tette droits déntrét
· el deò&rtié, éi jcuìtoiU dé: toutes kl facitufa
possibles-, ..,.(.
Les' trótiprt dé notre garnison sont tniifl
étr marché péite f iridié ,- ont été a«Wl· At remplacer1
Dlqtîl Got îgk Ûr*9nfll trarr
YORK PtJBLJC LIBRARI
( «35 }
prrrl'jutTCT /rentiê* do Iwnrien?» deh Pabogrre er de b Hongrie. - .
I) a été porté de nouvel! «^plaintes au tribunal *tt>- prtiaç de H£mpire par le chapitre d’EiicbftMit et |i vitif inipÎMde fde Weissenbourg' crrncrtf le »rtf> de Prütid ; iv sujet des itUawitisi et'Eflitrci vioïew4e»i qtfil· ont éprouvées ; le tribunal' mi a donné curnwiti-i aiastioft à et souverain 4 aün tpi il yvépij*de< -
’ *1 :-· ■’ . < ' ' J j ■_' ■■ ■ - ' . '
Di JtaiisixHine j k -5-¿ont. < ‘ ■
■ ■ ■ - ■ , ■ tcîff jttfltad'H raanquaiiprrCoro dufll Je càllé-cft1 Électoral ,les voter des él«cttftrtsj JMaycHre^ --de1 Saie et de Brandebourg. Hier, les deux premiers ont été ¿rtrii',! mifiSrii paraifqtle le roi' dé Prusse, soit comme électeur de Brandebourg'dans Le tül- é'ge élocèordl vsoit- comme· p*om*seuT de piiisleJrs lutter &;c5i datrs Jc'cullége dH princes , ne-s'&’Cpti-' ipera pas* sur lu grande question pToposée pat le lécret impérial ; du-& jui· «ektfv«ïict<Ait à Jb défi- sticà' rfe l’Îrupi ae pour- la contltiïiort de la paris défi** iitive. ■< ■■ - · 'l- .;: ..
A cette exception ptèeb presque tous Jet nrfïragêé' ;nt tfté tecueidiç xlarW dé# dttuK^pïeiXters ctrU^gî»- Jt la diète ÿ il n-elV pas enïotc question de h: déli« ^érjticrft'dü-ccrlicged es villes impérialet ; mais1 l’érl' lit qucrquarSd' les deiy# premiers-srAit dkçièrii , I·1 rokwitid ,·’-es· dépit des Ufi de t’Eittfirt, est-à*pdii~T irêsi compté fotirutïen. ■■■■ l - ■ ■ o * ■■ - ' - -
Or , J« pin ta ti ri’des suffrages cfafi^ le collège? chef1 irinvcrestpour J‘opinioi> sttiieinté i ■ ■ i "
On doit retnertîtr L’cmpereif^ri-e eeqo'H n «marné? « né^ciciàtwFu de la psix J tride-ce qu*i1 est'intét- enu pour farté1 cesser 1« c orn* ri bu lions exigées'er les’ inuijtLictkî'ffeifet pat les Fr^fleais;·^ . _. J ,
Ors rlfth lut-¿xÇrhAer l’e !tM»u 1de J]''èmÿfré,iphw
□
il· in*xe·1ui aeul'la démiere m?Îh à h p jci 1erxtion r
□
l’Allemagne,· : ;
Que si cependant l>elfhpiHe^iiL^?T!hBtÎL· » diemiin»
1er que la dépuration de l’Emp rc , t».intimée en îç£ < iiÎ ‘Set-sflitÎ' /^'k dû t »e' -ùiiir
Dnqinm fr.’iri
Y-ORK PUBLIC LIB-
Go< glc
- ( »3B }
? tri te à it rendre à l'endroit indique pour tontlbre
a paix définitive sur la baie ¡i kfureuetmeiet îliptelù fer
ïmpertur, de i intrigiti de ¡'Empire,
demander que l'empeteur *e Charge //U de négocier
U paix , elle est pour que la députation de l'Empitt
■e réuDisje au plutôt.
Et comme, dans le collège électoral, Jet tuai*
électeurs ecclésial tiques «ont ordinairement dévoMt
à 1* cour impériale , que l'empereur y vote lui*
même comme électeur de Bohême, il paraît que Lt
detir de cette cont eu que la députation de l'Empite
concoure à h paciRcaaion. ■
De FrtntfoTt*»tr<-le^Mein, fr n
Les deux prince« ceuroquana du cercle du Ha^·
Bhin, l'électeur de Maya uct et l'électeur Bavaio*
Palatin, dws des lettres écrite·, Tune d'Atchsffîiibourg,
l'autre de Municht le 10 juin dernier. «
août ad i eue a à l'empereur deKu»iie pour lui démoder
d'intervenir dans la prochaine pacification, t[
de te léunir au cheituprême de l'Eoipice pour ehl··
nir que ¡'Empire en général et Je cercle du Haut"
Mbio ta particulier soient maictenui dans la cemtitimtion
consacrée par une antique observante. 0’
ignore ii Paul lc,. aôqme*ce<a à cette demande i
mais il est facile de voir qu elle a pour objet d'n*
îurer à l'intégrité de PEmpire , ce sujet principal
de*eoliicitudei de tous les Etats, un puiseanégi^i
dç plu«, «t fou peut présumer qu'elle n'a pas été
hasardée sans l'aveu de la cour de Vienne.
. On u calculé, et c'est l'opinion déi administra
U tir« ' euX'inêmes-, que le produit des ter ri toi rts
2ue le roi de Prusse a réunis à ««« autres posseiiiotu
ans le ferait de Franco nie , peut Être évalué i rjl
tnillioD deu( quarante-trois mille florins. C'est plos.
que celui de fune des deux principauté» que et
monarque possédé dans ce cercle,
4 ■ ■ Nqus Ijichu le puiige taisant Il gazette qiJ3
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j'itnpnrac à Bireith ( chef Jica de fan* de e« prin-
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» Tfnùon Z*n< «er pÛMnJr, «, peut faciliter !i pim, *
» dtj* ligné l'cclimgc de jOB/âmr is
I J A LJ t. D< GiFlfi + ff 3 liil.
Lei de»· membre· du gouverne ment proviaûirè qni étaient
lllé» i Mi|;id pour iitifertr avec le general Bu Ou aparté, *oi}L
de retour depuil IMMI-Uw- ,
On cfait qu'il· oîu tetmîué ce qai » rapport tu· fieü intpirâtijL,
1 imiiruphc · a u coclavé», qui demandaient i être ninü
a il Repupbqye Ltgmientte : qurique» fief· de la Luui*
giiüa cÇaieat dan* la meme disposition i sun il paraît qu·
leur réunion à la République Gisaipint cuit déjà décidé*.
Le gem ni«· ck«i a rccumtuuidr au goiavcr cernent pravueir
· d'ürganiter prompte tuent u foret tentée, afin d'être
en étal de maintcuir le boa ordre dan» l'intérieur , et de ae
Jure respecter de tai vtwin*.
La corntniiimn trgidaiive a retniî au gouvernement prit-
Tuairt le plan de comtitution t il »t^a publié iTteeuampïent,
Ou ch tonnait d< ja pluiâeun article·, et le* periounet ¿diirée
· en parlent avec tlegt* ■
Le grand-rom e il 1er· corn pore de cent vingt menabrei, et
relui de· ancien* d* foinnte. La directoire rera composé d*
quinte tnembre*, *t aura quatre rai oitrr·*«
Poar {«■ m premier*· atiaêaa, let dépaté* leront pni dîna
le dutricl même qui Ica clin.
Il y aura trente ditincii; ntiî> le corpi lérâlwif anra la fiacolté
de Ici réunir eu départeiae»*- Le» antienne· habitud**
et jalomiei n'uni par permi* de faire déy^'preient «■ i«poioni
nécflHMHEi U ne faut pu oublier que l'ancieu geuveraement
n'éuit occupé qu'i divtm -
Aujcrurd hui on FuaiUc un criminel qui a commii trois homicide*
; il énie depùja Jong-ieni dan* 1*· piiioni, et Mal
h révolution il en i*rait sorti. ' -
-Datit l’eipace de 1 5 >na .iliji tu i Gémi qap deu aioriout
i fliotl
Il paraît qn* liniatVKtion do Piémont a été fort digérée.
Le* troupti ont buta ici imurgeut presque pat-rom, étant
tcpri* le rhéiein d'Aat ,
Od dit que beaucoup de rétuc qui ont été pii· te* arme* 1
b mata ont été faaill** *t>T*i«hanip , tic.
Go* gle
s ( )
Pt Sa! agni J 7f.'H&jiwi/ifi, Nqu* aòuuB«r GijUpìii»4 l«s intrigues. de régoi'ime , de i imposture et du fanflisnac ohi ¿té ¿éjolieei. Le_s Inabitati s de ée* belle» ccintréesne «toni jilus danr l'iti c erti mde ¿e leur seri ; il* de gè mi remi plui icni'fe juug tì’a.LUpritts' -préciiriH , qui, tùUs le* jonn , dtYcnaitùL plùs aibitrairci et inchstnsieut ju«qu*d la pensee. Il* ant ¿té Jf*< pqiiige* d* .Fanci'iiiie . aliga i-phie , qui, co icur prènci son ùngale, le a avaient rendui siitp.eeli ai» {' leupìrs libre· de Lltalie régenérée : mari aujotiid'hni qui cuti vtrnx *ont e&mc«, « qu’ils n’auroot piu* i praìndn J influence perfide rie* pietre! et destipbEr!, il* ae-'iar^lcrCiu "pn > prQjver i I* Rtfpub&|uc Cistilpiue qnc Bologne eue- ■*crvt la pricritc de! luaoseres , ti mente d'tlre Fècole dei 'Répehliciias. - -
* iVn eourrcr , sirrivé ce nsatin . '1' appoTlé l'acte d'nninn ' de la Républiqne ci-devant Cispadane à hi Répubiitjne Oual- Ime. Lei raembTes dii cornile centrai se trshsporteront i Ìilm· En attendane, 1 udiri niii radon t entrale de t? dépar- _ terzi erti. tn chargée de inaili lenir Jc bon, <wdré et de e911. verger provieni rena e Ut. ' '
,£xir0Ìi rigiiirri ¿u Lìircf tetri tuitvlìf. Jeanne Su #,ito· ■ * . . , a.i R .
e* Le Directoire'exécutif de la République Cisalpiner, ror> vaincu finii que le peuple de Bologne , de Ferrare et de: ■fa Rotuagne , que i’avatnage tpm imiti et l'imérét de là liberté exigent i’union ena*ne*eule et même famille , Accepte l'oflit 'de la-rèimion. 1 ■ ' ,
ti Dés ce miment, lèi peuplrj d e -B ol ogn e, de Fernn et de- la Ronsagae feront pai tic de 1» République Cisair pine, *f ■ - ■ '■ ■ ,
G. G. Se» 5 ex ioni , fréjirfeat.
- Pur kDn teitAirt néeiml , -
- SowKikvivA , itcrétairt-gcnéfll.
■¡Se Romr f t-e f-8-jwillcX' Ir* àrdinal Lorenititia et le* dtut.· prélats espagnol* Ont tait U;i présent de grand prix 1 S. B. £u «ri lUéL&iit 1 table , etti a trouvé un jour tous sa serviette nn plat d'or, arec uti couvert , et un pain également d?çti met du pial 'éiïicqt plusieurs paini- 4^· ¡subire:du· meme oient- parut agréable nie p i sçipi'i* , et ordonna qu.'ù’ perlât le tout i son fttÿaw ( ¡feu ajusi qu’il appelle le du- ■ ¿raschiïijTi ). Ce qui fut ¿Jt^CIlU sur’-le-champ,
Ici on continue 4jj^r+fr péj-}ibnipr,M iipi lpiagaîuipo·
Qnqinnl fmn-i ‘
NEW YORK. PUBLIC LISRAfi
Digli
Go< gle
ì.
( «39 ) -
ìitiqne*, surJe ¡patèrne de liberti , d'égaJìU , d^taocntie ,
é[ If go li vernarne ut t ole re temi, de p^ur d'angmenttr L*
Dottine dea méccnicni. '
Oh dit que lei di Ihc ulte* relative! i La contribuitoli i p*yer
ibi FmnpU, orti rté levces. Lei =pern du Dir cernire oaj
proposi iu pape de tturtqdn lei diimans et auires cflets
Clliisés li npiìiQrit , et de dannerà la piace p miliiou* eQ
le contrai ; il ne reste plu* qu’â le remplir,
Lea c0mmissaires français ayant termine tout ce qui çlaij
relatif à, la conippe er i l'expédition des statnci, de* uileaui,
etc, sont partis de Rome pour se rendre i Venise.
Un coin ier arrive Je la Marche.a beaucoup alarmé le çùüveraeincnr.
La municipalité d'Ancone a supprimé 18 c-Ouv
ytna, depuis qu'elle a publié son acte d'union avec la Ri pu»
bligue GLifoiav'. Faims les couvent supprimés ett compris*
line abbaye de 5o mille évus romains de rente, dont les iondj
cor été déclarés appai tenir â la uatioq· Ou dit que Jet Ancrjni
tains, sou* prétexte de la faire, pni qait gajnjson a Siulgajlu
t et qu'il* ont demande l’évacuation de Pcjiro , en ait*
naçmt de le prendie à maio a.rmcc. Le gouverne ment est
d’autant plus inquiet , qu'il ne peut compter sur la fidélité
des troupe! qui désertent pour s'enrôler dan» Je* légion*
dlptduiu>
De Maplei^ le Ht> juillet. Lt peuple çÇHnmence â et«·
saitre se* vraie in te,es , et i se ptamdre de c* qu'un laisse
géaür dans les prisuu* tant d'in fort unéi dont perioanr ns
conniîc les débits, Ûn ne craint plus de se tr otitrer en public,
si de parler ouvertement de t évolution.. Le* nouvelles im-
BOttâoua qa'oa vient de enclin , les Itvéfs forcée! pat·
Itsquelle! on euieve ton* tes joins des in dividu* nécessaires
à h subsistance de leur· bmillu ont au suie le nombr·
dsi mé^ouien*.
La reine et Aeion cherchent par toute lotte de moyen11
prévenir un· explosion qui serait plu* terrible que celle du
"éjuve, et que |'am^»v/c de Jsiisi-jdiiviçr et <** miracle* 1
ftprtiticn ut pourraient arrêter, ’
Le roi caréné avec plus de lûih que jamais le* lairaroni ,
;ei dignes soutien! du troue ; raiii il* ne font plus tniendre ,
in *a présence ce* bruyant« climenr* par lesquelles ils
ivtient coutume de manifester leur aituhemenr. C'estîci sur-
Om.qot le iilence du peuple eu ta ■* der rvii,
£n SiciU, re*p*4 libavté a Mit tuc4M.Ji)us de. progrès |
L'ifllL Xt Gül gle Orli
NFW YORK PUE' IC IIR
s. . ( î
ti T* révolution cdste , c'«t probablement ¿in·. cette îjlt
qu’elle cûnnictitert, Lf· -Sicilien« , cortune presque lôui let
insulaires, ne mauqitçnt pas d'énergie , et les grands pntfntl
ail et dépendent tn<j:rrt «ervilcncüt de la cour , que c-toi lia
rrhinnii de Naples, * '
Un ctdfe dit roi congédie tes volontaires nobles, qni couverve
Tant cependant ie'grade d'enseigne dan· tes armêei
royales, et seront décoré·, en rtcoinpenic de leur fidélité,
d'une médaillé d'or qu'ils porteront .sur leur poitrine, et qui
te ri t rat i snai saible 1 le un en fa us ef peiiti-enfirn, »’ils i«
rendent digne· de ce-t honneur en suivant L'exemple de Jeun
pares, Les volontaires du iccoud ordre porteront
iuui une semblable médaille d’atgent ; les volontaires du
peuple, qui étaient siildts, ont été egalement licencié) pu
Une dépit he honorifique qui leur assure, leur vie durant, b
■|
Esfaüsl Di MadrU, lt y août.
Il vient d’être défendu 111 tribun al du taint-oEfice dadmo-
•ester , de punir, de tourmenter aucun étranger pour cause
de religion , aiteiidn , e-s.i-51 dit dans l'ordre qui lni 1 éi.e
intimé , que S. M, 1 fait njointdrt â toui scs comuli dtu le·
pays étrangers ,· de faire connaître i leurs habitant qu'ils
liront désormais la liberté d'entrer dant se* Etau , dy
séjourner, de t'y établir tans avoir i craindre d'y éprouver
la moindre gène pour Leur constitue··
Mais en métne-tems que notre gouvernement paraît «ou.
Loir mettre des bornes à l'inqtùtiuoti religieuse, il comprime
la liberté de la preue, Il yieiit de faire uiéLer quelques impri·
meurs et d’au Ire· personnes réputées leurs complices : l<
«rime de îuà d'fcux , Quiroga, est siu-tout d'avoir impiiiu*L
dit-uu, ferïfuiirj, ouvrage philosophique de M. de Volueyet
un écrit intitulé : lt P eu fit heureux jafi roi.
On nous mande de Cadix qne l'on continue à y être maquille
pour le montent , grâce» aux mesures tpi a pris«
ram: rai Msssaredo. On ersiot cependant que les Atiglrs,
après avoir répare leurs bombât des , et en avoir construit trais
Nous apptenons psr les demie tes nouvallei du Pérou,
qu'il y t « i Quko ta tranhltnsantdn terre qui e dmf
prll
ÜiglLEt Gck gle NTO YORK PUE' IC IIR
quïirjTit jours, avec plut ou moins de violente. S«s^résn'rats
oui été épouvantables ; .sujs pu eu ignore encore Ici détails
- - , - -
KE? L B LI QU E .6 AT A V E;
£>é la Hàjc, U II aßiit 1797.
Le projet de coimUvùon paraît devoir être rejeliê à un*
tris-grande majorité.
On. pourrait s'étonner que lorsque le besoin d’une totistl·
liitton ge lait généralement tetidr au milieu de nous, l'oppi>4-
liiiü couitc «elle qui vient d’être »sumiie au peuple ail été
ai forte j nuit il est facile d’eu indiquer les causes. Le piemiere
» c'est que cette opposition a tiré sa source du sein
même de l'Aîsembiée nationale· j les écrits publié* contre «
projet par plusieurs membre* de cette Assemblée devaient
uécesiaircrneni avoir une grande influence m I1 opinion du
peuple. Les antres cames sont aussi raidtipliées que le sont
tes iocériis locaux et particuliers. .■
Dans U province d'Utrecht, te quia beaucoup influé jut
le rejet, t'ttt que les catholique* rruuvetit qu'on1 u* leur a
pat fait le* mêmes avantage) qu'aux protesta-nü. L'amalgame
parait avoir déplu dan* la Grcningue. En Hollande , ou,
trouve cette ccmatitutioti trop peu démocratique : ailleurs .
c'est l'umtt qui déplaît, eu. etc* Enfin , les nvofifs qui ont
décidé du refus sont difTêren*', suivant l’intérêt de chaque
province , ou même de chaque ville. i
L'organisation du Pouvoir exécutif est peut-être le seul
point que les opposant se soient généralement accordé* 1
^garder cotuiae mauvais ; il* trouvent le nombre de set
membre* du conseil d'état trop restreint , et ses pouvoirs
trop étendus 1 et cette assertion, saut cesse répétée, que
le* cinq membres dont le. conseil d’etat serait totnpoté ne
seraient autre chose que cinq roi* ou cinq stathouder*. me
semble avoir fait un grand effet sur l'esprit de la rratiou T
aérait composé de comité* ou de cornDiietinus est très-grand -,
Îteut-rtre cela pent-il A ce qu'ott est habitué ici à cette
CTine de gouvernement, qui n’t»t certes pas sans inconvénient.
‘ „
Ttmr XXX,
™·. Google fl|i& --iHlwn
NFW YORK 3 LIRUC LIBRARY
( *4* 1
- . * '
An al ET·* *4. Di L*n4r<ts It 10 wÎÎ.
Lord Le reton Gower et le meuageT M. Major ont »ppor- té, Je 8, Londres de» déplck·» de ford Malmcsbury ; an·« JuK Riinittrei iiaii qne le tHrtftoitC gardtM la plus profond aecref sur ce qui « peu«· -
. Le cuttvoi.de Jijun-iïque , composé de Ii8 voile», est heur ente me nt «rivé »oui J’e scorie du Cnnidt de 74 canon» El des frégate* la Rtuwie el le Merm-itl. Qui d se de ce» bî- timens sont entré» 1 Bristol, soixante-dix*huit i Luudrci, et le reste A Li ver pool tt dans d'antre* part».
. Ce convoi a hit le tt^rc avec une célérité dont ou ne si ressouvient pu d'avoir vu d'exempte , étant paru du mole Saiui-Nicoîi» J* 39 juin. ·
Le gouvernement a reçu de» dépêche« impôt un te» de air Morton Êden ¿»ou ministre à Vienne- L'article qui mérite fo plu* d'aneutiot) est relatif A la mésintelligence qui «'élut élevée cotre la cour impériale et celle de Berlin. ’
Il paraît que le» électeur» de Saxe et d'Hanovre ont fait 4 ta majesté pruuieone de» représentation» trét-sérieutenur i’oc- ' Cupatiqn de la ville de Nuremberg pu s« troupe» f tique ce monarque a comenij 1 luire sortir Je J·ville la garnis on qu'il jf avait toise. ■ . '
I
Du 14^11. Une inturreciinn rient d'éditer *ur 1« flotte de lord Ss-in (’Vincent, A bord du Ssmi-Gtargei, vaû»e«u de ç8 canonI, A l'occasion de irois'hownsef condamnés à mort pour canae de révolte anr un autre vaisseau, et envoyés 1 bord du Jistnl-Gciir^ri pour y être etécuiés.
L'équipage ■ du Sitnt-Cccr^w demanda 1* grâce de» coupable», que l’amiral tefusl5 »Ur quoi tri matelot» l'insur- gercDt- Le capitaine Peitd , commit)diei do vaisseau, teuf «dressa uu discours qui ne produisit point d'effet ; il or* if s’élança dan» h foule libelle t snrvi de ton premier lieafcnaqt, *t tririt deux des plus déterminé», qu'il mit dans Je* for»T«aüi éprouver la moindre rééuanc*·
Les trois coupables furctrr pendus le lendemain, «t on instruit le procès de» çtbtlkt détenu», .
ürlglnni
NEW ÏOftK PURI IC LIRRJiRï
(M3 )
S . ■
É
■ I l ip U il ï 6u< FRANÇAIS fi.
. / ; ■ ,.■■■
CORPS LÉGISLATIF.
litricti dtj dtu*. Conieili , du 15 au 5.frt-cÀdor.
" “■· 1 .- -
La discusiion sur k compagnie Dijon a rempli Ea
léaucejdu s6 du tons p il des A ntcBiii. pufrcjnt,
orteur de il c otw mis si cm de itirvfillfftc« de la
t lisent lie, a exposé qu’on n’a peut-être à reprocher
au· commissaires de la trésorerie dans cette affaire f
que fiiiblesse et imprévoyance. II demande qu’ils
fuient entendus à la barre, pour présenter Jeitri
moyens de justificaiicn. Cette prcipositiqn eat d’aberd
adoptée; mais l’arfêté pe tarde pas d’être rjpporté
ti tri le* observation* de plusieurs membre*
que cette meauce est inconitituiiünnEllttr . -
P.astoret veut faire revenir le conseil sur cette
decision ; mai* il -persiste , et Tbibeaud*^ «tonne
lecture de son projet, portant que les commisiaire*
de ¡a tréicierie sont destitué! de leur« fountionr,
et que Je Directoire est chargé de poursuivre Jt>
individu* qui st sont rendus coupables de dilapidation*
ou dabu* de pouvoirs. Ce projet est adopté,
La discussion (’est ouverte . k îj , sur le projet
concernant les de^ti^ctinns miiitairci. Parie combat
k ptinci.pt sur lequel la. commisiion s'est appuyée,
Ii ne croit pas que les places militaires doivent
être regardées comme une propriété. L’économie et
une Mge ptévoyance le* ont fait regarder datai tous
le*. gouvernement comme temporaires. Il réduit le
projet d'Aubry à deux article*, iu. les officiers n*
pourront être destitué* de leur grade qu'en vertu
d'un jugement legal; t». ceux qui seront lupprimé»
recevront un quart de leur traitement.
Normand a parlé après lui* Autny a donné etJtuite
lecture de quelque* aiatudsmtüi renvoyé* i
la commisiiofl.
( <44 )
Le conseil i ordonné l'impïeitîna de* dÏKoen et r*jOurneMMt. ■ - > ■<■ ·.
Le projet d’Etnery, coneet-nant les biénà des perti et mete* d'émigrés et le séquestre apposé sur eut, A été ensuite tournis à La discussion. Le rapporteur propose de Laitier aux pires et mère» d’émigrés la libre diiporition de leurs biens , de déchrct Ici lubititutioDt dent ces émigrés ctoitnt.grévét, nu- vertes tu profit de ceux qui doivent les recueillir, et que le* successions auxquelles ils étaient appetèi seront dévolue» à leur* héritier* , à compter du t1 octobte ty^t, époque du décret qui les a bannis à perpétuité-, et par conséquent frappés de mort <i- vilç. Les biens non vendus seront reifitué* tn nature, et le prix de ceux qui ont été aliéné*. Per* ' tonne ne le présentant pour combattre ce projet, il ■ été adopté.
Une résolution du conseil de» Cinq-centi, dn *S Srairiil, porte que, dan* toutes les demande* ee ivorce qui ont été Ou *ertrat formées *iir »impie allégation d'incompatibilité d'humeur et de carat' ttre, l'officier public ne pourra prononcer le divorce que aix mdis après1 la data du dernier de# troll· acte* de non-conciliation exigés par les article* VIII, X et XI de la loi du io septembre ijgt, 1
Portalis, au norn dc la commission chargée d’exa-, miner cette résolurlon , en fait le, rapport. Il- examine h question qu'elle présente sou* les rapport* les plus étendus t Qu'eit-ce que le mariage? J· divorce doit-il être admis ? pour quelles cause* ? tel est le Cadre de« ce beau rapport.
Le mariage, dit Portail*, est la plu* belle de» institutions : il épure et protégé lé* plaisir* des époux, sa fin est la propagation de l’especer il féconde l'Etat par la population; il affermit l’empire des moeurs; il attache le* pareils à leur famille . le* citoyens à leur patrie -, il est ht source des plut douces jouissances pour les époux vertueux.
L'essence de ce contrat est la perpétuité ; le principe du divorce est donc inconciliable avec l'idée qu’en doit sc former du mariage.
Goi igle
NEW ÏORK PUBLIC UBR.
( '
Maîr comme Un mariage mal assorti, malheureux,-est un tourment, liodincl tibdité de ce lien ne peut pas être Absolue; aussi le divorce fut-il aârnis chet pluiitur* peuple«, et ('il rf était pat admis en France , parce que la ’religion catholique le proscrivait-, et parce que La loi de 1 Elit était lié» à la loi de h rétigiori t Tarage des séparations offrait b même remede; ·* '
■ Dam le régime actuel, sous lequel roui le* cultes rtnt libre* t le divorce doit être admis. On ne peut pas moduler la législation sut la diversité des culte*; il faudrait établir dan* chaque tribunal une inquisition d’Etat i h loi doit être une , c’est ensuite à chaque citoyen i *e conformer aux loi* particulières de la religion qu'il professe.
Mais le divorce ue doit être admis que pour causé* graves; il ne faut pas que Les citoyens puissent-se jouer de la sainteté du mariage, de la foi duc à un engagement dans lequel les moeurs et la icciété ont un û grand intérêt ; il rie faut pat que les lois *e prêtent aut caprices de ia légèreté et du libertinage; un contrat réciproque ne peut être rompu contre h y&lonté d’un des contractant que sur des motifs puhsans et prouvés; il fant, sur-topt en cette nu- liera , prendre eu, grande considération h*sort de* enfant, -
* Ce* vues générait* conduiicnt Portalis â etami- ntr le divorce permit par la loi , pour cause d’incompatibilité d'humeur et de caractère. Ce motif vague ne dit lien; alléguer d'est pas prouver, et ' cependant le contrat est rompu; en vain dit-on que ce mbtif est un voile qui sert à en couvrir d’autre* qu'il serait honte me d'articuler : Cela peut être ; mai* plus souvent n'a-t-il pas été , ne sera-t-il pas le prétexte trop facile du dégoût, de La fantaisie , de l'iucoiaitance d'un époux?
Ne rendons pu les loir pires que les homme«; que sur tout elles ne serrent pas à corrompre les ni ce tirs et les institution* les plu* respectables. La commission propose le rejet de la résolution. Cj rapport, fait avec le plus·, grarid talent et écouté
* '
Co< gle
( >4« >
ït plfls vjf intérêt, Sera ímpriméet diirribné , * îli extmplaire», L^ discussion est, ajputnce. . ■ ' . Le* séance» dq conseil de* Aptien* „ des H et iS, n’ont présente xucuy Hmit«, Év*4û>a >*■ le tf/le r»ppqr<*in U.résplu'tàan relative aux tiao- lacrions entre particuliers r antériçure» à la ^épré- Clarion du papier-njonn^iet Xcf rofltjp quj ¡plient détermine, dit-il, le conseil de» Aü^wpï à rejette r la pietuierf, ont été pris cnconri <lé ration, Lm attî- de* ciitiqué» ont dé ssgement modtlicr, fC.feliMWv vejle résolution prenant^ dwi* ionr le* cas- P0®* bâ*e unique lipieptidJci b.ieij connu« do.pftéricp qt£ Ont stipulé, donnant d'ailleurs aux j^gt* U JXwdÀ d'accorder des dd*ji ayx débiteur) , «pii> .h jutlt condition de l'intérêt et. 4«). pr<*viflior>s au*.çré^qt* tiers, suivant le» ctrconsranci» j iout est prévu et équitablemeitr balancé. Aimi la commission pensa que h résolu lion doit être, approuvée. Impression du rapport et ajourne ment. , ■ t
La discutió« * continué >ur h ittolutiou pou- cernanc la gendarmerie nqtioDala * sao» résultat,
La loi du 7 Septembre 179ÍI porte qu un luiqeut peut se marier, malgré le refus des paren* mm^o-. tant le conseil de famille , si après le délai d un
' raoii. ji fersiilc , à rnûiiu que le rcfut.de* f>atetH . ne soit fondé tur le désordre notoire des ni murs de li personne qu'il veut époüter, ou tut riafaurie encourue par une peine légale, ; y ,
. Mprairc , rapporteur de ¡a ¿¿solution qui abroge cette .loi, fait sentir enrubien il serait dangereux que les mineurs fussent abandontrésa cui-mcmc J- Le* conieili qu'il» ne peuvent plus obtenir j<le la tçuJrtEic d^uûpcie on d'une mere, deviennent iitic d&ttc.jdc la loi. VûUi n'htsiccrer pas, ajoute-t-il., uji contracté légèrement peut être le principe
d’un long malheur; il peut être celui d’n« ‘ loqg. scandale, et vous ne pouvea vouloir ni q<ie les. moeurs . soient nptr'agée» , ni que le* homme» soient malheureux, 11 propose ¡'approbation de la réioluiiou,
Impreujoa et ajournement.
Güc Tgk
J-0HMY
( M7 I
Li ré»o lut ion.. relitîve | la nouvelle retotxrpâil·* tion de la gendarmerie a été rejeltée à une grand* majorité* .
Le conseil de* Cinq-tents s'est formé, le 18, en comité générai. ■ ■ - *
Jard-Panvilüert ■ fait adoptée, Je 9a , sept séso- ' Jutions relative! à U Liquidation de la dette, de· émigré». . .
La première détermine comment doit être reconnue l'époque qtri affranchit le* créance) »ur le) émi- pêl. du soupçon d’aori-date, et établit leur txi*> tente avant 1'émigration. . - ■
La accoude lève divers«) difficultés sut l'éxéeu tien de* article· VU, VIH, IX et X de la loi du r**. Ho- r*ri an HL .
La troisième fixe un mqde pour suppléer aux titres perdus. '
La quatrième pourvoit au jugement de» contesta’· tion» entre les créancier« de« émigré» et la nation*
La cinquième apporte dci développement né ce»* Min· aux articles XXXIX, XLIV et CXXV de b lot du i*ïï. fforéal an III.
La liaieme e»t relative à ¡a liquidation de* droit» hdivit avec le· émigré». . ■ ■
La septième, au paiement des arrérage» et rente» dut sur ks biens de» émigré) , qui juiqu’Lpmwit iraient été acquitté) tn papier.
Voilà de ce» travaux dont h recherche »'appelle point l>ttcntion du public, et dont Tutilité mérite «i recvnnai«53ncc. Celte séance, qui paraît stérile à ceux qui courent "après Ica discours et les meurt· meai, sera mille fait plut utile que de plu» bril· laulct. Et cent mille Français peut-être en recueil·· kmnt le fruit. Une partie de cet réflexions »'applique i une autre résolution, «ur h fab ricin on et la vente des poudres et salpêtre), adoptée Sur le rapport de Prieur.
On te forme en comité secret. C'est, dit-on, pour lire la résolution sur la paix avec le Portugal* Le traité avait été approuvé la veille ; mai» le rapporteur avait oublié de rédiger la résolution·
. 0.4
Go gle
Qrnjinfil Iriin-i
FifW YORK PUBl 1C LIRF.ÂFIY
( »4» ) '
Siitiéott s , te 3o , !* parole pour mt raoiiim
d'ordre : J’espere qu’on qe m'accusera pas d'être ennemi
de la presse, lorsqu'on convenant qu’elle doit
irre illimitée et indépendante de toute censure préi*
table ! je dirai qu'il ne faut pas cenfondre la licence
ivec la hb'erré/H estttms, olï jamais démettre à couvert
le Corps' législatif'et le gouvernement des traits
de la plus infâme calomnie. La liberté de la preste
ne peut êtfe’convertie en une aggression continu élis
contre les magistrats du peuple et l'intérêt de l'Etatv
Neuf ne pouvons souffrir que l'on proclame ici 1«
crimes de Buonaparte et l'acte d'accusation des généraux
républicains ; H , la conspiration du Directoire
; plu» loin, le* forfaits du Cotp* législatif, Le
devoir du législateur est de maintenir l'harmonie
entre les gouvernant et les gouverné*, d’assurer ijui
autorités constituées la conüance et le respect ds*
citoyen)« Quel gouvernement pourrait subsister au
milieu de cette guerre de paraphiert et de placards?
La liberté de h presse, telle qu'elle est aujourd'hui.
Î>our certains hommes, ressemble à ces divinités que
rtirs adorateurs nourrissaient de victimes humaines:
etle dévore les réputations, et dans son ivresse elle
prépare la guerre civil*· Nous avons des lois contre
les assassins, pourquoi n'en aurions-nous pas contre
les calomniateurs? Je demande qu'une çomrnisstuA
de cinq membres soh chargée de préciser les délit!
de U presse.
La motion de Sittréâo sera imprimée. Sa propo’ition
est adoptée. ■ a
Dufresne’, au nom de la comnaission des dépense!
et de celle de la surveillance de la trésorerie nationale,
donne par apperçu l’état de» déptnie» eids»
recettes de l'an VI, II propose de déclarer que 1rs
contribution» directes seront acquittée* pour , le!
quatre cidquieaiei seulement , dan* l'an V, d'apiêi
les rôles de l'an IV. Il présence ensuite des vues particulière
» sur les améliorations à faire dans ce trames
branches de revenus , sur les impôts è établir sar les
bois, sur les vins et les tabacs venant de l'étranger.
Le apport de Dufresne sera imprimé. Son projet
est ajourné, ■ Ses observation» sent renvoyées à 1»
/ I
r?
NEW YORK PUE1LTC l
( » cernai islion de» in»nees pour servir de bàif à <cq travail* Ou reprend la disent si on ni! let destitution» militaire». * , t
Audÿuin parle tonne le projet de b commission. Il pente que le Directoire lyinl le droit de disposât de h foret armée , ayant celui de nromaiei h? offir cira i doit nécessairement avoir celui de Jri 4**-' tut un générid cjl accuii, on SMemblerl qnjuryt tuais neit-U pat à craindre que ce jury toit dévoué 4 l'oÊxier prévenu? Et quand il ne le ferait pu, afiî,a' t-il avec la même célérité que le Dircctüiçt? D Jeun, àttrju Directoire le droit de destituer lesoffi, der», c'est attaquer la dignité cil* pouvoir dont11 puiiuncc exécutive doit être investie * et la mettre' daéi tara tel dégré d’aviliisemeBt qq de bibleiie qu'ij lui deviendra impoifible de maintenir l’ordre public et la discipline' militaire. 11 demande la quçstion préalable sur Je projet. „ ,-i
Vaublant gouiient, au contraire que l'armée est la [>rdc nationale en activité , que le Directoire n» . peut régler que te* mmivcmcni; linon clic deviendrait l’armée du Directoire et non celle de la nation. L'article CXUV de la confiitutiou donne iü Directoire b direction désarmées, Cl non leur réorgansation ? d'ailleurs, deux choses sont à considérer dans le service militaire t le grade,et la commission pour l'eMl· «i. Nul doute que Je Directoire n'aie Ile droit de donner ou de retirer les wm eu ¡liions , puisqu’elle! lonil'effct de b confiance^ mars il ü’tn est point ainsi pour Le grade qui est acquis par de longues année» de service etpir des blessures gloneusei.ilvote poux le projet. . ■
Dubois Dubau parle contre le projet, ¿ans lequel il ne voit qu’un moyen jd’ajTaiblir h puissaoK cit- çalïve, et une arteinre à b constitution,
’ Vilbrct Joyeuse i Une deHitutioo est une peine. Or. tint peine doit être appliquée d'après une iott application attribuée aux juges et non au Directoire, Il y a des c y qui demandent de b célérité ; aussi le projet présente hissc-t-il au Directoire le droit de destitution provisoire. Quel exemple ¡l'offre pas la destitution, du contr'amiral Bouvet qui, sans être cù- teudu, fui destitué pour n’a von pu dompte/ ltl élé-
J
Go gk
t *5® 1
Aits? tl ne perdit den de l’ertitnt de jon corps, et
fat utcrifié â l'ineptie de ceux qui ayiie ut conseillé
l'expédition d Irlande.
'Jourdan f le général J annonce qu'il a'ett abstenu
4e parler, parce que son opinion aurait pu partit!·
msptnr; mal» il déchre que Je projet lui parait
devoir liée adopté. Le premier article qui parte qu'a»*
¿un officier ne pourra tire destitué qu'en vertu* un
Juz*Ttjent ïé_gxl est adopté. La «faite est ajournée.
Le cfimeil a procédé, le i·'. fructidor, au idruihi
jrotit iç renouve lit osent du bureau» Siméon c«t préif
dent, Le général JourtHfa , Juhandet, Dufresne et
Jard-PanviHirre sont icexétiifçf. Il s'est ensuite oc*
çupé du renouvellement de h commission de* in spec ■
ttprt- pîchegru, Vaublanc , Èmery « Tbiboudan et
. Uélirut «ont no'taméf. .
!' Une dite union sur deux objettde finances s’est
igagee , Je 1, tans produire aucun réiuitst.
Lds projets oit été renvoyés à «n nouvel examen
la commission.
La réponse de Lesage . commissaire des gu erre»,
ecmmiriîan dei inspecteurs, a été tue diut ta séance
dtt 3, et renvoyée à Cett e CemraisirOh.
' Üne discussion sur les finances s'engage.
'Gilbert DejmoJierts demande que le éanteil fixe
que lies seront les dépenses et les recette· pont
1 Ville rs pense que c'est à h commitsiait des finance»
4 présenter an projet qui remplisse l’objet demandé
p»i-Gilbert.
Debonnicres.soutient qu’avant de s'occuper des
impôts indirect», on doit fixer les dépenses, ainÉ
que le» te cette* ordinaires« afin de sitôt! s'it ÿ aura
un déficit. Hien de décidé.
‘ Le renouvellement du bureau « occupé tout« la
séance du i1T. frucridur du coiucil des Anciens·
La fond* La débat a été appelléàla présidence. LtbofeJ;
Lcdanoii, Chatjircui et Le breton sont ■ecrétai tes.
' Tronçon-Ducoudray a fait le rapport sur le met*
ittge du Directoire, relatif à la marche des troupe·· .
Son discours qui a duré pria d’une heure et demi*
1 été entendu avec betufcrupd'stttBtsoo, 11 h d’eboté
ç <s\ »
i<é lei circo artifice* qui ont précédé te meutge t
i roputician Fi ite au Corpi Mgiuilif de vouloir viti·
[ir la royiuié , le renvoi de« ministre*, la tanche
et troupe« et tei plicaidi! eruaite il l’eit fait cett^
ne?tien : hi réponse du Directoire ;m cet objet*
st-elk «lEÎlUiliDte ? TiqdÇOp a conciai pour li Beativi.
¡1 n'a cep.cn dmt prit aucune «cnt|u*iûn. ,
TÌ?ibtaiid«u a fait k mtwc jour, *« coouil dc>
iinq-ccjau, ion rapport sur le même lujer. La Ré pale
Jiq ne « a-t-il dit, «avançait gioii cute me tu ver* **
itHtmiCr Elle allait donner 1* pu» à l’Etircpt, lopru’jû
gém* malfai uni, e*i venu flrrêttr din* MT
utciie „ divise* le* premier* pouvoir* , ipp eliti lé»
□upçoui, nbumtrde* haine*, et ranimer d'odieux
■rtJiet*. Vop» deviti demander au Directoire compte
le la violation du rayon conitjtudonnel, 11 vou* I?
êpondu que 11 malveillance n y avait aucune part ,
:t que 1 ordre de mnrebe avait If ti donné par Je gé*
lirai Richepanse. Cette cucite ne aérait pal adnjiir
iiblc , ai h morali té de ce général n'étaii pu connue^
L'ofatepr pane empi te à ¡’examen dei idrtue* dc>
i ratée* ; il le* cenati«, et j'étonne quo le Di re Cloue
l’aie pa* fait punir le* auteur« dei «pioche* ad rca*
é» au Corpi législatif. ¡1 termine par dcui projet·,
ioni ] un axe le mode de poanutvre le* machinaîqp*
contre le Corps législatif et le Directoire , ét It
ittond détermine le* peine* contre le* armée* qui
k libèrent. Impression et ajournement.
Lenotmind , au nom de Jï coin cui*lion militaire «
! soumis , le 3'1 ta diKiission , ton projet tendant à'
:rier 6o<j placet d'ofteien dam.le* compaguita de
vétéran· pour de* mil Caire« blelséaqui peuvent être
racole utile* à U République- Se* diipoutioni ta.
ioàt «ucceaiivement discutée!, amendée* et adaptée*.
PA RIS- Jfomdi, 9 Fructidor, fan F dé la Rtpubliqnt.
A en juger par c* qui »‘est pa*têd»n*k Corp* JigiiJiLifpt ud*
m le court dr cetre drczdc , >1 tripli le q« 1rs etpriu «tu·
Accent i Mmu le b troia de «e rapprocher et de *»<-« la
^publique d’une cotsmafion qui ctrait inévhtbl* ii Ji cowtiturinn
é<»it metiarie du mmndrt dmger< ¡tintoti, dans k
EDnteiJ de* Cinq-etutt , » enfin provoqué une loi Hpie«HTtdatxrtfel
del· ubtriè de la p*«tu j-ec une commiiûon * «»
/
Got gk
f *5 » )
«Stnmét pour déterminer le* mornes légales â prendre diJ
■ m minière qui n'est devenue *i délicate que parce cj'.ts Pc·
traiet de porter ILieinLe à un droit, lut!» qu’il ne i’agil Ij'-A
ef en réprime/ l'ihlis. Disomla vérité ait» détour, tint'qnc £
liberté de la prêtre ne s'est exercée qu'en faveur tjdn paiti.lr·
passions qui composent tbrrjouri si facilement avec Ici ohjti·
Îui Ici flattent, lem de s’opposer an tordent de la calotBiire '■
«l'incivisme qui déLord* depuis si Itjng-rit·* sur Iom jst
«oints if« h République, lemblai eut «e. réjouir de tetrsv^u
Ou ï vu me intliffrrente attaquer, avilir le* nsiQniés IcipWl
waptr tables , diffamer 1er patriotes les plus pu ni prêcher A
tf^alitme le plus effronté ,etnpper faliberié et lu coutil*
Çop par la déprivation Lapins impunie de J esprit publié· U
est. use* scoiArquiblc nue Tou n'ait reconnu in.Déc***iie d*
•aieuti leurtour kttrs irmti , et eu fa-apparent sins meu^t'j
Kent tetri cnee TP i I. C epin 31" I si Ton veul que 1 inherit tot»
«rVltCUr de !a Rcpubliqtie I etn pcile HUF Teip-fit de fiction ,
ri stir route eipece ¿’merit particular el discrganwiitut, i
a'y a qa'un moytn , c'tJt d'etre juste et severe pour tons. U
faut eSparer que it Corps Itgiilanf, avertl dn danger par p,
experience, prendra tome* le* précantioh* pour 1*
foire cesser, et l'opinion publique lui sauts gré1 de- ie* effcUJpour
la rétablir dan* ses véritable* droit*.
D'on ancre côté, ou a'eat *ü peu occupé de Lnances i Mil
Mugi enfin i la nécessité d'établir !■ niveau entre ia ttcetLt
•t la dépensé. L'insouciance sur cçl objet a é(é portée i un îtlj
point , que si l’on ne prend le* mesures les pins promptes J
route espece de service public sera iucesaaTnmpnt susperdüj
Le Directoire vient d’appctlir fa sollicitude ¿n Corps icgisk
tïf sur et point essentiel duquel dépend l’existeucc du «lip
social. On lui a répondu par de bpaux calcul* de somdi.<>
tnise* 1 sa disporitiou depuis plu* de dix moi*, ¡\lais cw
rom me s om-elies été payées ? Sri-on pris les moyens d'en ntrier
lel fond* à la trésorerie natio-tïak? qu’importe tous ces
résultais qu· n'ont dit CMiij0fict que suc lx,papier 1 el povrtant
les renden souffrent , le* iraiitinttis des fonction uairii
publies sbnt arriérés de quatre moi* ; les icsscurcei du crédit
s'épuisent, ions les canaux se des sec Lent. Veut-on prendre
révoltés Contre l'esteraac. Le cri de ropiùiün el du besoin
qui r’elere de tontes parts fera sans doùte sortir iecetpt !£·
gulatii de j* profonde lethargic sur l'état deplorable de nul
DMUÇtl·
» Le eboia que la comnsiftH·'» Eaxl-de ThitaAsdeAn pour J·
Gül gle ru i i· A
IK = IC
. ( , tppon «ht It TfltMags ¿u Directoire relatif J, l’approche d« oupes et aux adresses des aîniée* , a pam égale ruent d'ud ugure favorable pour te rtlour é la conciliation. Mais on allait désiré une ccnmre moïfl* aigre de la conduite du Dite«- □ rre , et un langage moiai pénible et moins embarrassé» Le istotirs de Tronçon- Diiiondrjy dant te conaaiL des Aucîeti, ur te- tnenw; sbjét, *‘rs< fait remarquer par un ton plds «évers t plus dur ». et quoiqu'il ait terminé par i irriter facOnseil dre', in tiens à St porter yotfv Tncdiltelir et polir cnrt terrât tür, OU- trouvé'qui· et n'était pas un moyeu bien sûr de conciliation |Uc de l'artaMT d'une férule î et de gourmander un pouvoir1 ¡ni émane ainsi de la eoristiiulioa, et qui tient d'elle ses droits t sea prôrogaiivet.
Serait-il donc si difficile de s’entendre dans nne querella Si afflige profondément tous Jr* bons citoyen* ? l’intérêt du nctmre peut-il être autre que celui de maintenir la ctjusb-: ntioo ? îi’tst-ce pas l'effet d'une terreur panique plus affecté* meure que sentie , quia pu faire croire qu'il voulait porter al·- cuite i la représentation nationale ? cet deur pour airs partiales sont dis destinés à *6 cou sidérer trottunee une nais ou comme nais? quand le pouvoir qui gouverne d'aprês les lois seraconti-. DücJtement tourmenté, entravé, dépouillé, en têtuftera-i-il ou fTiud bien pour les gouvernés et pour la conservation de fa République ? lequel des deux pouvoirs a marché le plus frail·- ¿entent et le pins loyale usent mr ta ligue constitution utile? lequel dci deux a paru , par ses déviation* , inspirer Je plu« l'inqu[éludes ? Il semble que si t'un refaisait ce* questions d< bonne tùi , et daqx l'abscenc* de* passion* > la mijOtllé de* ¿eux Conseils les aurait bientôt résolue* ; car en supposant qu'il *e' rencontre quelques personnes qui aient des vues caa- Irrir** à la COllSeIration dil giiuvciuenlrot: actuel , il est bica.. «vident que ceoe pourrait être qu'inipct· tu oiobrr, et que fama- jaTÎténe p eui avoir, d'autre désir raisonnable , que le maintien, de fa consliiiilion.'Pourquoi donc n'avoir pas le courage d'ou- liLcr cri funastes tracasseries, et de s’élancer dans la cfrrtitr* lériifative, où il re*te encore tant de bien A faire et tant de maux 1 réparer?
On lit dans k Rèdatltur te paragraphe suivant, 11 servira i faîte connaître si c'est La meilleure route prise pour éteindre l*i passions et rapprocher les esptiti.
