Oeuvre

Date : [1797]. / Avant la p. 23. On lit sur la tablette : "... l'enflammer..." Le même jeune homme que ci-dessus, agenouillé devant l'objet de sa flamme, presse les mains de la jeune fille, tandis que des amours attisent un cœur / En haut : "L'Art d'aimer. Chant II.d" / "L'Art d'aimer" comporte une 3.e vignette : "En jouir", celle-ci gravée par Copia pour le Chant III (avant la p. 45) / Au Salon de l'an V (septembre 1796), sous le n° 390, Prudhon exposait "deux" dessins "à la plume, sur vélin, sujets tirés de "l'Art d'aimer" de Bernard : Choisir l'objet, l'enflammer et jouir. Tous ces objets appartiennent au citoyen Constantin." Notons en passant que la citation n'est pas tout à fait exacte. Le vers de Gentil-Bernard qui a inspiré Prudhon est celui-ci : "Choisir l'objet, l'enflammer, "en" joüir." (Chant I, p. 5) / Sur ces dessins de Prudhon, voir Clément, 2.e éd., p. 240-243. Ils furent reliés dans un exemplaire sur vélin qui, paraît-il, fut vendu par Didot à un amateur russe. De fait, en mars 1825, un exemplaire sur vélin passait en vente avec les collections du prince Galitzin. On ignore ce qu'il est devenu. Les études préparatoires des dessins de Prudhon sont conservées dans la collection Marcille-Jahan-Chevrier / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.