P. 45. [Vignette pour le chant III de l'Art d'aimer] : [estampe] (1797)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: P. 45. [Vignette pour le chant III de l'Art d'aimer] : [estampe] (1797) Mention de responsabilité: Prudhon, inv. / Copia, Sculps.Édition, état: [État décrit dans l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle]Adresse: [Paris], [impr. de P. Didot l'aîné]Description matérielle: 1 est. ; gravure en taille-douce ; 20,8 x 14,4 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44543310, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44543310kSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1797-an V]. / Parvenu à ses fins, l'amant caresse l'objet de sa flamme assis près de lui sur un lit de forme antique, et se dispose à "en jouir" (inscription gr. sur la tablette) / En haut : "L'Art d'aimer. Chant III.e" / Goncourt (n° 131) en cite 5 états, dont un d'eau-forte / Estampe exposée au Salon de l'an VI (1798), sous le titre : "la jouissance" (n° 709) / "La troisième estampe "En jouir" est l'une des plus belles œuvres de Prudhon. La jeune fille s'est laissé convaincre par les doux propos de son amant. Ils sont assis l'un près de l'autre, sur le fond du lit, dans un appartement à peine éclairé par la flamme discrète d'un candélabre. Lui, d'une main, la tient ambrassée, et de l'autre placée sous le menton, rapproche son visage et dépose sur ses lèvres frémissantes un baiser de feu. Elle, heureuse, et pourtant hésitante et troublée, pose sa main sur le bras de son amant, comme pour le retenir et laisse languissamment tomber son autre bras le long de son corps. Le mouvement complexe et en quelque sorte suspendu qui exprime l'abandon et la pudeur est d'une délicatesse exquise. C'est tout un poème que ce petit ouvrage, où l'ensemble et tous les détails sont également excellents". (Clément, "Prudhon", p. 242.) / Prudhon a dessiné, pour "l'Art d'aimer" de Gentil Bernard, 3 sujets dont voici les titres : 1° "Choisir l'objet", 2° l'"Enflammer", 3° "En jouir". Exécutés à la plume sur vélin, en 1794, ces dessins furent exposés au Salon de l'an V (1796), n° 390. Ils appartenaient alors "au citoyen Constantin". Ils furent reliés dans un exemplaire imprimé sur vélin, qui, d'après Brun-Neergard, aurait été vendu par Didot à un amateur russe. Cet exemplaire passait à la vente du prince Galizine en mars 1825, et un amateur en donna 1500 francs. On ignore ce qu'il est devenu. Les études préparatoires de ces dessins se trouvaient dans la collection Marcille-Jahan-Chevrier / Le rec. Dc. 37 (X, p. 17) contient la reproduction d'une étude préparatoire d'"En jouir". C'est un dessin au crayon noir rehaussé de blanc, sur papier bleu, qui faisait partie de la collection Eudoxe Marcille [information 1946]. Il est en sens inverse de la gravure / Voici le passage de "l'Art d'aimer" qui inspira Prudhon (chant I, p. 5) : "Quand ce rayon, cette vive étincelle, // Perce au travers du sein qui la recèle, // Voici les lois qu'un amant peut ouïr : // Choisir l'objet, l'enflammer, en jouïr." / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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