H Une ciidre-^efiie d’autant plps active qu’ell* est payée iutdea fonds privilégié* , favorise le* rumeurs les plus propre* ■ produire des iceues sanglante* ; elle mendie le* dtnon- fattôn* s elle publie ici bulletin* officiels , elle fait, dit-on , ’ ¿«sttirôEemens·, elle prétend même s'emparer exclusive rat ni dt fapoli ce publique dan* deux bu trait'd¿partemeu* ; £t
LügiLx
Gûi gle
NFW
IC
: ■/. , <,s*’ . ■
qui*tii jn*qn'Q& »'étendra *oa ambition ? La guerre des cclen
fomentée *ou* itj auspices , eût probablement été le wgml dj
nrouvernea» ptaf irnportaD» '. i*os I* prudente fermeté di
prive Augercau et la sagesse des militaires. »*
Le* nouvedlet de la pia oÎrinl tooj0ur»latnêm< ïtacertiiade.
Pluneuri feaiRet lavait aanoncée comme certaine , couuïc
ùgaie. G tu la centième foi* qu'elles le disent t et c» qui ;n
remarquable , c’ttt que ce sont ceux qui U dc«i»e»i le ■teib,
qui ioat le plus »mpreucs à Lire courir ce» bruit». La vénté
. «t. que le» hostilités nu t été tut le point de rerptumeoctr en
Italie t dsaii que ' cependant la modération du Directoire 1
'Contribué à faire renouer Le» négociation* à Udine, et qu'dit»
paraiueitt prendre uiïc tournure plu» active et plu» concis
iUott. Celle* de Lille ont été traînée* jusqu'à présent en Jeu*
leur t miii on a lieu d'espérer que le motivetucn t iropiimi
'feceliei 'd'Udine , contribuera à accélérer celles avec 1'-onglet
erre. Comment ic fUtte»i-orr d'avoir la paie , tant que ci*
jHinimii fondèrent leur» espérance» sur aoi divisions irner*
lin«*. Légiahreor» , occupe¿-vous de &nan,ces e< de« graviii
intérêt* de i* République, et vau* verres bientôt l'Aùcriclie
« l'Angleterre vous offrir »11 ci-même» la paix.
Le général Bernadette esté Paris depuis quelquesjour;.,
Il est venu apporter au Directoire le reste de* drapeaux pu:
>nr ks Autrichiens. Voici comment s'exprime Buonaparre e*
terminant»! lettre >u Directoire : it Vous voye» dans Le gétH*
ni Ber baderne un des »rn.ii les plu» solide* de la République j
ib capitale par principe» , (oraoit par caractère , de capitubl
avec le» cnitmii de ta liberté, pas pim qu'avec l'honneur,t<j
* Grâce* au xete été Ja fermeté du brave Augert*u + la phi
g* nde discipline tegne dan» l'armée de la 17*. division et lq
tranquillité aam Finir Se* prrclamaiioa* ont lassntélc* bun*
citoyen*. ■
Le nouveau minîiire de 1 intérieur »'occupe avec la plu^'
gjaude activité de toute» le* partie» de sou adnùniitraiion . 'H
notitnmeni dea pro gré» de rinsti'ucliou publique que *em pr«’1
déceueiit1 avait fort négligée. Avant-hier , il a assit* 1 iiccon-'
pagné du direcieur de l'instnicticiii publique , à la céràmooif
de la distribution de» prix au collège Égalité- Le cit. Chn*-
pagne , directeur de* étude* . a promJücé urtdiicouts trèi-i»’
ié»MUt et qui a été fort applaudi :,k ministre a répondu à <*
di »cours d’n ne 1uaniere.1i' touchante que. fane mb le e eo 1 tri
ému». Il a ensuite invité à dîner ch*a foi l'administrateur de.
Li maison, le directeur de» étude* > pluiietir» de» élever fi
ont p bit nu le prix, et h repas 1 été «lai dTun p«·*·«
réjouit avec je* convive* dk »»icois de **1 tnfan*.
NEW ÏÜFIIC PUBlIC LIE
(>55) .
Piusiet>T, Ont rapporté d'ane militer* îueïSc*È ht.
eîrcomtinct» d'un« insulte grave commise par h ctt. Malo , commandant dtitituê ilu qi*, régimen·! de dragons , Envers tin dec membre* ds Directoire.Ban* la riitutiou actuelle de* > esprits, tout <** qui peu· itndre 1 êcEairet l’opinibu «ur I* marche que Ton lient pour (aligner ei avilir te» depositares dn gouverne nient, doit être precie uaemept recueil i- Voter 1* rem exset de çe qui a'csl pissé à ce sujet. N eu» en gaïantir- iOût la vérité.
«t Le i". fmciidflr, le ¡rît, Rêvdüétt-Lépeaux rentrant cbet lui avec sa famille·, sur Ica y Jtaures du soir, krowv* / dans son salon le cil. Malo« chef de brigade comnacidiath n'< régiment de dragons. Ce eit. loi «xpriraa le chagrin quai avait d'être privé du co mmm de tuent de ce régimeaii par firrité du IMrectoirc exécutif; il sollicita i* remue eu acif. vhc , »lui laquelle it m regardait mm me un homme de*tn> non, idée sur laquelle il insista beaucoup. Le rit. RévellieiWr Lcpeaux lui répondit avec la plus grande douceur, -et Je* pim grand· «Ltnigemeni, afin de ne pas augmenter pur de* dureté*, bu même par une léchereate inutile, l’e ipeca <L* ■ disgrâce dool Malo ae plaignait : il lui représenta qu'b» m Itérait être déshonoré que par un jugement régulier , et qui orsqtur d*s autorités supérieure* tuent de la faculté qu'cÙe« ont de rebnr relie on telle fonction de* main* d'tin citoyen, tel* ne peut le déshonorer, I1*« parce que l'erreur pcutêtr* du côte de l'autorité supérieure , S9. parce que des cansir délation s oh lócales , Ota générales , ou politiques , etc. peuvent obliger i déplacer des citoyen* qui rue riten r, et pii possèdent l'estima de ceux qui ment deettt« mesuré > ei il lui demanda s'il croyait que ¡a jévoçiriôp der minien W m eût déshonoré aucun ? il lui représenta enfin , que son Çrade et un traitement lui cnient conservés, et que a'il ■'était pas employé actuellement, il pouvait l’être dam tait intrc instant | il ajouta, qu'il était su surplus si éloigné de tro ürigé contre lui par aucun genre de passion , qu'il allait le «titre â même de nier et faire tomber un propos qu'au lui Wribuak publiquement, savoir, yer le direileur IliveUiere ht trjù de ji'cac'ei iifrgmdcaj ppur ht itrvirti mportans qu'il hi Wfîi rndai au 3i mai, tel# mlr'nuirts ¿'une somme de y 5 lutif ,-prèih par h> Afirlfl , ci fut ne lui tvtient pas encere eti rta4m ; k cil. Rêve Hiere lui observa qu'il »mît h ¡tu qu'il . ne l'avait fimaï· connu aven» qu'il commandât le vingt- unième régiment de dragons , qm lui cii.· RévcHiere n'viEr jamais mis le pied dans le Calvados, où était le cit* Wilo i l'époque du 3i mai ; qu'au surplus il n'était sorti de 1 CbuvenúoD , et l’avait été proscrit que Ung-tew apr'J
C.Ck gk
Original ^nrr
NEW ÏDR.K PUR IIC LIER
. ‘I. '
le J t m»r t que ·*> faits étaient noiaife*, et qu'en cqnsr^tttiLt· il é ni l-bien persuadé que le cit. Nialo u "avait pu tenir th semblable di*wur», et qu’il n’avlit besoin que d’une jimplt denégariou de »» part pour en rester convaincu.
* t» Le eit. Malo ni* en effet ; tout fut Gui sur cetobjeL 11 recoin mm^a. aturs ses plaintes, et le rit. R-tveîliere obsetu fts mêmes ménageai en s. '
h Totn-à-coop, preoani tant doute pour timidité et culntt de>M rom promettre , ta modération que ie directeur irait ms tlam la conversation , le cît. Mato changea de ton ! — Au nrplus je ur en moque * dit-il· — Eh mais , et mai ntt , répandit le eit. Réveilicre. A l’instarti, Je cil. Maio t’appuie d'un air menaçant sur la garde de son sabte * passe d’une »s· . xîcre inavltrnl« devant le ciu Rêvcl I te re-Lê peaux, en disan:
ti Ge n'est pa* an Surplus un pateil triumvirat qui r^tuJtrtrt aoo honneur et tnon «ut; il ne aéra bientôt plu« à métneér faire des acte· arbitraire*. son régné ne tardera pas iGnir.it t» Le cil. Révellitrc-Lêpeaux r'apprticha de lui eo le fan avec fermeté , et le patinant dans sou antif-chambi e : μ lb ■ quoi ! Biiférable T I ui „dit-il , parce que je venu ai parlé arec.
Li pins grande doUEcnr et les plut giands égards , von» avü l'in*ûlcnre de tnt menacer cher moi lu armes à la &*iùt' vouttie savei donc pas que les sabre* et le* rpauletK* ne tc pouvanieni pis, et que je rt'ai quun* seule crainte au nieadt, celle de mil faire. Altefdire à tous ceux qui vous rtucs- tient, et qui veulent renverser la République; a H et dise tnttour i cos généraux , et vaut savet de qui je veux parier, que je me . , . , d'eux comme de vous, qu'il* ne leuipai capable* de m'intimider, car or ne parvient pas aisément t détourner de ICS devoir* te tpi qnï ne Cpaint ni la lïtOTt „ O''1 miser t 1 Quant à vous, malheureux ! vt>u* mériteriei qui ?! vous fine arrêter sur-le-champ , pour vous apprendre 1 «ait porter l'insulte et la m-tuace chez l'un de* premiers olfù' -trais de la République. Je veux bien cependant user rtcof d’indulgence avec roui ; mit τttirer-vous sut-lr-champ, S ne remettei jamais le* pieds ches moi. Et sor-Lout, je vous If . répète, ne manques pas de dire ΐ να* généraux que je ne H
train* pa* plus que vqu* ; que -rien ne me détournera du"’-'1 que j’ai fait <te tfdexjiûser i iôut ponr sauver La République ou périr glorieusement avec elle. Sorte*, et gardeï-VOU5 j[ jamais revenir, S* -
Le crt, Malo ne se le fît pas répéter; ï| remonta 1 cht'’1!· et partit au galop , gau* même atlcrldre l'or don ûailct doct Ί était accompagné. : '
Le th. Mala a été cratJaît devant Le* tribtthaux.
Got >gle
Oi'Vinn! frim
NEW 'AW PUH LIC LIBRARY
D&cadi io Fructidor , fan cinquième de la Républiques
( Mercredi 6 Sepmikt 1797 » vieux style. )
J
PHILOSOPHIE. „
Le Chemin des Honneurs seul tin Afmwigïi» · - ou la
nier» de devenir $M*M*réchtf fiji
"I “
Ijt comte de B*.*, était uu uülitïîre distingué pat
ion civisme et par lei services les plus éclatarn. L'Èut
et U eoiirj, dont ki intérêt» ne sont pas toujours leà
mêmes , lui avaient égalameuï de grande» obliga*
deuils.Dans une guette longue et périlleuse, on deux
nations civilisées oublièrent cent fin» , nànieule*
ment les principes de la morale, mais Ici piua simplet
(l)’ Cett* a n et doit eit tirée d'an Recueil où nous iront
püist plus d'une fois. L1 au leur la donne pouf vêtit aille, Il
puait qu’elle concerne lm général allemand1 qui vivait enebrt
H y a peu d’aunées.. Elle pourra rappellet, s'il en est besoin ,
à cems de il os *jiiit?lres dont on veut faire icrvirJ influence
au réiabîirseinettt de fa royauté, quel tu Le genre de icrvicq
auquel, en tas de «actée, il faut qu’il ut préparent pour parvenir
aux honneurs. C· service serait plus facile sans doute ,
dais aussi un peu moins glorieux, que ces bellej campagne»
de la Hollande et du Haui-Rhiu , dont on admire encore
l’éJat >n milieu de unt_ d'autres «t de plus grandes merveille»
qu'a produites la guerre de la libellé.
Tome XXX. R
ûi'ig- l|1 n,*n
NEW YORK PLIE! IC IIR
' . . ft581 -
lot» ic l'humanité, tl avait consacré fidèlement à la
patrie, sa fortune, son sang, toutes ici facultés; il
avait été le seul général que l'cDneiui craignît et respectât
tout ensemble ; devant lequel il prit touveut b
fuite, et pour lequel cependant il conservât toujours
de l’affection. —- Car cet homme infatigable, qui dam
le champ du carnage, combattait avec la furent d’un
lion, qui du visage le plus serein» affrontait les hier·
Sures et les périls, était ap:ès le succès un vainqueur
toujours , humain ; maintenait parmi sel trou pci L*
discipline la plu* sévere; attaquait seulement les
hommes armés, et jartiaî» le citoyen, le cultivaient,
l'artisan paisible ; épargnait aux ter li te ires envahis,
tous le* maux qu'il était en »On pouvoir d’arrêter,
et rendait ce court tepù» qui suit une grande bataille,
plu* utile à »on parti que la victoire elle-même.
Au mentent où je vais le prendre, il vieillissait.
Ma» sa gloire, ses dignité*, ta fortune eiaicut eu
quelque sorte dignes de son mérite i il ne manquait
point de loisir pour jouir de tout Ce» bien» ; et l'observateur
sensible jouissait lui-même du spectacle
d’un bonheur que la destinée semblait avoir épuré
comme à plaisir.
Le titre de feld-maiëchal et des revenus considérable*
lui donnaient une grande existence à la court
mais il y passait peu de tem», Une belle maison de
.campagne était son séjour favori ; c’est-là qu'il aimait
i vivreuvec ses souvenir», avec set livre*, avec la
nature qu"i I avait tou joui* aimée, même su mi lieu du
fracas désarmés, et qu’il retrouvait avec ravissement
dans un âge où le mur et l'imagination sont presque
leujouss. bien peu sensibles à »es jouissance».
npqti-.il fîiin-i
VCRK PUBLIC LIERAIT
. j»s»1 ...
Lr prince le consultait que J que foi» * et Suivait tfttx,« jounseï avis t le· courtiiaus lui faisaient tous Ja courbette il ¿tait chéri des gtas de.J>icn t lessoldais l'ap· pillaient leur peret . , . . :
Mail ce qui le rendait plut heureux que tout ce> * vanta gts réunis, c'étaitJon aimable famille, il est vrai qu elle n’êtait pas nombreuse ; un hit . et 4*un- fil les la composaient toute entière* Mail.les filic^ avaient? épousé deux hommes d'un mériLC distingué;! le Ht,jeune ençorè,était Coiunel d’un beau tégimentt ¡1 te voyait par uti mariage avantageux possesseur dune agréable fortune et d'un bien situé dam 1« voisinage de celui de son pert t et ce qui .valait mieux encore « il ne s'efforcait pas en vain dq,rc>e sembler à ce modelé si cher. Jamais prie n'aima plus tendrement un fils t jamais fils n'eut plus de respect et de dévouement pour un per*.
Le jeune comte voulut faire des réparation· à |qd château : il voulut i aggrandir d'une aile toute en? litre, et décorer cette aile d ude très-belle salle* Lg^ murs au devaient être couverts de peintures i et le colonel choisit pour sujetsje^ événement le! plus k· marqua Mes et les plus glorieux de la vie de sou pere. 11 jugeait avec, raison que de pareils tableau^ seraient préférables aux tapisseries J es plus riches t et plus glorieux que l'arbre généalogique le mieux éclairci. Le meilleur peintic qu'il y eût dans le pays en fut chargé ; et son travail réussit d’autant plui heureusement , qu il était moins animé par l'appât du gain , et que l'idée d'attacher ton talent et «ou sotti à dei faits vraiment digues de vivre dam le tou- Kl
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NEW YORK FUEL IC I IRRARï
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venir, euflammait l'artiste d'un enthousiasme qui ne le Commande pas, et qui surûoui ne saurait se payer, ïcïi Fou voyait le comte jeltaiit de les ptoyrc* niant S, lé drapeau de so’ti rigimehl au milieu de 3a cavale rie ennemie , ¿t par ce trait, renouvellé des . nciem Romiihs, e> citait set troupes itltit nouvelle attaque: là , dans le tiimulte d'ùw'asiaut te tri b le,on le voyait oubliant ion titré de général, donaeT rexemp'e d'une Val eut énquelqiie sorte Furieuse, et ae précipiter’ comme 'le dernier soldat, au miljtu d'une forêt de baÿünoectei et d'une grele de balles et de bouléui plus loin, dans une chasse imprudente, il arrachait »ûq prince des mains d'une troupe ennemie qui l’avait enveloppé à l'improviite t sur ce mur, le mêeis prince' le décorait du cordon de son ordre , et lui donnait le titre de maréchal î sur le mur opposé,le guerrier intrépide, atteint d'une balle , au milieu du combat le plus sanglant, tombait de son cheval,«! dan» sa cbûte indiquait encore: les ennemis de h main, disant à Sa troupe que c’étail-là qu'il fallait conliniaér de marcher, sans l’inquiéter de lui : dam îé tableau d'à- côté, cm le voyait enfla signer la paix, qui devait rendre à ta patrie long-tems déchirée, h repos et lé bonheur, ■— En un mot, quoique toute Vaine flatte lie fût Soigneusement écartée de ces peintures^ quelque part qu'on tournât les yeux, ils rcu* Contraient un acte mémorable de h vie du digne Vieillard, " 1
' "Tout le plan du jeune comte Fut exécuté dans le plus profond secret : et quand h salle lut en état de recevoir du monde, il y donna le plus beatt repas à la compagnie la plus nombreuse et la mieux choisir·
G O' >gle
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Quel doux »hi»eauiUpçv{ le ptre,quel ipectaçU; tout à-la-ibis igièible et touchant, de te voirjupbï·, cernent .envi ronüt de tant d'honorabi > souvenirs ci de jjre lj .tendresse d un bis dani Je choix et dm» la dùpùtjiiûn de chaque tableau ! La nouveauté do. l’objet. les féikiiaiiiqpi les vaux de touqjcgauii-, >ans, l’ir^aje de tant de scenes qui »c retrxçjiBnr à »90 esprit d+os tou» leurs détails, le mélangé du contentement Je plus pur et de la. mudçvk la piu* n-ïve i tout cela réuni L'avait mis <Jip> u/i croupit plus facile à deviocr qa’i Récrire. Il lui i^liut un intervalle de quelque» minute» pour fücnuinJxç «et» émqtion et recouy.rqr Lutage. d< h pifo^e,. AlPr* K tournant de la ramicic La plut atûLçaljt vcq
SI* 1 , - -f h 1 .y” i ‘ ',· i! a —-
ü Puisque c’éuit là loa,désir, tu a» M
dit-il, de; me le taire î (ans cela, j'auriis. i»iceiucpteai- péché çc qui maintenant ne sautait ,p^us l'e/rp, — De» /eprochci, u je tcnfaitjii, juuciiiçnl ppur jri- onces j ctjf cpnsidece.toute cette iulLe.de ubkauf, non comme un ^ppât pouf ma vanité, mai» comme k tribut de ton respect ¿liai..., Mai u·· raij... ( <A prononçant tel mot», il secouait la tf.ça avec ,up sourire équivoque )· ... , ,■ , _
—
Eir quoi donc, mon, petc ?
—
Je vcuk dise, qu'il en est de cette biographie '
peinte , comme de toute» celles qui «ont écrire» «ns le consentement et à l’i«u du héros. Oa y néglige, tiop souvent telle ou idle circonstance , qui peut* être forme précisément le irait principal, c'est-â-dire. qui sert de lien ou. d'capikaüün 1 tom le «U«* 1*L Même,*« '
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A CS mots il s'arrêta font1 court j et rexpresiîo* tendre et pïtemélle de son visage fit place 1 certain ■ourire demi-tatyrique. On le pria de tetminitr sa période ; il s'y refusa lung-temi| mais enfin, vaincu par ce· instances réitérées, il poertnivitt— Ici même, dis-jé',ii l'objet de ces tableaux est d'offrir l'abrégé rompier de tria vie, il manque un trait héroïque qui shétftaitdé n'êtré pas oublié t un trait dont l’influence ■itr ma denihée a été si considérable, que sans lui Vwiemblâbiement nous ne serions pas aujourd'hui réunir avec' t^nt de gaieté, ou du moins nous te *e> lions d à ni des circonstances bien différentes;.. Mon fils, fais-moi souvenir demain matin de t'cu conter îéi détails en prenant le tbé„, Ce serait dominât qü*ii Ht freMtr pour rhirtoÎR. '
— En vain de tous côtés pretsa-t-un le maréchal dt faire sort récit suide champ, afin que toute la com· pàgitic'pôt en profiter; il persista dans toti tefui t et Sim visage restait toujours couvertdn meme sourire,., Enfin ; comme on s’appcTçüt qu'ew insistant on deve irait irrifiortûn , il fallut bien renoncer à en »voir davantage pour te moment. On se mit donc à table lahs que la curiosité généré!« fût satisfaite. Maïs ¿'autres objets de conversation firent bientôt perdre de vue ce qui venait de se passer.
Cependant le jeune comte de B*.*, n'avait pas ou« blié li moindre syllabe du discours de son pere, Il n'oublia pas sur-tout le lendemain de lui rappelle; ta promesse au moment du thé.
— j’y pensais, répondit le maréchal en riant i il est juste que j'acquitte ma dette. Mais auparavant, fl faut que nous reparlions dam h Salle, et que nous y
Go* jgle
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NtUV ÏÜHX PUBLIC LIBRARY
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repaît ion* nom deux seul«.. — En diiant.eet jïbu , il prît le cbtniia du nouveau bâtiment, et ion fil* le mi vit avec beaucoup d'empieneoient cl de curio^ lire.
Tu ai » reprit le vieillard eu entrant« terminé la tuite de* tableaux qui couvrent cette face de mur» par celai qui rcpréiente le monarque me donnant lê cordon de iou Ordsr «t le bâton de maUchal. Mail fl y a ici unç f>utc coniidérabJe contre J'hitioire j çar le peintre a réuni ch ni le mf me instant,dei chciel qui dam le fait 14 trouvent léparée* par un inter· ville de quinte année» bien révolue* , et qui ont cil lieu^non seulement tou* deux prince* diAé* entamai# diul de* ci recrutante* qui a’avaiçnt aucun rapport encre elle*... Néanmoint parie encore pour cela! — Mai* l'eu dm il oà te tahlçau *e trouve placé , lembiç indiquer Su fpcctateur que le dire de Îeld·maréchal fut h récompente de quelqu'une de cei belle* «don* w ou de loule* à-la-foi* ?M
— San· doute«
“ Et cependant rien de plut faux. Cette belle telion, cette action glorieuse, celte action *i bien réco s* p entée, ne te trouve peinte ici nulle part,
-— Comment mon pote ! aurai*-je par oubli,,.
-— Non point par oubli, mai* par ignorance c q| je te la pardonne ausii vol entier* que tou ètoopa? ment. Tu ét*i* encore un enTani quand je parvint au grade de feld·maréchal. Je ne t’ai jamais parlé do ce trait de »1 vie, m i personne lu monde; et mémq dan* ce mctstiii , avant de te Je COntciJ« aiiutotU- noui bien que nu u* somme* jcul*.
W Noua le lomuacfe
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_______ - f *4) . .
' fcepajtônît donc ensemble les diverses action^ iîe ma vie ; èt voyons’ quelle en a êtë la récompense.» (fe bras estropié est 1e fruit de cette bataille où je jcttti le drapeau dans les rangs ennemis avec un l.i \ ■ -“»■“» ■ * · ? ■ ■ ·> ' »i" ■ L ’
»qccëssi complet p'oûr notre année, Déjà l’aila Çau’cïié'¿raît en'fiiite fîd îtrôité commençait i'céderï celie-cî se précipita iûiit-à-Coup en avant f et l’a titre se rallia bientôt avec'fs^ùcou^1 d’ordre-—Jen’oicu·* pais que le’gradé de majoi... J1^restai.J Mon £étié- iât, l'iin des premiers qui, pont conserver letir ¿hçre ftenonp'é javaient donné k signaI dt fuite, oLlint une récompensé éclatante pour scs cxproits dans ■” * ■ ■’’■■*+. ' p 1 ' J kr È Pirt, c, ■ ■ I r. ■ I · 1J llii M 4 ■ 1 ■- » 1
Cette chdiiik jDLiij.ee.,. J avais cle tait pnSûïitiier ¿hxü ■ 1’ att.jqué , où j’étàis u nihé Je cbevaî griéve- snQni blessé : je guéris knù nient et mal\jé fus oublié dans Içs cchaniia, et je rie redevins libre qu’un î«· ‘ *1“ » ' r-i« ILÎIT*1 ‘ *1
pie rachetant de mçs propre· depiers.
’-■ « ■ .'f ii S
— Gomment J,, 1
.. * ail g - /'“iî-l. U r! J J -| 1c|.*L· ■ t' 1
— ( Le vieillard continue comme 5 il n avait pas <ncendu l’^xclamaiion de son bis 1J je lie m'en souviens que 'trop bien sam le secours du tirbïeau.,7-!.» ¿ïcaïrice que tu vois sur mon front me Ta râppéJlê . i ' , f . · ■* ■ 1 a k j ■ , F fî ' ’
fuiüsanimcnt, cç-tte forteresse qui nous coula presque une Cüm'pagnc:, et qui ne fui prise enfin , soit irit sans Vanité -, que par ml valeur, et coiisérvëé que par nies finis,—Conservée J.. Ali ! Je fus contraint fie rougir fnôh'é■ pée du s;ng de nol propressoldats, pour arrêter Jéi'dévastations , 1rs meurtres et le pillage,\ Tout çela tnt valut de la part du prince uii bcau remer.
c cîtaent en présence delà Cour assemblée» et le mëm< ■ jour^ le commandera Élit' de la place nouvellement Çpu^uisç fut donné au &h du premier iuitiitlrç, eu-
1 * - . |
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NEW ÏÛH.K PUBLIC LiBRA
font de Jît'icpt ans. Il est vrai que le prince m'ac^
corda gracieusement le second rang sous Ce petit
garçort, et qu’il paîut extrêmement étonné que je
(je voulusse pas l'accepter.
Ce ne fut qu'avec beaucoup de peine, que j'évitai
l'exil, ou une prison perpétuelle, dans celte tué me
forteresse , après ta paix . que j avais, il est vrai, conclue
avec beaucoup trop de précipitation, queiquq
çnuui de pleins.pouvoirs :car, outre. autres conditions
imjâosécs à L'ennemi, j'oubliai d'en exiger I4
cession d’une tangue de terre d'en-virun une dotnainq
■* ■ ‘J IJ r. *î V r ’< ■ 1 . 1 i ■ 4 i ■ f ■ „· ! ■
d’âcres arlec quelques huttes de paysans , dans la
crainte , ianf doute fort ridiculede voir la guerre
durer un an de plus, et quelques diillions d'argent T
joints à quelques milliers d’h0mmc34Sacrifié3 phur U
soutenir. , . , .
— 0, ciel l mon pere ! que cela est odieux et tuépotable
! ■ ,
* . s . J l., .. r r ■ t.« J X · I J Ri 1 II· ■ ·- . * . .71 — L^issc-rnoi donc cqntinuer.. Le bien va venir.» . r, . I ~ . | ■ ■ - ,
N a$-<u pas vu la tabatière que me donna le prince ,
.... .... j. .p.·. . t j ' ■ ’ aipir.e·.s av: o.ji, r . etc -safuviet p;ar. moi , d_ ans .· cett:e./ trop tjaimeuse
partie de chasse?.. Il s'ôtait un peu compromis,
je'dois J'□ venter... Une chasse à cours sur tçrrej
enjicmic . et dans un moment où chaque villageois
faisait contre nous.Le service d’espion ; où .tout lç
monde prenait pari à ta guerre!... Mais j'avais ausi|
mes espions de mon côté, et un petit co“ps de troupe^
fidèles,., L’ennemi fut obligé d'abandonner sa proie j
et je reçus celte botte, qui peut bien valoir une centaine
rpe* florins * ea dédommzgenjcnt d'un excellent
cheval que j'avais eu tué ¡ous moi , et qui valait an
tüoim nulle "thaïers. ’ — Le chambcllau qui i’cùi(
Dpijifwl Itïim
ÏORK PUB I IC LIBRAFLY
( ï
mis i la poursuite d'un be&u chien c&nnmt, vuaja qui
malheureusement n'avait pu la ramener à ion maître,
devint grand maréchal de la Cour,en récompense de
Sis fictifs itruices,.. On’crut avoir remarqué dan»
moi quelques signes de mécontentement t on me
donna cet ordre , dont la réception m'occasionna
des dépenses considérables, mais qui ne m'apporta,
et qui dans le fait oc pouvait m'apporter aucun avantage
réel,* - , ' ' ’
Tu deviens'bien sérieux, taon fils ! tu le devient
plus que je ne voudraii/Augmeuterabje éneote cette
disposition en te disant qrie je luit resté quinze ans
entiers ce que j’étais alors ? ' ·.
■ ■— Quînie an* I s· L-.. -M■a■i s m7 or n pe' re ce fut pcut■ '- ét»·
volontairement, et désintéressement de votre
— Rien jint doute ne gérait plus bçsu que de
prendre *icï le "ton d'un philosophe qui s’oqbÎie luimême.
Mais la vérité vaut mieux,encore, quoique
peut-être elle ait moins d éclat. Ce ne fut pat volons
iairtment, car nia tendresse poux ma famille me faisait
désirer de l'avancement.,, Je fui tout $ impi cm tnt
oublié , attendu qu'il y avait des çourùsaus qui , t’ül
n'avaient pas plus de titres, étaient plus heureux à
ïci faire valoir; attendu que le prince,dont j'avais pim
¿‘une fois garanti la vie, la gloire, la tranquillité ,
était mort tans avoir tien fait pour mai, et que son
iiicccticur, en montant au rang suprême, regarda
tous ks services rendus à l'Éiat avant lui, comme déjà
tuEEsammeoi récompensés...
Qui, mon ami, lai de vaines promesses tt d'espéuoict
tous les jours plus trompent«, je longeai* U*
NEW ÏOHK PUBLIC U0RARV
( ·*> )
rieusement l·. donner ai démit! ion, 1 ch «et et laretraite,
à m'cruevelir dan» ^obscurité de la campa [ne
Ct d'une parcimonie nécessitée·.. quand tout-à-coup
le IOH nç fournit l’otcasiop d’un exploit qui devint
le fondement de ma foi tu ne et de mou élévation*
■— Et cet exploit?,,Je vous en conjure, mon pere;
parlez sam ambiguité... — Cet exploit ?...
— ( Le pere sourit en reprenant. ) Il serait facile
de le peindre., une rivière *I»CZ large... sur le bord t
quelques dames en pleur· et pointant des cris... moi,
à cheval au -milieu du courant; et dans mes main*
ua chien de manchon tout dégoûtant et à demi·· -
noyé... n’ett-il pal irai?Le sujet est «impie; le» per*
tonnages ne Umt pa* trop nombreux?
— Quoi J mou pere ! sérieusement ? te aérait A la
conservation d’un petit chien, que vous devriez?·.
C'est justement cette action glorieuse, qui Et
plus pour mon avancement, que mon tan j répandu
dam tant de batailles , qu'un setyicç assidu de trente
années entières, passée· souvent dam les angoisses
et les anxiétés, que les soins de tant de jours et le»
veilles de tant de uuits...Il me serait facile d'au g mentir
ton étonnement, en te décrivant le chien en question:
borgne, galleux, triste, également désagréable
par sa forme et par ta couleur ; e* te faisant ¿'histoire,
dû sa maîtresse, en te disant de quel égoût elle était
sortie, en te peignant sur-tout tel qualités pcnpn-
«ellet. Mali un récit en réglé vaut mieux que toute»'
Cei peinture! étranglées. Ècoutc-moi donc.
Un marie, je ae promenaii à cheval, trèt-pemif.
Une place de feH-maréchal venait de vaquer par la
mort de F**« Beaucoup de pré tendant la solLicitaicuU ,
NEW ÏQH.K PLBS IC I l&FlARt
. ( ·* I
yétais du nombre;j'étjis le plu» âgé, et, j'oie le dire, le premier par mes dires : mais je voyais clairement que ms demande serait infructueuse ; car 1· ministre K**. était alors plus puissant dans 1 État que Je monarque luÎ-mëme, qui déjà plusieurs lois avait ittfr lé ses propres amis aux amis de son favori- Celui-ci paraissait, il est vrai, porte pour moi ; mais je savait que pour en obtenir quelque chose, il fallait le fiai' tçr ; et J" étais trop'fier pour faire ma com i un homme qui tremblait encore sous la férule du précepteur, quand déjà je passais une grande partie de ma vit *u milieu du siiHciïicnt des balles et des boulets, an milieu du cliquetis des épées et des bayonnett«. L'esprit de prophétie nç n/était pks nécessaire pour prévoir d’avance le résultat de mes loUicïûtiobs.
Tuo-iij que j. allais lentement *n ré;jéctiis*ant à cette a-ffjire, j'entends devant moi le bruit d'ara voiture i la voiture passej et j’y voî* la maîtresse de ce m me favori ; une créature qui de femme-de·’ chambre, etdç bleu pis, était devenue la souveraine absolue de Son maître r belle à la vérité , mai· d’un esprit et d'un caractère fort au-dessous du médiocre, Klle me rendit mou salut avec beaucoup d indiffé* ftuce. — La voitura poursuivit sa route, et i’atïÉU bientôt à quelquescemaine» de pasde là,prés de cecte ferme hollandaise, située , comme tu dois ie savoir, Itir le botd de h rivière. Pour ne pas faire une se-, contlè fois' la mime rencontre, je voulus tourner sur la gauche , et faire prendi c à uion cheval un chemin qui conduit, dans la campagne; quand des cul de douleur ¿( if effroi vinrent frapper mon oreille, lis partaient du groupé du damci descendue* de ¡1
■ Goî >jile
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NEW YORK PCJBUC LIBPARÏ
( «f>9 )
toiture, Je vis ce'groupe dans üii état de désûrdld
et d'inquiétude : je pensai qu’il leur était arrivé quelque
malheur; et par une impulsion bien naturelle »
je volai comme l’éclair à leur secours. En m’apptrcevant,
la m litre sic de ion excellence courut a moi,
avec les gestes et l’expression d’une angoisse qu’il
iue serait impossible de peindre.■ Ah ! monsieur
le général, s’étriait-elle du plus Loin qu'elle me VÏt.
jc vous prie ! je voua conjure! secourez-moï !.. Mon
pauvre petit favori.... il est là.... il est tombé dans
l'eau,.. il n'en peut pas sortir,., nous ne pouvant
pas aller à lui... il va se noyer... le courant.,. Mqq.
sieur le général ! je vous conjure ! ■
— Sans plus longue réflexion, et même sans penser
à charger de cette grande affaire , comme je lô
pouvais sûrement, la personne, à qui peut-être ellç
Convenait Je mieux., mon palefrenier, je poussai mon
cheval au milieu du courant, je saisis le pauvre favori
qui, quelques momens plus tard, aurait disparu
pour toujours, et je le remis à sa maîtresse... Ici U
icene devint alitez comique. La mere la plus tendre
en revoyant ton Fis chéri, qu'elle croyait cru mort
dans une bataille , eût à peine égalé les transports
de joie de cette femme passionnée. Les lemerciemens
et le* vaux empressés de la compagnie ; la
risible combat entre la joie de caresser l animal tout
dégoûtant, et la crainte de mouiller les robes et les
jupons ; ce tumulte et ce mélange de cris tr de rut*
ration» sans ordre, qu'une joie imprévue, un grand
péril évité ne manquent jjmais d'arracher aux per-
• onuer sans présence d’esprit et sans tête I tout cela,
dii je,faisait véritablement le plus singulier charivari.
G CK >gle
( *7* i
lire utile : nous non^ton tcnterGiu t autant que in
bornes de ce journal peuvent le permettre, de ril·
aembler »ci quelques detail* et fragiiien? de'ce ie*
içticiï, qui suffiront pour en donner une juste id|i
A nos lecteurs , en les renvoyant peur le reste à l’euvragt
meme. Et c*est-li peut-être la méthode h plut
judicieuse et la meilleure, plutôt que ces louangti
fades qui avilissent le promeut; ou pi» encore, plutôt
que ces critiques personnelles et scandaleuses, qui
déchirent et déshonorent trop souvent la république
des Jètfrés·
On a die ingénieusement , que l‘Éqbitation üt
pqur les Aaglais, ce que la· musique est pour lu
Italiens ; que l exercice du cheval les remue , écliaufft
et reveille et caractère froid, sorsbre, et naturellement
porté à la mélancolie, et au îplrcti quïies tu eut t
que cet exercice prévient, suspend ou guérit les effdi
de ettee mélancolie meurtrière- en un mot, que cet!
exercice favori de l’Anglais est devenu chec lui lii
besoin habitue], et un renie de pour sa santé.
* Si des courses de chevaux par-tout sont ïntém·
Mutes, on juge Lien qu'elles le sont davantage c·
Angleterre , pour des hommes qui aiment passion·
cément ces animaux, quijen font une étude partit’
Hère, et qui vivent pour aiasi dire avec em....
*, Les courses en Angleterre ont lieu au ptintems et
à l'automne i les plus célèbres sont celles d'Epson
et de New-Market.1 Ûn pe*e les équipages pour qui
la charge soit égale. Deux courses sur trois gagnent
le prix. Le coursier vainqueur îiirivé au but, peut!
peine te tirer de la foule qui le félicite , le caresse
■ t l embime avec uke effusion de coeur dont il faut
*V*w
Olqj-'il hwn
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
■voir été timpin pour ¡’imaginer* On oc le Irttb* f i* à eu horumjgei passager», toute· lu Ainoni de» lentihbtunniu campagnard», toute» Je» auberge* sont tapissée» d« portrait» de» chevaux peints ou gravés font dirent» attitude» de force ou de »ouK pleut, avec l'indication de» yicteirel qu’il» ont tem* portée», leur* ceux du piqueur» qui le» ont
farnté» , et ceux de» icigotun i qui ce» cbcvewt appartienneut. ta marge,«t dretaee leur généalogie do côté paternel «t matera ci , h plupart d’origine arabe*
U »e fait de» paru pour plu» de cent Aille guinéet dans une »aitón. Tel de ce» chevaux a toi lé d’acbet 1
cinq mille gainée» < tel en a gagné vingt cinq mille» Tel va plu» vite qué la vent· La vil«i»e du vent le plu» impétueux en Angleterre, n’est que de 66 pied» uglail par »e<ond« , et It Gtrmaih ■ parcouru en quatre minute» un espace de quatre mille· angla·*.
En iflSi M. Th oro i 11 paru de faire j» lieu·» en Fmcc m »S heure». U H mit en courte, monta auc- cr isi rem tôt quatortc chevaux, don» il en remanen sept pour la seconde loi», «titaa courte ton heure* 5r minute»,..*
Cet coureur» qui ne portent point, et dont on ne se sert que dan» et» oqcafion* brillante» , ont un« éducation toute particulière, trét-iuivie; tréwoiguà« et tréPcOtreute. Cet chevaux qui font l'honneur de» plu» beaux haras. «i h gloire de» concourt, qui d'ailleurs pourraient m prévaloir d'uoe illustre Oii- gîne , d’une multitude de quartier! de noblcitt; l’i- roagiDeliDti te hgvrt d'abord ce» courtier» Êçis d* tant d’avantage», U tête élevée * du pied frappant r*A» xxk, ' s
* .
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ii *einhhnt défier leur* rivstix-au ccrmbst, et
par leur démarche et leur attitude impoiEtite el f * pe.rbc, dédaignant la roture. On te trempe. Ce »□* les créature* les plus simplet et les plut mû dettes, i< Let coureurs antiques et mode met, drt Grcjfri, semblable* 1 cet "égard ï! beaucoup de gens de ♦» mén»e v sc présentent très-mal. H*
«s tout ubsolitméntefflanqués, étia têtequ tls portent H tn avant en bout d'trtt côu trè;-a)longé , leur en*> leva tqufe*. le*, grâces, dont h première d\nà cheval h est de bien porter sa tête.,. n
■ Les "Gtet*·, pt après eux les Romains, eurent leurs courses A <hfü*i et en dtatt b cheiial ic faisaient
à poil et sais* étrier. 0a ^rtarit sur-tout celles cà le cavalier menait un lécond 'cheval en hisse < cï sautait <ie Tutt à l'autre en courant. Les Italiens eï kt Atigkis rtodetnes les surpassent de beaucoup en vittsae. . ..
' Lu têUfPti en than tte servaient que dans les fêtes publique*' Le char était me espece de coquille •raéc do peinture et de sculpture « montée sût quatre ’roue*. dont celles ^ dev nt étaient, plus hautes que celles de derrière La course â quatre chevaux de’frétai était" là plu* magnifique. A Lex- trétuud de h «arriéré tfl trouvait uép borne de pierre, élevée d’envi pou de*« yrtdi. L'adrtase des tondu t· tauTs de «haï* constatait à donte'rei ¿cite borné .fatale de si prés< que le moyeu d( la roue h rrfâi sans *’y heuttet; et dan* la vïteisè à arriver la premier 4 la barnene d*-oé i’üft finit püAh'Ett bérne n'était-pa* 4c seyl danger isodéerrt an chcvsl véoSit 4 S'abattre» ma çi^r à ftrç accroché phr ufA atiire» et leur mol-
J» « i- .■ é
Gu. -gle
NÉ Vf ïüKK PUHLiC UBRA«Y
¡nude augmentait eûcoïtf le perii. A Róme, ori don-1 rati eri tm jour, le »persele de cent chars à quatre' ;hevittx dans le gritid tifqïie, et l'on eiV'fahait ^ar- ¡ir1 jdsqtl'i vingt à-la-'fois, éti. ett. * ' ' *-"
Nous termi aerrrns ce «’différent petits détails, pri* çA er 1à',pàr on marteau plus cotisidérahlè î Biffi- rrnrrs rrsjiat juatirr rfr r#rfgïit/ et du but dis jeux publier thet Ut ahcitns et rhtïtit'me&riMt. 11 donner· à1 nos
lecteurs , mieux qhê te qui précédé , une idée de la fnaoicre dt Jûjér iti d’écriti de l’auteur de ie Recueil; * ' : · -
u Pour Faire une juste càm^atàtson des jeux pti* blkl dû anciens et'der modernes « if fiftî rCtfionter à leur origine , à l’époque où les premierï Jeux ( ]et: jittx olympiques ) furent icistiftiiéS par He teule. fl cït' à observer que ce fut datii lér’prfemjeri âges de la' Gtece, dît· fabuleux îthrtsle? s réel es etiebré grojs* riers, où les lois étaient sans' vigueur , bu plùrrit' n’exintalcnr point edeoft ; ‘où-fa Valeur eï h force1 décidaient du sôrt de» peujHes'ef des empfres/DlWi1 ni têtus tDalhenrenx , tû’preihieri héros qu? rép'rî* teaient la violence/la rapine ét le brigandaget qui- purgeaient 1« biblnrtîoftrdtfs VointtiCi ü'e’ tou^ cts fiéanx destructeurs qui Ici infejraïtnti tet pfetili(rfr hêiés étaitùt apppUÉ»‘Îrt brtrfiaîteiirt 1 èt tel divinités tutélaire· du geinc hdniriti. Dani cti prerbietj1 siècles , Ea bravoure, la1 fùtcc’Vt l'adresse étaient ré-' gardées comme les preniiete»Jvertus des hÔmines/ fie B, cette ardeur des at>Hetfrpourront ér qui pdti- * Vite contribuer à feVaùgtntntëV;-£ûtr patribn poùf les exercices gyra nantit b es 'Vfl ^brillaitût Ta force et redresse du corjsi/¥tJqui le ^rentlïienrjylnr agiJd, S i .
Go< >gïe
NtUV ï'JH.K PUBLIC LlHHAHï
(<0 1
plui 1 ou pie et plut vigonreu*. De Hl, cette ¿OEtJ
tion pour Ut lutte* de tout Je* genre*« oi les hcrc
où le* prince* 1« plu* célébré* a ¡bu·rat h *c dini
guer. C’est donc 1 ce* premières idée* que ici je
public* durent leur *ud*ianccLt et voilà pourquoi
furent -tint en· honneur dans I* Grèce ; piii* t cl
leur exemple, chez le* incteq» Rom ini*
h Depuis, no« mceùii, no* mode* et dm gottia
bien cbiugé. L’uiag* de h poudre 1 x*ncu , et u
ucrique militaire bien différente; 1* multiplicité
la perfection de* art* et de* métier*, qui ont mul
plié à l'infini, chez le* moderne·', le* eiiarrce* et I
commodité* de la vie , et qui exactement ce fa
tout l'agrément çi Je bonheur i depuîi, k commet
( à-peu-prè· nul che* le* ancien* ) et qui fait aujcH
d'hui la riche*·« d'une patin), riche**e qui ett
nerf de la guerre , et qui lui a tiare entre ton* 1
autre* peuple*, h prépondérance r ltifll te» chaAg
tuent turvcnui dçptii* le* ancien* jeux, ont bi
changé le* idée* do* moderne* à lent égard.
■i Ch«· le* moderne* (et ce n'e*rpoint on m*l
l'origine et le but des coune* de chevaux e*t d’éi
blir, cit d'encourager uuc branche d'écouomie i
taie et commerciale.
m Chai Ici anciens l'écUt, b pompe et la iorc
ruorité de* jeux publia* qui a cxécutaicnt avec u
magnificence incroyable, eu faisaient une fête gén
raie et tolcnanelle * c'était h fête de toute une p
\ üoa. Chez le* moderne*., c'ett une fête partielle
d'un canton t c’eit h fë/tf d'Eps»m, de New-Marie
de la Grands-rue deAqpie, dq.Çhamp-rle-Mar).
»* Dca* le* ccuum de chev*^ et de char* de* *
i Go·. tgle Üriglwi Irorn
NEW VOftK PUBl IC UP.RART
, rirai, o& Farine irait serait de danjeri. et pmquq toiijoüri jonchée de débrn , où h borne fatale et ** df tirée était Une »ourte de chagrins et d'écueîllf c'était i'adrené de* écuyer*, l'habileté de* condnc- reuri de char* , qui attachaient l’«tl' dit* ipectt- itun {[}. Au ni, dan» ce* lutte· difficile» et brillante· , c'étaient le* écuyer* qui avaient monté le*chevaux o» conduit le* char*, qui ¿raientle* vainqueur· ,· et qui remportaient le* cou tenue u '
ri Chef le* moderne* t il· eu «t tout autrement : et
|t) Cr n'e*t point que- flrtoe anglaise , jbtqu'ici h plu» itïebrt che* Je» modVra«*, ivit exempte de tout1 danger. Ûn y a tu qaelquefori de* cavilitt* r Mirer j ri et danger eu* errimi lietté*. Avari ta plupart de* jeune* seigneurs laghi* abati- dx>anrnt-ilt Je «4to , k* riaqnet c» h: gloire de monter leu« ¿»rmtÎMWMi i de* piqueurs· itv-plu· habile». Qxrique- bu la npâdùé de ce»ro**w ett tetta qu'elle Jko ni cavalier h retpirabo^ Pow obvier àc*t. ieetmv «nient, et pour couper i’rir, l'icuycr , presque entitruveutpratbù mh l’e c*u du cheval, tirai Le taaaxhe du Iamm Îxe en av»t^ oui# remue devani *a bouche. , ■ -
San* avoir beioin de. tout«· l'habileic srcuvajre dam lu byppodromet de* ancien* , l'écuyer anglais cependant doit le rie toi re 1 la comtrimnce qu’il’a de son cheval t i h dir cerini qu'il loi douât , «n 1* pourtant ou ■» le minutant l· p’fq>Q*t*t lur-touk, * Part de calculer l'action de ici rivaux Wî d'où il arrive que 1er courtier* le* molti* avancé* aux daux. ¡1er* Je la cuùTtc , irri-sOirrtM »ont k* premier* qui ont atteint le bm i ei c’en li ç» qui augmente encore le demie, l’incertitude et Tiniirtl de ceni qui ont frit des pari* conside-· rahlea. ÇXUrlX J
. Si
Originai «nm
NfW YORK PURI IC LIBRARY
C.o gle
. , («H' ,
Ji^icq^irc, ce font en Angleterre 1m ehevinilt- di^ïPM·’ Sterling» Chjldrc»,-Godolphia qui ont itt (Je» triomphateurs de cy cpocours, On en doit dire jle» -coursien qui en Italjé et en France ûntea j'avippgc^ sut leurs' concurrent, tfar cette rai ▼nie ntaûifrç de juger .ici- cei nouveaux jeux, n'est il·! »*·■·- 1 5 . f * ■ 1 .
