[Planches pour : Gallerie du Palais du Luxembourg peinte par Rubens et dessinée par Nattier] : [estampe] (1710)
Données de base
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Titre et date: [Planches pour : Gallerie du Palais du Luxembourg peinte par Rubens et dessinée par Nattier] : [estampe] (1710)
Mention de responsabilité: [Gaspard Duchange]Adresse: [Paris], [Duchange]Description matérielle: 5 est.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44550897, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44550897bSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Relations
Remarques et validité
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1710]. / Éd. : in-fol." / L'ouvrage fut annoncé au "Mercure" en juin 1704 (p. 177-181) : "Personne n'ignore que la Galerie du Palais d'Orléans, communément appellé Luxembourg, passe pour un chef-d'œuvre de peinture ; cette galerie est du fameux Rubens et comprend en 24 tableaux sous des figures allégoriques, la vie de Marie de Médicis, une partie de celle d'Henry IV et de celle de Louis XIII. Tous les étrangers qui sont venus en France et qui ont vû cette Gallerie en ont été charmez et ont esté surpris en même temps de ce que l'on ne l'avoit pas fait graver ; c'est ce qui a excité Mr Nattier, peintre... à chercher les moyens de donner un si grand ouvrage au public, en le faisant graver ; il a pour cet effet fait dessigner tous les tableaux de cette Gallerie par ses deux fils, qui passent pour très habiles dans leur profession. Ces dessins étant achevez, le Roy a bien voulu les voir, et S. M. en ayant été très satisfaite et ayant accordé un privilège pour les graver, M.r Nattier a crû ne devoir point différer à faire travailler à la graveure. Les graveurs qui sont employés à cet ouvrage sont des plus habiles et se sont acquis beaucoup de réputation par leurs ouvrages ; vous n'en douterez pas, quand vous sçaurez que ce sont Messieus Audran, Simoneau, Ethline ["sic"], Loire, Picard, Trouvain et du Change. M.r de Chastillon s'est aussi chargé de quelques planches, mais quoiqu'on soit assuré qu'il ne peut manquer de reüssir, on ne peut dire quand il les donnera, ses ouvrages ordinaires pour le Roy et pour l'Académie des sciences l'occupant entièrement. On vendra au premier jour les six premieres estampes de cette Galerie, afin de satisfaire à l'empressement de ceux qui en demandent tous les jours, depuis qu'ils ont sceu qu'on avoit commencé à les graver. M.r Nattier donnera ensuite les estampes deux à deux jusqu'à ce que tout l'ouvrage soit fini. Il fera aussi graver le portrait de Rubens, ce qui fera vingt cinq planches. Les explications de chaque sujet seront au bas des estampes". Le 5 octobre 1737, Duchange fit "présent à l'Académie de la "Gallerie du Luxembourg", gravée d'après Rubens, premières épreuves, en un volume relié en veau..." ("Procès-Verbaux", V, p. 216-217)" / On sait que les peintures de cette célèbre galerie représentent la "Vie de Marie de Médicis" traitée par allégories. En 1612, la reine s'était fait bâtir sous la conduite de Salomon de Brosse, un palais, qu'on appela plus tard le palais du Luxembourg. Après la paix de Brissac (16 août 1620), paix qui mettait fin aux hostilités entre Louis XIII et sa mère, Marie de Médicis songea à faire décorer son palais. En 1621, elle appela Rubens en France et lui confia la décoration d'une galerie destinée à garder le souvenir des principaux événements de sa vie. Le plan général fut donné à l'artiste le 19 mai 1622 et la galerie fut inaugurée le 11 mai 1625 à l'occasion du mariage de Henriette de France avec Charles I.er d'Angleterre. Selon son habitude, Rubens n'a peint que les figures principales, laissant les figures secondaires et les accessoires à ses élèves et à ses collaborateurs / Après diverses vicissitudes, les peintures de cette galerie sont entrées au Musée du Louvre. Exposées d'abord dans la grande galerie, elles ont trouvé un abri définitif dans la salle actuelle, qui leur est spécialement consacrée et qui fut inaugurée le 21 mai 1900. Elles sont décrites dans les catalogues de Villot (n. 434-454) et de Demonts (n. 2085-2105), ainsi que dans l'ouvrage de Max Rooses, III, p. 221-252 / Les estampes sont en sens inverse des originaux / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.
Mentions dans d'autres contenus
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