Marie Anne Charlotte Corday // Ci devant d'Armans, native de la paroisse Saint Saturnin des Lignerets... : [estampe] (1793)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: Marie Anne Charlotte Corday // Ci devant d'Armans, native de la paroisse Saint Saturnin des Lignerets... : [estampe] (1793) Mention de responsabilité: Dessiné d'après nature par Hauer / Gravé par Tassaert sous la dir.on d'AnselinÉdition, état: [État décrit dans l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle]Adresse: [Paris]Description matérielle: 1 est. ; gravure au pointillé ; 30,5 x 22,9 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44528178, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44528178fSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1793]. / 4 lignes. A mi-corps, de face, coiffée d'un haut chapeau, un couteau dans la main droite. Encadrement rectangulaire, simulant une fenêtre et comprenant une tablette inférieure / Au milieu : "C'est le Portrait annoncé dans le Journal de Perlet, du 27 juillet 1793, N° 309." Au bas, sous la vignette circulaire (scène du crime), qui centre la légende, la triple adresse de "Hauer peintre", "Anselin Graveur" et "Hauer Neg.t" / On lit dans la suite du "Journal de Perlet", n° 309, 27 juillet 1793 : "Le citoyen Hauer, peintre, fut aperçu au tribunal par Charlotte Corday, dessinant son portrait ; elle le fit prier de passer à la Chambre criminelle, pendant qu'elle y étoit à attendre le résultat de la délibération du tribunal, elle lui demanda à voir le portrait, le trouva déjà bien fait et ressemblant, et lui offrit de poser si cela pouvoit lui être utile, pendant qu'on la jugeoit ; il l'accepta avec plaisir, et elle posa avec une tranquillité et une gaîté dont on ne peut pas se faire une idée. Il en est résulté que ce portrait est d'une ressemblance frappante, suivant tous ceux qui l'ont vu. Le peintre Hauer a chargé d'annoncer qu'on est occupé maintenant de la gravure de ce portrait, il sera fait à la manière anglaise par Tal [Tassaert] sous la direction du citoyen Anselin, graveur connu par différentes productions qui lui font honneur, tels que le "Siège de Calais", ..., ... On peut se faire inscrire, dès à présent, pour retenir des épreuves, chez Hauer, peintre, rue S.t-André-des-Arts, n° 76. Chez Anselin, graveur, rue et place du Théâtre-Français. Et au bureau du présent Journal. Prix, 5 liv. On pourra délivrer des épreuves sous un mois." / Le peintre Jean-Jacques Hauer, né en 1751 à Algesheim, près de Mayence, mort à Paris en 1829, était commandant en second du bataillon des Cordeliers, quand il fit ce portrait. C'est à sa qualité sans doute qu'il dut de pouvoir rester seul avec son modèle à l'issue du procès. Son tableau (aujourd'hui au Musée de Versailles) [information 1930] est le plus fidèle des portraits de Charlotte Corday, et le plus émouvant si l'on se remet en mémoire les circonstances dans lesquelles il fut exécuté. Il a inspiré une page vibrante à Michelet ("Histoire de la Révolution", Paris, Chamerot, tome VI, 1853, p. 171). Pour son salaire, la jeune fille remit au peintre, avant d'aller à l'échafaud, une belle boucle de ses longs cheveux blond cendré / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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