Jtojiit dfejdirtj telle persenne, remporté h prix tfe
la..cç[urje $r ft^evjil .^ur. JI.4I huit ou d.opac jivaux; mais de calculer, de pritis.tr l'cspa^g. du terreiu■ et Je tçnq jn\4 ]e p^fcpyrirt Ajcri, ce ne. Jtr^ pjlu^ QU »impie défi de particulier» à particulier! , ruait de nations M<i»n t ce-*ew cher noej une *émcrlsttott bien louable entre la France, ^omctt toudre,, faut laquelle jusqu’ici les AqgJaiA.jl ett^raj,. ont eu 1> ,vaa.uge , nui» que nous U suite .ptut-
être lurpaiter. Les c^pte», on, U mÀ1· 1ç$ pJtis.xanji’ déiabke.,ct..le» pïuS'.iuïpr^anifA de roubles
commence tiw ns. Oetteâîûqie antirpne.^ ei wekc , li ibeiJfanM ¿.ji sompiueaiM -du «onr doi·pnenfieiM. enn- -p CT eues j qui abondai ten »calpitum» J «4 v»ld ésou •eu itcbuché* , en rtaeues-parfaite* d* ■n»ci*iii IH plu*-préeieu x> Avait «nMime»éé^ par de» stanes' pes< itéré» et imparfaites, eu simple bai» de cçdrç os à* chêne, dé»premiers Toi» du Latium-
1 . il 1 :. r ■ - ' . · - ' ' '
£t)tfl rfum itierum ç^gitJ r* #{^iiù -
. ZiHigvft * ctilff. . . ,
. ( -iw, VU,-»7J. )
t» Au reste, ce n'est ni l'éclat, ni le faste, pi Fi tendue d’un Empire , mats h justice et la vutu qa font le bonheur a'unc nation, ii
. : I 4 ■
Mou* ivûu* donné une certain^ éççusUe à «
Or errai rram
NtW ÏÛftK. PUBLIC LIHKAHÏ
Got igle
ÏJViit eu raison 4e* * et^c Fittéilt
<r tet E-wfrii suid* été cùmpêéÎ et rerflis A l1ii£-
p'fetite 1 dctfdethicTl· jttiK ; nid» à'atrtrts irticht
«cùaidjïçM^ et qui CECu’piient; déjà une plat· d*ws k joiA*·
*d A«t fiwt djiiwtr.ctliii^L· Au tejit, il y ¡ma j ditoo , dt
«amca.mcwpKrnfanu ■
à k veille de&jeuJt *prorJisWa GiMipij
'1 l. ik L N.
1NST;»UCUON Æ.UBXIQBtlL
; ';-' ■·—' .
Vzm ï'apperçmt tnfîh de lu ‘rtftaifiiïnct éles étudei ·
le« Mlen^riité» «eh^la^ré» «éepréünent <Je l'éclat; lu
diterrljmion pu^Hq^e dèsrprH dt« i*écoïe féhfrtlet
de Paria l faite à l'école du Panthéon , par fadmî^
niifrutioa. du.*dép&nermr de la StiÈie·,·»1 rïnifnë
Pému béton 4 et ëteiei , h Confiance, dci
ferstievy téjoui tyt artb *de lettres et ¿MÛfait le
gMrt^méracnt. _■,■’.:· . >
■Oa â wwilrquiii devis -cette disttibutioïi qüe'lë<
r*bsoli«h rofiwtviut -*blr anijque fupéiîoflté. Le
ptaa grand (îeiflbit *de prb de l'école du Panthëijn^
d*Mt r ïli-wrdv-tnt les cou A, a été pour eut< Oh Sait
qiir- c*çtt belle tniîoti a été Sauvée du ha^ftagft
rfur1—ti Tir-y^T t <jue la Convention ni clonale ayaitt
dêérdté ¡que le» ■ bonnes te rai tnt c*onservé« , et qiM
les boursiers continueraient d'être n ou» b a Un dé-
.poet de lÈiaf, i*l «ut-été· r*éuni clins *4 ctdevkiit
(cdUge de Lcruâb-Qr’aiKl ¿Aujourd'hui Collège de
S 4
l;h.· Google
ÿÉfilité ; que 1e 'gouvernement cumtittidoinel Ah ÿqjt ms éttbÜHMiCTit i*hh partie® lièrent eut occupé de cette maiws, dam laquelle «ont maintenant ptri de Joo élevée de h patrie i qn’etiÉu, pat upc ldi xé· ¿ente, le* bien* affecté» aux fondation! dei b o un ci, put été aiiimilé* 1 ceux de* établ>«ttmeni dç du· firé et nnfîiM à leut premier* dcvtinatiea. -
Le Cerpi législatif peut le félkiter de cet acte 4* bienfaitanec et de jualkc; Vinf#tÿt du bourticp«t d^t i’pràieftt, çt fet* bien pluieocore d*u h wiie, Je centre, h pépini«rft Ja métropole dfi étude! fahçaï>clt ,· ■-' - '
Le douveap (ninittift,de l'intérieur , FrànfQÛ|dt ^«ufeb^teau ) , doi)( la nOminjhoo a donné de si grande*çapéçaocc* i l'k H r «crier* publique, vêeetdt prouver que cei etpéranee* ut xront’pcdnl vaiwi, «t que cette piaiiotï surtout «agite H wUkitudçi t( appelle tçut *on iulérfta U » voulu préridet àk dû tribut ion de» prix , encourager par ** prêtent <1 le* maître* cl k* diicLpie*, et donner eu* e*urat»Mi en k* dittqbuant lui-mime , tout k ptinqu'dta doivent avoir d>xu un établit se ment républicain ri littéraire , préientéei par un mimitrc ami de b le* publique et ami de* lettre*, ■■ - ■!
Il releva,!* i peint (Tiine forit .attaque de gcurttti c’était ia premier« lortk; il a par* marchant enecr· qyce effort, et ceç effort mi «PC itaithne preuve tsu- 4 Iran te de fimpcrtaucp qu’il attache j çc# infère·* H u te* cérémonie*. Hélait accompagné dd diercWf générai de Viuitinctton publique. Uuo députai»· 3l*ei nombre^·« de troii clauei de FI micut national 4ç france t et plutktir» déjnKéi 4« de»<ïé«0h
-n girai ircTTi
NEW YORK PLI8UC LIBRA
ou-i:· Gût gle
( *· > . .
titillaient à b ftte i ki^îrecteutt, Im «uiTtiHéo»*
1« profeueUrt en faillirai en quelque texte le« honneur*
iux parent, et mr-toqt aux inere* et eux teeurï
de* clcvnqàt devaient lire cour&iuiê».
Le cît, Champagne , directeur y ? développé, dan*
vg diicoyn étendu, le tyititne diftitmction tulrf .
dan* 1* ffliiion , le* dégré* par Iciquch elk l’ett
itletéc d’une deitràetion preique totale à ce comntnetmcvt
dd prospérité, et cn8n Ici fruin que h
patrie doit eu attendre, et Ici devoir* impoté* * -
tetn qui y «ont IV avait hit un juste éloge
du lois particulier que !t cît« Beucxcch en i pria
pendant ton tniniti^re. - ’ ■
Françoi* ( de Neuchitriu «tant une réponit im·
prvrijée éf pleine de jtutetrr , cVéWgincc et de «en*
libilité , |'«*t plu à répétir cet éloge; il ***** engagé
I prendre Je* nalac· lois*, et è tenir tout c*
que ion prédécesseur * promit. :r
* Oa * procédé eùiuire à la dutributiou de* prit*
Mathématique* , hittoire haïuiclio , grammaire *
langue« ■vcimnei, écriture , de Hier , leliei ont été
1er b|»hché*^d‘état eignen Oui nailet nu CéncotWH et
pont chacun*, il y a eu de premieiet et tecondetcovH
tonne*, «tes àcctwit, dei iwcnntmi ,· le· une« bonowb|
w ,■ et ht nuire* contenanf nue cnniriM ; «seliuri-
«i faite» *♦·« ntciUib etÆdnugtitdut. propM· à raqûiur
vt à- tnicter |e <oamyc -, «bt à )’*batmet *
l'avilir. ; [ -
■ Les débina qui avaient vM*m I* prix « ciûx qui
vu »vaitHl ïppraché k plu*, étaiénr é*poié» dan*
■]a rail*, fi* praavehi dét 'diaptuiribn* jnaixpiéei et
KfiiVVOHK PUBLIC UBHARY
( *. b' ■
IqJLéfater * proportion 4’juj^ g^qcJi^prognìi» ¡j .Képuhli^iLe.piUt. loader. a t^rccf. éj^bU^dual lei glu· jran^ft i i =
Le miniitrc Qau,rcn^ai^ ¡1«
^aifqneur^, qui irarcifaìcty Ja tallo ayimilieu dei ^ppLudiistmf pt <^e Lcuf^ tama(irtlcj.Heqreux ig$ pA fflii ei» spp^udi, i^ccjrement par Kt jivaux? tniiPf jQWqo'ar^ 1« a jriRCW Li piupjxt df £«l£d? |*ng qnt kt plin heurouj^t 1« londt
^ofAC, ¿ducatic^^t^F rpod^itic, .qui f^it l éla^e d; If UT* A so litre». Pjju^i«puApartem dct.potr^ ebers^à I3
* Fd9“i« fjM »ft,»««
pkt prono nei: aver gioire que damL Ipt [hoiqphet if^fi^^dqqf idei cnfinA,*auéi»^u'»lp<iryi>4tcrK fitte dagl to^wiLJe* » epuauip ^U.t^éxKùii^
dea perqS" , r,,’; t r, 1(
3 De <,e.aoBbu, ?9ni4e jctWe V*la«k £ii d« celai qui, condamni à <Uputél
rip^blkiita., vaujut 1
p*4ró 4« U ipai» ci'ijftiiamn>e libri > ei jt feUrk M rwuiev>ibfìjw>A%** qw piy^dc »*<(« J« 4e:4ito<4· pTfipiì«iWJULwité imi .rhojr«iW#<u«r* tn/jiii ; 5, ■ j j
. Bui »tcpchtH i» grimier Uc;*tìuiarr de
IWwiQtar jleMZeàd ìAh ? *w> pcTc ^taa.
i«d* 4* »f<rnid)4lt Mna Atticità WìakU9 liti ««lèMfttViAehv^Wibnepj a*MàÀr4b*Dt«iàd «otre malbeureux pere ; j'aì été lémoia de tbn crrtt' fà<|e d«3 «9<k|» bea·»·
*f>9 ps « 0 5 H i B nfiWC i :f4 V*« -I if«1» e« éiwl.
W i> IfM. tafrHMMfrti<jWkA e«jui«4.xkil
1 Got ylc
Dn girsi trern
NEW VORK PUBLIC LIBRARY
( 1S3
b fandq en b mit s. Cette scene «teadrÌisintc a pr«-
fondi«cjH toBcbc toute i‘MSswWé*, qt quelque*
fileni) ont du tnûiuj ho go té la mémoire de l'homme
de bien. , *
l ^Rrmi le* membres de l’Iaslittit national r itaitle,
respectable Vico , le mettau tueur du bo· goûtât de
la viale peimuïc eu France. et qui, plu» qu'octogénaire
conserve toute sa chaleur pour ce «ijt in tête
s se le progrès des arts. t. ■' ■ - 1 *''
Le minime, (iprij ^vojr coupante .c.chrj dc^.élqves
qui a obtenu le premier çiiv de dessin, lui amont^
çe patriarche dc 1» Pc'PturcT : Ajir;:^ lui a-t-il dit >
pioti epfant., allez demander au cit.yien la permission
de l’embrasser , cela vous portera bonheur.
■ ■[!:■ " t Jt> ,S. I ' F” 2 H Tp ’ ‘ l'OI
Ceux qui K sôuvieuaçnt'Cncoçç,qu’il y a eu
ancien régime’, ^surent que ics ministres uç savaiepi
point alors dite de ces choses là. t > .
*· 7 ' · . " ■* . '1 1,1 ' H r Ì ■ i j> r · Jf 4 'i _■ . 4 . ..' r, ■ ' 1
Celui-ci, pour achever digpemei^ lajournée^^
invité à dîner (et cit, ileben çt Chainpsgrie , ti
des ilqyt^s touronûçs dont ils ayÿi^at à pgardj
le plus lieu d'être con lena* La franchise et lf.^ppdialiti
ûyt ^jéfidé à ce rçpaSj et|il été pCTrnjs jux
jeunes convive» d'être enbn^au milieu des çnco.ur^-
geme ns qui doivent les aitile fi jçvçqir d^s b.ü.niq\ei^
L’e^ilcRCC /fpdue aux bir^s ^ c^it; jd#
boursiersfn^eia peyt-êtTe^ ^échafauder jity
administratiûrt plus ostcntûçoircijuc.celle spii^Lquc^ç
elle a été conservée, s'ejtaccrue , pi çorn^nç^e jt
refleurir ; mai* nous douiansque l’qn fassç riep d?
mieux pour y régénérer 1 é ma talion tJ'insuucù?i^
¡.q pallio lis me et les. m leurs.,
. n—«1 Mtllii r,f
1 - ’ I
t-E J
Onqinnl Itoti
NEW iOftK PUBLIC LIBRARY
M O K A 1 K.
«
TMÏMcbo* cftHJ lettre originale de FiÂiïiLfJt « d J asti
‘ dutrxi £«11*1 nt|r ,u Mariage entre jeûna gow,
CriVio Skett, 9 aitgkMtt i 768-
ftÆON CHU AMI,
Voeu deiirct que je vous eommuAique me» r4<
Weaioni impartiale* lue. k* ïùirîijjti entre jeune*
rgeni, afin de Vont mettre * portée de répondre roi
Bombreuief critiques que des per sonnet à vue*
tourte» ou* fcitci du vôtre. Ven» pouvez-vous rappeler
que torique vous me cüniultitei à ce sujet t
je vau* dii que la jenoeiie de part et d'antre ne mt
semblait point devoir être un ohstable* <t que lije
voulait en juger par les nu liage· que j*ai pu observer*
j'étais fondé à croire que le* personne* qui ic
manaient jeune« avaient plu* de chance* de faire
d'heuren* ménages,
J Lee carattet«« 1er habita de r de* jeunet gens ne
■ont pal aussi opiniâtre· , aussi roidet que chei Ici
personnel faite* ; iif te /orateur plus aisément .Tua
•ur Fautrti il* s’accaetmnent ensemble; et de 11 bien
ttoiat de dégofittybttn moii» de querellai, La je 11nette,
à la vérité* posséda peu de cette prudence *
de cet eiprit de iuite* ndceiiaire pour conduire une
ta*lion ; mais précirément à cette époque* des parent,
des amis plui mhrs^ lont encore tout proche* t
«t peuvent, par d'utile» conicib, suppléer à l'in expéïkace
de 1 âge- Daühw, 1« jncriigc loi-»«»·
1 Dnijins. frnrr
a NtWÏÜHK PUBLIE LiefiARÏ
filSJ·
ferme Te» jeune* gen» à «ttc vie réglée et biett etû* ployée, tau» laquelle il» »entent facilement qu'ils A'ont qu'une chaîne d'infortune i redouter; et c'est ninri qu'îl» évitent de tomber dans des erreur» t ou bien de Sonner de» connaiiiauce» qui auraient ruiné i jaurai* leur »nié , ou leur réputation, ou peut-être tout« les deux- . . .
La prudence peut, A le vérité, dans de» drcoui- tantes particulière», engager de certaine* perience* à différer le moment de former ce lien ; nui» en général, lorsque la nature nous a rendu· propre» i cet rut, il faut écouter te* conseil»; la ptésomprion est, tu »a faveur: elle ne se trompe guère»..
Le» mariage» qui te font tard ont un désavantage, c'est que le» en fa ni qui en proviennent ont moins d’espérance de couierver leur» païens jusqu'à leur P^f-hite croinancé. Il y a un proverbe espagnol qui dit ; LtJ mfanj fiu vimnent tard iO*t ifpktliui di la·»» Ztiurr. £t quel triste sort pour de» enfant ! Chet nous, en Amérique, le» mariage» *e font eu général dan» le matin de la vie ; nos enfant sont établis ver* notre raidi ; et le ioi,r notre tfeiogae est faite ■ trou» achevons' no» jours dan» un loisir tranquille et avec un esprit content. Nom avons aussi beaucoup plu» d’en- fan»; et comme no» femmes mettent une sorte de gloire à le» nourrir et à le» élever elles-mêmes, il en meurt beaucoup moins ; austi le» prOgré» de notre population excédent-iis crus de» État» Je» plus du- ’’ ri »»ans d'Europe.
Mon *mi, je suit bien aise que vous loyer mirié, et je vous en félicite de tout noa emur; dés-apré- sent je suis certain qnt vos facrritds i*nnlt> et php-
Go< g le
4
□riqinnl frctri
NEW YDHK. PUBLIC LIBfijO
. ( ·” 1
tontine peuvent qtfêrrc'imp’oyées d*’jne manière
utile pour votre p ys f'et vouiro’js êtes mis à l'abri
des maux qu’cn'hiîne Je célibat, ¿Fit fâchets-ç , et
doitt-upe, fois qu <m y est décidément lancé, on ne
sort pas si a terrien r qu'on pourrait le croire,
Uh célibat> irc ttf- un être qtri u’est pu athevéf
c'est un seul tome d’un ouvrage «i deuit volumes
qhî nut momi qoe la moitié de inurrege; c'est une
léulé lame d une pure de ciseau*, dont on ne tire
aucune utilité j et qtiî peut tuire beaucoup de msl.
Fartes mes coosplwnena sin serti i votre femme, et
{HtÉphii que je fait des vaux pour son bonheur. Je
luis vieux vje lut* ftsant t tant cela /irais les lui
porter moi-même.
1 EicOre quelques mots ; J'userai sobrement du privilège
du vieillard : celui de donner quelques contéili
à tes jeunet amü»1 Respect« toujours votrt
femme , vous serve respecté rous-mime, non-seulement
par elle, mai· par tou» feux qui verront com·
nfentvoùj agisse^. Qu*iPfttf vous ér happe jamais nue
expression, je ne dis pas de mépris pour elle » mais
une ékprejsion qui indique qifelie vont inspiré peu
dé cinsidération, FBt-Ce en badinant. Un badinage
grossier dégénéré sonwrnteh querelle, et il en réi
tulle 5 si rein se répété', une aigreur habituelle, une
atlrïpathie quelquefois hictlnble qui bannit' pour
toujours de la vie h#· doiïtcun dont elle devrait être
lEtnéé- ■ L ■
Soyer appliqué dans l'élat que vous aves embrassé,
ot voui y dcHén'dlei1 thvint soyez industrieux ei
fru^aé, et vous’dcvlendrêt fifr.he‘; soyez sobre dans
vol püïjfft, ItY roui relirez Mets portiht; soyci
1 ■
L·' , .il '· ■ '
WW YORK PUBLIC LIBRARY
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vert il eux, et tous seret copient» Je ne dis pas que Ta a lérjtl néçejaâirornent tout cela j ruais avec un» telle conduite, v6ui aurez plus de chances «t votre fiiveur pour l ¿tre, .
Que le ciel ^énîuc vousrvotie femme et vos entreprise·»
Je suis votre ami vraiment affectionné.
* Menjàuin Faakiun,
A N E C fi O T E S
I)ans tljï département éloigné, une jeuUc personne jolie ét i ré s-aimable, fm, il y a quelques mots, recherchée et demandée en mariage par un jeune Homme riche et bien ne. Les p a rens consentirent, in ns à condition que ce serait en face d'église, devant les iafli prtiret^ et qüo devant là municipalité ; 'tO'J,lc* cci formes des jacobins n'ttant point du tout à l'ut.ige de cette famille fidelé aux us et coutume* de □ Os peret Le jeune homme fort amoureux consent à fout ; la messe, l'anneau, l'offrande, rien n'cif Oublié. U ernmene chez lui sa légitime épouse , et savoure pendant un ou deux mois, tous les charmes de tete jouissance nouvelle. Au bout de ce te eus , Il marque moins d'empressei&eur ; bientôt il se refroidit tout-à f»it * énîn, il renvoie la belle à ses parens , et*leur écrit qu'il est trés-reconnuissant d* la permission qu'iis lui ont donnée, et trés-fàthc qu'il* n'aient pas voulu que leur Elle devint 1A femme ; mai* qu'ils □'ignorent pas qu'il n'y a plus <U mariage en fraucc , s’il t»'e*e revêtu de* forme*
UlqihïMty GOMglC
Qiiglhà· ftpn·
. !mfw yof,k pum.ic 1.1B r ■m
( dis }
Jirètcrhei pat Ixloij que k reste petit rati'ifa^ib
piété., mai« ne fait rien pour l'état civil; que ce qui
»’est passé entre leur filk et lui, s'empêchera psi
su» dente d’autre« b □ rames d'aller 1 la lutsie avec
elle ; mais que s'ils veulent enfin la tdarier, il faudra
tôt ou tard que la munitipaiité s'eh m/ki
Lci parent furiCMOC d’abord , honteux ensuite, »
reconnu qu‘il n'y avait rien à laite; mari que fétu
payef Un peu cher ituc icçoa sur k code civil*
DaK> la même ville, la bonne Compagnie meurt
tomme elle te marte, titora ttnjjortiwu Un ci méfié H,
béni par Jet frwu pnitrit, est à quelque distance dd
ijuii où Von fenterre k* geai corturk-il-taut, lia*
faire enregistrer Leurs noms devant ici polit ions i
écharpe tricolore ■ que k» terroristes appellent à·'
nicipauii Une femtùe riche étant morte demiett’
ment, ieçuttatu les honneuti de k sépulture o
iholîque. Sa famille prit k grand deuil, et fit tour
lei préparatifs pour le partage d’uqe succession opn*
leute. Tout allait le mieux du monde, quand U nul·
nicipalitc pubîk une nouvelk liste d'émigrés, nu
laquelle Était portée h pauvre défunte , lOulient qui
tout ce deuil r/ejt que sîmagrée* < qu’il y a fait d'àmigration,
et qu’etr conséquence la République ®n
opposition à tout partage et toute aliénation de bleui,
ta famille veut plaider ; elle produit FiarraÜ mot*
maire ; mil qu*eit-ce que cela prouve? Où est J arù!
CTçft-lù ce qu'on lui demande, et qu'elle iie pe«t
. produire, tn attendant, la ruapditc liste est-là : comment
Se Lire rayer quand on est mort? Un cmigri
vivant serait moins cra barrasse«
Ü»
Dln
■L'iQirdl Iran
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Un pttissîer de Kçrrarc, connu de tout le t^dhde^
flii cité au tTibundl de la mtite'.iu&uilitfoa, pour
aVoir avancé, sans j'tn douter, des propositions
hétérodoxe«. Après qu'il eut gémi quelques jo»rt
(Lui un cachot obscur , le R. T; iaquiHteur Suivant
un mouvement de gourmandise et d'humanité, 1*
fit wnir de sa prison, et le condamna. 1 travailler
pendant quelques jours dans sa cuisine. Le pitia-.
lier, reconnabsant, ne négligea.tjct? piqj sgtisfairl·
It goût délicat du pere inquisiteur, et réussit si
bien t qu'il obtint la liberté de *■ promener dans
le cloîtra. Un jour, en traversant tin corridor, il
l’apperçut qu'une dés cliani&rés Üu lalnt-àftkè était
Ouverte. Il ne put résister i sa curiosité ; il porta un
pied ténaéraij-e dans te lieu redoutable, et à peine
Cut-il fait quelques pas, et ras te hé sur une'pierre
q narrée , qu'il vit derrière lui sortir de terre ht figure
du diable. Tout autre lèrait mort de peur5 mai) le
pâtissier, véritable esprit loft, reconnut que la pression
dé la pierre avait causé l'apparition diabolique)
ce dont il s'issura, en pount de nouveau le pied sur
la pierre quarréc* Pendant qu'il s'amusait à faire
joqer cette ma chine monacale, le véritable diable
je veux dite le pcrc inquisiteur, parut : Ce fut alors
que le pauvre pâtissier faillit mourir de peur, et se
tmt perdu iw ressource. Il fut en effet traîné dan»
ton Cjcliot, où il miïit fini sel jours, si) n'avait eu
le bonheur de rencontrer un inquisiteur si hiimain.
Le bon pere se contenta de lui faire expier son
trime par pluiitirs mois de prison , de prière , de
Jeûne et1 de discipline involontaire , et après lui
avoir fait prêter mille sarment, qu’il ne parlerait
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point de ie qii'il avait tu, et Pavotr Msdïé qti’i^ «ray revêtu <4 u jonlcntï/G H, ail y Attaquait, Fig* quiiitetir le kappa de ù verge magique , et le redît «* vivant, ‘ ■ , .
On peut bien croire que le pltiiiier a religieuse’ ment observé sa ptomtsse, tant que le tribunal in* cernii a ire a édité ; ¡1 a dep'aia raconté ion histoire | od a fait de graitdea.tccherchn pour trouver te diable, et il a été <ì£d he tiretti cm en t dé terré.
Go -gle
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POÉSIE.
SOCRATE ET GLAUCO N.
DIALO G. U I 7 I R i ai 1 i S O ! H Û N.
iiemtfrléjïiuiT! Jtffrs.'ii , Uh. ìli, cap. 8.
1 * 101 qui fus eu ton tcms le pîui Mge di i homme« T Tu le nnïl encor dans, le temi où qÿm s ornine», Bon Sciente, on plutôt m attrai» parmi n-ons Le seul sage # Au milieu d'one bande de fous. H élu s 1 que dirais^!□ du boa peupla de France ? Que je celui d'Àthent H l bien L’iücoültsnte j J1
Qu'avec furepr toujaurs embruiml chaque eue« , L'tUgét»ii□ u· est la vrai mil frangili ï Mais n'allons pis du lie.cle eutafner la satyre j 'Elle «*r?it trop Longue , et j'aurais trop 1 dire ;
■ Voyoui crm)meut Socraiq instruisit certain fat Qui voulût t'emparer du jipoa 4* l'Etat.
Glatit on avait trente ïu», bon air ., belle figure $ Maie parmi les prit et» s que lui Lit La u autre ,
...... 5
Elle titH oublié etlui du jugement. {■Jiuccd *t croyait fait pour le gauvernemcat. four avoir eu jadi* un prit de rhétorique .
11 ii'eihmjút iü maride un penontugt unique ¡ ïitÔt qu'i li tribun t U Criait aertochi , Aucun (fort humain ut Peu tût deuché.
Parler 1 tout piopo* itfîfiK m*lidk. ■
■ . .. î, .:·.·' . . ·.
¡Write l'ihardertt : Plu* je wui étudie , i * FU* je vai· , loi dit-il, le bai oà voue vi*ei. >
Votre projet cil beau, »Ü nertde· plui (jk*.
\üU4i voule* goaverMtt tou* denrei qu’Atbai*·* De i*Eut <n vo* maint remette un jour le) rêne* ?
—
Je l'avau*. —. Et nu« doute i vmi cogcitoyeu* Vuüi paire* cet hauiteat , en lei comblant de bien* ?
-**■ C’eit-li tout mon dciir. — IL eu lombk , at jaiam Que lT*a *erve 4 h fais m patrie et ini-méipe, A te p|*fl di, Loag-temi roui ave* dû peneer ; J Fit ci dont , *‘¡1 vou* plaît* CDtnprtï-voua <ou*ntenetr P *“ Glinron rv*te tnutt, eaatre ion oidinlúe.
U cberchm n tepoB+e.— Un tr**-grand bien 1 Eürt « Ce »cnit, dît Sorntt, en ce beaoin urgent , 1
Dini 1« tréaor public d'amener de i'trgettt.
Si faut panvie* d\tierd iltablii na* tomm, Ctonir le* revenu), retrancher de* tkpeuiei ? ' Ûui , ce Hid bien là li premier de oie* *oia*(
—
Il faut recevoir plui, il faut dépemer main*. ^Qtii ave*. l-ccup-*ùr, calculant no* rèitourccl *
ri^htHe* d'Atbene apjnofondi le* tourte** Vouijjvÿj quel» objet* fo^tneai no* rnuii ?
An contente ; il* me jçct pre*que tnu> iu^Ono ».
**- Vou* II·· plu* m fin , je creti* , du nqibuir* ?
Six tnoit * ou* Flncki j'ai ifxvi volúntate·, fart bitn. Vou* taure* donc, de noi bravai ¿terrien,
T |
Go gle
J .
1*9« ) .
Par vin rutti projeta préparer les huritrt ?
Voui *><«* connue au flit iiibsiiTer ana arasée ?
Par qatji »oint e!le doit être iqtt^jte et formée ?
—
Je n'ai puce» détaili rrà3*prê«etii i l'esprit.
—
Vom avez U-deaioc quelque mémoire écrit,.
J'eu tend». - Mut.,. Don... - Tant pis. Vou» me Fiume liait li te. J'en aarii* profite» pu moint vou* puuv'er dire» |
Si payant noe travaux par dee doni auSìiani » L'Atuqae peut nourrir ki uotnbreiiiL habit ta* ■ Fctp.er-y garde au moini, une erreur indi*crei te , Lac mauvais* loi produirait lp di tette.
Sur ce point important, qu’artr-vou* tu prévoir ?
—
fin vérjté. Soffrite , où ne peut mat lavoir.
-— Pourquoi dont parlex-vou* *ur toute» le» minerei ? Je luit Un hotnnt a impie ( al j'ai pende iutuicrtt\ Mai* entente de noi ce uiuuirc anria : ,
Pour lavoir quelque choie T il faut Ravoir appris. .
De régir le* ïtau , la profonde teieuce,
’Vis rit-elle «si étude etiaa* expérience ?
Qui veut parler m> tout, *cuvet)t parle au board.
On *e Croit DéinfUérae; od n’esi que...... iaéiHerd (i).
Aller > in a irti iie e* vaut ; et quelque jour peut-être
Von* noue gourerner«. — Glaucùn lut m connaître j
Il devint raisonnable , et depuis ce jour-IL
Il écoutai dit—Qu t bit* plut qu'il ne parla.
Chei le dmix Xtnophon , l’élevé de Serrate ,
■ -il - .r - - ■ ■_________________
(i] Il eit certain , tomme ine l'a fait remarquer un ¿avuti, qu’il y a ici anachtoniime· Socrate ne peut citer de» pernod' nage* venu* laiig-tems après lui. D roto ri Acne Ini en postérieur d'un «iecle. Les a ina te uri de l'exactitude historique pourront lubelituer ce veri-cl r
Cn*e croît Orateur ; on ü'eit que babillard»
Pigimi tara
NFVÏ YQKK puntic [ lEIR-nï
Go igle
*
( >
tai, leD vtjtgatif , tu »ein d'Aihcnt irçrsTf ,
J’ii lu ft trait ¿ hinoirc , tt je »oui le tridui ; ,
FuÍKC»t*il temper k> GImcdh d’iujoprdlitii ΐ
Par it cit- Akatiiui.
. “ í Jí I G M 1*
I . k -
■
tr«i^ul je toi* aio re et trti délitai.
On 4« traile comme i» forç« ¡ .
On me tient loujouri 1 blette»..
Je tn'egite , je me debit. *
Mm bólli Î ititiùk peíne í
Je ne fa» qiTaUonget mi cblTii«*
Ab ! eben lmb, φ)« It thajrjn »bit ;
Tenei’VOU* coit dan* votre ίιιι.
Tour Iti * Ou I óveni en s /qu'eu cue le niirmure,
He feront point changer de vos mint li nature.
De I« oéceiiité μ faire qpe y«lu. . _
VoiU I« g-rlad se crai ! Luitur, qu'en pease-tt?
A
LOGQGKIPHÎ,
eiRTMR »nirail, traître de Μ nitore,
Joigne# ut perfide élément ,
Ei vous aurai dios le mu rue tu
Un -motui njt ut d’ire hi ttetn re.
Sapiit. da Charade, Énigme ii Logögripficvfn N*, Tj,
- Le mot d< li Chinde Mt ¿¡atra* ; relui de l'Éuigw· eit Ja
Are j celili du Lof oguphe cal fatti , οάΓοη rrenve cano·
d'irlilkrif , de , te* plu* ζται tamttftí
emtio de la mritr , espece de cAeicutre dont od te servait dû,
beau da Moliera i tiemeLrimhutle C »il rene
'. 1 Ti
Got gíe
*
1*0
ANN O « C E S.
.¡t ■ -T' r ;
la Contagion Sactèt , ou histoire tntprelle de 1* iuperni- (ion , ouvrage traduit de l'angHis avec de* noiti reluire» aux circûH»tiùc*i- Defcx partled en bu volume ii-89. ii 370 pages. Prix, 3 iiv. t et 4 liv, franc de poil par li/pv''· A F a ri· 1 cher Lesaimch imprineuv , rat d'ïqfer lLJn’.J41·
Lj rciiuprttjion de ter ouvrage, ^UfAflè au célèbre h«« d'Holbach, ne peut qu'dire tt»s-iitik dans un moment si le» fnu<rmi· de la liberté appellent i eux tous les" terWI de la superstition pour détruire la Rrpufaliqne. G’iit i fi·' fui gable baron d'Holbach ,: I'ot eet redevable d'imc
foule de production» estimables qui ont paru dans le tvius, <;p» nom d'aoleur j telle» que la Morale Untverieile , le Sji~ iêtne Sicijl, le £em Sftii, iaT‘ilitil{ae Jftttirrfîe, été; : '
• . i + ■ * · ■ - J '
OEuvrât de F««t> mirait 0 i, rouapnant. J’mtrodnCtitinà]* «si- paissant* de l'esprit hutpaiii F et antres fssait philosûphLjnes·. critique* et moraux. Deux volumes petit in-1a réunis en c* Prix , i lie, 16 sous ; et i Hv/18 h pue franc de port 'par T* poste. A Peri*:, cher CcmrçvVtHemiiie!, medes®«pia*P5rtA »·. l»54 l et au mijasiu de librairie , quai de Voltaire, u’-J*
VanvenïTgue s dont La njoçt pré mat nré< é inspiré de si tou- chanx regrets i Voltaire, il1 *4 aïdsé1 qu’à □ p eii 1. v al u m e -, n>b ce volume a suffi à sa renommée. Ses pensées sont profond*!, délicate», élé^anltsi «ette pétrie cdiiidn i iréa-hvp iPir^t, (Xi un de noi me il leurs livre* classique*. .
Le Remedf eFAtMiur-, poeme d*O y ¡de , traduction ocuvrlic. fivec de» noies, par J- B< O.’'Crsinvilfç. Volume joli*
édition. A Paris, au burem flu Journal des Afbter et des Jfai>- nia^Tfoubadouri, rue Saint-Th ornas-du* Louvre, d°, ï63 ; cl1 chéries marchands de ucuveaülcV,
PirniPtei triduttio.tr« en ptose , od rniiatiom in'vnr.'th jt/tn/de /'Amour, celle-ci se fait remarquer par un sty le facile^ élégxm et pur.
Grandi ’■cm
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Gougle
NOUVELLES ÉTRANGÈRESTURQUIE.
. De £en>ht>Min*^k, f< jaillit 1797»
U m courier extraordinaire, arrivé des Frontières de
Perse, il y quatre j'jurr , a apporté h nouvelle dp
li moet d'Ag^-Muhitnied-Khm, eunuque ! ce qüi a
fai. ici une grande seniation ; car un homme qui’,
np.és avoir vécu prciqu'igirurd jutqu’àl'àge dç 70 ant,
était pnvcnU, malgré l’influcinre tic toii état de mil-
(ihtiûti, pr malgré La défaveur dans laquelle cet état
le jettait, à triompher de tous les obsiatles, icotiquêrir
presqqp toute h·Perse , à terminât une guerre
étinugere ; un tel homme ne pouvait être qu'un
.•voisin· irvquietant paut la Porte, Si l'humanité a peu
de regrets à donner 4 un individu qui, même en le
nommanj homme , ,déshonorait ce titre par-sa férocité,
et par la débauche vit· et hojiteutE dont il
semblait: que son état aurait dd le garantir, il n’est
Ïas possible de ne pas gémir suc k sort de ce* iii-i
oïtunc' pays , qui va de nouveau se trouver rcplongé
dans toutes les horreurs de l'anarchie. On
assure qu’Aça-Muhampd-Khau a été assassiné ( nous
connaîtrons me es» m ruent le» détails de la 6n de cet
eunuque.
Alo-Pacha , appelle désormais 5e!d-Ali-Pacha , eit
parti depuis quelques jours pour Andrinoplc , après
avoir été comblé , pendant sou séjour dini cette capitale
, d honn^urs et de présens.
Le bruit vient de se répandre ,· que ludpé Mehe-
JSftcd'Bey t'était de nouveau emparé dp- deux epr*
mues nviUhois- La Poitc n'a encnic rien «Çu d'ciff* T 4
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. i »a® } ■ .
del 1 ce sujet. 1) entre nouvelle e»t vraie, la ntarirju dttôflu&a comptera peu d’oEcicu au»i heureux, et qui aient plut mérité, qxie te nouveau cotrfre-atniial, qqi„ il y'fl trois api, épii simple ciiflcu* [ huisùet ] ail capitan-pacJi3-
La sublime Porte reçoit plus fréquemment que jamaii jdes dépêches de la Bosnie , de la Dalmatie t de l’Albanie et des tllcs donnent lien à de
jongs cpqseils d’état, sans qu’on sache quelle est t dans ces çÎTconstacj,<n , sa manière d'envisager" le* événement ; mais on peut assurer, sans crainte de te tromper , qu'elle n’eft pis Cdlïfortne à ce qujt 1« rkux ambatsadeut* qu'on vient de nommer en ont ‘ préjugé. - .
Par un courier extraordinaire que l’hospodat de Moldavie avait expédié de Jasai, la Porte a été in* , formée que, malgré.les conseils qu'il avait donnes, à une petit« légion de Polonais, s&ut·jeI ordre* de deux theL, cette légion avait pris le parti d'assaillir les frontière* de la maison d'Autriche en ne Czer- nowiti et Chtitaim -, d'y pénétrer et d’oh tenir d'abord quetq« avantage ; mais que ici Autrichien» ayant reçu du r nfarri.. avaient battu et dispersé les Polonais t 'de sic qu’il n y avait que ks débit* de la légion gui ¿iT.ieul rentres sur le territoire ottoman· ' La lettre de l'hospudar tend , dît-On , à persuader ïa Porte" que ni lui ni le picha de Cbocïim ti’avaient favorisé en rien le* dessein* de ce* malheureux Polonais. On prétend qu'avant cette attaque , la même troupe avait iusiilté les limite* russes ; mais qu-elle avait été forcée de retoutntr précipitamment sur ses pas. On est curieux maintenant de voir si la maisou d'Autriche et la Russie prétendront quelque saiit- faction de la f’^te^cfonf les comm,atidjns paraissent pvoirmis un peu trop de mole sic dans cette aÇairq, et même, selon d autres ?VÙ. s ont ^vec de
^argent et des munirions de tp.tit genre, h kgioji pnlunaise.
- ' L'internonce a eu dernièrement une uses langue conférence avec kfleis-Effendi, au sujet de h marche " cOrfl d armée autrichienne un Halmatie* prég
Go< >gte
ünqir^l Ir/n
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t ) êrt Irnsïtet de i’Etnplre attomin. On prétend que le ïeis- Effendi ■ fut sentir à finie mon ce, que ce« ia ne» de démarche» «ligeaient beaucoup de tùülidéia- uoo& de put e* d'autre. - ;
ALLEMAGNE.
. '■ i .. '
¡)t Hambourg , It fa août [797.
- * >■ f ■ ■' i * * - 1 -
Le voea de 10m k* boir» ejpriti, de tout 1« esprit· lige» et éçlaiiéi da« le nord « ert l'union lùtiHU» de! deux nation«, qui, linon par 4»n forces, du tacini pet l'anctenA «té de leur «xistence parmi tel pvtrsancc* de 1 Europe', la contidération dont elle· y ont joui, finfluence qu'elle« ont/ «ne dan» le« débat« Ici pi 111 important qui ont divisé ce· puit*> «aiKti, et tain doute par la «âge neutralité qu'elde· ont adoptée et »crupukuiCTnciit «ukk dan* h guerre MimUe , doivent fermer un pojdl trit coniidérablp dans la balance politique de l'Europe. Ce voeu qui était celui du feu comte de BernttotiF. dont la mémoire sera tou fours cher« aux Datioii, amis de lent Îstrie , et révérée de tous ceux qui lercnt appeiks prendre quelque pari à l'admini ttratiou publique « vient d'étre éioqncuinTCiit exprimée daa» une lettre publiée dan» cette ville. On çn reccwinunde avec énrrgie l'accottiphiiament au* deux jeune» îouvô- nins tut qui repoient'maintrtHtit le» «apérance» dr® la Suède et du ’Danemarck.
On avait, il y a quelque» tenu, conjecturé que le . roi de Suède avait cru voir les intérêt! Jesajioli-i tîqnc à former avec la cour de PétcribotJïg les tiens le» plu« étroli) 1 et que le! négocilEÎoni, juccessl- Ve ment abandonnées et reprim pour son mariage avec une grande-duchesse de Rutjie , allaient être reprise» encore. Mai·« au grand étonnement de tioa ipécuhteurs politique!', nous avons apprit que qc jeune monarque avait définitivement arrêté son choix jur la princesse Frédéric de Hadc> Le a.de i.s mofi, ks fiançailles furent télé Liée» A Erfurt. Ati telle, ou ne prévoit pas que cettedc«injiojdo^ M
Go* gle
kfc rct^teqtr’cm m armât pu eïnî**« Chnih^gM 4« C nLeriûe lL ôrcn· jtuqü'l·puzem ne démen*hl diiposïlions piciüqticl que Paul <■', a.*nn»i>cét» t* inuDtanL sur le troue. Qn Croît itiËix peqvriic ,dlr4 qu:iJ n'est point aussi en ne mi des principes de 1* liberté qu’il était, ait met de, U Supposer dans le rang qu'il occupe, et dans le Paya Qu'il habite ; plu· licurs représentations lui en| été adicnértsui le tort des paysans dans quelques parties de ici Etats; et cm ne 1« eût sort me» t posai haut de c* si l’on n'eât pas présume qu elles pou vü «tt être accueillie».
Cctt« idj que 1* France nous céda , ïl y a quel· eues années. dan» le» Antilles t n'oit pal, comme <m lavait ctaint, sans utilité pour nous; tu» des vwi*- de notre compagnie des Indes occidentale», rd/i^arnus, capitaine Elculbcrg-,. en eirardvé lé ij du. raois dernier à DaLaror , petit port à1 quelque* lieues d’Âtiv artec une taïga mon coMÎdérabte, CQt»- poséé de cqfé, do nacre bruett teroê, do rie ,eW,
: -P» JUtûbCflMi U ■« ajûi.
‘ ’ ’ É ■ ■ »
On s publié le recueil de» pièces relatives m -partage. Je la Pologne. Non»'les regarderas comme des motiumeiü historiques trop précieux», quel que puisse être le sort futur de cet ancien royaume, il facilerrnjtit effacé de la carte politique de l’Europe, pour &fl pa· lu faite oonnsîtte 1 no» lecteurs.
.Xfèrlarstisn wifatne t signet ^er Its ■iwH’sr des rtwl à la diitf génirait tit' rinr^irt.
si Les dcrniiT* évéoeturna qui. ont »me tu- h dliiolutÎDtt du d» Pologne sont trop rècens et trop connus,
.pour q|< i! soit btsoin de retiicsr ici toutes hs conïidcrs- don«, puisées «Uns la »éeessité de» circonstances » <p-.i oit déterminé les dent cour» impériale» et si majesté le tcî de Prusse à concourir i l'an ¿an lisse me fit de ce corps pc- liiique- Les trois cours , eu uotiafuL i la diète d* l'Ert- pire est cVéntfnetit et rintOrpaiation qui »'ch est suivie des terres et dntnaihes <le celtè république i leurs soovt- rtinef'r respécrivri, te peMüdett^qu’dle ne pourra cp1^· plludif * 4*»■ TWt-awj combinées et çoadoqte» i içtirfci.
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i Ftidé du JUÇch dont h peviÿme A tajjr&pai l*on
ίϊΰίΐί. H , . ._ ’ _ï , . ■
1 Àctt iTabdicotim de re mtjeiic if rai de Ptfognf. ,
O Non*, Stanislas - Aligna te L, par la grâce de DierJ > roi
de Pologne grand-duc de Lit huiuie, etc.
*1 N'ayant jautM» envisagé , dan* la potiéaiéon du trône ,
d'âiHre avantage ni d'antre but qué te moyen de devenir
ptu* utile 1 netrfe patrie , noua ivônj eu la peftsee de Tt
qttnifr daitr routeii le» tircarutanÎej oâ nous ' avoit» cts
(jue Hotte ¿hjlgh'ettetit fourrait ■ contribuer 1 augmenter le
bonheijr dé h-tn1 compvrtiukej ; ou du moi ut ï dimïtruer
leur» ÎMfbrm«. CtmvsÎtrtd actecllemeut' que nbr sbin.» né
tMrtaienr plu» être mile» 4 noitt ‘patrie , apr'éj que fa maN
hemreuie iniurrectlon qui y eit arrivée, |\ plrmgéi darti
le reûrerte'ment cni efie le iroû+e’i comjidrrant de pin*» ,
que le* mesure· tarie *ort futur de la Puioguf , néccsiiiêei
par Purgene« de· iir<ofiiti*in, amcquetlei S- 'M< freipéeitriee
de’tonte* le* Riiniu , ainsi que los-tmrerpBÎ-Mifrittt
lisitTupLcé ont en itcsun , »Ont Jet nulei qtu pecrVtffi
Coeurer ta pair et le rep*i à no* eonrirovem, difrit It
iniicuF * «lujeur» été l'objet U‘pial ebér i notés fplliH·
tude i aoua avoua Tés-ofn en ooinféqoencii v pt'r induif ûÙf
la tranquillité publique, de déclarer, comme nom dcclaram
par tpt açte , de fa naqinre. h phii, Mthetitiiitc que Îaiifc
*e peut, nue noua renonçant librement et volontairemeni
i touï ncTe dfroin , ia*s exception quelconque , À la couronne
de Pologne V au granM dticbé de'Lithuàïûe , ?t 1
toute* leurs dépendance* , de même qu’i toutea po.|jetij,ou*
tf appüTÎénéiioe* dn«*Fesditi Elati. Noua remetibni tel lete
lolemu'el Lde ' Tê non dation i Fi couronne «t au' gouverne*
ment de "Pologne, entre Te» main* de S, Jkî.l'impératrice
de rôtîtes lés Hnuiee , volontaire ruent ¿ï'Évèi la mtmi
droiture qui à guidé 1a conduire de ■‘notre vie entière. En
descendant du trône, no or nous 'acqoitions du dernier
devoir de ùuttç royauté , en conjurant S. M. riiiuÇiératrtcb
d'accorder re's bo\iits ma ter utiles A tout ceux dont aou»
irons été' rôi /et qu'elle ΐοίητήιιηΐοήβ cet effet de ta grandeur
d'itinë à »?« nanti alliée En foi de quoi nou* avonï
aiguë lé ptêient hetb , et l’avons fait munÎT de notre tceaù.
pnntié i GroHno, ce 14 ( i5 J novembre 17^5 4 * dq
notre fegùe' la jjpi année, p .
‘ ■ Jijfné , $TANl$tAl-AncnSTE , M$.
' . ' f .· KtftSj ■ DF KoliETÎC 1 -pVÏÏM* , fffft'.a’Tf
du de 14 - -
Πη-ρπΛί Π.ίπ-ϊ
YORK. PUBLIC LIEF.ÂRY
f *· * .. .
' Voîeile patrgnphé ajouté à Za dêeùfraiïin unifofkt trois tours, dam la. copie de la cout de R ni lit.
; u Peur tnettte ¿même la diate.de L'Empire d'en juger avec plut d’étendue , ellet annexent îcidei actes relatifs a cet objet important que les trois court ont conclus entre'elles, espéiint qu’elle voudra bien reconnaîtra dans Cca djfférente» maures ’ 1 effet de leur sollicitude pour la tranquillitéde cette partie d* l'Europe. Elle» fout part, é cette occasion, des quaL.fi catiuu nouvelles que prend chacune d'elles du chef <Lu dii&reawf terni et prqyinces qui »çnt .passées iou leuo domioatiote jtiptcpvn. invitant la dkte.de l'Empire-â les employer dsrJ U suite de ia correspondarwte qu'elle aura. ar«c chacnnq du trois ^onra.fiMditer. si
. h ifdùtt-FiJeTriiicrf, Ze i£ purôr 179X*.
f ·' t ■ ' r
Jftiu- Le dit* entier de sa majesté Remperene de toutes" Jet Rouies , etc. etc. , sera iudtqité dam ton semsc — 4 Rs* Mir^Mn*T ¡f >4 ( ) jiftZ/cJ 17^7. Le cotneîUer d'Etat et u>i-
piitr* réïidentdq ta majeur l'empereur de toutes !es Rnniei près b dicte de L'Empire gérmatiupe , ohevaEer de l'ordi* d# Saint Wbdicler , d. S,*ie Streuc. ■
■ i I ■ . . t
Crfrrà its arficlft fui,ffsni leseonvt niions des tytii etun » Jifîrcftisimr·* Iturt frontiorti ricifiroqtm nkrttwwtf .· 1m noue tUts arpeùdïem tu foltgtu^
4 ‘ S
, Rhum, Lee frontières de Russie, en partant de Leur pci.it [ tel qu’il était en 1794 ) s'étendront le long de la fronder* «mre h Volhynie et la. Galhrie jusqu'au Buy j dqJi «II» t* porteront, «u>uiv(pt le cours de cette, rivière t jusqu'i Bneu en Lithuanie f et jusqu'aux confine rit» palatin aï de ce nom et de celui de Podlachie ¡.ensuite elles t* ■sricnoat dam la ligne ta pjtia droite qu'il sera powble , par les limites de h Britvc ut de Nau'ogomd vert le fieu ce du Kitmtut vii-à-via dç Gradue-. d’qn elles descende ontpsj le même fleuve J l'ea.- (Jroit on, il $.e jette dans les Etats de la Ptvse^ et enfin, aptes avoir longé le» anciennes ironiierea de la. F russe de ce tôséJi t'u'tprà Polangçn , elles sboutisont sans interruption par lm lords de ta mer Baltique à la (routier* a cto elle de Russie prés de Ri ça ; de sorte que tom 1 s pays, Etcls, MC., compris dans la ligne çi-deaj.Lis , jtu^r réunis à jaspais d L’Empire te Rwiie, -
Drlrjirjj rrom
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Jafticie- Le lût de ea majesié l'empereur dea Romaîaieet fcüe de la maoiv* suivante t . ■ ■ ’ .
