[La Marchande d'Amours] : [estampe] (1778)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [La Marchande d'Amours] : [estampe] (1778) Mention de responsabilité: [Jacques-Firmin Beauvarlet] / [d'après Vien]Édition, état: [État avant toute lettre]Adresse: [S.l.]Description matérielle: 1 est. ; gravure en taille-douce ; 35,9 x 46,3 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44531446, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb445314465Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1778]. / Dans une maison antique, une jeune paysanne agenouillée offre à deux jeunes filles, l'une assise, l'autre debout de petits amours ailés qu'elle apporte dans un panier / Cette estampe fut annoncée dans le "Journal de Paris" du 12 avril 1778 : "La Marchande d'Amours, estampe dédiée à M.gr le duc de Cossé, maréchal des camps et armées du Roi... gravée d'après le tableau de M. Vien, par M. Beauvarlet,... prix 12 liv. A Paris, chez l'auteur, rue du Petit Bou bon, attenant à la Foire, S. Germain..." (une autre annonce parut au "Mercure" à la même époque, avril 1778, tome II, p. 172) / La gravure fut ensuite exposée au Salon de 1779 (n° 260) / Beauvarlet avait exécuté un dessin de "la Marchande d'Amours", qui passa en vente après sa mort (n° 88 du catalogue). Ce dessin avait été exposé au Salon de 1767. Il n'est pas mentionné dans le catalogue, mais Bachaumont le signale : "Il ne faut point omettre trois beaux dessins de M. Beauvarlet destinés à être gravés [les deux premiers ne le furent pas]. L'un est "Mercure et Aglaure" d'après la Hire. L'autre, une "Fête de campagne" d'après Teniers. Le troisième, la "Marchande de petits Amours" d'après M. Vien. "("Lettre III sur les peintures... exposées au Salon du Louvre, le 25 août 1767", p. 34)" / L'original figurait au Salon de 1763 (n° 23), sous le titre : "La Marchande à la toilette". "Vous vous attendez sans doute à voir des pompons et des dentelles. Non, Monsieur, la marchandise est plus prétieuse ; ce sont trois petits amours à vendre, dont l'un est brun, l'autre blond et le troisième chatain : deux sont dans un panier, et la marchande en tient un par les ailes et le présente à une jeune femme assise, derrière laquelle est une suivante debout, qui paroît experte et connoisseuse sur cette sorte de marchandise. Le geste de l'amour présenté est tout-à-fait expressif et a été entendu de tout le monde." ("Lettres sur le Salon de 1763", p. 17)" / Diderot prisait fort ce tableau de Vien : "... c'est une élégance dans les attitudes, dans les corps, dans les physionomies, dans les vêtements ; une tranquillité dans la composition, une finesse !... tant de charme partout qu'il est impossible de les décrire. Les accessoires sont d'ailleurs d'un goût exquis et du fini le plus précieux. Ce morceau en tout est d'une très-belle exécution..." ("Salon de 1763")" / "La Marchande d'Amours" est une interprétation libre d'une peinture trouvée à Herculanum et qui figurait dans le Cabinet du roi des Deux-Siciles à Portici (voir "Le Pitture antiche d'Ercolano", tome III (Napoli, 1762, in-fol), p. 41) / Le tableau de Vien appartenait au duc de Brissac (voir Thiéry, "Guide des étrangers à Paris", II, p. 572.) Il fut acquis dans la suite par M.me Du Barry, qui le mit dans sa chambre à coucher (inventaire de Louveciennes dressé par Boizot en 1794, dans les "Archives de l'Art français", 1902, p. 242)" / Une esquisse de ce tableau passa en vente avec le cabinet Godefroy le 14 décembre 1813 (n° 126 du catalogue) : "La Marchande d'Amours. Première pensée du même sujet, traité en grand par Vien. On y voit une jeune femme assise sur de riches draperies, dans un fauteuil de forme antique ; elle se retourne et regarde avec chagrin s'envoler un petit Amour qu'elle vient d'acheter. Sa suivante et deux autres femmes, dont une qui tient entr'ouverte la cage où est encore un autre Amour, partagent sa douleur. Cette scène agréable se passe sous un vestibule orné de colonnes, à travers lesquelles on découvre les arbres d'un parc. Esquisse touchée avec esprit et d'une couleur séduisante." / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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