A l’ouest, cq cciinrucüçuir de L'extrémité de h Cul liât » et en suivaut Lu nouvelle» frontieie» prutaiennt» < relie· tjo'elles ont été fixées parle iraiié de Gïodtiû le 14 ( 15 ) septembre t;g3, jusqu'au puint oà. frlits m rencontrent wec la Pille*, et conünuiur de-IA par la ilvier-e droite de h Pilica jïtqü'à foa embouchure dans la Vistule, jusqu’A ion oou-floent *ve< le Bny; on suivre de-là la rive geuche du Buy jusqu’l feu droit où ce fléuv* fois ictuellemcnt lu fmtiert de la Gak ïcitldo 10rte que tous les pays, Eut», tic., compris diei !· ligne ci-jdÏMlM tracée, s c rom rénal» A perpétué A La tfiic autrichien: ai, '
Prurit* Lu deux coûts impérialesq »près s’éire garantie· dt» politisions , et après être cou venue s de faire part des sd- yulatioàs arrêtées entre »[les à la cour de Berlin , et de L'in— viter 4 y accéder et à accorder aa garantie« acquiescei, en ié- cipruciié, i la réunion de la partie Testante de La Pologne 1 la monarchie prussienne , et ■ engagent pareillement à Lui gaiautir cette acquisition.. ,
Sa majesté L'empereur des Romains te désiste , en faveur de ra majesté prussienne , de h peinte du Bercent qui s'étend en ligne droite depuis Swiiiu Sur )à Viitulc jusqu Au conflutdt du Biiy et du Karev?, de manière que tout le district est coui- ptii dan» 1« Lot de sa awjetté prussienne.
La dé mai caiian des luîmes entre les Etats de F Autriche et de la Prusse, du côté du pAlalinüt de Çrjscqvû, ayant resté indécise par J* convention du i3 ( 14 ) octubru )ygj ; il fut régie que tout ie territoire marqué par une lig^ne tracée sur la. carte de Zanoni t tuterüt occupée par Jet noupea de u majesté prussienne jusqti’4ce que l'ouvrage de Ja démarcation «u question fut achevé et confirme.
Par un arrangement arrêté le jlj [Al J ectobie lytÿG, entre Le? court de Vienne et de Berlin , tous les auspices de celle de Russie, cette froutiete st trouve actuellement fixée de li maniéré suivi nie:
Elit commence tu md du palatiuat de Cracovi», 1 l'endroit ôù la Premia sc jetlc d*m la fistule pris de Gatrow , en rtruontaui le long de la Frrtnia, vis-L*l» de Siupia. Ensuite elle longe la rive gauche de celte dernier« juiqu'à l'cm- e hoochurt de la Cemoria, avec laquelle elle je pour jusqu''A Sicahuita , et par Le do» de Crotobrod sur Smullen , d nii »11· part pour j'appuyer A la Pilier , près-du village de Si*-
prtgirui irnm
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‘wîiW i· <MÏ detttwdivé dans li répit ritihi ptéiialetmi ; tp£n, clic continue à suivre II rive droite de la Pdiei, qui dtvkru di>»k>rs 11 HiH<« génitale dans t«ut le rtire de «an ^tendue, - ■ ■ - ■ ■
StJiJSL Vt Btîlf , U .iQ afih .
■ ■ * . _
Les troubles du piy* de SaiuL-Glll 4OAt eiifit tppAÎMift Lb quitte cantons protecteu-Ti eut prl>h,once t J la sibetmivu-dii peuple j .beaucoup plu» qu’à celte du priixc-^bbô, qç( pr> «ait bien m-4 son tetnr pour moucer iéi pictçuLicm* tiques. „
Le peuple obtient un coujêtl proviuciil.qqi tjuJt^tiHer wf te maintien de ses droite ; chique cotnniune a proposé quel· ¿que« peignîmes, parmi ïeaqutütÿ ks bourgieoû ,' â ituscuch, au nombre de quatre mi Ils , ont éluk U »3, kt membre» de ce conuik Gette aisembiée 4 ptüiutf une teste .intéressante : uii de* candidats désigné s, pot -la voix publique aemptuvr Ici instanceles krmei même T.pour tç. toutiwre ■‘ i rjiôtjarable confiance dont tl était I’objet. S* mode«te céiia- Unce a été inhiiit : il a été élu à l’utianiioité étaux iccliiut- tiotii de L'euütouriaïmei Un de'ses ctHtcUrrcqs, *u weitrirc, .qui avait touT-à-iow ménagé les d,Hix partir, et a> avait jdir jconséquent inspiré que de k méfiance 1 fus et à l'autre, a été ■ éconduit avec de» Formes tnrirtifirntcspçnrioxiatisour-piaptB, et a donné, maigre lui, une leçon ni nuire iuk iith.es iniq* !S*O|- *. '
Ita Lit. Dt Turift , it G toûi.
Tous les observateurs impartiaux avaient jugé que l’insm- 'ieccion dtii venait d'cclattr dans le Piémont, et qui compte- irsit le» habita 11 » des campagnes, devait entraîner la destruction de la aaurclùe f*rde. Elle a été sauvée par une espece de miraik , et ce miracle -c’est Buûnaparte qui 111 fait. Il ne Vest pas contenté de faire publier par 1« tÜreetoiie cisikeû ünr proclamation par laquelle il était enjoint à tous les rié- rhontais de sortir du teiiicoire de là République , et de le« 61er par là même l'espérance de trouver des (Secours ; ils donné les ordres tes plus formels à tous ks cummandani français dans le Piémont de «‘opposer à teule inuovàtion, « de prit«· main-fort* aux lUiontè· prémouuiip.
A Tortone , toute la garnison française a été long-rem loua les armai, pour empêcher qu'on neplauuit Farbro d*)* libellé. - ' ' 1
Dnqinril fl-.im
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AV^Ïtn.ü* ¿indûment ftatfu*· 1 connati Ira Utw* pa*. , ’*
|AJ(wrn!rw, malgré «ne prwiipu péécbCiEiuu* de dens niik tourne* . ¡'ioautf ícúoq aurait echu ft *uút catrami, crii# de tout k terriioirc., ti lei Frauçaia. qui occupem la cita* idle, uavniv*t annuncé qn'il* roquendrucut la ^arniioa <t lúefúe»l tur Ja ville. ,
On a«oie qu'i Cotti lei Francai* out agi contee le* iruur- fw», et que „ dau* antique* «adroiri , il* ont telivi h* pìcmontaiic*,*nn qu'au, pût ht employer lillcori^ete U «’e*i pi» lUTprcaapt que b cour de Tarin , *ûce d’etre ap- wyée par k* Franfri* , air traire avec beaucoup de ligueur ka ^urgent qui ont été trrftfa, et qu elle fait fwlkr mrtat de* /nmc* et de» pietre*· Ce* mention* ont eu Lieu à Atei, à ffovtcaheri et 4 Celai* -
Le apvkreiwOL du Piémont e*t preiqn'tnúerenient appai- di il n'y a plu* que Salacca, Bidl* et Jievdlo qui rériatena * tutore ; -maie <>■ a envoyé contre ce* itou paya de* force» sundétaSle* f et ila ne ttadernnt pi* à tnt
La cour ne *'»*t pa» diaitmuléc'^uc le peuple Je la «impugn* ffuU parti I inturreciiou ; attesi n’n-elle pi* hérite de fuir» lli-aiënte urte e^pr'ce de révolution, en luppiimmt entier*· ami le* droit* ko dan* . et en ne lûaiiHliM leigneur* que et litre*. Certe mtiure t*r tertaincnieot faite pour plaire au ifqptt, min elle inécantcnie le* noble*.
Le toi l'occupe d’intre» réforme* uon tanin* ifrtpùrtameSj finque l’aboli non de la dîme qui n'ert nul lem* ut propre L *i oondBer le ckrgé i et en Piémont, comme ailkur*, J*· ■alberati·* mobilière ft cléricale * favoriti I» lyitème de la tette pour comer ver leur* privi! e gei , et elle le* perd pu s effet ateemír· de la jj perte même, etc.
ùf Rume , fr 5 Il temblé que k **înt-pere veuille
lettre de nouveau te* troupe* *nr h pied de guerre, put** »’il a ordonné la levée de Scot) homme*. On nf *iit ri ” objet eir de renforcer ion armée iffaRiJ!* pur le· dc- trion* ,r ou *il veut Faire une expedidoo eooire Anióne, ItT remettre cette ville »Où* le joug papal. S- S- eeraif fir* e,* guerre avec la ttpuhüqti« cinipi ne , qui a accepté reunión ¿'Ancóne, Quttqnev pe nonne* prétende ut quw - rane de Rome a tondu un traite avec ierdi de Naphi, 1»c If* deux puitaance* »ont «devenue* de *e garantir Brt £t*U contre le* ini ut rectio»* de* peuple* opprime*.
4
Go -gle
( 1
On ajooié qtoele toi de- Naplri formé Bliinip' de Sqo) hûrUTUeS 4 ArpilliX
L'anecdote suivante doÙnéra tint idé* rffe ia prodigilid du chM de l'Eglise ; et du biigtndaj* de «i agent cl ministre*. Le comte Mo roui, inspecteur de cavalerie ■ prt- ■euta i la congrégaiion militaire un compte de yS,0DCéciH Îiour en être remboursé. La congrégation ctul ne pouvoir ai accorder plus idé to.fltxt écusj après nvtrir fait exajjii. lier par de» experts 1« incita turc» du comte. Mais ttlui-d t'itént adressé tlirectéibent an papt * S- 6- Ordonna tp'il fil pye iUr-le-charrtp d'apri* Ici taie moires- .
L* congrégation icerne·inique était devenue un champ ris lataillt I OÙ chaque («rdical COHi b allait ptJiir aoa projet, C'est J-J-dire pour »es extravagance».' Connue il était impôt· sible de le» mettre d'accord , le pape a. pria le parti de Leur imposer allcüce , et a résolu d'n rè ter lüi-mérnc ce pim avec le canseil des deux nainutrei, le cardinal 1 Car»ndini et l'avctcat fiscal BertoJucci, tous deux très-habiie» eu tetw Botnie et eu finances , puisqu'il* se »ont prodigieBsemem enrichis. ,
Le sdint-pere a accordé au banquier 'Tnrlonia, agent t* son neveu , la permission de faite exporter des deuftti pour la valeur d'un demi-million d'écus , c'est-à-dire, ea effet, pour trbis ou quxirt ¿dllioui· C'cit ainsi qü à U fi· venr du privilège de faire exporter Iti blés de» mirai* por- Ûïj* , de Castro ci. Roadgrlione lé neveu taMitiùltf f-ii ■ *br tir d< l’Rùi k blé de totiief le* ptovince;. Pie Vl s» pértuàde que rckportaiion des denrée* fklt entrer heiu- iôüp d'argent dans un pays rempli de papier ~motina.it ; fliii it atiràlt dû i ippercevoir qu'elle ne fait nu'enritltir quelque· individu* , en .augmentant la miser« dû pevplt et la disette. " .
.11 b'oC pas snipreniut. qu'un pareil gouvernement ?>< mini cesse i craindre quelque instfrrecuoù ·, lé* pré cautions qu’il. prend peuveit wtarder si chute, mais non la prévenir. Le chlteau Saint-Auge a été approvisionné et mi* es état de siège. Les p >nt* sont toujours levés. On travail!» avec beaucoup d'açiiviié i faire des préparatifs de guerre, f qui ne sont probablement destiné* que contre les ruée cru «üj,
RÉPUBLlQpL
Go ig!e
Conici *t*4*4‘ >5,710.. i/,83o.
JigÔTl· 10J81* ■ X4&0J . “ ^TÎM ij.aiJ.
i.îjJ.
( »-5 I 1 .
■ ■ “ ■ M ""
BATAVL
B* la Hsjt t It t3 Mit 1797«
, Noti» conbiittüni enfin îe rêiutat ^éhtrll J«» voteJ étftii iim |rt iticniblée* primaire» de toute |i XtpubliqaC fUr l· frojel de eanititudoh. L* Voici ! ’
. - r . , ■ Pour.
■ ^a HoNiHcUu0'.lii,„.■14,609 vOiu Fri«<...... t,6»5
r* o.jog
Ciooinfti·.„u 1,691 ■ . ■
' Ovciy**cLi,„.ia>T.. i, 167
?5o .
Zdiflde. 069
Bribent B*iive„.„ 571 PiJELth. 3ï4 .. <
Aitili et projet de coniti Lu lion préparé , médité et diaedtê dupant ifi / ejpitr 4* ie®e > et J^rp Jcq^el.li nipoti eoticre ■ cmblùìi devoir aqrirer , trt ¡relue tic ment rijtué i une ÏAme^iq npj^ritp. Béen;Jf» gen» «p peui-
Etre tin* l’xytiii lu, comme ir* trou quart» de ceux qui l'ont, rtjeui 1 qu'il Oli délemble. Patir orni jh n'en tançli» aiuto' choie, lino· que l'accepurion d’uiie raniiitiiôptfquelcopqtte imi exircrpirwetil difficile à obtenir m «4 pty(l farce quO 'bicóne de* province* dm déi intérêt! MhknlieH qù'titr* répugneront tonjotir» 1 »lcriier i lin IM t géaéril, comme S irrtvé eü détte clrcohicttrt* -, eie , ipaìqaf te patii nUti^évbhitifinniwe «ir ti*4etìnp contri bai m tejel do k conititurinn , ce n'»tt jnià liti ietti1 qti'rt fi ut I* ! tribù er v lev prètte» catholique» ont fié pour Lui de put***» iu mitri»'**, ' MétOnièni de «fitti! pi* Ovror* ventale eiemcn; traiter par li e cmititoiion quo Lei min »irei prò le Mani, *1 d’ètT* Mantelli «■■Lui d*· fa ne lira* léçùlrtivc*, il* ont mkl.ttpyullef^oqiTa catto rum tu ut ¡en toute Larde.qr qu'ou ■<■** cftxqiil, Intiqui dóicodre initrêu^
Dm» quelque» province» crut fiioile, et »or-tout'Tirail- jwit qui trai depili quelque*-uee* 001 Ltoirvé T*eionté dn toniek d Eri ubp étendu. et aoninut voulu que le Pouvoir exécutif fui comporr Je diverbi comrou»io·». Je ut Emrsi point ti j* vouLù eoo* diliilier le» moliti, preique loti* op- fSaié» Ih usi iux oiitfu, qui ont cûuh iu rejet de notre x* ti tulio n i jeVcÜ ijmtrii pltj qu'un , «*nn da’»! èst lei now xxx . 1 \
Gck gle
de* gens aux vécu desquels nul Je eomti union ne srrabau·,
>> dlcJfvt Mile f'Vr.'lts Itl'd<jti4c(liifth phu i
Outre» , et qui mtttroiii eu us.a^e tous les moyen* jhmmIcs
pour «n svoir«iiïe'djiTU"C^ < v· ■· ’·* *
T iXstf îimj^ur* i l'anerç in TeKcL
,<cpe:n Jaiit qu'ü» n’aît point encore renoutùè eni'crénrmj
l'cip . dirion p Oj citée, car auçiiues des Irojipc: n'pst ftëdélar
<| Lie É *■ i-e long séjour qn1 eiles uni fait 1 bord est caute ^Uf
des rmdidie* commenctnf à s’y Ti+aaifritrr ; Un doit en caCK-
■Ml>nfptë*vmer qne «*J* <sr<io «cpcAt avnà1 tetUattapii
il fatuiu renoncer A l‘ekpéüo*4- ....................... 1
-■ Ttoil frégates et -quatre Ipôtltl qui4tûeHt Mftit dà 1*
dn Ttkel, le t5 de ce mon, f lom.xemrét Je JJewsdit
»Hgkiüd croiat toujours A unie crrjûnc.dûtïB£«' déi* p™
Les :d*au vais te ru j rivaient forcée.à,i'*n.¿Loijatr^en^it
qOEdqu es jours. 4< ■.· ............................
L■ ■ * t J . * _ ■ ■ : l r ■ r n1 <1
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1 É f-Ht r Q Ù'EJ TUAW Ç AU ■
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Î '111 C 0' R P 3 Lÿft'si AT r y/d|’: 5
' Sfaniei du deux'tômtilt y dit $ oq thjriità&r.
'B(jlisy-d’Aii£îi*s appelle Fattéritioh dun coûieil dtt
ÇiQq-teut^ surnem^teyj pUcards flyi Jc£u*W
WU3 IfijOun le* Hturi de iarii, II 0it ce l'op^fi
jnjjü qç^n 4 d i fjch Q q q i/jl Ut A-Cmpt Ç4 W 4 ç. fct W
Ctü prapciâ W jpriW WH d’uPFWWg^iianEW+F»1«’
cvpef dk «fit- ohjtù L:'j L.,L ■< . > ri'j 1 : ,, ! R . ■ ■
■ Plufieurs meKbfU Voppeuqt à «tte
C&niiw éta«é tijttnriftkà l‘qrt> GXiiîtliJ de ¡^00^
tütrtHl, qui tisuro àJthirpt· citopen ii lacrulZé d’i»1
pfirhei ptrirlier s1« penfdw,1 r| 'f';-' ■ '■■"
La nomiuïtioH' d'une cd*nmtaiwt «t néftiùdtMrt
arreté^"'.··1'·' ' ’ ‘ ;■ '' ■ '·■ 'd
Sâbdîp'a fziti le ff, dît fàppcftt 7ut jftitàéutt qtüé
'tient relative»'au* ^topnîftei des cntpàratipBi dt
Juifs dç Mçïf et . Ajourné »tnt. '■/.
Dujjcjtiq a/Dgpis ¿wüj«; 5<q Ici mai'
«M* et ic^ fpii^;tprç*^M ^ÿ^çiQii.. U*
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tiñe si ett «si été Mdopées. Aihir, c'ejt tu íibaif qua ce* Sortes d'cpuaprises «rom adjugiez
Muraite a proponV le r « au conseil dti Anciens, d’adopkr ta résolution qui abroge Ici lois portant la ptiec de déporutioa qii de récïusinn coalte kt cc- dtistiiqut» assujettis à do sernjcnj on à desdecía^ riXrohs i ttu condaoiiici pal jugement, ihj· a ri êl-ë· cunuiie riimclaires | ou, par«¿q« d'incivisme, et <çui rapport c ct|le qui aieisiiie l«i prétrci cUporlèt auiti émigrés* Elle att approuvée. . ■. .
. OeJcoídc» , datii la séance du 8 du conseil dti Ciu^éuMj.éait une mqtün tendante i régula m«i le droit de reititutiot) de* fo actionnai «a public* i jttciJ fcaétW Directoire, par h coauitutioo. U dit qü tn Nia L utl GKGVH de la constitution aurait praterit îm Directoire de motiver 1er destitutions , 1 il ti’yi Jvait pa» uo)e autorité qui pii jwgat dt la validité de <i«f mcmfi. .-· . i ■ . ! . , *
7h*b»u4c«ü ia^oqe« lu quoition préalable, parc* <¡ue k ÇttmlJ lotion rla cubU que le. Direct où« et l opin lu « ppfeltqut juge» de* raotji· qui k.pvdeut â prononcer, de· doùituùûM. ; *■ . >
Du ru «dard cipote que q»«t»d il Vagit d'une qum- '»<?■ dbeitUo par la c o mutin ta n, k cmhîI doit «’b roles dqg nircunitances où il te trouve * et ne point >e déterminer d'apcit de* {bits p arde ti lian, .- 1
te¡ctoscil pane a i'erdre dujaut» l *
Lacle*« { de Maine «ttkoiro J fait dea.uburvaiion·. ’ur k rcNabliaiemtqt «r Je rasai mien de b moral« 3UbJiqu<-.ll ttiJKMile à l'nisMaac d'un Etre Suprême f^e.U fl^tion française dùül^ adoptée [ cette <x- Hctsion cause dm murmures J en prodawani sdaotii- iluiicn tOm «· auapiceaks efi «a présence» Il croit lue de Vidée taule da Dieu et de 1 im moría U ré de «w*· qui «noir imcpajablei peuvent sortir deux ù«s foada tecBuks J u3< religion toute nationale, ·« l«s éiero«o» i«r»iom dev#Icippce dan* des livres lafùqucs destine* aux ¿-ooIei. primai ret-
Ce garait une barriere utile à opposer aux efforts uaç atete imolé »tke,. *rt. jadis dominante qui JMsha a rcprandi· usa,«·»pua. L'oiaNm i*uv· .
V i -
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( 3oS J
4»ns la religion nouvelle dont il parle, tôfltceqid Seullas ûriaer Ici mteat», le* minages , le bonbeut St famille*; il étend «et vues jusque* tur let fiini- rville* i il regrette qu on ne puisse pi* aller pleut« Sur h lumbt d'uu1 ami, dan* on Lieu comacré am »èpuittlret, ou y vénérer la pierre sou* laquelle r<· posent le* honiroe* illustrct ou vertueux. Il déclinic ¿notre le cathohcitiuc et »es athées qui s'ea tott constitué* maintenant set apologiste*. Il iletnlné* que h commission d’instriKtion publique préimtt, dstts six jours, de* projet« pour organitcr nosiaitl· tutiotst to riale* d’&p;è*içrsvuvt qu'il vient d'indiquer. On demande l'impiessioh^ ■ *
Béranger *y oppute, licombat cé* idée· xbtusitt*, par lesquelle* on imagine de conduire te* hnmnü IL leur faut quelque chose de sensible t iU ont betoie de cé ré *u unies extérieures et de culte*. Il est linga- lier que le préopinant, apté* avoir déclamé contit l'intolérance du ça t ho I ici un cl / propûte un- cuhtcie- minatu , et veuille .noua faire adopte* cette nouvelle absurdité qu'rappelle tÀtapkilantropt, et qui len- dïait à non* rendre mystiq ucs et coruempjBtifi, '
Hardy a sa tendu péu dediscouit iU|.i xagei, sthai bien écrits que celui de Leclerc, Quand en imprivte tant de chose* inutilestcenutneoi te relouer à publier de* vue* aussi profondes. qcfélégainitient dévehp· £ée* ? L'oratehr a suki h tnce auvestf par Js-J. cuisseau. qui. dans son Contrit Sociil, a -dh qu’au Eut bien ton tu tué doit avoir une religion à i«i, adaptée à set fosti binon* politique». Cela-vaut tyen la peme. dette médite. Hardy décodé i'ütfptcuion  »ix exemplaire*' .·- ■ ■ ■ ,.■.·
Dumolard ! Rien n-'cet incon»dtulionnel tolnrar de no ut proposer réta-bltMéiment d'utareligiounov vdlepolitique ¿4 .privilégiée, la wttitutioii W indiHerentc à tou* le* cultet^ elle m'eu favorite es- clusivcnient aucun, Elle garhptit â touslt* ciWyü» la liberté de leuts^contCituPc*·;et voilà que mainte* nant on nous parle de le* diriger, et bientôt dv ks asservir ! Noue, sorunie» chargé* de faire de* lois, st Aen de» religions, Vcutroo, «» lha-üsuuxiuç wtttei
i· ■■■ Go< igte
. (Ml ' .
nous couvrir 1-h-foi* du ridicule de 1· itiperafitiou, et des mm du fanatisme? Veut on allumer fa guerm civile par des querelle* de religion et par des innd- vttion* dangereuses ? La liberté des consciences, droit essentiel de l’homme; 1 indifférence des cultes, principe constitutionnel, re pou ne ut fa motion et > nantit ion impression* ' ■
Lotcire du jour est piononcé à une très-grand* Ksjôritè* ‘ ■ ■ ■
Hugues présente un nouveau rapport et un nou-, veau projet sur la comptabilité arriérée , objet ,im- Ecriant de finances déjà discuté plusieurs foi*, et sue quel Bénard*Lagrive* Parient, Portiez | de l'Oise j ■valent parlé. Impression et ajournement à trois jour* après la distribution, „ ■
La commission de* dépenses fait adopicrun projet qui autorise les CùmmisSaites de La t résilient àvtndrç 3i million« de florins de reicriptions bauvts qu sont payable* à des terme* divers et éloigné*. Ils ne devront cependant ps* le* négocier au-dessous de 5o pour i»o. Voilà un cieompte bien cher, et qui prouve la pénurie de* finattcci. Ce n'est pas que nom payions beaucoup d impôts, et il faudra en établir de nOuvesua. Mais on ne fait pa* fa guerre sms de* dépenses auxquelles le icvcliu ordinaire d'aucun Etat ne peu» sulFne. Heureusement, les finances de no* ennemis, quoique mieux réglées, ne ■ont pi» moins obérée* ,. et·, il*.tt'oni pat tant de ces- . ■ource*. Lapai* devient un besoin universel. San* die, Jet Ëjsancc* de trxis Ici peuples de l'hurcpe tons, comme le disait, il ’ y a dép quelque rems, un hontme célébré, Sur le mimt haid à poudre.
Lé conseil des Ancrons a employé soi séance* de» B et g à fa discussion sur fa résolution qui accorde un nouveau délai f asr rentrer tm France aux fugitif* du haut et bas Rhin, -
Cieuaé’Latouche attaque la résolution J C’est toujour* iç mime système , toujours Je* memes molifa. Prohibition au Cor psléçisiitil· de créer de nouvelles exception* en faveur de* émigré«; dans fa résolu ricin , - ùxccpûoiL nouvelle tn faveur d?individus non com>
V S
np.jr.M Ihwi
NfW ÏCRK. PU0I C î IRP.ÄF1 Y
Go*, tgle
(>■♦)
pris déjà cUblie par la loi du ««
Uivèic , patte é tendit à iodivid-W c«<*
«c^ptiftp qui n’a pp a rie du t qu'au* ouvrier) travail
Jiut hâbituelltm^ï 11 .de. louas main» , et vivant d·
leur ttavÎîL on crée uu nouveau vocabulaire , <t an
veut htrc palier joua h deuominatiou généraliiéa dq
met ouflriiH, ce qu’on a bien senti que la aonstiiu*
tiûQ Tte permettait pu.qu'qn fit ouvertement pdur
' de» négociât!j, des banquiers, et des capitalistes. U
ya, dans cette maniert d’interpréter une , lai qui
u'avait pat besoin de l'être, autant d'affectaûon qui
de riJtiulr. , : ' ■
Moût ne donnons pas plus de développement i
cette partie de l'opinion de Creuié-La touche , parce
que Lactiée et Baudin avaient,.avant lai, parlé dam
le même sens , et que ce a trou opintoni rentrent 1er
umi dans les autres. . .
Mai» il a présenté un autre motif de rejet', tiré
de la facilité avec laquelle timt émigré qui voudra ren*
trér , obtiendra une attestation de huit lémoiru t
constatant la profession Ou 1* genre d’induâtrie qa’ik
exerçait avant sa sortie de F rance-On a: toujours reconnu
le danger de la prtuve pic témoin»; toujonri
on l’a restreinte j voyea quelld étendue or lui donne
dan» le ca» actuel, et quelles pourntitnt être lot
aulte» de »& trop facile admission,' . »
Dans son discours, Creuzç-Litouche a développé
, une théorie néi-bdlc -, très-vraie,.surJe.Téspc<t
gieuï dû à la constitution , à l’égard de, laquelle let
législateurs sont placés dam la mime-position que le
août loi juges, sous le rapport des lais; t'esM-dire,
qu’ils sont tenus de s’y soumettre, deletuéenter
et de les appliquer passivement.
i 11 a aussi traité, avec beaucoup d'êteiidue, tw
partie des cODsidératioos politiques. £1 faut com*
biner la justice avec la prudence , et ut pas se dis»*
mulet le» danger· d’une marche trop accélérée. Solda
tic fiepa» les meilleures lois possibles, mai» tell esq<ii
convenaient le mieusau peuple d'Athènes. Craignons
de préparer de nouvelles commotion», de nouveaux
déthiitmenî x et ne touchons à h légfslatioa luy Us
L J Got gle
, quStèé là éircdn'sgtelîori dèlà «rigttié. 1 *!Qut li’àvoni-notis pitk à faire tntort. avant qu’il pilissi nous être permis, de nôui livret à l'irapUltioa d*tin iehfîrhent trop gétiSrtlifc ! Les ircstitutknï que la canari tut ion appelle 1 oli r-elle» établies ? L’instrfjc- ' pnbfique rît-elle olganiiêe ? L’ordre Ititédehr eSt-it rétabli ? AvOnJ-riO^s enfin an plan de firiantéi? et n’est-cé pas des finàhtes que nous dcvôiis esSCn·' ikîkriient ûous otcupeé? Voilà la justice, là yràit j Ldi te qtie la italien attend de nous, qué niJui lui tfetoni àvaht tôuï t par hqUèiTéhous ferohi aînàéé là République, pltitôf qïi’èû houS exposant ïtfiptiideiïi- ntetft à faire rentrer dans àcu sein ses plus irréconciliables ennemis, '
' L'ôrateur vote pôiirle reje( de Ta risoliilintL
Rîchoti h soutient- 1! riiseiftble , dgfts u'h Icirig iclis» COUTS , les coii&idéTàHtjTis ïê$ touchâmes et tti plus fortes DDiir Les fugitifs du Bas-Rhin, et d'nprèi fi définition de l’émigi'âiiàn , dbtinée pâr là cottÿritli- tlon ruêmé /lorsqu'elle dit qu'en aucun cas, les Ffati- fsh qui Oit âbnndbnni leür patrie depuis lé t5 juillet 178g , n· ^pourront y rentrer ; il établit qde des citoyens qui n’ont fdi que pour se soustraire S üné térrtuT trop fondée , n’ayartt pas abanàortfii lenr pii+ Ifie . l'àbaâdon supùùiant là volonté, et lit fuite de Celui qüi se dérobe 1 la moit étirtt forcée , dn he peitt appliquer- à ces malhei.ircüx fugitifs ni la rï^iiiénTdé là disposition consiiturîûtiniIls , ni la rigueur de li prohibition de tdufe eMceptioh, puisqu’ils Sont iu contraire dans une exception, née de là tntute dei choses, et dans un cas particulier que fa cunstitu- iion n’a pas prévu. ' .
Impression de ktlri ' opinions, Cdniiiiuatîoft à demain.
L'ordre du jour du rotdu Conseil des Cifiq-cénrs , ïppellait la discussion suf h violation du secret dei lettres venant de l’étraïijét.
Lcmérer : Je m'ctdniié qut Sous le gouvernement Consiitufionrirl on agite une pareille questitrrt. Lgf CÏrroijSiinceJ ne pitivint être u il motif Suffisant peut àûtbriscç j viblci 1c’ ÎifrixtfC dés iciirespdndaiiccs par- V 4 .
JlUtL-
Go ig!e
fin )
iiculieretmi Γοϋ complote dan* Fét ranger vdet ignu du.gouverne meni liehemcnt payé» tutreillein te qoi (’y passe p *t veut «qufroe que i on décachtt* le* Udrei qui viennent de J'ctrangcr, lei mémo niton» demandent que Ton ouvre celle* de l'intérieur,
ChaUet î tn avouant les prìncipe» avancé» par le» préopinans, je réduit la quation à celle de hvoit |i pn doit permettre, que 1«« lettre* de FçtrtngeT toient *^n* précaution introduites dans i intérieur > alors U prétendant correspondrait en pain avec irt commit ¿ajiei ; U* pères d'émigré» «uve r raient à le un enfant le» biemqiie γ&(ΐχ justice vient de leur rendre t les prélat» émigrés incendieraient l'imicrkut, es y in traduisant des màndtmtDi fanatique»-Je demandi Γajournement .dan» )*»„ forme* cou« litui io qneHc* i occupe us-no u* plutôt des finances, de rinuruciian Il U bii que, de» lois civile» t «et objets me pamueM *i pli» urge ni, -
Parie ; L'Aijecnblée ysnsutuau» n’hêsiîa pa*, dam de* circonstance» t rémora ¿eu te si, à proclamer ^inviolabilité du secret de· lettre» < mai» cç prìncipe latrç fui foulé au» pieds par içs àgen» du gouverne- 'meqt révolus lottasi te , et on ne pçut topger qu'avec batteur ap» actes de. cruauté* quç produisit ceti» viola tio a. Le code ries délit* «1 des peine», prèseti te par Met lin , r&^û tieni au gouvernement le droit d'ouvrir le* lettres venant de Fé [ranger, Lç Direct viri q organisé, par un arrêté, Fcxccuikn de cetre loi, Pavie donne lecture de trai» picce» qui pi ou, vent qu» dan» le* département de l'Eure et delà Manche, ¿ht commissaire* du Directoire »ç sont livre* à ce *uj»i aux abu* de pouvoir le» plu» répréhensible»,
Le conseil tortue la di scussi ou , et ordonne Pirw pression de ton» les discours, .
ûn demande l’ojorjrnement,
' Dumolard ; L’arrêté du Directoire ne te borne pi* ÿ permettre l'ouverture de» lettres aux frontiere·, ma>* dan» tous Ig» buieaux de l'itjlérieur, Celte ia- culté est accordée aux commis»al re» du Dircciaircr ÿ'il en ett d’eaiimables, tou* ne Je sont pas J ai reçu »Qnvçm d« klirç* déçaçtiçiÎC»! « c’en Viiaçctal
Go ¿fie
(3>D
je -tn'on sois plaint· Dim un Çtat libre , le t4r- respondance ne peur être livrée au moindre commis-» liire du Directoire. Nous pouvons rapporter l'article de b loi tut lequel est Fondé ¡arrêté du Directoire Uni favoriser les conspirateur! ; ils ne se fient pat aux' couricrs déjà République, et leur» dépêche* circulent plut prudemment.
L'ajournement est rejet té. Vàrt. DCCXXXVI du code des délit* et des peines est rapporté·
Gilbert DçiTnoliéTtf , ail qooe de la commission det finances % fait un rapport tendant à l'établissement d'une loterie, pour retirer Ils coupons de l'emprunt forcé, pendant les années IV etV.
Impression et ajournement.
Normand présente, le 11, au nom de la corn mission militaire , un projet relatif au paiement des officiers réformes. L’un des article* porte qu’il* ns seront payés que dans le lieu de leur domicile, qui ne pourra-être établi dan* la commune ai réside le Corps législatif. Il excite beaucoup d'agitation data, le conseil, lorsqu'il t'agit de le mettre aux voix. L'épreuve parait douteuse ■ plusieurs membre*. Le bureau déclare qu'il n'y a pas de doute. Néanmoins, sur h demande des premiers, on procédé à l'appel nominal, dûpr le résultat est son adoption.
La discussion suc les fugitifs du haut et bas Rhirs i continué, chet le* Anden*, dans les séances de* ro, ri et is. Les-mêmes moyens pour et contre ont, Clé reproduits sous des forme* différentes. La rcio- liitinn.a été rejette e à une grande majorité. '
Thibaudeau a présenté, le it, au conseil dcjCinq- {ontt.à la discussion, son projet sur les mesures à prendre pour empêcher les troupes de délibérer, et pour déjouer les complot* qui pourraient s'ourdit contre le Corps légLLiif ou le Directoire.
Cç projet tend à charger l'accusateur public pré* If tribunal criminel ou réside le Corps législatif, du pomsuivre d’office 11 s autcüT* de tout complot contre Cfs deux Dremitres autorité* de la .République.
Hauiry a combattu ce projet comme incorurittL- tiotmel et c^mme inutile.
Go< ÿlc
Qi-ÿlml hutr
NEW YORK PUR li.C [ IEÏR.SR’
... . .
■ Sfir îe rapport <ffln tinembré , le cnrts^f Îïc|>teT , le r3, uni résoluttcm portant que ¡fes 'citoyens rtiîi loti de la toi, seront admis à ad pourvoir eu radiation de la liste dés éraigT^s. .
■ , Siladin dcmahde que te conseil rit se Uorrit’ pâl 1 cette meturc ; lirais qu'iPprcmonce ¡'¿btcgaticD de tous Lti décrets de mise hors la loi, décrets c en tri lésquéli la justice ét l'humanité séicvetil également, et que repousse b Constitution. ' . '
La proposition est adopté#/
Duprac à fait ensuite une dérioricîatfori vfolénti
1 <6n1rc un écrit ligne Baille ni, repicsentanidu pèupli, intitulé i Cvmpft rrrtd« à mis CflFwmiKahj,
Du prit demande son renvoi à une cnmmïsshtù Lehardy «'y oppose., et réçlafrie la liberté det dpl· dion* pour le'S réprësentàns du piiiplé. [ Aélhrioi «Uns F Assemblée,, qui force le président de ie cOS- tût. j ' . ;J r .
Dumoford fait diversion en ehtreténant l’Aricnfr Vlie d'une Faction d’Orléans. Ilï’oppùse tiéanmcioï à ce '^u'oh nomme une commission ' pbtir' èxartiind l'écrit de B aïlleul, et se borne A demander (¿«51 soit I ihvité, lorsqu'il te trouver* 1 bléance , à s'Ék^liquit sur cet ouvrage,
Tbibaudêau a: combattu les deuil propositions de Duprst et de Duinolard, - ,
Taflîen îrichlpé par Dumûlard répond lui pêison- «alités de ce dernier orateur.
Après beaucoup de bruit dt des preuves dcmotii de part et d'autré'd'unê grande ànimesité, le ctfrueit pàSse à l'ordre du jour sur té tout,
Messan a parlé, le 15, tu faveur des projets de Thibaudeau, Il a fait la censure du Directoire, ri> présentant le dernier discours de son président cmùrut une diatribe intoientt contre le Corps législatifs
1 Tailot à Combattu le projet II s est élevé contre U prééminence donnée a un tribunal criminel sur l·* autres. Celui de la Seine investi de ce pouvoir deviendrait un véritable tribunal révolutionnaire. Le) meures répressives ébiitre ks militaires déhbérw ne lui paraissent pas plut admissible^ ï/ailicle
Go >gle
NEW YORK PUBLIC LPBRA.RY
tèvit tu sim sostn la ringtréiire pinfc des tirit- ttiar , ttt Cjui ias envotaeu prison , firiseTn-lb an n&mbrt de dix mille, porttflti éculétm d'une loi nSùlutiantiaii'e , »t ne semble par Susceptible d’exé* CÉtiàit. ■■■■'■■ - ■■ , ■ ■ .
Emerjr avoue qui la commission n‘a pat pu mieux' faire én ai peu de tenu. La dijcusitori esr renvoyée in lendemain» 1 ' ' ' -
Vaoblànc a uppellé, lè 15, h' péopôUtiorïqti’ilavait faite, et qui a été renvoyée àiekimên de ïitcm- mission <Jes boa aces, C’-euréta^iîMémént d'un »caisse, particulière pour k paiement des rentiers et pension-, na;rçs dp L'Ëut, qui ferait forme par.U recolle d'un ùtywi indicéei,fit dont k» sqmsQcs riflpouiraMDl êlr·. distraitos pour un. autro emploi toits pela a de fer&ir' tare, L'&»teur présente sqn piüjet rédigé et plu-: tirurï articles. L’ipipretrion en est ordonnée » et HA examen ■onvtxyé' à la rommwiqon drt litnaneeT, - 1
Béranger demande le renoueeHement 'de terre ioitinaijjiOri. ■ - , ., ’ ' '* '*
Un membre T'y vppose, et.se fonde sur ce qu'ayartt toujours riisuiéfe Conseil stir nôtre Situation, elle doit Auparavant dotlnci les mptifs de Sa Sctiinlé, 1 Tmbc côftsuni à ce renouvellent : il Avoue qu'il t toujours té'Jsk au projet d'établir <|éi impôts, indi-. teep , parce qu'il craint que ç<lui sur. k sel par. exemple-, uajçpc de la défaveur sur k cobîoîI. Àpràf quelque? débats wi passe à l'ordsc dtrjaw, , ?
t Le coutil des Anciens a approuvé 4» réx*Uitaon teiative au service de la garde niHoualc. 1 "
P A RI S-Kc.'i<d; ,j 9 fan f dt In
.. Le génie qui vrille aux destinées de la République l‘i tncort sauvée une'fois des périls dont elle était me&scëe. Pipnis tong-ieinj tous kl nommé? .de bonne-foi »’appet· cevaietit que l’on dt1 niü)is<ait pîecé A pièce la comlitution, et que l'on, marchait A grand* pas'vcri le rétablissement de la rayai'té. 11 n’y a presque pai éu une séance du Corps-
Güi gfe
ûri0',-ii n '.yn
NFW YORK FUEL IC I IRRAR'r
f ÎÉ«}
JïghJuif, d«pv*t furrivie du ncnmn **ew, cri lw «■**
qcur» h'Mcbt knvnlH à cet oeuvre d'iniquité. Tour lerf?
finit, tout Languiitiit daps la République , (oui ¿tait cq>*
pression pour les Républicain*. Çci .état ..d'apjdété et dn.
comre-rétciJuùoD ne pouvait durer, chacun entrevoyait l’ap-
Hier octidi, i f h eûtes dumatiu , fa générale·!. le c«-
non ont annaneé un grand événeinetit. Il s'était opéré
dm* Ja nitil, sam trouble , «an* bruit, sans La moindre
effusion de ,1DΑ Le* troupes de la 17*. division T aux or*,
dre* du Directoire , ont occupé les principaux quartier*
qui avoisinent le palais directorial r les quais et lés Toile*
fie* ; des canons ont été placé* sur les ponts , düur le*
avenue* et *ar iet quais. Le général Angeretn s*e*t rtodu
»pré» de* grenadiers du Gorp* légitlatif, H a destitué
Rimel, lent comanaiiwl , -et lui a fait ■utrlclMf «es épatlatte*.
L/s bw*S et iucomipiibi«* grenadier* ont Aie twe
¿» Jfê^vJlîfar i et M sotit rendus au quartier-général de la
17·. division, sur le quai Voliaîr», et te sont réunis- h
lanr* frères d’arme*. PI mienr* dépoté* de* deux conseil*
Ont été arjêtéi et rondurt* au Temple t de ce nombre «oui
Lot ¡nipactew* de r* salle, Pichegiu ,. Rorcrc, Duwa,
Dumolsrd, Larve , etç. etc. N oui n’en savons point iRcort
lé nombre. Gain 01 «’est ¿vidé dans la nuïti on dit Barthélémy
en arrcstaii-on- Le Dirtcioirc a fait afficher, dans
teint Farit, ]e* pitre* qui prouvera la compilation qQÎ est,
purement royale. ]1 a pris un arrêté portant que quiconque'
1 provoquerait le léublîuemeBt de fa c-onattiuutm de îygÎ,'
cï de li royauté,-sait dun La persan.·« de. Louis XVllî»'
de d'Orléans ou de tout autre, «u ae fivserait au pillage
«trait i- l'inslaat fusillé. L'administra won du département
de la Seine et toute* les municipal**** de Fias ont été
•uspeudutt." Le* membre* des deux conseils sc sont rcisdû
; savoir , le* Ancien« à l‘£coie de Santé , et le* Cipq-
«nti 1 ï’Odéoù. ÎNoua iguoroU* «a ce munieut quel est'
le résultat de leur* délibérations. Mai« on i lieu de croire
que, débarrassé* de ' quelque* cbff* royaliste* , il ne «ni
point infroctueus pour l’a flernjitie ment de U Républiqjie,
£ Tel est l'anperçu de* événemcM de cette jonrnée t»
norable, St la constitution * été Jiu Jmunt «U4pend»e^
c'est pour' fa mettre hor* de* ait« in te* de« ¿■omjiirateuj'*.
JL u’y a pa* eu une goutte de «aug répandue.\Lh masse d*
peuple «t ie*tte tiWi il» Htt avidité lu pu cet «t
Go igle
ï «î 1
Îm plat-irdi , et t?4 montre ai intérêt al regrtf pour te*
député* Arrêté».
' On 3 publié tah»Uuri porte tpc tld ïticii de député», agi ai
3e Louis XtfltL Voici quelque» Lignietii de lettre» <oricer^
mut hubert-Colomb, membre du conieil des Cinq-Mat» T
et une négoriattaft entre Pichtgtu et Coudé. *
Tou» »ont içr-a»éi »ou» leur5 rrjme» ; buis: iu moment oi
■otf* J fri* 0 ru , h plupart cherche put I» à t’échapper. Srladiu
tu eu Iuilc... Peuple t debout injourd hui, la Rcpuhhquf au
h tu«,. .... . ■. ..;
. S ,1 '·
Le prince de CürtJé à Af. Jméeré-Crdnnièi , ancien itkevin.de
. ¿/on v principe ttgtnl de Louis XVHÎ, à Lyon t r*yi de la liste,
., des decret du ieI. fruit ni un i', et te dùaai,
n. c^nréfwcc Tpimirc du ccairrl des Cinf-rent*.
. «Le toi » jugé I pîrçipôt d'ttivaycr'Xf deBéiignin 1 Lyoaj
je ïum invitef incin;ieur , j le recevoir'avec tou» le» égard·
dm j ün domine honoré de ia. confiance 'dé 31 rnajçné. Je
profite de. cette occasion pour vous renouvelle! le» àssuriucet
4t.,U Htitfïrùçn de s» majesté , cl de mou jincete attache·^
■«¡M» ■ ‘J ,.
. - · . · .. ■‘ 1 r t > J « IC A.«.*.. '
il ic»ulte de cette lettre :
M. lmbert-Coloraé* cuit Figent du roi à Lypn ;
S*. Qu* ii majes'te Lowi XVIII ¿tau tT««-conieütt de 1«
rerVièet^:. -n,üi . ; -1 ■ ,.i,; > d , ■.
3". Que M. ItDbert*Cciknnb }<Ài>w*vi du plut grand crcdi*·
de *wi> ■WÜr*, puisque M,de Béiiguan meitiu i^pr
d’impotunce i obtenir teiie lettre. ■ . - . i
v4i?,/Et_tp£.u>.qiic M. lcutieri-Cùlowiêi n'eit point lépuUi--
pain, et ne peut en cOnséq^tner iiégçr.’au Corps légùlui.f,'
co.riMn* rfprésttWf 4« peuple fiançai· p»i plnt^nc JsL»*
ihien Dittiss, Lemarcliind-Gotnicourt, etc. etc. et w
. <rduroyalùjqii« deiquelj non» □ pu» «mrvoui de. donner
de* prctivct io cou testa bit s. L* peuple prononcera »ur ce q-u* .
peuvent mer lier dç p.irtiLi service». _ b ,
. ** ■'( · ' »1 r * ' L ' ’ ’
Eaimtf d'une ïetlr'è de M. de Sitipunà M. priera , imiaiiiv
dmr d1 Angleterre e· Jcins- . ,■■■
f< Venu eûtes "la 1. on té Je me parler Eier (Finie lettre que
moitjetgrtrtir /trywrttri? de Condi mriviJt i M. Imbert-Qclonié» ,
ÿtiràÿdi agent dis r«i à Lyon ,■ <tMe '■ ■
Dr-7 rai ïr--ft
V ÏCRK PUBLIC UBRARY
■ trrôtej 4 ^*i/iW4bjkirrfi MittWiffl'-f /fi «ftwfthw ’’
<t Monsieur, j’ai reçu '11 lettre que vûm ni'svst fait I'Loüiqfédirf
¡le 3( du mois paHJi? ;, tu .ait je vous aVqtKjd
quf je Fai trouvée trop courte. .UIc se tqrre-4 fn'adresiir i
Ai- ^jç Lots .v * usé if, Angleterre en Suine , pour optcnir
de lui ci He lettre jjqjjr · Imberl-Calo^téi Asict , rtc, s
■C J;. ..... < jLe 4f Gopiiê^ ■ ■ ,'
ii Monseigneur/ te qttt j’ivaii tant dti réirtir de eraifìdrt
est dope a-rtivè..-.. 'Vfftriri ïilteiid te i^ppeilèìcmres lei »cene*
variées gu'cm a jouées 1 Mulhrim , à mon egard. Mii) dW
us »esercii pas, attenditi mit M. yiçkam^prés içti avoir dit qu|
ibùfétait jrrtugê'i qui ¿Sbijiftié j:i bonsertUis i Scïvir rodi le#
ordres de MM; dt Frétait tte'ChavïnneBil tae voyait pini
(iHhclitrviitiieii't 1 rrt’îTiYiïyet à Lyotr ; qu'il écrivait pdür' Jfrf*
j>arer lu tsfritr dm* iérrào^r ; votre-slum né s'attendait jfù,
dis-je que le Tqéioe Vickaïq .me dirait â présent <uu 1*
tèureur eii à l.jfm que Jlï.' 7éif et 'ifttrti 'enl fil
*S/i^n'/e je cdciA ,'^efc..j e'fc. ,■ ’ ■ '*■ < , ' 4 1 V
' 'Mais ,' 'dans (oiïs 'tes cas -j'Oi« *spérer que 'voire altesse
B; IRC laissera pa» ¡uns Idre-trini ici, jan$ une filtre pour
Ml· Tnitci’ï-GjTtItilèa'j aiix'nds jiir^touï de-1 me'1 Faire r'tniref
mes dernier; déboursés, qui se montent A 5,G&8 liv- (il.'
. ~ ■■ N ·.,. . t
¡Wj______________________________ . ' '
Nota. ( PichcgTia veut livrer Jet places fortes 4Up>'ÀUans4iid
»-1 Gn0è Wiuqidtrti )1Z . ' ,
"»»'JÎstéÿftsf'dé j’/i*licri^tìì£rjrt,*rtr ¡FlfiMéii·· fiVrdei* fttgtr
* Le ciiâiew de Chambord awiâit jiaïc, éf Jointe piirtr'rfé éeiwr1
«fiÿM'MM'JftfiricAàM9EtÀv>in^lfiv4 ¿'argent coii f>t dit: ifeiir'èbnt
fnsfic-hr’ïer (N ér^é^WiMPdl'JW', '/ : '.j : j . j .
- tifa ivre diitSiii'^ttirie firrtryrtf; ftHetài Ir'
fciiw i Ptéii^TWi ■ ■'■' :i' ’*J ! ' ' ï > "- u 'U . ■ ';
«il· di^b.^li^fiver^iffpaf^-ditiiitifiiitiM, ·
A >t^ etifùhi · !û fierfhtiiti , fidMdW* /r
tu race. rt/jii-ic.......... , >L< m :■■.■■ .
?» j)L le prtnct jie Çendi delira^ w’ïl jfrrtcFflfüût Je rw d»;>
. sfr ifiTiW-ïrM Îiil/S? Wiriirtjwi, sé riknit àluife<rt
marcher sur farti. >* st. e.i »-.ti.,. ..i. . . ..
'”Î*'r "ü t ■»?! “iti'Mi îit’ 'j1, : . '■ ■ ■ ■ 7 .
•„lü JJ rçiM.I !><»?
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ttésorier du j ui de , ..
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. RÿdMf 4·' BiUajm ífrtí* «fo S* M4ÌiT, 4 itsitoü dán* I4
- i ' ■’ ' : ■; ^ortt-Jmlù d’dutruìftJ.
lf Je hs ferai rifu d'incofnpìet. Je ne Veux pai être îe troiìkme
lúiiií 'ds' Lxfoyiltt'et de Dnmourier. Je tonnaii' itièf
mnyeits. Lis sont aussi suri que y aste s. Ils Tint, letizi rie ¡nel,
Hnii-feuienïanL dan'i mori armée, mais 1 Patii, dans faCtìo-.
renticm , dit» fe* diparti mia i, dan* lé* année* de céiix de*
rëàérauic ¿1« colléjue» qui pensent Comme'moi, Je tie<cut
rtefi faire dé partiel1.' Il faut -en flair, La Frajice ite peut cxiiterRcptib'liqtie.
tt faut utProf/ïl faut Louis 50111 ; maL il ni
faut rOmniéncer la contre-ré voluti on que lorsqu'on Ieri sûr
de l'opérer- Jirjrwtenl etjhrmf ierhif’jt., tioifi quitte iti ma devisi.
iì Le piando prince ne mene' i Tieni 11 tuait1 chassp <lè
filinin^ltt'eii qt/afre Jours, et j'e ime pprdrià'5 en quinxe'
Mon armqe èst *cc tripotée'de Hravéf"geìis ir dé^ctìq’ùìTis.' 'fi
faut ,ién#rer lés unì àt* »ùtref ¡ et îldêr telRmenlféiprej.
mi e rs , ' ' p ri r ' ii ri e ' gta fi tfe ' rtt ii r ¿15 è^qü'jli'ii'iitnt'plüí li
possibilité de reculer, et b* voient pjuí■faiiiVaiuJt que ¿tan*
le rttccèl.
n Pour y parvenir, j'offre de paste; le Rhin nò Toa tue
dèli Meri j* Je] croé· eri Chetile .fatte ¿ec nutria qualaiitj. de
éditait ridi teuker Idi artpei qu'èxut** diligiti re- IA*'·***·', je
tata lenplakee fori«·.dia ?dEbbi«»* ata rt pnutatw
comme moi ; j'éloignerai lei coquins et les placerait dirti
dit titúi* ita-· ila i&ep*iHrenti suée, et-lene Ìpsitiosr'4en
feife pqntrbnt èe rntninl .Cela. tait , dèi qui ji
stia* dé rinite.<ÔÜ -du.Rhini, je protlanaç 4t soi, jlatbferft
ta dtqiMtìTklkap- Le qorpi dt;Guadi et Farmée, de l'ami (
yerwr1 r-'urtiwrtii; Lutar Aaiiije ripai#* J* Rbiai'et
ji rt4trt.'*n F citile. Lc*iptarfa fartas sari ut lauréti t< gUrL
détiu iii notti lpw; Jti Jre»|>4t
■ **-ltittttïi*'MÈrttaid® de Cardej J» marche il ple*flhit»p rt
mia Tona Agüeita et dc*dkppeC€rft a fort de ionte*
paru., et, nous ajanimioût. mu Bftnï,. ai noci y s«roai|led
qUètttrid jOOTEU 1 . J..· I ,· ¿4 . 1 1 ■ t r ’.■i r;- b , f ’ LC · ■' n
i» Mdi* ikitui ^qa.iroui.sa.chîu qM , pour le soldat
fais, h royauté est au fond du gmierv £1 fatili, au oiiunrt
iim iÿ mí ,-fiai.· d&*taer du vin BLuntéc* dam la naiaJ El
fart que ri» us-li>¡ mtnfu« «4 « premier t» eurent, Ihfanl
tnldti ttùn jr&ée )«tqu'ii(.qH«tai*aU M· oinquitrt* Afreta
uir l|t Leniteti te 'Lançai*. 1 - ·■ .
11 Allei tappoiteL*Mt jeeta U poiana, éytjll detta ttaÌB,
Go >gle KEW YQR,
II
M. Ift priori dt 'Coudé, en lisant le p1en\ le ttjéiis !i
totalité» Il Fallait, pour ion luccèi, en tire pari aux Anni'
chient» .Fichetiu L’exjgeliti M· le prince de Condì ueh
.vendait pu absolu meut, pour a voi ci lui *eul h gioir· de tir*
la coin re-re volutici a. . ,
' IL répondit à PijthegT· par d« obrervatîooi* et la conclu·
tipn. ¿3e it ri-ptuiìc était dé ■venie à ion premier pkn.^
Que PichegLU proclamât le roi nini pauer le Rhin j tpil
remit tïuhingue : et qu'ilori l'armée de Ccuidé renie , et
eau* en rien participer aciA AUetpandi, irait le rejoindre
tjii'cn ce car, if pouvait promettre cent mille ¿eus en lo«if,
W'ïl avait, à Bile, ec quatorze, Cìnta initie liv»,« lerirc^dt'
change , payibler r^r-lc-cbiTUp, r , .
Aucun 'moyen , aucun raitannemtnin^ul de unie tur
Ü> de Coudé, t'idêe de cóminubìqcici aonJ plan i ÎVoranti
d'en partager la gloire avec Jqï, le reudait aveugle et lourd.
II Atlldi. rapporter cci erbrervation* i f içhegru , et M< Ce·*
raut eti fût chii-tt. ' ' 1
f li-JJ é- -i -«>l· J-Tif1 Ï.T· | éJJ. H. r ■ / .'ai. ■
:fj’ i ■- ’■ I' .'1 ■ . ■ ■ ■ ■ .........■ ■■ ■
t »¥. B. li errori re li eiarei. Le ¿4n reti dei Citi^-CtnU, ir*
lèmdrie*Ì Odèon /a »turi a Ir» operi ridar 4è'slce»*blfri
•icoturtler „ .«La FeMliÌla^épèrtiribA. de end doni 1*1 b*®·
ritenti .. : 1 . . . . . ·,. 1 / s , ..
; jAtUiry^ Jcb^Aimé , Finn, Bourty-d’Angi» Aurati
Borardoo f de I tiwe Ji, Grirwy, GoucKety, ( del*
iwar-inb rame |vL!»!«riiet Dodrient , DniaaohiA, Liup an.-
( tier', Duprat , ¿liberi» Dà imo berta , Hcftty-Larifòère,
bei t-Colomér , Cani il le?}ordin i Jwrdan ( d» Bor»ch*à'df
Rbóue j, Gxuj, Lacarrière, Lem a rdiiiit’Gomitoni:*, LecMrer,
tóemp, Midi er,'Miti Hard {■ dwjGih^acnis ), bièrillrt,
Andre de b Lcurt ) ,■ bis y covre , Favi* , Pannici , fttht'
gru, Paliiui t, iFehvri^rvlJaréjtlcbii, Quureioere^ SaUdiiu
Sunéflù , Vauviriicra ,. Ydu&laue ,· ViUMàUjaycuan , Willtt >
Earbé-MirboLi, Duma* , Fenant-Vaillant, LaBcut-Lideml*
Lati moni, Muraréf , Muriuiis faradica P valli, Rovere i
1 ron-D»rdudk ayt, ■ jA . ■ 1 "r. J...............................
. Aerobi égaluànt dépoflfs In dìrcruuil Cerne11
l*niy , [ 1« prcimìni « pris la ritte ow rtirnwi* , ie t«cepi
a èie pendane uitivc la juttméa gardé é iraq ÌMlt
Icurnoit , Doverne de Picele , Cùcbiap»' Dotacfliviile> Mi*
rudi, Siwdi,‘4M*ilkt, ¡twnèi- ■ * v
--------------. i. .tic.j·. j:■!>._· .«·
O‘Iui,iij im-n .-
NEWYOHK PI.Dl IC LIBRARY
I t -
N·. 3<. ’
MERCURE FRANÇAIS.
_. -___- --------4 - “ - - -
DiCAbi 3o FnuCTtnCft, fmrinfBtrMf dt la Rtptibliqki, „ ( Sdmtdi 16 Si^trtnÈre 1797 « vieuk itÿle. |
.· __________________Zï__ ■ . 1L——a
LITTÉRATURE ÈtiANGEU.
Lt Dtumc dt ta Nature, ou U Rr/rpcn /un Ptupli jctàirit
. T^Qititvit 1111C L k
L’homml dans le pisjage de h vie a mille bewîtu 4 mille desiri dont h laîitfaçlion devient, du «oint le plus souventt nécessaire à ion cxiitence· Dim Fêtât de solitude parfaite, sans le te cour* de h lociété, il est foui de pourvoir lui-même à ceux qui (Ont ici plut indispensablet- Il faut donc de toute nécessité qu'il t'occupe alors de differt □> objet» i-Ia-fnii, et qu'il apprenne à borner ici bttoint; cat ceux auxquels il fournit le mieux ne sont inc are ta lit Faits qti'impariaitemcn(, Hait quand il entre en société, il s apptrçait bien vite que le plut grand nombre de *« bescim peuvent être satisfait» par les travaux d'au, beaucoup pi ut entièrement que par Ici lient propre», et qu'en dirigeant tes effarti sur de>certainl objet* les plut appropriés a tes faculté) . il peut échanger 1« productioni de son travail centre celle) du travail detautrej., et se procurerces dernjcrei dam une pro- potiion beaucoup plu> caniidérabk qu'il n'attrait pu Tirnt ÀXX. X
»
Go -gle
t 3« )
les obtenir tut-même, par les plus grands efforts, dai!
tm^cçrtairrtetni* dpttqê. D'après cette vue , il « livn
tout ihrîéràTart qd'il x choisi tr c*Clt-là ce qwLil ip
pelle ses affaires, ta piafciiion. Mats malgré cela, lésai
iaiiBl· Tcelles de l'homme sont extrêmement variées
il est o biigê de s'appliquer à une multitude d'arts dilférens.
Ui beaucoup de besoins à satisfaire, et plusieurs
d’entre eux doivent l’être sans retard. Letnv)
iI et le tans qu’il perdrait à chercher des personui
capables et dans Ja disposition de seconder ses d«·
tiii, sans compter 1« prix qu'elle» peuvent y mettre,
seraient beaucoup plus considérables que le tenu ri
le travail employé à se servir lui-même.
L'homme doit donc nécessairement avoir dti ce·
capotions irè*-variéet i et c'est de sa part, un dévoie
envers Je Créateur d'employer plus ou moins dtttmi
à cci occupations, en raison directe de la néertn^
qui Je presse , des circonstances dam lesquelles il
est placé, des nient qu'iJ ■ reçus en partage : il en
de son devoir de cultiver et d'accroître ses facnltô,
de se livrer À scj occupations, à proportion de leur
utilité, d'étudier les science» ou les loi» de la natta»
dont ses occupations dépendent, à raison de 1 ioapo:·
tance de ces dernière». C’est le soin de proportion
ner le travail et Je terni A ces différent objets, que
nous désignons par l'eiaptai canvtfiabif dt nwJvFai.
Tonte autre distribution est une perte de travail, ut
dommage ptur l'univers.
Mais outre ce premier devoir de l’homme, de pourvoir,
soit par ses propres travaux, s ou par le» échange
de leur produit A tou» jei besoin» de première orccisité,
aùlsi abondamment et au^i.parlai [cotent qui
*
Ürrçtndl Iran-
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
lé! facultéi b ldi permettent * Jt est encore tin autrd
devoir pont lui, dont le Gréatcuï n’exige pal rnoiu*
ricccmplilsement Nom avons tous reçu de* tenl,:
de la niëmûire , de la raison. Cet facultés nous sont
plus ou moins ut-îles dam hrs-différentes occupation*
de la v ie. Miii indépendjmnteni de ¡'usage que nous
pouvons en faire, elles sont si étroitement liées avec ;
l’en s érable de notre organisation, qué si l'tine d’elle*
vient à s'anéantir oti à to offrir quelque dommage ,
nos mouvement corporels ne s'exécutent plut avec
îf.dre. H est donc de notre devoir de Ici touerveé
toutes dans un certain degré de perfection, noE itnlemenr
relatif à Tusage que nous voulons en faire «
mais tel que le requiert l'intégrité de notre existences
Tontes ont besoin d'exercice, de repos , de dis trac*,
tien. 11 est donc dt notre devoir de leur doüner tout
cela ; suivant ¡'exacte mesure qui non vient A notrd
constitution particulière. L'exercise Convenable d&·
nos Sent et de nos facultés suppose leur emploi danj
la direction qui nous «it b plus agréable 1 et plu-"
sieurs des plaisirs de La vie qui n’Out aucun rapport
avec les affaires, dérivent de cette source. Lis yen*
Voient des objets agréable», Tortille est charmée,
l’atne est instruite.
Quoique toui Ici séns et toutes les facultés dé
Tboriirac soient utiles dans chaque objet dé nos ira*
taux« lé mime dégré de perféctioh ne leur est pal
nécessaire aux uns et aux Autres. Vhorloger et 1g
peintre en miniature ont besoin d’uù ce il plus prêt il
et pins rqicr'ostoplque ; le muiîcien j d'une orcîlld
plus délicate et de doigts plus agiles ; Le politique!
et Le philosophe, d'une tête plus logique, plWi
X s
I 3*4 )
ferme , d'un esprit plut pêne ira nt· U Auteur de It
' Mature ayant distriSué cet facultés aux hem me s dam
des proportion» diSerentei, il espde Leur devoir d<
cboigîr pour principal objet de leurs travaux, celui
qui leur convient le mieux, et de n'exercer Jeun
faculté» dans une antre direction , que pour conserver
leur intégrité, la santé de tout le corps, ou pourvoir
aux peti» besoins pour lesquels l'expérience Leur apprend
qu’il vaut mieux compter sur loimème que
d'avoir retour! à l'assista uct d'autrui. S'il* suivent
une réglé différente-dans l'emploi de leur» forces,il
en résulte le mène effet que de l'indolence absolue,
J.e peintre qui emploie ion lents à cultiver h mutoque,,
Le mçcbanicien qui te livre à la poésie, et le
pnnee qui fait des serrures ou des boutons, autrement
que pour exciter toutes leur* facultés , ou
entame une iécréatinn que ¡’expérience leur fait trouver
nécessaire pour donner plus de ressort ce d'énergie
à celles d'où dépend la perfection de Jcilrs travaux
indispensables : tout ce* hommes, dis-jt, sont
évidemment dam un état analogue, par ses effets, à
l'in action absolue ; et leur terni n'est pas moins perdu
qrse s'ils le passaient à dormir.
Ainsi dont il est du devoir des homme* de suivra
différentes routes appropriées à Jouis taien* et à leur
situation ; de cultiver à la vérité tous ces talons, njais
plus ou moins, à raiion de leur utilité et par rapport
anx travaux qu'ils ont choisis ; d'étudier toutes les lait
de la nature en général, mais plus ou moins suivant
leur connexion avec ce* travaux , et dan# la proportion
juste de cette connexion elle-même.
. ■ Ici se présente h question la plu» importante tau»
D'Iqlnm ^mr
NFW ÏDM.K PUBLIE LIRFiARÏ
( 3t5 )
doute. Ne va-t-onpa« en effet me dettuàddF de trou* yeï et d'établir toute) ces proportions? C’qsti cela que nos fatuités réunie) doivent satiifaire, La vue , Taule t la" mémoire , nos connaissances dts Ipis <Le.Ii nature « la ca mm imitation des connaittanrej dlau* rtui; mbn, toutes les idées qui sent réveillées dans solLÉ imt, ¿Dirent être comparées ensemble antf toute d'attention dont ..nous sommes capable) î etrtl nous nous imposons en effet une attention suHÎMnt* elles précautions necessaires,notre raison nou*iwr diquera facilement les atu dont la pratique convient, lestaient et les facultés que nous devtHff tulûrxr de préférence, les.sciences que nous dcvfeM étudier, et le degré précis dans lequel no ut devenu nous livrer à ces différentes occupations, .............;
. S» nous sbasmes certains de quelque choie ,qïesi que le Dieu de la nature boüî a donné l'usagf dbç la rai son pour nous diriger daps notre -cenduà^ t pour dis tin guet la vérité du meus o tige, avçcl^pinf grand degré de certitude dans- quelques, tirions- tances, et pour comparer et peser les probabilité^ dans toutes les au très; qu'il nous ordonne de croire ou de rejeïtçr conformé me rit au degré d'évidence marqué sur cette échelle. Oana l’état piésent de^ connaissances humaines, il n’y a que peu de vérités dont nous soyons parfaitement certains : U y tn i beaucoup d’aurrei qui te montrent ayec assez d’évi* dttice pour déterminer lotit homme sage à agir sam hésitation. Il y a tin nombre infini d'aotres vérités que no·» n’appercevens point distout, onquç nous ■p percevons d'une manie te si obscure, si peu cbnt-r pl ci te, que tout ha mine sage doit balancer et pesé*
X >
Go ig!e
(3t4)
loog-fcw Iti «vît« , ataat de 10 dét e rtnimi i
■gir d'aprAi cette impnhioo- La toméqucQce ai·
tu relie de Terreur, en d'être tropapé dam *|t eipirirrce
», d’éprouver ton le* iucùnvépiem qui peavnt
ré miter pUUr lai »u pour les autre· de ce mauvais
lucci·· Si ces incoH veoieni ne aoûtd’a.ucuce hnport
tiaee, ÌÌ peut tf livrer ire» tenta liera ayee plaid·
hardi et» i iilt toni tu 1411 dira bici , il doit procéda
■fret'pim de défiance. Dam tout 1er ch douteui,
H&ti* dtvwnt noui ilium du H vérité par de -petit«
tipi riesce·, aux menndrea frais et avec Je rpoiru
iheonvéntens qu'il tu poinblct et proportionnel·
lemetrt à la lumiere qui en rétuJieri pour noue, sem
tna re b ero tu avec plu* ou nmia· de cou Rance dnr
la mite. ’ - -
'■0eit do*c évident que la découvert· de cette jatte
, «ut va it laquelle non» devons employ«
poire temi et nos effort· dam noia oc apatia us tuptfetfrM'i
-’dépend de b juitei» de np· jugera citt ì
tpi* la JultOVe de no» j-ùgtrncû* dépend à ton tout
de Celle danai lènti de nos lumien* açqursea ♦ del
faculté»par lesquelle» cm jugera en lie forment. Qpui
Ì h coabiti ce qu'il· peuvent raiionnablement cou·
inspirer, elle dépend à roc tour aulii du lena qo»
pou* avant mil à peter le» divori argumem qui nam
. isiureûl dt 3’exactitude « de b précision de tei fa-
Cultéi. Qr, c'e$t ce que nout faiiom lorsque saut
dépouillant de tout préjugé, nous portons au loin
dei regarda jj^pariiaua et libres tut L'cxncnible de
fei argument ; ensuite de q^ni noua uc pouvant èri*
t0i de Croire ou de rejet ter coHÎormément à ccSrtgl«
l'^videqce, et d'agn to^ av,c çouianot, wn V«
Go jgle NEW YORK PUBLIC UBP.ARY
( }
précaution « à rartn- de l’espece en* dsl ddgté <t croyance qui ?<n est formé dan* noftc Mpriu t ( L’homme a certainement reçu dt h nature lp pou; voir de se dépouiller jusqu'à un très-haut dégré., de* préjugé» résultat» de itjti éducation PU,:dfr sc* 3p" périt s * de■ diitinguer entre « que uo,u* avon» cri) ci-devait * et« que uoy» savon*, ce que m.u»«i|· naissons aujourd'hui; entre .ee que oOH* de^coqidf trouver véritable, et ce-q-ui l’est réellemeriL U a reçu laftculté de peser ave cnn dégfé. considérable .d’çxac* litude·, ¡cí argunten* qui »fl' pfésenjnqt d tux->Hjéûtc» dan* chaque question-qu'il examine < et de dqpner à chacun d’«ix-Fin»portan ce convenable. I| tqsihlp que c'est par Ic.phii ou le cp oin*-. d'oser ciqe ¿be oc* pouvoirs , que l'homme mérite plus ou moins ,ÀC la Divinité « et qu'il en ç*t conséquemment ré compensé ou puni. C’est par l’exercice de ce* poavnirt que noua découvre mi 1# vérité et le meusonga^ quf nou* dirigeons nui.travaux d'une maniere appr»r priée à leur objet.; que nous dis OU g u 9 u* «.Oirç intérêt présent de nuire intérêt fuiur» et li juMe étendue de Tua et de l’autre ; que nous acqueroet*. H connaissance de no*.devoir» outrer* uQqs^èmesq de nol· devoir* envers autrui. Or, ua^s sjouurio*, r*-
_ ïi
compense* de tontee ce*/découverte* par de» tensar · lions-plus ou moins, agréables, iiricteméut ptcp&r- tioetnées i notre mérite respectif. Pou» rec^rujaitre - avec quelle cïicritude l'Auteur de l’iraivec* ré*$<jv pense le* hommes i nïicn .de Ce mérite-, i|> Suffit d’observer le plaisir que nou* éprouvons à la découverte de quelque vérLté. Nous voycmsqu.il est" uacvctticut propet^onpé' au déjté de-certitude de
x 4
Got fgle
Dri.Jr.il h .im
NfW ÏCRK. PU0I C î ITJRÄR.Y
- P*)
pâtre déCMrvs rte,, à ton importance, ^son utilité pour nous, à h nouveauté, A la sonmc de génie qa’îl a fallu pour la faire, à l'activité nous y avant mite, i Htidustn* ingéuicu«« de» travaux que nom avons- exécuté» pour cela- C Lac une de ce· circotu* tance* produit dan* nûlre amc de* sensation! dis- tinctei, et plus eu moins agréable*, relativement au mérite de h découverte, ■
Quelque! écrivain! de moral« eu ont considéré le» règle* comme Us lois de Dieu , sur l'accomplit’ xenent deiquelUt il-doit noue faire tendre compte, cl· nous punir ou tious récompenser «Ion uosotavre*. Le» écrivain t des religions révélées regardent a« contraire Us devoir» de U morale tomme des principes d’ua ordre inférieur, qui doivent céder U plate dans toutes les occasion*, à d'aixres'lois dont ne ni avons reçu U connaissance directe ment de la Divl· snté elle-même, et dont toute notre morale ne doit être qu'un accessoire. Dans lirtljgicnt des JuiU, par exemple, Dieu toaæaade i Saül de hacher Agage· pièces centre tout principe d'humanité et de motilité. Ces deux opinions si differentes paraissent avoir l·’ vue et Fa ti tra quelques fort dente ns dans la nature, qütiqu* H demjflrd approche bien plus de la vé- vite t et la seule erreur commise par le* écrivains des religions révélée* , est de rf avoir pas déterminé a vit «M«r d* cçftitude quelles «ont ce* loi* , conmcnt «lies nous tant cotnrnuuiquéet , et de nous avoir donné les imaginations de* hommes pour les Ordres de Dieu, ' . ■ ■ · - '
S'il «St up système de règle) de croyance et de
enduite pquî les homme», Lequel nous ait été
Gô< g le
Dnqinal frcm
NÉW YDBIC PUBLIC LIH«/>
- <3*9’ .
et distinctcBieiat communiqué ptt Kabttur de
notre exigence, note* système de'morale , conforme
à la faibles» de noire intelligence limitée, qui ne.
■aurai' apperctvoir nettement plus d'un objet à-lafoi
» , ni par eunséquent bien connaître des devoirs
qui- dépendent de mille objets comparés entre eux ;
notre système, dis-je, doit céder la place à ceiregle»
de la nature elle-même, ■
■ Dans 1 « système de religion que nous nous effor-
■ çons d'établir, le» puuvoii» de la mtaro et les lois par
Jet quelle! ils se-trouvent limités, sont ces véritables
4ois de Dieu .qu-'i) est de notre devoir de connaître.
A mosuro. qu’elles'je découvrent à nous, noujappercevous
leur liaison, leur uniformité , leur sublimité;
nous voyous enfcn combien elles sont dignes dé leur
auteur. Voilà pans doute les lois de Dieu, dont quelques-
unes seulement nous ont été déjà révélées par
les organes que nous tenon* de lui; et nous pouvons
espérer qu’avec de la patience et du travail ,,nou» arriverons
à des connaissances bien plus étendues à cet
égard. Nos actions sont limitées et restreintes par
ces lois t la plus'légère attention suffit pour nous
convaincre que c'est à elles à diriger et à régler notre
conduite morale. Nos afFectiona socisloi ou parti eu-
■ liores, nos disposition»1 bienveillante» ou micible»
doivent être excitée» d'üne part, et réprimées de
¡'autre, par cesseules lob. Lorsqu'ellescotnruaudcnt,
non» devons ncmtukmtnt hâchct Agagrn pièces,
maii uns plus chers amis, nos païens or no ut- mêmes.
Nous devons rejetter tout sentiment humain et cotn-
Lpâtiiiaîtt; nous devons.nous soumettre, et Soumettre
-UPt ami» «ut opérations h* plu» ^o-uloureuies de la
Dr -Jir.nl Irvi
NEW ÏCRK PUBLIC UBRARÏ
.. (SM
«hlrurgle, aux tetturei kipliu redoutxMei, ïettqw nom lommcj parfaitement eoTwamtuj de leur oéta- *ît£t Le« règle« de la morqle neL sois reloue pal les lait de Dieu « ce sont seulement deireglesforméeipat Ici homme« poux leur conduite generale et habr tuclle , dapii« une connaissance (dû Mm parlai te. des loi» de. Dieu, Le« lois de Dieu !ODt conrtantti et éternelle« j les réglé« de U mot a k «ont vacillante s «t »déterminé«·« elle«, dépendent des lumières et dei «etiùmcuj de chaque homme qui s’.y. «oumtx, le· allen ou ki fait pîier i «un grèT dan· chaque ci*- Cun«tante. Elit» nous «ont utile« , comme .refis générales de conduite ; mai« tout à fait inappil· cable» A chaque circoDstauce elle« servent pour nous diriger dans la vie , comme Ici carte« générale« du monde icrvent aux navigateur«, qui le« cociul- taat seulement pour la marche générale de les» voyage«, nc tont pai djspcnjés de donner l’at te un o» la p.k» tcrupuleuie à leur» ob«ervati«DS et à leu· -Hotel particulière*, lesquelles ica guident en effet« .chaque moment, ,
Le« écrivain« qui regardent les régies, de h rak comme kj kl»-de bien , ont sûrement quelque apparence de raison, Ce» regkt ont été formées par les homme«.pour les guider dau» les «certes de h vie; elles découlent de kurs seaiations, de leur« connaù' lances, et de j* liaison qui existe entre ces sens«· tionx et les objets tatéiieun. Tclks «oui. pat exemple, le« regki générales que nous déduisons de nos cm . paissance« enrphy^ique , pour k conduit« de le fiés en Upt qu'elle «'y rapporte. Ce ni sont dont pî*!«» ^¿diables lois de Duwi, mailla copie quel«« feow>ti
qioit "' -1 Got y le pjr·,·,· vqhk PUBLIC l.miîARÏ
ï «1 »
n batH ré* i cet t r t p e »d i a Ha n> »Hle «y* e^ple qu'on pût attendre d«i rateut* de !yi»êt*ei( elle tpprôch* en quelque choie de ta véril», et fencmble bien plut d>m le fU aux loi» de Dieu. qu’aucune de cet révéla nom dont Ici charlatan· impotent ««cote la croyance au genre humain. San* doute elle nous eit tris-utîle t maii je le répété, c'eit comme une mappe1 monde pour Ici -navigateur» qui, »'il* prétendent arriver dartl quelque pen particulier, oc 1« cm te rite ut p» de ce guide général, mit* conmlient de» cartel plu»d£tMllé«t' on tout Ici gi ne tacot et tou tel Ica dial»»cri tout mrqnti avec pticiiion ; car ¿outre ■ l'art de rca nier leurs voile) , il» ont encore beioiti
d'observer, d« tonder« de calculer avçc ex attitude^ itmeture qu'il* avancent. Atnii, l'homme dans 11 carrier* de la vie , ne doit p*l seulement connaître Ici devoir» m»r»ux nlâtifi *u phn général de sâ conduite , imii aut*i le» devoir! psrticuUerv qui dépendent d* a» profdiion i il doit travailler avec dîlf- geoce i remphr eu devoir» , cl »ur-tout observer , woder , takolar 1 mesure qu'il avance, à l'exempté du navigateur,
A prêt avoir mité plut longuement que nourrie l'avion» piojeué t det devoir* de rhomme Envers la Créateur, ou du cuit* que Dieu lui demande , nous leron* plu» court! eu traitant des péchés querhamme peut commettre -, cai il tu évident que le» princi- paax nenueut à h négligence de quelqu'un de cei devoir»- Dieu «ou» dorttte pim d< pouvoir iut Ici ouvrage! de la création qu’l nul autre animal, C'ett donc par t* volonté que npui uton« de Ce pouvoir i H çout ne p*uvofti pécher cnncp* lui par aucune ic-
Go, gk
U VC
ί Γ
ftisfa Conforme'iux lait qu'il noue a.pte»à»tes. Ce
lôis , nouS up pouvons le» irwsgreiser ; nous pt poavous
fendre les airs sam ailes et sans l'ait- de 'nous en
smir. Maïs si πotu connaissions cet #rt qhe sons
puissions l'appliquer à quelque objet utile, ce unit
pécher .contrei Dieu que.de ne pis accepter cepttsent
de (i munihcente. . , "
Nous péchons contre Dieu » ou par nos pensée/
«u par nos actions. Nous péchons pat nos pensée/
lorsque noua witexs trop précipité* dans nos j^tnenti
lorsqu* nous donnons trop ότι. ttûp peudi
conhance à ceux de» aunes; que nous ne consuitori
pas.assez notre propre expérience et nos tuwiicKi;
qui h4 nous examinons les choses avec partialité,
Uns porter nas rÉgards sur t*ui le* côtés qu'elles pét
«nt«nt i; lorsque ju>us tirons des conclus ίου* xwp
hâtées., <eq y hissanténbuer nos, patsitrna , no* ippéiit*.,
notre paresse/et que nous donnons plps <*IJ
lionsque ne le.méritent les prouves dont élit* iê*
sultcnt' Ji nous lotnmes assurés de quelque choie,
t’est, encore une fois, que le Créatcuï nous a dons*
la raison pour, q-uc nous, eu fie si uni. usage tous If«
jours dam nos travaux., qu'elle nous suggéré Ici
moyens'les plus ' convenable*, et nous diiige dmt
toute notre conduite, Nous tommes assurés que pose
typr convenablement de celle faculté, nous devons
comparer avec attention l'ensemble de nos lumières >
de nos observations, de ùotre expérience, en tiret
les résultats dans, chaque'sujet soumit 4 notre cm-*
tnen , en y joignit |e 4 lumières qu· nous pouvez
obtenir ,p*t les f/wasJ4sauc« t l'expcritiKt ouïes
” L- CjO< ^IC New YORK PUBLIE Ι'ΠΠΛΓ ’
ί 333 J
ïvia des- autres ! mais nous devant sur-tout
der que le dé gré d'assentiment ou de croyance, motivé
par Ici preuves qui sônt tous dos yeux. L’e*·.
pétiente nous apprend bientôt que malgré tous noi
soins, malgré toutes les précautions dont nous pou-
Tuas user, nous sommes encore txtrciuement sujet!
ΐ l'erreur; et ceh même sert à nous rendre plus
attentifs. Nous nous faisons une méthode de calculer
les chances, et nous accordons ou refusons note« .
assentiment à proportion de leur nombre et de leur
probabilité. S'il nous arrive du croire ou de nier d'après
d'autres réglés, nous sommes exposés à des erreur*
pins ou moins graves, et nous péchons de nouveau
contre Dieu, À raison de l'importance et de futilité
dont peuvent être dan» nos travaux, les question!
■ ur lesquelles nôtre raisonnement s'exerce*
Les péchés que nous commettons contre Dieu dans
nos actions, dérivent de ceux que nous commettons
dans uns pensées. Nos actions sont le produit de
nos pensées et de l’ado pii on ou de la rejteciou de
certaines vérités. Si nous sommes trop crédules, nous
dévenons précipités, viclens ; et la mesure de notre
crédulité se trouve être précisément celle de nos
mauvais succès, dans tous kiprojets que nous poursuivons,
Si nous sommes trop incrédules, Uc.uj de*,
venons lents et inactifs; et nous ne faisons pas le
bien qui dépend de nous. Lés mauvais sucrés de
nos projets et les sentimens pénibles qui en résultent
, sont les punitions que Je Créateur inflige à
l’homme pour sa violence et sa précipitation : le
mépris de dos semblables et une moindre tomme de
jouissances que cdk qui nous était destinée, sont
Originai Înir
NEW ÏDM.K PUH HE LIBRARY
1
Il punition nahirtlk d* uorte lenteur tt de nòtte
defaut d'activité* Celui de ce» deux péché» auquel
le gente humain «t k piui enclin, ce tant le» etrenri
de précipitation et de violence i et général ciûtnt b
punition en est beaucoup plus lévcre. Hearthirtusc·
ment fauteur de la nature nous fourbit des moyem
facile» de l'éviter, parce que cette punition poumit
trop ircquemmenl en traîner notre ruine. D^ns chique
grande question qui nous concerne, nous so mm«
ordinairement en état de îiow assurer de la vénti,
autant au moins qu'dle importe im mèdi a tenu ni n
nos affaires, par dé petite· expérience* dont lt résultat
peut Être recueilli, sans inconvénient poT
fanai ; et s'il nous est imposi ib Je de faire de pireillc*
tentatives-, la prudence nous dit d’éviter
d'agir, -
En fin , parmi le* péché» que non* comineiW
contre Dieu , par notre crédulité ou notre incrédulité,
il faut compter Tiiidolcnce et la parcs« i
c*e*t-à-dirtFcmploi trop Faible et trop borné de noi
facultés meni al es ou corporelles, relativement i w
qu'exige notre tante et L'accroissement de noi diverses
facultés* Le paresseux est un rebelle qui
refuse de remplir la tache imposée par le créutinü
il doit être iuFiilììolemént puni de certe faute p*t
■a pauvreté , par k tu épris de ses concitoyens, p[
la tristesse et le désespoir.
Nous péchons également contre Dieu, parlsbnt
de nos facultés , en négligeant 1e sommeil, les rt"
ruttici ( les alitfauQS , les récréation* nécessaires : et
qui porte dùmmige à ces facultés clki-mènies, c[
pftutmçmâlei anéantir. Or; nom en somme* puait
■_z* -IiQaFi-djil lnl·'Z
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
( 3« !
par h perte de b santé, par celle de. nos /acuités, et
quelquefoi* par h mort, à Hiton du degré de cette
faute.
I¡ y i danj nos occupations un certain ordre , una
Certaine régularité , une certaine méthode , qui
nu □-seule me ut sont agréables en soi , mais qui noua
deviennent très-utiles en abrégeant et facilitant notre
ouvrage- Le péri d’ordre que nous y apportons çjt
donc un péché contre Dieu , à Cause de l’empêchement
qui en résulte pour nos travaux, ou pourceuc
de« autres, J1 produit les effets de la paresse ; il
est puni de la jnimt ma nie te , et lots mímt qu’il
te dérange pal uns travaux , il en encore un cri tue
aux yeux de h Divinité , qui recherche évidemment
l'ordre et le beau, et qui nous punit alo ri à diffétens
dégréi , par le» sensation» désagréables quj
l'ensuivent du désordre dont nous tommes Foc-'
rasion.
En avançant dahs U vie , nous observant que iion-
«uleraent notre espece , mai* toute la classe des
Animaux, chaque partie de la nature inanimée t
chaque chose, en un toot, remplit son râle dans
le grand ouvrage de la créatiosi ou de la conservation
du monde, et aç trouve poussée elle-métac 1
l'action, par les autres objets de ('univers, dont
elle ttiittit l'influence« La même nécessité où noas
sommes de jouer Botre role existe également pour
toi A Ici autres agetts de la nature. Moas ne sommes
qu'une nés-petite partie des agent employés parle
créateur pour son grand but, qui est ¡’execution de
ses lois et le maintien de son ouviage. Les cheyeux
du corps humain, ers vais seaux Jet plus délies
Oriÿru.Vnrr
NFW ÏOFIL PURI IC LIBfU'i.RÏ
. («fi)
y tiennent comparativement une plus grande place<
y sont d'une plus grande importance que noua sut
U petite terre que nous habitons. Or, comme notre
devoir est évidemment d'êloiguer tous 1« obstacles
qui s'opposent à nos utiles travaux, nous devons
de même évites avec soin.de gêner dans le un emplois
respecrifs les autres partiel agissantes de h
Création , et de détruire le produit de leurs ttîJ
vaux, si ce tfetl pour remplir quelque grand objet
d’utilité, lequel toit réellement àéccuaire i l'accont*
plisiemcut de notre propre devoir; c’est-à-diiE qui
in lé te tte notre idreté, notre bonheur, ou le bon*
heur et la sûreté de ce qui nous est utile « ou
l’ordre, la beauté, le bonheur du monde eu générai.
Nous connaissons si peu les aunes animaux, nous
avons si peu d'idées de leur nature, de l'importance
, >t de la multitude des travaux auxquels ils se livrent
limtîsie : nous connaissent si mal, à plus forte rai*
son , l'objet et l'importance des travaux du^reste de
¡'univers, qu’il nous eit rarement possible de les se·1
couder ou xle les troubler, et que cela n'arrive que
per pur accident. Cette partie de notre devoir na
donc guère* occupé les écrivains de morale s iis se
sont contentés de nfluj rçct>rnmander l'humanité, la
compassion, la bienfaisante envers tous les animaux
ta général, et spécialement envers ceux qui dépendent
de nüuk. -
L’animai avec- lequel l'homme· est Je plus familia·*
filé, celui dont il cannait le mieux les travaux, c’est
l’homme. Nous avens plus de rapports entre nous
qu'avec aucun autre animal. Nbs travaux et notre
but général sont ¿-peu‘près les mêmes pour toute
ndtrt
Onçinr Tutr
MtW ÏÜHK PUHlIE LieüARf
( ”1 )
cotre eipecçt eoui soniraes¡dotac plus exposés A nous embarrasser . à nom gêner réciproqueroent. Le tra- viil d'autrui n'est pat moins utile que le nôtre j nous lottiffirs tous de h mrat famille, tout également les cuvriêri de Dieu , chacun dans ta sphère. Mai* deux bcmmçs ne peuvent jouir i-!a-fùîs de lit même choie ; ils ce peuvent suivre à-la-fois la mime route pour l'obtenir. S'ils le font, ils se troublent ils s'empêchent l'un l'autre. Nous devons donc limiter nos espérance! t nos occupations , nos désirs et ne pas permettre qu'ils aillent heurte; ceux d'autrui. Il y a des chose*que nous sommes en droit, et que d'autres ne sont pas en droit de faire; il y a de· chose» iga- Jement que d'autres »ont en droit de faire, tandis que nou* ne le sommes pal. Nous ne pouvons posséder tous U même propriété. Les lois de la nature ordonnent à chaque homme de conserver sa vie, de rechercher son bonheur, de jouir pleinement de* fruits de son industrie î nou» ne pouvons donc porter dommage aux autres, traverser leur* dessein a principaux, sans commettre un crime véritable, sans arrêter ousans troubler les travaux de cet compagnon* qui concourent itifflêmc but, confondus avec non* dans le même a tic lier.
£□ général, les horarae* tirent plus d'avantage Tes un» des autres, qu'ils ne peuvent te nuire. Les lu- tnîeresqu'ilsse communiquent, les échanges etlaxon- sommation qu'il* fum de* fruits de leur» travaux réci- proquessnrpasscnt de beaucoup les injustice» dont ill se rendent coupables; et ils favorisent ltut* progré* respectifs, infiniment pim qu'ils ne les retard eut. Lors- g que 1 es-honaïuet s’embarrassent tt M choquent, cela r#™ xxk. s y .
Go< glc
Dnqlnni freir.
DRE PUBLIC
( 3« J .
dépend toujours de Ja manière auperficieîit doutiii eavisigent les objets et de leur ignorance des luii de la nature. Voyant mal leur véritable intérêt, üs préfetent la satiifaction momentanée de quelque délit actuel * des avantages plu.» cous tan» et pi al duribiei
En général , le» homme» aiment à s’aider et 1 l’as si lier réciproquement ; ik sont toujours dîspodi < le faire jusqu'à certain point. Mais comme ill ne le pemvem souvent sans campromettre leur propre .devoir t ils sont obligés de Errer des borne» à iw humanité et à leur générosité, d'après les régit» dt la· prudtfi.ee. Pour assurer la liberté des travaux du -genre humain ; pour prévenir les jênes , les embai- ra», lu troubles que Ici hommes peuvent sç tins« les uns aux autres i peur déterminer jusqu'i qud peint ils doivent »’aider ,r se ¡secourir, ou quelquefois réprimer et arrêter leur» travaux respertifi t il faut encore qu’ils limitent et circonscrivent kti» délits , qu’ils soumettent leur conduite à certaines loi». jC'est-Ià l'objet de la morale, et la partie la phi ira- ^sortante du code général de la justice, dont Le» re jlet ¿ont précises, uniformes, éternelles et commun»i tout k genre humain, tandis que les autres règles 4« morale peuvent changer avec ks siècle» , les psp jet le» circonstances.
' . La 4« Aumira prttiain.
Dlri-I;
Gol gle
□r^ral from
MEW YORK PUBLIC UflRAP.Y
(1’5)
ÉCONOMIE POLITIQ.US
B T
A N T 1 Q; U I T É
Pijdffi <n Portu/r*! dans les Miniei 178g 4,1.790 . cefiWnant
des observations sur les meurs t les usages, le tout*
, fturce, etc. de « r^dtimr , irminri de l'anglais de
Jjcûwîj tâuitPHr, architecte f erni de planches. Deux
volumes in-EQ. A Paris, chu Dînné , rue Vivicnte; ti
Poisson, quai de l'Ècele, 1797.
PREMIER £ X T B A J t.
ÎZj’est ail moment i>à la paix , rétablie entre II
France et le Portugal, naul ouvre le* porte! de te
moDumsns, les moeurs, Je* usage &, btç. qui peuvent
y attirer nos voyageurs. Le cit< Lallemant a bien
ïité de la nation en traduisent l* Voyage de l'architecte
Murpby. Les connaiiütncts et les étudié d<s
l’auteur l’ont porté à s’occuper principalement de*
jQohumens et de* édiÊres, et son jugement est aior*
d’un grand poids« Q.uant aux détail· de tammerte ,
au gouvernement^ il ■ demande des renseignement
à des personnes exercées, et cei articles naériteutinisi
de I* con&attce. B’autbei voyageurs, et inMnut des
naturalistes, auraient donné d’autres détail·. , des
Observations d'une autre espece... Il fiudrs désormais
voyager par troupe. Le* sciences él Içs srts sont
il perfectionnes, q<*'un seul homme »de la peine à
Y ■
Oriijliuiiinir
NFW ÏDM.K PUBLIE LIRFiARÏ
(n*')
tn posséder deux à fonds- Si le s voyage» par tyi- vantiea ne se réalisent pas , du moin; que chique voyageur publie ie» observations qu'il aura faîte· dan» la science ou dans [‘art qu'il possédé lé rnieux, Le tenu viendra où un esprit vaste et profond Ici réunira toutes, et eu foimera un seul tableau pour chaque contrée.
Le premier objet qui frappa Tes yeux de notre voyageur cp arrivant de Dublin à Opi>riÿ_, après .sept jours de navigation, fût un ancien aqueduc, dont on voit encore plus dp trois cents arcades. Elles sont situées auprès de h ville de Candi. il faut remonter Je Douta pour arriver à 0forftf. Ce fleuve est le plus grand du Portugal après le Tige. Les bords de h partie sud du Douro , aussi loin que la vue peut s’étendre, sont parsemés de couvens et de maisons de campagnes habitées par de riches particuliers. Les bosquets cr ics jardins qui 1m accompagnentrcs- pjectét par l'hiver, forment un spectacle bieu in tires- xant'pour le voyageur.des contrées du nord* L’o* ranger, qui peut à juste titre efre.regardé comme l'emblème de h rccooniis$art<e, y surpasse eu beauté tous ks autret arbres.
Il étale à-la-fow et Sa Rcnr rl mit fruit T
Prodigue tir sh dons *atu cesse il rs produit.
— Le charme du paysage et la douce température, de l'air, comparés à la nudité des arbres et su froid perçant dii pays que nous venions de quitter ( Fïr- lande,au mois de décembre ), rendaient notre transition vraiment délicieuse. , . -
La visite de| commis, préslaide nécessaire pour
nrüj ■ .:· nom
NEW YORK PUBLIC UBHARY
' (341)
'entrer à Oporfe', rappelle au voyagent la rigueur et les vexittons des employés de la douane anglaise. Feu lt marquis de Bombai, cet homaoe de génie qui chassa les Jésuites de Portugal, et voulut affranchie Ce royaume de F influence de» étrangers , fut maltraité par cet employé», à tout arrivée à la cour ¿'Angleterre , où il était envoyé en ambassade. 11 en conçut une haine profonde contre les lois Êscaiei de ce pays, haine qu'il a conservée tonte sa vie. Oo Croit nlêmi eu Portugal que de là Seul provinrent les régie mens qu’il fit par la suite concernant le commerce d<i vins d'Oporto , et où les intérêts du comptoir anglais établi da*» «tic ville nç furent nujle- meht ménagés.
— La première chose qui se présente «l'observation d’un étranger, à son arrivée à O porto, est F extérieur dévot des habitani. La religion semble leur unique affaire. Le jour, l'attention est attiré« par le ■ sou des cloches, le mouvement des processions et les prières des moines ; la nuit, le sommeil est interrompu par ïe chairt des hymnes. Oporlo est La seconde ville du Portugal pour l'étendue, 4a population et Je commerce. Elle est située à environ uns lierre et décrié de la mer, sur le penchant d'une colline... Les maisons s'élèvent graduellement les unis au-destui des autres, comme les gradins d'un im- phithéâtte. Le fleuve majestueux qui coule dans la vallée «it couvert de navires-et de bateaux... Au-delà se projette une montagne considérable qui termine la vue, et présente nnt set tic non moi ils vivante , oi tous le»plus beaux effets de la perspective et du «oloril sont parfaitement tasscmblés. Ce sont des -Y 3
Go< >gïe
Onqinnl Irtri
NÊIftJ TÛRIC PUÔÛC Lia H AH T
- (341} '
jardin* , de* boit, de* vigooblei t de* maisoni de
campagne t dti couvents, etc,. ■
La divaiion de* Portugais Ici porte i couvrit dp
domiti Içi coloanet du églises , le* autels, etc.;
tuait clic ne Jeipqric point i favoriser l«s beauv
arts, — Les P gitu gai* cependant ont des artiste* d*
mérite ; millième □ jemçni il* nç sont point encoara*
gés par le gouvernement, J'ai connu à O porta un
peintre nommé Gfama, qui eût fait honneur aux tntîL
icurcs écoles d'Europe , pour pçu qu'on eut icççndé
la natorç dam le développement de tou génie caché,
Natif de Portugal, il avait passé pluaicm* it4UC«f tfl
Italie, où il était parvenu à acquérir une corcecdofl
de dessin et une pureté de coloris qui indiquaient
des talent peu communs,Neanmoins il m'aaaurx qu’il
en était presque réduit à pouiir de faim, quoiqu'il
peignît tout ce qui ie présentait i lui, depuis Fciv
saigne de cabaret jusqu'aux tetei des saints,,. Un
riche marchand d’Oporto , désirant orner «es ippir*
terriens de tableaux, s'adressa au ri^wr G lama qui k
trouvait alors eu avoir de tiés-beaux «t d'aqciept,
qu'on Valait chargé' de vendre à des pitF. (ors iWn
xonnablei. Le marchand qiriie connaissait mie tut ca
vins qu'en tableaux > recula de surprise quand il
s'entendit demander vingt portugaise» ( à-peu-prét
£0O IJv, tournois ) pour un Correge, h Vous vould
V donc me ruiner, répondit-il; j'ai acheté .demie rç-
» ment pour le même prix deux tableaux .bien plut
M grands ci nouvellement peints, n
L'humilité monastique ne brille nulle part mieu*
qu'en Portugal. Les Cmur suivent une règle quileut
¿éfçnd dç soitir du couvent autrewcnt que jflOutw
' (M)
un de» chevaux, dci mules on mênàe des Aïke... d« tarte, dit le voyageur, que ce» moines forment m espece de torps de cavalerie ecclpsi^ttique, en général , pins respecté , on du moins qui ctnirl’être ¿avantage, que Je clergé à pied. -■■
Voicî de» Cfb(erv3tion5 sur le» vînt, qui icront ju* géct par le Cul ti v itcar.... On trouve à Opoitn un via du cri de la prûviùcc , qui est 11 Susceptible des itn- prr »lions du temt, que lorsqu'il pleut il devient imbuvable,.. Le· marchand» portugais font quelquefois usage de la recette suivante, pour corriger l’ai- grcur du vin. lis y mettent de l'alkali fixe ou du sel de tartre qui en absorbe l'acidité, et lui donne le goût et le bouquet du vin nouveau; pus trop grande quantité d’alkali le ferait tourner. Abu d'éviter cet inconvénient , pp timmçntc par faitq un essai en petit. ..............
. Qae l’on juge de la civilisation du Portugal par Vitat rica auberge» sur la route d’O porto à Lisbonne, Une des plus fréquentées. — Je ne touchât pas i J’buLle,ayant remacqué que le vase qui latonLenatt 4tait te même que celui dont on se s et vite psut üli- Àientcr la lampe. Un portugais as».s à côté dc.iïiDi Ate-dît en. mauvais anglais t n 'Cc tic huiiu ■ ’est pas tl· bbnne i miii preste votre parti , car vous ne* >i aurez pas de meilleure ,cTici à L-sbonne. ii<
— Je doi» dire i la louange des femmes du Portugal , etsut-toot de celle» de la province de fkira, que ce sont clics, qui fabriquent toutes les toiles qui se i dû somment dans -le royaume, quoique les apprêts en striant divérsiEis. Elles koiçnt k lin , te cultivent., le itccolitm, le scrantenr, k hknt, et en
* 4
Go< >gle
NEW'ïLiB.K PUBLIE LIRFIARV
: i m j 1
côm posent ahe toile qui ne le cede peut-être 1 au*
«une de celle· de l’Europe, en blancheur. Sdmk et
solidité. Chique famille est pourvue abondamment
de Cette toile, quel qu'indigente qu’elle puisse tu*
d'ailleurs. La table mime du pauvre paysan , sur
laquelle on né voit que du pain et des châtaigne·,
est garnie d'une nappe et de terviettes très-propr«.
C'cst-là ce lin de la Bétique , ti célebrq chez les
ancien), dont ils comptaient i'utage au nombre de*
jouissances qüi faisaient de cet heureux pays des islei
fortnnées.
Les ameublement de» villageois et de leurs seigneurs
mêmes sont aussi éloignés-, non du luxe, mats
de l'aitancç , que ceux des tubérges. La maison du
seigneur ne se fait distinguer des antres maisons du
Village que par sa grandeur. La façade est percée
de dix à douze fenêtres sans vitres ; l’extérieur ré*
pond à la simplicité de Lintérleur. *- Quant aux
meubles, les habitations de no» pires après le» déluge,
iTen étaient pas plus dé pourvues, Dan» un pays
comme le Portugal, où la température modérée de
raie, et la verdure des champs dan» tou tu les *aisons
de l'année, donnent un p tin terni perpétuelle
» habitant que U beauté du tenu invite à se tenir
constamment dehors ne regardent à-pcu-prés leurs
maisons que comme des retraites pour la nuit- Ainsi,
ils doivent naturellement ne pas attacher une grande
importance à leur ameublement, et se borner à un
petit nombre de meubles appropriés à leur manière
simple de vivre; et encore 1rs Portugais ne se montrent-
ils pas bien difficiles dans le choix de ceux-ci.
Coioibre, célèbre par ann université, possédé «te
nn-pral Ihim
rCRKPUEil ICLIEF.AFlï
. ' ( 3*5 )
riches coUccrioni d’snimmx, de végétaux et de mi-.
nérauK , qui sont îangéci d’aprè» le système do
Ltntfee. — A juger par le nombït de uliei que ce·
raretés occupent', ainsi que par leur étendue , le
Muséum de Coi tu b re ejt un des plut grands conserva
toirç* d’Europe; et l’on n'en sera pas étonné ù
Fcn réfléchit qu'il a été pendant plusieurs riedes
Je.dépôt des pLus riches productions, de 1a nature et
de Part dsn« les deux hémisphères. La bibliothèque
occupe aussi un espace ttèS'COnsidêrable , et contient
un nombu immense de livrai et de manuscrits
·
Les principaux objets qui occupent les fabriques
de Coimbrc sont Les poteries rougi et vernissée,des
toiles, des.draps et des cure-dents de bois de lerstisque.
Elfes fournirent tout Je royaume du dernier
article dont il re fait une cousommarton perpctuelle-
1.1 n’en est^Mt.de.«Hue de ia poterie ; car, malgré
sa fragilité , il «it rare d'en voir briser, soit dans
j'ivresse , «oit par étourderie | 1« Portugais étant
peut-étreda nation du monde 1* moins sujette à ce»
deux imperfections. Un auteur anglais, qui a écrit
l'histoire de la Chine, observe que Le peuple d·
Cantop jLrçje : ordinaire meut de xc qui ■* passe en
Europe par fe débit de -sa porcelaine. Lorsqu'il-y1
a heauioupde dethandfij, il un manque pas de dise t
M il a dû régner de grands mouvement en Europe
îi f année de mime, ,» . .
l)e Cnimbre à.Lisbonne ou traverse Peisàdf, ville
qui n'est connue que pour avoir donné ion nom au
céfebçe pi mi s ire dont nous avons parlé plus haut.
Lti reste* de ce grand homme sons déposés dans
NEW ÏDFiK PUBLIC 113HAP
IM)
Vèglife 4e cette ville·) et les bnbitani ne, p nient ja·
sais de lui qÿav« enthousiasme et respect.·
Le mona itéré royal de Batatha fixa l'attention dé
l’itchitecte Murphy pendant plu sieur* joun. 11 en
donne une description très-détaillée , à laquelle
il a joint un précis de l’h moire de phisietiri
rois de Portugal qui y sont cntarrii. Cette deacription
occupe prè* der la moitié dû premier volume.
Nous en extrairons quelques more tant détachés,
dont les sujets infère(Seront la curiosité des lecteuts·
La salle du chapitré da fiild/iu, dont: l'arc ht’
tecrure peut passer pour un chef-d’ceuvre , représente
nfi quant dont chaque côté a soixante-quatre piedi,
et il est »ftimOnté d'une voûte en pierres de taille;
Cette voftte , ou coupole enrichie magnifiquement!
n’est supportée que par des courbes d’un travail
parfait, qui viennent se réunir'en mu centre, roui
■ Ja lurcnt d'étoile. On dit que, pendant qu'on ceuuttttitah
cette voûte , elle-s'éctoalà- deux- fois cnr* le*
ouvriers dont elle fit périr pltnitmïS. Lo rot qui
t'obtLlnait à ne point1 vouloir d< piliérs, prctrtrit uni
técempe^àç i iVrc b^estte s’il vtusit à bout de U
voûte; encoiiï^gjé par cette promesse, celui-ci rerOnuae.^
i Toxpvrije ht rénish. Mail le «ri, pour ne
pas exposer la vie des ouvriers, avait oïdoEMid de
n-employer, que des prisonnier» dont ’les délits mèïitfeSSBdt
h «note i afin que dans le Cas d’un troisième
écroulement, il n'y eût de vkûioh que ceux dont
iiTvic appiiTLettut déjsi U vktditio des, loir. ’· ‘ '
Cemon s tt euefut biii· par do pi Jean wa mémoitt
de In victoire d’^tyqéarqtu^it'il'rtfinpQrti,'.!« 14soit
a$&5^3urWGa»tilUnsxpri avaient le triplode Jui'ccl*
01 ·& etlFtqm
NFW YORK RJBL3C LIBRARY
J I
( U? )
coi de Outille, fut obligé de prendre la fuite,
Dom L>mr«üto, arc b evèque d* Braga , qui avait combinai d*iU cette bataille , rend compte du dé* dCipoir de ce roi après ta défaite, dan* une lettre écrite «n vieux portugais à l’abbé d'Akiboca. Il >'ç£r prime ainai t << Le connétable m'a dit avoir vu le roi h de Gattillc à SHnf«rcw , dam un état approchait m de la fglie ( maudij»nt ton exincnce et l'arrçr 11 chant la barbe, En véiité,moa ami, il vaut.nucux h qu’il te l'arrache qu’l n&ui. L’homme qui l'épile n ainûi Mi bien capable:d'épi 1er,tea auiret. >>
On raconte du roi dam Jean une anecdote fiagur liere. -r Ce P noce était ji luuré de l'amour de «ou peuple , qu'il m pTomcnai.t. triiifouvcnt «cul· Pa&F IVue de *ei promeuade» .du tuûa, il app^rçut ua vieillard boiteux Et b orgue qui attendait de l’autre cité d’un niiittau, que quelqu'un lui aidât À palier une plaache qui le ttavenait. Dom jean va à l.ui* le prend lut le* épaules, et le porte jusqu'au che^utr Le pauvre vieiTUtd , étonné de la force et de l'a®*· üié du porttur.t .i'écrix t.** Qyre Dieu veuille dernier n à dont Jean toute uru armée de braver <t vignut ■i reuj homme* comme toi, pour humilier lorgjied » de· Gajtillan* qui m'ont privé dus mil et de Tut ii uge d’une jmnhe. n ■
Le roi i'invjta aloti à J ni raconter le# différente* action·; .où il *’était trouvé+ ce que 1« boo vieillard fit eo peu de rniiü ; maû i peine eut-il achevé 10· récit, que deun Jean rccoutit quil était fwirt, Cf brave loldat qui avait combattu ai vaillamment à cp-.êi pendant tout le ten* de h /ameute bataille
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d’d f/v titrât a qui lui affermit la tonronne inr ntêk. Affligé de le voir dans un pareil état, il Fengagei
I
Bc rendre le lendemain au palan du roi, afin de lavoir pourquoi ses min Litres l'avaient îi fort déh Qui demanderai-jc1? iinfotma aioîS et Ml·
h veau Béliiaire. — Votre brave eu ma rade d snan i* ila'bataille d’dïjuiiriïd, répondit k roi en repre- r» nanl ton chemin. n Une personne qui avril cti témoin, à une ce naine dis t inc e, dtl 'aven turc, coutil i Fmsteat et loi apprit ce que son souverain venait dt faire pour lut. u Ab ! s'écria le bon ràilhitL
II
quand il fut revenu de la turpriie , je suis nnu? h tenant conviiocu vérité de ce que j’ai «m* ** vent entendu .dire, que 1« épauler de» rois ¿tikii h habituée« à supporter de grands fardeaux» Je me » félicite d'avoir consacré les plu beaux joundca* » vie au service d'un prince qui, comme celui tfUi< s* *f de» jambes pour Ici boiteux et de» yeux pou n le· aveugle», »*
Une chose digne de remarque T c'est que sur ici tombeaux de ces prince» mort» pendant le coûtsdt quinsicme liecle , on trouve leu» devûci peru«1 belle» écrite» en français. Le perc de Sousa, hit» lien portugais, observe a ce sujet que la langue Îns- çaûe était déjà bea ucoup estimée de ton teins 4 cause de »a courtoisie et de scs gUcca, et que 1 et priacti la parlaient couramment. C’est donc à tort que fou semble fixer au. aiecle de Louis XIV l'époque de b propagation de notre lingue dans toute l'Ëurapcî ft que l'on en cherche les causas dan» des ciscoai· tance* relative» au règne de ce monarque.
/
[" Got *gle
t ’49 F
Voici ce» devises quj îonl gravée» dan· le français
duuctDi i
Le roi Jein 1**... Il mt fiait ptur biais«
Dom Pedrc............ D«ir.
Dom Ferdinand. Ledits me plaît.
Le foi Dioriisi qui régna vers la fin du treizième
ûeck, mérita le plue beau surnom qu'ait jamais porté
aucun roi lit Labouerur. Lorsqu’il eut aMuré la tranquillité
de te» domaines, il dirige· toute ton attention
vers l'agriculture. Il commença d’abord pat
restreindre k pouvoir féodal »ou» lequel le» malheureux
cultivateuf» avaient gémi pendant long-iems.
J] fit tniuiie construire »eus 1M yeux, dans chaque
partie du royaume, des fermes qu'il pourvut de tou»
les instrument oécesiairej à l'agriculture , et qu’il
distribua à de» laboureur», qu'il regardait comme
le» vrais pilier» de TÈtaL· Le Portugal, qui aujoutd
hui ne produit tout au plu» da bled que pour troi»
mois de sa coniommatian annuelle, était, du 1cm»
de Dion il, un de» premiers grenier« de l'Europe. On
aurait tort de supposer que Tétai actuel de» moirsous
en Portugal provient d une altération dau» la
qualité du toi. Cette rareté du bled doit être attribuée
uniquement à une grande révolution qui s'est
faite dans ¡'esprit du peuple- Le» Portugais moderne
» ne voient h prospérité de leur pays que dan»
Le» mines profonde» du Brésil , tandis qu'il» oublient
que sa vraie richesse gît seulement i »in pouces de
(a surface de leur» champs. Dioni» était si convaincu
de cette vérité, d'epié» h cûqnaii»mec qu'il avait
■a
Go gk
( 35o 1
acquise rie la fertilité des terres dé soh royaume, qu'il n’eut jamais recours à ici voisins pour Rapprovisionner des objets de première nécessité , et mÊot de luxe; car il ietirs.it du Portngal jusqu’à de Pot et de l'argent. En effet, il avait titré couronne magnifique et unsceptfe faits avec un or extrait des sables dti Tage.
Après avoir décrit les combats de tiurcaux poin lesquels les Portugais ont h tnêrue passion que Jet Espagnols , le voyageur ajoute.. . La plupart -do Portugal! instruits sont bien éloignés d'approuvft unspectïble aussi barbare ; ruais le peuple y est trop attaché pour que l'on tente de Fàholir1 mbiteineitl ! ce n’est que pat dégréi qu'on peut y j>atvenir, et en substituant à Ctt fêtes quelqu’autîe divcrüiiS" ment. Là civilisation ne perdrait rien à. l’échiajeT et i horoanité y gagnerait infinimenL
Les Portugais se hissent enlever pat dei ¿frangées fous les fruits de l'indüitrie qu’ils pourraient si iW* meut exercer eux-mêmes. La scuk verrerie du royaume est à Afarinha-Ia-Grarnit, et elle a été sia* blie par William Stephens. Quoique située à db- neuf lieues de Lisbonne, elle trouve dans la poil· tïon de grandes ree soute tri pour le buï» t le >1 b le et là soude. La terre autour de cette verrerie est tréi- peu productive; oti n’y rencontre presque par-tout que des sables ou des marais* IL Stéphens fy en fait concéder trente acres qui étaient couverts <3* sable- 11 y hit aujourd'hui sept à huit coupes Je luzerne par an , tandis qu’aittreibis il n'y croissait pas une tige d'herlle. Mais ce qu’il y a de plus êtes· nant, feat que cet cjcimple n'ait pas été suivi
Go >gle
4EW YORK PUBLIC LffiKfcRY
. . M3S ■1 les habitant voisin!. M. Stéphctts communiqua au
voyageur un mémoire sur la nantir t d'ilevtï leiabtillti
en Portugal; Les agiou ornes le liront avec intérêt.
Nous avons parlé plus haut de moines qui ne paraissent
jmuîi en publie que montés suc de« mules«
Cette prétention s'étendait autrefois à tout le clergé.
Jean II, roi de Portugal, ayant été informé que U
race des chevaux allait » éteindre dans ion royaume,
Voulut y mettre ordre , en défendant l'usage de»
mules« Le clergé refusa d'obéir, et fit un appel au
peuple. Le roi craignant de le brouiller avec les
prêtres, crut prudent de revoit son édit; et il y inaéra
une clause par laquelle il était permis à tout le
clergé de Portugal de continuer à le servir de mules;
mais avec défense en même te ms à tous les cordqpnien
de son royaume de faire du soulier; à aucun
prêtre, ni moine. Il Jcs réduisit par ce moyen ati
lilcncc·
La mite du nuftrra prochain.
ÌX1GME. ■
Aux champ», à h ville , 1 la cour,
ConidcDCet témûiii des piaiiirade L'amour,
Je aui s difçret tt saga ;
Même »ut ceux du miiiag* ,
je garde le tacer ,
El tiens le cas secret.
On peut dire qtiç J'ai de me» mai tre» F oreille ,
M ûl je'Ti'tbuse point d'une faveur pareille,
Commt uh tebre à-peu-piè» vêtu,
Sans etri compie luiyely.
NEW ÏÛBi. IhJ-EUC LlfiKAR
J'ai de plu un surtout OU ittrpli* d'irdistire l
En dedans je suis plein de matière léger«,
tu rapprochant les corpsje rapproche aÿuvenl
Le· esprit« divisés entr'eux de tcndmapt*
Me deviner , lecteur, c’est bagatelle ,
Puisqu'un me trouve bien i Ulou , «au« chaud elle.
LÔGQ G RIPH^
LJ n t tête de moins fût grande différence.
EnticT , je suit doue de force et de puissance.
A quelque chose près j'égale un fier taureau.
Tête i bas, je produis un potison , un oiseau ,
Et pour tout dirt enfin, insecte et vermliieiu.
* . 1
Explic. detCharade,Énigme etLagogrïphe duNù.3p
■ Le mot de Ja Charade est Bateau ; celui de l’Énigme eat la
Pute ; cçlui du Lcgogriphe est ¿unent „ où t'on trpur* canon
d’uriiHtfù , de jerwgue , le» plus gtai ciriitefet eTimpfmnitt
canon de fit futue , espece de cAdutjure dont on se servait du
tcrnt de Molière t et tn retranchant le C , il reste ¿non*
A » Ü O ïl C L
Lucrèce , traduit par Lagrange, Deux volumes in-8d. ornés
de figures entaille douce gravées, avec le pim grand loin,
d’spiéa ki dessini du çil. Monnet, soin la direction du cil-
TÜliard, Prix, brochés, to ffv»
On en a tiré 40 exemplaires seulement sur papier grand*
raisin vélin. Prix , 36 liv.
A Paris, chez Bleuet perc, libraire, pont Sb -Michel , el*>34*
Il reste encore quelque· exemplaires du même ouvrage eu
deux volumes În-40. , Magnifique édition de Di dot jeûne.
Fi'ii , brochés en carton , ^4'itv. - ■■
NOUVELLES
Go igfe
< «M
NOUVELLES ÉTRANGÈRES,
I , I , ,
ÉTATS-UNIS D’AMÈaïQUB.
1 Dî FlùladtlpKit ♦ tt 1797,
^Îoui tavîotu bien qu'il y avait parmi noui del
trahie* voué* à L'Angleterre, mai* noui ne »oupçonnioni
pi» qu'il pût 1 en glirier juiquei dani Ici cmplciii
civil», et même inique» dan» Le »énat. Le prétident
dti Etati-Uni) fit tran» mettre , k 3 <k Ce mois,
i La chambre du »¿oit , de» papier» relatif» à uni
COtlipiration 1 troi» jour» aprèi.lc COUÙlé chargé de
leur ex nu en fit ion rapport, et dépOia tut le bureau
une lettre »ignée William Bionni, un ut» sînaTiUm,
député du nouvel tut de Tcaenec, iltué le long de
l'Ohio, 1 L'occident de la Peniylvinic, Cette lettre
dévoilait une partie du complot, qui cociri»t*it à faciliter
inx ttüvpei angLaùe» du Cao»d* La conquête
de La Floride, eu Leur livrant un partage >ur le territoire
dti ¿UH-Unil, et en Leur fcurnu^nt de»
vivre», de» muni;ton» er un lecoun de deux rutile
vtdontairei. , .
La turpriie et l'indigna tien qu'a camée» une pareille
découverte, n'ont pu altéré le calme du sénat; ‘
il délibérait mûrement iur le parti à prendre contre
le traître, lor »qu’il reçut de la chambre de» repré jeuuni
un ruent ge dont le porteur a dit !
*· M, le p ré rident , je lui» chargé par h chambre
des reprérefltan» , d'accuier en ton nom, et au nom
du ptupk de» Etat»-U ni», à la barre de votre chambre.
¡Vifthm SÎMid, membre du »élut, et de vouj
informer qu'elle présenter*, quand ri en aéra tern»,
ïri chef» d'accuiatiou énoncés contre lui, et qu'elle „
»t * donner h preuve. Je lui» aut»i chargé
Z
Gth gle é TC
. (,«4)
de requérir qu'il loti expulsé dtK sénat, et qn'Ott
prenne des mesures pour quai se présente pour ré* .
pündrc aux chargea qui lui seront laites. i» :
' Sue quoi , cette demande ayant été tonreitie en
nmiiaii .-par M. ■Sed^cnirci ,-de membre accusé fui d'abord
condamne à fournir deux caulioas de i5,ww
dollars chacune , et Une aütit de 30,000 Jiv. pour 1«
principal ; ensuite il fat expulsé de la chambre à hue
majorité de vingbsix voix contre une.
ALLEMAGNE.
De Stuigsrd, il 18 atrii 1797.
Les divisions qui ont eu lieu entre le duc deWÎTte
m b erg et scs Etats, sur la répartition des contribn.
lions imposées par l'ennemi, ont été prûmpterariu
terminées, comme nous l'avonsdcja annuncé ; mai;il
existe dans ce moment, entre eux , un autre styit de
querelle, qui pourra bien exciter de plus vifsdibm
qu’un impôt passager, puisqu'il tient aux droits J«
sujets, à la prérogative des souverains, et que lt*
germes de révolution, répandus ac tue Hem eut diot
toute lEurope, rendent ceux-ci beaucoup plus att«l·
tifs sur routes les tentatives qui pourraient ébranlé
* leur autorité.
Le duc a donné un rescrit, dan; lequel il annonti
le désir qu’il suit mis des restrictions-a la publics
. tiorj des débats et des résolutions de notre dicte. Les
Etais ont apposé à ce resent vne'déclaration , dis·
laquelle les principes sur la liberté de la presse«
Sur la publicité .des mesures du gouréruenent sort
développés ayee beaucoup de Force. L'auteur de <eHt
pi&ce remarquable est le conseiller de régent
Georgy , philosophe plein d'énergie et de lumières,
que les Éiats ont demandé au due pour leur conseil.
Il y exposç. combien est désirable la conttnuahon
de cet aftiinichissemenr de toute censure, fende
jusqu’ici’sut une pratique Constante, commeut cllt
est liée à 1'hcujeuse forme du gouvernement dtei
Go >gle NEW YORK PUBLIC LIBRARY
n
■ ( 3S5 > ,
dans le tescrit ducal i d’oÙiJ sem b lierait résultée que I'affranctisseaicnt de toute «ntu» n’est, pour le* Etats, qu'une .concenion tcvocable , ci il prouve, d'après Ibistpire , que la publication des débats et des résolutions de 1 assemblec dçs Etats n a jartiuii pu dépendre de La pcrrnismcui du souverain terrîto- rial, - ■ .
De Vienne, te tj avûl.
Depuis le départ de M, le marquis de Gallo, il a été expédié plusieurs couriçr» et estafettes pour Udine ; ce qui fait presumex que les négociations ont, été aussi-tôt reprises , et qu’elles te poursuivent avec, beaucoup d'activité. L’on en attend avec impatience le résultat, ,
Malgré le redoublement des préparatifs do guerre, il y 3 encore de l’argent sur. La place , et Ira ressources intérieures dit L’Etat je multiplient' an lie» de diminuer, Li seule maison de banque de Fries»* a fourni aux Etats de Hongrie un tapirai de six millions, à des conditions fort avantageusesT pour les hais qu’exige l'entretien de l'armée de levée gêné* Taie,* ■
Il vient cl’arriyet ici un Courier dé Paris , expédié par l'ambassadeur de Naples à M. le baron de Thugut, Suivant les avis qu il a apportés , le Direct taire a de la peine a sé décider à rendre la forteresse, etc Mintout. ,
On apprend aussi de Lille que le gouvernement français exige de l’AngleterreJa restitution de toutes les conquêtes qu'elle a faites sur la France et sur jet alliés, et en outre la cession de Gibraltar.
D* AfunicA, fi 14 '
Il est passe avant-hier pat cette ville, rulcouiÎet venant de Paris , qui st rend en toute diligence a Vienne. .
- -Italie. Dî Mitas, Un août. ·
Le» Liahiiatis de la ittre ferme de Ventile »'occupaient de le ut liberté et de feue udioii à la république rijsîpjtjC'i
1 l 4 -
DrlqirLU irnm
NEW YORK PUBLIC UBHARY
. {35ÛJ ‘ dial k' temí que, fpar Ici «ota» du [gêné rit Buenapirfç, on organisai à Miliu tin ^t>ui'¿rnt±<rnt conihtutionecl. Jkt dcpmrj de chaque ptovitice, ehtrgri de discale? de ü rnd* imêrèts, te tt ouvert ut réuni» à Jkssapn vers La. Fn juillet', ( ceux de Seitre et de Belluno, de Cailcire, dt TrtvitQ ¿ de Couegliano, de Fadoue , de b Poltiiüc.dt Rovigo et d'Adiii . de Vicente ci Bauaqa , de Vérount, de Cologne si Ley'liga. J U* decide le ni. à i'uriaii imité II léunian de tûutci tes pruviiicts, forment iiue population de i,HOO|Uoo attisa, i li république cisalpine tme et indivisible. 11« élurent, pour exprimer le rése'ut des vitu universels, Pierré-Paoi Franctscbi, de Vfcoane , et Fient Siechini , de Susano- lh,ks revêtirent des plus itnplu pouvoirs , et les chargèrent d'insister pour obtenir la reit- niod h plut prompte et la 'pliai sukbntielle à la ïépubliijtit cfalpHlC, auprès du general BuouàpartC , du directoire dî Mil au et de celui dé Paris. Les députés d'Udînc ne pe- rem usiettr iu congrès, parce qii ayant demandé le ton* vent cm eut du général Bernadotie, celui-ci répondit que k gouvernement centrai n'avsjt pas cette faculté , et qu'il xl avait été créé que pôor les réquisitions de l'armée km- çaisc. Le procés-vttbil envoyé par les hábil an s d'Udne· prouve H vérité du fait. Lés députes de .Brescia etdtïe- taiat ont aussi manqué , inaii ce ü'eit point une prtert d'opposition, puisque cea deux villes ont déjà pn venu ta autres, en demandstn la . réunion. Ainsi , tout levan lut do Venise à exprime son voep de former , avec ta Cisalpins, une république une cl indivisible. Qui p-oidrri. contredira cè voeu , spiès tant de d cela fat ions iclcmveUei, que ici peuples tout libree de *· choisir le gonvernetnt“' qui Jeüt plvit,
De Cenes , k ig août. La réunion des ti-devent fiefs ¡n- périaux de I* âcijvia à h république ligurienne , est ¡¡a ï véue tuent aun intïTcssant pour mériter dé ire lappcrlt dans quelque dêuit. Li tyrannie féodale pesait d'auioi plus sur ce nulhetirenx pays, que kl Scriverau étant ckif. nés, les sujets ne pouvaient Lui porter leur· plaintes cnnnt leurs ieigtifurs. Ces petint despotes ne coati tritviut d'Iu' ttes lois qut leurs volqstcii ci Icnn rtpricesl et n^proe- 'taienr d1 a litre s obstacles que ceux· que Leur opposaient quelquefois k désespoir et le nlrlMuk Dès qbe les Ftss- uit eurent cenqnis h Lcàbordie , le cri de k liierk H tu entendre sur ks sommet« et dans ht vvlléct dea Aptr
[" Gck *gle
ÛpçutoI Iran-
NEW YQRK’PUBIK LiRRARY
( 357 )
liiia, «1 fis malheur ru* habita ris dei fit fs cotiç-njenr l'e».
piratict de briser kürs fei-jj. En vain les wttllije* du
comte*, de* marquis , des princes qui les opprimaient ,
»‘effoicrrent d'étouffer les cris do liberté; en vai? ils employèrent
i'intiigue , la réduction , le mensonge et la violence
pour ftlertrt le» tels dans l'ejclavage : tou* lents
efforts furent ¡outil*!, cl Icet fief* s.e déclarèrent libres- U ce
reliait plus aux ci-devant gti^ueurs , pour conserves »U
■uo-ids ont parue de leur *utamé, que d'empêcher la réq*·
niort des fiefi i la république !igutienne ; mais leur» effort»
oui été egalement in utile!· ,
Tome* le· commuHaute» des fiefs ont émis en mêmetenu
leur veu unantpte pour la réunion, et élu des députes
- pour venir {a demander i la b ai un génoise-
Ces député» au nombre de 48, escorté» par beaucoup de
leurs rompiliicnes , firent leur entrée en çorpsdai»! la ville
de Gènes, Beaucoup de citoyen* et le* députés des autorité)
constituées allèrent d l*nr rencontre- 11« furent ctjedu,)·! au
palais national, an rai lieu des applaudi*· em en» d'iine fyul*
immense de spectateurs- Veodries, commissaire français dan»
les hefi, présenta air gouvernement provisoire les député»
qui déclarèrent, au nom de kur* concitoyens, vouloir forme
' 1 " ' -■--<■
leur déclaration , ci proposa d’appeller à ¡’avenir le* ri-devaot
fiefs rtnift/j figurée·»; ce qui fut décrété au milieu des plu»
vifs applandissenieni.
Pluficurs dépulés exprimèrent krecunnaisiancç 4e leur»
concitoyens, et tou» r*çnreut fa cocarde tricolore et l'acctw
Jade frartmeile.
Il y a tp pendant trois joins ¡Uumintiion générale, pour
célébrer celte heureuse réunion des fiefi i leur ancienne P?‘
tne , dont il» avaient été séparés depuis plusieurs iietle*. Dix
années de guerre n’auTâieut pas suffi peui-èiji pnnr engager
le» nouveaux Républicain* 1 accepter le* lois deTaucifft goii-
VMOîmtnt,
Ce* deux paroles, liéesk et , paroles si cberes art
peuple , e* si terrible! aux tyrans, le* ont décidé» à venir
volontaire meut trotcroiier avec tjsatie ré publique régénérée.
De Rom* , It 8 aeâf. On
d'une révolution prochaine, Le peuple I attendait avec indifférence,
Le gouvernement, inquiet, garuiiaait le chfaau le
wniiioii! tt de virtet.
Jlûil- Go >gie
a >
PS58 }
Le j.*T. août a(* matin on vie renforçai les quartiers, deibîçr
1er patrouille», et on apprit l'arieiofion d'An^elocn,
de 3 de u x fi u U chnrd e t d’A s ea te I li, T p u te la viIle é tut sou* it»
limer. Le soir , toute* les troupe* campèrent'*Ur les .plKC)
avec leur· c^notts : cçi'dis positions militaires ont continué
jusqu'à prirent. Le* dernières arrestation* qui ont eu lira soit
telles dit marquis Vivildietds Caniiitooe Transie veriti. Ceqsi
■ causé btantiJiip de turprise , c'eji qu'Angelitcci et fionduTii
exhibèrent de* paietltr; française», et qu’ari q'en tint aucun,
compte : oit sut, nli contraire , qüi le ministre CacaüEl ¿tait
testé jusqu’A deux, heures iprè* midi, et on crut, qu'il ivik
permis qu'ou 1er ariélàt; quelques ptisonne* cependant prétendent
qu'il n'en i pas été prévenu , parce que le pipe
düuna lui · iHtlue le* Ordren pour ' ('arrestation qntlqUII
heures apiél la roufcten0 du ministre avec le (ccrétlilt
d’Etat. Dm s ce cas , on aurait eu peu d'egard pour le slraçtçrt
de reprr setiII»t. Quoi qu’il en soit, |e* prisonniei*
«ut été aussi-iii transféré* i Civiu-Vecchia,
Ou ne conçoit par comment, duni une conjuration qiTwi
dit si étendue, on n'a trouvé ni papier*, ni amov*, ut Cl·
cuirs, et qu'il n'y ail que six personbe* d'trntiu et 4
utit nombre de fij^jiifs, Il est probable que c’est un't tmnt
de quelque ministre de S. S. , qui veut se dêbarraiser Je’
mettre en liberté te* patriote* détenu*, etc·
Dt Teri», lf 1-6 aoéJ. Hier on a publié un njan Teste. par
lequel le roi accorda une imnkis generale J ceux qui cm
été entraînés dan* la révolte ; mai» le* exception* de cette
amnistie sont si multipliées i qu'dit se réduit presque à rien,
c’ejt à une note n|bcitlle que le miniiifé dç la République
Trinçaiie a remisa au chevalier Prit) ce a, ministre de* aHairth
étrangère*., et à la crainte que la cour a d'une réaction ter·
riblt, que l’on doit Celle mesure de clémence.
Il i'ut élevé de nouveau* trouble* i Racconïgi et à Swiune
graude fermentation : il* demandent l'abolition d=*
péages, la faculté de se nommer des juges, et que les pr*·
te*tan* jouiistitt de; mêmes droits que les catholiques.
Maigre le* grandes réIurine» que le gouverderucut a etc
oblige de faire, le tû écoute ntt ment existe Loujours! la nflîlcsse
fsi généralement détester ; le déficit dan* le* htuncd
e*t ¿norme; les billets dont ou n i pu retirer qu’utie petit;
(55g j
dentites de première néceisitc- Les fusillades qu’on â merci«·
'»vj faut de victitnei innocent« qui ont clé compromises dan»
1« émeutes populaire s- , ont fait une profonde impression,
et produiront lë( ou tard une réaciion terrible , etc, 1
t ■ ■ ,
Fcnfte, le 18 acsï. Le rit. Ejailaglja, ministre du gofl-
■yeTDetaecit provisoire vénitien , a fait au Biretioire cisalpin
la demande officielle de h réusicuï. Li tépouse qu'il en
a reçue par le canal du cil. Test!, ministre des affaire* ¿irait*
Serfs , est tréi-satisfainute , et ne permet guère de douter
u succès. . ■
Voici l'extrait ¿les regiilres du Diteetbire exécutif-
Jw tnitsisfre des affiairei'étrmgerfs.
n, Le Di ree toi j t exécutif de la République Cisalpine a
reçu avec saiisfactìou lei tris* nombre us es signatures de la
municipalité de Veriise. Vertu notifie ree au minisi 11 pièni'
pote oliai re de certe ’ municipalité , que le Directoire ap-
E(audit aux voeux de* peuples libi« d'Italie, qui, pour le
icD « raggrandisse ment coTpmnn , Ont demande la réunion
en tint seule famille républicaine , .et qu’il s’occuptia.sé*
rietiumeot de l’important objet des pétillons susdites pùur
écarter de son côté tous le; ohstadtl qui pourrïtem s'opposer
1 L’accom plissement dei (leurs communs n.
. De Cerfeu, ie io ¡uiHti. Entrait tf'sitr lettrt ieritf par un
officier français. Von* Savez déjà noire ■ arrivée dans celte
wlc t la réputation de l’arrnét française' avait-1 dtl» disposé <
les habita os f ikhjî accueillir favorablement. Nom ne savemj
si nbuj sommes cUru un pays national eu allié. Ses hàhi-
- tan* de cq an detti irn.Unim.tiii leur réunion à la Fiance. Les
meeurs dn peuple de ce pays-sont telles qu'elles deivétit
l’être din* un ciaf d'e s clivage. La faiblesse et le. nicpris
Îout presque conduit les hommes A t'avilisse ment. Les
tâbitaua marchent ENsjcraT*1 bien armés. , et soin ircs-fidolix
de leurs femmes. Avant notre arrivée1, il· étaient dans une
grande inquiétude, A Cause de h gaiatiittie qu’on a s<JU-
■ vent reprochée aizx Francali ; dn avait aussi cher ciré a leur
faire croire que noos détruirions leur culle , mais uiie ptu-
. cl amali cm en français , en grec et en italien , les a fasstiriéi.
J_.îj acclama irons de lit toit1 Succedei dut au silerice de tâ tirr-
1 ’ ■' ’ ‘ ' j4
Go gle
{ss· »
!*♦ Ifmìwii.p· WH pure* .éteadoei finsi lu Çrr^ pruderne** Hors de la ville« cm trwre nremcimie* bomme* Î|ni tachent lire et écrire» Le* papm nu prêtres ioni prttqo* e* feule tvee hiqtret* no* interrite* puissent correspondra; leur inSveoce *ur Je peuple est immeste i heureuienuatüi fontpournoui» . - .
Le juptriiitioa est égalé à l'ignorant* Ditu disparaît é ciié de Sain t-Spiridion , eric1ii*sé dans l'argent et fcliùê per qtutre-vfagt hnpes du mime «étal.
On i fait transparut ici une Imprimerie»
Pe Livsvrne » It to août» Le* Fnspi* ont atrii oeetrpé C*- plulorne et Zant*. Quelque tetti* avant que le* Fraoçai* urr visient dirti «eue retonde **k , eey av^il irboté le drape» roste* nuta il fut bientôt abattu, et-les Grec· aembLeotn- prendre leur ^nckp. «Dtboufiame pour 1» liberté»
' On mande de Rome, qu'Angefncci, arrête -cottineas 4e* ch*f* de* insuretni, a été dclrrtt par le peuple tandb qu’on le conduìfril ■ Civm-Vcçchi*-
Quelquet lettre* portent que le neveu de S. S. a été uh^im et bteisé 11· euiift»
Le trint-pere ■ oïdoûné qu'on fuie nn octuaïre l li nini* vierge, de ce qu'elles délivré encore une fois i’Eütda danger d'une révolu non.
En Triduo , le* irrevtariou* itbimiré» et le* rethercher ¡nqmtitoriihi cotitin uent ; nous rogretteren* bientôt h ré* giibr de Léopold- Nous lotomes reduii* 1 delirer la cû*- «auation de la guerre, comme devint metiti un tcw *u icrrodune mi ut* té nel ci liFrauchir la Tencan*, Il parut ce^eudiDi que 1* grand-dnc eiptte cnn server sa scuse- TiLtieté , quand meme il y aurait une nouvelle rupture entri ■ou irete rt 11 République irmtyauç.
I
Mtfa* , lf 17 tf Ci. On ¿livre que ht Frustai* veulent for· va département de fiale de Corfou et des autre* ùies rt»- lie une* qui favvirioeut t ce projet cet iblqoiuant, mai* il ■ b**oin délie mûri» Assurément quatre ou ciuqiilej rituétiJ rentrée de* échrile* du Levant, aerueat ima poweriìot bien précicui* entre Its main* d'une nation qui hit déjà, 4ant cette partie de b bkdiî*rt»uee , un commerce *i iv” Sortant i mai* comme elle porterait ombrage aux Anglais, ija ii jaloux d* iu succès , n ili cour de Vienne dont «U« rendrait très-précrire U dctmnatiqn dan* I· mm Adriatique , aux Turc* nènie à qui us pareil voi^itge dtencj»
' CrÛ- iSlC
Ür*?ral Iran-
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bui» dont* Je* inquiétude* , cefte tjciteiiiei *e feniucll«
** une »miïce urtarti* **ble de querelle* ?
An reità, le fort de ce* iile* , linû queeelui de Ve ni ce
cUe-mètne , «il encore inceiiain i on **it bien que cette ville
■ formé le vécu d *tT· tétanie d I* République Cinipi ne ;
mai* Je* dette* dont «lie «*t chargée , poumwit'biep' détourner
de citte iacqtporaiiou.
fie Jfaplule Itaoìl* Il cat impoBiible que l’é li *<tueé
Je* cLqiet pulita dure? encore Jon^-temi : joui le monde te
pinot de t’oppreuicn où Je |ou*rein estent Lent lottu» le*
claÛM'de* citoyen*. ' ■ ■
La reine et le miniane Acton fout tou» leur* effort* pour
prévenir une révolution t le roi Ante 1« Latrartmir, ma:* un*
•uccè» j il n’e»t plu* applaudi per eux comme euiTefoi* t i
prêtent, eu public , il t>obiicDi qu'un wn *il«nre-
On *m wt»i trèrWcoùte» j*p Sicile i et cumsir ce ,p«?plc
y apio* d’énergie , rien ne «tait moin* «tanniniqn* d y voir
¿amncncer ta révolution. ,
RÉPUBLIQUE BATAVK
fie M ffajr, (r 3 lepl&nbrt 1797.
? a
La premiere A»i emblée nationale baiare ■ terminé ods
)e**iòn de tB rajsii,, jeudi 3i août, et *oa dernier pgé*îdent,
le cil- P. L. Vau Kuteele, eu ■ fait la clôture par
tut dite curi convenable, dan* lequel il a , entra otre* , regre
né avec milice, u que cette An emblée viti» fin de ici lr**
» vaux, et non le terme de »et «lUx. *i
Jn effet, ta cotutitution qui faistU i'objpt principal de ut
couvocation , et ù laquelle d'abord Une commision de St
députe* f ensuite fAisemblée ellt-incme a travaillé Itec telo
U ardeur pendant tout le terni de m eestion , ^iié rejtué
par Une pluralité de lrô5g61 voix cantre *nr la lutali
lé de ceux qui »«lient droit de «ufcagç , dati* toute
réreutluc de la République t comme lyant fait la ¿éeliriiioi*
pre*utile pour Fexercer. ■
Le cit, Pajieuri d’abord lié nommé ptùiident par-ùWtrH»
de la lecoudr Liierrrbler , }u*quTau ■> itpiembre au loir , et
confirmé en*uiu par une plunhré d»6û voix cçmtft 31, pair
U qojnuine inivul·«·. , . . .
ici trottblé» de 1* Fri** «te *4^ pu ì Je^r fin t an traint
que le» circonsiince* acuti!** ne pJq» d'*C|i-
VÙC
Orlqirdu rrtim
NEXÏ YORK PUBLIC I 1BRARY
( »·>
1 $ r a gn ju Di Ca4iJt, ¡e 18 août.
.11 T i ecviron un ru ois que ‘ Pamir al Nelson st dénclu
de ¡’escadre de Jetvli avec quarre vaisseau, trois fripier rt
d'autrea petto bîtiraans de guerre , pour attaquer Sainte-
Crois de Tenetif, y enlever le'vaisseau de la coDip^sz
dea. Philippin» qui s'y trouvait, et exiger une eoaipbulidn.
Le SB juillet, il *« présenta devant l'isle , et le i3 il it'
Lirqua 15oo homme· , qui tour otH été tués , hlestés et Fi-.Ja
prisonniers; les chaloupes, cru ou et uu entier de dit canons
, couléa bas par les batteries de la place« N chut ■
perdu un bras , et il y a eu beaucoup d’ofh tiers de'tpé;. Li
'division revenue s'est rétinie avant-hier i fcscadre dejertu,
rt hier elle a fait route pour Gibraltar,
Nous »avons «te détails par une goélette améneaioe mrés
-i Sai^t-Lucer* le 16 courant , et expédiée par )e capitaine généra]
pour porter la nouvelle oflieielle. L'officier aiiuimr
la gwJetteen qualité de pasiager, *, 4e luïu , prit la put»
pour Madrid-
RÉPUBLIQUE FRANÇAIS!
CORPS LÉGISLATIF.
' ■
Séanctr dts dtux Conseil!, du 1S au s5 Jrucït^K
Des citoyens se plaignent au conseil-des Cinqcents
dei nues qui ont lieu journellement au iitjri
des collets noirs , et dont il est déjà résulte de*
weurcre.â. Ils l'invitent à prendre les mesures quel1
tranquillité réclame*
: ! Les avis sent partagés sur cette pétition.
Les uns opinent pour le renvoi pur çt simple >1
Directoire ; et les autres , pour qu’il sbit icc1^’
paginé d'un message, portant invitation de faire
des mesures prise* Ou à prendre pour faire CG*1
ces provocations-
Je serait dupremier avis, dit Èmmcry, il e’éuit111
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( 563 )
des quterelle* particulières; mat) quanti Ici attaques
SOnX générâtes, il convient de faire un ménagé.
Le renvoi pur « simple est arrêté.
Pastoret a fait adopter ion projet itir le mode
provisoire d'examen des officiers de santé. IJ porte
en substance que des examens seront ouverts dam
Icj principales écoles de santé de b République,
où Seront tenus de se présenter céuis qui se destinent
à h profession de soigner les mlideh et
que le* officiers actuels qui n'ont pas été reçus dans
les anciennes écoles ou univetsiiés , seront tenus de
st fjirc examiner , pour pouvoir exercer leur art ou
profession.
. Le conseil s’est ensuite formé en comité général
et secret sut la 'demande de b commission des de*
penses. y.
Bailly , orjane de b commissinJ^d’instTuction
publique ■ donné un court anperfti de Pctat où
elle se trouve en France, et du besoin de ne se
priver d'aucune deis ressources que I nn peut encore
avoir pour la ranimer. Il propose en conséquence
la suspension de Ja vente de tous kl édifices qui
étaient ccruacrét à cet objet.
, Ce projet de rêsolmion est adopté.
Sur la proposition de Boiny-d Anghs , un secrétaire
rtnd compte de ce qui l'eit passé au comité
général secret d'hier. Il paraît que la compagnie
Godard , chargée de J'approSisiouncmejit de l'armée
de Sambre et Meuse, a reçu en nantissement d^s
inscriptions botavei t qu'elle n'a point fait le* fournitures
auxquelles elle s'est inumirc , et refuse de
rendre ces reicriptions en.lui payant les loraoes
qui ont été L’objet du nantissement,
La discussion * ce sujet se termine par uit message
an Directoire à l'effet de connaître h situation
de la République à l'égard de celte compagnie.
* La séance t’est terminée par l’adoption d’un projet
sur h liquidation de b dette de fa ci-devant Beîgique.
‘
Le Directoire ayant pris dans b nuit dq t? au
18 des rnciurci énergiques pour sauver h patrie des
/
GOkigle
' l «4 )
furent* de eenx qui eu avaient résolu la p^fo tt le recueri¿meut de 1» »n|titqtion q«é h France »’est donnée,'H a fait avertit le* membres de* deux conseils que les circonstances ne permettaient pat qu'il* te ri un ¡»sent dans le lieu prdi naiw de leur» .séances, et que les Balle» de l'Odéon et 4e l'Ecole de Médecine étaient préparée* pour les rccvcîf. U* s'y sont en conséquence rendu» ; leur premier *oin a été de voter de* rcmct'cîraeas aù Directoire pour sa conduite énergique , et de se déclarer en Sermanence. Jlssc sont ensuite occupé? de* moyen* c concoiuir avec lui au salut de la patrie.
Le conseil des Cinq-cents après avoir renouvelé son bureau , a nommé différentes commissions podr lui présenter les mesures que les circonstance* «û- gtaient.
Celle de »¿dut public n’a pas tardé de lui présenter un projet de résol mi on qui déclare illégitimes et nulics Jet opérations des assemblées 'primai res , communale» et électorales de 4» départe- mens ; ordonne que le* fonctionnaires nommé* pér elle* cçsjEronJ dè» à-présent leu?· fonction* T ÎQUS kl peines portées par le code pénal.
[ Payti à la suite du séancts, pagi Î74. j
On f*it, le j9, lecture d'un message du Directoire exécutif qui' invite Le conseil à prendre de» mesure* prompte* et sévères contre le* conspirateurs .royaux, qui renouent leurs trames ténébreuses, et don^ la lente impunité encourage l'audace-
AüdouÈft observé que les mes nies sont prise»', puisque le conseil de* Ancien* vient d'approuver la résolution qui les contient. . *
Le conseil ordonne l'impression du message et le renvoi à une commission composée de Sieyes, Jea&- Debry , Boulay f de la Meurthc ].
BaiHcul reprend h parok : C est dans les bled* des émigrés que nous trouve rom le milliard qqe nom avoqs promu, a titre de récompense, aux défense ut» de la patrie. Il eit tem* de leur en assurer la jouissance i et pour ma part, je vous déchic que je ne serai *3ii*ftiit que lorsque ce b raye cnil i taire qu
Go gle
( ( 365 J
je tcq£entrai hier autour de celte enceinte, mar- . c lis ni 5 ut deux jambes de bois , sera propriétaire de la portion qui lui tst acquise. Vous savez que les députés royauil rempli sa ¿Kent leur tnamht, en rayant les émigrés, en leur rendant leurs biens, en protégeant les Bourbons^ Ici prêtre» réfractaires cr ¡eut appuis. Nous qui voulons la République, sachons être justes envers Its défenseurs qui oot verjé leur latig pour la consolider; je demande qu’une cantmissiori soit chargée de vous présenter dan· le plus court délai , un projet de résolution pour examiner les moyens d assurer aux défenseurs de la patrie t le milliard qui leur a été promis, et pour examiner en mtmrleiti) la tésolution qu'Emtcety te prendre relativement aux bleu de· païens d'émigrés. Adopté.
La commiisíoti est composée de Jourdan ex-général , Bergoin et Martin. ‘
Je demande en cote La formation d'une autre corn- oeiirion, pour examiner les projets de résolution relatif» animo nu me ns à élever à L· gloire désarmées. Il est iuatantde s’occuper de ces mouumens qui doivent attester à la postérité la plus reculée , le» triomphe» éclatant de nos hérn«. Adopté.
La commis si es H est composée dé Tallien , Guil- 3eni trdet et Pons [ de Verdun J.
Jacomin, membre de la comtaisiion des inspecteurs , demapde au conseil quel usage elfe doit faire du plusieurs Itittci adressées au± individus dont ht déportation a été ordonnée.
Le Conseil en crdcnnb le renvoi au Directoire exécutif. .
Bjilltul : H est une loi lut laquelle j'appelle l'attention du conseil ; elle permet l'exportation du tu aïs et des légumes sec» qui sont la principale n ou triture des lu.bit3.rti· de plusieurs departement tnéri- idinnaux , qUt réclament contre cette mesure tnipo- Jitiquç. Je demande qu'une commission toit chargée d'examiner s'il ne convient pu de rapporter la loi rjui permet l’exportation du maïs et dts lé jumes tees. Adoptée ■ .
Drjnil from
NEW ït] EK PUBLIC LIBHAKÏ
Got gle
{ 366 )
La tpnimij&iûü est composée de Malès , Kichiiw- riaux ai né et Dupire.
Boulay [ delà Nleurthc ] observe que. l'objet tpi doit pïincipaknreut mérùer la sollicitude du conseil , c'est li sittu ci on des finances 5 il demande qu'im 1 s’en occupe inceuamnieHtf
Guilkniakdet appuie cette proposition. lira ppilk les projets aé.'astreux que des conspirateurs qui ¿'étaient glisses dans la commission des fmsnceî, avaient prcjeniés pour arrêter le gouvernement dins ta marche, pour l'empêcher de sc mettre en ¿ut de continuer h guerre , tilts c nue mis ne voûtaient pas accepter la paix, et pour désorganiser le système des finances. IL demande qq’i) toit nommé uns nouvelle co m miss ion.
Prieur [ de h Côte-d'Or 1 ne conçoit pas pourquoi on a séparé la commission des dépenses dt celle des finances; iJ demande que désoritiiîs Ai detincommissions soient réunies à une seule. Adopté,
La commission est composée de Bertrand [ du Bas-Rhin j. Jourdan, Lamarque , Monnût, fïbri (de l'Aude ], Dubois 1 des Vosges ], Joseph Martin, Vi tiers et Prieur [ delà Côte-dÜrj.
, Bmjhy [ de' la Meurthc j demande qu'il soit fui un message au Directoire pour l'inviter à prend rt des mesures pour que it conseil puisse retourner demain dans .le lieu ordinaire de ses séances. Ajout- nemeut. „
Pomme fait part au conseil de J'injustice et A da tyrannie exercées par Hamel sur quelquei-imi des braves grenadiers de la représentation natiu- □ al ç.
Quirûr : Il faut que b France entière sache qne b rnmrnrssion des inspecteurs, que la. journée d'hiti a vu dispai aîire , s'était attribuée le pouvoir de rca· vûyer les grenadiers dont elle redoutait le plus k patriotisme , et de les flétrir par de* caitoutbfs jaunes. Non ,. hra ves et généreux soldats, voir»Bi serta pas déshonorés par un renvoi ignoifiipeu1-Ji demande que la commission actuelle vous fisse un Tüpport sur les actes tyranniques et'injustes que I»
Goostc
O-iBi-dl Iran
NEW YORK PI.Î3UC LIERAIT
( 3&ï ) ’
précédente cosumiîiion et Ramcl se Sont pemaî» envers de* grenadier* pré* la leprcscuiatibn uatifl*- uale* Adopté, **
Gbatd t II existe une loi de mtpition, une lai ilia ce , une loi de sang, contre le* défenseur* de b patrie ; elle le* cxpultc de Pari*- Je demande Ie> rapport de cette loi- .
Jourdan observe que l’article VI de la résolution Eonticut la mesure dont Chaaal a pat lé i il propose ■de n* rapporter que cet article·
Quirdt rappelle ici effort* que lui et HJ collègue* cet fûts pour s'opposer à cette disposition. Mais, dit il , ne le j>ppell<-t-on pas que , depuis le iCr.. prairial, nom prêchions dans le désert ? non* étions conspués, chasses de la tribune t et Von n’y en-, tendait, en silence , que la voie des conspirateurs. La résolution n’e^t point encore convertie en loi -, je demande qu’il sou fait un message aux Aptiens». pour U* inviter à s’occuper, dès demain .durejet de cette résolution.
Couppé appuie le rapport de l'article Vit proposition est d’abord adoptée ; unis sur de non-, vcllr# observations de Guillemardct et de Chaeal r le conseil passe à l’ordre du jour, attendu que Le* routeti dus Anciens doit s’occuper incessamment de tel objet.
Villes» : Vous n’avet peint oublié que le* contpi- rtteQES que Loüli XVI ll avail envuyés parmi nous,\ , ^^-négligeaient aucun des moyen* qui pouvaient* favorise* [cura projets atroces- Vou* devez vous rap-, peller de cette multitude innombrable de proposition* inconstitutionnelles , qui ont été rchvoyées à ; des commissions) vous devez, surtout, avoir porté - VUS regard* S1U un projet inlâtne » par lequel Pavie » ■ rtief*· de bri^indr , vous proposait de faits rentrer, eh Fiance tous Je» émigrés qui juiuheraient, par KD ter* iheat de Cliei de chouans , qu'ils avaient servi dan* l'aimée des rebelles; et sur un autre projet», par lequel Cardoancl vous proposait aussi d'ouvrir ta porte îui émigré*, en proposam de faire rentrer r ua cidcvaui maïquit, en le qualifs^i*; d'aruijc* Je,
Gth gte
( âft ) rf«minde qu‘il sait ctéé une câmimïtsloil, pour eu* Dîner isniii cet proposition« raconstitutioDtidlet, et eu prétenter H hideux tableau à l* Trauct ent tîeto. '~
' Poulain«&midpï£ rappelle uâe proposition pat h, quelle on voulait faire rentrer rtx-mini*tre Ilüpor- tsil, et au moyen de laquelle on pouvait faire rentrer Coudé et Louis X.V11L 11 s'igit de déclarer dcd> ¿migres, eeiui que cet messieurs appellaient we- tumaces ; t’eat-i dire , qudou» Jçj coorpirateutt qtf ont émigré après dtt mandata d'amener , lie itraisui pai érrtigrés t vuyet commeuf tçU· ce« projet! it lient letcJpi résolution* concetnantlei fugitifs du Rhin et de Toulon , et avec les autre* mesure« <^ue l'on pu- naît pour livret h République aux ëtniÿrésv
Le conseil charge une commission de lui fai« uq rapport rue toutes cet propositions intooBtua- tionncIlcL 1
line attiré commission , composée de Voti>t4r Savary et fieataholle, est chargée de faire tn rip* port sur Ici patriotes qui la fretiftn avait obligé ét prendre la faite. «
Le conseil des Anden* après avoir renouvelW ion bureau, s'est occupé de l'examen des rétoluironf contenant de* mesurer de salut public, dont lé· dû* positions réunies ne forment plus qü\iae settlt,
Boliset s Le saint de la patrie ne ¿’ajourne p*·- J* demande, pour calmer les citOyèns , erûpécbsf 1« «in g de couler, et pour rassurer les militaires,qut la comrtimioa chargée d’examiner la ré solution «nF tenant des rotiurai de salut public, fasse 1 fîcn^ ton rapport.
- Créuté Luouehr t Le rapport a été fait ié ma“ avant 11 siispetuton de la séance f la discussion peGl dont s'ouvrir sur la résolution , et je demande parole.
Creuté^Lalouche continue : Le salut de h pm* ne peut pus en effet s’ajourner. -
La République s'est trouvée dans le plu« gran^ péril; an tue me ne encore, ctil rt'y avait phi ni Répu* bliçuo, nip*!ti*t elles albient. tomber sont*Ht coups
Go i^le
Or*?nal *-Dm
NEW YORK PUBLIC UBRARV
de Jeun plu», crueb ennemis : la République eit aujourd’hui hors de ieiiii atieinteS, mais il iauk savoir piûfnec de U victoire J il faut eu «muret le» fruit» par des mesures extraordinaires. Le conseil doit a do p te r ce lies.que le conte il des Cinq- cents propose. Lci ennemis de la République ne ptuvenr invoquer des formes qu’ik auraient mépîiiéts s’ils eusaértit triomphé i d'ailleurs , il s’agit de prendre des me- , Sures extrac idinairM ; il t’agit donc de pendre d·» relies, communes. .
.Ôn dcinande de tontes parts à ¿lier aus voïn» - lecDuhcux réclame la parole.
Il dit : Pcisonne plu* que mai n'est convaincu dç Ja nécewfÀ de prendre des mesurés exîcaordiüairesj personne n'est plus frappé des dangers de la COÜJpi- HtiOn qui vieQt d'avorter; peuonïie nt (Vst plüs «ut- 'dacinenr réuni à vous pour concourir au salut de la patrie : je veux seulcrnétit vous présenter quelques observation» sur la résolution qui vous est proposée.
J’approuve laplus gtaude partie des mesures qu elle „ présente t mais je voudrais« copimç L comm.ssicTi , 3u'on discutât sépaiémtnt chacune de» élection# ont la résolution primante la, nullité i je craitls dailieurs.que le gouvernement n ait pas dispajé, s tir tous les peints de la République , une iorce suffisante;.et cependant , si toutci ks précautions n’odt pas été prises, 11 sûreté des patriotes pourrait étrn tomp remise.
Je voudrais aussi que le conseil de» Anciens discutât indtviduellejneot, çpiïimc a fait celui des Cimj- (enta. chacun des membre* déni la déportation eic proposée, La plupart d’entre eux sont Coupablessan» doute t mais peut-être eu est-H quelques uni ttt faveur desquels la justice réclame uiié exception i c'eit ainsi que dans l’autre conseil plusieurs ont été rayé» <ie la liste où l’erreur les avait fait d’abord inscrire.
¿rival ; J'crbsetve que le* objections du préopi- liant ne portent que lui deus dispositions de |» loi 4 et qu’il adopte coules las autres : les tnomerrs sont piécictctï ; la perte d’un seul est une calamité. Si la Corps législatif ne prend aujourd'hui des mesures t Hmi XXX. ■ ' A a
Goqgte
□rigtruj rrnm NEW YORK PUBLIC UBRAR
( St® j
demain peut-être des flots de ung inonderaient ù
FiB^tCk .
Ysabcau : S'il n'y avait que des daugen perron»
ncti à courir . Ici représentait· du peuple sauraient
les braver ; ruais c'eü la patrie quLie trouve en dn-
.ger, c’est i la patrie que le moin^te retard pointu
Être funeÿtc^îl faut donc se hâter.
Il est impossible au conseil des Anciens qui ai
pas d'initiative, de ne pas prononcer en mas te. Si
quelques erre un avaient été commises t la justice da
conseil dès Cinq-centi s'emprelierait de lo à·
¿■areu
Kegn-ier veut parler. ,
Il se fuit un léger mouvement qui marque L'inops-
.ttence de terni iner la discussion,
Resnler t Vous sîvci que Je suri pXttîote ethoiné
te homme. [ Oui, oui, s'écrient un grand namhrt
df membres ]
. Je tic tjTarrête que sur farticle qui prononce «
masse |ur le son de nos collègue*.
On fie peut.douter de h conjuration, ni de lt
céoctiiré de prendre, de prompte» mtiurei : ti dont
ftorter sur toute autre considéra non i mais, gticii
a Providence , îe gouvernèment Mt »njourdbm
maître de aei mesures^ là force peut tout contenir,
conseil dci Ciaq-ccQtl, on a délibère
chaque individu i pourquoi le conseil de» ^ndiü
ne délibérerait-il pal de la mime maniéré ?
Au, conseil des Cinq-cqrita, la délibération tt fi'u
retirer de la liste plusieurs de ceux qui s'y trouvé
inscrit! t. il pourrait se faire qu'au consul de b Anciens
j sur quarante-quatre qu'on propose dr déporter,
ns ou deux parusse al innocent à quelque· imenv
bres ; te sirrüît gêner la consrieûcc de ¡et membrei·
que de1rs obliger de prononcer en masse.
E'ji jja : Je poserai d'aboid en principe , comtnt
le piéypinnnt , que le salut public e« la pretnirrt
des iois, et ce sera sur ce principe que je baserai
rues observations. .. ' -
dii
ûr'îhv. H. -
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
. (»H»
Li méH de te ut ht Mépablicxiâi était résolue i au. igntl donné par h royauté, h. bétel féroce· d’uq· ertaine fotti devaient déchirer leur* victime» ; retai ïi imît de libelle devaient périr. L’heure htafo *1* tat tonner ; lei anaitius étaient prêt» , ili étaient ODDDit on tonnais »ait jusqu'à leurs iKiiforruci; mai» ï gouvernement le» attendait à leur premier mou* ement : il a réprimé huit fortuit, il a iiuté U pa-1 fie; c'est au Cbrpi légïihüf à faire ruàforemut iòta ïvbir, ■
Souffrir ci-voa» qu'on Vous accu re anali de tratri- 3H F que Jt i3 vendémiaire forte ici de lei;on ; la b*ré avait triomphé, et la liberté a failli périr pat * victoire nié rue. Le royaliimc a toujourt h Kêrùc rarefott si a agit de t’arrêter aujourd'hui; il l'agit de révenir par «u mal léger dei calami tèi irréparables.1
O von» , qui voulea ptrdoifoer après le damier, écrit l’Orateur ! vtmi qui demandée dei pieOvet Inaiti, concevétjvoui que it l'on eût exigé de Ci- érou de tei preuves lortqu'il déjouait la conspira· loa de Catilina, Bitroe était perdue am» retour ?
Le peuple se lane de trahuota» ; Kraignonafoi d*t· ûei» etfaitt. ■
Le conseil approuve h réatsintfori
Le Directoire invite, la «O , le canteri dei Ciûq- enti à procéder an compie (rement dn Directoire létnttf, il envoi« ctt mèrde te ms de nouvel h» prête»» ftr h tohapiralton > et dont h lecture dure trait leniva.
Jean Dtbry hit »ostarle adopter l'idedHi au peuple ratinati et 1VX a r ru ¿ci.
Kilt uni envoyée afte Ik réwhtioo folatrve aux
inspirateur». '
L< 't „ le constai! a arrêté la lùrê décuple tut tacite celui de» Ancien» è fio iti ra un successeur à rthdeniy. Elle «< composée d» eit. Merlin, "istre de h justice ; Garat, ^rançon [ de Neufchi- I· Ì r Messena , AugtfrêaU , Ltorhcr , Gohrêr , ‘irlo Delacroix, Brnouf et MorredT
Le coufoil de» Aacienj a tfoormé Mttboi pour tort *^d«ni. . ,
■ ‘ A» s
Goi glc
7?7*? . ..
Medin a obtenu U majorité de* spfiiages peur h . place de directeur,successeur de Barthélémy.
Z Gay-Vetuond, dani.,la sisnce du «a , a palti ta revue les lois rendues s^r les propositions des conspirait urs. Il prou.ve qiCelks tendaient toutes au tmt qu’ih se proposaient ,1e rétablissent eut de la tnoaar· cliie. Il en demande la'révision, Uûc commission cit 1 do mutée, pour remplir son objet.
, Le ccmiçii prend ensuite une résolution qui <r;- donne au membre du nouveau tiers de prêter le ftr- meut de h^int à la royauté et,à l’marchte, .
S'ils«« le Jour pa» * ils feront censés avoir dopât
. leur démission.. . . -
On prnçqfiq à-la formation d'une; liste dictpis ppur r^nryUcemenl de Carnor, Les vote* partial Sur le* iflémEi· candidats, ainsi que sur VtrniniC, CX'^mtiassadçur,. et Gin guené , chef de la divjiiûtvik, Fieu truc ri pu, pubiiq ne. < u ■ '
De miÎQ. Jçï Jeux conseils rentreront dans la saNt 1 ordinaire de leurs séances. 1 ... .
Gay-Vernùn .présente , le (3-* .tiipprojet de loi qui déçhï£,q^e,ks: ci-devant noblçs ne pourfcmt reiaplit de fonctions publiques que quatre ans après la unficatton de h paix gqpéralt ,^t^frf'îla CDQtÎDÛeinl à .les remplir, tisseront b a rinij.â perpétuité du rltoire de là République, et le séquestre mis su;Ici» frieut* lequel ttf, sera levé que lorsque Je gouvernement h certitude légale qu’ijs sont readüt t
lent destination. ■ ...
Ce pjoj.er allait être adapté.; mais sujc rojwcmlàt· de deux membres, il a été ajourné à deux jours.
JLe ccm^tjl det Anciens a ncurtmé,-François [ à* Neufchàteau 1 directeur à J a placé de Carnot, à UU grande majorité. Garai Suit son ccyipiiiretH,
Il a rejette la résolution qui.m^itajl la qçardc, de Corps législatif ¿dus la police.des inspecteurs du! deuxrulles, 1 , ■ ■
VilletSn organe de la commission des finances,*’ frtfi , le 54, son rapport sur les dépenses de l’io l ■] D apiès lee états qui ont ¿té prcsffctéî, el.ca * ‘éieïr , nm à bit millions, ■
■ 1
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Google KI7lV ïaaK Pi. ru IC |.l pn ART ■
( ** )
Pour pOTttr les recettes à cette fflmwt , Il cotnmiisîoû
propose quelque* améliontion* dans les impôts
actuels, k rétablissement de la loterie et fa tup>
pression des contreseings.
La discussion sera incessamment ouverte sur cet
■ Le Directoire transmet une lettre du général Moje
au à Barthélemy , directeur, portant un envoi de
pitCcS faisant partie de la correspondante du général
aüttichien Klinghn , desquelles il résulte que Pichegru
conspirait contre la République, et entrete?*
naît depuis ieng-tems des conespo¡1 dances avec ses
cnn émis, pour concourir ati rétablissement de l’aa- .
rien régime,
Poulain Grandprè a propose, le ir, de rapporte»
la loi du 3o messidor dernier , qui n auto lise le Directoire1
à nommer am places vacantes dans les adniini
st ration s, que dans le cas a à il ne testerait pim aucun
membre .. et d'arrêter que ks adrainittrateuri ne
pourront »'adjoindre que loisqu'ils seront en nombre
-suffisant pour délibérer, Ce projet est ajourné.
Quelques articles du picrjet de Villers sur les iecetces
et le* dépenses ont été ensuite adoptés,
Le conseil de* Anciens approuve , le si et le .aa.t .
les résolu dons concernant la déportation des journalistes
et le serment de Laine à h royauté à prêter par v
- le*, membres du nouveau tiers,
11 a rejette, à cause des vices de rédiction, la résolution
qui dérhre que la 17". division de l'armée a
bien mérite de h pairie dans les journées du iSfiuctidor
et suivantes , en exprimjnt,son voeu pour qu'il .
lui en soit présenté une nouvelle purgée de sesvices* *
Le lendemain a3. la nouvelle tésolution sur cet
objet est reçue, et de suite approuvée.
L’on ouvre, le 54 h discussion sur celle concernant
les fugitif* de Toulon, Cliazal k combat comme
tendant à kirn rentier ceux qui sut livré eetie place
dux Anglai*. On la rejette à L’uuniimité,
3-uc le rapport de Xlanagon il adopte , le 8 j , celle
qui établit un droit de passe Stir les grandes toute*
de k République , pour leur entretien.
As S
HH)
lt Htoftil dit Cinq Ctntl , i«J lHliMCf
du îS fruchdqr ; tt approusit , h rg, par ti tomtâ
. det dntifu. .
. Le coutil dt» Çjtjq-cenu, cürçridérut que I*i cnngeit
Ae la République ûot ccairamitictn: suivi le plan qui kut
a été trice par 1« îucitKi'g il laide* fur brader, Btttir*
lot de LjvilteurDoy et D avertie de Precie , et qu’il» cb|
été secondés par une Fou!« d'éntHiaire* rofwM, diiiétnÎM*
«r tout les pointa de Ja Frunce -,
Coütidérant qu'jl i été spéciales]eut tecovtniïdé i ctj
a&ena de diriger les opératicni et ,lti choix dei derDtcrt*
aisembléçi pi ¡maires „ comcnunilet et électorale*, et d*
, fuite tomber tou» cm choix sur le» partisans de la toyaotcr
Quhi L'exception d’un petit nombre de dcpirteW«* oi
L énergie (Jts república!tri leí a neutralisé*, le* éleftipns ont
Jtotir aux. {qnetions publique*, et fait entrer jutqoet in»
s-sein du Çorps légiilitifi de» émigré* F des chef) de r®r
IcUcj et doit royalistes prononce» 4
Ceufdénfl que la constitution se tnjuvml attaquée pif
une parti« de ceux - Il même» qu'elle avait ipéeiaiewiul
appelle* à la défendit „ et“ contre quelle ne s'étut pu
précaution né « ¿ il ne aérait pas poiôljte de la maintcpit
«ans rcrcntrïr 1 de» mesure* extraordinaire* ;
Considérant enfin que , pour ctouHer la conifùrtrôa
eiiiunte , prévenir la guerre civile et l’efftuioti gécéialr
du nu g qui allait en être la mile inévitable, rien ù'eit plu*
' iostaut que de réparer le* atteintes portée» à l'acte (□ntbluuonnel
depui* 1« 1*T. prairial dernier « et de prend'« tkf
XU écrire* né centre* pow empêcher qu'à l'avenir la libeiAÇt
le repu* et le bonheur du peuple » ne soient encoie »1-
posés â de* dan géra» '
Déclare qu'il y a urgence.
Le conseil, aprè* avoir dédire Furgeuce, prend la ti1
voluti,on suivante : ' ,
Art. Ifr. Le* opérations des itttmblées prirnaites, rfl*
1 múñale i et électoral es des département de l'Ain , i'Ardérhe
, F Arrière , ■> l'Aveyron, Bouches-du-Ethénc i
Calvados , Charente , Cher, Cfttes-d'Or , Cfiiei-du-Nwd ,
Dordogne, FEure, Eure et Loire, Gironde,. Hennit,
ïile et Villaise T Indre et Loire, Loire, Haute-Loire^
Lpjié ¡pférienrt, Loi ut t Minche, Marne, Haye uni.
YOHK PU0t IC UfWAHÏ
( ¡7Ì >
Mont-Blanc, Morgan, Monile, H· Deux-Nettes , Nard,
Oise , Orne, Pai-de-Galai» , Puy-ds - Dôme, Bü-Rhin,
Haut-Rhin, Rhône Haute-Saûîie, Saône et Loire, Sarthei
Seine , Seine inférieure , Stint et Muit, Seine et üîie ,
Somme , Tarn, Var, Vaucluse Vcbm, ioût decotte*
illégitimes et militi. .
II. Celle«, de l'assemblée électorale in (Npatteaeat du
Gerì , sont déclarée* té giti tacs «t valable) ; ' '
En conséquence , le tit. Duffau est admis au avnseil de* '
4-nciem , et 1« rit, CatrieTe-Lag tirici* et Saurai* sont *ib
mìa au conseil des Cîq q-cenlx.
Le· administrateur* et les juges nommés par cette uï
lembjée , entre Tout incesiatn ruent en fonctions. T .
Le haut-juré natnmt par la mime assemblée remplit*
ici fonction* attachées A cette qualité- '
III. La loi du sa prairial dernier, relative, aux opên»
tons de rassemblée élceMrale du départs ment du L<n, (H
rapportée. -
la Paloni« , font déclarées nulle*; celles de l'as, emblée tenue
dans la çl-d«vant église du collège de Cahots, sont
déclarée· valables,
En copséquence, le tir. LacVjeje, élu membre d· conseil
des Anùcru , et le* cit. Pone et et Delinei , élut nittoïrv
· du conseil dt* Cinq-cents, prendront leur place.
IV. Les individus, nommé» 1 des fonctions publiques par
les assemblées primaires, communales et éleétoralrs, sans
exception de eaux nommé* au Corps législatif des dép.iftetneus
lïtés dan* ' l'an, ldr, , cesseront tontes fonctions à .
l'instant de la pubi i ratio n île îa prësetiie Toi, . sots* les petites'
porter) par l'art. VI de la 5*.' section du litre l*T. de it
•Cvonde partie du coda pénal.
V. Le Directoire exécutif est chargé de n-oeçtrier aux
Îlatta qui deviennent vacantes dans les tribunauxen vertu
es uttfle* tnéccdens , ainsi que celle* qui viendraiftir A
vaquer par démission Ou autrement, avant les élections du
■toi* de germinal de l'an 6. -
VI. Le* nominations faites par le Directoire exécutif. et,
tenu de 9 article précédent, nuont, un tSKDl points, le meme
sfei et la mime durée que ü elles avaient été faites par les
üSCinblécs primaire» ci électorales-
VU. La loi du t*T. prairial dernier, qui, en Con tradendoti
à l'art.' LXXVÌD de l'acte co ns LitulJ optici , rappelle
Aï 4
Originali
WW TORK PUBI II
( MJ
dait» le Corp» législatif 1er cil- Job Aymé, Mer un , îtr. [atid-Vullmt, Cau u Polhurt, est rapportée.
VUL Eit pareillement rapporté l'an. I*r. de Ta toi do, Smesaid<"f dernier· portatit, au mépris du ru^me article e l'idt iottJliiUliotinel , révocation de* art. 1,11, ïlï, JV , V et.VI de la loi du 3 brumaire an 4 , relatifs un païen* d'njgré*, etc.
iX. Le* art. I ,· Il, ÇI, IV, V et VI Je ladite I» de 5 brumaire an 4 , aont rétablis et testeront en vigueur peu- dïui le» quatre année· qi:i juivront la publication dt li paix gfeiiéftth. .
X. AucciTi parettL'ob allié d’émigré an degré détermine 'pat fart II de ladite loi, jit sera admij, pendant le rota: espace de terni , à voter d,aui If* assemblées priniaijtH et ne pourra rire DCimné électeur, »'il u’est compris ¿"it F Une de* axe épiions portée* par l’arU TV de h nrioi* Ici*
XI. Nui ne sera non plu* admis i voter dant les tw·" bliei pria*ire» et électorale! , Fit tfa préalablement jhiî, devant Faisembl« dont il sera membre , entre le! maiu* du piésidcnt, |y irrfnSiït indi idiiel de liai US A 11 ri’yiolé et i l'anarchie, de fidelité et attache tse ni A la Republie et i la cotmitution de Fan 3, .
XH. L‘arl, II de la loi du g messidor dernier tst tst- Testent rapporté en ce qui concerne le» chefs de; «W« de la Vendre et des chouans, auxquels, en toniÉqeenw. la dïspo*iiioq de Papticle de la prise me loi , detneïte comtntiqf,
-Sont i rtt égard réputé* chef* de rebeHe» de la Veait* et de chopin* , çemt qui sont déiÎÊues tomme çtls pull Jpi d» ï juillet pçji- - -
XIII.
Les irtdivi lu* ci^aprè» nomçncs,
Bu (outil dtt £inq-^r*H. Anbry , J. J. Aimé, dit ]<A Aimé 1 Bayard , Blam ( de* Bouches-du-Rhône ] , Sois"· 'd’Augla*-, Borne, Bourdon (de l'OiseCadroy , Couche ry , Pdahaye (de la Seine jn fé rieur« ] . Delatu· ■ Doumere , DumoWd. Dupiantier, Dirprat, Giberi-D** ipoliert», Heuiy - Lariviere, Imbert Coloniés , Canrllt Jordan, A- J- Jourdan (de» Baitchcs-du-Rhône Ci". L^cÿrrlere , Lemarcfi^rit - Goniicourt , Lertterer , Mersat, iCadiay, Maillard, Noad'les , André ( de h Lozère} hMn- Curiin, , Paitnret, Picliegru , Pohssart, Praire-llo11'
laud , Quatre me re-Qu, n çy , Saladiu , SÎAiéoD , Vauvîlliets, Vietirn-Viphlaue, ViltaTct^Joyeuie , Willot.
ifa ctwifii dfi- Barbé-Mjrb&ii, Duma* , Ffit·^
Go jgle
NEW YORK FUS Ll-Î LIBRAR Y
I S77 ) >
Vaillant, Lafand-Ladebat, Laumoat, Munir«, Maritllis , Faradis, Paru lis, Rovert, TrtJtîçotL-Ducoudray.
Carnot, directeur; Barthélémy, directeur.; Ecolier , itx- abbé; lïiwülieumoy , etc-magistrat ; Duverne de Fttafle , dit Dunan ; Cochon , ex-ministre de la police ; Dononv^Jc , ex-employé A la police 1 Mitait da, general; Morgan, gér mirai ; Suiird , journaliste ; Mallhe , elt -convencionnei 1 Ratuel, coin mandant des gïsuadicts du Corps legislatif, seront, sans retard, déportés dana le licla quL sera détermine par le Directoire executif. . -
Leurs biens seront séquestré*, aufSÎ-tot api es la' publication de la présente loi, et matn-ln'tc m leur en aéra accordée que sur la preuve amheniiqtiE de leur arrivée au lieu fixé pour leur déportation, '.
XIV.
Le Directoire exécutif est autorisé â leur procurer . provisoirement, sut Leurs biens. Les moyens de pourvoir
A leurs secours les plus tirgens. '
XV.
Tûi» les individus iuserit* sût la liste des émigrés,
(*t non rayés débnitivemeni , iout tenus de sortir du territoire de L République·, savoir, de Paris et de tonte autre commune dont la population est de îO.fj&e habitans ft.au- dessus t dans les 14 heures qui suivront la publication de la prêtent« loi 1 et dans les quime jours qui suivront cette même publication , de toutes Les aulrts parues de la République. - .
' XVI. Passé les dtlaK respectifs prcicriu par l'article précédent , tout individu inscrit'sur h liste des émigré* ,J et von rayé définitivement t qui sera Arrêté dan* le territoire de U République , sera traduit. devant une commission militât ée , pour y être jugé dans les 44 heure*, d'après l’ar- y
ticlc II du titre IV de Ja loi du hrumaii'e sa 3, relative aux émigrés. .
XVII. Cette comroission sera composée de sept mtm- btrs, qui seront nommés par le général cotttmandani I· cii vision militaire dans l'etendue de laquelle l'individu inscrit iiir 1a liste des émigrés., et non raye définitive usent, iiura é'i arrête.
■ Le* jtigfniCnl ne pour: om être attaqués par recours i aucun autre tribunal, et seicmt exécutes dans les 94 heures de leur prononciation. ’ ■ .
XV1IL Les dispositions ci-dessus sum applicables individus qui, ayant ¿migre, sont rentrés en France, quoiqu'ils ne soient inscrits *ur aucune liste d'émigrés.
XlX. Les cnngrji actudieniiut de Le nu» seront déporté*,
□Tarai frorn
NtW ÏÛftK. PUBLIC U&KAKT
Go igle
f )
tt teint Îentre enté tpi resteront en Frince itwont jugé^
*t punie , ainsi qq’U t*t jutscril par les iiu XVI èt XVlt
de h présente. -
XX. Lh individu* inscrits rur Le liste de* émigré! , et
roa rayée défi niûv entent. qui ont réclamé contre leur in**
cription iiibl le s6 îlot rai jü pourront correspondre
d** pays étrangère avec leurs partes, amis ou fondée de
pouvoir* réridens en ftioce, mil* aeialetnent pour tout at
qui ttn relatif à leur demande en radiation définitive,
XXI, Toute cotregpoudtnce pour ¿ autre» objet*, quel·
Îu’rla soient , «ver de* individus iojjerii* sur la liste de*
migré*, «t interdite; et tout individu domicilié tra séjournim
dm* Je territoire de 1* République , qui tu sera cûo·
vaincu , wti , comme complice d'émigré , puni ds* peines
portée* par l'art. VI du litre IV de la. loi do 15 brumaire
«n 3.
XXÏl. Le* lu* des sa et 3o prairial dernier, qui raient
dêfin inventant dt la hlte des émigrés les nom de Franj
ois-Grégoire de Rhinite, *t de J acquêt-Imbert Coi Otnèl,
•HT* ortie*. '
La loi du 7 de ce mois qui rappelle des prètti i
déport êd, *n révoquée.
XXIV, Le Directoire exécutif est inveiti du pouvoir de
déporter, par de* irtèié* individuel* motivé*, les prêtre*
qui trouble raient dans l'intérieur U tranquillité publique- ’
XXV, La loi du 7 vendémiaire m 4, sur la police de<
«laite* , con Lin u en d’être et ¿entée i l'égard des ecclesia**
tiquai ant-arisé* 1 demeurer dan* le territoire dé la Rcpu-
Ihque , *iuf qti’su li«u de la déclaration prescrit« par l'ar·-
, licfe VI de ladite J cm , il* seront tenus dp prêter i# 1erment
de haine i la royauté et i l'anarchie, d'attachement et
de fidélité i la République et 1 la constitution de l'an 3,
XXVI- Tout administrateur, officier de police judiciaire ,
areniateur publie, jnge, commissaire du Pouvoir exécutif, officier
ou membre de b gendarmerie national* , qui ne fera pu
exécuter ponctuellement, en ce qui I* concerne, le* dépositions
cj-deiius relative* aux émigrés et aux miniittc* dea
cultes , <ju qqj m empêchera ou entravera rexcctiriofl , *era
puni de deux années de fer*, é l'effet de quoi le Directoire
exécutif cit autorisé â décerner tou* lot mandat* diirit n*-
cetirires. " - '
XXVII. Lej disp oriti cm* de* lois de* it vendémiaire et
®4 atuidor an 4, qui provoquent l'exercice des
Go< >gle
f 379 »
4» tribunal de cusatîon ¿lui pour quatre ¿nuées seulement
, en t?gi t «oat itpjzftriée..
fcn coüitqüence, chaque membre dn tribunal de cisntiou
ti* *tt 17^11 ctvcra «ci fouctian* atmi-tât qu’il se ri remplacé.
XX VII1. Le Directoire exécutif est chargé de nommer Ici
remplaça*, .
XXIX. Les ¿1*. juge* qui, d’après l'art. CCLiX d« farte
eaiistitutioand > doivent sortir tous te* an* du tTibuial de
catJation, seront pris, au mois de prairial au 6, parmi lei
juge· nommé* ru vendémiaire an 4. x
XXX- Le cinquième (entant en prairial an 7 , «*ra composé
du rsituai ¿es membre* élu* en vcndémiaire.aa 4. et
i hpp le üv emeut <k* iBembrss nommé* par le Directoire end*
*71 tif, en exécution de la présente loi. . . , . .
XX XJ- Le cinquième sortant en praids] VJ S , sera p-rLs
pttoet le$ membres nommés par le Directoire eüéctrtifT en
exécution de La prêtante loi* et ainsi svccesswement d’anuàç
tn année jnjqn'i ce quitî soi eut tou sorti«. .
XXXIL ^.Licun juré otdjniLre, spécial Ou haut juré , ne
Eonrra exercer de fodciions mm c avoir prêté serment de
aide À la royauté, à fauatchie, de fidélité et d’attachement 1
I* République et i la wu^tutioii de l’an 3-
.111, Les jurés ne pourront, dans Je* 34 heures dé
leur lêumoD, volas pour ou contre qti’i 1'unanitniié ; ils seront,
pendant ce tems, exclu· de tome contnuuicatiun extérieure.
Si «près w délai ils déclarent qu'il* n’ont pu s'accorder
pour émettre un v«o un mime , iü se réuniront tjerechef,
et la déclaration *e fera à Ea majorité absolue,
XXXÏV. Les décret« de* ieT. août et 17 septembre i;j3,
<t it prcitlaj an 3 , uliï ordonnent l*expu!jio·" des Bourbons,
y compris la veuve de Phili^pe-Joieph d’Orléan*, et h r*n-
Kscitioti de leur* bien.*, seront exécutés, et jj est dérogéâ
toutes déposition·* ccntriitci· '
Le Directoire exécutif est cbvpé de désigner le lieu dé
kur déportation, et de leur sjsîgnet, sur le produit de leur*
biens , Ie* secours né cessait es à leur extstsnce.
XXXV, Les jotiruaux, les autiej feuille· périodique» et
le* presses qui le* impriment, son,t mis, pendant un aa ,
«ous nnipectinn de la police , qui pourra Lai prohiber, iïi
terme* de l'art. CQtlLV de l'an* conitimtionti·].
XXXVl· La loi du 7 thermidor dernier , relative aux
Got glu
XXXVII. Tóete Mcíétí particulière, »'occnploi de epiej- lions politique», Lins latpeik il set ait professé dît pi’A· cipes contraires à la raubututian de i‘an 3, accepter pir le peuple français, ten Fermée ; et eevx d* ses memtnu· qm auraient pioteité tes principes.. seront pouniutjf, et punit conformément à la loi du ?7 germinal an 4'
XXXV il L Les lois db si thermidor dernier et lî fmrti- , dot prêtent mois, relative» J Foqpaüsaiion w au service te lu garde ùatiwialc , sont Tapprutct». -
XXXIX. Le pouvoir de meurt ’Une commune en étitJs urge est rendu a.u Directoire.
Tittt trouvée i Fenise dans le porte-feuille de d'Antrai^uti, et irrite entièrement de ta mriin.
Mo ionvfTjaiif« (t) enec M. le comte de Affl'Ujuifard, lf
4 tiiccmère tû heures tpres-^idj mrnuil.
Le comte de MonlgaÜkrd était i*Venise depuis Ee mci* de septembre; je le »avais par le bruit public , mais lu· Fivoir jamais vu, ni sam avoir ouï parler de hii. M. fabl* Danonfri, son ami, est venu ch« moi, il y a six gtni'v ne», me voir de » part, me faire Ma exclues de es qv* I«i raisons les plus grives l’obligciient i ns mt pas venir voir ; qu’il me Les expliquerait ¡«i-mêrue au moment qu'il lé pourrait.
Le (î) je reçus, une lettre de Fauche-Bçrel, de Net· chirel, qui me priait du remettre 6co liv. loùruph i M, de Montgiillard , et de l’engager i ■■ rendre iur-lc-chsimi * Bâle auprès de lui. *
Je Gs avenir Kl. de MontgailLard. il me renvoie E’abbt Dumoutel, ne veut pas d'abord les 6oo |iy., quinte ¡ow* après envoie les rechercher, me demande un lendei-vpuf pour le Jfti. décembre , ïernii ensuite an 4 , et enbn rü Venu hier 4, i six heures du soir, avec 1 abbe Dumontel-
Aprci m'avoir parlé avec détail de son étMÏOA, de s wurjc en Angleterre , de son retour à d[
(1) C'est d’Aniraigucj qui ccrit.f .
(?) Les riots hissés en blanc dans le cotirade cettr pier* ■ont illisible» dans le manunnt de d’An traiga«»
□r-^nfiifrom “
NEW YORK PÙB1IC ÙflfljUfl
(38r J
tes. qoerelhj ivee la oan aille.., de Fcnrîgtilfon > qtit, par tout
pays , ut veut ai faire , ni laisser faire , et qui a plus de dé*
mociatie-jacobine d*p> a· miseis , ou manie , que n'en (rôt
le club defiicàhliM au ■xjilïeti de tes trioinpbes.
Après m'avoir pailê de icm cela, je lui dis : Mais enfin ,
a présent, que faites-vous !' — C est, me dit-il, pourvut!*
eu instruire que je suis venu chef vous ; unis il fiui pieuijr<t
les choses d’un peu plus loin.
Au . mois d’août Ijg5 , je nie tronviüt i Bile- J'avais
Juitté précèdenttneut 1j Hollande , apr^* avoir reçu l'ordre
e partir, et l'offre 'du lord Saini-Hcltne dy rester, si je
voulais promettre de ne plus ‘écrire ;■ ce qÉe je refusai, J’avais
eu avant une conversation avec le tuinisirc de Dan*
uemarcF. Il me demandait, ce que je pensais de la révolution.,
Je' ne dLaiy que des choses générale* ·, quand il
zn'in ter rompit pour me dire , je vais vous parler
plus franchement. J* regarde les rois coalisés comme de*
fil-nus qui je volent dan* les poche* tandis qu'un les nient
À la potence. ,
Ce fut après wqp voyage à la Haye que j1 allai d'abord i
N eufcliatcl, puis d Baie. .
-M, le prince de Coudé tu’app-ella à Mulheini, et cosiîaïssaut
toute* k* relaUtOQJ que j'avais'en France , ilnte proposa
de souder le général Pic lie g tu , qui avait ico quariiei-génétal
1 Altliirrh.
Le général Pichegru y était alors environné d* quatre re*
pTCSÎtltau ronveytïnnnel^.
Je me rendis ainsi avec 4 on 5fiÇ louis à Neiifchaicl ;
je jettai les yeux , pour faire les premières ouverture*, sur
Fauche-Botel t imprimeur du roi a Neufchâtel, votre imprimeur
et le mitu; liurunie fanatique de la royauté, plein
de courage, de te le, d'euthou-dasnoe b ayant peu d'esprit,
■ mai» y suppléât!! par de la sûreté et de la probité-Je lui
associai M. Çutirant, Neufchâtelots, jadis pendant quatorte
ans au setvicc du grand Frédéric, en qualité de son homme
d'exécution à j'essoticcs , d’un sang-froid
imperturbable , qui a Lieu plus que de la valeur- Il a la
plus impel'turbàbie intrépidiié. ■
..Je leur persuadai de st chaigcr de la commission ; je
les munis d'instructions ,-de passeports. Ils riaient étrun-
Rets,. Je leur Fournis tous le* prétextes pour voyager bu
France comme etrangers , négocians , acquéreur* de bien*
nationaux, Quan^ je iç* ci us bien l«»tu h je les reçu utHSi
1
iBandri à Dieu , et je parti« pour dlex ■tttudré J± leur* nouvellei à Bile. ' □ , ■ «
* Dnginsl Itcîti V “YORK PUBLIC LIEU
Le lî jùlH i;g5 , Finche et Coûtant patiirertt pour «i rendre au quartier-général d'Alrkiich t ib y restèrent huit jours ; voyant le gùnént Pichegru environné de représen - tliij et de générant , muí púu+rtir Lui pirlër, Pourtint Pichiirriii fc* te mi r qui , sur-tout Fauchei et les voyant at$i* dus sur les lieux où il paisait , il devina que cet homent avait quelque chose lui dire « et dit tout liant devant lié tu passant : Je vais «ne rendre J Humugue; aussitôt Fauche pari et s’y rend; Pithegru y ¿tut arrivé avec le· quatre repté- iehlaus et sept génénrtti -
Fauche trouva le moyen de i* prêtent« é son passive an fond d’un corridor. Pichegru le remarque , LcÊkc , et quoi* 3tt’iJ plût à torrent t il dit tour ha ut t J* ttail dîner eïei míame de Slldrotjtl- .
Le château «t i trois lieue» d’Huaiugti* j et cette madune de SÜomon est 11 maítresie do Fichegru,
Fauche part aussi-tôt, t* rend dan* le village , rtroirt* si château apres dîner ¿et demande le général FUhegru* Cdw- ci le rcçoiF dans un corridor eu prenant du café;
Fauche alors lui dit que; poueueur d'un manuictii de J- )■ Houâseau, il veut le lui dédier- — Firl bieo , dit Picbcçrui nais je velue le Lire avant, car ce Rousse eu à de* principe* di liberté qui ne sont pas les miens, et où je «erais trés-ftclii Jittichèr mt>n nom, — Mais, lui dit Fauche , j’tï mettre choK à vous dite. — Et quoi ? si de la pâti lie qui ? — De la part de M, le prince de Coudé. —> venís , et Mténdeé-noOM
Alors 11 le conduisit seul dan* un cabinet receler Et alors $ tête élite, il lui dit t Expliquei-vôtis ; que rae veut moi* iFigutnr le prince de Coudé ?
FüB-che embarrassé , et à qui les expressions ne Véulitut jiras en te momcm, balbutia., hésita. -*■ Rtnureuvoui, lui dit Plchegtu , je pense comme le priuce de Cpddé ; que veut-il de mol P... F audit encouragé, lui dit alors ! M. le pt ¡«eu de Coudé désiré $e à vous, il compte sur vous, il Veut s’unir | vûu*. — Ce j ont-là des chose* vagues «t itm- dlti , lui dit Pichcpm ; cela né veut non dite i retmitiHi de* mander des íhstructíons,écrites , et revenes dans trois jours à mdu quartier général à AhkicU, vous me ttauïrfti syuli SIX heures précises du SOIT.
An4*i-tôt Fauche partit, arrive â iHîe, cotnï cher moi ¡ rt transporté (Taise , me rend compte 4* tout.
niqnl:
Go 'gle
(»«) . ' '
Je pus*» 1« must 1 rédiger une lettre »u général Pîelugrtï.*, M. le prises de Condé , muni de tau· Ite pouvoirs du toi' Loui· XVIII , excepté celui d’ictorder dtl cordimi bleui ,. su ' Avait, par éctit de sa Diain , revêtu de tout »es pouvoir· , i l’effet d'euttuter une négociation avec lo gètti- tal Picbegru. ■ .
Ce fut rti coniéquebce que j'étrivij «n gè tut il· Je lui dii d'ebord "tout ce qui pouvait réveiller en lui le noble sea· liment du vcritahle orgueil , qui tit linsiinct dei grande! atues < «* aprisi lui »voir fait voir le bica qtfil pouvait faire* je lui p i ri·)· de 11 reconnaissance du roi pour le torti qu'il feiaità sa patrie eu y rétablissant fa royàutê ; je lui dis que ta majesté voulait le créer maréchal de fusti j
ftiuvetnÉor d’Alsace : nul ne pouvant mieux la gu uve tuer qm celui qui l’avait ti vaillesmcnt défendue.
-Qu’on lui accorderait le cordon rouge , lp château de ' Chambort avec son pire et IS pièces de canon enlevée* aux Autrichiens, cm million d'argent comptant t foo.duohv de itcnie , cm hôtel i Paria , fa ■ d'Arhoia, patrie du Scnéral , pOftetait le nom de Pichegru , «t serait eriSmpte e tout impôt pendant l5 an*· La peci ion de toa.oo« liv> ré- vcisible par mcilié d ta femme , et 5o,tK» lit* â xtl en* faos.f 1 perpétuité /jusqu'à extinction de m race.
Telle* fument les offres laite· , as nom du toi , tu général Fieli egro. ■
- Pour ton îrmée , je lui offrais , au noia du roi , la confié· nation de lu us ses officier» din* Icori gride» 5 un avance* meut pour tous· ceux qu'il re cota mand était ; un traitement pour tout comm« oda ai de plate qui Uftmtt » place , et uni exemption d’impéi pour toute vilk qui ouvrirait stç portes* Qiiant au peuple de ioni état, adimshe entiers et tam ré-, serve. J’ajoutai que M, le prince de Candé désirerait qu’il piocfamat Je roi dam ici camps, et hn lmlt la, ville de Huttingue , te réunit à lui pour marcher sur Paris.
Piche gru , aptes «voir lu tome cette lettre avec la pin» grande attention , dit i fauche 1 C'en fort bien | mai* qqi en ce M> de McmigHllnrd qui se dit ai ori autorisé, je ne le conti nis ni lui, ni M signât arc ? Est-ce l'auieur ? — Oui, lui dit Fauche, —* Mais , dit Picbegns, je desire «vau: tonie autre ou ve mire de a« part, être uiHfit que M. le prince 4e Coudé, d net je ne rappelle tiès^bicn J écriture, ait approuve tout ce qui m'a ét« ètti* en »ou uomparM. dr Mor.tgMlifrd -, re tauro et tout de fuite auprès de M- de
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Oriqinu rrom
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MontgîiîHni, et qu’il imttHMe M< k prince de* Co*d£ de ma rtpcilise. _ , - ‘
1 i Aussitôt Fautbe partit, hiiis, M, Courant près dé Picùe- gr-u , et redini Auprès demoi,* ’ ' -,
- ■ Arrivé 1 Basic i ÿ heures du soir , il me rend compie de sa mission. A UnAUut je vais i Mulhrmi , quartier-1 général du prince de Coud* ; et j'y arrive à minuit et'denii-i Je ptirtee étant c cm tiré t je le Lu éveiller i il sii fair ureoir tout i côté dç |uï, jrir son lit, «1 ce flit alors que cimmcu^i
' jjQire CûnÎétciaCç*. .., - ,
1 II ■'igicsrit seulement, après avoir instruit le prince de donde de L état des choses, de FengageT i écrire au général Fiçhegrn, pour lui «od ir mer la vérité de tout ce qui lui avait etc. d>t. çn son nnm. . ...
Cene c egotisti cm , ri simple dnm son objet, si nécessaire , ri peu susceptible d'obstacles, dura ucaimujitH loute ï> nuit. „ ■ .
■ M- lc prin.ee, ainsi brave qu'il est posiibie de l'être
■ i du grand Coudé que de son iraperiurtahle intrépidité· - ·. ' " ■ 1 , ’
. Sur (.ont le reste , «'est le plus petit des hommes- Sani jüoyiû!; comme san* carattere , environné de·, heyntnes its plu* ntédiocjÉ’3, ks plus vjli, quelques-uns les plue pervers < les eQUiirisaïui bteti et ito laissant dominer.
Ces gens-là scuri comme la plupart des émigrés marquant (. ila veulent ¿frire de Ja- réyolpâou une nuire à e tpi o iter , et du prince nu moyeu de rendre l'exploitation nieïlleure. Ce* ÿe.ni-^là , lois que M. de*M,oniessoo, Ja Jair , Bouthilier T ■<out de* P,(in! sana utr,jü. moyen que celui de la servilité juipr«3 du prince : mais ils J’cntônreoi, et *e rendent toute jnatici: turimi incapacité totale 1 il* n’ont que deux mobikf dans couti Lut conduit». S’il se préienle-un hommç d'un if/ai talerit qui pré· épie de». projets d'urte' v^ste été p due et d’une grande di&icnlté , ils le laissent commencer l'affaire, se hasarder tl ta suivre* ' j
Fendant son absente.,. ils. s'attachent i, éloigner le priât» de lui , i le faire ciiindre , à k faire haïr, ¿fin que le
du serviteur ntiie , dé p ¡iis* b t, ils aient tout* facilite 1 l'éconduire , lorsque sa bisogne aebevét elle p'ok frira, plut de diiHngtiéi ; uloï* ils seugent À s’eu emparer <t i perdre L’auteur du travail 1 c'est ce qu tjp appelle , surtout en t rance , Et véritable taleuc del connisaiu , qui tient de pitié eu voyant ., . . - . . . L u dcYOùer
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ünginal troni
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■ Got >gle
à ùn maître dom ils sont jùrt qu'oo obtient pial par det ban estes que par de* servieU , « donc il veut mieux être h cuisinier 'ou 1«, sAxqùtn»· , que le mi mur* nu Je générât. .
L'nutré mob il* de tous le» du roi du de» pnnoei 4|
eu ¿'empêcher toute ïwtrc-rcvolopqn qui. ne se ferait pas j jeür profit 4 tat A préférer Çétsrt actuel i tout autre état qui ne' Iti rumbrerait paj de biens de tous genres*
Te|j sont les système* du roi ou du prince de Coudé, .
Jt ne puia me refuser ï Qi mit qu’ lait bie=t epe ri litre fêur limpidité , leur bassesse· Myntmor, que n*, quitte jamtit le prince de Conde , est un petit homnta eu [lire fait d’rtptid comme de corps , bossu T"bègue , et le plus iniripide dt|' bâ- vaids- Un jour que mooseigpeur tenait copijl sur nia lettre de Ficfufgau, il.dit â M- dy Mon i^di Ili^J .qui uJait partir pçur „ rsppioeheï d’Alrkirck / q □ à t lier-"¿itérai; du Picbegru : Monsieur i vous passeret i S(ouptch'?”X-_ Je n’eu a ai s tien. — Mais, raonsieur, voift y pis*erei<r—-Cela te peut. — Mail savet.-vous uni histoire amjrnllaçe de Sf'&u** pjch ? — Je ne co a liais ni les lieux . nï Ici'habitant^ ni Ica ,j . hùtoirct. —· Mais , tuons tant, les gçni de'Stoup^c^ ^étrsiepf; tau gras J une ville voisine, et les habliam deja ville yoipnc prétende ni qu it p’y ¡a pï( 1 Sicmpaek um !a^
qûeuç. — Ab. J ali ! pib ! —■ Et cela, parée que si ki'pdutaë Ï avaient une que.ne elfes ne pourrai ¿ni fia* se retourner
ans tas rues de Sipupap^. —. Ab 1 ah L ah 1 juoneieur, tel* est tres-pliiaanr. . ' .
Après ett épisode , on reprît l'ajfaire* Et il ifastssait dçt î ni ut de la Fonte ! ^lotumes J tsleuv volll votre sort. Avant 'd'a^irtj-.d ce* princes que vous vqulea servir , vous kvei à que celui d'HercalçJ ' ", dan sers , mais de fumier ' 1 ■ ‘f -·' I » ♦
eoorcfuuis dè uoj
■ fi . ■ l .-. ■ ■ .
CSJIljftr utl trayiil plus , Celui-ri i a.u hflûiu;
cd cm temi moderne*, c’e*t nue 4e CÎ<W ÎihTW i qu ¡1 (bat p«*ci et pour serval . . J
./ _ j: . , . .,
ReyemjQi à uns faits, et faiu&Ds. cairer par le. comte rta Moutgailtani lui-rn< me 1 '
, . Pf‘"fe Coudé» obsédé pAi mi i mattai, a'eij fitlUUt^crOret1 Mft* les. tipi , . .■ ' '
Ce* gêàî-ta oà t un t)éfnif rlprrçie » . ils n'ont ni aiseï d< Moyens, ai i£iep fTçtanduÿ <fam l'esprit pour saisit un gr*n<i toserà Klt^ appercevoir ta vrai but d’une grande affaire , détarer roui tas détail* qui a'en toni que Î'é(hafaud^re, ï| *, ^n|
T<mu XXX. . . B b
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NEW ÏCRK PUBLIC LIBRARY
. ( 336 v .
«nçort moins ce couru ¡je d’esprit, qui Ikit qu’wn Lûrbme de Ulenyn’apperçoit.que le but , et ne s’apprsinui sirr'¡mctur d« moyens nombreux qui doive Lit ¡’y conduire.
Si ce» moyen* güt lies inconvéniens , un ceup-d’ceil Ici lia- fait r du grand bm qu'il se proptae J
C est à cttte ' balâtice qui lit compare. 11 fût
dans lodçrs Ici entreprises la pArt du hasard. Ù confie ses refa • lüUfCés’lTaVrrtîr, il veut »rrivir in but, JH voit que fai, et? y marche jk ifàvers lès ronces, sans s’appercevoir des épines. ■ Les houinies medioczê's et les favoris de» rois '
" . * ' Je (s médiocrité, de L'impudence
et'de la nullité. Les hontmej médideied j incapable»de saisir Fenfamblcveulent pourtant faire'/pat 1er, donner un avit-j: Ïàc fa msil» ?iÎa s'«tricherit à des deuils , en fant 1* principal' e l'affaire , s'y iocoipoTént, et quind'lejsr mitre est-faible ils 1 p forcent 1 r'en occuper. C’est ainsi que manquent la plu-, pyt dsi.afrirre» , qu'on éloigne ceux qui ies ont conçues ' qd-'oü tes aigTit. Les grandirent repris es confiées â depetites ' unes, ïnié représentent ces grintjes et «operhes étoffes sortent du méfier, éitpoiérs aux' fttffA', eilér en i£m dévorées ,■' et ces ipïçctes sfa^etits et si ril.t tes réduisent pourtant eu pnusiièré, M'.Jeptitîêé de CiJrttlr, pbsédepar s-.s alentours, avait'retryî'ses iaéet|»ur leure'idfes , et ètaut devenu ptusl· finfaie p urlet ftitriuiiês qu'il l'est pch .dans les batarlies, ¡4 créerait autant les'peiiks choses qu'ils nrmenr peu lé Tan on. 1 ' 'Il fallut nétir^Kthet de tiàvdî1', fans sur son îii, 1 coté - de fui, pour'fui'faire faîne au' géiiérdJ Fichegru une lettre de neuf lignes, Tantôt il ne voulait py qu'elfa tut de s»' main1, puis if ne voulait pas [a dater. puis 'il ne voulait pu rappel! er general Pichegru, (fa,peur dé r¿connaître fa République en Itiî donnant ts thîé ; puis il 'ne vonlait-pas y métirie 1 adressé ; puis y refusait ci y mtitre ses aimes, eu tri îl tdüïbaEtit pour éviter d’v plifar s'euif cachet.. ■ ' ■
Il se rendit à tout enfin, fa lui ééçfa fa qu'il devait ajouter plfajlC cinifiuu.ee aux LeltrÀr qui fdcôyitc de M&ntgaiifaid 1l»j tvâit éeriiei en jtfn noin et de m pan. 1 ' ’ ' ,
, Cela bit , «atre difficulté i le yrince voulût récfahrêrid lehre.jltt fallut lui persuader'que «’était et) ne fa rédaniaiif pas qu’elle Itii serait retidjie ,„ sprfa avoir produit roiit l’eHrt dii'ft ’Æ Üét'ait Ittcfidre 1 il'sé rciidit avei uelue. fnfiit , i la pointe du jour je repartis pour BasJe / d'euï je dépêchai \ tanche i ^Itkirit'au ^énèiif'Fftlrtgrtfc ’"'.'
1 Le général dû ¿ilvraiïl lï JéÎtÆ i tlùîi ïigüùi „ du pVÏnce*!1 et le^ûbbiiiitônt ie , caricie» et. h ilgiitufe t la îi’t e et
- J- ,F t
et ■ rcqoonaitfaDt Je .
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la rémit i Fauche, eu lui disant : -j'sï vu la |L
KiiiHC et «la me La parole dû prince tst un gagtr
nt tout Français dais H conteutet. Reportez - Le*. u lettres . , :
Alors il fur question de ce qut voujatt le prince. Fauche ïnptiqua qu'il désirait, I*. o*e Pichegrn pr0cj?jftâl le rr>| drus 104 armée et arbitrât le drapeau blanc., . 4
1e. Qjt’il livrât Hutiiugtie au prince. , .... .
PiciiegTu i’y refusa- Je tje ferai rien dLipctMnp|et „ dr,-il* je u vtujc pu ctiF-k ttüisienifr : toj®e; de LMay^te et dy Diiuabrinr ; je conmij aies " m«y cas. ijs soÿl..inMi fù*f que vastes. tl* tjrrt Leurs ritinei «on-seu1 tmtnt clans mort armée , mais A P«rii, daitl k Conmiiou., Jci dé, patente tu? danl ici utîrf» de ceux d*s ^fvÿérjCu me· critiquer qui ptnient comme moi- Je ne-veM-i Héû ÎAJtc <je partiel; ii h ni en .finir, 11 Prince pr p^t cajstet. en Réptibitqa.e , ii lui faut un rai, il W Uq» XVUI. M?if H ne faut et>tBmtnctT la toutta-réTQlLLtkthjqtfe Joiaqpi'ùu ia-^ lût de i'ùpèrer stremiiit et promptemeAR- Vqdj quelle e»t nu dt'ise. ’ · ! ’■■. j . . . ;
. Le plan du prince tie mene A Tien ; il; «eraif ehtsié de Hurrirguc-eu quatre jour«, et je ue perdrais eu’qiiiqin jùutj, Mon armée est c tu» posée de braves fies et deçàq|jiti*T Il faut séparer le* des autres, et 3 injer tel je ment les premiers, par une gtnade déraardie , qu'ils a'ajt£t pipa la possibilité de reculer , et ûev»rtnt plus leur *alat. que dunf J* iHccès. ■ r ■ ... -
Pour y parvenirî j'offre de baiser le Rhin qÿ Eçn tnt désignera, le-jour et A L'hauat aiée , et avec 11 1 quantité d< soldats 4t de toutes lé» sn"tt que 1 ba ait dé lignera.
Avant , je placerai dan* Les place· fortes des eflkjer* «ûrj e: pensant comme moi. -, . 1 ,. t ... . !
J’éloignerai Isi cnqtanj et les pisterai dant dts ht« où lia nt peuvent nuire , et <)ù leur position tel» telle qu'il* ne pourront se réunir. Cela fait, dés que je iqr^i de laulr* Cfiée du Rhin. , je proclatne le roi. J'jrbyrE le drapeau blane, le corps de Candé ér l'armée de l'empereur j'unit i nous, □msiftél je repasle ie Rhin es je rentre in France· Les places forts* seront livrées fri gardées *o nom du rai par Jet troupes intpériajEs. .
Réuni a l'armée de Ctmrfé , je mlrche survie-champ en avarit ; tous met moystis se. déployèrent ahri de njtiiei pafii, obi»e>üs -te3rchertuai tttr Pasit^ *t nous y »«rois eû quator?« jours. , *
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Mari il faut gui cors que pottr'le soldatftàtjjiis 1*
TOylutc est au fond iiitgÿiier. If faut, m criant ont h rot,
hri donner du vin et an ècu datis 11 main, .
' Il faut que, rien ne lui manque «n n premier moment.
■' Il huE solder moir arqice jnsgite* a sa quatrième ou ih>
qtrieene'¿nâTthe^ur le territoire français.
Aller rapporter tow* cela au'prince , Écrit de toi miiu , et
dounernioi üta rcpouirs, " - '
--¡pehdiot;toutej ¿çi cottft rt ■<« i, Pichegru était envîrosnê
de quatt^'t^pTéieriUû« du peaplt, i la tête desquels élût
Merlin ( dé 'ï’hiunariile ) , le ptalisi soient et te plu* fs t eut h*
deB'inq'niibietittk
C4i 1 ■muni s de* «rdrel du comité, preuiicnr
piriirgrü' de passer te ilhitr et daller ai située Manfaeia ,
où Mrhin«ta*tCMHr+é de nombreuse* rôteUigetace·, Ainsi,
*i duue puM le 4onriU 'tus*miure .prisait par *u ordres i
ïtexccbribn du plaide Ftehegm j de l'étirt, il u'y avait pas
dé mOcnf^tt i perdre, car daBtrct de «e rendre au désir
des quitte tepf-ic»L»tsS ,'c'ernt it dédire r suspect.
Aiuiï, taise imposait au prince de Gonde la loi du se dé*
cater i crdé 1K diriger p ramait mat. .
Dr plu· TL'le ben seus iui impùsii< nue autre loi, celle
d'examiner *ani passion quel homme r.crit Fiche gui, quel
rétuu son e ban don , quellts ¿uient sca pioporidoos.
L'Europe annonçait *t* mietrs , “et ü avait nui le prïarc
bien entÉtut de ta bodM-fdt.
De pins , aadtuiasehe , ion plan en étaient de nouvelle*
prtuves2. En 'passata le Rhin i, m metljut su milieu des
irme^a tf#>Go'}de et d* W4mmrt si rendait la déjerricm
icapcuribte ; ' et si t» sucrés'ne répondait p·« i »On attente,,
il se rendait Itihnïiêtue emigte, ,
Il Jrissril i Sel tiiraceJ ennemij sa femme , son père,'
»ei enUnï ,'tgru (ép Ctndlic de·»* foi, «C* talen» sépopdnént
i schi génie , »On génie d tes moyen* , et 1rs gaj,c*
qu'il hissait , ■ s'il échouait-, assuraient qu'il écrit sûr da
succès. 'i ■ ■ ■ , ■ -
Ça elle stnpide prétention que de prétendre mieux connaître
l'fcfthée de Pkhcg.u , i que Pichegru J ui-Brime ; de
croire inietix coiuaîtc« les prariuccs fructieres que ^ichegra
3ni les c&auHudtit, et qui y avait place pour cymmsa*
au* de rilte ses uni· 1 . ,
‘ Cette p ¿été il lion pourtant perdit la monarchie (eut fois
êcnrinrcriairi d'iuttei. Jri- fo prince de Coijde , en iua*|>
ce plia , Je rejot* en wtaiiié.
Dri:}Uf-ll riiliTi
iK PUBUC UBRART i
I«8») ,■
Il fallut ,· pour son «sceés , ta Élire, part lux Autqicjti en». Piohegru f exigeait. - „
M. te prime de Coudé ne le voulût pis ahsnlumetit , pour avoir 1 lui seul la gloire de faite la contre-révolutiau. .
Il répondit 1 Pichegtu par des observations, et la conclu- lion de te réponse était de revenir i son premier plan |
Que Pichegrn proclamât le roi sans passer le Rhin , qu'il remit HuQWjue , et qu‘alors l'armée de Coude icnje , et IITIttti ntt» participer aux Allemands, il irait Je rejoindre, ,
Qjl'tn ce çax , il pouvait promettre «Ut mille ¿rut en touy v’il avait i Bulc , et 140,000 Ihr. qu'il avait eu excellente^ lettres de-change payables sur-le- champ.
■ Aucun moyen, sucunç idée n'eqt de prise fut M, dj Condé -, l'idée -de communiquer son plan ï Wurtnser, d’en partager la gloire avec lui, le Tendait aveugle et joyid. , Il fallut rapporter te* obiervarions i Piciiegru , et M.
Courant eu fut chargé.
Je certifie que ce cahier a été trouvé dam le portefeuille de M. d Auiraigues „ «uveri en présence du général én chef Buonaparta et du général Clarke, et totté et paraphé par moi.
Mouiebella, le 5 prairial an, F Je la République.
Le général divisiannaire ckef de r cWiuajbr général. 3qg*é , BiRTHtxa.
+ 1 ■ ■ .
—------- I [| ------------------------ _
' ' - J s ■
Diclaratiaai Je Dauentr Jr Pres/r ou PuniiMv annéxlef au registre secret da Directoire exicatifi te -it ernttre on- 5* — Première déclaratitn.
r tr » a .t.. I f t . ±
»Citoyen, je ne me diuiniûîe point, eh ctrtnihtnÿsnt eet écrit, que c’en l'acte de nu condamnation q'ie je Vais ré- naettre tptrt vos mains. Mail quoique Je ieh foiû d'iire insensible 1 tn« intérêt personnel, je me" *uh rellenleiA persuadé que c'est un tout antre motif qui dfl dé terminé 1 une démarche bien facile à mcsinierpTéttr , 'qijé 'je n*|ût< »Itérais point i l'entreprendre , Ioti même' que je .n'a b ta il pat pour tue rassurer l'engage me ni qhe tous -au/ei piil uvec moi. ' " . . , ' · ’J
Beaucoup de tyuàtiye* ont été h!te» depuis U réraJuriOn pour relever fc tiâuel· Toutes ont fch'oiqi , rpai» U dliïpai-t '----------- 1 -t Bb 9 -·
Goi 'g le
NEW ïtUtKfhJEL
J!
( *9* )
ost coûté li vie I un onnd nombre d'hovaei de l'on ou
deil'iiHre piTtL Rien n a. découragé Ici loyalistes ; ttilyi
ru jnsqui ce moment tant de niions pour juniÊer leurs e*-
pétauce*, qu'on ne doit pa* être étonné qu'à côté d'une couspuauon
éteint», il i'eo releve nue nouvelle d'anlant plus
dangereuse, qu'à ses propret ressourCr* elle ajoute l’espé-.
ri ente des. faute* qui om entraîné la ruiné de* autre* : je dis
dangereute, nsa que je pense au aucune puisse déaùrmai*
renverser le gouvei n^mepr établi, ruais parce qut je trou
qu'il peut i*en former quelqu’une qui réüniwt assit de
¿nyenl pour oser i’iliaquer, même à force ouverte t et alorr
le tan^ fiançais coulerait encore à Hots, versé par des ma ios
françaises, Ceit pour empêcher, an ten t qn’lt est rn moi, le
retour de ces iccnes de désolation, que j'ai fbrwé Le projet
de faire connaître tout les fils de la conspiration j la ttte de
laquelle je ms trouve, de mettre »Ut la trace dç celle* qui
lut »uccéderoni, min de dRpérstr de telle maniere roua les
moyens de» reyiliwes, qu'ils se trouveut forcés de rcunucer
même 1 leurs espérance·, Je trahis la cause de la royauté, je
le au* ; tuais je crois sertir le* Français qni la désirent, «t
détruisant 1rs fondement de Iéuts chimérique* espérance*;
et si je ne aie fais pas ¡Rasion, cette conduite de ma part ne
m’ôtera aucun titre à l'estime de ceux qui h jugeront tau*
je ne f*riqi:ersi pa* v&tté âlteittiod pat mi plus
pTEambuk- J* n'ai reñí celnhci que pour sue justifier à tucumême
nue action que j’dse croire contageuse, cl qui sera
*r matier·,«* vais parler comme *i j'éuia l’unique agent du
roi à Paris. 11 ya tu. tftôt deux ans que je me suis chargé de
ics intérêt», Des cette époque, je senti· que ks royaliste*
xi'autaieci une verj table coniistince que lorsque, rêuhi* autour
d’ n centre cutnniEin, ils s'agiraient que per des idouvtintùi
d'éuierubic, ' ' *
Bc* cette éptiq'it, je fis ton* ne* .efforts pou* amentr i c»
genre d'unué tous ce, chef, de la Vendée e(jjé la Btct^gue,
tous ce* agens npindua dans tes divti* dt pat·.« me ns que je
pus découvrir, lesquels prétcudaiènt toi i agit puni |j même
fin , et quj pourtant y tendaient tou? p-r d< » moyïo* çüntradiiLiDire*.
J'al ki l d^Qa !? Bu tagne , dans h Vendt e ; j allai ëfi
S'dsse, où résidé un miniatre »nnIR* qui élût ¿p Etiolement
chl· rçé de SMüridi.i les loyali'.id ; j .lIIji à . stui.e du juin ce
de Coudé , je vi* le roi 5 enfin je vieil* de faire un voyage en
^ngleierre, d .cts lequel je ms suis cap tiqué-avec lé couiie
Co< 'gle ?UI
( *9« )
I
JTArtci* ft »vtc lei.minultra anglais. Il ce fallait pis. tnoint
aJUc tüjito ç« courses, p a ut faire renoncer chacun de ceux '
Jiqpti^ de qui elles était ni dirigées, iti jslan particulier qu'il
y raie adopté, et pour faire ajourner ¡es haines, k» division!
qui existaient dans le parti, cl, à ce dernict égard, je ii’aujaii
jjmifis eu ne iuccO durable dans la Bretagne et h Vendée
i aussi ai-je été loin de regarder comme un évtaetqeqt
jn ¿heureux, là soumis ùcui des pays insurges. Elle üûü! servait,
parce qu'elle nous donnait la facilité de développer en
lïérmep· un plan plug sage que tous ceujc qui l avaient précédé,
par cette, seule raison qu'il embrassait en tué rue-teins
limite la France, et qu il excluait tout mire mpovement partiel
que celui qui nous aurait rendus «luttes de Faiis , ta
ycil versant k gouverne ta eut. ï i t
. Voici le phq qui a été approuvé par le prétendant, tp]i
ictil eu a cou nu la 10 taillé. Le ministre anglais , ks prince,?
fra nçais cm également adçpté ce qn'oti leur 1 montré Je ce
plan. On a cherché, à faire marcher de concert les mesures
politiques et les mesures militairc?-
. La France setfr divisée ta ¿eux. agcpcfii. ’
L’ubc, qui comprend kl provinces <k Fririche-Comlc ,
.Lyonnais, rorèt, Auvergne , çtiqm'k Midi, sitn confiée à
Al. de Pricy t l’autre, qui,s'étend sur le reste de la Funte,
aéra dirigée par les agens de Paris. Ges ¿tua agences l'iafor·
jucroat léciproqucmcnt de leur situation, par une tuirespotitkncs
régulier* et active. Aucun mouvtiueni ne sera «btreprii
par l'une in l'autre n'm en prévenue d'avance_ il
elle ti’cst en mesure de la seconder.
Les deux agences aurOut une torrespoildsnce directe ayef
Je r Di et tv.ee Us agctis du gouverne tueur britannique. Cette
derrière a'ayaut que deux objets : le premier, la dernaadp
¿.es se cours t *t pour icnr CB^pfcd lesagens devront se reaf^rjt
toujours in de pends us des instructions que pjurrakirc Ir.ur
donner Les Anglais. Le second objet de h cotrespondaLiée
aa^laiie sera de leur donner toutes intelligence? qui tendent
au service de la cause, mais jamais telle dent k rsiulut
nos places maritimes, et eu Eénéiat aucunes qui tTauraieiil
J» a · ■ r ■ T » 1 " * * *■ *■
C unit te que pour cm ; le ïcu et un rattnl o ayaik jamcîs ctise
Je penser qut.les services Jet Anglais sent des servîtes jierfidcSf
, jui. n'aütjient t.yj -far l’enrichi raine de k France!
Les,.ageiss'municipaux subdiviseront l'élcn^ve dont la direciibu
leur est donnée , en autant de commandcmcus miiï»-
ttttei tpi’ijj Le juge tout convenable ï' ils soumettront Lc.w
Go< >gle füFUC PUBLIC Lia(
Î9>.)
a»T<?î, (t hi.pt upaeer ont Iff p»Tl4UQts quH* ereêr Tout pouvait remplir avec int<]tigctice et fidélité ié· phcdi d* iomtujndans eu chef dt» divers arrondi· s emene- Lei cotf, ram d a tu recevront lents pouvoirs du rai, mai» ü» neeern-h - pondront ¿jHctemciit <p'*ve<; le» ageaj mpeneur» de itw P*'*’’ . , *
Lé» agens principaux, et »ur-tout ceux de Paris, n’tparjf, neTam'rie i pour rameutr ms pjiti'du roi tou» ks meuriitt des autorités constituics. ](, peuvent proeneutr 4 lotit in'tli-. vidn It» avuiGger pctiouaeEt que ion iifctp or tance peut le mettre en droit de deprer , istij exception de personne, pti même drj membre» delà conveu tion qui ont volé la mort de I.oiiii XVI; miii* ils de prendront jamais tueur engagement ■ qui pbui'raiE hisser Croire que i'inlerition du toi est de tiu- hlirkmouaickie sur des bases nouvelles. Le roi fer» tout pont réformer le» ab'iis qij skiaient introduits dani le régime ; oeiii fico °e pourra le décider i changer la tonstittition ; dans le
. ty où un parti puisiact dans le» cdmeik proposerait de i*. conu ah ré lé Voi J des costdlriont, le» sgcüi de Pitiaeogjçe- raient ce parti à députer'auprè» de it majesté un fondé dt pouvoir» , . aveq lequel c||t diicuietau elle-ntême les rtàt intérêts de Ii France. : ' . . r
Le b ¡t que l'on sç propote est (e tenrerienii nt du gouverne meut ïpuiel , tïriis en évitant, lutint que possible, qa»· le changeaient d'ordre 'soit marqué par le Fus ion dn saaj. C’est dan> la èonsiityuon ictïieitE elle-meme que l'on peut .trouver Le ciûj'en de la détruirr tant grande aeconsfe. Let fréquf s tes éltctions offrent la possibilité de porter en majo- litc les ropalisLeg aux place» du a veinent eut er de l'suiai- n i st ratio d. ' ' ' ■ ' ,
Jiijqu'j ce’ montent, h» royalistes n’ont m tirer iw parti de leur noipbre; h pusillanimité les aétuigr.és de» u· semblée) primaires, ou s'ils y oui porté des vqies , ils ¡'oui fait lad» concert préalable , et leur· voix st font perdmu tur Ici'injeis épie chacun préférait eu son particulier. Four obtenir U majorité de· fufkagti dans les »semblées pn- rt-iire» , il faut trois chose·,' 1". forcer lu royaJÎ0ri d T aller t îo· les forcer de réunir leurs rutTrage» sur des individu» dé lignés ; 3”. tairfc voter dans Je même hi» qu'eux cette c|a$sc d'boni ru es qui, sans attachement j ùa gou*?r- ti'emfrnt plutôt qu'i un autre, a t tuent l’ordre qui àIWM ! leurs pernjnncs et leurs propriétés. Afin de parvenir ^ « itipk V ut, il sera faripé as tut »jofiiiton^ ; Failli cijtnji-ctsi*
<Ï91ï
de ro valide; -iprotrïit, l'autre de* rhyiJWte* limite· , de« égoïste* , de* in diffère ns, , " ■ ‘ 1
ri c*L îuuute que j'entre A cet égard diti au cnn* détail*, puisque vtnis créa le* régletncnj ne cri institut*.
Ces deux jssoçiétiofis setoat établies dari* toute 1» Répu-· · lliq ue> Les «gens ne doivent pa* *e laitier tromper par l’idée qu'il y a de» partie* où le· dispositious lout celle·, ■ que cet établi 5 tr ment est superflu. Par-tout il y a des tiedesi «i de» peureux auiquel* l'institut philantropique convient.'
Pour en tirer le parti qu'au te propose , 1er eommau-' dan* de chaque artcmdi*stment s’attacheTaqt 1 connaître Le . nraélere et les opinion* de ihui le· individu* de leur eati-· ton; chose f.clle. La ' révolution ' a prononcé , dan* le* départémctii^ le caractère de chaque individu, de rusnitre i ce que chaque individu peut litément juger son voiiinl
Ils choisiront les royaliste* 1rs plus courageux et eh fora merunt dtt compagnie* dont U quantité et 1« nombre itrcmi proportionné* aux moyen* pécuniaire* que te* agerts pour·* - tout destiner! ce *îrVica, 11* Jetir 'fournirait; de* artiit* et de* munition*' ' '
Ce* compagnie» te root toujours prête· i te r»i*embler; elle· Le seront sur-tout dans le teint dsi assemblées primait re*> A ceite époque , elle* auront pour objet de rCpoutier tout autre puru', armé ou non armé, qui voudrait t’oppeicr à La liberté du élection»; bien entendu qu'elki oe prendront jamais les irmet k* première», et qu'elles <1* *e montrer ont qu'avec 1er couleur» répuhllcàiüi*. £U«i aurhn* encore an -autre objet-, celui de farcir , par les menace* on autre- ffitnt, le* membre* de L'institut philantropique à ie rendre *.ux assemblées primaire*.
Geux-tl et leurs autre· »fie'«» »kttathetont 1 gagner dei chef* de corps ou des corps entiers, et sien ce· rccnpag* niu resteront ! Leur* drapeaux , où A faciliter et encourager la désertion. Ils retiendront le* ■aidât* déserteur* dan· je* campagne* , sous prétexte de te· employer au* travaùl de l'agriculture , et ce le; enrôleront qu’au besoin.
Dan* 1c* provinces où de* insurrection* oui existé. Ici coin round an s ne négligeront tien pour y con*erŸcr, y augmenter l’esprit royaliste ; on y prépaiera le» paysan* i un nouveau soulèvement ; imin mille pan on n’en excitera que d'après le* ordre* formel* de* agen* aupénenr*.
S'il arrivait que le succès des préparatif* militaire* fût tel, que l’an pourrait raisonnablement s· flatter de renverser jniipédiaiciDLLit le'gouieïtieideut, akr* on renonreritt
Got igle
ûr ^ral front
NEW ÏG RK PUBLIC LIBKAHÏ
( )
AOye* de» «»enblées primaires, *t î'on grefiienït Ju mo*
ment inonble pour arriver dirnclcnichi àu but que 1*4a a·
prnpcuE, le rétablisse ment pur et »impie de la monarchie^
* C’en eux ijeDS à juger dit» quel» ci» 4 Ptul “te couvenatJc
d employer te moyen* Enfin, 4e» que le* 4ge·» de
Pari» m croiront umrts qüf le roi tic petit tarder d’être
, toit par suite de* melurei que prendront /«t
couielh dans Lesquel» il y aan de* par ma ns en majorité^
«oit par Je» moyen» militaire* , ils lui enverront sur-Je-champ.
_ 4n > royaliste mr pour lui en donner avn, et pour ramener
tmmédUuaMnt
jour, s’il est possible « le» royalistes aient un chef qui tasse
uire ipolit les jilousi« et k» auibitiop) pinicaliere».
' Poar préparer et ¿évefopper ce pim. il fallait de* fonds,
tt l'Angleterre renie pouvait les fournir.
M. de Précy a obtenu, par l’agence dont il est chargé.,
, la perçues don de tirer sur M- Wickham 1 ministre d'An-
l f I. VI " ... .·* t ’ S. . _ F
joi f à érudition pourtant que nous ii'aiîdou» p<i» avau* les
dàçdout i£,oot> liv. sterling pour achat d'habit» blanc» ,
pour fouruir à l’habille tue ne de quelque» corp* , payable*
sur la piérejisatfou d'un lusrcbe à la même époque de la
praclamjtùoQ du roi- ■
- Enfin, on devait faire passer pir no» mai tu des fond*
dont I» quotité à’étiit pas encore déterminée ■ J®“1, *raotfnejLre
à MM* de Puisiyh et .de Frottée , dont M posât ion
exige des dépenses -plu» considérable» que celle» de nos
antre* grtondstoèmei)«.
Quoique le phu n'ait été dé fin ¡rivent en! adapté que irèsjicÈcutnrpl
, quelque nulle partie des fonde que j’ai obtenu*
ne iût encore arrivée , il ne faut pas croire pourtant qu’il ne
fÔt qu'à »on ébauche. Tous le* ancien» élémeos étaient ras-
(CEiQlé», èt voici notre position. ·.
( M. de Pitysaye, qui se craie en mesore de faire tfetil H
«anire-révolution , veut dep-ni* long-tems le déclarer. Nous
' Teu avons- empêché jusqu'à ce menu tnt. IL étend se» iutellàgence
»' depujt Brest jusqu'à Laval, Je crois qu'il compte sur
*
NEW YOH
*U Ordres- A rn juger P,r leur* lettres, [es dhpOfiücnsdip
Jiyi étaient très-Êvorahler. llsditn^udaîqnt le retour de leur
cbefr ¡1» le prenaient vivement ; car te* royaEistts qui 4Ont
«isûré· d'un cantgn <t tuent tous qu'il/n'out qu’i it déclarer«
tuent , du talent^ ■'tll un de nas rneilleiir» chefs, ,
M. de' Rockçcoi, qui est chargé de préparer le Jfaine, le
Perche ef Le Ch attraiti , était derü:trement à Pati*. C'est
un jeune homme très-actif, ' net-mielite ut. Son uri’anisitiçci
Militaire n'est <jue de quelques cetili h o ruta es Riunii unique.",
ruent parce quìi n'a par eu u<tc d'argent pour r'tn attacher
Ü tv aauge. Il nous as fin ait que dans ai partie, tout le moadé
passait au-delà de Vinttiuü philantropique „ et voulait être de
celui des fidèles. M. de Rorhecot «titretient des iulelligentes
iveé .les corps ripartii dàu* le Maint,; il eu a mime à Caen.
IU y s, reléuYciucDt à lui *. trois choit» que je uç veux vum ,
dire que verbalement. )
M- de Bourmont ne fait que ccmmenter tes Fonctions de*
puis rOrieiit juiqu'à Parii. Dit)· cette partie il a beaucoup
de philaitiropes, Les royalistes «ont plus rare*.
M. Mallet, * ri rien aide* major de Çfiâtean-Victt^, e»t chatv
gê de h haute Normandie et de l'Isle-de-Francc jcjqu'è Paris;
car tous nos arrondisse ni eu s , juiqn'à 5o lietiqp , forment un
lnangle dont Un angle 't'appuie sur Pari*. It est tool-A-fait
organisé, aura dés 1mm mes uni qu'il en voudra avec de i'argscit.
U est le plus en mesure pour les élections.
Dam l’Ork ansia, est'employé un M- de Juglati; je ne
connais pas la mesure dà“s laquelle il *e trouve; je Je crori
ttMz avancé.
Le côté de ïa Picardie , celui du Scrtouiû et de la Brie,
lont encore sans chef, et par conséquent sans orgarLaiioiy
Nous attendons un M. Butter , qui Hou* est au notice corouiy
XVitit de piii^jiiiea intelligences dans il premieie de cen
Neius nom occupions de renoiter'des intelligences dani'lh
Vendée. Noii étions assuré* du rue ces dans k haut Poitou.
Un chevalier de Pallu Duyaic a iommeticé une organisation';
il assure avoir des iuieìligences jusqu’à Rochéfott, à Ber*
organiser ce pays sotis notre direction. "
A Paris’ il y a deux eorti pannici dç formées ; l'iinc d’eliti
est àusi ordres de M. dé Ftinvilk, je croîs'; je ne eoiinaii
Eas le co minati dm t de l'aiitre. Patii, comme vou* Kiaaaginei
itu , est Te foyei idc Ücà' id tel li géra ce*. Jusqu’à présent, iioul
n’avions pi* lîsàyij lie ■Jbfréitnpre à prix d'argent; baus l’atv
Gu
f Î9*l
fïotii tint/ miînttn'ànt, »fin de nom procurer de* donréri
iûtsi sur 1rs projeta do g&UYernentent- Je vou* » dît qoe
jav si* entre 1t* mitnale plan de dette nie «n Irlande, oi
won» étion* arèi-pcn avancé» 1 cet égird*, mat* »ou) iave* que
■ ou* avion* déjà fini un premier pu. Nom ànoei an**i ternit*
le* Mmaiper nn extrait du rapport de» v<m*»ia»a»e» du Pouvoir
executif, sur la situaüon de l'opiniciEi dans les départe«'
meu. — Je ne tau d'on nom venait l’opinion que le miniitrç
de h* police ne «était pu éloigné lui-même de noua servir*
fie ut-être uniquement de ce qu'il patte pou* modéré, cl d·
* tverre que loi faisait le* jacobins. ■
Nom pension* de même du ministre de rinlénevr. et tat)l
dôme par la même rai ion. '
Mai* c'en dans le» ca^itila que uoti» aven» trouvé plu* de
facilités. Dr* le mai· de'juiü de l'année dernière, ît non* fut
ruinât. Nous les transtnime* au rot. Du offrauc dr le tervir,
cvndidqn qu'il 11'y aurait d'autre changement i la consùtntien
actuelle, que E* ton centrât) on du Pouvoir exécutif dau)
u per*&tine. Le roi accepta le service, mis vcnlnt disent«
an fondé de pouvoir. Depuis lor*, il tia cessé de le demander
j mai» le parti étant beaucoup plu* faible qu'il se »’irait
•nnoncé, a relâché ses prétentions, sirt» pourtant yr énoncer
•aticrenciit*
De natte <îti , pensant â relever le trînc , par i< moyen
même de* deux eonaeil* , nous avoni jugé qu’il* resteraient
le* maître* d'irapo*** au roi leur* toryd· rions, et nous n'a von*
pu insisté »ur l'envoi. Il e*t puiï, if |* ■ environ deux mois,
quelqu'un qui, i ce q·-1 je ¿roi*, a porte au roi la liste de*
membre* qui drsirent la monarchie , et dont le nombre
»'élève â 184« Je n'aJfiriee rien inr ce fait- Lu veille O· t*avaittveille
de notre arrestation , une personne ruil venu· pro-.
Baser de donuci encore au roi unr *nin*nraine de membre*«■
£lle l'tügjgcpit i obtenir une déclaration formelle de La part
du fil* du duc d'Orléans , perlant qu'il ae prétend ni ne prétendra
jamai* amrente. Ou l'engageait de plu* i envoyer le
jeune prince aspré* du roi, mais &11 exigeait Mt faute de <cutdii
on*. Vqni aentti que non* écoulions tout, que nous pro-
JActuou* tout, lias prendre pOnrtarttd'er)gsgetB,cnt formel.
( La 1*1'4* 4 jTifdiMjrr^riiéurw.), h, C·.!
Güt igfe ¥t Lie Lie
( )
PA RI S. JY’ciudt, s g fruci^or,/^» y di la République
Paris a toujoqrt continué de jouir de la plus grands
tranquillité depuis le mémorable événement du iS
fructidor. Cette journée qui cousolide à jurai ic là
République et wn gouvernement actuel , n’a coûté
ni deuil, ni larme), ni nue Mule goutte de s*ng«.
La modération, 1* sagciae et la vigilance du Directoire
cl du Corpt législatif ont annoncé i tout leà
Fiançais «t aux puissances étrangères, qui avaient
fondé leu« espérances sur k succès de la conspira^
tion , que legr intention n'a j^nçtaii été d’ouvrir unes
Dont cJk caroere à la révolution, Tout le* partis qui
par leur ex entendraient à. s’écarter de la révolution
»ont également corapr.iwép* . . .. ..·
Les piecç» que je gquveiufmcnl a fait publie.^ et
dont on a lu, a h suite des itaftcc* , une partie, ne -
¡aillent aucun doute sur fobjet, ni *itr les moyens de
la conspiration. Celles qui suivront ne sont pas moins
évidentes. Eh ! qu’étsit-il besoin de pièce* ? tou* Je»
acte* de* meneur* du'Coips législatif ne tendaieut-ilr
pas à violer et à détruire la constitution , en affectant
dans- de vau» efforts L'intention de h conserver E
foutes les institutions républicaines né taien t-elle*
pa* démolies pièce à pièce ? toutes les formes monarchiques
ne *'èlevaient-elles pas sur leur* débris ?
la faction conspira'.rie* ne a'étàit-ellcpaS emparée des
élection* et de iûui les pouvoirs constitués, pour
le* diriger contre la liberté , la souveraineté du,
peuple et la constitution ? ne corrompait-elle pas
depuis deux au* l’opinion pat des milliers de feuille*,
empoisonnées ? les émigré* et les prêtres ne se montrarçnril
» pas par-tout avec .une audace menaçante ?
les acquéreur* de domaines nationaux n èlaieur-tls.
λ dépouillé* ou tna*nctés? tout ce qu il y avait de
épublicains uTétait-il pa», dan* les contrées oq dp.-f
les royalistes , obligé*. de se taire , de .fuir,
au d’étee exposé* aux plus horribles vengeances!1 le*
loyalitki avaient cnn blé la meiure,et quelque» joui*
Go >gle
( Μ)
piu» tard , drtcore Uhe saule nuit, fct la République
notait plus. Grâces soient rendues au Directoire, â
la-ttiïjûrité des représenta ns restés fidele» , aua généraux
, aux mitiîitrcs , à La brave et prudente armée de
^intérieur, à tous les citoyens de Parti * tous ont
fait-leur devoirs t citoyens des département, voué
férct sahs doure le vôtre. t ■· * ' ·
Déjà <Jei adrenes nombte'ùiel de féÎ+cifatron an-i
nontent la bonne disposition dri esprits. -D^nc plut
dé cinquante départeraenS'eûTirorrnaos au pim rapj
jiràchês de cffhii de la Srine , la nbtivtiïe dé» évéJ
fleracFit du 18 frücttdor a été reçût avec bette rsttii-1 '
faction qui prouve qtfe l'esprit répübLitthi ti'CM poini
encore éteint danrsi ledrtur des Français« *'* ·' ’*
' On était inquiet slirLydn Voici titré lettd adrcs>
iée àu nrihhttt -dé !i police pin1 le c&trtmiliaire duü
Pouvoir exécutif près î’admin lie l'ilia n centrale drf
flbêne, qui coii ikiif de» détails it sa niant.
. Z^on a3 Jru<iiitar:M F*
:4l Les évéjteOE» iiofctia*» arrivés’à Paris , fcwût to*tei
: ubtHtîon» i nKLij'il» ,tjrnaS pas irguldé ri crujstùque d*.
Ly*n;. encor·« fnokii Le département. tLa curiusjrè l’incer-·
ordre de cimier. un piti plui Javô râble J leurs murets cona<
rnetciiux $ la malveillance ,. trér tn Miâertfe, e»t consternée ■'
effrayée , et se prononce moins. $é» sicàirtk rén'daiant dtpuis
quelque· jours leur» excès plus friquens. Jè séta» eiact f
iitoÿen ministré, d^ui cei nmriieps'de erhe} 'ii v^us in·1
Idrriiér de tout ce qui içnicéhife'la ràretê générée if îndiviJ
dneile. t» - ' - ' ’ ! ‘ — .
On attend des nouvelle! dk thème geitté des dé·
parteffîfiDi du midu . ,
I - J ■· . i j * 'i 1 L·, . b .j'H-» ·
Nos Abonnés n’aurànt pas ru saris! Çûtlqtac fut<
Îirise . le Mercure Frttnçàis iottiprit idalr», hlîite dt|
ourtjaux désignés tortrne toriipiîcés dé‘!h' éonjtiM·
lion royaliste. C’est‘uné cireur de copiste qui a été
réparée sur-le-dlitirap. Le gourer il cmant aiaif vnuJa
désigner le AÎfrturr UnftimiZ t FeuiHe dtf tous lès
jàurs v rédigé* dans les plus dî t tj t»b les prude ipesr
Go igle
( ’99 J- ■
Lèi fiotti » tout asseï conuw depuis [ûTtg-rems pour que ritius1 n'ayotis jamais rien à redouter que' dèi tnucnjis de Jjl libellé et de la cünifirntiou. ,'
Voijçi le nb* des députêt et des personnes déporté» et partit dadi h nuit duJ, 'dan 8 dei ili arri otf' coûveris. >— D elarüe , Îldyere Bodìdch F de FOixc ]i ' ' Wülçt, Lafund'-Ladéhat, Barbé’-Mirhois , Trbnçohi Ducaudray, Murinaif, député»; Bàrthclepiy h directeur^ avec son vale l*de*?hamttre qui ü vouIq le suivre j Dossonville , employé à la contre-police des inspec? ' leur*; B.imcl , CDmmandaDL de la^jrdc du Cûrpy lé- g itUtd r Brouter ejh Lavi lie titoaii- . . ,·. “
Oq aseurc.qite JÉtsTibekAy a .obtenu d'itre départi tu et Laioud-'Ladébat à Hambourg. ' t
• II. . 4
M. de CQflltf.inadamc .dc B'ourbcti et machine, d'Orléam 5 condamnés à la dépott^pan , ont eupermission de se retirer en Spagne., , , . . . . .,
“ François [ de Ntufchâteau"]/rifiìriìttre ' de l'inté-' ' rieiar, ei;Merli a f de Douai J. triîitistre de ta jHÿjticq
ont· été noniniéi diiecteurs. Le Directoire ,n a . point encore nommé □ ces deux mitiisierés. ...,’.. , inerir iurta liât ¡au s'est faite avec mie. grande sqkaiH (riti. Ce* deux nouveaux ducctejjts pm. prononcé un, discours très-énergique. VàklJ» ¡réponse du rien* du Directoire. . . ... , -..h .■ . :
Citoyeni collègues, . .·.<>··.·
t* lt eit doux pour moi d'ftté i’drjptne 4v Directoire eki.' ènti f, pitarVous exprimer tom bien il est satiriait devons voir iu nombre dt fctr membres. i *>M 4 . . t
ii Ils tout'infili passés ces jotirs d^atrfcoistes, ' oit k ai* Üandt trie rliiscqtlnienr régnaient dans cette enceinte' !‘ La plus douce con fi» nie va s'établir parmi rions·/ ou plutôt elle l’èst déjà , et rien tir pourra Ji trbubleri Qùelle qur: init fa différence qui pourrait exister dïhs rien' goûti efflanj’ iibs liaEiiijdej 1 fbarmouie n'en sera pis moins parfait«.'Nous (foui conniiisoDi tout», et tous nous savons que chacun de qoux veut snergiquement la République et h coût rit np* a de l’an Ut., quieti est la gaiarüe; que chacun de nous veuf faire régner la vertt^ et embraser tous le· cauti de i’àniour de " ' ti
' “
E ■· V.
chacun de noua en6ü.nTa d'autre ambition que
"* t F’ »·■·!■ J * ' "
la patrie; que
•x 1 -
Dimi
. -< -*0· > . r .
de roti !»Fr>ace intéri e uunfat libre etheuieuié t et 1 l'ent
lirìt* grande et boa otre.
»’ PnMM cc io ut La oi atctfrd *er»ir d'extmpk i tou* Ita
!. poi**e ut touh lei Ré pubi itti a* M taUitr, et dei
nuance* d'qplaìou Ut pini le* rtadre le iooetdc i'inito·’
ma* ti do imiti ime ! pulite k te Tritili** qur k* um ai’
Fccitnt de craindre , et que 1« »otre* »éidraitai *n «Fri
lAidre icdoulablq punì naua Faue jettir ditti lei bru du
ro^aUime „ ue p|u* servir de prttexie paur nléttr k* prozìi*
de l'e*p.ir pillile rpuùae un peu de conbautc enifiroonti le
goUrt io e in etti, et Ira Pratistii se bica persuader qve tei
horirbJe intése ne reniìtn jtmaii I perù re ni le* hùHirati
arditi*, doni In etcèi firent ptui-éirt'anunt ¿‘annerali i
1* t é.'ùluiiuo ftt* la diitmctjon de* abui, a tarmili e fina tpe
Fiistifie de fame u k tigMvrdc* napru exdptM ègri**
meni et 1«· Forme* oppressive* , -et l*i (ésulut* atroce· I
puiiient, d'ùn «uirecùte , lei botarne» fidliles on timide·
tener ;dkor<TJ( d* cilatsàièr le* RéptrbRcaHi prononck !
qu'ill uchent qne la figli·* ett ausai eltrigale do la faibleis*
*t de la pu*illauimiii quelle l'est de fé ita gemilo ri ei de k
eruttali ! puiuent, e* uà aoi , tauiJti partii ·« tftuir itroifeou-
nt ani*ur de h comtimddn, et te con dulie par lo* principe*
de* votai» patrizie* , par lei prìncifk* de ceu qui .
tavecit alher a urie'grande vigntprde titioert * un* grande .
aerate din* leur tonduite f 4 bn divtìuemetn *«ii» Santi
èli liberti , noe aoìf irdem* 4 la jmrke i 1 un gnnd amo ut
IkurJa paie , atte v igi lance-1 cui tenue ee-dilli« inquiete poar
a mutióeri de I* Républiquet i La lév&riléncctuu· pcurri*
prèmer le vice tu générrl, et co pani cu Ilei Ir* nutueuvre* dei
e Dormii de h liberi«, irne buie amie toujouri co rapati unii n !
n <?c»t pare« rap proche me ni de tour le» pardi k par laur '
réuoian *iin amia de la libale doni naia* vtoqo* de meer
le era* ttaracter·* caparla prttique de leur· aaximer, qut
ioni rerrooa L Républiquo >c cont&lidcr , <t Il cou stillatiti»
de l'ao IH ■\ffertmr dum maniero in etra alatici
j ii Cesi d qlaqi teudetii tput noi v^uji et mu* no* travam,
et junai* uom te inumi uo* «ipcrances mìcUt tondée* qui
depui* que qousaron* connu .kadeutaforébomiear» qui uocu
Odi èie auotic* par la iterate du Óoipt li^ia'atif» il
i Nota. AtttrtJti Iti joari ttranlimrntairiì , ncui lìpctu
ajouti utic feuiltt ¿i pini a et rturnirp ■ frinì qui par ¡àtri
lt tv vendtmiwt juri cttiQ ftwilhi.
i*N di’LsiiQcm, À*dakwm ikrf.
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